Quelques semaines s’étaient écoulées depuis la première mission fatidique du jeune Genin.

Errant dans les couloirs de l’académie comme à son habitude, il cherchait plus à tuer le temps qu’à vraiment se rendre utile, faute d’avoir essayé, son handicape le forçais revoir son quotidien. La douleur des brûlures qui maculait près du quart de son corps s’estompait au même rythme que la neige qui s’accumulait sur le village de la roche. Et lui, toujours entre deux, n’arrivait pas à réellement retrouver son ``moi`` d’avant.

Malgré toutes les interactions qu’il débutait, la plupart des gens commençaient à lui lancer des regards désobligeants et détromper vous, Amagawa n’était pas le type de personne à se plaindre, mais il y avait une certaine limite à ce qu’il pouvait désormais offrir en termes d’aide. C’est à ce moment, alors qu’il était résolu à partir s’acheter un diner, qu’une voix inconnue retentit dans le hâle, un autre Genin demandait un tuteur pour lui apprendre une technique Dôton et même si la secrétaire semblait lui indiquer que personnes n’étaient disponible, le scarifier éprouva un déjà-vu.

D’un sourire carnassier, il se rapprocha de l’élève et de sa main valide, lui toucha l’épaule.

-Je peux t’enseigner une ou deux choses en matière de Dôton.

Même sans sa main gauche, le shinobi en lui revenait à la vie, il revoyait ses séances d’entrainement avec ses mentors et savait qu’il pourrait enfin se sentir utile.

-Ando Amagawa et tu es ?

Vous reposer de vos blessures… tel avait été les mots prononcés par le jeune Genin alors qu’il tournait son regard vers la main fantôme de son collègue shinobi.

À cet instant, le temps sembla stopper net pour l’estropier, venait-il vraiment de le diminuer de la sorte ? N’était-il donc plus bon à rien sinon passer le balais dans le hall d’entrée ? Son sang ne fit qu’un tour, comment osait-il ? Amagawa sentait son chakra se concentrer dans ses pieds, puis dans toutes ses jambes. Il s’imaginait d’or et déjà bondir à la gorge de ce petit maladroit avec la ferme intention de lui sectionner la jugulaire d’un coup de kunaï fraichement aiguiser. Au lieu de cela, il ne fit rien, la politique du village était claire sur les interactions entre militaires, mais n’était-il pas tout les deux détenteurs d’un bandeau frontal à l’effigie des deux montagnes ?

-Oh, ne t’en fais pas pour ma main.

Dit-il en agrippant son membre juste avant l’endroit où le parchemin l’avait privé à jamais d’une poigne de fer. Malgré les pansements qui recouvraient le quart de son corps, les cicatrices n’étaient déjà qu’un souvenir, les chairs brulées avaient été méticuleusement retirées par la main d’expert et le tout avait une fois de plus été refermé par les mains des ninjas médicaux.

-Par contre, c’est une fâcheuse façon d’aborder un collègue quand il t’offre son aide. Se fier aux apparences est la première erreur qu’un Ninja peut faire, ne relâche jamais ta vigilance, ne prend jamais un homme en pitié pour une chose aussi banale qu’un membre en moins.

Plus les mots sortaient de sa bouche, plus l’Ando se rapprochait de cet autre jeune homme, jusque’à enfin pouvoir mettre sa main valide sur son épaule.

-Alors, qu’en est-il de cette proposition, est-ce que ma piètre personne est suffisante pour t’offrir une, seconde leçon aujourd’hui ?

Un sourire comme il ne s’en fait pas deux aiguillait le jeune homme qu’en face de lui se trouvais un déjanter, un Ninja tordu par les souffrances et les épreuves passées, mais d’une dévotion unique envers sa vocation. La balle était dans le camp de Mizuki, allait-il changer son opinion et saisir sa chance ?