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Meurtrière confession

Kobayashi Kazunaga
Kobayashi Kazunaga

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Sam 16 Juil 2022 - 20:43


La Lune venait de s’emplafonner au plus haut de sa courbe lorsque Kazunaga décida de sortir de ses draps. Il veilla un instant, gardant les paupières ouvertes comme s’il observait ses propres songes. Cette méditation interrompue, il quitta sa couchette pour s’assurer que le sommeil de sa progéniture fusse assez profond pour pouvoir quitter le campement sans créer de tourments.
Il respirait très fort et de façon lente, sa petite bouche tordue dans une moue d’absence.

A pas de velours, le père du quidam quitta le campement, masque sur le nez. Ses cheveux lactescents dansaient sous le voile nocturne, ondoyant sous le pâle reflet lunaire, lui renvoyant sa tiédeur. La brise était froide, une fraîcheur qu’il accueillît sur sa peau d’un frisson, mais la contraction de ses muscles et sa course soutenue chassèrent rapidement l’épineuse sensation de gelure. Yukijine de naissance, il n’avait que peu de crainte quant à ce type de climat, et le préférait de loin à un été suffocant. Preuve en était que sa peau, depuis qu’il était minot, se parait d’un cristal blafard, pur comme les déserts nivéens qui l’avaient vu naître.

Il courait et, comme sa foulée griffait le sol du bout des pieds, il avait une allure féline, rapide et discrète. Tous ses muscles se contractaient dans l’effort, son palpitant martelait dans sa boîte osseuse et son sang lui montait à la tête : de là où il se situait, il y avait une sacrée trotte jusqu’à Urahi. La sueur se mît à perler sur son front au bout de quelques minutes. Au bout d’une heure, c’est ses tempes qui se mirent à battre, à force de pomper son sang chaud.

Quand il arriva, il s’arrêta puis s’embusqua dans le sous-bois. Au loin, les sentinelles d’Urahi veillaient aux quatre coins, avec un dispositif bien plus lourd aux abords du Pont Araho, seule voie d’accès pour celui qui désirait pénétrer de façon naturelle et légale dans l’enceinte de la cité. En profitant de l’analyse pour récupérer son souffle, Kazunaga usa de ses sept sens pour flairer les alentours.

C’est son septième sens qui lui indiqua la position d’une source de chakra inconnue. Loin dans le dos d’Urahi, il y avait quelqu’un d’autre, et son chakra n’était guère dissimulé. Il songea à la Guilde des Chuchoteurs. Peut-être d’autres assassins avaient-ils été aguichés par la mise.
C’est que la tête de l’Empereur valait son pesant d’or, et qu’il y avait plusieurs grands pontes dans les parages.

Il se précipita dans la direction de cette présence, le paysage filant autour de lui. Tous ses muscles et ses nerfs furent mis à contribution pour que la cadence soit assez véloce sans trahir sa propre position. Il fallait arriver vite et sans un bruit ; il fallait qu’au moment où cet inconnu entendrait l’herbe frissonner sous le frottement de sa semelle, Kazunaga soit déjà dessus, poignards dégainés.

Il arriva enfin, le front en nage, mais aussi imperceptible et faste qu’un soupir. Les deux bras écartés comme les cisailles d’une mante religieuse, il virevolta.
Il virevolta, en enchaînant une multitude de coups de couteaux.

Spoiler:


Dernière édition par Kobayashi Kazunaga le Jeu 21 Juil 2022 - 19:40, édité 1 fois
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Gentoku M. Yamiko
Gentoku M. Yamiko

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Jeu 21 Juil 2022 - 16:49
Meurtrière confession Yamiko10
Meurtrière Confession - Feat. @KOBAYASHI KAZUNAGA

~ Urahi - Hivers 205 ~

Allongée sur le lit de l’auberge que tu occupais bien trop longtemps à présent, tu fixais le plafond éclairé faiblement par le peu de clarté de la lune que la fenêtre laissait timidement filtrer à l’intérieur. Tu ne voyais pas grand-chose mais aucune importance car ton esprit était de toute façon complètement ailleurs. Tu pensais à Jun, la raison de ta présence à Urahi mais que tu n’avais pas réussi à revoir et que tu ne rêverais peut-être plus jamais . La jeune ronin était partie en mission et une part de ta personne désirait l’attendre - bien que la date de son retour était inconnue - alors que l’autre partie de ton être te murmurait de rentrer à Kaminari que tu avais quitté depuis plus d’un mois à présent.

Dans la pénombre, une toile d’araignée dans un recoin du plafond qui brilla sous l’éclair de lune te ramena à la réalité. Une scène loin d’être fascinante et qui parvint pourtant à captiver ton attention. Tu as toujours apprécié les araignées. Sans doute parce que tu avais toujours été une toi aussi.

« - Dis-moi, devrais-je rentrer ou bien rester ? Lâchas-tu dans le noir à l’attention de la propriétaire de la toile que tu ne voyais pas clairement mais dont tu devinais sans mal la présence. »

Comme une réponse à ta question, la toile se mit à bouger puis sa propriétaire se manifesta pour s’arrêter au milieu de la partie éclairée de sa maison. Scène qui t’arracha un sourire.

« - C’est compris, fis-tu avant de te redresser. »

Quelques minutes plus tard, interprétant le déplacement de l’araignée dans sa toile comme une suggestion de partir, te voilà donc à la Porte d’Uhari prête à regagner Kaminari mais franchir celle-ci en une heure aussi tardive se révéla un tantinet compliquer. Les gardes trouvaient ton départ précipité suspect et te demandait d’attendre le lendemain pour partir après un interrogatoire. Mais, décidée à partir ce soir car tu ne parvenais pas de toute façon à dormir, tu insistas sans pour autant inventer l’excuse d’une urgence mensongère que tu savais ne ferait que te rendre plus suspecte. Finalement, un Yamanaka qui était présent te proposa de sonder ton esprit. Chose que tu autorisas et après une connexion de moins d’une minute, l’homme affirma que tu ne dissimulais aucune mauvaise intention. Et ce fut ainsi que tu fus autorisée à franchir la porte de la citadelle en direction du monde extérieur.

Alors que tu traversais la forêt qui bordait Urahi, une présence attira ton attention. Dès lors tu activas ta capacité à détecter le chakra et la présence en était dotée. Fait qui te fit plisser les sourcils d’inconvenance. Tu te sentais espionner et cette perspective ne te plaisait guère alors tu décidas de démasquer l’espion. Ce qui entraina une course-poursuite à travers les bois jusqu’à ce que tu perdis la trace de ta cible dont le chakra s’était soudain évanoui. Tu te demandas alors pourquoi l’être que tu poursuivais n’avait pas dissimuler son chakra dès le départ s’il en était capable ? Alors que tu cherchais une réponse à cette question tout en gardant tes sens aux aguets et ta technique de détection d’énergie activée, tu sentis alors une nouvelle signature chakratique qui s’approchait rapidement de ta position. Sans avoir eu le temps d’analyser sereinement la situation, le shinobi s’était jeté sur toi, toutes armes dehors. Instinctivement, ton corps bougea sur le côté pour esquiver l’être qui te tombait dessus, puis, tu tentas de l’intercepter par un simple mais violent coup de pied au niveau du ventre alors que tu avais gardé une distance de sorte à pour l’avoir à ta portée …

HRP:


Dernière édition par Gentoku M. Yamiko le Mar 26 Juil 2022 - 9:43, édité 1 fois
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Kobayashi Kazunaga
Kobayashi Kazunaga

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Sam 23 Juil 2022 - 16:27


La dextérité avec laquelle l’inconnue esquiva ses coups de canifs fit monter l’adrénaline dans le cœur déjà palpitant du sicaire. Rares étaient les êtres capables de prédire ou de réagir à temps au jaillissement d’un assassin embusqué, mais plus rares encore étaient ceux qui pouvaient se dérober à une telle série de coups de poignards. Les ustensiles sifflèrent près d’elle mais, comme si un halo de prescience la dotait d’un instinct particulier, aucun ne lui cause la moindre estafilade. Il n’eut pour seule récompense des ses arcs mortels que quelques cheveux perdus dans le vent, que sa lame vint séparer de leur toison d’origine.
Son corps se mouvait avec une aisance et une vélocité remarquables, mais il ne suffisait pas d’avoir une superbe gymnastique militaire pour pouvoir défier la célérité et les trajectoires sanglantes de ces coups de dagues, que les combinaisons tactiques du spadassin rendaient particulièrement létales. La prodigiosité de ces esquives tenait surtout à cette science empirique qui consistait à prédire les actions possibles par l’indiscutable logique d’enchaînement que chaque courbe laissait aux autres. Seul l’entraînement pouvait permettre à un combattant de connaître et assimiler les suites logiques de frappes permettant d’acculer un adversaire jusqu’à sa garde défaille, livrant des ouvertures fatales.
Mais seul le combat pouvait permettre à un combattant d’anticiper ce que l’autre allait faire. Cela signifiait donc que cette femme n’était pas qu’une vulgaire soldate, une bleusaille nouvellement incorporée dans les rangs. Non. C’était une bretteuse d’exception qui tirait son talent de savoirs empiriques, de combats vécus, de rixes surmontées.
En somme, quelqu’un de son niveau. Et ce coup de genou qui vint au pire moment de son attaque et qui lui fouetta les reines lui permît de comprendre qu’il venait de se méprendre. Mauvais ticket, Kazunaga. Te voilà tombé sur un os.

Suffoqué, le mercenaire recula de quelques pas et se remît aussitôt en garde, ses sens aux aguets, lames tirées au clair. Sur la défensive, il allongea son bras gauche munie de son kunai et rapprocha le poing droit de son poitrail, créant ainsi une allonge et protégeant ses parties vitales. Son masque s’abaissa pour mieux rentrer son menton, et ainsi que le ferait un fauve se fléchissant sur ses membres pour mieux jaillir, il fit tomber son centre de gravité et voûta le dos. D’un air plus menaçant, il sonda son antagoniste, éclairé par la seule clarté des astres, puis commença à décrire un cercle autour d’elle, croisant lentement ses appuis pour envisager de passer dans son angle mort.
Cette parade meurtrière, ce bal de la mort, ce mouvement circulaire s’étala sur de longues secondes ténébreuses. Le temps semble s’allonger la nuit, et cette illusion de défilement ne fit que renforcer le côté macabre de cette rencontre.

Il ne concéda pas une parole avant de reprendre l’attaque. Il changea de direction, croisa rapidement un dernier appui qui lui permît de sortir de l’axe et fonça dans un prédictible angle mort. Le premier kunai déchira les airs et chercha sa gorge, mais il ne rencontra qu’un nouveau courant d’air. Ce n’était là qu’une feinte, aussi ne fut-il ni contrarié ni surpris de ne pas rencontrer d’épiderme au bout de sa griffe. Ça lui convenait bien, que sa tête recule et que son bras monte pour parer le coup : ça découvrait le nerf brachial qu’il attendît à sa portée. L’autre kunai siffla presque dans le même temps, mais une main le chassa. Voilà qu’elle prédisait un nouveau genre d’assaut, ce qui augmenta encore les craintes que pouvait avoir le mercenaire à l’initiative de cette escarmouche. Le mouvement les bloqua un instant.

« Les assassins seuls peuvent se dérober aux arguments des assassins. »

La remarque était faite à la fois pour la perturber, et pour jeter le doute dans son esprit. Mais à la façon dont elle savait se défendre, il restait difficile de croire que cela suffirait à la désarçonner, alors il redoubla d’une nouvelle attaque. Un pivot entier sur lui-même, dans le sens de la parade précédente, lui permît de sortir de son immobilisme ; ses cheveux ondulèrent dans le mouvement, sa tête et son corps entraînés par une rotation complète et il vint chercher à nouveau par-dessous sa garde, cette fois d’un coup de paume remontant dirigé vers sa mâchoire pour la lui fracturer, pour que ses dents claquent et se brisent sous l’impact et même, dans le meilleur des cas, pour que sa langue se range au milieu des rangées de molaires et soit sectionnée nette par la surprise, meilleur moyen de faire taire les commérages et de l’étouffer dans le jus de son propre sang. Surprise, mystérieuse inconnue. Car il ne suffirait pas d’un simple coup pour la bousculer vraiment. Sitôt sa paume remontant vers le firmament pour lui déboîter la mandibule inférieure, il enchaîna, d’un violent coup de tibia envoyé plein fer vers l’articulation du genou, sur le côté, afin de provoquer un angle contraire à celui qui permettait le mouvement du tibia sur le fémur. Lui retourner la rotule par une frappe tibiale monumentale, c’était encore le meilleur moyen de l’empêcher d’agir, par une savante désarticulation qui la priverait de sa si belle mobilité.
Et sitôt qu’elle s’écroulerait, il jaillirait, poignards dégainés, pour poinçonner la belle d’une lardée de coups de canifs qui achèveraient de l’anémier et de la faire barboter dans sa propre hémoglobine.

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Seiun
Seiun

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Mar 26 Juil 2022 - 12:35
Meurtrière confession OJi9j10



Enfin.

Ton aura glisse subtilement d’une pièce à l’autre, embarquant d’une traite tout ce que tes doigts pouvaient toucher. Tu ne remplis nul sac, n’accumule nul poids. Les choses disparaissent juste pour se noyer dans un stockage supplémentaire dont la seule trace existentielle se cachait derrière tes tatouages. La journée s’était éteinte d’une traite, comme si le soleil disparaissait sur ordre de la lune, inversant alors drastiquement leur rapport de force.

Te voilà libre.

Ton chemin prend fin non pas vers une porte, mais bien vers la fenêtre qui surplombait une rue isolée. Quand celle-ci se referme, ce n’est pas un pas qui sillonne les toit; mais un battement d’aile qui se noie dans la noirceur d’un monde endormi.

Ton plumage aussi sombre que les ombres ambiantes; tu pourfends la ville avec une aisance et une discrétion bestiale. Le martinet noir avait cette particularité d’avoir une silhouette en forme de croissant de lune; ailes déployées, tu ne faisais que rendre hommage à la nature.

Nul regard indiscret quant à ton départ; nulle question sans fondement, tu faisais comme bon te semblait et… l’instinct te disais de prendre tes précautions vis à vis de ces capitaines douteux. Alors, filer en laissant planer le doute de ton absence… leur ferait peut-être perdre le temps d’avoir à suivre chacun de tes mouvements.

Le pont vu d’en haut ressemble à une échelle bien maigre par rapport au vide qu’elle traversait. Inéluctablement, l’appel du vide te fait redescendre et scruter les abysses qui composent l’endroit dont personne ne revient. Et c’est en perdant en altitude que tu peux entendre des bruits familiers, tantôt métalliques, tantôt étouffés. Des coups et des respirations; assez succinctes pour qu’on ne puisse les comprendre pleinement. Mais une oreille experte saurait deviner l’affrontement qui se cachait de la ville.

Ni curieuse ni intéressée, tu poses ton dévolu sur une branche assez haute pour observer les traits des audacieux tout en te préservant de leurs éventuels dérapages. L’astre de nuit se montre finalement assez clément pour éclairer les deux silhouettes; et… si les oiseaux pouvaient rire, alors ton bec se fendrait en deux.

Un des visages fait écho à un souvenir indigeste, et réveille en toi cette conviction de l’avoir bien jugé: à savoir un bâtard qui se cache derrière un profil de marchand ambulant. Il jouait ici à un jeu dangereux, dagues en main, affrontant une individu dont le visage ne te parlait pas, mais qui semblait répondre avec ferveur à cet assaut.

Accueillant avec délice cette contemplation, tu ne peux retenir un petit jacassement nocturne, premier appel d’une longue série.

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Gentoku M. Yamiko
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Mer 27 Juil 2022 - 10:48
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Meurtrière Confession - Feat. @KOBAYASHI KAZUNAGA & @Seiun

~ Urahi - Hivers 205 ~

Ton coup de pied parvint à atteindre la cible mais ,même si cette dernière se montra suffocante un court instant, rapidement elle se remît en garde puis se prépara de nouveau à t’attaquer.

Ton agresseur se mit à te tourner autour, cherchant certainement un angle mort par lequel t’atteindre. Seulement, il était bien plus efficace d’essayer de créer une ouverture chez une cible occupée que de tenter de la surprendre alors que celle-ci n’avait que pour seule tâche de te garder à l’œil. Car oui, tu ne quittais pas ton assaillant des yeux, quitte à suivre ses mouvements ridicules de sorte à l’avoir toujours à l’œil. Tu te demandas alors si tu n’avais pas à faire à un combattant amateur mais à en juger par sa carrure, sa posture et l’aura meurtrière qui dégageait de lui, l’idée s’évapora vite de ton esprit. Et puis, le Parrain t’avait inculqué qu’il ne fallait jamais sous-estimer un adversaire, même celui qui est déjà à terre.

Comment tu y attendais, l’homme chargea et tenta de t’atteindre avec un kunai puis un second mais tu réussis à éviter les deux des mouvements simples mais véloces, prouvant ainsi ton expertise en combat au corps-à-corps. Poursuivant l’acharnement après une pique, destinée certainement à te déstabiliser mais qui réussit juste à t’arracher un sourire satisfait et presque malsain, ton agresseur tenta de t’atteindre par le bas vers le haut, visant ta mâchoire. Une novice aurait certainement mangé le coup, sans avoir rien vu venir, mais c’était presque instinctivement que ta tête se pencha vers l’arrière, t’épargnant ainsi de justesse une mâchoire démontée et peut-être même quelques dents tombées et une langue coupée.

Toi l’experte en combat rapproché soupçonna que ton assaillant profiterait de cet instant d’ouverture de ta part pour gagner le dessus sur toi. Devinant sa prochaine action par l’analyse de sa position et le mouvement de son corps musclé, tu croisas des doigts pour exécuter une mudra. Il cherchait à viser tes membres inférieurs alors tu renforças ceux-ci par une fine couche de métal. Tu n’aimais pas vraiment l’idée de recourir à ta maîtrise du métal dans un combat au corps-à-corps mais la moindre foulure te désavantagerait grandement dans votre joute rapprochée. Or, il était hors de question de mettre fin maintenant à cette échange de violence qui commençait à peine de réveiller l’être avide de combat qui sommeillait bien trop longtemps en toi.

Tes bottes qui montaient assez haut ne permit pas à ton assaillant de voir ce qui se passait en dessous mais il avait dû certainement sentir la solidité exagérée de tes membres qui étaient restés intactes. Son assaut n’avait même pas réussit à te faire fléchir un genou. Fait qui devrait décontenancer au moins un tantinet ton adversaire mais tu ne lui laissas pas le temps de se poser la moindre question car tu contre attaquas par, cette fois encore, un assaut simple : un coup de coude visant la mâchoire cachée derrière un masque ridicule.

Œil pour œil, dent pour dent …


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Seiun
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Lun 1 Aoû 2022 - 21:02
Meurtrière confession OJi9j10



L’interaction suivante confirmait ton intrigue; les ombres prenaient là l’apparence de deux amoureuses se rendant les coups sans avoir l’intention de s’épargner. Rudes et énergiques, elles frappent et menacent, s’autorisant une vivacité que tu jaugeais menaçante. Ce que ton regard peinait à suivre; ton coeur le condamnait fermement, à l’exil, l’ignorance, ou la méfiance. Ce combat n’avait rien d’une joute amicale, ou même d’une petite querelle entre maquereaux. Il y avait dans l’air l’odeur de la rouille: celle d’un fer abimé qui avait faim d’une nouvelle splendeur.

Un visage était masqué, l'autre se dérobait à son aggreusseur. Des enfentillages habituels pour ces régions; et qui n'avaient eu le mérite que de te distraire pendant une courte durée. Urahi ne serait pas à un cadavre de plus; et tu te contrefichais d'avoir à y assister sans prendre parti.

L’envol est presque instantané, assez vif pour surplomber directement le couple improvisé. La trajectoire finement calculée, tu laisses filer une part de toi ; une plume encrée qui aurait le mérite de marquer quiconque la trouvait avant qu'elle ne retourne à la terre.

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Dernière édition par Seiun le Mar 2 Aoû 2022 - 17:57, édité 1 fois
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Kobayashi Kazunaga
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Mar 2 Aoû 2022 - 13:14


Lorsque sa jambe clinqua sur la paroi de métal, le mercenaire jura intérieurement. Le claquement résonna dans les alentours dans un écho tonitruant, et si le métal se plia un peu devant la puissance de cette frappe sèche, la jambe de l’inconnue resta indemne malgré tout. Il eut envie de dire triche. La contre-attaque à l’évidence ne se fit pas atteindre, et le coude adverse vint tenter de le cueillir sur une riposte calculée afin de briser le masque du mercenaire.
Il engagea dare-dare une rotation du buste dans le même sens, accompagnant le mouvement avec une fluidité redoutable, puis passa en dessous au moment où la pluie semblait s’adresser à son compte ; il fut prévenu de cette désagréable douche par le membre envoyé de la fougueuse antagoniste qu’il affrontait, son membre passant au-dessus de sa tête alors qu’il poursuivait sa rotation cette fois en sens inverse afin de remiser.

Les éléments de son opposition le tirèrent vite vers la conclusion qu’il attendait. Ce n’était pas une simple soldate ni une quelconque guerrière. Son expérience dans le combat au corps-à-corps ainsi que sa capacité à créer des couches de métal sur ses propres membres trahissaient son appartenance à un clan emblématique de Kumogakure dont il connaissait l’existence grâce à ses nombreuses pérégrinations. Pour cause, l’un des meilleurs nectars qu’il avait vendu la veille provenait de Kaminari no kuni, et s’il ne connaissait la localisation exacte de son village caché, il avait eu le loisir auparavant de rencontrer certains de ses shinobi. Kumogakure différait vraiment des autres villages. D’expérience, le mercenaire les savait plus ouverts aux dialogues ; pour autant, c’était là le visage rayonnant qu’ils ne montraient pas à leurs ennemis. Le Temple de Yugure en avait hélas fait les frais lorsque la cité ninja exposa à la face du monde qu’il fallait redouter la colère de ce peuple des nuages, car là où la foudre frappe les survivants se comptent sur les doigts d’une main.

En même temps qu’il terminait sa rotation sur place, Kazunaga envoya une série de frappes pour acculer son adversaire. Ils échangèrent coup sur coup, mais rien ne fit mouche. Les secondes passèrent : ils enchaînèrent des prises desquels ils se libérèrent à tour de rôle, des frappes qu’ils bloquèrent et qui frôlèrent parfois leurs visages, des feintes pour tenter de passer dans les angles morts, des pirouettes pour reprendre de la distance ou pour se dérober aux prises adverses, et la sueur commença à inonder leurs fronts en même temps qu’ils paraissaient, sous les hospices ténébreux du soir, réviser toutes leurs bottes secrètes. Dans la volée théâtrale de leurs horions, le mercenaire finît par faire éclater une bombe fumigène à leurs pieds et, à travers son masque qui laissaient entrevoir ses yeux fauves, il eut un petit rétrécissement de paupière qui fit quelques pattes d’oie sur les extrémités larges, juste sous ses tempes. Les rides du sourire. Il porta sa main au visage comme pour s’empêcher de respirer la fumée qui émergea aussitôt, comme pour s’empêcher de renifler un poison.
Ça n’avait rien d’un poison, toutefois.

En réalité, il profita du même mouvement pour retirer son masque. Cela lui fit un bien fou. Il se sentît respirer au moment même où la fumée continuait de noircir l’atmosphère. Il s’en écarta par instinct.
Quand la belle put enfin le revoir, il avait déjà changé de visage.

Meurtrière confession 5ce4

« Je reconnais bien là les guerrières du clan Metaru de Kaminari no kuni. J’ai pris du plaisir à disputer ces quelques passes avec vous, mais sans prime votre tête ne m’intéresse guère et je crains que notre échange n’attire quelques curieux.
J’espère revoir un jour votre visage dans le Bingo Book, auquel cas je vous retrouverais et je vous exécuterai pour vendre votre dépouille au plus offrant. Il y a quelques liasses sur les Kumojins.
N'y voyez aucune sorte de haine, ma chère. Les affaires sont les affaires. Vous pouvez vous féliciter de m'avoir empêché de récolter la prime que l'on réserve à l'Empereur du Feu.
»


Et puis, sur ses gardes, il se recula progressivement pour quitter les lieux.

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Gentoku M. Yamiko
Gentoku M. Yamiko

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Lun 22 Aoû 2022 - 1:06
Meurtrière confession Yamiko10
Meurtrière Confession - Feat. @KOBAYASHI KAZUNAGA

~ Urahi - Hivers 205 ~

Un fin sourire s’esquissa sur ton faciès voyant avec quelles facilité et dextérité ton ennemi réussit à se dérober de ton contre-attaque.

Pas le temps de souffler. Vous vous échangez inlassablement des coups, frôlant souvent l’autre mais sans jamais réellement l’atteindre. Dans cet échange d’une violence exacerbée et qui perdura comme pour ne jamais se terminer, l’adrénaline commença peu à peu à t’énivrer. Une sensation si familière mais qui t’avait désertée depuis ton départ de Kumo t'enveloppa jusqu’ à te pousser à afficher un sourire carnassier qui paraissait comme figé à tout jamais sur ton visage d’un être en extase. Dans ton regard violacé, qui ne cessait d’analyser le moindre mouvement de ton adversaire, se lisait aisément une liesse qui n’avait pas pourtant sa place dans cette joute où le moindre coup reçu pourrait te laisser un membre disloqué ou des os cassés, voir même des organes internes en bouilli. Et pourtant, tu ne pouvais t’empêcher de sourire tant tu savourais cet instant où le moindre faux pas, le moindre manque de déconcentration pourrait te laisser de dommage peut-être irréversible.

Encore ! Encore ! Encore ! …" ce mot se répétait inlassablement dans ta tête alors que toi et ton adversaire cherchaient mutuellement à dominer l’autre mais sans jamais y parvenir. Tel un couple exécutant une danse parfaite, vous étiez parfaitement synchronisés dans vos assauts, blocages et esquives. Aurais-tu donc enfin trouvé ton âme sœur ? Le combattant capable de t’amener jusqu'au paroxysme de ton plaisir malsain pour le combat au corps-à-corps ?

Après un énième assaut, à ton plus grand déplaisir, l’homme masqué mit un terme à votre danse avant de lancer une bombe fumigène. Instinctivement, tu portas un bras à ton nez pour te protéger de la fumée alors que la gaieté qui animait ton facies s’était instantanément évaporée, laissant place à une grande déception.

La fumée se dissipa rapidement, révélant ton âme sœur de combat avec le visage à découvert. Ton front se plissa légèrement voyant son faciès bien trop fin et délicat pour le reste de son corps. Sa tête d’ange ne seyait guère avec son corps massif.

Tu n’avais pas terminé de l’analyser que l’homme s’en alla après t’avoir débité quelques phrases dont la conclusion t’était plutôt étrange mais à laquelle tu n’accordas pas d’importance. Du moins, pas à cet instant.

Les poings serrés pour refréner ta frustration face à l’insatisfaction, tu fixas le dos imposant qui s’éloignait de ta position. A cet instant, tu aurais aimé avoir une prime sur ta tête, juste pour que cet homme daignât te battre jusqu’au bout mais tu avais compris que même si tu l’attaquais par derrière, il ne t’accorderait pas le combat ultime que ton être réclamait tant. Et puis, tu avais beau être l’enfant du vice, tu n’étais pas le genre à attaquer en traitre.

Au plaisir de vous revoir, Combattant dont j’ignore le nom.

Une phrase que le silence de la nuit emporta assez loin bien que tu ne l’eusses lâché que tout doucement. Peut-être que celle-ci était même parvenue jusqu'aux oreilles de son destinataire.

Après être restée immobile un instant, le regard levé vers la lune qui te paraissait te narguer, tu poursuivis ton chemin vers Kaminari. Ta chère patrie que tu rejoignisses quelques jours plus tard ...
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Meurtrière confession

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