Interaction Bestiale - Feat. @Yasei Reikan

~ Urahi - Automne 204 ~

Déambulant dans les rues très animées d’Urahi, malgré la saison automnale qui commençait à bien rafraichir et plutôt pluvieuse, tu guettais la moindre présence de soldat du Feu, dans l’espoir de tomber sur un en particulier. Tu étais à la recherche de la soldate Joo Jun. Celle que tu considérais comme une petite sœur adoptive et dont la présence en ce lieu t’avait poussé à le fouler de tes pieds.

Tu avais pénétré la Capitale fortifiée du Pays du Feu dans l’unique espoir de passer du temps avec Jun mais cela faisait plusieurs jours que tu avais franchi la porte d’Urahi mais pas une seule fois tu étais rentrée en contact avec la jeune ronin. Ne désirant pas la déranger dans son exercice, tu espérais pouvoir la croiser durant son temps libre mais ne connaissant pas l’emploi du temps de la soldate, tu ne parvenais jamais à la trouver chez elle. Tu commençais même à te demander s’il lui arrivait de rentrer à son domicile. Peut-être était-elle partie en mission ? Et, ne sachant pas que tu étais à Urahi, elle ne pouvait donc pas te prévenir.

Alors que tu avançais sans avoir une direction définie, une odeur étrange vint titiller ton narine qui était capable de sentir même une infime effluve qui s’échappait dans les airs alors que tu exploitais la capacité du yasei qui était en toi pour détecter l’odeur particulière de Jun si elle se trouvait dans le parage.

Surprise par la singularité de l’effluence, tu t’arrêtas subitement alors que ton regard violacé s’était posé sur une jeune femme qui venait dans ta direction et de qui semblait émaner l’odeur bestiale qui rentrait comme en écho avec ton être. Le vent soufflait dans ta direction depuis la position de l’inconnue alors tu étais comme happée par son parfum naturel que te livrait le zéphyr. Une fragrance qui était certainement imperceptible par l’odorat d’un simple humain et que beaucoup trouveraient certainement désagréable mais dont ton être se délectait presque vicieusement. Son emprise sur ta personne était telle que l’arachnide qui était toi menaçait de relever sa présence en transformant ton corps. La bête était tout excitée comme jamais elle ne l’avait été.

Quelle était donc la raison de ton état ?

Ne comprenant pas ce qui t’arrivait, tu restas plantée au milieu de la ruelle alors tes yeux ne lâchaient pas celle qui semblait t’avoir envouté et qui se rapprochait tout doucement de ta position …