Le temps de la passation

...

Ce RP fait suite à celui-ci : [Trame] Le temps presse

Kageya Yuri

Le duo kirijin avait rapidement été rejoint par un contingent de la Kenpei qui avait aussitôt prit en charge les membres du Dojo itinérant de la brume, laissant toute liberté aux deux kunoïchis de reprendre la direction du village afin d’y remplir un rapport qui promettait d’être long et pénible. C’est lors de ce retour fait sans le moindre empressement qu’une ombre passa en coup de vent à leur côté avant de s’arrêter brutalement à moins seulement quelques mètres des deux femmes et, avant même que la Kayuri ne se soit retournée, le souvenir de la note qu’elle avait laissée dans son appartement lui revint et elle sut exactement l’identité de cette mystérieuse ombre.

Namue !

Alors que la chûnin se retournait vers la nouvelle arrivante, celle-ci se portait déjà à la rencontre du duo de la brume, son regard fixé dans celui de son apprentie.

Raconte.

Un simple mot sans la moindre intonation interrogative, mais le message était clair et la jeune femme s’empressa d’apporter un peu de lumière sur les événements qui venaient de se produire.

Le Dojo est hors de danger, mais il s’en est fallut de peu et sans l’intervention de Miyuki la situation aurait probablement été bien plus dramatique.

Une ombre d’inquiétude traversa le visage de la maître-lame avant de se changer en simple gratitude alors qu’elle portait enfin son regard sur celle qui accompagnait son élève.

Au nom du Dojo itinérant de la Brume, je vous remercie de votre intervention, si nous pouvons faire quoi que ce soit pour vous, n’hésitez pas.

Un bruit au loin fit réagir l’ancienne sabreuse qui se tourna brusquement, portant la main à la lame qui pendait à sa taille tout en faisant virevolter sa chevelure, laissant par le fait même entrevoir le tatouage qui ornait sa nuque, un simple « 4 » qui aux yeux du commun des mortels n’avait aucune signification, mais qui, pour les initiés, correspondaient à son rang au sein des sabreurs initiaux.

Quelques instants plus tard, la source du bruit se révéla aux yeux des trois femmes alors qu’une forme animale prenait la poudre d’escampette et la maître-lame se détendit aussitôt, relâchant sa prise sur le pommeau de son arme avant de reporter son attention sur son élève et celle qui l’accompagnait.