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[Entraînement] Lutter contre le froid de monsieur Hiver [PV Gentoku M. Yamiko]

Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

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Mer 29 Juin 2022 - 17:59
« Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s’entraîner ? »
De Mark Andrew Spitz, nageur américain.

L’hiver s’était installé sur la capitale. Les températures avaient drastiquement chuté depuis quelques jours. J’admettais volontiers préférer ce climat aux airs torrides de l’été. Toutefois, les froideurs de ces derniers temps me poussaient à rester chez moi dès que l’occasion se présentait. Ce genre de vie avait fini par me jouer des tours. La veille, ma mère était passée à la maison et les propos qu’elle avait tenus n’étaient là que pour me mettre un bon coup de pied au cul. Suite à cette discussion, j’avais décidé de reprendre les entraînements. Ne pas avoir eu de mission depuis un moment n’était pas une excuse pour relâcher ses efforts.

Il était encore tôt lorsque je vins verrouiller la porte de ma demeure. Quelques lueurs à travers les fenêtres de certaines maisons du quartier me faisaient néanmoins dire que je n’étais pas le seul à être éveillé. Un vent glacé s’engouffrait dans les rues. Je ne pus retenir un frisson qui parcourut mon corps en long, en large et en travers. Je vins cacher mes mains sous mon poncho. L’idée même de retourner directement dans mon lit m’effleura l’esprit l’espace d’un instant. L’image de ma mère me faisant la morale balaya cette pensée sans ménagement. Quelle idée d’avoir aussi peur des femmes ! Enfin, plus précisément des femmes de ma famille. Je vous jure que vous n’aimeriez pas vous retrouver face à elles. Je suppose que leur caractère bien trempé et leur utilisation parfaite (ou presque) des portes célestes faisaient d’elles des personnes à ne surtout pas se mettre à dos.

Je n’avais pas intérêt à moisir sur place si je ne souhaitais pas devenir l’un de ces glaçons qui pendouillent nonchalamment du toit. Alors que je me mis en marche vers le camp d’entraînement le plus proche, je me pris à réfléchir sur la vie d’un glaçon. L’hiver, il devait en voir passer du monde. Idéalement placé, il devait être le spectateur privilégié des exhibitions humaines. Que pouvait bien penser un glaçon de ces tableaux mouvants que nous, les hommes et les femmes, lui offrions de nuit comme de jour ? Étions-nous un divertissement assez convaincant pour que, le printemps venu, lorsque le glaçon redevenait gouttelettes d’eau, il colporte nos aventures aux quatre coins du monde ?

Alors que je tournais au coin de la rue, l’odeur du pain fraîchement cuit me ramena à la réalité. Celle-ci était mélangée aux arômes libérés par la cheminée du four à bois de la boulangerie. Monsieur Miyazaki était déjà à l'œuvre. Bien que je n’avais pas encore eu l’occasion de me faire une idée sur tous les commerces d’Urahi, je considérais monsieur Miyasaki comme l’un des meilleurs boulangers de la ville. J’avais un faible pour ses petits pains d'haricots rouges. Avec mon salaire, je ne pouvais pas me permettre d’acheter tous les jours des viennoiseries. J’avais des charges bien plus importantes à prendre en compte. La vérité est que je n’étais pas non plus un professionnel de la gestion d’un budget.

Je m’arrêtais devant la devanture du magasin de monsieur Miyazaki : Au Dragon Croustillant. Rien que le nom de la boutique me faisait rêver. Arata, l’un des deux jeunes en apprentissage, était en train d’installer toutes sortes de petits pains sur les présentoirs. Lorsqu’il m’aperçut à travers la vitre, il me fit un grand sourire et un petit signe de la main en guise de salut. Je répondis à sa salutation d’une courbette de la tête. Le ciel se mit à crachoter quelques flocons. Je levais les yeux en direction du royaume des Dieux : l’obscurité ne me permettait pas de discerner la densité des nuages. Pourtant, je savais que depuis hier, ils se pressaient les uns contre les autres. Je soupirais et repris ma route. À ce rythme-là, la capitale sera bientôt recouverte d’une couche de neige qui, je l’espérais, ne clourait pas sur place les activités humaines.

J’arrivais au camp d'entraînement une quinzaine de minutes plus tard. Quelques soldats courageux étaient déjà en train de s’entraîner. Dans cette obscurité ambiante, le terrain était d’une tristesse infinie. Certes, j’étais là pour m’exercer : les fioritures étaient donc bien inutiles. Personne ne prendrait le risque de voir la pratique du corps se transformer en exécution des mœurs décadentes. Mais, tout de même… Un peu de couleurs pour égayer l’âme ne ferait certainement pas de mal à cette sobre et morne étendue. Je posais mon sac dans un coin, à l’abri des larmes cotonneuses du ciel. Je commençais par un échauffement en bonne et due forme. À la fin de celui-ci, je retirais mon poncho. Une heure durant, je travaillais dur sur des exercices de renforcement musculaire. Je finis par m’asseoir, essoufflé. Je remis mon poncho et vins boire quelques gorgées de ma gourde. Le thé qui s’y trouvait était froid depuis longtemps.

Mes yeux finirent par se porter sur les autres soldats. Le nombre avait nettement augmenté depuis mon arrivée. Ils avaient bien du courage à venir s’exercer par un temps pareil. Ma mère avait dû me secouer pour que je ressaisisse et reprenne l’exercice. Mon regard se fit envieux envers ceux qui s'entraînaient à deux. J’aurais aimé avoir un partenaire. Quelques conseils venant de la part d’un aîné ou d’une personne plus compétente que moi auraient été les bienvenus pour que je m’améliore. J’admettais de ne pas être des plus motivés en ce moment : j’avais l’impression de ne plus progresser et cette sensation m’était des plus désagréables. Une petite moue blasée apparut sur mon visage. L’idée même de continuer seul me donnait l’envie de prendre les jambes à mon cou.

Quelques minutes plus tard, je pris la décision de quitter le terrain d'entraînement. Je n'arrivais pas à trouver la motivation nécessaire pour continuer seul ces exercices physiques. Je ne souhaitais pas rentrer tout de suite chez moi. Je ne voulais pas me retrouver seul face à moi-même. Ces derniers jours, je pensais souvent à Hatsuka. Je me sentais bien seul dans cette grande maison. Je n'étais pas fait pour vivre comme un ermite. Je me mis à errer dans les rues de la capitale. Les rues étaient peu animées à cette heure-ci. Perdu dans mes pensées, je ne pris pas garde au chemin que j'empruntais.

Lorsque je revins à la réalité, je me trouvais dans un des quartiers défavorisés de la capitale. A une époque, cet arrondissement avait du être très animé. Néanmoins, avec les évènements des dernières années, beaucoup de faubourgs avaient souffert des guerres et soulèvements de la population. Malheureusement, cette zone n'avait pas encore pu bénéficier d'une aide suffisante pour se reconstruire comme il se doit. C'était la triste réalité dans laquelle nous vivions aujourd'hui. Je finis par venir m'adosser au mur d'une maison désaffectée, à moitié en ruines. Je sortis ma pipe, la bourrais de tabac et l'allumais, tout en laissant mon regard se promenait sur les rares passants de la rue.

C'est alors que survint au coin de la rue une jeune femme curieusement habillée. Non. Curieux n'était pas le mot. La vérité, c'est que toutes les têtes se retournaient sur son passage. Il était difficile de ne pas la voir. Il faut dire que... Creuvons l'abcès ! Elle était clairement habillée comme une pute. Pardon, pardon ! Je ne devrais pas dire ce genre de choses. Disons qu'elle était légèrement vêtue. Trop légèrement pour un temps pareil. Si c'était ma fille qui portait de tels vêtements... Jamais je n'autoriserais ma fille à sortir comme ça ! Ce n'était clairement pas décent... en plus de ne pas être adapté à l'environnement dans lequel nous évoluions. Je ne sais pas si c'était mon côté paternel ou celui scandalisé par la tenue de la demoiselle qui me poussa à quitter ma position confortable : je ne pouvais décemment pas rester immobile face à cette situation. Je l'interpelais d'une voix polie et courtoise.

« Eh ! Mademoiselle ! »

Du haut de mon mètre quatre-vingt-dix-huit, mon interlocutrice semblait... pas si petite que ça. C'était bien la première fois que je croisais une femme aussi grande ! Tant mieux. Elle n'allait pas flotter dans le vêtement que j'allais lui proposer. Il fallait néanmoins admettre qu'il ne serait pas du tout raccord avec sa tenue.

« Veuillez m'excuser pour le dérangement mais... »

J'étais persuadé que le moindre commentaire sur sa tenue me vaudrait une belle paire de claques de sa part. Elle aurait eu raison : sa façon de s'habiller ne me regardait pas. Je lui tendis néanmoins le poncho en laine que je venais de sortir de mon sac.

« ... Vous risquez d'attraper froid avec un temps pareil ! Les couleurs ne vont pas du tout avec votre tenue, mais ça s'ra toujours mieux que de choper la crève ! »

[Entraînement] Lutter contre le froid de monsieur Hiver [PV Gentoku M. Yamiko] Ul0g
Poncho en laine que Kentaro propose à Yamiko pour ne pas attraper froid.

Spoiler:


Dernière édition par Hagiwara Kentaro le Sam 16 Juil 2022 - 16:07, édité 1 fois
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Lun 4 Juil 2022 - 17:18
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Lutter Contre le Froid de Monsieur Hiver - Feat. @Hagiwara Kentaro

~ Urahi - Hivers 205 ~

Voilà presque un mois que tu étais à Urahi sans avoir pu rencontrer une seule fois la personne qui était à l’origine de ta venue dans la Capitale. Tu avais fini par demander à des soldats si Jun Joo était dans les environs et on t’avait informé qu’elle était partie en mission et pour un retour dont la date était indéterminée. Ce qui expliquait le fait que tu ne parvenais même pas à sentir sa présence ou à sentir son odeur malgré tes sens poussés d’arachnide.

Étant donné que Jun était l’unique raison qui te retenait à Urahi, tu ne voyais donc pas l’utilité de rester plus longtemps car tu n’avais la moindre envie d’attendre le retour non fixé de la jeune ronin. Tu te préparais donc à regagner Kaminari malgré l’hiver déjà bien présent. Ce n’était pas de la neige ou une basse température qui allait t’empêcher de partir. D’autant plus que tu ne te plaisait guère dans cette ville. Une raison supplémentaire pour ne pas prolonger ton séjour. Ce fut donc dans l’optique de préparer ton retour que tu bravas le temps qui invitait pourtant à rester au chaud. Tu avais besoin d’acheter quelques denrées pour le voyage et un petit souvenir pour l’unique personne à qui tu souhaitais faire plaisir à Kaminari.

Les provisions furent rapidement trouvées mais tu avais bien du mal à trouver le souvenir idéal pour ta « mère adoptive ». Ton errance pour chercher l’objet parfait pour cette dernière finit par te mener dans un quartier qui semblait avoir gardé les stigmates d’une guerre. Celui-ci te rappelait Kumo après l’invasion par le Teikoku mais avec des saletés de la vie courante en plus. Tu supposas alors que, bien que la zone fût habitée, celle-ci n’avait pas été restaurée depuis le dernier conflit qui avait eu lieu.

Alors que tu avançais sereinement vers une direction indéterminée, un inconnu t’interpella soudain pour t’offrir un vêtement chaud. Un tantinet interloquée derrière ton faciès pourtant resté placide, tu regardas d’abord l’homme avant que tes prunelles ne se fixèrent sur le vêtement que celui-ci tendait vers toi. Tu n’étais pas très regardant niveau style vestimentaire mais tu dirais que le poncho que l’étranger t’offrait était d’une réelle laideur. Et pourtant, tu l’aurais bien accepté si tu avais froid mais ce n’était pas le cas. Tu avais toujours été peu vêtue, peu importait la saison, alors ton corps avait dû s’adapter à une basse température. Et puis, comparé à celui de Kumo, l’hivers d’Urahi n’était pas si glacial.

Tu finis par attraper le manteau bien trop coloré que tu fis mine de regarder un court instant avant de regarder de nouveau l’homme aux cheveux de feu.

« - C’est bien aimable de votre part mais si j’avais froid je me serais habillée en conséquence avant de sortir. Tu marquas un bref silence. N’est-ce pas plutôt ma nudité qui vous cherchez à cacher, Monsieur ? »

Sans même attendre la réponse de l’inconnu, tu lui jetas son vêtement ridicule au visage afin de lui cacher les yeux.

« - Si ma tenue vous gêne, il vous suffit de détourner le regard ! »

Sur ces mots, tu poursuivis ton chemin. Tu n’étais pas vexée car il en fallait bien plus pour te sortir de tes gonds mais tu ne voyais pas l’intérêt de poursuivre la conversation …
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Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

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Dim 24 Juil 2022 - 14:34
« C’est aux pensées à nourrir les paroles, aux paroles à vêtir les pensées. »
De proverbe oriental.

Je déglutis difficilement lorsque les yeux de mon interlocutrice se posèrent sur moi. Ses pupilles étaient violettes : était-ce possible que cette couleur soit naturelle ? Je crus, en premier lieu, qu’elle allait me manger tout cru. Il fallait vraiment que je travaille sur ce point-là. Les femmes n’étaient certainement pas l’un de mes sujets de prédilection. Bien au contraire. Pourtant, j’étais amené à en rencontrer tous les jours. Ce n’était pas facile de les comprendre. Il faut dire que celles que j’avais dans ma famille me faisaient fuir la gente féminine. Non pas qu’elles soient méchantes, mais elles avaient un caractère qui ne laissait personne indifférent.

Voilà qu’elle attrape le poncho ! Elle le contemple quelques instants. Il y avait forcément anguille sous roche. Aucune femme n’acceptait aussi facilement. Oups. Voilà qu’elle me regardait à nouveau. Ah ! Voilà ! Ses propos étaient plus en adéquation avec l’image que je me faisais du caractère d’une femme. Je ne savais comment, mais lorsqu’elle me jeta le poncho au visage, se cachant ainsi à ma vue, je sus qu’elle était de connivence avec les dames et demoiselles de ma famille. Ne me demandez pas comment ! Elles arrivaient toujours à faire ce que bon leur semblait et les connexions qu’elles étaient capables de faire entre elles sans dire un mot me laissaient toujours sur le cul. Ne me regardez pas comme ça ! Je vous jure que mes fesses s’en souviennent encore.

Je ne m’avouais pas pour autant vaincu. Je retirais le vêtement de ma tête. Je n’avais même pas eu le temps d’en placer une qu’elle avait déjà repris sa route. Au risque de passer pour le gros lourd de service, je ne pouvais pas laisser cette jeune fille n’en faire qu’à sa tête. Ma réputation de père était en jeu. Je serrais le poncho contre moi et partis à la poursuite de l’individu. Je la contournais, en prenant garde de ne pas passer trop près et vins me planter devant elle, à une distance plus que raisonnable.

Ne jamais sous-estimer une femme ! Encore moins celle qui dégageait la même aura que ma mère et ma grand-mère. Elles étaient toutes deux des guerrières formidables. Mon interlocutrice avait cette présence que seules les combattantes aguerries pouvaient se permettre d’avoir. Certes, elle n’était pas aussi forte que mes aînées, mais elle était bien présente : cela était certainement dû aux années d’expérience qui les séparaient. Cela ne rendait pas moins dangereuse la personne qui se trouvait devant moi.

« Madame. Si votre tenue me gêne ou n’est pas à mon goût, c’est mon problème, pas le vôtre. Quant à votre façon de vous habiller, c’est votre problème, pas le mien. »

Je croisais les bras sur ma poitrine. J’étais bien décidé à ne pas me laisser écraser comme un petit moustique.

« Encore heureux que vous puissiez vous habiller comme vous le souhaitez, peu importe ce qu’en pensent les autres, moi y compris. »

Mon regard fixait la jeune femme. Dans celui-ci brillait une lueur qui rappelait celle d’un père qui s’inquiétait pour sa fille. Je tenais à ce qu’il n’y ait aucun quiproquo entre mon interlocutrice et moi.

« Il est vrai, qu’au départ, je ne savais pas exactement pourquoi j’intervenais. Après mûres réflexions, il se trouve que, même si votre tenue me met mal à l’aise, ce n’est clairement pas mon problème. En revanche… »

Hum… Comment expliquer cela clairement sans qu’il n’y ait de quiproquo ?

« Vous savez que vous me rappelez beaucoup ma fille de trois ans ? Vous avez le même caractère. Fort et sûr de lui. Quand elle n’est pas d’accord, elle me le fait savoir. En long, en large et en travers. À peu de choses près, elle aurait réagi comme vous. »

Si grand-mère Sakura était là, elle m’aurait certainement fait une réflexion sur mon temps de parole. Il paraît que la « langue bien pendue » se transmettait de père en fils. Enfin, c’était peut-être vrai il y a quelques générations de cela, mais aujourd’hui, ma fille parlait autant que moi, voire même plus. Les conversations que j’avais avec elle n’avaient pas de prix.

« Ma fille s’habille généralement comme elle veut. Néanmoins, quand elle porte une tenue d’été en plein hiver, je ne peux pas la laisser sortir ainsi au risque qu’elle attrape la crève. De même, si elle souhaite sortir en été avec une tenue d’hiver, je l’aurai arrêtée pour éviter qu’elle me fasse une syncope à cause de la chaleur. Quand cette situation arrive, je sais que la confrontation est inévitable… »

Un tendre sourire vint se figer sur mon visage alors que mon esprit se perdait dans mes souvenirs.

« Sur ce point, vous êtes pareilles ! À chaque fois, c’est la même chose ! Elle m’aurait bien fait comprendre que c’était hors de question qu’elle change de tenue. Pour régler le problème, nous nous affrontons en duel, généralement sur un petit jeu… qu’elle choisit. »

Je repris pleinement pied dans la réalité.

« Je ne vous demande pas de changer de vêtements, seulement de mettre un vêtement supplémentaire pour ne pas attraper froid. Mon honneur de père est en jeu. Si je suis incapable de vous faire entendre raison, comment arriverai-je à le faire lorsque ma fille aura votre âge ? Certes, elle sera très certainement majeure et vaccinée à ce moment-là… Mais quand même ! En tant que père, c’est normal de veiller sur les plus jeunes. Et puis, comment voulez-vous que je lui fasse comprendre pourquoi elle ne peut pas se balader en tenue d’été si vous, je vous laisse faire à votre guise ? »

C’est le plus sérieusement du monde que je lançais à la demoiselle :

« Moi, Kentaro, je vous défie… »

Je me retrouvais bête à ne pas connaître le prénom de mon interlocutrice.

« Comment est-ce que vous vous appelez ? Je ne peux pas vous défier correctement si je ne peux pas vous nommer. »

D’un point de vue extérieur, cette situation pouvait paraître totalement irréelle. Pourtant, dans ma grande naïveté, je croyais dur comme fer à mes propos.

« Si je gagne, vous mettrez ce poncho pour ne pas attraper froid. Si vous gagnez, vous pourrez me demander ce que vous voulez, dans la mesure du raisonnable. Qu’est-ce que vous en pensez ? »

Je me mis alors à réfléchir sur le contenu de notre duel.

« A votre avis, sur quoi pourrait porter notre affrontement ? »

Je crus bon de préciser :

« Bien entendu, il est interdit de tuer ou de blesser gravement ou modérément son adversaire. Nous ne sommes pas sur un champ de bataille et nous ne sommes pas ennemis. Nous sommes simplement là pour régler amicalement un petit différend. »

Après tout, mon adversaire était une femme. Avec elle, il fallait s’attendre à tout !
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Gentoku M. Yamiko
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Mer 27 Juil 2022 - 14:42
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~ Urahi - Hivers 205 ~

L’homme vint subitement te barrer la route. A une époque tu l’aurais envoyé valser à coup de pied pour cet acte sans lui laisser le temps d’ouvrir la bouche mais, fort heureusement pour l’étranger, tu avais changé. Et puis, tu freinais la violence car tu avais ordre de ne pas créer d’ennui durant ton séjour à Urahi, au risque de finir au geôle. Lieu où tu n’avais pas vraiment envie de crécher.

L’inconnu se mit à jargonner des inepties qui ne t’intéressaient guère. Tu n’avais cure de savoir pourquoi il désirait tant que tu portes son manteau ridicule et encore moins d’écouter son histoire de famille. Lorsque celui-ci finit enfin par se taire, après t’avoir lancé un défi que tu trouvais aussi risible que son poncho, tu croisas les bras sous ta poitrine.

« - Waouh ! Fis-tu avec un semblant d’étonnement. Je crois vous connaître mieux que mon propre père maintenant ! »

L’étranger l’ignorait mais, même si tu avais lâché tes propos sur un ton sarcastique, c’était pourtant la vérité. Tu ne connaissais rien de ton géniteur, pas même son nom. Tu savais juste que c’était un Metaru.

« - Je ne sais pas trop si je dois vous prendre pour un homme bien trop bienveillant ou un parfait idiot pour souhaiter me défier juste pour que je porte votre manteau ridicule ! … Vous ne pourriez pas tout simplement pas me foutre la paix ? »

Tu patientas un instant, pensant que le dénommé Kentaro s’écarterait de ton chemin mais l’homme resta campé fièrement devant toi, te signifiant ainsi qu’il ne lâcherait pas l’affaire. Au moins, tu admettais qu’il en avait de la détermination et qu’il n’était pas du genre à se laisser intimider avec aisance.

Comprenant que tu n’avais pas d’autre choix de relever son défi qui, ordinairement t’aurait plu mais qui présentement n’était pas vraiment le bienvenu au vue de la situation, tu abattis alors violemment ton poing droit sur le faciès du père Kentaro. Tu n’avais visé ni sa bouche qui parlait pourtant bien trop selon toi, ni son nez qui méritait cependant d’être cassé, mais plutôt le milieu de son front. Tu espérais par ce simple mais violent coup lui avoir secoué suffisamment le cerveau pour qu’il en perde connaissance car, bien que ce n’était pas le désir d’une joute qui te manquait, tu ne désirais pas combattre un teikokujin, sachant le problème que cela pourrait t’engendrer.

« - N’oubliez surtout pas de dire aux vôtres que c’est vous qui aviez commencé ! »

Si le combat devrait se poursuivre, tu espérais en effet que Kentaro ne rejetterait pas la faute sur toi. Après tout, c’était lui qui t’avait cherché …

HRP:


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Mer 24 Aoû 2022 - 17:19
« La parole entraîne, l’exemple enseigne. »
De Joseph Joubert.

Comment devais-je interpréter ce ton sarcastique ? Se foutait-elle de moi ? Y avait-il seulement une once de vérité dans ce que disait cette femme ? Trouvait-elle que j’avais été trop insistant ? Pourtant, je pensais sincèrement en la véracité de mes paroles. Etait-ce si dur de concevoir qu’un homme tel que moi s’inquiétait pour une jeune femme telle que mon interlocutrice ? J’étais attristé pour elle. Pourtant, je ne fis aucun commentaire. Je ne connaissais pas son histoire. Tout commentaire sur son père aurait été très malvenu de ma part. Quant à son hésitation, je lui répondis, quelque peu gêné :

« Un idiot, sans aucun doute ! Enfin… c’est ce qu’aurait dit ma mère, mon père, mon frère, mes grands-parents… et tous les membres de ma famille. Sauf ma femme… Elle me trouvait tellement chiant quand je faisais ça… Elle savait que… Peu importe. Cela n’a plus aucune importance maintenant. »

Je fis une petite moue ridicule lorsque je répondis à sa question :

« Et bien, non. Je ne peux pas « tout simplement vous foutre la paix ». Ce serait trop facile. Pour vous, comme pour moi. »

Cette grimace traduisait néanmoins l’émotion qui m’habitait à ce moment-là : j’étais vexé par son interrogation. A croire qu’elle n’avait rien écouté de ce que j’avais dit précédemment. Je savais que je parlais trop, je le savais, mais tout de même ! Un peu de tenue dans ce bas-monde, je vous en prie ! J’étais bien décidé à lui faire entendre raison, à cette demoiselle. D’ailleurs, je ne connaissais toujours pas son prénom.

« Je suppose qu’au vu des circonstances, je ne p… »

Oulah. Elle venait d’ouvrir les hostilités. Sans aucune mise en garde. Je bondis en arrière pour esquiver le coup qu’elle tenta de m’assener sur le front. Je sentis son poing effleuré le haut de mon visage. A une ou deux secondes près, je me le prenais en pleine face. Hors de question que je tombe K.O. avant la fin du premier round. Aucune envie de me payer la honte quand je raconterais cette histoire à ma famille !

« Je ne suis pas du genre à oublier. »

Je vis craquer mes doigts et reculais de quelques pas pour mettre quelques mètres entre mon adversaire et moi.

« Je sais prendre mes responsabilités. J’ai bien conscience que c’est moi qui vous ai cherché. »

La différence de niveau entre elle et moi se faisait clairement sentir. J’avais mal jaugé la force de mon ennemi. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Je ne pensais néanmoins pas qu’elle chercherait à me défier dans un tel exercice. Soit…

« J’accepte le défi que vous me proposez. Bonne chance à vous pour cet entraînement ! »

Ok. Admettons-le. De la chance, j’en aurais plus besoin qu’elle. Pour qu’elle tente de me frapper dès le premier tour avec une attaque de cette puissance et de cette force, c’est qu’elle avait confiance en ses capacités, mais également dans sa réserve de chakra et son endurance : ceux-ci devaient être nettement plus élevés que les miens. Bien. Je composais quelques mudras et fis le choix d’activer la deuxième Porte Céleste. Si je souhaitais échanger quelques coups avec elle, je ne pouvais pas me permettre de faire moins. De plus, ça serait lui manquer de respect que de ne pas prendre cette affaire au sérieux.

A mon niveau, je sais que je ne pourrais pas la maintenir très longtemps. Je devais donc optimiser au maximum mes mouvements et les techniques utilisées. Je n’en avais pas beaucoup en réserve, mais je pensais sincèrement pouvoir la mettre un tout petit peu en difficulté. Toutefois, je ne me leurrais point. L’issu de cet entraînement était couru d’avance : elle allait gagner !

Résumé:
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Jeu 25 Aoû 2022 - 21:32
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~ Urahi - Hivers 205 ~

Si seulement cet homme savait à quel point tu n’avais cure de sa personne ou de sa famille, peut-être cessera-t-il de te parler autant de lui et des siens. En seulement quelques minutes, tu en savais assez sur lui, et ce sans avoir rien demandé, que sur la plupart de ceux qui tu avais fréquenté pourtant bien longtemps. Finalement, tu devrais peut-être lui démonter la mâchoire afin de l’empêcher de parler.

A ta grande surprise, l’homme aux cheveux de feu parvint à éviter ton assaut. Fait qui t’arracha instantanément un sourire carnassier. Et s’il n’était pas aussi mauvais que tu le pressentais ? A force de fréquenter des êtres puissants et dangereux, tu parvenais à ressentir si une tierce personne l’était par sa simple présence à tes côtés. Mais, si ton pressentiment était erroné cette fois ? Que ton adversaire actuel était bien plus puissant que tu le pensais ? Après tout, il subsistait une poignée des êtres capables de camoufler, de déguiser ou encore d’effacer totalement l’aura qui définissait leur véritable nature. Et si cet homme dont tu tenais actuellement tête était de ces élites ?

«  Intéressant ! Fort intéressant ! »

Le son de ta voix et l’expression presque machiavélique qui se peignait à ce moment sur ton visage reflétaient toute l’excitation qui t’animait. Oubliant totalement que tu devais te retenir pour ne pas finir aux geôles, tes poings te démangeaient. Ils avaient soif de brutalité. Ils avaient envie de tester l’homme aux cheveux de feu.

Ne retenant pas plus longtemps l’exaltation bien exquise qui envahissait ton être, ce fut par pur instinct d’une guerrière assoiffée de combat que ton corps se rapprocha de sa cible à une vitesse relativement vite pour un simple humain. Tu avais réduit en rien de temps le peu de distance qui vous séparait.

«  - Montrez-moi donc de quoi vous êtes capable ! »

Tout en lâchant ces quelques mots, tu le griffas d'une main au niveau de la poitrine alors que tes ongles s'étaient transformés en des griffes très acérées. Puis, profitant de cette première attaque dont l'objectif premier était de déstabiliser l'adversaire, de l'autre main, tu lui assénas un coup de poing, visant toujours au même endroit …

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Hagiwara Kentaro
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Sam 10 Sep 2022 - 16:18
« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
De Bertoit Brecht, poète et dramaturge allemand.

Intéressant ? Comment ça, intéressant ? De plus, je ne savais pas si l’excitation qui se lisait sur son visage et qui imprégnait le ton de sa voix était un bon présage. Mes muscles se tendirent un peu plus, en alerte. Mon expérience des femmes me laissa croire que j’étais dans de beaux draps. Quelque chose avait changé chez mon adversaire. Elle était plus alerte, plus vive. Qu’est-ce qui lui avait fait changer d’avis ? Contrairement à nos échanges précédents, son attitude indiquait qu’elle prenait notre duel au sérieux.

Je ne sus répondre à sa charge. Elle se retrouva face à moi en un claquement de doigt. Lui montrer de quoi je suis capable ? Ces quelques mots me déstabilisèrent et ce n’est qu’en sentant une vive douleur au niveau de la poitrine que je sus. Oui. Je sus que je venais de me faire avoir. Ce fut comme un électrochoc. J’évitais de justesse une seconde attaque en effectuant un mouvement très rapide sur place… La même technique que tout à l’heure.

Voilà déjà par trois fois qu’elle m’attaquait au corps à corps. Ce fut à mon tour de sourire. Elle était forte, très forte. Quitte à tenter le tout pour le tout, je me devais de trouver une solution rapide et radicale. Je serais à court de chakra bien avant elle. La deuxième porte consommait beaucoup d’énergie. Son attaque avait bien entaillée ma chair et me mettait dans une position délicate. Je fronçais les sourcils. Je l’avais certainement activée trop tôt, mais je devais maintenant faire avec ce qui avait été fait.

Je devais être plus malin. Il fallait que je tourne la situation à mon avantage. Pour se faire, je devais dépenser mon chakra au bon moment. Mais trêve de réflexion. Si je ne réagissais pas maintenant, s’en était fini de moi. J’avais des doutes quant au fait qu’elle se souvienne que nous étions en entraînement. Je sortis de ma sacoche une bombe fumigène et la jetais immédiatement sur le sol de toutes mes forces, en notant rapidement la disposition des lieux, notamment ma prochaine destination. Lorsqu’elle toucha le sol, elle libéra instantanément une purée de pois. D’ici une minute, deux tout au plus, le vent et les flocons auront dispersé le nuage.

Je devais mettre ce temps à profit. Je me déplaçais aussi rapidement que pouvait me le permettre ma blessure. Durant cette course effrénée, je formais une série de mudras. Deux clones de boue apparurent à mes côtés. Nous nous rejoignîmes à l’endroit que j’avais pris soin d’enregistrer mentalement avant de lancer la bombe fumigène. Si cette dernière gênait l’adversaire, elle était aussi un handicap pour moi… D’où l’importance d’avoir pu noter rapidement la disposition des lieux. Il faut dire que ma présence tantôt dans cette rue m’avait permis de faire un plan mental un tout petit peu plus précis que si je mettais les pieds pour la première fois ici.

Nous nous étions positionnés en plein milieu de la rue, à une dizaine de mètres de la position de mon adversaire. Le nuage de fumée devenait moins dense à ce niveau-là. Alors que l’un de mes clones fit quelques mudras pour faire apparaître un mur de terre, je sortis de ma sacoche des parchemins explosifs. Je pris soin d’en coller un dans le dos de chacun de mes clones. Je comptais bien utiliser tout ce que j’avais en ma possession pour donner du fil à retordre à mon adversaire. L’adrénaline me tenait en éveil. J’avais conscience que cette blessure était bien là et saignait. Je n’avais toutefois pas le temps de la soigner maintenant.

Je savais qu’au prochain tour, je devrais refermer la deuxième porte pour éviter des contrecoups plus sévères qu’ils ne l’étaient déjà. Je n’avais pas le niveau pour la garder ouverte plus longtemps. Le souffle du vent se transforma en bourrasque. Le nuage créé par la bombe fumigène allait tenir beaucoup moins longtemps que prévu. Je sortis la sacoche contenant mes makibishis. Sans les sortir de leur emballage, je vins disposer à l’intérieur deux parchemins explosifs. Cela devrait être suffisant pour que, lors de la détonation, ils soient projetés dans tous les sens, sans pour autant mettre en danger les bâtiments. La rue était suffisamment large pour ce genre de manœuvre.

Je sortis mon fil d’acier et un kunaï. Je passais le fil d’acier dans le kunaï et vins nouer les deux extrémités à mon paquet piégé. Mon premier clone fit la courte-échelle au second pour que celui-ci vienne installer le système sur le mur de terre. La sacoche se trouvait sur le versant qui faisait techniquement face à mon adversaire… Du moins, c’est de ce côté-là que je l’avais laissé au moment où la bombe fumigène avait explosé. Sur l’autre versant reposait le kunaï. Ce système permettait à la sacoche de se trouvait plus ou moins au milieu du mur. Le kunaï, grâce au fil d’acier, faisait contrepoids.

Il était temps maintenant de passer à l’offensive. Je n’avais aucune idée d’où se trouvait la jeune femme. La présence de mes clones allait me permettre - du moins, je l’espérais - de pouvoir mettre en place mon plan. Mes clones se placèrent de part et d’autre du mur de terre. Ils avaient pour mission de se précipiter vers notre adversaire dès qu’ils la verraient. Pour ma part, je profitais des dernières secondes de protection du nuage de la bombe fumigène pour gagner une petite rue adjacente. Je devais prendre de la hauteur pour mettre en place la suite de mon plan.

Un bâtiment désaffecté faisait l’angle entre la rue où je me trouvais et celle que je venais de quitter. Sur le mur de ce dernier se trouvait une échelle en fer qui me permettait de gagner directement le toit. Les derniers barreaux furent les plus durs : mon corps commençait à montrer de nets signes de faiblesse. Allez ! Encore un petit peu… Un tout petit peu. J’arrivais complètement essoufflé sur le toit. Je ne disposais pas de kits de soin ni de techniques qui me permettraient de limiter les dégâts infligés par la jeune femme… Je ne connaissais toujours pas son prénom, d’ailleurs. Aucun respect, ces jeunes, de nos jours, je vous jure !

Je repris tant bien que mal mon souffle. Je m’approchais alors aussi discrètement que je le pus du bord. Je cherchais du regard mes clones et la demoiselle. J’espérais sincèrement ne pas me faire avoir. J’avais eu du mal à faire fi de la douleur causée par ma blessure au torse durant la mise en place de mon plan et les décisions que j’avais prises étaient loin d’être toutes rationnelles.

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Lun 12 Sep 2022 - 15:31
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Lutter Contre le Froid de Monsieur Hiver - Feat. @Hagiwara Kentaro

~ Urahi - Hivers 205 ~

Ta cible s’était pris ton premier assaut de plein fouet mais réussit à esquiver le coup de poing avant de disparaitre derrière un écran de fumée d’une bombe fumigène qu’il avait fait explosé entre vous. Profondément déçue par la tournure des choses, tu restas là sans rien faire.

La jubilation qui t’avait animé à l’idée d’avoir peut-être trouvé un adversaire capable de te divertir s’était évaporée comme balayée par le nuage de fumée qui t’empêchait à présent de voir correctement. Tu pourrais sortir de cette zone dangereuse que ton adversaire pourrait user pour te surprendre par une attaque de n’importe quel côté et pourtant, tu ne bougeas pas d’un iota. Les sens en alerte, tu espérais que ton rival attaquerait au corps-à-corps car c’était le style de combat que tu recherchais si ardemment. Se battre à distance ne t’intéressait guère car cela ne te procurait le moindre plaisir.

Malheureusement pour toi, la fumée se dissipa sans que rien ne se passa. Du moins, aucun assaut n’a eu lieu à ton encontre mais ton adversaire avait dressé un mur de terre sur le terrain. Il ne fallait pas être devin pour comprendre que celui-ci était forcément un piège. Un mur servait généralement à bloquer directement l’attaque adversaire hors celui-ci avait été dressé volontairement et pour quelle autre raison si ce n’était pour manigancer une fourberie ?

Prudente, tu gardas tes distances du mur suspect tout en gardant tes sens aux aguets. Ton rival s’était peut-être montré comme un bien piètre combattant au corps-à-corps, il se pourrait très bien qu’il excellât dans les assauts à distance et dans la sournoiserie. Deux styles de combat que tu n’appréciaient pas vraiment mais tu ne pouvais espérer que tous les shinobi se battraient à ta façon.

Restant toujours à ta position, tu essayas de localiser ton adversaire en analysant la présence de chakra autour de toi. Par chance, le quartier où vous vous trouviez était presque abandonné. Il ne s’y trouvaient que des infortunés civils qui n’avaient pas le moyen de vivre ailleurs. Les soldats du feu ne semblaient pas s’intéresser au lieu car tu parvins à détecter qu’une seule présence chakratique dans le périmètre. La source d’énergie appartenait sans aucun doute à ton assaillant qui s’était réfugié en haut d’un bâtiment désaffecté. Tu fis semblant de ne l’a pas l’avoir remarqué, gardant ton regard fixé sur le mur devant toi. Puis, rapidement tu enchainas des mudra pour matérialiser deux rouages de métal qui se fracassèrent violemment contre le mur de terre. Par précaution, tu avais décidé de le détruire.

Sous l’impact de tes rouages, le mur vola en éclats puis des expositions inattendues retentirent. Tu vis alors des makibishis volés dans les airs. Instinctivement, ton corps fit un bond en arrière alors que les projectiles retombèrent non loin de ta position initiale. Puis, alors que le silence régnait de nouveau, tu fixas enfin en direction de l’endroit où s’était caché ton rival. Tu restas ainsi sans rien faire, attendant que ton adversaire agisse à son tour. Au vu de ses capacités, tu pensais pouvoir le mettre en état de nuire dès à présent et sans bouger de ta position mais le tuer ou le simple fait de le blesser sévèrement pourrait mener à ta condamnation. Et, bien que la mort ne te fît pas peur, tu préférais ne pas mourir pour une simple broutille loin de ta patrie. De plus, tu n’étais pas un être friand de victoire. Tu te bâtais généralement pour le simple amour de l’affrontement et non pour le lauriers.

Ton adversaire actuel ne parvenait pas du tout à combler la jouissance que tu recherchais dans une bataille mais tu restas, curieuse de savoir ce qu’il allait entreprendre par la suite …


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Lun 26 Sep 2022 - 19:57
« La vérité est une illusion et l’illusion est une vérité. »
De Rémy de Gourmont, écrivain français.

Au moment où j’osais jeter un coup d'œil par-dessus le muret, mon adversaire lança une technique à distance pour détruire mon mur. L’explosion emporta avec elle mes deux clones. Génial. Plan de merde, bonjour. J’avais clairement surestimé mes capacités. Comme je devais m’y attendre, mon adversaire était fort… très, très fort. Cette femme était effrayante. Certes, je ne pouvais pas gagner à tous les coups, mais tout de même ! Ce combat amical sentait la défaite à plein nez pour moi. Mes compétences et mon inexpérience dans le domaine des combats avaient eu raison de ma bonne volonté en quelques minutes.

Son regard se porta sur moi. Quoi ? Comment avait-elle fait pour… ? Quelle question. Elle possédait très certainement des techniques de détection. Je poussais un soupir. Je n’avais clairement pas anticipé cette donnée. Le fossé entre la demoiselle et moi se creusa un peu plus. Durant les tours précédents, je notais quelques erreurs grossières de ma part. Dans un véritable combat à mort, ces bavures auraient été fatales.

Je n’aurais pas dû activer la deuxième porte dès mon premier tour. Finalement, elle ne m’avait été d’aucune utilité. Sa désactivation aurait dû être effective depuis un moment déjà. Je poussais un soupir. Je refermais la deuxième porte sans grande conviction. Une grande fatigue m’envahit. Vraiment… Tout ça pour rien. Je ne pouvais néanmoins pas terminer cet échange sur une telle note. La situation était aussi décevante pour elle que pour moi.

Enfin, c’est ce que je pensais. Parmi mes maladresses, celle de ne pas avoir mené plus d’attaques était l’une des pires. Mon adversaire aurait pu me mettre K.O. en quelques coups seulement. Pourtant, elle n’avait jamais cherché à porter des assauts qui auraient pu mettre fin à la partie… Comme si elle cherchait à me jauger, à me juger pour voir ce que je valais. A l’heure actuelle, il était facile de répondre à cette question : pas grand chose.

Je devais me concentrer. Je cumulais un certain nombre de malus : ma blessure au torse, une fatigue non négligeable et une certaine désillusion face à mon incompétence flagrante durant ce combat. Je devais prendre en compte le fait que mes gestes seraient plus lents, mais également que je ne pourrais pas faire de folies car ma réserve de chakra était basse. Je pris une grande inspiration, sortis un shuriken et me redressais pour faire face à la jeune femme. Mon pied prit appui sur le muret, me donnant alors l’élan nécessaire pour sauter dans le vide. Au moment où mes pieds décollèrent du sol, je lançais le shuriken en direction de mon ennemi. J’exécutais un mudra et une dizaine de copies de l’original apparurent et foncèrent également vers mon rival. Mon objectif était de la faire reculer.

Je tâchais de ne pas reproduire la même erreur que précédemment : ne pas en faire trop. Je devais à tout prix éviter les mouvements superflus si je souhaitais tenir le plus longtemps possible. Lorsque mes pieds touchèrent la terre ferme, je manquais de perdre l’équilibre. Pfiou… Là encore, il allait falloir que je mette la gomme si je souhaitais m’améliorer et, peut-être, un jour, battre cette femme. Mes mains se joignirent rapidement pour faire une suite de signes incantatoires. Un taureau de terre apparut alors et chargea mon adversaire à grande vitesse.

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Ven 30 Sep 2022 - 11:32
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~ Urahi - Hivers 205 ~

L’homme aux cheveux de feu finit par abandonner son perchoir et tenta de nouveau de t’assaillir. Si son niveau en combat était bien médiocre, le rouquin avait au moins le mérite d’être tenace. Tu n’étais pas du genre à te vanter mais même un enfant remarquerait l’écart flagrant de puissance entre vous. A moins qu’il ne fût un véritable sot, le teikokujin devait savoir que, malgré sa volonté, il n’avait aucune chance d’avoir le dessus sur toi. Sa persévérance inspirait le respect. Seulement, ton apathie t’empêchait de reconnaître cette qualité de ton adversaire que tu considérais à cet instant comme un parfait idiot, tout simplement.

Frappant les shuriken de tes mains, de sorte à ne pas toucher les parties tranchantes, tu dévias les projectiles qui volèrent ici et là sur les côtés sans avoir réussi à te blesser. Tes mouvements démontraient ta dextérité en combat que tu prenais plaisir à déployer alors que tu avais décidé de prendre ce combat comme un entrainement. Face à un puissant rival, tu n’aurais pas pris le risque d’intercepter des armes à mains nues mais l’attaque de ton adversaire que tu savais n’être qu’un shinobi de bas niveau, t’offrait la possibilité de tenter quelque folie sans prendre le risque de te blesser sérieusement. Autant que cet homme te servît à quelque chose.

Un simple pas sur le côté et tu esquivas le taureau de terre dans lequel ton adversaire semblait pourtant avoir mis tant d’espoir de te toucher.

« - Allez ! Envoyez-moi tout ce que vous avez ! »

Propos qui sonnaient comme une provocation et pourtant tu cherchais uniquement à inciter ton assaillant à t’attaquer de toutes ses forces afin que, dans l’enchainement de cet entrainement inopiné, tu pusses tester quelques techniques de défense de ton répertoire. De ce fait, désirant que ton supposé adversaire resta debout, tu n’envoyas aucune contre-attaque cette fois. Le teikokujin finira certainement par s’écrouler tout seul, épuisé …

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Mer 8 Fév 2023 - 15:48
« Oserais-je exposer ici la plus grande, la plus importante, la plus utile règle de toute l’éducation ? Ce n’est pas de gagner du temps, c’est d’en perdre. »
De Jean-Jacques Rousseau, écrivain et philosophe français.

Mes attaques n’avaient pas eu l’effet escompté. Je frissonnais. Était-ce à cause du vent ou de ce sentiment d’impuissance face à la situation ? J’étais dépité, certainement un peu blessé dans mon orgueil. La différence de puissance entre mon adversaire et moi était plus que flagrante. Cet intervalle entre sa force et la mienne était clairement en ma défaveur. Je fis la moue. J’aurais très bien pu déclarer forfait. Néanmoins, ce n’était pas dans mes habitudes de lâcher aussi facilement une affaire. Elle me provoquait. Elle ne cherchait même plus à m’attaquer. Seulement à se défendre. Pourtant, je savais qu’elle était capable de me balayer d’un revers de la main.

Alors, pourquoi ? Était-ce dû à la médiocrité de ma prestation ? Elle avait conscience de ce gouffre qui nous séparait. Elle avait certainement une meilleure vue d’ensemble sur cet entraînement. Son expérience des combats avait joué en sa faveur… en plus d’avoir de meilleures techniques en sa possession. Non. Pas de meilleures. Un plus large panel de techniques. Techniques qu’elle savait parfaitement maîtriser. Contre un débutant, le combat n’était plus intéressant à ses yeux. Ce que je pouvais tout à fait comprendre. Alors… Pourquoi ? Pourquoi ne partait-elle tout simplement pas ? Je ne l’aurais pas rattrapée. Cela aurait purement et simplement mis fin au combat. Hum… Elle semblait attendre quelque chose. Un quelque chose que je n’arrivais pas à cerner. Je me mis en garde.

« Qu’est-ce que tu attends exactement de… cet entraînement ? »

En ce qui concerne notre flagrante différence de force, je savais qu’elle savait. Cette question n’était pas anodine. D’un côté, je voulais assouvir ma curiosité. D’un autre, cela me laissait le temps de dresser un autre plan de bataille. Elle me laissait l’opportunité d’attaquer trois fois. Je ne devais pas rater cette occasion. Il était tout à fait hors de question que j’abandonne. Si je devais reculer devant chaque obstacle, il n’était plus nécessaire que je sorte de chez moi. Bien que je sache pertinemment bien que la victoire m’échappait, je devais continuer. Oui, continuer. Et tenir le plus longtemps possible. En combat réel, les quelques minutes supplémentaires que je pouvais obtenir étaient susceptibles de faire toute la différence. En effet, il donnait le temps à mes partenaires de remplir certains objectifs de la mission.

Je changeais donc d’objectif. En avais-je vraiment eu un depuis le début de cet entraînement ? Je n’en étais pas certain. Toutefois, je ne voulais plus montrer de quoi j’étais capable. Je souhaitais gagner le plus de temps possible. Peut-être essayer de la mettre un tout petit peu en difficulté. Mais ce n’était qu’un but annexe, tout au plus un souhait sans lendemain. Bien. Ne pas trop en faire jusqu’à créer l’ouverture pour la toucher. Je fis quelques mudras et deux clones apparurent [technique 1].

J’enchainais directement et me précipitais vers mon adversaire. Je tentais de l’atteindre avec un double coup de poings [technique 2]. J’y mis toute l’assurance dont j’étais capable, avant de me retirer au dernier moment et laisser place à la charge taurine [technique 3] lancée par l’un de mes clones. Je ne devais lui laisser aucun répit. Tenter de ne rien laisser transparaître. L’un de mes clones avait une mission bien précise : ramasser les outils ninjas éparpillés un peu partout sur notre terrain d’entraînement improvisé et les répartir de façon plus ou moins équitable sur l’ensemble de la zone.

Pour qu’il mène à bien cette tâche, je faisais face à mon adversaire avec mon deuxième clone. Il m’était impossible de combler la différence puissance. Même en rusant, c’était tout bonnement impossible de remporter la victoire. En revanche, gagner du temps était un objectif plus réaliste, à ma portée. Je ne disposais pas de beaucoup de techniques d’attaques. Je devais faire avec et surtout faire en sorte que cela soit suffisant avant que je tombe à court d’énergie… J’espérais simplement que, lorsque je m’écroulerais, elle ne me laisserait pas crever dans la neige…

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Mar 28 Fév 2023 - 15:48
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~ Urahi - Hivers 205 ~

A la question du rouquin, tu esquissas un léger sourire. Ce n’était pas l’interrogation en-elle-même qui te réjouissait mais plutôt le fait que ton adversaire venait de te tutoyer.

« - Vous me tutoyer à présent ? Sentiez-vous donc plus proche de moi maintenant parce que je me retiens de vous mettre une raclée ? »

Plus qu’une interrogation, tu tentais en vérité à nouveau de provoquer puérilement ton rival. En réalité, tu n’avais cure de la façon dont les gens s’adressaient à toi. Tu accordais si peu d’importance à ton image et à l’estime que tes semblables pouvaient t’accorder que peu t’importait s’ils te parlaient comme si tu n’étais qu’une moins que rien ou bien une personne qui méritait le respect.

« - J’attends en effet quelque chose de cet entrainement mais à l’évidence vous êtes incapable de m’offrir ce que je convoite car vous êtes bien trop faible pour cela ! »

Était-ce le fruit de ta provocation ou juste parce que ton adversaire avait décidé de poursuivre le combat mais celui-ci fit apparaître deux clones sur le terrain avant de foncer aussitôt vers toi.

De la paume de ta main droite tu bloquas le double coup de poing qui tentait de t’atteindre. Ta paume n’était pas assez large pour couvrir les poings d’homme de ton adversaire mais tu avais réussi à les stopper de façon à avoir la main répartie équitablement sur les armes physiques de ton ennemi. Ton poignet aurait pu se casser dans ton acte plutôt téméraire mais tu avais foi à la solide de ta poigne même si tu n’étais qu’une femme. Tu étais consciente d’être plus puissante physiquement que la plupart des hommes grâce aux entrainements que tu endurais depuis ton plus jeune âge. D’autant plus que, dans le cas présent, ton rival était incapable de t’infliger ne serait ce qu’une égratignure malgré toutes les opportunités que tu lui avais offertes pour t’attaquer de toutes ses forces.

Tu n’avais la moindre idée de ce que l’homme aux cheveux de feu avait planifié pour la suite mais, fermant vigoureusement tes doigts sur les poings de ton adversaire, tu empêchais ce dernier de s’échapper. Ainsi, tu pourrais l’utiliser comme bouclier si jamais ses clones t’attaqueraient. Ou du moins, il se prendrait la technique qui sera lancée avec toi. Le soldat teikokujin avait sans doute pensé que sa stratégie était parfaite mais c’était une erreur d’être venu t’attaquer au corps-à-corps de lui-même. Il aurait mieux fait de te harceler à distance ou encore d’envoyer plutôt un clone t’approcher.

Un sourire, presque carnassier, déforma ton visage lorsque tu vis de nouveau le taureau de terre foncer vers toi, ou plutôt vers vous. Tu n’apercevais l'animal éphémère que partiellement à cause de ton adversaire et de son clone qui s’étaient positionnés devant toi. Ils espéraient sans doute te gêner la vue pendant que le second clone lançait son attaque puis se retirer au dernier moment, seulement, tu gardais l’original en otage à cet instant.

« - Voyons comment allez-vous vous en sortir cette fois, fis-tu sereinement et avec le sourire. »

Si le soldat de feu ne réussissait à se défaire de ta poigne alors il se prendra l’attaque de son clone en premier mais plusieurs options s’offraient à lui pour se sortir de la situation. Laquelle allait-il donc choisir ? …


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