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Plongée mémorielle ancestrale

Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Dim 10 Juil 2022 - 12:51

Plongée mémorielle ancestrale


Précédent RP avec @Daishi Ken

Peu à peu, le temps s'écoule et ainsi, la demoiselle peut retrouver son mentor pour cette magnifique expérience qui attise sa curiosité, et qui a le mérite d'étancher la soif de connaissances de Hanzō. En parlant de boisson, elle a préparé la théière pour l'occasion. Il en aurait bien besoin. Il lui donnerait des cours de renforcement mental et en échange, elle serait son sujet d'expérimentations.

Elle en a parlé à Ken bien sûr, de toute la soirée comme elle s'est déroulée, sans mentir une seule fois, sans cacher aucun détail. Lui ayant parlé de cette faiblesse mentale, elle lui a demandé de lui apprendre le Kai un de ces jours, sans quoi elle ne se considérait pas comme une ninja digne de ce nom si elle est dans l'incapacité de se défendre de tout. Elle doit se défendre afin de se considérer comme son égal. Elle ne veut pas être un poids pour lui et ce serait une perte de temps s'il devait lui faire le Kai en plein combat mortel. En attendant, elle lui demande comment il fait pour avoir une barrière mentale en dehors de la rupture d'illusion. C'était simple, pour lui, il s'imaginait des scénarios sans queue ni tête, irréaliste, afin de déstabiliser les personnes qui tentent de lire dans son esprit. Quelle idée aussi. Ça voudrait dire que Minako doit être imaginative afin de trouver une barrière mentale digne d'elle. De là, elle fait jouer sa mémoire.

Il y a quelques semaines, commençait son apprentissage de la barrière divine. Elle devait, ce jour-là, créer un dôme protecteur de chakra pur autour d'elle. Une fois dans son coin, seule, notre protagoniste ferma les yeux et respira lentement. Un état méditatif qui lui permet de sentir son chakra se malaxer. Puis, elle commença à créer un dôme énergétique autour d’elle, difforme et instable. Puis, l’objet sembla exploser comme un ballon de baudruche, provoquant un bruit sourd qui assourdit ses oreilles. Par réflexe, Minako se tint ses oreilles endolories à cause de l’échec cuisant. Ça ne l’arrêta pas dans sa démarche de faire partie de l’élite ; donc elle reprit ses esprits et recommença, ardemment, encore et encore, pour essayer de maintenir le dôme et qu’il soit assez épais et solide. De couleur rosée, son chakra sembla toujours instable et produit des sons horribles, des cris mélangés à des pleurs, à des sifflements et ce qui semble être des prières. Le reflet du plus profond de l’âme de Minako. Le chakra formé se dissipa dans un silence pesant, laissant la kunoichi, effrayée par ce cauchemar sonore qui apparaissait quasiment toutes ses nuits pendant son sommeil.

Là est la clé de la réussite; il fallait que ce son soit transposé autour de son domaine intérieur, dans la brume qui entourait son petit paradis interne. Il lui faut forger cette bulle sonore au sein de son esprit et qu'il reste en dehors de ses méditations. Elle devra travailler ça ultérieurement, quand Ken lui apprendra le Kai. Pour ça, elle ne dit rien sur sa réflexion interne qui a suivi les explications de celui-ci, elle le lui dira lorsqu'il sera dans la peau d'un professeur. Chaque chose en son temps, pensera-t-elle. En tout cas, elle prépare la salle du dojo en nettoyant les tatamis, de sorte à accueillir comme il se doit Hanzō. Par ailleurs, elle n'a pas oublié cette fameuse tarte au Quetsch dont il raffole tant. Qui sait, si ça peut améliorer le lien entre élève et maître, pourquoi ne pas en préparer une , et en profiter pour que Ken soit son professeur de cuisine ? Ça ferait une pierre deux coups ! Elle était fière d'avoir son soutien et toute son attention. Son coeur en était caressé. Une fois le tout préparé dans la cuisine, il fallait juste attendre l'arrivée du professeur.

Non, Minako n'était pas naïve, elle place simplement toute sa confiance en ce professeur, bien qu'il la torture mentalement par moment en lui mettant les points sur les i, elle le sent, ça lui permet de se renforcer petit à petit. Depuis que ses sceaux sont éveillés, elle a perdu à la fois le Genjutsu et sa résistance mentale. Si au moins cette résistance revient grâce à ces coups de boost, Minako ne peut que continuer à s'améliorer à ses côtés. Alors, s'il peut être fier de voir son élève grandir, grand bien lui fasse.

Il faut aujourd'hui que Minako connaisse son passé et apprenne à mieux comprendre ses esprits ancestraux afin de se prémunir de ceux-ci, étant donné sa faiblesse d'esprit actuelle.
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Daishi Ken
Daishi Ken

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Dim 24 Juil 2022 - 17:55

Hey hey hey
Kumojin
Hey heyhey
Kumojin
Hey hey hey
Kumojin
Hé, hé, je suis ta vie
je vis dans tes entrailles
Hé, hé, je suis ton âme
Votre maître pour toujours
Gare aux autres
Ce sont des menteurs
je suis ton époux fidèle
Ils sont
Tous des traîtres
je suis votre fidèle serviteur
Réalise tes rêves
Soyez un faux personnage
Qu'il y ait de la douleur quand tu gémis
Triste vérité

La pensée de tes rêves disparaissant
Laisse-moi être ton protecteur
Que ce soit ma douleur au moment de ton paiement
En fait, la triste vérité
La tristesse est vraie

vous vous
Vous êtes mon équipe
Tu es ma couverture et moi ta couverture
vous vous
Masquez vous
j'en ai fait l'erreur
Faire faire
Faites ce que vous voulez
C'est de ma faute
Agir Agir
Faites comme on vous dit
Essuyons tout
Réalise tes rêves
Soyez un faux personnage
Qu'il y ait de la douleur quand tu gémis
Triste vérité
La pensée de tes rêves disparaissant
Laisse-moi être ton bouclier
Que ce soit ma douleur au moment de votre paiement
En fait, la triste vérité
Triste mais vrai

Kumojin
Kumojin
Kumojin
ton rêve
Ton ombre
je suis ta douleur
ton rêve
ton rêve
Ton ombre
ton ombre
je suis ta douleur
En fait, la triste vérité
Haine, haine, haine
Détestons ça, s'il te plait
Mon Dieu, Kumojin
Quand tu veux l'amour
je suis ta haine
Hé, hé, je suis ta vie
je vis dans ton esprit
Hé, hé, je suis ton âme
je n'ai pas besoin de toi
Réalise tes rêves
Soyez un faux personnage
Qu'il y ait de la douleur quand tu gémis
Triste vérité
La pensée de tes rêves disparaissant
Laisse-moi être ton bouc emissaire
Que ce soit ma douleur au moment de votre paiement
Triste vérité
Triste mais vrai
Kumojin










Ken resta un moment interdit, attendant les commentaires de Minako concernant sa nouvelle composition. Une musique anti-Kumo pour parler des conditions infâmes des shinobis. Lui d’ailleurs en avait payé plus d’une fois le prix. Kumojin l’étouffant peu à peu, le forçant à revêtir un masque, une personnalité qu’il n’est pas lui. Ken avait peur qu'à force de brandir se masque, il ait de plus en plus de mal à le briser pour ne plus faire qu’un avec lui. Il dit entre autres qu’il est le cœur de Kumo, ses entrailles, son esprit. Kumo à besoin de lui, mais lui, n’a pas besoin de Kumo. Il rompit le genjutsu qu’il avait fait sur Minako. Un genjutsu inoffensif ayant juste pour but de lui fournir des instruments de musique dans l’esprit pour accompagner sa voix en accapella. Un conseil de Hanzô qui l’avait attrapé dans la rue et lui avait suggéré de faire, faire plein de test a Minako. Lui fournir différentes occasions de Kai. Qu’elle s’acclimate à la condition de soumise aux genjutsus. La seule consigne était de ne lui faire aucun mal.

L’homme avait pris la demande de son senseï presque au sérieux, il avait reçus des consignes très strict pour préparer le corps et l’esprit de Minako, il devait l’épuiser mentalement, mais tout en douceur, en la mettant en genjutsu quasiment tout les jours, un genjutsu n’importe lequel. Ken avait choisi donc un genjutsu simple, le reflet de la réalité, tout simplement. Ainsi, Minako imaginait ce qui se passait en temps réel. Avait-elle conscience d'être dans un genjutsu semi permanent? Etait-ce réellement sain pour elle? Finalement, il avait décidé de ménager légèrement sa femme. Il savait mieux que quiconque les ravages du genjutsu sur le long terme. Il connaissait Hanzö comme un grand friand de tests en tout genre. Peut-être n’etait ce là qu’un test contre Minako, contre lui même qui sait? Allait-il faire souffrir Minako car on le lui demande? Dans le doute, Ken préféra faire comme son habitude, écouter son coeur, même si ça voulait dire désobéir au supérieur.

Minako semblait n’avoir d’yeux que pour Hanzô. Ken voyait ça d’un oeil suspicieux. Jusqu’où pourrait aller Hanzô dans sa soif d’étude. Raizen avait d’ailleurs apparemment, refusé d’être son cobaye, c'était quand même un signe. Il avait beau en avoir parlé a Minako, elle soutenait, mordicus, qu’il serait un grand plus dans l’exploitation de ses capacités Meikyu. Au moins, il a été convenu qu’a aucun moment il ne s'éloignait d’elle, au grand jamais ! Il avait bien sûr apprécié l’intervention d’Hanzô dans de nombreuses circonstances. C’est lui qui a sauvé Minako en intervenant sur ses poumons en premier. C’est lui qui a ensuite sauvé Ken du trafiquant d’objet d’art. Ken traita injustement Hanzô alors qu’il a toujours été présent pour la famille. Il faisait partis d’ailleurs de la famille. Ken était juste terrorisé à l’idée qu’on trifouille le cerveau de sa petite reine. Elle ne le savait que trop bien. Il se résolu comme toujours, à lui céder le dernier mot mais il sera une fois de plus l’ange gardien de Minako, sur qui elle allait pouvoir totalement se reposer, son protecteur, son bouclier. Ken offrira sa vie pour elle, et elle le savait. Ainsi, ils finirent par tomber d’accord Hanzô serait le bienvenu chez eux.

Peu à peu, le temps s'écoula et avec, son stresse, le mari fixa sa femme avec une envie terrible de se ronger les ongles. Il ne partagea pas l’engouement de Minako mais tâcha de faire bonne figure, pour le bonheur de Minako. Après tout, elle avait raison sur toute la ligne. Si tout ce passait bien, elle aurait alors accès à des connaissances sur elle-même, des années de méditation, raccourcis en quelques minutes. Il etait risqué d’offrir sa femme a un savant fou, mais, si il n’etait pas si fou que ça, il ferait de Minako une femme d’une vingtaine d’année en sagesse en plus en l’espace de quelques jours, voir heures. Le jeu en valait apparemment la chandelle. Il était certes l’homme de Minako, le chef de famille, si on en croit les standards hiérarchiques mais il refusa de la traiter ainsi. Il voulait une femme heureuse et totalement épanouie alors il la laissa faire tout ce qu’elle voulait. Elle était chez elle après tout, et invitait qui elle voulait. Il aimait bien trop Minako pour la cloitré, alors il avait décidé de traiter Hanzô comme il l’a toujours fait, comme un membre de sa famille.

Minako était si heureuse de le recevoir, Ken ne voulait plus l’embêter a jouer les oiseaux de mauvaise augure. Elle prépara la théière pour l'occasion. Ils en auraient grand besoin. Ken, pour montré son soutien à sa femme, avait même accepté de cuisiner non pas une mais trois tartes au quetsh. Il espera que Minako serait heureuse qu’il se range une fois de plus de son coté, respectant ses choix, ses envies, mais en plus de les respecter, il les comprenait, les acceptait. Elle pourra toujours compter sur lui, il sera à jamais son pilier, lui vivant, Minako ne pourrait jamais mourir. Il agissait pas non plus a l’aveugle, elle détestait les lavettes dans ses souvenirs, lui également d’ailleurs. Il la conseillait souvent dans ses choix, dans ses actions. Il était une sorte de conscience, qu’elle écoutait ou non. Il devait être fort pour elle, et quoi qu’il arriverait, il saura être sa force calme, une onde positive qui saura toujours la guider comme un phare. Tel étaient ses mots quand il avait demander a Minako de vivre avec lui, se jetant a ses pieds front sur le sol en signe de respect, d’un amour éternel. La où les hommes se montraient comme etant les maitres de la gente féminine, en se jetant se jour là au pieds de Minako, il lui avait juré de la traiter comme son égale ni comme sa pute, ni comme sa soumise, la considérant ni comme sa maîtresse, ni comme sa déesse.
Elle l’avait peut-être oubliée, mais environ à la même période de l’année, c'était la période de leurs rencontres. Il y regnait un froid identique a celui-ci. L’univers entier avait décidé de jeter des confétis blanc sur le futur couple. Minako fort blanche de peau à cet époque là paraissait fantomatique. Ken se souvenait, elle portait un habit blanc, une cape blanche, une capuche blanche, les flocons la camouffalit d’avantage.

—- Etes vous une bonne femme des neiges? avait-il demandé ce jour là.

Une technique de drague bien étrange mais si il n'inventait rien, Dans ses souvenirs, elle en avait rit avant de disparaître dans le blizzard avant même d’avoir pu lui donner son nom. Ken en était tombé immédiatement amoureux. Il l’avait depuis toujours aimé. Par nostalgie ou peut-être par envie de ne plus entendre parler de Hanzô parci, Hanzô parla, Ken l’invita a s’enmitouffler avec lui dans la couverture constatant qu’elle avait un peu froid aux mains. Il plongea son regard dans le siens et lui demanda avec un air amusée, si elle etait une bonne femme des neiges, tellement elle avait les mains froide.

Il en avait soupé du Hanzô, cette pause amoureuse lui avait fait du bien et l’avait totalement déstresser. Minako était la meilleure pour prendre soin de lui quand il avait froid en dedans. Il avait suivi le discours enjoué sans jamais l'interrompre une seule fois. Elle lui avait même parlé de cette faiblesse mentale, elle lui avait demandé de lui apprendre le Kai un de ces jours, que sans ce bouclier, elle ne serait jamais un ninja accompli. Elle devait se défendre afin de se considérer comme son égal. Ken avait de plus en plus de facilité à voir Minako comme son égale, elle, qui lui metait des claques ou des coups sur la tête quand il osait se dévaloriser alors que lui. Que ce soit pour du sérieux, ou pour en rire, jamais, au grand jamais il n’a levé et lèvera la main sur Minako. Elle était plus que son trésor, plus que sa moitié, elle était son âme ! sa jolie petite Yéti comme il l'appelait parfois quand il songea à cette bête que jamais personne à vue mais dit avoir vu. Se souvenir de Minako lui semblait à la fois faux, et si réel. Un peu comme si c'était un souvenir recent mais faisant partie de son passé. Il le voyait avec tellement de netteté comparé à la plupart de ses autres souvenirs. L’un de ses plus troublants souvenirs.
Il savait combien elle etait fière, elle refusa l’idée même qu’il la sauve avant même que ça se produise. Comme toujours, elle parlait avec justesse. Si elle etait moins agressive et explosive, elle aurait pu sûrement être plus sage que lui même. En attendant, de pouvoir respecter sa promesse concernant un kai supérieur, Il lui a parlé du jour où ils ont combattu Hideko ensemble.

—- Tu te rappelles d’avoir combattu Hideko avec moi hein ? Est ce que tu te rappelle qu’elle avait fait un mur de fer? moi je m’en rappelle…. Ken sourit.

Il prit la main de Minako pour lui faire palper son entrejambe.

—- Se jour là tu avais décidée de tenter une attaque, je me rappelle que tu etait sur le mur, mais ce que tu avais pas vue, c’est que tes fesses etaient juste a quelques centimètres de mon visage, tu sais oh combien ton fessier est ma drogue….

Ken laissa faire Minako.

—- Et bien, je n’etais plus en etat de combattre Hideko… si tu vois ce que je veux dire… tu m’avais fait tellement d’effet se jour là que j’avais l’impression d’avoir un kunai ici…. hummm !
Aprés un petit moment, il avait reprit son monologue.

—- Et bien, j’ai du alors trouvé un moyen pour….. hummm…. ranger mon “kunai”. Si tu me suis, alors, j’ai imaaaginer Joben, en tutu qui me lancait des bisous en me disant JE T’AIME KEN, FAISONS L’AMOUR TOUT NUE. Je me rappelle qu’il avait un tutu rose, des poils sur le torse sortant d’un débardeur blanc me lancant des baisers de sa main.

Ce remémorant Minako si proche de son visage le mit en appétit mais hélas, la journée était déjà bien avancée. Si Hanzô ne les avait pas oubliés, il serait sûrement là d’une minute à l'autre. Il laissa Minako agir à sa guise, se laissant aller.

Il ferma les yeux, quand il les ouvrit bien plus tard en début d'après midi, il allait mieux. Tout signe de stresse, d’anxiété, de tristesse. Minako avait tout balayé en prenant soin de son homme. Il en avait loupé le repas, de toute façon ils attendaient Hanzô pour le repas. Il remercia intérieurement son oncle adoptif de ne pas s’être invité pendant les soins de Minako.
A peine s'était-il remis de des délices découverts encore grâce à elle, il entendit tambouriner à la porte.

—- Enfin on va pouvoir manger ! dit-il

Il regretta aussitôt ses paroles, il eut l'impression de se faire disputer par Minako sans même l’entendre. Elle aurait eu raison, voir Hanzô était bien plus important que de manger. L’homme pencha à peine le visage sur le coté aprés avoir saluer Minako, afin de voir Ken, qu’il eu un sourire étrange plein de sous entendu.

— Hummmm…. Zaiki Minako, Daishi Ken, salut les jeunes !

Il se penche de nouveau vers Minako.

[color:489a=#0077ff—- Il attend quoi pour te le demander. J’adorerais t'appeler Zaiki Daishi Minako héhéhé. Tu veux que je le bouscule un peu?

Il se déchaussa et huma l’air.

—- HO BON SANG !!! ça sent la tarte au quetsh ! Quelle surprise ? c’est ma tarte préféré comment vous l’avez vous su? Dit-il d’un air malicieux a Ken. En réalité il testait les capacités du couple. Il en etait plutot fier.

Hanzô rendit le sourire à Ken, il voyait le jeune shinobi se détendre davantage, il compris que Minako avait peut être du faire son devoir d’épouse avec beaucoup d’assiduité aux vue de la rougeur sur le visage de Ken, de son souffle court. Il tendit à l'homme deux bouteilles de Kirin, une des meilleures bières locales en espérant plaire à Minako, et une bouteille de saké, le Mei kwei lu chew, le préféré de Ken.


—-------------------------------------------------------------------------------------------------

un peu plus tard dans la journée.

—----------------------------------------------------------------------------------------------------

Hanzô se caressa le ventre. Ken était fier du plaisir de Hanzo surtout que Minako avait été son assistante. Elle fit la cuisine avec lui, veillant à confectionner, entrée, plat et surtout dessert.

— Vous voyez, c’est pour ca que la tarte au quetsh rapproche le monde ! Si seulement l’alliment de base de tout le Yukan etait la tarte au quetsh alors il n’y aurait jamais de guerre ! T’es un chef Kenny !
Merde je suis ivre…. hummmMMMMMmmmMMMMmmmm hips !

Etrangement, Hanzô utilisa ses huits mains pour user de technique Eiseinin, plongea avec un peu de mal dans son propre corps et extirpa une bule contenant un liquide blanc, légèrement transparent.

—- Technique anti gueulle de bois! atroce remontrance !!!! Hummm ca va mieux ! Technique anti ivresse, garantie 100% anti gueule de bois !

Hanzo se permit d’aller aux toilettes pour jeter sa boule d’alcool dans les wc et revenir comme si il n’avait jamais rien bu de la journée devant les yeux impressionnés de Ken.

—- Bon, maintenant que nos retrouvailles sont finies, à ce propos…. Minako épouse le ! dit-il en lui faisant un clin d’oeil entendu à la femme. Je suis içi pour t’étudier Minako, pour être plus exact, qu’on t’étudie ensemble Minako à deux, ou à trois si Ken veut bien se prêter à notre séance…Voila comment ça se passera. Quoi qu’il arrive, dans n'importe quelle exercice, si j’entend "quetsch" se sera mon signal pour arrêter l'expérience vu? pour toi aussi Ken?

Bien ! alors voilà, nous allons plonger dans ton passé Minako, en premier, dans ton passé ressens mettont, ce que tu as fait se matin, puis, remonter le fil jusqu’a votre rencontre, remonter encore jusqu’a ta naissance pourquoi pas ! puis tiré encore pour atteindre ton plus recent ancêtre, puis tes autres ancêtres... J’ai une théorie que j’aimerais voir avec toi, avec de la chance tu auras, ce que j’appelle une tulpa…. concept un peu révolutionnaire, souhaite tu qu’on en parle avant de commencer?

Avant de commencer, j’aimerais également t'ausculter, je suis là autant en profiter pour vous faire un check up médical a tous les deux non? en plus Minako je veux en profiter pour te faire passer ta visite médical de titulaire. Si tu ne l’es pas, pas grave, si tu l’es ce sera un gain de temps… Tu en penses quoi ?
Si vous avez des peurs, des angoisses, dites le moi maintenant, et Minako ne me dit pas que n’a aucune crainte, je le sens, je voudrais que tu m’en parle, ne me dit pas rien comme a ton habitude !

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Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Lun 25 Juil 2022 - 16:55
Une chanson touchant une Minako qui se sent bridée depuis qu'elle est arrivée à Kumo, qui se sent comme enchaînée à une destinée qui n'est pas sienne. Ne voulant être vue comme une paria aux yeux du monde Kumojin et surtout aux yeux de Ken, elle s'était renfermée sur elle-même sur son passé avant l'an 201. Même si, peu à peu, elle commençait à s'acclimater à ces nouveaux liens d'amitié avec ses camarades, et de son lien d'amour réel pour son bien-aimé, la demoiselle ne put s'empêcher d'être nostalgique vis-à-vis de cette liberté qu'elle a si longtemps goûté. Seulement, pour son père, elle ferait tout pour le rendre fier, même si elle ne devait pas montrer une once de faiblesse en lui exposant ses sentiments. Il ne devait en aucun cas pour Minako d'avoir un quelconque confident et elle devait se débrouiller pour s'accommoder à l'esprit du village caché.

La douce aurait pu Kai pour n'écouter que l'acapella, mais à la place, elle ne se concentrait que sur les paroles, ainsi, le message pouvait s'installer dans son esprit et faire vibrer son cœur. Elle ne put s'empêcher de lui avouer qu'elle a la même sensation que lui : elle n'avait pas sa place à Kumo jusqu'à ce qu'elle fasse la rencontre de son ancienne professeure, Yoko. Elle qui l'a accepté telle qu'elle est et qui de sa patience, a appris à la connaître. Les coups de bokken sur la tête lui faisaient du bien car elle repensait aux petites tapes sur la tête que lui donnait Nobunaga lorsqu'elle n'était qu'une chapardeuse à Humy.

Son combat dans le gunkan en feu n'avait fait que renforcer ce sentiment de se sentir en cage à Kumo. La chanteuse du crépuscule voulait partir de cette ville, mais la seule chose qui le retient est Ken, celui qui était sa lumière, sa vie, qui lui permettait d'avoir goût à la vie. Il était son héros de toujours, elle appréciait quand il la sauvait lors de rixes bien qu'elle ne se l'avoue pas. À un moment, la douce était collée à son amour qui lui fit un exemple de barrière mentale qu'il s'imaginait pour calmer ses ardeurs en combat, ce qui ne pu lui arracher un petit rire. Rien que d'imaginer un tel mastodonte habillé en tutu qui lance des cœurs pouvait calmer les ardeurs de n'importe qui. Ça pouvait la détendre quelque peu sur les stigmates flamboyantes du combat contre le Cardinal de Izanami restées ancrées dans sa peau d'un naturel si blanc.

« Oh… ça me fait tellement plaisir quand tu viens me protéger rien que de ces sanglantes pensées. J'avale cette fierté pour t'affirmer que j'aime te voir me protéger et veiller sur moi si je me retrouve blessée. J'aime quand je suis en posture de faiblesse, quand tu peux donner tout ton amour en devenant mon homme… »

Ses joues rougissent peu à peu, au point où elles prenaient la teinte d'une pivoine. La voix de la mort avait tant d'amour à donner à son bien-aimé et lui offrit son cœur… chose qui n'est pas que métaphorique, s'il meurt, son cœur s'éteindrait aussi. Elle n'avait aucune honte à placer tous ses espoirs en son bien-aimé et à compter sur lui pour conserver une stabilité descente sur la flamme de son impulsivité et de l'ardeur de la fourberie derrière son calme. En attendant, la chaleur de l'affection qu'elle lui donne l'apaisait aussi, et, telle une drogue, Minako ne veut pas que ça s'arrête.

Quelques instants après cette romantique occupation, il lui fallait accueillir Hanzō. Détendue, elle pouvait largement offrir son corps et son âme à la science. Pour le Yamanaka elle le ferait. Elle rougit un peu lorsqu'il faisait allusion à un futur mariage, cette idée la laissa toute chose. Le rêve ultime pour Minako, celui de se voir mariée à Ken, cette union éternelle allant au-delà de la mort. Une douceur infinie pour cette âme guerrière flambant tout ce qui faisait partie d'une odieuse injustice dans ce monde de fou. Remerciant son professeur pour la bière, il était temps que les trois ninjas mangent un peu avant de passer à la nature de cette entrevue…

Aucune moue ne se lisait sur son visage alors qu'ils mangeaient. Aucune illusion ne permettait à ce qu'elle n'entende pas les bruits de bouche et pourtant, la guerrière n'en fit pas cas. En vérité, ces sons de mastication commençaient presque à lui plaire et l'apaise. Pour une raison inconnue, sa misophonie se faisait de plus en plus petite et commençait à s'effacer. Peut-être parce qu'elle a commencé à s'exercer pour apprécier ces sons qui sait. Elle était fière de cet exploit, et fière d'avoir fait honneur à ce repas et ce grâce aux doigts de fée de Ken. Au moins, l'amour de celui-ci pour la cuisine était assez conséquent et ainsi, ils sont normalement parés pour tout ce qui va suivre.

Minako était très impressionnée par le pouvoir irounin de Hanzō lui permettant de littéralement jeter des boules d'alcool avant que ça ne fasse concrètement effet sur sa santé. C'est après ceci qu'il expliqua ce qui allait se passer. Déjà, s'il y avait ce code à dire pour que l'expérience s'arrête, il y aurait un potentiel danger lié à ce qu'il compte faire. Sa méfiance augmentait d'un coup alors que plus tôt, sa confiance était telle qu'elle idolâtrait Hanzō. Elle comprenait qu'elle ne devait surtout pas placer sa confiance aveuglément aux personnes surtout lorsqu'on ne les connaît pas. Le Yamanaka voulait aussi lui parler d'un concept révolutionnaire et surtout, l'ausculter d'avance au cas où elle arriverait à devenir officier de police. Elle, une brute épaisse, potentiellement confrontée à ses faiblesses… De plus, il allait croire que Minako n'allait rien dire sur ses craintes et autres ?

« Tout me pousse à me méfier de toi, Yamanaka. Tout ce qui va se passer me pousse à croire que ça va être la merde pour moi rien que via ce potentiel code que je devrai prononcer si l'expérience tourne mal. Le fait d'être lue, examinée autant mentalement que physiquement, qu'une personne extérieure à moi puisse me connaître autant voire plus que moi m'horripile. Je veux conserver un certain mystère et une intimité et réussir à être forte mentalement de sorte à ce que tu ne lises plus rien de moi. J'attends juste de savoir si ça vaut vraiment le coup que tu me check de partout comme ça, donc si tu veux me rassurer en me parlant de ce concept de tulpa je t'écoute. »

Il voulait que Minako parle, donc elle dit tout haut ce qu'elle a sur le cœur, de manière ferme. En parlant de cet organe vital symbolisant la vie et l'amour, sur la peau visible sur son décolleté, il y avait un sceau représentant un cœur brisé, sa métaphore du kai enfermée dans un tout bête fuinjutsu. Briser des illusions, des rêves, des mensonges dans lequel on se noie, étaient aussi violent et destructeurs que de se confronter à la douleur d'une séparation. C'était idiot, mais ça a inspiré à Minako ce design de Kai de piètre qualité par rapport à ce qu'on lui rapporte souvent sur la version ninjutsu. Que nenni, le Kai que l'on apprend à l'académie ne sert qu'à protéger sa propre pomme et non pas à soutenir ses alliés comme peuvent le faire des ninjutsu défensifs faisable selon les affinités de chacun.

Après avoir été rassurée, Minako baisse sa garde et se fait ausculter de partout dans la discrétion la plus totale avant de passer aux choses sérieuses : la plongée mémorielle. Dans la salle de méditation, Minako se laisse pénétrer l'esprit afin qu'on lise dans ses souvenirs…

– – – – – – – – – – – – – – –

La plongée mémorielle commença.

Ce matin, Minako a passé du bon temps avec son tendre. Les jours précédents, pareil. On remonte ses souvenirs jusqu'à la conférence de Hanzō, là où ils discutèrent ensemble jusqu'à ce qu'il mette le doigt sur la grosse faiblesse mentale de Minako.

On peut voir toute l'aventure de la jeune femme la menant à pactiser avec Chufuo, une harpie féroce. Elle a cherché toute l'histoire, les instruments, la partition, le lieu, pour appeler l'un de ces oiseaux. Elle y a rencontré Chufuo, un oiseau timide, joueur, qui au final s'est amusé à être sa monture volante. Elle a failli mourir à plusieurs reprises parce que le peuple des harpies détestent les humains mais ils n'ont d'autre choix que de se plier au pacte avec elle.


La demoiselle était heureuse d'avoir cet ami ailé, il était selon elle très attachant et adorable. C'étaient de beaux souvenirs.

Minako a aussi participé à une réunion pour faire démanteler un réseau de criminels, avec Akagi, Ikari, Akio et Hideko. Elle se propose d' interroger les victimes et les bourreaux déjà attrapés, et de faire une infiltration pour comprendre le fonctionnement et les détruire de l'intérieur. Elle a eu l'enseignement sur la sensorialité quelques jours après avoir appris la barrière divine, elle s'est montré faible mais a toujours essayé de se renforcer avec le peu de moyen qu'elle avait.

Un moment important à retenir fut quand Minako a dû témoigner vis-à-vis de Ken qui a commis un crime. Des yeux de chouettes l'ont envoûté et l'ont obligé à dépeindre un portrait monstrueux de son amoureux, après quoi la demoiselle s'est retrouvée détruite psychologiquement.


Son coeur se serra : Minako s'en voulait d'avoir été obligée de faire cela. C'était une alerte pour dire qu'en tant que minareï, elle doit juste obéir et n'avoir aucune personnalité propre.

La mission à Matshu lui a laissé un souvenir clair sur le bateau. Sur ce bateau, une pluie légère avait caressé la peau de celle qui joua de l'ode ancienne connue pour servir d'offrande à Isonade. Aussi, une vague est apparue, et ce fut comme si une divinité s'est présentée de manière timide à eux avant de retourner dans les abysses.

La rencontre avec Natsumi a également touché la jeune femme. Cette jeune fille a réussi à sortir du Teikoku et elle est revenue à Kumo, ayant subi de multiples sévices inimaginables à cause d'une traîtresse. Minako s'est promis que cette pleutre qui a osé blesser ainsi une sœur d'arme va mourir.

La première fois qu'elle a vu Kiwe'an restera à jamais gravé dans sa mémoire ; car il est sorti lors des funérailles de Yoko, alors que Sadako, la génitrice de Ken, arrive comme un cheveu sur la soupe, et que Yuan a annoncé que celle-ci est une meurtrière. Minako s'est attachée à l'animal en voyant à quel point il peut souffrir d'être vu comme un monstre. Cela s'est passé quelques temps après un combat assez traumatisant pour elle…

Ce combat dans un gunkan en feu. Une Minako à moitié calcinée, nue, bloquée par l'ombre de Joben, lui faisant une coupe en croix sur le torse, recevant ainsi une douche rougeâtre de sang et de bile. Elle pensait qu'ils allaient tous deux mourir et finir en cendres, jusqu'à ce que Ken arrive en héros pour elle, suivi de Hideko. C'est à partir de là que l'amour de Minako pour Ken s'est largement intensifié, grâce à la bénédiction du Cardinal de la Mort. Son discours restant à tout jamais gravé dans la mémoire de la kunoichi.

« Pauvre ahurie. Venir me chercher dans les flammes, quelle hérésie. Le feu est mon royaume. Celui de la lumière et des ombres. Les ombres se nourrissent des raies que les flambeaux projettent. Elles sont les filles de la clarté. Plus grande elle est, plus nombreuses elles deviennent. S’il n’y avait la lumière, les ombres n’existeraient pas. Tout ne serait que néant. Les shinobi sont à ce point endoctrinés par leurs pairs qu’ils tentent à tout prix de refouler les ombres qui sont à l’intérieur d’eux. Sous un faux code d’honneur, ils nient ce qui les habite tous. Ils n’ont de héros que l’image et la réputation qu’ils veulent avoir : ils oublient de dire que pour devenir les héros qu’ils prétendent être, ils doivent d’abord être des meurtriers. Tout ce baratin, c’est pour la plèbe. Contrairement à eux tous, je ne mens guère : j’embrasse ce pour quoi je suis fait. Viens, gamine. Tu as ton alibi. Il est temps pour toi de faire ce que tu es venu faire. Fais ton devoir ! »


Minako eut de nouveau ces questionnements au sujet de ce Nara : est-ce à cause de la fille aux cheveux roses que celui-ci a fait ce qu'il a fait ? Est-ce que les partitions apaisantes comme le Kusuri amplifient la démence chez les cas comme lui ? Qu'a-t-il vu à travers cette illusion positive d'ailleurs ? Et qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il a été, c'est à dire un tueur de masse ?

Avant l'opération de ses poumons et la mort de Yoko, Minako devait combattre Ken. Ne voulant pas se battre, Minako a demandé à jouer. En réalité, ça cachait sa douleur aux poumons. Ce fut sorte d'abandon sans abandon pour elle. Certes, elle a laissé Ken gagner le duel, elle a caché sa souffrance pour qu'il ne s'inquiète pas. Cela dit, ça a marqué concrètement le début de leur amour parce qu'elle s'est souvenu de ses mots alors qu'elle a osé mettre de côté sa fierté en annonçant son abandon :

« Je suis fier de toi alors, si tu ne sais pas te battre alors continue, bas toi. Bas toi plus fort ! Faisons nous une promesse içi, et maintenant. Sois mon katana, Fait en sorte que jamais aucun mal ne m’atteins. Frappe vite, Frappe fort, Frappe sans hésitée, sans pitié. Que ta garde sois souple et ferme. Je vais Devenir plus fort, pour toi, et devenir ton Wakisashi, Je vais dévier les lames, et les flèches cherchant à te tuer. Je me battrais pour toi.
je ne sais pas encore comment, mais je trancherais tout ceux qui te feront du mal. Je leurs pourfendraient le cœur. Soyons unis comme un daisho. Formons le daisho Minaken. Aiguisons nous, devenons imparable, soyons froid comme l’acier avec nos ennemis, aussi tranchant et rapide que le vent. Aussi cuisant que le feu, aussi noble que le bois. Je vais arrêter mes singeries, j’ai vue le mal que je te faisais, c’est trop pour moi. Dans notre fourreau ne soyons qu’un, unis à la vie, a la mort. Aimons nous comme jamais pour que rien ne nous sépares. Je t’aime mon Katana. »


Son coeur était comme caressé avec ces paroles : c'était la première déclaration d'amour sincère et le premier baiser amoureux, le jour où le couple s'est officiellement forme.

Toutes les épreuves précédentes étaient là dans un coin de sa tête bien sûr, dont le combat contre celui qui allait devenir son Taisho. Minako se souvient encore de l'oiseau de feu qui avait surplombé l'assemblée calcinée tel un signe de renaissance. Si elle savait que ça cachait un monstre qui l'avait blessé plus tard, elle n'aurait jamais vu cet oiseau comme un symbole d'espoir !

Et, précédemment, la mission au bar avait laissé un goût amer dans la bouche de Minako, celui où Ken a tué un criminel pour la protéger. L'injustice car elle aurait préféré se salir les mains à sa place. Et c'était les prémices de ses douleurs pulmonaires…


En y repensant, il y eut de l'injustice. Pourquoi diable un violeur en série ayant relooké une fille de 14 ans dont Minako voulut s'occuper avait-il été libéré tranquillement et Ken, parce qu'il a tué une vermine, a été mis au arrêts ?

La plongée mémorielle la calma quelque peu car...

Les retrouvailles avec Ken et sa première rencontre avec Yoko étaient si belles. C'est là qu'elle essayait de comprendre ce qu'est avoir un cœur et l'écouter grâce au jeu du shogi proposé par la grand-mère de Ken.

La demoiselle n'était que ravie d'avoir été là protégée de Yoko. C'est grâce à celle-ci que Mitsai, création de la résonnance, et elle, l'hôte, ont pu grandir ensemble et évoluer positivement. La reconnaissance est éternelle.

À l'académie ninja, Minako s'est retrouvé à avoir de multiples relations non consenties avec une fille, et un jour, Kaito a su que sa fille a eu un rapport avec une autre, et a cru qu'elle ne serait jamais porteuse d'un enfant et n'aurait jamais une descendance fiable et correcte. Il n'a jamais pris le temps d'écouter Minako au sujet des agressions subies par cette Shimazu et s'est enfermé dans cette idée que celle-ci a apprécié et avait des tendances lesbiens.

Minako eut les larmes aux yeux, non pas à cause du traumatisme, mais parce qu'elle n'a été écoutée d'aucun de ses parents, qui ont tous deux crus qu'elle était consentante. Elle voulu en parler à son père qui faisait partie de la police, mais il était si fermé qu'il n'a jamais su qu'elle se faisait agresser pour protéger ses petits camarades et en souffrait, en silence. Elle voulait un soutien psychologique et n'en a jamais eu, et s'était renfermée sur elle-même, avec seule Mitsai pour la soutenir.

Un moment important arrive au printemps 203 : c'est la naissance de Mitsai. Enfin, son réveil. On apprend que Mitsai était l'amie imaginaire de Minako et qui a été enfermée dans un arbre, dans son mindscape, dans une grande pièce avec plein d'engrenages en bois sur les murs et un sol en damier noir et blanc. Grâce à la résonance de Hatman, Mitsai s'est enfin libérée après des années d'enfermement et en voulait à Minako. Après quoi en 204 lorsqu'elles ont rencontré Aizen, enfin, après cela, elles ont appris à se connaître. Elles faisaient plein d'exercices d'écriture et de dessin ensemble, jouaient comme au bon vieux temps, tout cela jusqu'à ce que Minako se fasse opérer.

Que de souvenirs. Aujourd'hui, Minako est bien plus forte et est heureuse de se sentir elle-même. Bien plus libre de ses mouvements et de ses pensées parasites. Elle s'est plus ou moins recentrée sur elle-même.

En 192, Nobunaga dispute Minako parce qu'elle a cassé des bouteilles d'alcool. Alors qu'elle s'excusait, ses pleurs se sont transformés en éveil de son onkyoton, qu'elle ne pouvait contrôler. Cela fait que son grand-père maternel, Yoichi, a tué le capitaine du navire Ushi-oni. Nobunaga voulait tellement vivre qu'il a serré la petite fille contre lui, plaçant son esprit en elle pour vivre à travers Minako.

Minako trouvait ça injuste que son capitaine ait été tué alors que ce n'était pas de sa faute si l'onkyoton s'est éveillé. Si Nobunaga n'était pas mort, elle aurait réellement été libre et aurait vécu sa vie de pirate protégeant les habitants de Humy et Matshu, ainsi que la faune et la flore.

Plus tôt, en 189, la grand-mère paternelle de Minako fit don du sceau de Samanosuke, car étant une Meikyû conservatrice, elle était en désaccord avec son fils et a forcé l'enfant à devenir tôt ou tard l'une des leurs. Si seulement elle savait que cette petite n'était même pas une Meikyû de sang…

On peut voir, en remontant bien dans la mémoire de quand Minako était bébé, qu'elle était l'enfant de Atsumi Shinkuu, surnommé Kagaribi, un Metaru Yasei, et de sa femme, une onkyotonka fervente croyante de Isonade. Nobunaga a été touché par cela et en a fait son affaire, protégeant cette petite fille en faisant d'elle sa vice-capitaine, jusqu'à ce qu'il se fasse tuer par Yoichi, le grand-père maternel de Minako, car Kagaribi a cru que sa femme et sa fille ont été tuées par des ennemis qui en voulaient à des êtres innocents et purs.


Minako s'est souvenu du journal intime de sa mère. Elle n'y croyait que peu mais au final, avec ce souvenir qui date de sa naissance, ses doutes se transformèrent en réalité. Selon l'histoire réelle, Junko a accueilli un soldat influent de Shidateru dans son gîte à Humy, Tsukaima Kaito. Pour essayer d'être protégée d'une potentielle arrestation sur tous ses méfaits passés à Hi, et de ses fraudes actuelles, elle et ses parents ont comploté pour que Kaito soit contraint de se marier et de l'enfanter, à son insue (en le droguant violemment par exemple). Cela dit, le bébé de Junko est mort quelques jours après sa naissance. Cette mort est maquillée par ce vol de bébé…

Minako, maintenant, en est sûre. Sa vie a été un mensonge et elle n'a plus que son petit-ami à qui s'accrocher à présent.
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Daishi Ken
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Sam 27 Aoû 2022 - 22:25
Pour le Yamanaka, ce n'était pas une expérience anodine, il a d’ailleurs rarement eu l’occasion de l’employer hors torture. Il avait toujours rêvé d’une telle opportunité. Pouvoir s’introduire dans la psyché d’une personne sans aucune restriction et en plus, consentant. C'est ce qu’il avait réussi à obtenir de Minako. Elle présentait quelques signes de réticence. Il savait que vue qu’elle a été élevrée comme Kumojin, comme n’importe qu’elle enfant de Kumo, elle finirait par devenir bien obéissante. Là aussi, c'était sa chance. Il le savait, ses réticences seraient balayées par l’habitude d’obéir à la hiérarchie. Il n'aimait pas cette mentalité d’obéissance, mais, il devait reconnaître qu’il y avait parfois du bon. Du moins, pour les supérieurs. Cette mentalité, une des raisons pour laquelle il avait quitté son clan pour s’établir à Kumo. La meilleure décision de sa vie.

En plus, Ken, le fiancé de Minako, l’aidera à orienter Minako vers l’acceptation. Se garçon plein d’incertitudes, ne perdrait jamais une occasion pour se rassuré sur l’amour de sa femme. Il était comme ça, un éternel peureux. De plus, friand des petit potins concernant sa femme, il serait tout autant docile, impatient d’en apprendre d’avantage sur sa petite femme. Hanzô savait en le sondant que Ken se tenait instinctivement prêt, tout le temps, à chaque occasion, à jouer cette musique, Kuzuri no taisen. Ken, l'éternel peureux s’attendait toujours au pire et donc il était prévisible et manipulable. Hanzo se promit de lui en tenir deux mots, de l’aider au sujet de ses peurs idiotes.Ken, le prétendu stratège de génie, pourtant, faisait preuve d’une très mauvaise stratégie de ne compter que sur une seule musique.

Quoi qu’il en soit, au final, Hanzô s’en fichait pas mal de tout ça, il avait Ken dans la poche et Minako commençait à picorer dans sa main, pour le moment, seule Minako l’importait et il avait besoin de cette musique, de Ken. Hanzô tenait la tête de Minako par ses mains, majeurs contre les tempes. Il lui faisait un massage crânien pour qu’elle se donne davantage. Tandis que Ken lui tenant la main, tout en lui embrassant les doigts, lui chantait sa musique. Le kuzuri no taïzen. Contrairement aux autres musiques, ce genre de musique, écrit avec amour, ne lassait pas la personne à l’entendre en boucle, en vrai, c’est l’inverse. Plus Ken la jouait, plus Minako, selon les ressentis de Hanzo, y était sensible.


Hanzô ferma les yeux quand il sentait Minako partir dans un rictus de plaisir, il comprit qu’à partir de maintenant, il n’aurait plus aucun vérrou entre lui et les pensées de la femme. Ken ne voyait rien, il n’entendait rien sauf l'écho de sa propre voix, fixant le Yamanaka, ce dernier était en transe. Il voulait lui poser des questions, mais Hanzô ne l'entendait pas. Soudain, l’une des mains du Yamanaka lui attrapa les cheveux, chercha son crâne, puis sa tempe. Soudain, Ken tomba comme en état de méditation profonde. Sans se rendre compte, son corps chantait tout seul, sans se rendre compte, un voile noir se dressa devant ses yeux. Il entendit la voix du Yamanaka.




“Je suis tenu au secret, donc, Minako, rassure toi, Ken ne pourra pas accéder à toute ta mémoire, comme moi, mais uniquement aux passages de ton choix. Toutefois, je vous permet de parler par la pensée à travers moi, vous pouvez vous parler entre vous. Maintenant, je vais t'ausculter" dit-il directement dans l’esprit de ses protégés.


Sans attendre, Hanzô se releva mettant fin au genjutsu, à aucun moment il n’avait bougé, toujours assis en face de Minako et de Ken.
— Voila, maintenant vous savez comment se passera la séance. Pour le code, ce code…de la pure connerie! C’est pour ton confort, si tu te sens assez forte, alors, ne dit mot ! Je comprends ton malaise concernant ma lecture… Sache que je ne…. lirais, que ce que tu souhaites bien me faire lire… Tu n’es pas mon ennemie, tu n’es pas en interrogatoire, je dirais même que si tu me refuses l’accés alors, ne me fait pas perdre mon temps, et dit moi de partir ! Hanzo perdait patience, il n’avait pas de temps à perdre. Sois Minako se laissait faire, sois il partait, le deal etait simple.
L’homme souris
— Excuse moi… Se ravisa t’il.

— Il est amusant que tu me parles de protection mentale et me demande de te raconter le concept de tulpa. C’est un jouet que fabrique les Yamanaka enfant, leurs premier jeu mental à dire vrai, l’un de leurs premier exercice. Je crois qu’il est réalisable par tous. Comment t’expliquer clairement….. HUMMMM Hanzo réfléchit.

—- Imagine un oeuf…. imagine qu’il est spécial. A l'intérieur, il contient l’animal ou l’objet que tu préfères le plus au monde ! Qu’est ce que se sera? Fait le donc éclore ! Hanzo sourit.

—- C’est un chien? un chat? un oiseau? une théière? Une flute? une mante religieuse? Imagine que cet animal imaginaire t'aime et te protège par dessus tout. Qu’il est capable de tout contrer, toute attaque extérieure, qu’il est lié à toi pour des ligaments de ton âme entrée dans son coeur. Il fait une pause, le temps pour Minako d’avaler toute l’information.

— Imagine maintenant, se chat, admetons…. doué de parole… alors il te rassure, il te conseil. C’est en cela une tulpa. Non pas un ami imaginaire que se créer tous les enfants trop seul, mais, une extension de toi même. Une part de toi que tu créer. Tu lui offres l’abris de ta chair, tu lui offres une part de ton âme, tu lui offres une part de ton chakra, de ton esprit, de ton cœur….nous avons là le Quintriumviart essentiel à la création de tulpa. Il est à la fois… LUI et TOI… Comment savoir si tes ancêtres sont, tes ancêtres et non pas un stade avancé de tulpamancie ? Hanzo sourit.

—- Comme je te l’ai dit, c’est un art Yamanaka mais, que tout le monde à l’esprit suffisamment évolué, donc quasiment tout les humains du Yuukan, peuvent créer sans même l’aide d’un Yamanaka, parfois ses tulpas sont créer entre amis, en famille, ou son accidentel. Si un jour par exemple, tu tombais dans un ravin, mais par miracle tu ne mourrais pas, mais par malheur tu ne puisses ni faire de jutsu, ni remonter. Alors, il se pourrait qu’en dernier recours ton esprit donne vie à une tulpa pour te maintenir en vie. Peut-être que ta sœur vit encore avec toi sous forme de Tulpa? Toi qui a frôlée la mort plus d’une fois. Peut-être que celui que tu nomes Nobunaga n’est autre que ton désir profond du père idéal? Je sais qu’avec Kaito, ce n'est pas brillant. Il a toujours fait de son mieux et malheureusement, le mieux est l’ennemi du bien. Peut-être qu'au fond de toi tu t’es créé un esprit pour combler se manque, que tu as cherchée toute ta vie auprès de Kaito, que tu n’as jamais trouvé…. Tes esprits seraient donc un père? un frère? un chien? Que sais-je encore… Hanzô s’excuse silencieusement avant de se lever de table.

–- Voilà dans les grandes lignes, veux-tu en savoir plus? si c’est tout pour le moment, alors, prépare toi j’arrive pour t’ausculter puis, nous passerons à la résonance en usant de la méthode que tu as subi tout à l’heure..



Comme-dit précédemment, il se leva avec Minako qu’il prit par la main et lui demanda silencieusement de se laisser guider. Il fut toutefois surpris par la véhémence de sa parole, Ken fut gêner de voir le corps de Minako ainsi dévêtu devant lui par quelqu’un d’autre que lui de surcroît. Hanzo sourit derrière son écharpe, il adorait cette pétillante Minako, tantôt toute flamme, tant telle une brise fraîche. Elle insufflait une douceur qui semblait sans fin pour se changer en Siroco en l’espace de quelques minutes. Il se demanda si elle n’avait pas de soucis lunaire… Il se montra clair en lui retenant la main pour éviter qu’elle se mette totalement nue. Ken en fut soulagé. Ses phalanges blanchies de colère se détendaient quelque peu.


— Je l’ai échappé de peu on dirait hahahaha. Je viens en tant que médecin Ken…


Ken avec difficulté, se calma quelque peu, Hanzô obéit à son code éthique en laissant le tissus sur Minako et fit une bulle Iroujutsu qu’il pressa contre les plantes de pieds de Minako, releva sa main sur ses cuisses, extérieur, puis intérieur, passant par le bas ventre, il s’arrêta comme surpris. Il fixa Minako et Ken d’un air surpris. Il continua enfin, le nombril. Il s’attarda sur ses poumons, ses derniers semblaient avoir encore besoin de repos. L’homme alors, massa de l'intérieur les deux organes, un à un, leurs prodiguant un soin, chakratique et un massage tonique. Un massage, certes, peu agréable pour Minako, qui devait avoir l’impression d’étouffer, mais, elle pourra lui dire merci dans les mois à venir. L’homme venait de solliciter les poumons pour accélérer le rétablissement, elle en aurait besoin dans environ huit mois pour les aider à rejoindre le monde. Il passa sur les omoplates, le dos, les bras. Il s’attarda sur les biceps, triceps, cubitus et radius.

— HUMMMM…mes félicitations, tout est en ordre… dit-il simplement.

L’homme nota une information intéressante. Le bras gauche de la femme semblait le réchauffer, l’anesthésier. Alors que le droit semblait avoir comme les os plus solides. Son bras avait-il doublé de volume? pourtant non… Il passa une nouvelle fois sur les bras et validait le diagnostic. Un bras semblait se durcir tandis que l’autre lui semblait hostile. Finalement, il passa sur la gorge. Aucun souci de corde vocal sauf, peut être… comme c'était étrange. Est-ce génétique? Elle semblait avoir les cordes vocales plus épaisse qu’avant, lui permettant des notes plus graves que les cordes féminines classiques. Le nez, la bouche, le cerveau… tout était parfait. Au passage des yeux, il eut une sensation étrange, la, derrière se chiffon. Il jurerait que l'œil fixé pouvait voir dans sa main, comme si elle pouvait voir dans sa peau, à travers son sang. Avait-il révé cette sensation? Apparemment, une trop grosse quantité d’alcool était restée dans son organisme. En effet, il n’avait extrait que l’alcool de son estomac, celui déjà dissous dans le sang était libre de circuler. Avait-il agit trop tard? Quoi qu’il en soit, son chakra Iroujutsuka se fit de moins en moins dense pour disparaître.

— Tu es parfaite Minako, tes poumons ont l’air de s’être rétablis… J’ai juste …. non oublis… si tu as des questions, va-y, sinon… ALLEZ SUR LE DIVAN, MAINTENANT ! ordonna t il d’un ton brute tout en se frottant la main, comme s' il avait de l’urticaire.

[color:fdd0=#4477ff“ Cette étrange chakra, il résonne avec celui de Ken, se pourrait-il que l’une de mes théories soit exacte? A trop fréquenter Ken, le chakra du jeune homme se fait avaler par sa petite amie… serait-elle une futur manipulatrice du futon, par sa faute à lui? Ses sensations sur ses bras, cet oeil… non aucune tulpa du moins, selon la tradition Yamanaka, se pourrait-il que ce sois une forme de tulpamancie inconnue de mon clan? de réel esprit? ”[/b]


— Hummmmm… Fini-il par dire.

Hanzo, ne donna aucune directive a Minako concernant la rétrocognition. C'était plus un test une fois de plus, il voulait tester sa dévotion, sa capacité à obéir à un supérieur, mettre son égo de côté. Son caractère fort n’allait pas plaire longtemps au Kubyuu, plus habitué aux chiens en muselière. Minako l’apprendra tôt ou tard. Cela dit, il ressentait en elle une autre facette, une femme introvertie. C’est cette étrange dualité qui le faisait s'intéresser autant à elle, qu'à ses capacités Meikyu. A t-elle récupéré le caractère de sa sœur? Est-ce les ancêtres qui fragilisent son cœur? Est-ce qu’en partageant son corps avec des entités étrangères, elle partage aussi son coeur, son esprit, son âme? Une sorte de Quadriumvirat? Allait-il avoir satisfaction face à cet ordre qui sied plus à une chienne qu'à une humaine?

–-Le corps, le réceptacle, par celle ou l'hôte et les esprits, ancêtres, les tulpae se lient….

l’âme, la capacité a écouter, et à communiquer.

Le coeur, représentant le fuel, la volonté, la fiabilité de la connection

L’esprit, représentant les ancêtres mais aussi l’hôte, la connection

Depuis la résonance, nous pouvons ajouter à tout cela, un cinquième élément. Le quintrumvirat en quelque sorte….

Le Chakra, qui facilite et intensifie toutes les interactions des autres éléments. Il permet au tulpa de prendre vie presque, voir physiquement…


—Oh pardon, je me remémorais une vieille théorie… vous en pensez quoi les enfants humm, hummm?

Il avait établi cette théorie durant la semaine qui les avait séparés. Il était de plus, certain, que Raizen avait assez de capacité pour accueillir un quatrième ancêtre. Pure spéculation,
“bien entendu. Minako, peut-être y arrivait-elle? surpasserait-elle le maitre meikyu?” Pensait-il les yeux pétillants d’espoir.
“Je tenterais de débloquer ses facultés…. Je suis certain qu’avec mon concours, elle pourrait devenir la meilleure Meikyu.

Qui étaient ses ancêtres? amis disparus? familles disparues? ami imaginaire? sa sœur disparue ? D’ailleurs, est ce que Minako aurait eu quatre ancêtres? Supposons qu’elle ait un jour la puissance de Raizen qu’elle parvienne à établir la connexion avec trois âmes, que ses trois âmes ne soient pas sa sœur disparue. Peut-on donc en conclure que Minako a eu la visite dans sa vie, non pas de trois, mais de Quatre âmes en plus de la sienne? Elle se montrait alors de loin, de très loin, le puissant Raizen. Il suffirait que je trifouille son esprit, que je libère le plein potentiel de la femme, que je l’aide a se reforger. La perte de sa sœur est comme un bras que l’on perd. Non soigné, on peu mourir rapidement, mal soigné on en soufrira tout les jours. On peut également y apposer une prothèse et avoir un semblant de bras... “.” Pensait-il pour lui même.

— Je vais suivre ta carrière avec…. un trés grand intérêt! Dit-il en appuyant sur l’épaule de Minako. Tout en prenant Ken par la main.

Avant de commencer, il avait demandé à Ken de chanter et d'intensifier le Kuzuri en y projetant des moments à lui, à eux, afin de mettre Minako en confiance, dans une situation plein d’amour. Ken alors partagea de beaux moments avec sa femme, comme leurs retrouvailles, là prés de l’académie. Dire qu’ils ne s'étaient pas reconnus tout de suite.



Ken encaissa la réponse de Minako, quand elle lui fit comprendre que c'était surtout Yoko senseï qui lui à donné l’envie de rester a Kumo, il aurait aimer que se soit lui-même. Cependant, il ne déprima pas. Il se dit qu’elle l'enmènerait sûrement avec lui si elle n’avait pas l’envie de rester a Kumo. Lui aussi aurait aimé vivre a Matshu, avec les pêcheurs.

“Qu’elle erreur d’appréciation ! mon garçon!”
Minako ne restait à Kumo que pour Ken. Tout comme Ken ne restait que pour elle, il n’avait pas l’habitude de la vision Yamanaka, voila pourquoi d’ordinaire, Hanzo n’autorisait personne à venir faire cette expérience. Ken n’avait absolument rien compris à la vision de Minako. Il n’avait pas lu réellement le souvenir, il s'était contenté d'interpréter à sa façon la vision. Faussant complètement les désirs de Minako.

Toute sa vie les gens ne faisaient que de le ridiculiser, le diminuer, il avait beau faire ses preuves, ce n'était pas assez. Il en avait ras le bol de devoir faire ses preuves pour obtenir des miettes. Certains, sont de bon à rien, et on les laissent en paix. Est-ce pour ça? Est-ce parce qu’il est génial qu’on lui imposait un rythme de vie aussi pénible? Le raté, était peut-être génial? Il le ressentait, en tout cas, dans le cœur de Minako. Elle avait été impressionnée quand, devant Joben, il avait osé se dréssé pour la protéger.


Minako revivait l’instant, avant même d’avoir acceptée de s'allonger sur le lit. Ainsi, quand elle choisit enfin de s’abandonner au Yamanaka, son esprit était déjà déverrouillé tout à lui. Elle apprécia le moment au vu de ses joues qui semblait chauffer. Ken prit conscience du souhait de Minako, grâce à Hanzo, un mariage. Ken en perdit le Kuzuri, si chamboulé, c’est comme si elle avait dit oui par avance. Etrangement, son Kuzuri se fit plus intense, plus vif, plus passionné. Hanzo se félicita pour se tour de force. Il prenait place, assis sur ses pieds, accrochant une main de Minako à ses lèvres dans un exquis baiser plein de passion.
“ C’est tout ce que tu sauras Ken, j’en suis navré… mais secret médical, j’ai juste besoin de ton Kuzuri… sache que cette vision, toi seul là eu, vois ça comme un cadeau, ne crains pas son refus, enfin, si tu ne tard pas trop. Ainsi, Minako ne sait pas que tu sais qu’elle désire plus que tout le mariage… Utilise cette information comme bon te semble”.

Malgré les protestations de Ken, Hanzo brouilla de plus en plus les pensées de Minako qui allait vers son chéri. Tout comme l’inverse. Il n’autorisa que le Kuzuri. Il savait combien se Jutsu coûterait cher en chakra, alors, il devrait être bref dans la lecture ! D’un coin de l'œil, il vit Ken faire la moue, légèrement boudeur, mais silencieux, il etait aussi contemplatif, l’idée du mariage lui plaisait visiblement beaucoup. Le yamanaka apprécia cela. Il se concentra alors sur l’esprit de Minako, il devenait une sorte de second cerveau pour elle. Aussitôt, ses yeux papillonnaient, il recevait une grande flopée d’informations provenant de Minako.
“Décidément, elle est bien trop faible !”
Il devait donc fournir un effort supplémentaire pour freiner l’esprit de Minako qui se déversait dans le sien, une sorte de barrage mental, afin qu’il ne soit pas submergé, et elle, une coquille vide. Sans précaution, Minako pourrait être vidée de son essence, et lui, se faire reconditionné, devenir Minako dans son propre corps.


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Minako semblait être une très bonne élève, elle commença à lui montrer les bon moments avec Ken, cependant, c'était sans intérêt pour l’homme qui allait lui suggérer de changer de souvenir, mais elle semblait s’en être rendu compte, sans doute, trop intime. Elle lui coupa l'accès à la suite du souvenir, alors que Ken allait lui ouvrir le Kimono. Hanzo lui en remercia mentalement. Elle lui montra alors la conférence qu’elle passa en accéléré, pour ralentir sur leurs conversations, pour en arriver a se moment qui, apparement, la dérangeait, le fait que Hanzo la trouvait navrante, décevante, une vrai passoire concernant sa résistance mentale.

“ Ma preuve…. Je suis dans ton esprit, je peux faire de toi tout ce que je veux…. Tu m'as dit protester contre ma présence, tu prétendais ne pas me faire confiance, pourtant, regarde. Je peux te détruire d’une seule pensée, je peux devenir ton père, je peux effacer Ken… Hanzô laisse un moment Minako réfléchir à ce qu’elle venait de faire, il voulait qu’elle constate sa faiblesse mentale.

. “Ne t’en fais pas, dans ton malheur, tu es chanceuse, je suis ton ami, pas ton ennemi, alors, je te laisse les pleins pouvoirs, n’oublis pas, si c’est trop difficile alors on arrête tout ! Tu devrais lui demander de l’aide tu sais? Ken ne demande pas mieux, il se sacrifierait les bras jusqu'à en mourir si tu en avais besoin.. Au pire, fabrique toi une tulpa dans les jours à venir, ou alors, trouve ton truc, peut-être que le Kuzuri peut aider? … avant que nous continuions l’exploration, si tu veux bien, montre moi ce que tu vois par le Kuzuri. Essaye de ne pas m’écouter l'espace de quelques instants. Tente de m’éloigner de ta conscience quelques minutes… ”

Hanzo sourit devant la féerie que lui proposait Minako, c'était vraiment très beau. Soudain, comme au théâtre, la vision de faisait de plus en plus sombre pour changer de décors elle avait réussi à le repousser. Moins longtemps qu’il espérait, mais c'était un début encourageant. Il pouvait alors voir Minako face à un oiseau géant. Son nom était Chufuo, une harpie féroce. L’homme cligna des yeux de surprise, il ignorait tout des Kuchy, bien loin de son domaine de prédilection. Il a vu Minako chercher l’histoire sur des instruments de musique, une partition, un lieu. Son ami était plutôt timide, joueur mais surtout encore un enfant, au mieux, un adolescent. Malgré leurs haines à propos des humains. Ils l’avaient accepté, elle. Pire, elle avait fait plier tout un peuple par la seule force de sa volonté.


“Tu…. TU…. Tu es donc si forte que ça? Où est cette farouche guerrière? cette femme au coeur noble? Tu sembles osciller…. De quoi as- tu peur? Que Ken ne t’aime plus si tu te montre sous les traits de l’amazone? Si contrairement à ce que tu prétends, il adorait ça? Une femme forte, digne, fière, courageuse, belle, intelligente…. Et non une louve prit en muselière…. tu devrais en parler avec lui… Il semblerait que tu te musle toi-même pour lui. Preuve de grande noblesse, mais pure folie, si il ne t’accepte pas sous les traits de l’amazone, alors, penses-tu qu’il te mérite? Ton sacrifice est louable, je sens en toi une force, un cœur noble mais à la fois une très forte passion pour Ken… Peut-être que la véritable Minako est entre ses deux extrémités? telle une corde que l’on réunit, une fois les bouts réunis, la corde forme un tout, parfait, sans début, ni fin? Bref, toi seule à la réponse… ne me répond pas tout de suite…. réfléchi-y avec tes esprits…

Si tu souhaites mon conseil, montre-le à tout Kumo ! Au pire, ne soit tendre qu’une fois chez toi et hors de chez toi laisse s’exprimer l’amazone? Bref continuons, s’il te plait.”


Après un petit moment dans les ténèbres, comme si Minako hésitait, la séance reprit. Hanzô ne pipa mot, laissant la femme seule face a ses ténèbres. Souriant lorsqu’elle se confia à nouveau à lui. On la voyait démanteler un réseau criminel avec Akagi, Ikari, Akio. Tous du Kubyuu à pars Akio, mais également, cette femme… Hideko. Elle semblait plus docile et coopérative. Était-elle homosexuelle? Il garda cete réflexion pour lui. On voyait Minako interroger les victimes et bourreaux déjà pris dans leurs filets. Infiltrer le réseau pour le faire imploser de l'intérieur. Elle a eu un enseignement sur la sensorialité mais également, une barrière divine. L’homme tiqua.



“ Tu es capable de créer une barrière capable de repousser une divinité, mais tu es incapable de créer la moindre barrière pour te protéger toi? C’est un peu…. comique, ne trouves-tu pas? J’ai de la peine pour Ken, il est loin d’avoir cette entourage, je me demande pourquoi on t’approche si facilement et lui non… Fascinant ! Peut-être devrais-je aussi lui déverrouiller l’esprit qu’en penses tu? Pourquoi ne pas lui apprendre cette barrière, je présume qu’on le laissera encore de côté sinon… Je devrais vraiment le déverrouiller, je me tâte… Le ferais-tu toi? “

Après avoir pris en considération, la réponse de Minako, par rapport a Ken par son onomatopé habituel, l’homme garda le silence, le temps à Minako de le questionner, puis de reprendre l’exploration.


Il comprenait mieux d’ou venait la fragilité de la jeune femme, du pourquoi l’amazone se faisait absente. Cette histoire d'œil de chouette le troubla au plus haut point. Le mal etait plus profond qu’il ne le pensait. De plus, la privation du bandeau de Ken l'a fortement secouée, se sentant coupable totalement des déboires de son amoureux, alors que les coupables possible était sois Ken, sois cet Aizen, à en croire le garçon. Il devrait sûrement ouvrir une enquête, si le jonin était en effet coupable, il était aberrant que seul le gennin fut puni. Si Aizen etait coupable, il se jura de se retirer du Kubyuu, car Ken serait la preuve que Kumo aussi ne se soucis de la justice que quand ça l'arrange. S’en prendre à un gennin n'éclabousse pas la réputation du village en comparaison de l’arrestation d’un jonin, surtout de son prestige. Préférant donc briser les espoir d’un jeune rempli de promesse à une vieille branche pourris et raconter car celle-ci rendait l’arbre plus jolie….

Le prochain souvenir était des plus attendus par Hanzô, celui du procès de Ken. Trés attendu pour diverses raisons, il s’attarda d’ailleurs sur le fait que seul Ken avait été puni alors que le Nara, rien, pas même un conseil, une réprimande, comme si il etait normal de mettre un génnin de coté. L’histoire aurait été identique si le gennin mis de côté aurait été Minako ou l’un de ses anciens élèves? Le pire est que Minako du coup, portait seule le poids de cette bavure judiciaire ébranlant jusqu'à son envie de rester au sein de Kubyuu. Bien loin son idée de la retenir, c'était mal le connaitre.

"Peux-tu me montrer le flashback de ta mission? Je veux entendre et voir se Nara, si il a été exclusivement avec toi, le délaissant totalement, si il a fait son devoir de chunnin en étant là pour Ken…. Peut-tu me dire aussi si tu as assisté à Ken qui lui a demandé au secours ou non? car si on a la preuve que Ken a demandé au secours à Aizen, et qu’il n’a effectivement pas bouger son cul, alors on peu faire appelle et rétablir un minimum l’honneur de ton petit ami. Le problème actuel c’est que c’est la parole d’un gennin contre la parole d’un jonnin, le gennin n’a aucun poid sans preuve. Si Ken se ment à lui-même et que Aizen n’a rien a se reprocher, alors, j’aiderais Ken à tourner la page. va y Zaiki Minako, souviens toi !”

Hanzo continua l’exploration de la mémoire de Minako apercevant cette fois, sa protégée sur un bateau, la pluie fine, le vent, mais surtout le son de l’ode, offrande a Isonade. A ses coté Ken. Qui chantait et jouait également en rythme la même partition. Une vague immense frappa l’embarcation sans la renverser. Kanzô soudain tiqua. Le souvenir s’éstompait alors qu’il avait une sensation étrange, comme si son esprit avait été appelé. Il eu du mal a revenir à lui.

“Ken a réussi à surmonter son mal de l’eau? de…. DEPUIS QUAND ? Dit-il un sourire remplis de fierté pour son protégé.

Laissant Minako le soin de continuer quand elle voulait, si elle le souhaitait, Hanzo vit une gennin qui lui était inconnu, Natsumi.Une réfugiée ayant fuit le Teikoku. Ayant connu la misère et la torture.



“Si tu le souhaites, je comprends ta colère…. J’irais parler a cette Natsumi, je l’aiderais, je lui effacerait une partie de sa souffrance… ou au moins je l'attendrais… Guide moi jusqu'à Natsumi quand nous aurons le temps, s’il te plait !”

N’ayant rien de plus à ajouter, il assista à un moment puissant pour Minako. Se souvenir était haut en couleurs, en détail, Hanzô avait l’impression d’être auprès d’eux. Ken hurlait auprès de Yuan et Sadako, laissant peut à peu la vérité éclater et son buffle, Kiwe’an, sortir de son être. Un passage à la fois émouvant et pénible à vivre pour la gennin, si important qu’il préfèra n’ajouter aucun commentaire. Naturellement, il aimerait vivement faire le travail actuel avec Ken, afin de parler avec cette chose, se buffle.


Comment appelle-t-elle ça? Gunkan de feu… Hanzô voyait Minako dans un navire en flamme sans comprendre que cetait une technique de fuinnjutsu. C'était étrange à voir, comment se fait-il qu’elle etait dans un navire échoué entre un de de brûler? Elle nue brûlant également elle semblait bloquée par l’ombre du psychopathe. Derrière elle, un Ken sûr de lui, n’ayant pas pris le temps de réfléchir à une tactique. Chose qui ne lui ressemblait pas pourtant… La panique lui avait fait perdre l’essentiel du combat. Joben eu le temps de manipuler Minako la forcant à lui couper le buste. Hanzô n’apprécia pas se ninja, il comprenait mieux la haine de Ken pour les Nara. Joben, malgré lui, à rapprocher le couple.
Ce qui surpris Hanzô, c’est que son discours marquait fortement Minako, pourtant il n’y avait la que des ramassis d'âneries. Une histoire de flamme d’hérésie, un feu vue comme un royaume celui de la lumière et des ombres…. . Hanzô préféra arrêter là d’essayer de comprendre ce ramassi de connerie.

“En quoi est ce que cette phrase: « Pauvre ahurie. Venir me chercher dans les flammes, quelle hérésie. Le feu est mon royaume. Celui de la lumière et des ombres. Les ombres se nourrissent des raies que les flambeaux projettent. Elles sont les filles de la clarté. Plus grande elle est, plus nombreuses deviennent. S’il n’y avait la lumière, les ombres n’existeraient pas. Tout ne serait que néant.Les shinobi sont à ce point endoctrinés par leurs pairs qu’ils tentent à tout prix de refouler les ombres qui sont à l’intérieur d’eux. Sous un faux code d’honneur, ils nient ce qui les habite tous. Ils n’ont de héros que l’image et la réputation qu’ils veulent avoir : ils oublient de dire que pour devenir les héros qu’ils prétendent être, ils doivent d’abord être des meurtriers.

Tout ce baratin, c’est pour la plèbe. Contrairement à eux tous, je ne mens guère : j’embrasse ce pour quoi je suis fait. Viens, gamine. Tu as ton alibi. Il est temps pour toi de faire ce que tu es venu faire. Fais ton devoir ! »

“Te marque? Je ne comprend pas, se passage semble beaucoup te marquer…. souhaite tu que je t’en débarrasse? Garder en ton cœur des choses inutiles s'alourdit l’âme, l’esprit, le cœur et donc le corps en patie…. Pourquoi souhaites tu garder cette phrase éternellement graver en toi? Pour moi il est dans l’erreur, il cherche à mourir pour échapper à la justice. Il n’est pas le shinobi qu’il prétend être et donc, il est loin d’être de la nature qu’il dit être…” Hanzo réfléchi
“Excuse moi, tu as l’air d’avoir pris goût à et exercice, mais ralenti un peu s’il te plait, j’ai envie d’en savoir plus a se sujet !”

Hanzô aurait préféré ne pas revoir le moment pénible qu’il a lui-même vécu en tant que spectateur. Revoir Minako et Ken jouer à "trappe trappe” bafouant ainsi l’image des ninjas, ne comprenant toujours pas pourquoi malgré cela, Minako aurait droit à rejoindre le Kubyuu. Il se demandait si Kaito n’avait pas fait jouer des coudes pour la pistonner elle ? Qu’elle était la plus honteuse de cette vision? Soudain, Hanzô remarqua une chose qu’il n'était pas au courant, Minako souffrait déjà de ses poumons vue comme elle avait du mal à respirer. Ken semblait avoir du mal a la vaincre, malgré ce jeu enfantin, Hanzô lui demanda d’une voix pleine de complicité.

“Je vois que malgré ce petit jeu, Ken à eu du mal a l'avoir… Je me demande, a til tout donné selon toi? la tu réellement laissé gagner?Continuons, s’il te plait”.
Visiblement, Minako n’avait pas fini, Hanzô pouvait entendre Ken s'exprimer comme de trop rares fois. Il eut les larmes aux yeux. Ken faisait rarement preuve d’un esprit adulte mais on dénotait parfois, une maturité l'attente.

“Selon toi, s’est t’il amélioré? Qu'aimerais tu lui dire? Fait-il toujours ses âneries? fait-il une bonne Wakisashi? Grandissez…. et je serais fier de tenter de vous en coller une auprès de Kaito qu’en dis tu? éprouver le daisho Minaken, contre le duo Haito ! Jadis nous formions le trio Yokainzo…. Si tu nous avez vue….? Ma faculté à faire des stratégies…. la puissance et le courage de Kaito, la froideur et la sagesse de Yoko senseï…. hummm excuse moi…. continuons, a moins que tu ai des questions?”.

Minako projeta une vision qu’il avait déjà vue par le passé, visiblement, Minako était en boucle, elle revivait encore le moment où Ken avait commis le crime pour éviter à Minako de le faire, pire encore, elle l’avait attiré jusqu'à elle. C'était comme si elle avait elle-même coupé le bandeau de Ken. Sa stupidité a forcé Ken a agir pour lui sauver les fesses. Peut-être en parlerait-il a Akagi, visiblement, l’officier qui a réalisé la sentence. Peu de temps après, il s’en souvient. Minako sera souvent chez Yoko pour jouer au shogi avec elle et Ken.

“ Peut-être voudrais tu jouer parfois au shogi spirituel avec moi également? Un jeu que j’ai inventé… vois ça comme une version plus élaborée et plus difficile que le Shogi classique car ce jeu demande un esprit plus affûté pour maintenir le plateau fiable… J’ai commencé a initié Ken, le savais-tu? Nous avons créé une version bien à nous, il m'a fait rire en créant la pièce “l’esturgeon”. Pardon je m’égare”.

Hanzô garda le silence devant la prochaine projection de Minako, pour la première fois il semblait montrer des signes de trouble. Trahissant son état d’esprit. Il en voulait en effet a Kaito de s’être enfermé dans l’idée que sa fille aurait des tendances lesbiennes. De une, Ken est la preuve que non, de deux, en quoi était-ce un souci? Il aurait parlé à sa fille, peut-être que Minako lui aurait parlé de ses rapports non consenties, Minako parlait d’une Shimazu…

“Qui est cette Shimazu…. Peux-tu m’en dire plus sur elle? Moi je te crois, je vois bien que ce que tu as vécu est vrai…. parle moi, je t’aiderais, je vais convaincre cet idiot de Kaito de s’ouvrir à toi ! Vous devez parler !”.

Hanzô laissa Minako de répondre, de surmonter ce qu’il prenait pour un gros chagrin, il avait l’impression qu’elle allait l’enlacer mentalement. Le ferait-elle? Cette idée le mettait mal a l’aise mais en même temps, lui ferait du bien, car, si ca femme n’avait pas été tuée. Il aurait eu une fille ou un fils d'à peu près son âge. Il regarda sa protégée d’un air maussade dans le regard, au combien Kaito avait de la chance d’être père et qu’il avait encore sa fille avec lui. Il espérait qu’il s’en rende compte.

Maintenant, il assistait à la naissance de Mitsai, qu’elle nom étrange…. De plus, Hanzô eut une révélation. Ses parents ne savaient pas pour la jumelle, qui a bien pu choisir se prénom…. Mitsai, un prénom si peu commun… Il du faire un effort monumental pour comprendre que Mitsai était une amie imaginaire, une tulpa. Une fille dans son esprit vivant dans un lieu étrange avec des arbres, un damier d'échec. Ce qui troublait Hanzô est qu’en 204 Aizen a aider les filles a se connaitre et à interagir ensemble, pourquoi se Nara n'était-il là uniquement pour Minako et qu’il délaisse autant Ken ? Quoi qu’il en soit, le problème n'était pas là actuellement. Hanzô commença à donner des signes d’épuisement, un tel jutsu demandait énormément de chakra. Il espérait juste que Minako finirait vite. Alors, il préféra ne rien commenter au sujet de Ken. Il se contenta de lui dire.

"As-tu encore des interactions avec Mitsai? Si jamais elle n’est plus là, peut-être pourrait-elle revenir pour protéger ton esprit?Je commence à faiblir, continuons encore un peu s’il te plait”.

Minako semblait avoir compris que le jonin avait de plus en plus de mal à maintenir la technique. Le souvenir était extrêmement court. Un homme, visiblement sur un navire, la disputait alors qu’elle brisait des bouteilles d’alcool. Une personne qu’il n’avait jamais vue avant ! Les cris de l’enfant était si puissant que, malgré que personne ne l’ai vue, l’impact de l’onde avait fissuré la fenêtre dans son dos, et fit frémir les gonds de la porte à côté d’elle. Un vieil homme tua son père, l’homme à moitié mort serra contre lui sa fille. Hanzô remarqua alors une chose curieuse. Les yeux de la fille brillaient, comme pris de gros spasmes. On aurait pu croire que c'était la vue du cadavre de son père, mort devant ses yeux. Pourtant, Hanzô, par l’habitude, savait qu’il y avait autre chose. Venait-il d'assister à un phénomène de fusion?

“Minako, c’est très important, avant que la technique ne disparaisse, répond moi. A tu connu tes autres esprits de ton vivant? As- tu assisté à leur mort? Peux- tu me montrer le moment de votre fusion selon toi? j’ai peut-être eu une réponse aux questions que je me posais grâce à toi ! JE DOIS SAVOIR !”

Comme réponse, Minako lui permet de voir son senseï, Yoko, penchée sur Minako lui caressant la joue, lui parlant affectueusement, posant sa paume contre l'œil de la fille. Hanzô a pu voir qu’il avait eu raison. Les yeux de Minako vrillent un instant avant de redevenir normal, enfin, jusqu'à ce que yoko retire sa paume. L'œil de Minako ressemblait à du goudron avant de prendre un aspect normal. Il fut surpris d’avoir comme une pointe de jalousie. Pourquoi avait-elle choisi Minako? Au lieu de lui ou Kaito. Kaito étant lui, un pure Meikyu !

“A se moment là, Kaito avait déjà ses trois esprits… OH non, oublis ce que j’ai dis Minako…”

De ce qu’il avait vue, Minako n'était pas seulement une meikyu de sang,ce qui était un second indice des plus important sur l’étude des Meikyu, mais en plus, elle n'était même pas sa fille ! Elle était la fille d’Atsumi Shinkuu, Kagaribi, un malfrat qu’ils avaient arrêté il y a peu… Le reste du souvenir était un peu flou. Nobunaga a fait de cette fille son bras droit, la mère de Minako était seulement une Onkyotonka croyante en Isonade….. Si Nobunaga a fit de cette fille son bras-droit KAgaribi lui…. pourquoi ne l’a t’il pas gardé auprès de lui?

Il allait se questionner quand Minako a surenchéri, sûrement pour l’aider à se soulager. Hanzô vit Kaito drogué, une sorte de genjutsu permanent. Qu’il croit encore que Minako était sa fille, ou sait-il la vérité mais il préfère se taire? Quoi qu’il en soit, cela méritait d’en discuter !

“ Mina…”

Hanzo n'eut pas le temps de finir sa phrase, qu’il fut comme éjecté de l’esprit de la jeune fille. Épuisé par le trop peu de chakra qui lui reste. Ken, peut a peu freiné le Kuzuri pour finalement le coupé ne comprenant pas ce qui se passait. Presque deux heures ont passé, il avait mal à la gorge, il avait chanté pour Minako sans faillir depuis tout se temps. Il était lui-même épuisé, mal en point.

Les deux hommes la regardaient avec presque des regards de chien perdu implorant, se regardant mutuellement. Ken voulait se lever pour servir à boire à Hanzô mais il tomba par terre, les jambes coupées d’épuisement à force d'être à genoux. Hanzô lui, resta à terre et malaxait le chakra afin de transmettre au plus vite un message a Minako

“Je serais bref, désormais, nous continuerons par la voix, du moins, le temps que je malaxe du chakra…. Je n’en peu plus…. Je voulais te dire sais tu ce qu’est devenu Kagaribi? pourquoi ne t’a til pas gardé près de lui? Pourquoi Nobunaga a fait de toi son second, je n’ai pas bien compris… Faute a genjutsu qui n’a pas pu être maintenu, pardon. Pourquoi Kaito n’a t’il pas pris conscience que tu n'étais pas sa fille? Je veux dire, tu ne ressembles ni à lui, ni à Junko. Tu n’as aucun trait physique avec eux…. c’est évident que tu n’es pas leurs filles…. Crois tu qu’il est sous l’effet d’un genjutsu permanent comme toi avec cet œil de chouette?”

Hanzo se prit les yeux entre le pouce et l’index, tirant trop sur la corde. Il rampa sur le sol pour faire de la place à Ken et Minako, ils seraient mieux assis sur des chaises mais apparemment, ni lui, ni Ken avait suffisamment de force, même pour se tenir debout.

— Bien joué Ken, tu m’impressionnes, jouer pendant deux heures, bien joué mon garçon ! Alors Mina, cette séance?
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Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Lun 29 Aoû 2022 - 22:26
La tulpamancie serait une forme évoluée de l'ami imaginaire. Là où ce dernier est créé de manière inconsciente chez l'enfant, ce concept est créé selon la volonté de l'hôte, une extension de l'âme et de l'esprit à la psyché indépendante. Selon Minako, le fait que le buffle ait sa personnalité propre et puisse parler de lui-même de manière détachée de Ken est très similaire à ce concept qu'elle découvre ce jour. Et si les esprits ancestraux qu'elle voyait n'étaient que fruits de son imaginaire, comment ferait-elle pour voir ses véritables ancêtres ? Et si tout n'était que mensonge créé par son subconscient ?

Il lui faudrait poser des questions mais plus tard. La raison étant que l'habitude d'être une chienne tenue en laisse, masquée d'une muselière, elle obéit â Hanzō, tel l'animal baissant les oreilles et les yeux à son maître et lui montrant fidélité, corps et âme. L'habitude de brosser les supérieurs dans le sens du poil là rendant ô combien fragile, en son sein la guerrière y était enfermée. Enfermée dans ce rôle soumis qui la répugne, elle qui considère ses pairs comme ses égaux.

Pour l'heure, il fallait que Hanzō l'ausculte, et qu'il lui lise ses souvenirs. Peut-être en profiterait-elle pour demander de l'aide afin de la libérer, cette version plus forte, amoureuse, d'une douce brutalité, qui n'était autre que la Banshee tel que Ken avait connu à l'académie ninja, et ce jusqu'à ce que la fin de la promotion ne les sépare pendant un temps donné. Il est bien probable que Hanzō ait la réponse de savoir en quoi Minako est devenue si fébrile de temps à autre.

Une chose toqua lorsqu'il fit référence à quelques concepts de la vie :

Le corps en tant que réceptacle, l'âme en tant que capacité empathique, le cœur est l'essence de la volonté, l'esprit étant le reflet de la conscience, le chakra ou la source de la vie d'êtres intangibles. Il s'agissait là d'une version bien plus complète de ce que le Raikage théorise.

« Sans le savoir tu as réellement amélioré la théorie du raikage qui se contentait simplement de la Trinité corps, âme et esprit et tes paroles sont bien plus profondes que les siennes. »

Elle était fière de montrer son corps dont les muscles se dessinaient de mieux en mieux, rien que ses abdominaux montraient légèrement leur forme. Bien sûr que Minako entretenait son corps, il n'y avait pas que des entraînements au combat qui régnaient mais aussi énormément d'exercices physiques, de musculation, de courses…

Elle le devait bien pour ne jamais utiliser le sceau de Nobunaga dans de simples rixes. La raison étant qu'il est le sceau de putréfaction, la demoiselle ne veut l'utiliser qu'en dernier recours, ou contre de dangereux criminels. Alors que celui de Samanosuke était le sceau insatiable, il lui semblait plus correct de simplement sucer le chakra de l'ennemi, beaucoup plus sain. Ces deux pouvoirs Meikyû faisaient d'elle l'anti-thèse du parfait eiseinin.

Minako n'eut aucune question sur son état de santé, elle a compris que Hanzō a davantage aidé ses poumons à se rétablir parfaitement. Peut-être s'attardait-elle trop sur sa pratique sportive et ces organes n'étaient pas parfaitement remis, mais il est indéniable qu'elle était sur la bonne voie de la guérison. Elle put le laisser lire ses pensées, ses souvenirs.

La plongée mémorielle se faisait tranquillement et Hanzō réagissait petit à petit. Lorsqu'elle se souvenait que celui-ci mit le doigt sur sa faiblesse, il le confirma encore aujourd'hui.

“ Je suis faible mentalement mais je ne sais pas pourquoi. À chaque fois que je me comporte de telle manière, à chaque fois que je veux poser ma voix afin de me faire entendre, on me musèle et m'ordonne d'obéir sans broncher. Je me suis accomodée à ce masque de fragilité de genin et j'ai l'impression que je suis tout simplement incapable de m'en défaire. Et si quand je serai chuunin je n'y arrivais juste pas ? Je me sens obligée de laisser les personnes me lire car je dois respect et obéissance… je suis là, moi, farouche guerrière, mais ce masque ne peut être arraché de mon visage sans me détruire. Je veux que l'on dégage et que l'on ne revienne jamais en moi mais c'est trop tard, je ne veux pas faire machine arrière. Tu seras le seul à pouvoir me lire ainsi et je resterai ainsi fermée à tous en dehors des check-up de santé. ”

Hanzō lui a demandé de lui montrer sa visualisation lorsqu'elle a subi le Kusuri de Ken. Il put se voir sur une barque flottant sur une étendue d'eau. Des lampions flottaient aux côtés de la petite embarcation. Le tout était recouvert d'un brouillard si épais qu'il était devenu opaque. Seul le son de l'écume frappant le flanc du bois se fit entendre, couvrant ainsi toute pensée venant d'ailleurs que de son propre esprit à lui. Il était impossible d'accoster nulle part et si jamais il y arrivait, il se serait fait engloutir par une forêt dont la brume était tout aussi présente et lourde, dont une brise faisait vaciller et chanter le feuillage.

“ J'imagine à terme que ce sera ma barrière mentale qui entourera mon mindscape. Ma chrysalide, me protégeant de toute part, moi et mes ancêtres, du monde extérieur. Mais je ne sais pas comment l'appliquer pour que ça fonctionne tout le temps quand je veux me focus sur un sujet autre que celui-ci. ”

Il s'agit là d'une clé de son envie de progresser, mais il faut celles de son échec et Hanzō réussit à en trouver une en réagissant au fait que la guerrière était là auprès de Chufuo mais que cette flamme vascillait et s'éteignait sûrement parce que Minako voulait se montrer inférieure à Ken.

“ Oui. J'ai voulu montrer à Ken que je sais ravaler ma fierté, que je sais l'écouter. J'ai voulu lui montrer qu'il peut être beaucoup plus fort que moi. Je me négligeais sans doute pour lui gonfler son égo. À vrai dire, je n'ai jamais pris soin de moi en ayant pris conscience que Ken a été plus d'une fois mon héros me sauvant la vie. Je me suis caché derrière lui en pensant qu'il me protégerait pour toujours. Je continuerai à façonner mes rôles et j'essayerai de ne pas me perdre ainsi. ”

Minako montra entre-temps, à la demande de Hanzō, le souvenir d'un Aizen la laissant vagabonder seule dans le bar alors qu'il s'éloigna vers une autre pièce, l'arrière-cuisine peut-être. En tout cas, elle ne sut où il allait, mais au vu du signe de main, il devait sans doute enquêter sur quelque chose. C'était pour ça que la demoiselle se sentait fautive de ce qu'il s'est passé jusqu'à ce que…

Jusqu'à ce qu'en realité elle se sent bien vis-à-vis de la situation. Elle restait à présent neutre car aujourd'hui elle est bien plus intelligente et sereine. Elle n'aurait qu'à absorber le chakra des personnes qui lui touche la main et le tour est joué. Elle aurait donné des ordres d'urgence clairs et n'aurait pas paniqué. Il fallait une situation houleuse pour s'améliorer, car le dicton dit bien que c'est en ne faisant rien qu'il ne nous arrive rien.

Elle tente ensuite de rassurer Hanzō en pensant que le discours de Joben était totalement détaché et incompréhensible. Minako essayait depuis un moment de creuser quelques détails pouvant montrer ou non que le Kusuri de Ken empirait l'état psychique d'une personne en pleine démence à l'inverse de ce pourquoi cette partition servait. En soi, elle se fichait du discours au premier degré, elle n'était pas atteinte à proprement parler, c'était tout simplement comme un exercice de compréhension d'un texte.

Il existe une autre clé qui permet de comprendre sa faiblesse. On lui a martelé sa chrysalide mentale, sa force d'esprit, via différents événements. Rien que le Kaito qui n'a jamais écouté sa fille a été le début de l'extinction de celle qu'elle était. Les nombreuses fois où elle devait simplement obéir et n'exprimer aucune pensée pouvant heurter les cœurs sensibles des gradés. Aussi, elle a été confrontée à au moins deux reprises à la dure réalité : il n'y avait que Ken qui l'avait sauvé. D'une part lorsqu'elle était dans le coma, sans le Kusuri de celui-ci elle se serait laissé mourir. D'autre part, c'est Ken, avec son arrivée dans le gunkan, qui a pu la libérer de l'étreinte de l'ombre et qui a par la suite pris soin d'elle alors que ses blessures physiques se devaient d'être désinfectées.

Seul Ken l'a bercé et les autres n'étaient que des figurants. C'est tout simplement par peur de l'abandon qu'elle s'était laissé affaiblir à un tel point qu'il était impossible qu'elle soit ninja actuellement tellement sa psyché est hachée.

“ Ken a tenu sa promesse. Nous sommes toujours à l'unisson, il veille sur moi et je suis toujours avec lui. Nous ne formons qu'un et j'ai tellement hâte que tout cela se concrétise ! ”

Elle essaya de dépeindre le comportement général de celle qui lui faisait subir ces agressions, la plongeant dans une profonde déprime et une sensation d'étouffement.

“ La Shimazu était une adepte de Jashin voulant boire du sang, manger des personnes, faire d'étranges rites pour soi-disant conserver une jeunesse éternelle. Je n'ai pas besoin d'expliquer en détail ce qu'il se passait avec elle, je ne veux pas vomir en imaginant ces scènes mais disons que… Euh bref. ”

Minako affirme à Hanzō ne plus être en contact avec Mitsai, pensant que celle-ci a été remplacée par Yoko. Pour faire simple, et surtout pour nous remettre dans le contexte, Mitsai n'était pas la sœur de Minako. Cet esprit était un ami imaginaire qui était resté dans l'esprit de Minako, qui était en stase et qui a été réveillée grâce à la résonance. Sans aucun sceau, Mitsai pouvait contrôler le corps et l'esprit de Minako, ce qui était un énorme problème pour le corps de l'hôte qui depuis, faisait énormément de somnambulisme et des apnées du sommeil. En plus du fait qu'elle ait eu des appendices au poumons, sa fatigue accumulée pouvait la tuer.

Yoko voulait placer sa propre âme dans l'œil de Minako mais n'avait pas le cœur de détruire Mitsai. C'est ainsi qu'à la place, Yoko a fait en sorte de sceller Mitsai en plus de se sceller elle-même dans le même oeil. Cela a causé des migraines chroniques causant des hallucinations de temps à autre et au final, les esprits enfermés dans le sceau oculaire ont fusionné en l'esprit d'un Kitsune farceur doté d'une bonté et d'une certaine sagesse, un Kitsune sous forme d'une sorte de chat blanc et rose, aux anneaux dorés sur les touffes de poil sortant du rebord des oreilles. Cette fusion des âmes de Mitsai et Yoko a fait que les migraines se sont apaisées mais qu'à contrario, le globe oculaire gauche de Minako serait éternellement d'un bleu noirci profond.

Le tout impliquant le sceau ancestral de l'adresse priva Minako de la pratique et des connaissances en Genjutsu, ce qui l'a perdu et fragilisé au plus haut point. Il s'agit là de la plus grande clé pour Hanzō afin de comprendre que c'est en très grande partie parce qu'il y a eu ce sceau que son mental est aussi fragile qu'une brindille d'herbe et qu'il lui fallait apprendre de nouveau les bases.

“ Je n'ai pas connu Samanosuke de son vivant. Je sais juste qu'il m'a été transmis par ma grand-mère paternelle et c'est tout. Elle-même m'est inconnue, étant décédée quand j'étais en bas âge. ”

Et Nobunaga… dieu seul sait comment il a réussi à s'installer au sein même de l'esprit de Minako. Il semblerait qu'en réalité, de son vivant, celui-ci a échoué contre son propre esprit ancestral putride et leurs âmes ont été interverties. L'âme du pirate et l'âme de l'ancêtre ont échangé leur point d'ancrage et c'est ainsi que l'hôte est devenu prisonnier de son sceau. Le jour où le corps physique s'est éteint, l'être qui en avait pris le contrôle voulait simplement punir Nobunaga de l'avoir tué en le laissant prisonnier d'un sceau sur le corps de la gamine qu'était Minako.

Hanzō finit la séance en demandant à sa protégée ce qui a pu se passer pour que Kagaribi ne sache pas que sa fille était en vie et pourquoi il n'était plus auprès de Nobunaga, Minako fit une moue perplexe. En effet, elle ne savait pas le moins du monde ce qu'il s'était passé avec ce Kagaribi. Elle ne l'avait jamais vu avant sa mission à Humy.

Du côté de Nobunaga qui connaissait l'histoire au sujet de Shinkuu, il raconta ceci à Minako qui retranscrit le tout à Hanzō. Kagaribi était parti des lieux, allant de l'autre côté de Kaminari pendant quelques années. L'homme ne pouvait simplement plus rester là où il revivait continuellement le traumatisme de voir le corps de sa femme et de ce qu'il croyait être son bébé. Nobunaga ne savait pas que Minako était la fille de son ami, ou plutôt, il se doutait de la situation au vu du regard de l'enfant qui ne pouvait tromper. Il n'avait tout simplement aucune preuve de ce qu'il avançait et l'avait pris sous son aile comme pour la protéger.

Il fallait maintenant s'extirper de tous ces songes et retourner à la réalité. Réalité difficile parce que Hanzō et Ken ont été épuisés en auscultant les souvenirs de Minako. La Banshee se sentit mal de voir la vérité éclater au grand jour, ce qu'elle considérait comme sa famille n'était que calomnie. Elle se sentit comme nue devant une foule endiablée alors qu'elle était sur scène. Mais…

Mais les deux hommes mal au point devant elle étaient toujours présents et réels. Son homme et son mentor, ensemble avec elle. Ils seraient toujours présents avec elle, et l'espoir qu'ils ne l'abandonnent jamais n'était que grandissante. Elle se dit que c'est à son tour de s'occuper d'eux et part chercher de quoi étancher leur soif, tout en voulant veiller sur eux, telle une apprentie eiseinin au grand cœur qui ne voulait que le bien de ses patients. Un comportement qui se voulait rassurant pour Minako, il lui fallait simplement se remettre sur pieds moralement et c'est grâce à cette bonne action qu'elle s'en remettrait. Telle une femme de foyer douce et parfaite dans son rôle, c'était limite si elle n'allait pas éponger leur visage avec une serviette humide.

Elle voulut s'excuser de les avoir lessivé mais se ravisa. Elle répondit simplement sur le ressenti de la séance, ne pouvant pas mentir.

« Je me connais mieux maintenant. J'ai toujours été une brindille mentalement, tout ce que j'ai vu et vécu ont été plus ou moins une conséquence de ma faiblesse mentale. Je n'ai jamais su ce que je voulais vraiment et je me suis perdue dans mes doutes. »

Minako prend une pause avant de se corriger.

« Enfin, si. Je ne veux qu'une chose, vivre avec et pour Ken, c'est ma seule joie de vivre depuis que je l'ai rencontré. »

Elle prit le temps de réfléchir à ce qu'elle pense de la séance et répondit aux questions mentales que Hanzō lui avait posées avant la coupure de la lecture de pensées.

« Je connais mon véritable passé et je ne saurai quoi dire si ce n'est que Kaito a simplement dû refouler en lui la vérité. Par ailleurs, les yeux de chouettes qui me suivent, je dois m'en débarrasser au plus vite pour que je continue à apprécier la vie qui s'offre à moi sans refouler continuellement ma peur. Mon sceau de la rupture est si insignifiant aveça… Donc mon amour pourra devenir mon professeur à temps plein afin d'apprendre le Kai. »

Elle voulait aussi les cours de cuisine de Ken. Si elle voulait être une femme parfaite à ses côtés, une parfaite mère de famille, elle se doit de prendre goût à cet art culinaire. Minako revint ensuite sur le concept de tulpamancie dont Hanzō lui a parlé avant la séance mémorielle.

« T'aurais des conseils pour que je vois mes véritables ancêtres des potentiels tulpas que je me suis fais en imaginant parler avec eux ? Peut-être que je ne les ai jamais rencontré ces esprits et tout ce que j'ai vu n'a été que le fruit de mon imagination. »

Après tout, pourquoi pas… On peut tellement croire en quelque chose qu'on peut facilement la visualiser. Comme le fait que plus on croit être maudit, plus on a la sensation de l'être et ainsi, on attire les mauvaises graines et on se terre dans les abysses de la souffrance.

En parlant de souffrance, quelque chose tiqua. Les mains de Hanzō étaient parfaitement normales. Comment était-ce possible, il a touché les papillons sur le bras de Minako. C'était impossible, et c'est pourquoi un sceau sur sa poitrine, un cœur brisé, s'efface. Pourtant rien n'y fait, ses mains étaient bel et bien là. Elle ne s'en est rendu compte que maintenant mais il a été sauvé de ce toucher putride pour une raison inconnue.

« Je me demandais pourquoi tu n'as pas les mains nécrosées, tu as touché mon sceau qui s'étalait sur mon bras la dernière fois. Je n'ai pas envie de faire subir ce sort à mes frères d'armes, et surtout pas à des personnes comme toi. Et puis, je suis sûre que tu me donnes raison, Ken, à ma place tu n'utiliserai jamais une technique pouvant donner une nécrose en entraînement. »
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Daishi Ken
Daishi Ken

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Sam 29 Oct 2022 - 13:31
l'homme médita sans ineragir avec ses élèves.

“Le genjutsu qu’elle aspect intéressant de l’âme, dire que c’est le seul jutsu mentale des plus puissant et disponible également pour les simples d’esprit dépourvu de chakra.”

— hummmm

“Oui en effet, les simples, les plus talentueux parviennent à créer des techniques tarabiscoté des plus simpliste comme se plonger dans un état de zen, mais ce n'est pas un jutsu… juste devenir un légume. Il est si difficile de maîtriser le genjutsu, pourtant, si simple à la fois. La tulpamancie, cet art qui permet de se créer un égrégore. Un ami réel que pour sois même où ceux qui y croient, comme Isonade, irréel pour les esprits les plus affutés ayant conscience que cette, dites divinité, n’est rien de moins qu’un animal supérieurement intelligent, tout comme les Kuchioses qui nos ancêtres prenaient pour des anges, voir même, des divinités comme le pense encore les esprits faible pour Isonnade. Il est amusant de constater combien l’humain affaibli se tourne et prend la religion comme alibi et crache sur la religion quand il se sens mieux.
Alors, qu’est ce que la tulpa? un pansement de l’âme? La matérialisation d’un guide, d’une déesse personnelle? Le biais cognitif d’un déviant palliant ainsi à sa faiblesse d'esprit? “



Le regard de l’homme se mit à étinceler d'une nouvelle flamme, son regard intérieur se fixa forcément vers Ken, l’esprit le plus fracturé selon lui.

“Que se passerait-il alors si une tulpa parasite venait interférer avec un esprit faible? Mettons… si je m’implantais dans l’esprit faible ou en souffrance, que je copie mon esprit dans un être vide, que je lui dise m'appeler mettons… Yu le gentil dragon… que l’esprit faible accepte mon offrande pensant l’avoir créer lui-même. Que se passerait-il? est ce que la tulpa s’abrutirais? Ou, est ce que au contraire, nous y verrions là un moyen de transféré une part de moi-même dans la coupe vide? Nous ne pouvons remplir une coupe pleine, mais que dire d’une coupe vide? Nous savons que les Yamanaka peuvent orienter les esprits désorientés… peut être devrais je l’éduquer lui… voir les deux… hummm . Puis je donc copier mon esprit dans un autre esprit?”

— Merci Minako. Lança l’homme de façon énigmatique qui surpris Ken. Le garçon garda toutefois le silence.

“Je me ferais connaître sous le nom de Suzuri Naruto… Je ferais grâce à elle, se sacrifice. Je planterais mon âme telle une graine dans différents esprits afin d’en récolter les fruits de la psyché ou l’âme humaine. Deviendront-ils des clones de moi même, ou, les graines pourriront-elles pour mourir dans leurs esprits arides? Oui le professeur Suzuri Naruto… se nom me plait bien ! Faisons cela ! mais n’abusons pas, trop de graines et je risque mon bandeau et mon avenir… Non, il me faudrait trois ou quatre sujets test… peut-être mes deux élèves pour commencer? Je verrais… peut-être est ce trop tôt? j’ai besoin de plus de données pour planter au mieux mes graines. Tâchons de garder leurs confiances. Je les aiment beaucoup.”

Instinctivement, Hanzo se mit à caresser le cuir chevelu de Minako de son pouce, il eu une sensation affectueux, il aimait tant Kumo. L’esprit des ninja etait parfait pour son plan, endoctriné jeune pour obéir sans réfléchir. Il observait Minako comme un père veillant sur sa fille tout en palpant la main de son fils. La scène était si étrange, une personne arrivant à cet instant, pourrait croire que père et fils pleurent la mort de la fille.

“ Je dois aussi bien évaluer mes esprits test… Si je me plante dans un esprit plus fort que moi, peut-être le détruirais-je? qu’importe c’est pour la science…

NON !!! je dois arrêter de penser ainsi ! C’est à cause de ça que j’ai été obligé de quitter mon clan. Un clan fort, élevé par des esprits faibles. Non je vais devoir faire plus attention… Peut-être que Minako ou Ken voudraient bien me servir de test? et si je demandais pour changer? Si je le fais, me trahiront-ils s' ils entendent parler de Naruto Suzuri dans l’avenir? Je vais devoir être prudent… je pense que ce sera un test de niveau B minimum…. Si je parvenais à concrétiser mon idée, je pourrais alors soigner des déficient mentaux en créant un professeur de vie apte à les aider à rentrer dans le droit chemin? Imaginons, un enfant traumatisé par la mort de ses parents? Peut être que la venue d’un père d’adoption, même fictif pourrait régler le soucis? Si j’échoue, je n’aurais qu'à planter une seconde graine, une troisième… trouvé le substitut mental pour rééquilibrer l’âme damnée? Peut-être ai-je la le remède absolu à la folie? Mal maîtrisé cependant, et c’est l’inverse qui se produirait, un esprit sain pourrait perdre pied….

SEIGNEUR….. que dois je faire ? QUE DOIS JE FAIRE !!!! ”


Les tedres caresses de l’homme sur le cuir chevelu de la femme passait de la tendresse, à une caresse machinale, comme sur le flanc d’un chat qu’on caresse en regardant la nature passé nonchalamment. La main du jeune homme devenait poisseuse, alors, il s'interroge. Pourquoi l’adulte alors était-il si stressé soudainement? Avait-il vue une chose horrible dans l’esprit de sa femme? autre chose? Le jeune homme resta cependant concentré sur son chant, cependant sa voix chevrotante quelques instants avant de reprendre de façon plus puissante encore. Il passa d’une voccalise diphonique à un timbre plus ténor et classique. La ruse semble fonctionner puisque le professeur reprend le contrôle de son genjutsu se replongeant dans l’esprit de sa bien-aimée.

— Hummm… merci Ken.

“Finalement, pourquoi ne pas essayer sur eux? il me suffit de me faire passer pour un professeur arrivé en fin de cursus, donc qu’ils ont pas eu trop de temps de rencontrer, un professeur aimé des élèves… chaleureux, un peu foufou, professeur d’art il pourrait stimuler Ken sur son genjutsu et Minako sur ses formes Katon? qu’elle mal il y aurait à ca?
ALLER… se sera mon premier acte bienveillant pour ses protégés, un professeur remplaçant connu mettons le temps d’une semaine à peine, qu’il ai pas trop le temps de changer leurs destins, mais suffisamment peut être pour qu’ils se souviennent d’eux? Au pire, je n’aurais qu’a arracher la graine si elle a mal poussé? ”


— hummmm

L’homme laissa la femme faire défiler ses images, tout en admirant la vie de Minako, il ne put s’empêcher de révé a l’immense cadeau qu’il offrirait aux enfants dans quelques instants.

“ Minako est trop attachée a Kumo, peu être que Naruto pourrait l’aider ?
Mais si c’est mieux pour elle? vue son passé auprès de hors la loi, loin de Kumo si elle devenait une hors la loi? elle entraînerait Ken avec elle… nan j’ai pas le droit de jouer avec leurs destin sur un coup de dé….
Cependant pour Ken, lui qui se sens comme un bon à rien, que même Minako semble avoir du mal a aider, peut-être pourrais je faire de lui une sorte de “lord protecteur” changer sa peur en force en quelque sorte?
Si Minako déteste se Ken là et qu’elle le quitte? ”


S’ensuivit alors la conversation mentale entre les participants. Hanzô reprit enfin contact avec elle.

“Je tiens a te rassurer Minako, je n’ai rjen fait, et je ne ferais rien contre toi et contre ta décision, tu enrages de me voir dans ton esprit? PARFAIT REJETTE MOI !!! ou soumet toi ! Se soir tu es ma soumise, j’ai été là ou Ken ne pourra jamais pénétrer lui qui rêve de t’appartenir et de te… prendre totalement, et en profondeur… si profond, au point de te connaitre par coeur ! Tu sais, il est comme toi. Il risque de me jalouser, peut-être de me haïr? d’avoir ainsi prit l’esprit de sa femme? Je voulais qu’il me voit faire, afin d’apprendre une nouvelle forme de Genjutsu. Bien sûr il ne pourra jamais devenir Yamanaka, mais à son niveau, il pourrait être capable de transformer la réalité à son service.
Je sens en lui une âme de chevalier meurtrie et prisonnier dans la haute tour d’un chateau gardé par son égo qui a la puissance d’un dragon… il se plait dans son rôle de misérable… Il est puissant, mais il savoure les cris de l'injustice. Il sait combien souffrir et s’en plaindre est plus facile et demande moin d’effort que de se mettre un pied au cul… Je l’ai aider comme j’ai pu, mais il a besoin de toi…
Je travail sur un projet et j’aimerais qu’il me suive à l’institut, qu’on travail main dans la main à un projet secret, il parle souvent de genjutsu positif, il pourrait être l’homme qui révolutionnera le genjutsu en faire un instrument médicale et non un simple arsenal ninja.

Bref, assez parler de Ken, en ce qui te concerne, tu es une banshee non? Si on ne t’entend pas c’est que tu ne parle pas assez fort, dans ta jeunesse tu as fait entendre ta voix, briser des visages, démolis bien des portes avec ton groupe de délinquant… la terreur du quartier…. où est cette Minako? “


Quand Minako dit qu’elle a obéit à l’ordre de Hanzo, celui ci rigola.

“Qui ta demandé de m’obéir? PAS MOI ! Je ne t’ai jamais donner un seul ordre, je t’ai parler de mon projet, qui ma invité chez elle? Je t’ai juste proposé un cadre où TU serais a l’aise ! tu aurais pu refuser, ou me proposer d’aller à ton auberge préférée…. je suis içi en qualité d’ami, enfin, si tu veux de moi pour ami… Je n’etais pas venus en temps que supérieur… nan car si c’est ça alors quoi ? Je t’ordonne de tromper Ken, et tu es à moi cette nuit sur le divan? TSS TSS….

Pour se masque, vois le comme un masque de samouraï. Tu le clips sur le Kabuto, il permet de déformer ton visage, qu’on ne te reconnaisse pas… Cependant, si on ôte le Kabuto, le masque se retire de lui-même ! C’est ce dont je te parlais tout à l’heure, qui te soumet si ce n'est que toi-même? Tu es ta propre force Minako, tu le sais, mais as tu conscience que tu es ton propre poison? Le véritable énnemi de chaque être pensant n’est que son reflet. Plus nous sommes puissant, plus notre ennemi interieur le sera, il sait tout de toi, tu ne le vois pas mais lui te vois, il te juge… N’as tu pas remarqué que certains ninjas Chunnin voir même Jonnin non jamais peur? Qu’en penses tu ?

Penses-tu qu'ils soient si puissant qu’ils ont soumient leurs ennemis interieur ?

Ou, penses tu comme moi qu’il non juste aucun esprit? Comme tu le dis, on demande au ninjas de se soumettre et un point c’est tout… ils ont juste pris leurs roles trop à coeur se brisant l’esprit pour un idéal qui n’est pas le leurs mais qu’ils ont appris à faire leurs, l'idéal d’un esprit supérieur et fourbe. Si un ennemi surpuissant venait fondre sur Kumo que se passerait-il? On y enverrai les shinobis, mais les magisrats? si les shinobis sont masacré deffendraient-ils Kumo? ou se serviraient-ils des villageois pour couvrir leurs fuite? On apprend au shinobi de servir Kumo, on lui apprend que Kumo est l’ensemble des personnes dans se village. Ceux qui non pas encore ou non pas perdu leurs esprits savent que Kumo est en premier le Shogun, si il est parmi nous, puis les haut dignitaire en visite, puis les magistrats, le Raikage et seulement enfin, le peuple… alors que le peuple devraient être notre priorité. Yoko est devenu folle en le réalisant. Demande le lui… aller… Tu verras par toi même ! J’ai failli la massacré pour avoir bafoué le Ninjutsudo mais elle avait raison… tout ce qu’elle à dit était vrai !
Pourquoi Ken a t’il perdu son bandeau? car il est trop instable, trop cinglé, indigne d’être ninja?
Ou, n'est il pas un esprit si puissant qu’il en est indomptable? J’ai cru comprendre lors de votre dernière mission, que, pour te faire rire, il a été jusqu'à pincer les clenches de l'armoire Akagi se faisant ainsi brisé?

Certaines personnes sont faites pour être ninja, d’autres non… notre système est malveillant… car en vérité, lui comme toi êtes fait pour être ninja ! Il est juste trop excentrique ou a besoin d'être canalisé… Si un jour, il retrouve son bandeau, j’en toucherai deux mots à son chef d'équipe. De Jonnin a Chunnin, ou de Jonnin a Jonnin, je serais écouté…

Apprend à porter et à retirer ton Kabuto masqué, mais ne laisse personne le mettre à ta place et te dire quand le retirer ! . ”
“Passons au sujet suivant: jeune fille… ta barrière mentale ! Je l’ai vue, un symbole vraiment puissant ! Tu as si progressée en si peu de temps, t’apprendre a te déffendre des intrusions mentale sera peut etre pas si long et fastidieux que ça aprés tout… pour qu’il soit viable tout le temps, il faut perdre un peu d’esprit malheureusement… si Ken a besoin d’être canalisé, si foufou… C’est pas parce qu’il a des problèmes mentale… Je l’ai crus au début. C’est naturel chez lui, il sait que pour être constamment protégé, il doit relacher de la pression… Imagine un ballon, remplis le sans arret, au bout d’un moment l’eau le fais grossir jusqu’a ce qu’il explose… ton autre main doit régulièrement appuyer sur le ballon pour vider l’eau… L’esprit de Ken tout comme le ballon se vide parfois il s'empêche de devenir fou. FANTASTIQUE non? Il fait le fou, pour ne pas être fou! quelle ironie ! tu va devoir trouver toi aussi ta valve. Moi par exemple, je me fais régulièrement des tests de vérité et jamais le même… En gros je compte mes doigts, je me fixe sur un point, un coin de ciel, une feuille sur le bureau et je le compare. Dans un genjutsu il y a toujours des dérivés, des points qui ne collent pas avec la vérité aussi subtile soit-il. Sauf si c’est un Yamanaka… mais même alors, le Yamanaka ne pourrait copier avec exactitude la réalité trés longtemps ! Rien que de lire dans ton esprit m'a rapidement épuisé alors que je suis Jonnin… "
L’homme fit une pause visiblement, mêm la cnversation mental semble difficile a se niveau d’épuisement.

Tu as ce que j’ai perdu il y a fort longtemps… tu as une double serrure… KEN ! Si tu trouves une valve pour vidé ton épuisement mentale tu pourras régulièrement mettre en place un bouclier mentale contre les intrusions mentales. Quand on travaillera ensemble, mon bureau est proche du tien… je tenterais de t’attaquer, a toi de trouver la faille avant de te soumettre à ùa volonté !!! Tiens toi prête ! et si tu ne te concentre pas, ne sois pas surprise de te reveiller avec un kunai sous la gorge… mais sois rassurée, je ferais ça si tu le souhaite, quand tu seras prête… et si tu as une estime aussi grande pour Ken, répond moi franchement…. Tu sais que tu as des faiblesses en genjutsu, tu sais qu’il est maitre en genjutsu…. QU’ATTENDS TU POUR TE SOUMETTRE A SON EDUCATION ? “


La voix retenti comme un echo qui répétait plusieurs fois, son education.

“Il est un maitre en genjutsu, il n’est que Gennin et pourtant, il a deja une tel maitrise de la ruse et de la supercherie… C’est bien que tu sois là pour lui, mais accepte aussi qu’il soit là pour toi ! si tu l’aime comme il t’aime alors aide le à devenir ta force, comme tu te bats pour être sa force à lui.”

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Soudain, la voix de Ken deviens Aigrelette, visiblement, il tirait trop sur ses cordes vocales, il mit alors fin au genjutsu reveillant Minako


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— Ho merrrde j’en peu plus, pfff j’ai tout donné, pardon je n’y arrive plus, ca me fait plaisir que tu sois fière de moi Hanzô pour avoir tenu deux heures mais c’est ma limite. Ca va cherie?

L’homme plus inquiêt pour sa femme que pour lui même. Ravis qu’elle semble revenir à elle, il se détendit et fit son premier sourire.

— C’est quoi cette théorie du Raikage? Ca façon à lui de boudé de n’avoir pas été dans le secret des dieux.

— Tu n’es pas faible Mina, dis pas caaaa ! on va travailler dessus, de quoi ta besoin, dit moi tout ! On va se marier ensemble, on va avoir des enfants, tu va voir tout sera merveilleux mon bébé, mais ne t’insulte pas de faible on va t’aider tu va voir !

Hanzô dans son coin souris devant cette vue touchante, il resta avachi, trop épuisé. alors il brisa le genjutsu a son tour coupant sa lecture et sa transmission de pensée il capta toutefois ses dernières réfléxions.

“Mina, pour Kaito, sois il l’ignore, il n’a pas besoin de l’apprendre, ou alors, il le sait et occulte la vérité, pour ce qui est de Ken, ravis que tu l’ai enfin compris, a toi de faire ta demande c’est ton homme comment refuserait-il de t’aider à parcourir le chemin de la grandeur? Il ne demande pas mieux crois moi !”

L'homme fit une pause pour faire comprendre à Minako, qu'il change de sujet, ou, lui laisser le temps de répondre.

“En conseil pour tes tulpae, savoir si elles sont tulpae ou vrai? si tu parotes ou se sont réellement eux? Je dirais, faire des tests de vérité mais c’est dangereux ça peut te trahir. Te tuer même… Ses tests là consisterait à faire des choses contre ta nature. METONS une de ses voix te dit “TUE KEN” toi en temps normal jamais tu ne le ferais, si tu le fais, donc, cette voix est potentiellement vrai…

Les tulpae ne te mettraient jamais en danger, au contraire ! Comme la tulpa est une part de toi même. Au fond de soit, personne souhaite reelement sa propre perte. Les suicidaires c’est juste un ras le bol de le défaite qui fait que… apporte leurs la joie et jamais ils se suicideront.

Partant de se constat, si une voix te demande une chose qui ne te ressemble pas alors il y a une chance que cette voix se sois pas une part de toi, donc non tulpae. malheureusement, le doute substistera toujours…. et oui… car est ce reelement un esprit? ou toi qui veux tellement croire que cette voix n’est pas de toi qu’elle te dis des choses te faisant pensé que c’est contre nature?

c’est pour ça que nous sommes en froid contre le raikage. La jeunesse et son égo l’aveugle… La où il a raison, c’est lorsqu’il me dit que je ne suis pas de vôtre famille et donc que je n’ai et n’aurais jamais accés au secret familliale. Il sait que jamais j’utiliserais mon don Yamanaka pour lui voler les secrets Meikyu. Pareil pour toi d’ailleurs… Je pourrais avoir le fin mot de l’histoire en vous volant vos secrets mais qu’elle interet ?
Bref, c’est un homme limité, trés limité par sa nature, moi je suis trés limité par mon savoir sur la famille Meikyu, d’où ma présence içi…
Cela dit tu m’apporte énormement, tu me dis que tout cela viens de ton imagination… Ca me donne une idée, hummm… serait tu capable de déssiner ou faire déssiner l’une de tes tulpae / esprit ? Il serait amusant de procéder a se test. Tu déssines les esprits que tu souhaites tester. Ken, te renvera leurs images en modifiant quelques détails. Couleur de l’armure, chapeau de paille qui n’existait pas jadis… pourquoi pas de long sourcils de cinq mètres… si malgré les éfforts de Ken, tes tulpae refusent le changement, alors tes tulpae sont esprit ! C’est comme si Ken me forcait à avoir les cheveux rouge, Je ne peu pas…

Oui.. Ca me semble etre l’idée parfaite ! Je pourrais même le faire ? Souhaites tu essayer ? ICI ET MAINTENANT ? enfin laisse moi juste malaxer du chakra et c’est bon… ça pourrait te donner lieu a un bouclier mentale inédit ? Je veux dire… si malgré le fait que je t’envois une version verte du vêtement rouge de Samanosuke, cela prouverait qu’il soit non seulement un esprit, mais que, en plus, il est capable de résister à une alteration genjutsu simple… Tu en dis quoi? essayerons nous? ou préfère tu en parler a Ken? Peut-être serait-il mieux pour votre couple que se soit lui qui s’en occupe? Bref comme toujours cette décision te reviens ! "


Hanzo ferma les yeux et partie légèrement en arrière comme si il allait s’évanouir et se résaisit. Ken apeuré sauta deja à son secours, l’homme l’arrêta d’une main.

— Merci Ken… pour te répondre Minako, pardon je n’en peu plus, continuons à l’oral veux tu ? et bien…

L’homme prend une bonne gorgée de thé.

— Il y a plusieurs théories à se sujet… Première théorie, ton pouvoir dort, tu me demandes si tes esprits ne sont pas des tulpae donc tu ne crois pas en eux… tu limites, tu brides leurs faculté, le fait que ton bras gagne des papillons signifie que ton esprit souhaite s'activer ou alors est ce une autre nature chakratique? As-tu de la famille Suzuri? je veux dire, une branche inconnu de ton arbre généalogique, c’est un phénomène Suzuri en temps normal…

Autre théorie, je ne t’ai jamais réellement touché le bras, je t’ai plongé dans un genjutsu te faisant croire que je t’ai touché ton bras, trompant ton esprit le forçant à activé une barrière de protection

Troisieme théorie…


L’homme s’arrête, et lance sur minako plusieur coussins dans sa figure.

— Aucun de ses coussins n’a fondu… étonnant non? et bien…. pas du tout ! car il te faut un temps pour demander à ton esprit a ce mettre en
mode putréfacteur… Le fait que ça se limite seulement au bras prouve que c’est belle et bien un mécanisme chakratique lié à ton esprit. Ce qui va te mettre le raviolis en ébbulition c’est, SI ADMETTONS, c’est pas des esprits, mais, des tulpae ! alors cette protection ne vient pas d’eux mais de toi-même ! Comment actives tu cette capacité? comment répandre cette capacité de se bras a ton pied? de ton pied a pourquoi pas tes lèvres? Une belle femme comme toi en mission d’assassinat, pardon Ken, mais qui n’a jamais révé d’embrasser une si belle femme? Imagine une bouche putréfiante?

L’homme reprend une gorgée de thé et s’amuse a lire le trouble dans l’esprit des deux, qu’il adorait torturé des personnes par l’esprit.

— Selon cette dernière théorie, les esprits ne sont que du folklore, un peu comme certain Nara stupide qui aiment clammer que c’est une divinité des enfers qui leurs prête cette faculté de déployer les ombres et que faire un mort nourrit ses ombres… comment ils appellent ca? des… KAGEMANE.. qu’elle folklore limitant et limité hahaha… Bref, je connais une personne capable de faire passé cette protection de son bras a son pied, de son pied a sa tête… mais comme dit plus haut, il est limité par son esprit jeune et ignare et son égo surdimensionné…

Hanzo ferma les yeux prenant un air déttendu

— Que cela te rassure, au final, tout ça n’a aucune importance, qu’importe si ses esprits sont vrai ou son issus de ton esprit. Qu’importe qu’ils soient le coeur de ton pouvoir Meikyu ou que tu es ton propre vecteur… L’important est de comprendre, et accepter les faits, mettre son égo de coté. L’égo la bête noir, celle ci créer des esprits, si il n’y en a pas, ou être l’envoyer du diable car on sait déployer son ombre….

Soudain Ken claque des mains

— MAIS JE SAIS !!!!

— Que sais-tu Ken ?

— Et si tu essayais d'entrer en contact avec les esprits de Minako? Je veux dire, si ils sont des personnalités à part, tu ne pourrais pas discuter avec eux comme tu discutes avec moi ?
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Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Jeu 3 Nov 2022 - 14:49
La Minako guerrière et forte était là désormais : c'était une Minako qui osait demander de l'aide, qui osait se faire entendre pour avoir ce qu'elle veut, qui sait donner sa pleine confiance à ses pairs comme elle l'a donné à ses petits camarades à l'époque. C'est avec fierté désormais qu'elle se reposera entièrement sur Ken, sur tous les points.

« OUI, marions-nous chéri, je le sais, que j'ai besoin de toi dans ma vie. »

Sans lui, elle se serait laissé mourir depuis longtemps, elle se serait perdue dans la mort auprès de Izanami, bien trop tôt, dans les bras de son bourreau. Elle se devait de rester auprès de Ken bien que son lourd bagage de brigand faisant sa loi en tuant les ennemis pour protéger les siens devait rester derrière elle.

« Je sais que je peux compter sur toi peu importe ce qui arrive et j'ose maintenant te demander des conseils, de me donner divers cours, j'ose aussi tout te dire, qu'aucun secret ne reste en moi. Voilà. »

Minako savait ce qu'elle avait à faire pour se retrouver, pour être bien plus forte , de manière plus efficace et plus rapide que prévu : en se concentrant sur ses arts sensoriels elle restera désormais focus sur différentes sonorités pour rester elle-même, pour canaliser ses pensées afin de ne jamais être perturbée par quoi que ce soit, et pouvoir agir lorsque nécessaire.

Maintenant, elle devait travailler sur un point bien plus important pour retrouver foi en elle-même, celui de comprendre ses sceaux, savoir comment communiquer avec eux et de quelle manière elle pourrait tisser un lien avec ceux-ci. La réponse qu'elle a reçu vis-à-vis de son sceau de putrèfaction lui ouvrait des portes sur sa réflexion et il n'en fallait pas plus pour qu'elle imagine devoir passer de longues sessions de méditation et d'autres techniques pour se trouver.

La première, celle que la demoiselle doit croire en l'existence de l'esprit retenu dans ces pouvoirs scellés. Après tout plus on y croit, plus l'esprit se renforce, tel un égrégore, alors pourquoi pas. La seconde est que si elle le veut, elle le peut,donc si elle est consciente de putréfier une personne alors le chakra sur son sceau se mettra en action, de la même manière qu'elle peut enflammer ses poings.

Elle attrape par la même occasion chaque coussin sans que ceux-ci ne se dégradent d'une quelconque manière. Ce qui veut dire que selon elle, la probabilité que Hanzō ait usé d'un Genjutsu tactile pour l'examiner soit bien supérieure au reste, car elle-même développait ce style d'illusion spécialisé au corps à corps, avant qu'elle ne soit dans l'impossibilité de malaxer son chakra en ce sens maintenant que son sceau sensoriel est placé et qu'elle ne découvre son affiliation au clan Meikyû. Cela dit, les deux points précédents sont très importants pour son développement personnel donc elle en tiendra forcément compte.

« L'écriture automatique, quelle idée… »

Elle réfléchit un instant avant de se dire que l'idée lui plaît beaucoup.

« On peut faire ça pourquoi pas. Disons que depuis très longtemps je connais ce genre d'action pour communiquer avec les morts mais ça peut être l'acte de mes ancêtres pour tenter d'entrer en contact avec moi. Ça pourra être un bon début de communication. Si j'active le sceau et détend mon bras peut-être… D'ailleurs il faudrait même qu'on teste cette ode ancienne quand j'ai un sceau actif, pour rester cette légende paranormale. »
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Daishi Ken
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Lun 14 Nov 2022 - 16:06
Tandis que Ken bégayait, Hanzô se fit le plus discret possible. Il s'abandonne alors à l’une de ses passions préférées. Il se tourna vers la fenêtre, patienta, et fut récompensé d’une lumière vive qui rendit l’espace de quelques instant, la nuit plus clair que le jour. Il ferma rapidement les yeux pour profiter au maximum de l’air qui se mit à vrombir avec rage puis à tonner, ou etait-ce l'inverse? Il savait que Ken n’avait pas eu l’intention de faire sa demande aujourd'hui, et surtout comme cela. Peut-être même n’avait-il pas voulu que Minako l'entende? Au fond de lui, son cœur accéléra, il espérait que Ken lui passe l’anneau au doigt.

“Pourquoi il ne le fait pas ? Ken, espèce d’idiot romantique ! elle n’attend que ça !”

Ken lui, posa ses lèvres sur celle de Minako et pleura durant ce baiser. Peut-être est-ce pour ça qu’il n’a pas saisi le moment pour prendre l’anneau en argent dans sa poche ou attendait-il un élément extérieur pour que tout soit parfait. Il etait si géné, elle avait prit cela comme une demande officielle.

— heuuuu HUMHUM !!! RHOOO… HUM HUM KOF KOF KOF ! j’ai mal à la gorge tout à coup ! feinta Hanzô.

Ken passionné par sa femme avait commencé à la pousser sur le sol afin de l’honnorer, là, sur le tapis avant de se reprendre en rougissant, se rappellant qu’il y a Hanzô avec eux.

“Minako, ta réponse ne me convient pas totalement… je t’appartiens à jamais, pas que pour cette vie là. Je voudrais me réincarner en toi, avec toi, que nos âmes soient ligotées l’une dans l’autre pour ne faire qu’une… hummm.”

-- J'aimerais réunir avant que ce soit officiel, tous nos amis mon amour, je voudrais que tout soit parfait, je voudrais qu’ils soient les garants de notre union… soit patiente ma reine, je veux t’épouser, te faire des enfants, je veux tout partager avec toi ! mais je voudrais juste que notre famille soit avec nous…. Koyama, Ryuku, Kaori, Kaito pourquoi pas ! Hanzô si tu veux… Yuan, si il a du temps… “Sadako si elle est réellement ma mère….” Au moins nos amis. J’ai envie plus que tout d’officialiser notre union auprès d’une partie de notre famille, voir, notre famille au complet. Je brûle d’envie de m’unir à toi à tout jamais, mais j’ai pas envie que ce moment soit fait à la va vite, cet instant, je veux le graver pour l'éternité dans notre âme. Je pourrais te donner là, maintenant, le symbole de mon amour pour toi, mais j’ai pas envie que le moment soit bâclé entre deux exercices de Hanzô… pardonne moi mon coeur, peut tu patienter un peu? Je te promet que quand au moins, nos amis seront là, tu seras ma femme pour de bon ! Je vais m’unir à toi pour toujours et ainsi, commencer à coudre mon âme sur la tienne, pour qu'à tout jamais je t'appartienne.

Minako à son tour lui dévoilait son amour pour lui, qu’elle avait le sentiment qu’il était tout pour elle.
Sans crier gare, Hanzô sauta sur ses pieds le plus discrètement possible. Il renifla fort en se passant la manche sur les yeux.

— Je crois que j’ai attrapé un rhume les enfants, j…j…j…jeee…. j… J’AI LES YEUX QUI PIQUE !!! Je reviens ! Dit hanzô d’une voix chevrotante.

“Font chier ses ptits con !!!!”

— hummmm dit t’il bruyamment pour embêter Minako et Ken, en feintant d’aller aux toilettes afin de tenter de retrouver son flegme Yamanaka habituel et laisser de l’intimité au couple.
En realité, il se voyait à la place de Ken et à la place de Minako, Karen, sa Karen… Hanzô pleura à chaude larme assis sur la cuvette à la fois touché par tant d’amour, mais, également sur son amour perdu à tout jamais. Lui aussi avait presque fait le même discours que Ken. Cependant, par la mort de Karen, son âme appartenant à la défunte, est a moitier dans les limbes. Hanzô se considérait depuis comme un mort-vivant. A la fois coincé sur terre, et auprès de Karen. Sans que le couple ne le sache, l’homme se saisit d’un kunai qu’il fit danser sur son index qui ne tarda pas à perler d’une goutte de sang.

— Hummm à quoi bon…. attends moi mon amour, dans cette guerre ninja on ne fait rarement de vieux os… patience mon amour….

L’homme rangea son couteau de lancer et se rendit à nouveau présentable.
Au salon, Ken fêtait déjà ses fiançailles avec Minako, la fixa dans les yeux et crus comprendre le message. Il posa la caraffe de Saké, il venait à peine de sortir de l’alcoolémie, il ne devait pas replonger.

-- Pardon mon cœur, vieux réflexe… je t’ai faite une promesse… celle d'arrêter le saké au moins un mois

Ken replaca immédiatement le saké sur l’étagère et s’assis de nouveau devant sa déesse afin de partager un bol de thé.
— WOW TA ENTENDU CA !!!! S’exclamait-il auprés de l’orage

— Viens voir Minako ! HAHAHAHA même Raijin nous félicite pour nos…. PRESQUE fiancaille j’ai hâte !!! ALLER VIENNNNS !!!!! HAHAHAHA. Ken riait comme un enfant devant ses cadeaux de noel.

Prenant Minako par les mains, il la tira vers le pas de la porte, alors, il se positionna dans le dos de sa femme afin de lui transmettre sa propre chaleur pour qu’elle n’ait pas froid et qu'elle puisse profitée pleinement du spectacle naturel qui avait lieu là, directement dans le terrain vague. Etant bien plus petite que lui.

— ATTEND !!!! écoute ca va arrivé !

Le tonnerre explosa faisant vibrer le corps de Ken, il en profita pour poser ses lèvres contre la nuque de Minako resserrant son étreinte contre sa poitrine. C'était son truc à lui. Tenter d’attirer Minako les jours d’orage pour qu’ils profitent du spectacle en amoureux. Toutefois, l’instant fut de trop courte durée. Du bruit dans le couloir lui rappela à la réalité. Hanzô était toujours là. Ken souffla de dépit, son retour en enfance était de courte durée. Le temps que les deux frères célestes roulent du tambour.

— Un jour Minako, on sera avec eux, on fera un concert de tous les diables !!!! Raijin à la batterie, Fujin à la flûte, toi au chant, tu feras chanter les arbres, moi je ferais danser les fleurs de cerisier tel le plus magnifique des genjutsu positif. Il y aura aussi Ryuku à la mandoline, Koyama qui fera crier les ruffians à tonnerre dans leurs cul hahahahaha. Il y aura aussi la douce et cristaline Kaori qui fera pleurer les yeux des nuages noir d’encre. Tu en penses quoi ? En attendant, j’accepte d'être ton professeur de genjutsu, je t’apprendrais le béàbas, comment t’en préserver.

L’homme posa un doux baiser sur la gorge de Minako. La serra de tout son amour et ferma un peu la porte, laissant juste entrouvert afin de voir les éclairs de leurs place assis et entendre le concert des deux divins. Puis, il reprit sa place le temps que Hanzô reviens.
Ken et Hanzô décidèrent de faire une sorte de silence religieux afin de profiter au maximum des deux divinités qui jouèrent de plus en plus loin, malheureusement. Minako semblait, selon Ken, respecter leurs choix et profiter également du spectacle. Ken lui prit la main, sous la table. Il avait grand besoin d’elle comprenant que trop bien les conseils des divins. Sans Hanzô, il aurait très probablement essayer de mettre un héritier en route.

Au bout d’un moment, Minako brisa le silence, lorsque les dieux se furent assez éloignés. Elle parla d’écriture automatique. Hanzô la remercia d’un mouvement de tête afin de la remercier de briser le silence. A dire vrai, il n’attendait qu’une chose, qu’elle se manifeste.

— Ainsi, tu connais l’écriture automatique ? hummm dans quel circonstance dit moi? donne moi tous les détails, je te dirais après ce que j’en pense ! Dit moi comment tu étais assise? allongée? dehors? dit moi tout !

Minako lui appris qu’elle connait la pratique depuis longtemps, que ça sert à parler avec les morts, peut-être un moyen pour que ses ancêtres entre en contact avec elle? Elle dit que se serait un bon début, en soit elle n’avait pas tord, mais se serait une béquille possible en cas de réussite. Elle parlait également de déttendre son bras.

Hanzô fit de grand yeux, selon lui, elle avait une partie de la bonne réponse ! cependant, il se renfrogna quand elle parlait de cette ode ancienne, enfin, si cela l’amusait et se serait toujours une expérience de plus pour lui, voir et entendre cette fameuse ode en action.

— HUMMM fut la seule réponse qu’elle reçus.

L’homme, au lieu de répondre, prit soin avec un plaisir à peine dissimulé, de prendre son temps. Il but son thé et grimaça, son thé était devenu glacial. Il avait horreur du thé froid. Il prit un petit biscuit au gingembre et félicita Ken silencieusement. Ken etait fixé sur l’écharpe, pourquoi ne disait-il rien? A nouveau un coup de tonnerre. Hanzô marmonna, se gratta le nez. Ken fixa sa femme, elle semblait aussi impatiente que lui d’avoir une meilleure réponse.

“Hahahaha… ma vengeance pour tout à l’heure…. va vous apprendre à me faire pleurer, bande de ptit con !!!”.

— Je vois, alors procédons ainsi, ta maîtrise du sujet est bien moins rudimentaire que ce que je m’attendais, bravo ! Qui t'a appris ça? Ce procédé pourrait en effet facilité tes esprits à communiquer avec toi oui ! Qui dit ancêtre, dit mort après tout… tu…. tu n’as donc rien contre la nécromancie?

Hanzô ria dans son écharpe.

— Je te taquine, même si tu parles à trois morts, ça n’a rien à voir avec la nécromancie, pardon… Peut être que d’ailleurs, tu pourrais lier l’âme de Ken sur ton corps par un tatouage d’union? HUMMMM….Tu penses que si tu tatoue ton âme sur son corps, si tu meurs, tu irais en lui? FASCINANT ! dit-il d'un air effrayant, comme étant prêt à les tuer pour tester cette théorie

— Pardon je m’égare ! Tu me dis ensuite que tu souhaites activer ton sceau et détendre ton bras…. ERREUR !!! parce que si tu endors que ton bras, ton esprit dominant sur celui de tes esprits pourrait décider de diriger ton bras…moins efficacement, certes, non… Je suggère de te mettre sous hypnose partiel voir total. Voilà ce que je te propose. Que tu t’endors à moitié ou complètement, juste t’affaiblir suffisamment fort pour que tes esprits soient plus puissants que toi ! Vois cela comme un relais… Ainsi, je demanderais a Samanosuke de parler avec nous, par la parole, et si il n’y arrive pas, par écriture. Si jamais le test fonctionne, on lui demandera de bouger ton corps, ou, au moins ton bras….

— Oui mais si il arrive a bouger son corps ! Imagine que le soir il décide d’aller voir Kaori admetons… Minako endormis subit ses délires….

— ERREUR mon garçon !!! n’oublis pas que Minako doit activer le sceau ! sans activation, pas de possession ! et quand bien même le sceau s’active…. une fois plus de chakra HOP elle revient par mis nous !

— Mouais… et pour l’ode, je trouve ca excellent comme idée… JE VAIS LA CHERCHER !

Alors que Ken cours dans la chambre, Hanzô rigole.

— HAAA la fougue de la jeunesse, lié a un brun de stupidité par moment, l’Ode sert a communiquer avec les morts de l’au dela c’est ca? tes esprits sont t’il mort? A mon avis, il y a trop peu de chance que ca fonctionne…. de plus, si ca fonctionne, etons sure que l’on communiquera avec TES défunts? Je veux dire… qui te dis que tu penseras parler avec Samanosuke et qu’en réalité nous communiquions avec le traitre Joben ?

Ken reviens avec le tambour et la partition les étoiles pleins les yeux prêt à jouer.

— Alors Minako, ta vraiment envie que je joue pour toi? c'est vrai ?! depuis le temps que je voulais tester l'ode !
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Zaiki Minako
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Sam 26 Nov 2022 - 13:06
Il semblerait que Hanzō ait été gêné de part cet échange aussi romantique soit-il. Ou est-ce une allergie à l'amour ? Minako s'inquiéta quelque peu cela dit, car la voix de leur mentor ne la trompait pas.

“Même s'il est Yamanaka, mon ouïe ne peut mentir. Je le soutiendrai dès qu'il aura l'envie de se reposer sur moi.”

La douce jeune femme reprit bien vite le fil en montrant à quel point elle est heureuse de se sentir en vie grâce à son homme. Elle regarde tout de même Ken d'un air désapprobateur vis-à-vis du saké, car elle se sent inquiète de son état et elle tente de l'aider à sa manière. Son cœur fut déchiré lorsque Kaori lui dit part de son témoignage et Minako lui avait promis qu'elle renforcerait le mental de Ken. Pour cela, elle devait renforcer le sien. Elle se rassura en regardant et écoutant l'orage tonner aux côtés de son chéri. Elle se sentait bien lorsqu'il lui réchauffa le dos. Elle le trouvait si pur et adorable et n'avait qu'une envie, devenir beaucoup plus forte pour veiller sur lui. Sur sa famille.

« Dès que Higure sera réuni, oui, nous allons déclarer nos fiançailles, et nous donnerons un spectacle à la manière de Raijin et Fujin. Et je te promets qu'en me protégeant des genjutsu, je serai tes yeux et tes oreilles. Je veillerai sur toi de part ma sensorialité grandissante. »

En parlant de se protéger des illusions, Minako commence à être addicte aux genjutsus positifs de Ken, le Kusuri notamment. Si l'on peut penser qu'elle apprécie seulement la musique de celui-ci, elle souffre de ne pas écouter Kusuri, telle une addicte aux drogues. Elle s'en cachait, avouant simplement adorer ses mélodies, ce qui est vrai. Mais durant une semaine où elle n'était pas rentrée au dojo elle était mentalement épuisée, elle était maussade et ne pouvait s'empêcher de vouloir l'écouter, tout simplement. Elle se sentait bien en se visualisant dans sa barque, dans le brouillard, sous le Torii l'emmenant dans le Yomi, dans un calme limpide. C'était un peu son cocon et était ô combien faible et en dehors de ce monde illusoire.

Fort heureusement que la chaleur de Ken l'apaise dans cette réalité, et que Hanzō est là pour essayer de la tirer vers le haut. Ils étaient silencieux et profitaient du spectacle musical naturel. Ce ne fut que lorsque le duo de troubadours divin s'éloignait que Minako annonça vouloir essayer l'écriture automatique.

« Disons que j'ai remarqué ce phénomène après une belle nuit d'insomnie et dont je ressens la fatigue s'accumuler en journée. Aucune idée sur s'il s'agit d'une coïncidence ou si c'est en lien avec mes ancêtres. Ça m'arrive en général quand je suis assise du coup. »

Minako pouffe de rire car Hanzō connaît très bien cette part d'elle-même dégoûtée de l'art nécromancien. C'était selon elle une insulte envers Enma et Izanami, et qui fait potentiellement souffrir les âmes des défunts. Après, dans le cas des esprits ancestraux, s'ils sont morts, elle devait davantage les connaître, savoir s'ils aiment leur vie d'ancêtre et comment les aider à s'y plaire si ce n'est pas le cas.

« Donc si je comprends bien, pour ce test je dois me mettre en hypnose. Ça peut se faire si je me mets en transe pour entrer dans mon mindscape comme je l'ai fait pour les épreuves de Samanosuke-dono. Cette fois, je serai tout simplement seule et je leur laisserai le libre arbitre. »

Tandis que Ken cherche son taiko et sa partition, Minako détaille ce qu'elle voulait tester avec l'ode.

« Attend attend, c'est vrai que ça fait un moment que je songeais à essayer l'ode mais ça aurait été étrange dans le cimetière, et étant donné que Yoko-sensei est maintenant liée à mon œil, il n'est pas improbable que si la légende est vrai, que ça fonctionne. Et puis je trouvais pertinent le fait de t'en parler car on est dans le thème de la discussion du jour. Et pis si c'est Joben qui s'incruste je me foutrais de sa gueule car Izanami n'aurait pas voulu de lui. »

De toute manière, elle le pensait, il était si insignifiant qu'il ne mérite même plus qu'on porte de l'intérêt à son égard. La jeune chanteuse préférait accorder toutes ses pensées pour son héros, sa source de lumière, son homme qui lui est si adorable qu'elle était adoucie à ses côtés. Elle adorait le voir heureux, d'autant plus qu'il serait fier qu'elle fasse tomber son masque pour lui demander tout ce qu'elle souhaite.

« Oui, Ken, j'avais hâte de t'entendre jouer ! »

Et bien plus que ça étant donné qu'elle était envoûtée par les mélodies de celui-ci. Elle en était totalement dépendante depuis qu'il a veillé sur elle à l'hôpital. Le pouvoir qu'il avait sur elle était si fort que rien ne pouvait le briser, car elle ne l'accepterait pas de sitôt. Dès qu'ils seraient prêts, Minako se terrerait dans son mindscape alors que dans la réalité, son corps réagirait en fonction de son environnement.

HRP
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Daishi Ken
Daishi Ken

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Dim 11 Déc 2022 - 18:25
Ken obéit a sa femme, rangeant la bouteille de Saké au placard avec un air penaud.

— Tu as raison mon coeur, je suis qu’un alcoolo de merde, une sombre grosse merde… dit-il doucement, assez doucement pour qu’elle ne l’entend pas, du moins, l’esperait-il. Il lui lança un regard presque apeuré, comme un enfant prit la main dans un pot de confiseries

Elle avait de si bonne oreilles, il l’avait plusieurs fois tester en susurrant des choses plus ou moins douces, ou des choses plus ou moins grossières à différentes distances afin d’apprécier les limites d’écoute de Minako. Voir des blagues sur Aizen, qui maintenant a décidé de laisser tomber, si peu de gens en rit. De plus son beau père lui avait mit une sacré mandale un jour, en lui disant qu'un jour ca risquerait de lui retomber dessus. Toute fois, il se souvint de la blague.

“Qu’est ce qui plus lourd que l’égo d’Aizen mais qui ne pèse rien, son ombre”

Il n'était pas fier de cette blague mais soit, elle avait été prononcée. Minako l’avait entendu sur une distance pourtant hallucinante, sans que Ken n’eut besoin de hurler. Si elle continuait à exercer ses oreilles, elle aurait bientôt plus besoin du code Angouka ! Il y avait donc de forte chance qu’elle l’ait entendu, mais l’injure avait été dite.

Il tenta de se faire pardonner, au pire, si elle n’avait rien entendu ou pas prétée attention, il passerait juste pour l’être le plus aimant du monde, et personne n’aimait plus Minako que lui même de toute façon. Il lui embrassa le cou et la nuque quand elle accepta d’officialiser leur couple par les fiançailles. Si heureux en entendant qu’elle souhaite aussi faire un spectacle a en reveiller les dieux, cela dit il fut un poil moins confiant et ravis quand elle lui dit qu’elle en sera ses yeux et ses oreilles au vue de ses sens se développant de plus en plus !

“Ho putain…. ELLE MA GRILLE !!! je vais manger sévère…. Hanzô reviens s’il te plait….”

Ken savait a qu’elle point elle était fâchée chaque fois qu’il se rabaissait, combien ca lui faisait mal, il regretta de s’être insulté de bon coeur quand il avait la main sur la bouteille de saké.


Hanzô tenta un sourire timide mais avec son masque, il ne donna que l’impression de plisser les yeux. Il serra le poing en ressentant une petite douleur, là, au creux de la paume, où le Kunai avait commencé à dévorer les lambeaux de chaire. Il aurait tellement voulu mourir. Si seulement, si seulement il n’avait pas entendu la promesse que lui avait demandée sa moitié, il l’aurait déja rejointe depuis des années.

— Ca va les amoureux? Vous voulez qu’on profite à trois du spectacle? C’est de plus en plus rare ce genre d’orage… Je serais vous, j’en profiterais !

N’ayant aucun désaccord, il se rapprocha des amoureux tout en respectant la distance d’intimité.
Bien qu’il ne dit rien, il avait surprit le regard désapprobateur de Minako avec la bouteille de saké. Aussitot il lui parla d’esprit à esprit.

— Veux-tu que je le soigne de son addiction? un coup de jutsu et je te gomme tout ça, ta un homme neuf mieux que l’original !

“Hummm que fera-tu Minako? va tu dénaturer ton homme pour qu’il soit plus à ton goût? accepter pour son bien? Refuser? Va tu me refuser en prétextant qu’il est parfait? Qui es-tu Minako?” ce dit-il avec le regard brillant de malice.

— Non, non, je te le demande A TOI, pas à lui ! Anticipant Il, se doutant que la meilleur des réponses était de consulter Ken.

— Un homme tout frais et dispo, ton ideal, tu en penses quoi alors ?

“Le test commence… aller, dit moi qui tu es !”

Ken qui n’entendait rien de la conversation crut que l’instant était parfait pour chanter dans le creux de l’oreille de Minako.



Soudain, alors que le silence regnait, même aprés que Ken ai fini sa chanson. Que Hanzô se frotta les yeux en maudissant Ken qui sans le vouloir, accentuait la douleur de son senseï


— Tout à fait ! confirma Hanzô

Minako lui confirmait qu’elle était d’accord pour ce mettre en etat d’autohypnose. Elle parlait ensuite de ce mettre dans son mindscape afin que ses esprits soit présent.

— Hummm, je ne sais pas… je ne connais pas trop cet etat… mais de mon expérience, rien de mieux que l’auto hypnose. Disons que si tu entres dans ton mindscape, tu peux en sortir quand tu veux non? essayons ta méthode au pire, je te plongerais en auto hypnose ensuite….

Il fut coupé par l’enthousiasme de Ken.

“ Enfin je vais pouvoir entendre cette ode…. est ce qu’il permet réellement de parler aux esprits? “

Bien vite, Ken revenait avec un pupitre de bois, deux taïko de taille modeste il était si excité ! Lui, prit une chaise afin d’inviter Minako à s’y asseoir. Se positionnant à côté d’elle, il demanda à Ken par mime, de quoi écrire.

— Bon, alors, en temps normal, tu dois prendre la plume, de l’encre et tracer des traits. Tout en écoutant ma voix, te détendre… mais là… tu m’apprendras quelque chose… nous verrons si ca fonctionne j’ai tellement de choses à étudier avec vous décidement hahaha. Ken, si tu as fini l’ode, pourrais tu la reprendre du début sans réfléchir?

— Oui biensur ! dit-il avec une forte excitation dans la voix

D’un mouvement de tête, il invite Ken à commencer l’ode. Ken attendant avec une forte impatience, ce mit alors à jouer.


— Bien, maintenant à nous… susurra Hanzô a l’oreille de Minako.

Patientant quelques instants, il aida Minako avec un profond Genjutsu a se mettre en condition pour ce faire piégée dans son propre corps. Il esperait que la musique aident les esprits à venir. Etrangement, il fut invité à partir par un esprit qui ne semblait peu satisfait que le Yamanaka s’invite dans le mindscape. Il courba l’échine, et préféra obéir de peur de gacher l’experience.

—- Esprit es tu là? Si oui… utilise la main de Minako… Hanzô, ne préféra à aucun moment vérifier qui etait l’esprit, si même cela fonctionnait. Il préféra que Minako ou Ken reste en condition de succès afin de poursuivre l’experience.

Ken ne se sentait pas trop bien, un vent glacée parcourut la pièce. Il se demandait si c'était que lui, ou, Hanzô en avait conscience aussi? Un vent glacée flottait dans l’air comme un esprit nageant dans le ciel. Il craignait, bien trop tardivement, que l’ode ai été une bien mauvaise idée… Elle appelle les esprits proche à se manifesté mais aucune en particulier. Etaient-ils entre un d’appeller un esprit exterieur à la famille ? Comment savoir si la main de Minako écrit de la part de Samanosuke, ou d’un étranger? Peut-être même Yoko? Ou moins optimiste, l’esprit d’un démon. Devait-il finir l’ode?

Sa peur grandissante lui permit de voir des complots un peu partout. Il se demandait si Hanzô ne les avaient pas piégé. Il connaissait vaguement le passé de l’homme du moins, il s’en doutait un peu. Si Hanzô avait tout orchestré pour en arrivé à se moment précis? l’espoir de parler à un être disparus. Ken devait t’il stopper l’ode?

Hanzô lui, trop concentré sur ses tests, poursuivait.

— Qui es tu? écris s’il te plait !

— Que souhaites tu?

— Comment puis je t’aider,?

— Connais tu Saori Hida? Demanda t’il au hasard.

— Maintenant, s’il te plait parle, parles nous de toi esprit. D’ou viens tu? Qu’elle est ton histoire?

L’homme accouru pour retirer le parchemin plein de Minako, et profita qu’elle aille chercher de l’encre pour lui proposer un parchemin neuf. Elle avait écrit sur la table. Qu’importe. Elle devait continuer, par dessus tout ! Il savait que normalement, si l’experience etait une réussite il n’y aurait que trois esprits, répondant au nom de Samanosuke, Nobunaga, ou encore, Grisou. Yoko, son chere senseï disparu… Si l’esprit se manifestait sous un autre nom, alors c’est que la partition à tout gaché faisant venir un véritable esprit. Dans tout les cas, l’experience en vallait le coup !


Dernière édition par Daishi Ken le Sam 14 Jan 2023 - 21:04, édité 1 fois
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Zaiki Minako
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Ven 30 Déc 2022 - 15:55
Minako semblait fâchée et pour cause, elle a encore une fois entendu son fiancé se flageller de paroles négatives. Elle se demanda comment le rappeler à l'ordre quand Hanzō lui fit une odieuse proposition. “Nan mais c'est à lui de…” Minako se demanda ce que faisait son supérieur à lui poser des questions aussi perchées. Elle suppose d'ailleurs qu'il pourrait faire bien plus tordu rien que pour la tester ou s'amuser. “C'est à lui de se sortir les doigts du ionf ! Quand on aime quelqu'un on l'aime pour le tout, il n'y a que les connards à vouloir une solution miracle pour avoir des changements de comportement chez leur semblables.”

Minako se mit par la suite en condition pour faire cet exercice. Avec l'aide du pouvoir Yamanaka, celle-ci semble y parvenir. Cela dit, au fond d'elle, un esprit protecteur veillait sur elle et chassait tout être qui essaya de s'en prendre à son intégrité mentale, conférant à son hôte un pouvoir insatiable. Tel un samouraï d'antan, il voulu faire en sorte que l'esprit du Yamanaka ne pénètre pas leur monde intérieur. Intrigué, l'esprit écouta la myriade de questions de l'homme. L'écriture automatique se fit petit à petit. On peut y lire sur les notes ceci.

Samanosuke a écrit:
Samanosuke.

Protéger mon hôte.

Entraîne-la.

Je ne la connais pas.

Il fut un temps où j'étais un samouraï maître en fuinjutsu. J'ai servi une famille et j'ai veillé sur ma descendance en devenant un ancêtre capable de donner le pouvoir insatiable, à la manière du tranche-chakra de mes sabres, jusqu'au jour où la dernière de ma lignée m'a scellé en cette jeune Minako.

·····

Minako était dans son monde intérieur, aux abords du champs de lycoris, sous le ciel crépusculaire. Sur la rive du lac se dessinait un gunkan amarré, qu'elle n'avait pas vu auparavant. Visible sur le ponton, l'esprit lié à ce bateau était debout, admirant le paysage éternel.

« Nobunaga. »

« Te voilà enfin ma p'tite, haha ! Viens dans mon gunkan ! »

L'intérieur de la cale était aménagé comme une maisonnette. Le bon vieux temps lui manquait. Aussi, l'ancêtre de la putréfaction veut que Minako soit comme une capitaine pirate, forte, plus véloce lors de combats, il veut qu'elle puisse faire comme avant à protéger les littoraux kaminarijin au nom de Isonade. Le souhait de la voir se baigner dans l'horreur des combats était tel que la demoiselle dû l'arrêter dans ses paroles. Minako ne souhaite qu'éliminer les criminels et les traîtres, comme au bon vieux temps au sein de l'équipage Ushi-Oni et surtout, comme du temps de son ancienne professeure à Shidateru. Aussi, le sceau de putréfaction ne servirait qu'à punir ces malfaiteurs qui osent s'en prendre à ses protégés. Nobunaga accepta le deal, à condition qu'il puisse aussi faire le choix de savoir qui mérite la mort ou non, et qu'il fasse en sorte que la demoiselle se montre avenante, qu'elle continue à nourrir cette haine contre les clans majeurs et les hautes sphères de la société.
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Daishi Ken
Daishi Ken

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Sam 14 Jan 2023 - 20:51
BOOM.

La bagette de bois battait le début du rythme, l’homme observe ses caramades discuter, dans son esprit il comptait trois mesures puis il recommenca

BOOM.

Plus fort cette fois, plus imposant, la vibration de la peau de chèvre ricochait dans son bras.

BOOM BOOM.

N’écoutant pas leurs discussions, les yeux clos. Le bateur frappait la mesure, cette fois, c’etait comme si la chèvre etait en vie.

BOOM BOOM.

Le requiem continuait ainsi pendant des minutes entières. Un rythme plus ou moins rapide, la bête effrayée sera menée en sacrifice sur l’air de la partition. Ken etait enchanté, à chaque un de ses coups, son corps vibra de tout son long. Son crâne lui faisait du bien. Sans se rendre compte, il battait la mesure, comme si la partition etait logique. Sans se rendre compte, il etait devenu la chèvre. Il oublia pratiquement la partition pour ne copier que le son de ses propres battements de coeur. Le rythme collait pratiquement à ce qu’avait écrit Koda. A la fois, lent et rapide, les coups se repercutaient sur son coeur. Kiwe’an n’aimait pas ça, mais Ken ne l’écoutait pas. Le Kaléidophone emporta le joueur avec lui.

En face du musicien, lui tournant le dos, le Yamanaka observa la femme pratiquement endormi comme un loup observant une brebis. Son sujet d’étude etait docile et faisait toutes ses quatre volontés. Peut-être qu’il arriverait a obtenir ce que Raizen lui avait toujours refusé. Le secret de la psyché des ancêtres ! Cette fois, se n’etait pas Minako qui etait la cible de ses désirs, mais clairement ceux qu’elle abritait. Se Samanosuke, Nobunaga, et surement la plus intriguante, Yoko. Etait-ce sa Yoko, son sensei ? Intérieurement, l’homme posa ses questions sans prêté attention a Ken.

Ken se sentait partir, mais il partageait sans le vouloir les théories de Hanzô concernant les esprits Meikyu. Sont t’ils déffunt comme Yoko ? Si l’esprit est dans le corps de Minako, qu’en est t’il de l’âme de Minako ? Si on appelle un esprit, est ce qu’on peu l’extraire de l’hôte ? Que faire si l’esprit est néfaste ? Ken avait tellement de questions qu’il n’osait pas poser verbalement, mais Hanzô l’avait sondé. Il approuva les théories du gennin. Il etait malin et ferait un excellent chercheur pour l’institut. Peut-être pourrait-il appuyer sa candidature ? A voir… peut être devrait-il éprouver ses facultés de réfléxion? Peut-être pourrait-il le prendre sous son aile, en institut ? L’avenir y répondra. Peut-être une réfléxion sur le genjutsu ? Affaire à suivre.

Minako elle, elle était parfaite dans le Kubyuu, dans l’action pure ! La preuve en est qu’elle occupait rapidement, depuis peu, un poste important la surveillance de la porte nord. Elle etait si facile a perturbée, comme il y a quelques minutes quand elle a failli lui sauter dessus parce qu’il lui avait posé des questions trop étrange. Elle s’enflammait trop facilement, Ken, lui, pas du tout. Ils formaient à tout deux l’être idéale. Si seulement il existait un jutsu pour combiner deux humains, ils seraient alors l’être parfait. Si Minako percait le secret du tatouage Meikyu pour offrir son âme.... Peut-être pourrait-elle sceller celle de Ken en elle, tout en se le tatouant offrant son âme a Ken...? Garentissant ainsi

Il etait réputé comme etant un fiéfé connard, seule son épouse, Karen, avait su voir en lui, son coeur vrai. Le désarmant totalement, le mettant à genoux. Déjouant tout ses pièges, finalement, devenus le jouet de sa défunte moitié. Sa lèvre coupé lui faisait mal, il souriait trop fort. Son sourire alors se réduit a peau de chagrin.

Hanzô n’etait plus certain que c’etait la bonne méthode, habitué a obtenir des réponses rapide, cette fois, les réponses se faisaient attendre, mais arriva tout de même ! Au dessus de l’épaule d’une Mina plus endormis qu’éveillée, il déchiffra les notes. Il fut stupéfait, se n’etait pas l’écriture de Minako. L’esprit mit un certain temps mais fini par répondre a toutes les questions à la fois. Cet esprit, Samanosuke, etait un samouraï apparemment fort intelligent, capable de retenir un nombre d’information plutôt conséquent. Il écrivit presque d’une traite son nom, sa mission, le fait qu’il souhaite l’aide d’Hanzô, il ne connaissait pas Saori. Soit. Lui non plus… Hanzô allait continuer a lui parler quand Minako se mit à écrire à nouveau. L’histoire de l’homme.



Sa voix soudain se fit plus ferme.

— Samanosuke, tu dis petre devenu un ancêtre… Là tu choisis ? Comment ça se passe si tu la choisis ? Pourquoi se pouvoir et pas un autre ? Est ce que vous vous scellez les un les autres comme ça ? Vous etes nombreux à être insatiable ? Comment l’avez vous découvert ?  Hanzô le noya de questions sans se rendre compte, une soif inextinguible de connaissance lui prit au coeur, il devait tout savoir sur l ‘esprit. Puis, pour une raison obscure, une nouvelle envie qui se surpris lui même.

— Connais tu Karen Yamanaka ?  

« Sait-on jamais, peut être avec de la chance… »  L’homme pensa à sa femme.

— Comment Minako a été choisis ? Elle etait seule ? Pourquoi elle ?  Hanzô le noya de nouveau dans une floppé de questions posé dans un débit encore plus rapide afin de testé la capacité de mémorisation de l’esprit. On aurait pu croire à un interrogatoire dont Samanksuke etait le coupable.

— Qu’elle est ton nom de famille ? Comment s’est passé la cérémonie ? As tu du offrir ta vie ou un sceau pour offrir ton âme ? As tu pu continuer de vivre ou ta force s’est tel rapidement mit a fondre ? Depense tu ton chakra pour rester en elle? Utilise t'elle du chakra pour te conserver ? As tu la capacité de te détacher d’elle ?  Hanzô tenta de le perdre dans un flot de question d’avantage rapide. Des questions crucial selon lui allié à des tests, encore et toujours, des tests. Peut-être qu'il trahira sa famille avec se piège grossier vieux comme le monde...


Trop absorbé par l'interrogatoire, Hanzô ne prêtait pas attention aux divagations des deux âmes, Minako absorbée en elle même vivait un instant intéréssant avec d'autres esprits. Ken, absorbé dans un endroit inconnu happé par la musique qu'il jouait lui même. Hanzô ne remarqua pas non plus l’air autour de lui qui se faisait plus dense, plus électrique, plus froid.
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Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Sam 28 Jan 2023 - 22:17
« Je n'ai rien contre les hautes sphères de la haute société ni contre les membres des clans majeurs désormais, Nobunaga. »

Alors que l'esprit de la putréfaction ne comprenait pas la décision de son hôte de ne pas s'en prendre impunément à n'importe qui a énormément d'argent, la demoiselle explique plus clairement ses propos.

« J'ai pendant longtemps fait l'erreur de mettre toute une communauté dans le même sac. Hors j'ai compris que ce ne sont pas les apparences qui comptent mais leur âme. Il suffirait d'analyser cette flamme qui anime chacune d'entre elles pour essayer de ne pas se faire avoir avec n'importe quel être qui nous entoure. Ce n'est pas pour rien que j'essaye d'étudier le comportement humain alors que je ne fais pas partie de l'institut, pour éviter de refaire l'erreur de martyriser des innocents. »

Elle pensait notamment à Suzuri Kaori, qui était la cible de quatre coureuses de remparts. Cette petite dessinatrice était la camarade de Minako et tout le temps passé avec elle lui a donné une lumière ; qui a effacé tout ce sombre imaginaire. Et ensuite, il y a eu Akagi, son chef d'équipe officiel. Pour un Metaru, il était droit et ne faisait pas de fioriture. Il n'était pas pompeux comme certains hauts gradés pouvaient l'être et pourtant, il fait partie d'un clan majeur de Kumo et il est un officier du Kyuubu. Ces rencontres lui ont fait revoir ses plans de chasse des personnes cancéreuses pour la société et elle ne voulait plus passer son temps à entretenir une haine fantôme.

«Je sais que ton passe-temps préféré était de piéger tous ces riches marchands sur les littoraux mais je n'ai pas besoin de ton sceau pour me faire de l'argent sur le dos de personnes qui méritent d'être ce qu'elles sont. En revanche, pour me protéger et tuer les personnes dangereuses pour la société, qui font du trafic humain, qui torturent et tuent des innocents pour assouvir leur pulsions morbides, ce sceau tombe à pic. Si j'arrive à améliorer ma sensorialité pour rendre tes caresses discrètes, alors ces personnes vont souffrir même dans les gouffres du Yomi. De mémoire c'était un peu le crédo de Ushi-Oni et c'était ce que tu aurais voulu si j'arrivais à maîtriser le chakra n'est-ce pas ? »

« Tu es digne d'une capitaine, Mina-chan. Tu as totalement raison, parce que je n'ai jamais pris le temps de savoir qui tu es, enfin… C'est vrai que tu étais perdue et que tu te cherchais. »

« Maintenant je me suis trouvée, et je me fraye un chemin à travers cette contrée pour apprendre davantage de choses sur différents sujets qui m'intéressent jusqu'à ce que notre organisation de musiciens ninja se forme de manière solide. Je suis le capitaine de mon propre corps, sachant que c'est de TA faute si j'ai tué Kimiko lors d'une de mes crises de somnambulisme. Megumi a aussi failli y passer ce jour-là. Et d'autres fois, j'aurai pu faire du mal à Ken et Yoko-sensei lors des nuités. Maintenant que ton sceau est stabilisé nous devons être d'accord mutuellement avant d'entamer une démarche morbide. »

Minako était bien tombée, après tout Kumo est la ville du savoir et ainsi, elle pouvait à loisir emprunter les livres de la bibliothèque et demander l'aide de l'institut pour comprendre la psychologie des criminels dans le but de mieux les traquer sans ôter la vie d'innocents.

***


Des écritures indéchiffrables de prime abord. On eût dit que l'esprit insatiable n'arrivait pas à suivre la cadence, car les seules réponses lisibles concernait son hôte, il écrivit notamment que Minako était endormie et que son ancienne hôte a effectué une prière et a dessiné le lycoris sur la main droite de la petite enfant de trois ans, avant d'y envoyer une décharge chakratique afin de le déplacer d'un sceau à un autre. Le choix était porté sur cette enfant qui était, selon sa famille paternelle, la descendante biologique, la fille unique de Kaito et qu'elle méritait d'avoir un esprit protecteur qui veillerait sur elle. Que lui-même avait choisi ce pouvoir de son vivant avant de réussir à donner une part de son âme à un tel ouvrage, ce qui se rapprochait énormément de ce dont il était capable de faire et de sa volonté de protéger ses hôtes de sources de chakra. C'était ainsi, avec le sceau insatiable, qu'il protégeait la personne qui le possédait, en ôtant le chakra de chacun des jutsus adverses. Aussi, l'esprit écrit que c'est le chakra de l'hôte qui alimente le pouvoir du sceau, car sans ça, rien ne contiendrait l'esprit qui s'en irait vers le Yomi. Soudain, le bras droit se crispa. Le crayon de bois se posa sur la table et le corps entier de la jeune Minako semblait endormi. Le sceau qui recouvrait toute la main droite de son encre noire revint à la normale, avec seul le sceau du lycoris dessiné sur le dos de celle-ci. On dirait que l'esprit de Samanosuke n'arrivait plus à maîtriser son corps. À moins qu'il ne veuille tout simplement plus répondre aux questions plus ou moins intrusives du Yamanaka.

En revanche, le sceau présent sur la paupière gauche de Minako, qui se présentait comme un eye-liner léger de type kazejin, semblait s'éveiller car celui-ci se prononce davantage, offrant un joli make-up de haute dignitaire de Kaze. La main gauche de Minako commença à bouger et tâtonnait cette table, cherchant quelque chose, comme s'il s'agissait d'un stylo. Puis sa main écrivit toute seule…

“ Tu t'améliores de jour en jour, Hanzō.”
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Daishi Ken
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Lun 13 Fév 2023 - 11:59
Hypnotique, captivant, intriguant, mélodieux. Les coups sur le taïko emprisonnaient les esprits. Cependant, une seule personne, Hanzo, y était pratiquement hermétique. Pas trop mélomane dans l’âme, il trouvait cette répétition, un brin ennuyants. Du moins, sur le commencement. Il remarquait du coin de l’œil, le jeune Daishi. En transe. Était-ce du genjutsu ? Qui put le dire ? La rythmique semblait volontairement monotone, comme un genjutsu de groupe, ou, était-ce autre chose ? Quel prodige se Kodai. Hanzo ne pouvait qu’admettre l’évidence. Pour une raison obscure, l’art ninja était selon lui, bien plus puissant par le passé. Est-ce que le chakra est sur son déclin ? Est-ce autre chose? Jamais personne, n’avait admis que la réserve de chakra, pouvait être limitée. Tout le monde, surement par égo, admetait le chakra, comme une source inépuisable, infini. Kodai, autre théorie, était bien plus qu’un virtuose. Peut-être qu’il… L’homme se secoua la tête, pour vider son esprit, se trop plein de théories, le rendait fou. Il se devait d’être là pour le couple. Le reste pouvait attendre, il n’avait pas le droit de les abandonner. Ken se donnait sans relâche dans cette technique, il se devait de répondre présent.

Dans l’autre coin de ses yeux, pratiquement à son angle mort, la compagne du jeunot. Elle s’affairait, elle aussi, à obéir aux ordres qu’il avait énoncé précédemment, dûment acceptés par le couple. La main de la Kunoïchi gribouillait, deux O, avec au milieu, ce qui pouvait s’apparenter à un V, dont l’extrémité était arrondie. Une sorte de U ou de N. Ses trois lettres, formaient une forme de provocation, un symbole jugé obsène, par une génération de fragiles, choqué par un attribut masculin et viril, même déssiner. Simple paréidolie peut-être ? L’homme n’en avait cure. Il balaya l’idée, à peine après l’avoir attrapé au vol, dans les filets de son esprit. Il regrettait de ne pas avoir accepté les cours chez les Suzuris. Peut-être aurait-il dû apprendre la graphologie ? Qu’était-ce donc qu’elle griffonnait ? Un lapin ? Les études sur l’écriture automatique n’en était qu’à ses balbutiements. Une personne hypnotisée ne pouvait pas en théorie, dessiner. Minako était-elle entre un de prouver le contraire?

— FASCINANT ! Dit l’homme par dessus l’épaule de son sujet de test.
Concentration, encrage, inspiration, expiration. L’homme calmait ses ardeurs. Son expérience courrait un grave danger. Son égo le trahissait. Il le savait. Obsession d’un mieux, obsession d’une réponse, ou juste, obsession d’orgueil. Il ne voulait pas, mais, il exigeait une réponse de Minako. Son propre esprit gourmet et gourmand aidait Minako à le nourrir. Il n’y avait peut-être rien à voir, pourtant, lui voyait. L’homme exigeait des résultats. Y avait-il seulement une once de résultat possible ? Bien que le mot Ouo n’existait pas, coïncidences ? Le mot « ONO » était formé sur le papier. Automatiquement, l’esprit obsessionnel se jeta sur l’information, tel, n lion affamé. Pourquoi son sujet parlerait d’une plaine ? D’ailleurs, n’y avait-il rien d’écrit. SI, regarde mieux ! Là, sur la gauche ! Quelques traits timides se chevauchaient, rendant la lecture pratiquement illisible et pourtant...

L’homme décida d’un commun accord avec lui-même, de voler la feuille de sous les mains de la rédactrice. Il en plaça une nouvelle. Il remarqua le tracé changeant de sa protégée. La main de son sujet, maintenant, bien plus sûre, plus ferme, plus précis. Il fit le choix de garder le silence, laissant l’hôte écrire ce qu’il avait envie de dire. L’homme prenant la copie précédemment retirée. Sous ses yeux, le papier se dérobait, chutant sur le sol, lui recouvrant les pieds. Horrifié, il crut déchiffrer un nouveau mot « Mort ». Son expérience avait-elle fini par faire mouche ? Avait-il bien lu ? L’un des ancêtres de Minako s’éveillait-il ? Il reprit à la hâte le parchemin. Il continua de déchiffrer. Là, une autre information. De l’écriture ? non pas un mot, mais une sorte de dessin incompréhensible. Une œuvre réaliser par une main malhabile, Une fleur ? Qu’elle était donc cette plante ? Une rose ? Une marguerite ? Un Lycoris, un Lys ? Était-ce pour désigner le lieu de sa mort ? L’endroit où à eu lieu sa passation d’âme ? Il avait beau réfléchir, il ne voyait aucune plaine à Kumo avec un champ de rose, ou de lys. Par contre, le cimetière était plein de Lycoris, à moins qu’il ne faille comprendre « mort dans un champ de Marguerite ? » Il y en avait bien un sur la route menant a Datsu. À moins que le message n’avait aucun rapport. L’égo revenait-il à la charge ? Désir de voir absolument un message, où il n’en existait aucun.

Froideur dans l’échine, tremblement, mal à l’aise. L’homme dût reprendre son souffle pour ne pas secouer la femme afin de couper tout liens avec cette expérience impie. Il refusait de communiquer avec un mort ! Il se gardait bien de le dire. Souffle profond, apnée, inspiration, tête branlante. Le scientifique reprenait la maîtrise de la situation, d’une rapidité hallucinante. Il n’avait pas pour habitude de sombrer dans la faiblesse de l’esprit. Yamanaka un jour, Yamanaka toujours, il avait pourtant été formé, à résister à la faiblesse de l’âme. Musclant jour après jour l’esprit. Kumo le rendait faible. Peut-être était-ce là le signe annonciateur qu’il devait sois prendre du repos, ou, partir loin d’ici. Ses temps ci, son esprit s’étiolait, sa rapidité de réflexion ralentissait, elle devenait, maladroite. L’anniversaire de la mort de sa femme n’arrangeait rien, il le ressentait, comme chaque année. Son désir de se suicider, de la rejoindre le prenait. Machinalement, sa main se porta, à sa cuisse. Sa sacoche à Kunai. Il serait si simple de s’ouvrir la carotide. Tout pouvait prendre fin, immédiatement, revoir sa seule raison de vivre. L’esprit vagabond ne prenait plus attention à la feuille désormais griffonnée à son tour.

Il caressa les lames, se coupant les doigts, payant ainsi, son droit d’entrée dans le royaume des morts. Juste trois gouttes. Les sirènes de fer, froide et cruelles l’appelèrent. Elles ont accepté son offrande, elles mourraient de faim. Remontant sa main le long de sa cuisse, il caressa affectueusement les vierges de fer. il inséra son doigt dans l’une des boucles de métal. Il tira l’une de ses tentatrices, celle qui se soir, aura prit enfin, sa première vie. Il ne réfléchis pas une seule seconde. Il savait que s’il réfléchissait, il échouerait. Il embrassa le métal, froid comme la mort. Elle lui rendit son baiser en lui glaçant les lèvres. Comme le contact etait doux. Il se saisit de sa maitresse d’une poigne solide et ferme.

- KAREEN  ! Cria t’il en vidant ses poumons. D’un geste sûr.

La concubine jubillait, elle buvait le sang de sa premiere victime. La déesse plantée dans sa peau l’électrisa, peu à peu, il devenait lui-même aussi froid que la lame. Elle prenait posséssion de son corps. Sous le regard de Ken, qui ne sourcilla pas un seul instant. Sous la plume de sa protégée, trop occupée à barbouiller des idioties, pour lui faire ses adieux. C’etait mieux comme ça. L’homme divaguait, son regard fixé sur la bougie, ou, etait-ce un couloir blanc ? Kareen l’attendait, il le ressentait, il l’esperait. L’homme fini par rejoindre sa compagne. Il sourit, c’était là, la solution. Prendre des vacances, loin de Kumo. Partir, ne plus jamais revenir. Il voulu faire ses adieux à la Kunoïchi. Trop épuisé, il ne réussi qu’a lui cracher au visage et sur son kimono. Elle, trop concentrée à écrire, elle battait juste de la paupière peut-être dérangé par le souffle, ou le crachat de sang. Il lui fit le don des restes de son existence, une sorte de funeste présage. Son sang s’inserra sous les paupières de la femme ne faisant plus qu’un. Il lui passait, par se geste, sa malédiction. Le messager de la mort.

« Profite de Ken, tant que tu le peu ! Tu es la prochaine, Minako»

— Kof, kof kof. L’homme cracha sur la bougie plongeant la battisse dans les ténèbres.

Un vacarme sourd, avec violence. Quelque chose de lourd, gisant, contre le parquet de la famille Daishi.

Soudain, un bruit, un raclement sur le bois. L’homme assoupi eu un sursaut, il accourut afin de se saisir d’une nouvelle feuille de papier vierge. L’esprit n’économisait pas. Son écriture prenait pratiquement tout une feuille, pour au final, ne rédiger qu’une phrase courte. Bouche béante, il n’eut presque aucun mal à déchiffrer le papier. Il y était inscrit «  Tu t’améliores de jours en jours Hanzo ». L’homme eu un sanglot, il s’essuya les yeux, regrettant que se rêve, n’etait qu’un désir. Par esprit de loyauté, ou par faiblesse, il ne réussirait jamais à passé le cap. Il devrait maintenant vivre avec se secret. Pesant de plus en plus sur ses épaules. L’appel de Kareen se faisait maintenant, même dans ses songes. Il ne devrait en parler à personne. Si on apprenait sa faiblesse, on lui retirerait son bandeau. Il a bien vue comme Ken à été démolie. Il ne le supporterait pas, il le savait.

Soufflant, sa main compta rapidement ses kunais, aucun ne manquait à l’appel. Il reprit le court de l’experience, en maudissant sa faiblesse. Il aurait du écouté son maitre, refuser l’amour de Kareen. L’homme se pinca les yeux pour chasser cette idée. Il fallait s’occuper de Minako au plus tot. Elle, elle ne pouvait pas attendre.

A mieux regarder l’écriture, était-ce Hanzo, ou Enzo ? Le H et le A semblaient presque fusionnés, portant le message à confusion. Il était Hanzo, dans son dos, Ken, selon cette Sadako, se nommerait en réalité Enzo. Que se soit l’un ou l’autre, ce message était terrifiant. L’esprit le connaissait soit lui, sois Ken. Était-ce Yoko-sensei qui lui parlait à travers Elle ? Le problème était le même, elle s’adressait peut-être à son petit-fils. Si c’était le cas. Comment savait-elle que Ken ne s’appelait pas Ken ? Ils l’avaient appris après la mort d’Yoko. Ça voudrait dire qu’elle avait toujours su que son petit-fils s’appelait Enzo et qu’elle en a gardée le secret dans la tombe, cachant même la vérité à Ken. L’horreur de cette théorie était clairement gravée sur la face de l’homme. Il fixa son sujet avec pratiquement, un air de dégoût. Yoko et ses secrets… Elle ne finira donc jamais de faire chier les vivants, même dans la mort. Aprés réflexion, il se souvenait que Yuan n'etait pas originaire de Kumo et qu'il etait venu avec Ken. Il l'avait lu dans son esprit.

Vieille carne ! Pensa l’homme.

Hanzo sans un bruit, laissa complètement Ken faire ce qu’il voulait. Totalement happé par la missive provenant d’un mort. Son esprit scientifique à présent, bien plus puissant que son cœur. Maître de ses émotions, il reprit le court de l’expérience avec une extrême neutralité. Il aperçut enfin sur le visage de son sujet test, une marque, un trait, non, un eye-liner des plus étranges. Il se saisit d’un parchemin pour le dessiner. D’une voix puissante et neutre, dénuée de peur il reprit la tête du projet.
— Qui es tu ? Il patienta un peu.

— As tu écrit « mort dans un champ de marguerite ? »
— As tu déssiné un lycoris ? Qu’est ce que sa signifie ?
— Tu as écris « tu t’améliores de jours en jours ». Tu me parlais ou était-ce à Ken ?
— Savais-tu qu’il s’appelle Enzo ? Si oui comment le sais-tu ?


L’homme enchaîna à nouveau les questions. Sans se soucier du confort ni de l’hôte, ni de l’esprit. Il tenait son papier et son crayon prêt à prendre des notes. Le silence massacré par le taïko, l’homme soudain fronça des sourcils.

Vent glacé, tremblement de l’échine, impression malaisante, tout ses sens en éveil. L’homme droit comme un i, la sentinelle tournait autour de lui-même, scrutant la salle au complet, prêt à défendre les petits. La cuisine, rien à signaler, la vaisselle propre trônait sagement, prête à être rangée au moment opportun, la faible bougie, presque mourrante ondulant d’une danse du ventre sensuel, donnait à la terre cuite, un aspect monstrueux sur les murs blanchâtres, un peu comme ci Fu-leng, le roi démon, avait élu domicile chez les Daishi. La porte menant à la salle à manger, entre-ouverte, donnait sur un monde obscur, un univers d’encre, un tapis de noirceur, indésirable, malaisante. Donnant l’impression qu’un esprit malin observant depuis les enfers, la scène, riant du destin funeste à venir des vivants dans cette salle. Dans son dos, le petit corridor menant à l’extérieur. Le hibou lançait son anathème contre le scientifique. Enfin, il remarquait Ken. Le zombie ne voyait rien, n’entendait rien, ne gouttait rien, probablement qu’il n’avait plus conscience de toucher quoi que se soit. Il semblait obéir à une force supérieur. Battant non chalement sur le taïko, l’écho de son propre coeur plus lent qu’au repos. Il donnait l’impression qu’il pouvait s’arrêter d’un moment à l’autre. Les yeux ouvert, droit devant lui, il jouait inlassablement. Les yeux du mort était fixé sur Minako, il etait totalement sous le joug du sujet test de Hanzo. Regardant de nouveau la bougie, il estima qu’environs trois heures était passé. Donc, il s’était assoupi à peine une heure environs.

Enfin, le crissement de la plume de buse, sur le papier, le ramena à la raison. L’homme souffla, il était rassuré. Il se trouva réellement stupide. La fatigue le gagnait malgré son heure de repos. Oui c’était sûrement la fatigue, rien d’alarmant en soi. Il n’avait qu’une hâte, découvrir la suite du message.
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Zaiki Minako
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Ven 3 Mar 2023 - 22:05
Dans le mindscape

Samanosuke revient dans son monde intérieur lorsqu’il surprend Minako en train de parler avec Nobunaga. Il intervient alors, dans le dos de la jeune femme.

« Je vois, tu es réellement digne d'une capitaine. Je suis d’accord avec toi, tu es notre hôte et c’est donc à toi de décider de ce que tu souhaites réaliser. »

Un sourire commençait à se lire sur ses lèvres, avant qu’il ne reprenne.

« C'est pourquoi je te protègerai des ninjutsu ennemis en annulant la plupart de leurs effets. »

Minako remercie Samanosuke pour ses paroles. Elle le rassure en lui disant qu’elle est confiante en ses propres objectifs et en ses esprits ancestraux, et qu’elle est si heureuse que leur présence lui soit rassurante que ça la conforte dans l’idée de s’améliorer encore plus.

Dans le monde physique

“Je parle de toi imbécile !”

L’on ne pouvait voir la réaction de l’esprit, mais la petite dame soufflait, en pensant que le Yamanaka sera toujours le même. Si elle avait été physiquement présente, Hanzo aurait subi le courroux de son bokken.

“Quant à la représentation que tu as faite du sceau, il s’agit de l’oeil de vérité. Utilisé en guise de symbole du savoir dans les contrées de Kaze, et signe de noblesse, il représente en quelque sorte tout l’espoir que j’ai en mon héritière pour son ascension dans ses projets.”

Yoko soupirait intérieurement. Elle espérait qu’il ne pose pas plus de questions tordues vis-à-vis de la forme de tel ou tel sceau, après tout ce n’est que superficiel. Cela dit, elle se devait de lui répondre au sujet de Ken, dont elle s’est occupée de son vivant.

“Je me doutais que mon petit-fils avait un autre nom, mais n’étant pas sûre étant donné le comportement de Yuan, j’ai gardé le silence, espérant secrètement que celui-ci délierait un jour sa langue. J’avais bien remarqué que tout petit, mon petit-fils beuglait comme le fait un veau, lorsqu’il dormait à poings fermés. Lorsque j’en parlais à celui qui m’a apporté cet immense bonheur au dojo, il restait évasif sur le sujet. J’avais de cesse de penser qu’il allait nous raconter d’où il vient, car la seule information que j’ai pu avoir était la mort des deux parents de Ken. Mais je me suis trompée, à un point que tu n’imagines guère mon grand ! Je l’ai vu à travers l'œil de mon héritière lors de mes funérailles. Le retour de cette femme corbeau, que l’on disait morte, et le comportement étrange de Yuan qui est resté si distant des deux jeunes tourtereaux… ”

Yoko était dégoutée. Elle qui a en plus imprégné le sceau de l’adresse au point où son âme veille sur celui de sa belle-petite-fille, elle a pu ressentir les émotions de celle-ci lorsqu’elle était en grande souffrance physique et morale, de plus qu’elle a compris que Ken aussi, avait un moral relativement bas.

“Si tu savais à quel point ça m’a fendu le coeur qu’il n’est jamais venu voir Ken, ou Minako à l’hôpital, et sa réaction lorsqu’il a vu ces brûlures qui lui cause toujours autant de souffrance n’a fait qu’appuyer la détresse mentale de celle-ci pendant cette période ! Mais désormais, je suis confiante, ma chère Minako a sû se relever grâce à mon petit-fils, lui mettant du baume au cœur et en l’encourageant à s’aimer. Je ne doute pas de sa volonté d’interroger Yuan de manière sévère maintenant.”

Yoko sentit qu’elle puisait énormément sur le chakra de Minako et ne voulait pas la fatiguer davantage.

“Une dernière question avant que je ne laisse la réserve de chakra de mon héritière tranquille ?”
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Daishi Ken
Daishi Ken

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Mer 15 Mar 2023 - 23:09
La porte ente-ouverte donnant sur les ténèbres recommencait à nourrir les peurs du Yamanaka. Aussi, l’homme bondit sur ses pieds et alla la fermer. En y repensant, un visage le regardait à l’interieur, il en etait certain. Il ouvrit en grand la porte coulissante, il n’y avait rien, pas d’ombre malfaisante, pas d’esprit, rien. La vieille maison souffla sur son visage un vent chargé d’une odeur de cire, l’esprit aiguisé sauta sur l’information pour vaincre sa phasmophobie. Il ria de son idiotie, mais en se retournant, il vit Ken, toujours à battre sur son tambour, il etait certain que l’homme avait accéléré ses coups, il n’en etait pas certain. En passant prés de la cuisine ouverte, il sursauta, là, des gratouillis, comme des ongles griffant le mur. Une eau glaciale coula de ses homoplates jusqu’au bas de ses rheins. Son anus se contracta par la crainte. Il se saisit d’une bougie neuve pour remplacer la bougie mourrante proche de Minako.

Il n’avait pas fait attention, mais, sa protégée attendait. Un dernier coup d’oeil le rassurait, la nouvelle bougie brillait si fortement, que même Ken n’avait plus son air de zombie. Il souffla de joie et lu « Je parle de toi idiot ». Ses yeux se gonflèrent en roulant dans leurs orbites de surprise. Il fixa Minako

— YOKO SENSEI ! NON IMPOSSIBLE !!! hurle-il en se mettant les mains devant la bouche dans une grimace d'un mélange subtile d’éffroi et de surprise

L’homme en faisant trois pas en arrière, se cogna les jambes sur sa chaise, emporté par son élan, il se retrouva fesses contre la chaise en position assise. Il refusait la vérité, il se pencha prés de Minako pour voir le visage de la femme. Ses yeux semblaient comme mort sous ses paupières closes. Soudain, Minako continua d’écrire, sans même regarder le papier. Le message parlait d’un des sceaux, l’œil de vérité. Il avait cru entendre cette légende un jour. Des femmes se maquillant les yeux avec du khôl. Yoko lui appris que c’était un signe de savoir, de noblesse et d’espoir pour Minako dans ses projets. Il devait bien reconnaître l’acte de Yoko.

Un vent glacé lui cingla le dos, comme si deux présences avaient marché a coté de lui à vive allure, l’homme frissonna. En se redressant, il vit la bougie danser comme si quelqu’un, effectivement prés de lui s’était lever pour se diriger vers la cuisine. A sa grande stupeur, il n’y avait rien hors peut-être, un son sourd.

On toquait, prêtant l’oreille, en effet, quelque chose toquait. Hanzô commençait réellement à se sentir mal. Le bruit recommençait avec insistance, dans son dos. Là sur le sol, Maorou Chunjuan grattait pour sortir. Il n’etait pas dans son etat normal. Maorou feulait, se n’était plus dans ses habitudes. De mémoire, il le faisait quand il avait flairé quelque chose d’urgent.

— Maudit ! Hummm ! dit l'homme d'un air boudeur et rassuré

Il changea la feuille de Yoko et ouvrit la porte coulissante pour l’animal qui partis en courant, comme s’il fuyait quelque chose. Peut-être un danger imminent, ou, une envie pressante de dégourdir les pattes, se dit l’homme. Il en profita pour observer la pleine lune. Un hibou perché sur les cerisier sans fleurs conversait de façon lugubre. Son chant résonnait comme un avertissement. La pluie accompagna le funeste message, une forte précipitation suivis d’une grosse rafale.

Derrière lui, quelque chose frottait, l’homme reconnu sans effort la plume sur le parchemin. Il clos la porte, Marou grattera de nouveau pour entrée, il faisait froid. Pour le bien de l’expérience il devait maintenir la maison le plus chaud possible afin que ni Minako, ni Ken ne sorte pas de leur transe.

Il lu le message, sans prendre garde à Ken, dont, le rythme avait accéléré frappant quatre coups au lieu d’un seul. La missive confirmait que c’etait belle et bien Yoko qui se trouvait là, dans le corps de Minako. Elle lui dit combien Yuan l’avait déçus en restant en retrait durant ses funérails au lieu de soutenir les enfants. Yuan cache des vérités au sujet de Ken, depuis toujours. Elle avait aussi remarqué que Ken n’etait pas un bébé normal, beuglant comme un veau au lieu de crier comme un bébé . Le retour mysterieux de cette Sadako.

« Ainsi tu penses comme moi, vieille carne… Cette Sadako… c’est pas normal, pourquoi revenir vers Ken aprés tant d’années sans lui ? A t’elle retrouvée sa trace que maintenant ? Ou nous a t’elle pas tout dis ? »

Il allait réconforter la vieille âme quand elle continua d’écrire combien Yuan la profondement meurtrie d’avoir abandonné les petits à l’hopital, quand ils avaient le plus besoin de leurs oncle. Son dégout face aux brulures de Minako. Elle changea enfin de sujet, finissant par un message chaleureux plein d’espoir concernant le couple, Minako soutien Ken, et Ken soutien Minako.

Hanzo pensait avoir tout lu mais il vit une dernière phrase arriver. Yoko ne voulait pas que ça se termine ainsi, elle montra une forte volonté a forcer Yuan à dire la vérité. Le temps des secrets devaient se finir. Il souria en imaginant Yuan recevoir le bokken de sa vie sur son crâne de crétin.

— J’aiderai les enfants à obtenir leurs rép… Hanzo remarqua la musique changeante.

En se retournant, il se leva de frayeur. La proche de Ken, il y avait comme deux orbes se percutant qui traversa la pièce, cette dernière plus sombre que jamais. Le garçon etait dévorer par les ténèbres, seul ses yeux luisaient dans l’éclat de la bougie.

— HAAAA ! Cria l’homme, surpris.

Une sensation de glaçe, puis comme de l’eau, sur son épaule. Une main lui toucha le visage. L’homme sortie ses kunais, prêt au combat espérant que Minako se reveil ou Ken. Instinctivement il se retourna vers Minako qui écrivait que Yoko attendait une dernière question. Ironiquement, l’homme se mit à hurler sa question

— QUI VALA ?

Dans l’ombre de Ken. Le mur devenait si foncé que la bougie n’éclairait plus. Un rire cristallin se fit entendre si proche, juste a coté du jeune homme, un rire en guise de réponse. Le mur semblait danser sous ses yeux, c’est alors qu’ une masse sombre, à côté de Ken gagnait en taille et semblait engloutir le jeune adulte. Un pas, puis l’autre. L’ombre prit de la constance

— Hanzo ? C’est moi… lui lancait l’ombre qui prenait une forme pratiquement humaine, comme drappée de blanc, visiblement une forme féminine riait devant son air ahuri. Hanzo n’en revenait pas, cette voix, elle lui etait famillière. Où l’avait-il entendu ?

Une seconde forme se dessinait prés du garçon. Une sorte de femme, mais en même temps, un animal. Serait-ce une Yasei ? Qui etait-elle ? Hanzô devait reveiller Ken, finalement, se test avait réussi. Ken invoquait des entités à cause de la partition de Koda, il devait y mettre fin.

—Hanzô… parle moi...

Depuis se jour funeste, Hanzô vouait une crainte envers les nécromanciens, qui s’est mué en haine. L’apparition de cette aberration était au dessus de ses forces, qui cela pouvait bien être ? Qu’importe, Ken devait césser !
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Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Mar 4 Avr 2023 - 12:23
Yoko se voyait rassurée de savoir que le Yamanaka aiderait le jeune couple à enquêter sur ce que cache Yuan à Ken. C’était évident que le jeune homme devait connaître son histoire avant d’être un orphelin de la Foudre. C’est sur un cri de Hanzo qu’elle retourna dans son monde intérieur, refermant ainsi le pouvoir du sceau oculaire, pour que sa jeune héritière ne se reconnecte à la réalité.

Minako se réveilla doucement. Ses yeux s’habituèrent à la lumière et ses oreilles à la mélodie. Du moins c’est ce qu’elle entendit en premier, parce qu’une fois qu’elle fut pleinement consciente, la demoiselle pu voir une bien étrange apparition qui voulu discuter avec Hanzo. Une humanoide qui ressemblait quelque peu à un lézard demandait à l’homme de lui parler. Lorsque la banshee se leva pour se diriger vers cette chose, cette dernière semblait se tourner pour admirer la jeune adulte. L’on pouvait aisément voir leur ressemblance frappante bien que l’esprit ait un aspect quelque peu animal et…

En son for intérieur, la demoiselle bouillonnait de l’intérieur. Elle se souvenait avoir été une yasei à la forme d’un lézard à longue queue de fouet, que Tosen a tué indirectement à cause de la résonance. Ce vide qu’elle ressentait au fond d’elle, caractérisé par l’apparition de son dédoublement de personnalité pendant au moins un an avant l’éveil de ses sceaux, était certainement lié à un bouleversement dans sa nature de chakra. Minako se demandait pourquoi elle a eu cette illumination alors qu’elle n’a aucune raison d’y songer, jusqu’à ce qu’elle entende comme des sanglots venant de ce fantôme.

Mon bébé.. Je savais que tu étais en vie… Mon bébé…

La demoiselle explique qu’elle est sa maman et nomme sa fille Senritsu, que Junko a voulu acheter son enfant contre un bébé mort-né et qu’elle fut tuée à cause de son refus, car elle savait que le destin de cette espèce de yasei exclusivement féminine était naturellement traquée pour son côté quelque peu exotique. Elle avait peur que son bébé finisse de cette manière et a mal au cœur en la voyant quelque peu calcinée aujourd'hui, mais l'être fantomatique est rassurée en voyant qu’on la soigne au mieux. La main gauche de Minako virait au noir, car Nobunaga reconnaissait cette femme, c’était celle de Kagaribi.

Senritsu… Prend soin de ton père…

Minako l’entendait que trop bien, le cœur du grand blond qui battait la chamade. Il aurait beau lui retourner le cerveau pour lui cacher ses émotions, il devait se douter que son masque de fieffé connard tomberait un jour. Sa main putride s’approcha dangereusement du cuir de requin que composait le taiko de Ken, et l’effleura à peine. Peut-être que cette peau se décomposerait, ou non, si tenté que la puissance du sceau n'était que trop frêle pour fonctionner de manière efficace. Elle s'arrêta dès que ses doigts touchèrent cette peau meurtrie par la mélodie de Ken, son attention se focalisant sur la cuisine. Elle entendit couiner, comme si Maorou avait peur de quelque chose. Pourquoi est-il là-bas ?

La jeune femme entendit comme des griffures sur le mobilier de la cuisine, des coups contre la porte, alors elle y alla prudemment, ouvrit brusquement la porte, puis pénetra dans l'enceinte de la pièce qui semblait vide, et s'arma d'une poêle pour se protéger et assommer quelconque intrus venant les attaquer. Mais peut-être était-ce une apparition paranormale, comme l'esprit de sa propre génitrice, peut-être une présence maline, auquel cas Ken devait arrêter ce massacre.

Maorou, fais moi confiance, va voir Ken et demande lui d'arrêter, quelle que soit ta méthode.
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