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Nouvelles de Kaze No Kuni [Hideko]

Anaï Eyana
Anaï Eyana

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Ven 18 Mar 2022 - 2:00
Eté 204 – Un détour par Kaminari No Kuni

Meikyû Hanzo avait parlé à Eyana du Raikage, un Meikyû qui était apparemment l’un des plus puissant représentant du clan. L’Anaï était d’ailleurs étonnée de la présence d’un membre d’un clan de Kaze à la tête du village caché des nuages. Ce n’est pas à Kiri que ce genre de chose pouvait arriver. Suite à la tempête de sable qui avait ravagé Kaze no Kuni, l’Hôte Démoniaque avait donc décidé de faire un détour par Kaminari No Kuni afin d’essayer de rencontrer ce Raikage. De un, par respect pour le Clan Meikyû qui l’avait accueilli pendant environ une année et prévenir du drame qui s’était produit et de l’état du premier cercle. De deux, parce que si Hanzo avait pu lui transmettre de solides bases en Fûinjutsu, sur les Onis et sur les techniques de scellement, un homme de la carrure du Raikage aurait probablement des choses à lui transmettre. C’était un détour qu’elle avait longuement hésité à faire, car Hayashi no Kuni l’appelait, mais elle regretterait plus tard de ne pas l’avoir fait.

Le paysage local était somptueux et si Kaze par ses désert et Hayashi par son environnement magique avait su émerveiller la Céleste, c’était vraiment la beauté pure qui effleuré l’iris de l’Anai alors qu’elle mettait le pied sur les terres de la foudre. Elle découvrait à chaque jour de voyages de nouveau types de faune et de flores, la viande de cette première étant d’ailleurs particulièrement succulente, elle qui avait toujours plutôt été habituée au poisson. De tous les endroits qu’elle avait pu découvrir ces deux dernières années, c’était bien Kaminari No Kuni qu’elle préférait. Même le Démon à l’intérieur d’elle était extrêmement silencieux sur ces terres, comme si ce domaine lui apportait un apaisement. C’était bien là tout le contraire de sa dernière escapade à Hayashi où elle le sentait comme noeud permanent dans son estomac.

Eyana traversa plusieurs villages sur sa route, pris contact avec les locaux qui semblaient intrigué par la tenue de la Kunoichi. Au vu du climat, elle était complètement torse nu, ce dernier étant couvert de tatouages simulant scène de batailles, une panthère noire, mais aussi de nombreux visages d’Oni terrifiants, le tout avec divers motifs floraux, elle était entièrement couverte de ces tatouages à l’exception de son visage, ses mains et ses pieds. Ses tétons étaient cachés par la longueur de ses cheveux qui tombent en cascade sur sa poitrine. Elle ne portait aucune arme et aucun signe de son appartenance au village caché de Kiri, elle ressemblait à une sorte de moine, une errante. Son teint était fortement bronzé de son année passée à Kaze No Kuni. Elle fut facilement dirigée vers Kumo, où devait se trouver normalement le Raikage, s’il n’était pas en déplacement.

C’est à l’issue d’une longue ascension dans un chemin sinueux qui menait vers les montagnes qu’elle finit par atteindre ce qu’on nommait l’arche grise, une impressionnante construction de près de trente mètres qui semble être le passage obligation pour accéder au village caché. Si le métal n’était pas une chose inconnue pour l’Anaï, elle était fortement impressionnée par le savoir faire nécessaire à la réalisation d’une telle œuvre. A vrai dire, elle n’avait aucune idée de comment cela avait pu être fait, et elle doute qui que ce soit à Kiri soit capable de réaliser une construction aussi vertigineuse. L’ensemble du village l’était, vertigineux, il portait parfaitement bien sa qualification de village caché des nuages. On frôlait le ciel et il était difficile d’être à Kumo et d’avoir le vertige. Eyana se surpris à savourer le paysage magnifique qui se dessinait derrière elle depuis la hauteur avant de se rendre en direction de la voie d’accès au village.

A l’Arche Grise, une femme semblait monter la garde, probablement une Shinobi de Kumo. Elle n’en avait jamais rencontré, même durant ces deux dernières années. Tous les villages n’avaient pas l’ouverture à l’extérieur que pouvait avoir Kiri, mais Eyana savait qu’à Kaze No Kuni, les Kumojins jouissaient d’une excellente réputation. Sac sur le dos, la Céleste se dirigeait vers la Kunoichi, un sourire amical aux lèvres, l’Hôte Démoniaque était seule au niveau de l’entrée. Elle ne tentait même de dissimuler sa nature de guerrière, son expertise étant le Taijutsu, et étant sans vêtement sur le haut du corps, ses muscles galbés et sa carrure de guerrière étaient une évidence. Tout dans sa posture et ses formes trahissait quelqu’un qui suivait un entraînement martial régulier. Sa voix à l’intention de la garde était cependant apaisante, sage, avenante.

« Bonjour Ninja de la Foudre, je me présente à vous avec des nouvelles de Kaze No Kuni, j’en viens tout juste. Une violente tempête de sable a ravagé la moitié de la Capitale Taiyô. Les dégâts matériels et humains sont tel que l’on nomme la moitié de la ville le Quartier du dernier soupir. Plusieurs membres du clan du Raikage ont péri dans le désastre. Ayant séjourné auprès des Meikyû, je pensais venir lui porter la nouvelle. »

Je réajustais mon sac sur mon dos, ce dernier devenant lourd en cette fin de journée tout en fixant mon interlocutrice droit dans les yeux. J’espérais également pouvoir trouver un lit douillet pour la nuit. Même si mon couchage suffisait, une nuit à l’intérieur était toujours appréciable.
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Metaru Hideko
Metaru Hideko

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Dim 20 Mar 2022 - 14:16

Une douce brise caressa le visage de Hideko, faisant danser ses cheveux argentés qui tombaient chaotiquement autour de sa tête. De ses iris pourpres, elle fixait avec détachement l’autre côté de l’Arche Grise, subvenant à son devoir de garde en cette magnifique journée où elle aurait préféré passer son temps autrement.
Le soleil illuminait le village de toute sa puissance, frappant le pavé, chauffant le sol déjà brûlant, ainsi que le dos de Hideko. Vêtue de la tenue officielle, elle s’était placée à l’ombre d’un pilier, car ce n’était pas ses bras dénudés qui allaient lui permettre de respirer par une telle chaleur. La jeune femme n’appréciait guère cette saison bien trop chaude et lourde à son goût, à contrario de la fraîcheur printanière et automnale, qu’elle appréciait bien plus.

« Haaa. »Soupira-t-elle.

La garde était l’un de ces devoirs ennuyeux, long et fatiguant. Toute la journée à regarder, observer, questionner, sans jamais vraiment rien faire si ce n’était rester debout, quoi que l’on pût également trouver refuge dans une guérite placée de l’autre côté. Pour sûr, elle aurait préféré s’entraîner, que ce fût sur les terrains où à hôpital, à parfaire ses techniques ou ses connaissances, mais ce luxe ne lui était par permis et afin de faire bonne figure, elle se devait de suivre les ordres, sans broncher, quelques aient pu être ses considérations.

Alors que la journée défilait, que l’ennui se faisait de plus en plus prenant et que personne ne se présentait, une silhouette se dessina au loin, silhouette féminine, qui attira son attention. Quand elle s’approcha, elle vit qu’elle était torse nue, sa musculature particulièrement développée ainsi que le reste de sa silhouette féminine laissée là à la vue de tous.
Un corps taillé pour le combat, qui éveilla d’autant plus son attention, Hideko, adoptant une posture moins relâchée en se détachant de son support, raidissant son corps, prête à réagir .
L’accoutrement dégradant de cette étrangère la dérangea, mais elle attendit patiemment qu’elle ne soit arrivée à son niveau et ne l’interpelle, ses yeux rivés sur elle.
Cette jeune femme, qui omit de donner son nom, se présenta comme une voyageuse du pays du Vent, désirant porter les nouvelles du catastrophe qui s’était abattue sur Taiyo au Raikage, car des membres de son clan vivant en ce lieu y avaient trouvé la mort.

Porter ainsi les nouvelles de son clan au Raikage – dont Hideko ignorait totalement les relations que tous deux entretenaient – par simple bonté d’âme ? Voilà qui était surprenant. Aussi, ce fut méfiante qu’elle aborda cette rencontre.

« Bonjour, mademoiselle… ? »

N’était-il pas de coutume pour tous de se présenter en son nom avant même d’apporter des nouvelles ?

« Sachez tout d’abord que pour entrer au village, il vous faudra porter un accoutrement plus adapté. » Dit-elle en pointant du doigt son torse dénudé.

Pour sûr, Hideko ne fut pas dans ses meilleurs humeurs.

« Ensuite, qu’est-ce qui me dit que les nouvelles que vous portez sont là véridiques ? Pouvez-vous me présenter les papiers qui témoignent de voter passage à Kaze ? »

Mais ce n’était là pas la plus importante des questions.

« Avez-vous parcouru tout ce chemin juste pour avertir le Raikage d’une telle nouvelle ? Nouvelle dont il est peut-être même déjà au courant. »

La méfiance avec laquelle elle répondit à cette étrangère avait de quoi surprendre, mais bien que réticente à une telle tâche, Hideko ne faisait là qu’honorer son devoir avec zèle.

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Anaï Eyana
Anaï Eyana

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Dim 20 Mar 2022 - 18:46
« Anaï Eyana, je viens de Kaze No Kuni où j’ai séjourné pendant longtemps auprès du Clan Meikyû. »

La Céleste répondit simplement à la demande d’identité suggérée par la Kumojin. Précisant au passage qu’elle était une connaissance de clan expert en Fûinjutsu. Eyana effectuait quelques pas pour se rapprocher d’Hideko et pouvoir la juger de haut en bas.

En précision physique supplémentaire, la Anaï est plutôt grande, mesurant un peu plus d’1m70 et possède une chevelure brune et des yeux bleus glaces qui sont assez atypique pour quelqu’un qui venait de Kaze. A vrai dire, toute son apparence physique, hormis le bronzage, suggérait qu’elle n’était pas originaire de Kaze, pas une autochtone du moins.

Elle répondit à la Metaru à la remarque sur sa tenue et ses tétons qui goûtaient l’air chaud du Pays de la Foudre.

« Concernant ma tenue, eh bien je n’ai rien d’autre à mettre. A part peut être un bandage sur ma poitrine si ça vous dérange tant que ça. Vous savez, j’ai pris goût à avoir le soleil de Kaze qui réchauffe en permanence ma peau. »

Lui adressant un petit regard enjôleur et suggestif en la reluquant de haut en bas, plus dans l’objectif de jouer sur l’humour que réellement lui faire du charme, la Céleste lui fit une remarque en constatant la tenue de la Garde

« Le climat est très agréable ici, vous devriez essayer vous aussi, je suis sûr que ça vous irait très bien. »

A vrai dire, elle n’en avait pas grand-chose à faire de la tenue des autres femmes, Eyana avait toujours été uniquement attirée par les hommes et ne n’avait jamais eu l’occasion de nourrir de jalousie particulière à l’encontre des autres demoiselles. Ayant toujours eu plutôt tendance à faire son propre style, elle ne regardait pas vraiment ce que les autres femmes faisaient.

« Pour répondre, je viens aussi prendre conseil si possible auprès du Raikage en plus de lui apporter des nouvelles de première main, étant donné que j’étais au près du clan et présente lors du drame. Je ne fais pas l’aller-retour, je dois me rendre ensuite à Hayashi No Kuni. »

La Céleste sentait qu’elle était un peu tendue par toute la situation et essayait de faire son possible pour apporter un poil de légèreté. Elle n’était pas venue pour avoir des soucis ou en causer d’une quelconque manière et au moindre problème, elle allait plier bagage.

« La réponse vous convient ? Sinon, je veux bien continuer l’interrogatoire autour d’une petite tasse de thé, parce que là, j’ai un peu mal au pied. »
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Metaru Hideko
Metaru Hideko

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Dim 27 Mar 2022 - 13:23

La première réponse de l’étrangère permis de mettre un nom sur ce visage et ce corps dénudé : celui d’Anaï Eyana. Venue des terres lointaines des sables, elle disait avoir séjourné un certain temps auprès du clan Meikyû. Ainsi le clan du Raikage séjournait-il là-bas ? Première information que Hideko nota précieusement dans sa mémoire, n’ayant aucune connaissance en la matière.

La jeune femme, plus grande d’une vingtaine de centimètre que Hideko, la surplombait, tant par sa taille que par son physique développé. Une envergure qu’état loin de posséder Hideko. Pourtant, elle ne se démonta pas, Hideko affichain une assurance sans faille, celle-là même que renvoyait aussi Eyana.
Sa peau mate semblait allait dans le sens des propos qu’elle soutenait : il n’y avait que dans les terres arides que l’on pouvait acquérir un tel bronzage. Quant au reste, elle ne savait guère quoi en penser, n’en connaissant que peu sur le monde extérieur. Tout juste savait-elle ce qu’elle avait pu lire dans les livres et entendre durant les cours de l’académie.
Pour sûr, ce corps musclé et cette assurance piqua la curiosité de Hideko. Après tout, derrière ses vêtements se cachait le même corps, quoi que moins saillant, mais le regard enjôleur de son interlocutrice eu l’effet inverse de celui escompté. Surtout, ce fut son entêtement à porter ainsi une tenue si dégradante, à refuser toute pudeur, qui l’agaça.

Hideko, silencieuse, écouta avec attention le reste des réponses. Elle arbora un stoïcisme de façade, car la surprise s’empara d’elle à la découverte des raisons qui avaient poussé Eyana à aller si loin dans les terre de la Foudre.

« La réponse ne me convient aucunement. » Dit-elle froidement.

Hideko chercha du regard un ou une collègue. Quand elle eût trouvé à sa gauche un jeune genin, elle l’appela, puis lui demanda d’aller chercher pour cette demoiselle une veste afin de cacher sa nudité. Le jeune homme fixa plusieurs secondes les seins d’Eyana, ce qui ne fit que renforcer l’agacement de Hideko. D’un raclement de gorge, elle le rappela à l’ordre et il s’en alla aussitôt. Hideko reporta son attention sur Eyana, plongeant ses iris pourpres dans celles bleutés de la jeune femme.

« Suivez-moi. »

Hideko se tourna vers la droite, puis se dirigea d’un pas ferme vers une petite bâtisse en pierre accolée au mur d’enceinte qui servait de salle d’interrogatoire pour les accueil.

Arrivée au niveau du pas de la porte, elle se saisit de la poignée, puis l’ouvrir et invita Eyana à y pénétrer d’un bref signe de main. La fraîcheur de l’intérieur irradia les deux jeunes femmes, une fraîcheur bienvenue pour Hideko.
Elle fit ensuite de même. Ses yeux mirent quelques secondes à s’habituer à luminosité intérieure, le seul point de lumière étant une fenêtre qui donnait vers l’entrée du village. Au centre de la petite pièce se trouvait une table et deux chaises opposées. Hideko alla directement s’asseoir sur la chaise faisant dos à la fenêtre, attendant de fait que Eyana fasse de même en face d’elle.

« Bien. Reprenons. » Dit-elle en introduction. « Si j’ai bien compris, vous avez fait tout ce chemin pour rencontrer le chef des forces armées Kumojines, afin de lui donner la météo et lui demander une faveur. »

Hideko exagéra volontairement, désirant mettre en évidence l’absurdité de la situation que lui avait décrite Eyana.

« Avez-vous des preuves de votre passage à Kaze no Kuni ? Un parchemin attestant de votre droit d’y résider, ou de traverser ces terres. »

Sur ces mots, le jeune genin revint à la porte. Hideko tourna la tête et vit qu’il tenait dans sa main droite une simple veste blanche à la main qu’il avait du acheter à la va vite au premier tisserand du coin. Pénétrant dans la pièce, il l’a tendit à Hideko, qui l’attrapa, puis posa la tenue sur la table.

« Merci, vous pouvez retourner à votre poste. »

Le genin, de toute évidence gêné, s’exécuta sans broncher.

L’information qu’apportait Eyana au sujet de la tempête qui avait sévi à Taiyo était intéressante, quoi qu’elle ait pu en faire paraître face à elle, mais avant de la prendre au mot, elle devait s’assurer qu’il s’agissait là d’une vérité et non d’une simple histoire qu’elle contait afin de rencontrer Raizen.

« Pouvez-vous m’expliquer les raisons de votre séjour parmi les membres du clan Meikyû ? Êtes-vous une Meikyû vous-même ? Ah et évidemment, me dire d’où vous venez. »

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Anaï Eyana
Anaï Eyana

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Dim 27 Mar 2022 - 20:44
La brise continuait de venir fouetter régulièrement sur les paumes de la Anaï qui faisait face à une interlocutrice plus frigide qu’un Hyose assimilé. Mais la Céleste se sentait légère dans cet environnement plein de couleurs et le stoïcisme d’Hideko ne saurait lui enlever la paix qu’elle pouvait expérimenter dans ce lieu. Alors que la Kumojin manifestait son mécontentement concernant la réponse d’Eyana, celle-ci lui soufflait une petite bribe de conversation.

« Vous avez vraiment des terres magnifiques, c’est la première fois que je viens à Kaminari et je suis pour ainsi dire, séduite. »

Séduit, c’était le cas du jeune Genin qui semblait répondre aux ordres de la femme à la chevelure argentée. La modeste poitrine de la Anaï attirait souvent le regard de part sa belle forme ronde et soutenue. Mais les hommes essayaient de ne pas fixer aussi longtemps habituellement. La brunette adressa un petit sourire au garçon qui était rappelé à l’ordre par la frigide.

« Ce n’était pas très poli de votre collègue de regarder comme cela, il y a un bureau des réclamations ? Un service d’enquête interne ou de déontologie ? »

Le ton de la Combattante était humoristique, elle tentait de détendre quelque peu la Metaru qui était très impliquée dans son travail de filtrage et de sécurisation de l’entrée. Au point qu’il était évident qu’un interrogatoire plus privé allait suivre. L’Anaï ne lui en voulait pas, dans ses jeunes années de Genins, elle avait les mêmes comportements et le même zèle à la tâche qui était souvent source d’une abolition de toute forme de discernement de sa part.

Une fois dans la pièce, la Céleste installa son postérieur dans le siège face à Hideko et plantait ses yeux bleu glaces dans le regard inébranlable de la Kumojin. Le jeu était de la déstabiliser soit en lui faisant un peu de charme, si elle y était sensible, la Céleste connaissant parfaitement ses atouts. Soit en ayant l’air au moins sympathique et de mettre en place une ambiance plus sereine dans laquelle était plongée Eyana.

« A vrai dire, s’il n’a pas le temps de me recevoir, je vous remets la nouvelle et je m’en vais. Je me doute un peu que mes chances de passer du temps avec le Raikage sont plutôt minces, il doit être un homme occupé. »

D’un geste de la main dans son sac de voyage qu’elle ouvrait face à la Metaru, la Anaï fouillait pour en sortir tous les documents attestant de ses passages de frontières terrestres de Kaze jusqu’à Kaminari No Kuni. Elle laissait un moment à Hideko pour les consulter avant de répondre au reste de ses interrogations.

« Quand à ma présence auprès du clan Meikyû. J’ai étudié le Fûinjutsu de scellement sur recommandation des Moînes d’Hayashi. Je ne fais pas partie du clan Meikyû, j’ai de très bonnes relations avec eux à Taiyo, mais je ne partage pas leur sang. »

Le temps de reprendre sa respiration pour continuer, c’était aussi une occasion laissée à la Kumojin de faire une remarque ou poser une question supplémentaire. La Céleste rentrait ensuite sur le détail de sa vie afin de satisfaire le besoin d’information d’Hideko.

« Au sujet de ma provenance, la question étant très vaste, je suis venue par voie terrestre donc en traversant le Pays du Feu depuis Kaze. Avant Kaze j’étais à Hayashi pendant longtemps également. J’ai fais le voyage entre Hayashi et Kaze par la mer. Et avant Hayashi, j’ai vécu un moment dans l’archipel de Mizu également où sont toujours mes parents. Mes parents y vivent toujours, ils sont tous les deux artisans. Mon père, nullement Ninja, gère une fabrique de matière première de composant de Rentanjutsu et ma mère fabrique et vends des éléments de cuisine. »


Tout ceci était entièrement vrai même si sa nature de Kirijin était jusqu’ici occultée et que rien dans ses affaires ne permettait par ailleurs de l’identifier comme tel. Elle n’était en soi, pas ici en mission ni même en déplacement officiel. Aucune autorité de Kiri n’avait la moindre idée de son actuelle présence sur les terres de la foudre.

« Et donc dans la suite de mes voyages, je voulais découvrir Kaminari, porter la nouvelle de Taiyo à Kumo et tenter d’obtenir conseil du Raikage concernant le Fûinjutsu au vu de sa renommée dans le domaine. C’est un voyage qui a été plutôt spontané dû à une accumulation de motif me poussant à venir. »

La fin du monologue de l’experte en Taijutsu était ponctuée par une simple petite question afin de réduire les barrières entre les deux interlocutrices.

« Puis-je avoir au moins votre nom ? Je pense vous avoir eu la bienséance de vous en livrer suffisamment à mon sujet. »
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Metaru Hideko
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Sam 2 Avr 2022 - 17:44

Les questions s’enchaînaient sans répit ; pas une seule fois Hideko ne baissa sa garde. Pourtant, outre son absence de pudeur et sa demande quelque peu loufoque de rencontrer le Raikage, rien ne laissait présager que cette femme allait commettre quelque acte criminel ou répréhensible que ce soit.

Eyana prenait-elle conscience que sa demande était irréalisable ? Aussi, proposa-t-elle à Hideko de remettre la nouvelle de la tempête qui avait ravagée Taiyo, puis de la laisser s’en aller.
Une demande qu’elle n’était aucunement prête à accepter.
Vinrent ensuite les preuves que Hideko avait dû demander par deux occasions : documents et autres papiers témoignant de ses aventures. Elle les posa sur la table, les extrayant de sa sacoche. Hideko les saisit puis les regroupa en un seul paquet qu’elle fit claquer contre le bois afin de lui redonner forme. La pile ainsi posée, elle la feuilleta, prenant son temps afin de s’assurer de leur véracité.
De ses maigres connaissances de garde, il était évident que beaucoup de ces informations, sceaux et autres gages de crédibilité luis étaient inconnus. L’amoncellement de preuve, cependant, penchait en la faveur d’Eyana.
Quand Hideko eût terminé de jeter un œil sur toutes ces pièces, elle s’en saisit, puis les tendit de la main droite à son interlocutrice afin qu’elle puisse les reprendre, ses yeux posés dans les siens.
Aucune remarque ne vint conclure l’investigation, ni émotion qui apparut sur son visage : Hideko resta stoïque.

L’étrangère reprit la parole, expliquant ce qui l’avait poussé à se rapprocher du clan Meikyû : l’étude des sceaux. Elle-même n’était pas membre de ce clan, alors pourquoi était-elle ainsi intéressée par les sceaux de scellement ?

« Pourquoi les étudiez-vous ? »

La réponse ne vint pas tout de suite, Eyana enchaînant, contant ses aventures et les pays qu’elle avait traversée.

Mizu… Ainsi elle venait du Pays de la Brume, une terre par delà les mer, dont Hideko ignorait beaucoup. Pour une femme de la terre telle qu’elle, seule les contes et les rumeurs parvenaient jusqu’à ses oreilles. Celles des shinobis qui y avaient voyagé, des marchands qui y avaient commercé et surtout, des beaux parleurs qui racontaient à qui voulait l’entendre leurs péripéties imaginaires.
Le Pays du sable, puis celui du bois. Tant de chemin parcourut, tant de terres explorées. Des aventures qui firent vibrer Hideko autant qu’elles l’effrayèrent, car ce monde qui paraissait si grand, si intéressant lui était surtout inconnu.
Ses yeux s’ouvrirent légèrement, son visage se détendit, alors qu’elle but les paroles d’Eyana, avant de reprendre son sérieux, claquant ainsi la porte qui s’ouvrait à peine.

Une question vint conclure l’histoire d’Eyana, une question qui faisait sens et à laquelle Hideko répondit donc simplement.

« Hideko. »

La bienséance et les bonnes manières… cela la fit rire intérieurement que d’entendre ce mot. Le paraître… était auparavant si important à ses yeux, mais surtout à ceux de son père. Plus elle se libérait de son emprise, plus cela lui paraissait futile. Pourtant, elle n’ignorait pas le pouvoir de l’apparence, des formes. L’importance des mots, du charisme, du message envoyé.

Hideko porta sa main droite à son menton, l’index et le majeur posé sur la bouche, tandis qu’elle se posa contre le fond de sa chaise.
D’autres questions lui vinrent à l’esprit. Peu habitué à ce travail qu’elle considérait comme ingrat, elle ne désirait pas perdre trop de temps à presser cette étrangère. Ainsi, elle se contenta de quelques dernières questions.

« Si vous étudiez le Fuinjutsu, cela veut dire que vous êtes versée dans les arts ninjas. »

Une évidence qu’elle remettait en perspective afin de poser le cadre de ce qui allait suivre.

« Quels sont vos pouvoirs ? Vos affinités ? »

Laisser ainsi se promener une femme capable de se battre exigeait la plus grande prudence.

« Avez-vous déjà fait partie d’une faction ou d’un groupe ? Des forces de Kiri ? De Kaze ? »

Plus encore que toutes ces informations qui parcouraient son esprit, Hideko ne parvenait à oublier la nudité d’Eyana. Une nudité qui l’agaça.

« Et habillez-vous, je ne vais pas vous le dire 10 fois ! » Dit-elle en poussant d’un coup de main le haut blanc qu’avait porté le genin.

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Anaï Eyana
Anaï Eyana

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Lun 4 Avr 2022 - 13:34
La Céleste récupérait ses papiers qui étaient dans un ordre chaotique. Aussi bien après le passage par le fond du sac de l’Anaï que l’inspection de la Genin de la Foudre. Eyana venait enrouler de nouveau ses documents, les fixer puis les mettre au fond de son sac à dos.

Les questions fusaient de nouveau bien que la Combattante obtenu le prénom de la naine qui l’interrogeait. Affichant un petit sourire face au stoïcisme de la jeune femme, la Kirijine ne put s’empêcher de glisser une nouvelle petite boutade.

« Cela commence à sérieusement virer à l’interrogatoire Hideko. »


Cela en était évidemment déjà un depuis un moment. La Metaru avait décider de délier les lèvres rosées de l’Anaï pour sécuriser son entrée (ou non) dans le village caché de Kumo. Pour Eyana, c’était aussi l’occasion d’évaluer la sécurité à l’Arche, de voir leurs méthodes ainsi que leurs comportements. Au sujet des Fûinjutsu, la Céleste allait devoir mentir pour la simple et bonne raison que c’était là quelque chose trop complexe à évoquer. Elle l’évoquerait en réalité uniquement avec le Raikage lui-même si elle devait en parler. Le sujet la mettait autant mal à l’aise qu’elle doute de la capacité de la Kumojine à la comprendre. Quand on commence à invoquer les Démons et la possession, qui est suffisamment lucide pour penser que tout ce que la Mizujine avançait été vrai, du moins pour elle ? Ainsi donc, elle venait diluer un peu de vérité dans un mensonge.

« Je les étudie pour me protéger et parce qu’ils me fascinent depuis quelques temps. Quand on a passé un an auprès du clan Meikyû, c’est difficile de ne pas l’être. Tellement de possibilités offertes par les Fûinjutsu. »

Rebondissant sur un brin d’esprit et de conversation, la conversation tournait vers des questions qu’elle appréciait un peu moins. Celle de sa nature de Ninja et ses appartenances. Il était beaucoup plus simple d’être une simple voyageuse dans ce genre d’endroit qu’avoir été une Genin de Kiri. Ce qu’elle était encore partiellement. Même si elle ne savait pas trop si son village continuerait de la reconnaître.

« Vous savez Hideko, on peut avoir un intérêt pour les arts Ninja sans les pratiquer. Mais je sais me défendre oui. Mais je pratique uniquement le Taijutsu et le Fûinjutsu. »

Elle balançait cela principalement pour éluder la prochaine question avec encore un brin de vérité et s’autoriser un instant de répit pour réfléchir à ce qu’elle allait avancer. Le sourire de la Céleste avait disparu, et elle affichait plutôt une moue de réflexion. Elle venait ensuite poser de nouveau son regard aigue marine dans celui de la jeune femme aux cheveux argentés. Le but étant de la perturber autant que possible pour qu’elle ne soit pas concentrée sur ses prochaines déclarations.

« Je suppose que l’on peut dire que je fais parti du monastère d’Hayashi No Kuni. Et j’ai été citoyenne de Kaze et Mizu pendant un temps suffisamment long pour y avoir une identité administrative. Mais je n’ai fait ni ne fait partie d’aucun groupe, organisation ou tout ce que vous pouvez imaginer de nocif. »

La Metaru écoutait attentivement, visiblement imperturbable. A l’exception peut-être des formes féminines de la Anaï qui semblait l’agacer certainement, mais les motivations derrière cet agacement devaient être tout autre. Ses regards réguliers vers les seins d’Eyana était révélateur soit d’un complexe, peu probable, sa poitrine n’étant pas vraiment imposante, ou bien d’une attirance. La Kirijine doutait cependant que ce soit réellement l’occasion propice de tenter de faire du charme à la Kunoichi pour parvenir à ses fins. Hideko avait l’apparence d’une femme que l’on manipule à travers les mots, pas les actes qui remettrait directement en cause sa nature profonde. Ignorant totalement la remarque sur le vêtement, la Anaï venait déshypnotiser la Metaru suite à sa réponse.

« Et donc après tout ce temps à deux, vous allez me faire la visite du village Hideko ? Je serais déçue de repartir de Kaminari sans avoir visité Kumo. A défaut de voir le Raikage, j’aimerais bien avoir vu à quoi ressemble le grand village Ninja. »

Laissant de nouveau la place à l’esprit et ravalant ses mots où elle aurait tenté d’aguicher la Ninja des Nuages, elle venait conclure sa remarque.

« Et je ne connais personne d’autre ici que vous. »
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Metaru Hideko
Metaru Hideko

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Lun 11 Avr 2022 - 11:30

Une indécence qu’elle ne pouvait tolérer. Une simple procédure d’entrée qui virait à l’interrogatoire, simplement car cette jeune femme avait attiré l’œil de Hideko, mais n’était-ce pas ainsi que le monde fonctionnait ?

A nouveau, Eyana répondit aux questions, cette fois-ci face à une Hideko qui ne cacha aucunement son agacement.
Un intérêt pour le Fuinjutsu, un temps passé auprès du clan Meikyû, à Kaze. Des périples qui attisèrent l’envie d’une Hideko qui avait passé sa vie bloquée entre 4 murs à suivre le patriarche bien docilement, jusqu’à ce qu’enfin elle n’eût trouvé la liberté.
L’intérêt d’Eyana pour le Fuinjutsu ne signifiait pas forcément une pratique – disait-elle – mais était-ce réellement le cas ? Car sur ces mots, Hideko eût envie de tester Eyana. De l’attaquer, par surprise et d’observer sa réaction ; une réaction qui valait mieux que mille mots.
Eyana ne cacha cependant pas sa pratique des arts Fuinjutsu et Taijutsu, ce qui calma les ardeurs de son interrogatrice. Comment ne pas s’en rendre compte face à un corps sculpté et recourt ainsi de tatouages et de sceaux ? Un corps qu’Eyana laissait sans aucune gêne à la vue de tous.

Le sourire espiègle jusqu’alors fixé sur le visage de l’étrangère laissa place à la réflexion. Leurs yeux se croisèrent à nouveau, un regard fixé, un test que Hideko accepta bien volontiers.
Ainsi Eyana, durant ses périples, avait fait parties de nombreux pays et même d’un monastère. Pourtant, elle n’avoir jamais appartenu à aucune organisation, aucun groupe particulier. N’avait-elle donc jamais été ninja ? Moine ? Ou simplement soldat ? Hideko en doutait fortement.

A nouveau, Eyana ignora l’ordre de Hideko. A nouveau, elle resta nue et la défia, puis lui demanda de lui faire faire la visite du village. Une requête qui fit bouillir son sang. Un refus qu’elle ne pouvait accepté.

« Vous faire visiter le village ? » Répéta-t-elle d’un ton sec. « Ce que je vais vous faire visiter, ce sont les geôles. »

Ce n’était là pas une simple menace en l’air, mais une conviction qu’Eyana pouvait parfaitement voir dans le regard et le langage corporelle de Hideko.

« Habillez-vous. » Répéta-t-elle en posant ferment le doigt sur la pile de vêtement qui les séparait.



Au-delà de ce contre-temps fâcheux, cette dernière ne voyait cependant guère de raison de retenir Eyana plus longtemps, à cela dit et une fois n’était pas coutume, que cette dernière n’avait pas répondue à l’une de ses questions.

« Qu’elles sont les affinités que vous contrôlez ? Votre Kekkei Genkai ? »

Ce furent là les dernières questions qui tombèrent, les dernières interrogations qui séparaient Eyana de sa liberté, ou d’un départ. Des questions et un ordre qui n’appartenait à qu’à elle de répondre, d’écouter. Une liberté qu’il n’appartenait qu’à elle de saisir et ce afin de remplir l’objectif qu’elle s’était fixée en venant dans ces terres, si loin de là où elle vivait.
Il ne faisait que peu de doute qu’Eyana n’avait presque aucune chance d’obtenir un entretien avec Raizen, mais étant donné les habitudes de ce dernier, la possibilité, même ténue, existait tout de même.

La demande d’Eyana – la visite du village – avait été balayée d’un simple revers de la main, de même que sa tentative de mise en défaut de son interrogatrice. Pourtant, cette dernière, au-delà de l’irritation palpable dont elle faisait part, éprouvait un intérêt pour cette femme qui lui tenait tête, ce caractère bien trempée qui l’agaçait autant qu’il l’intriguait. Encore une fois, il n’appartenait qu’à Eyana de faire en sorte d’éveiller cet intérêt, ou de l’enterrer à tout jamais ; de répondre aux questions et d’obtempérer, ou de partir à tout jamais.

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Anaï Eyana
Anaï Eyana

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Mer 13 Avr 2022 - 16:21
La Metaru semblait définitivement être la plus indisposée des deux par la conversation. La preuve que la contrainte n’était pas toujours synonyme de domination. La Céleste se retrouvait forcée à rester sur ce siège au milieu de cette petite pièce. Les mirettes posées sur Hideko, elle l’écoutait venir la menacer pour la première fois de façon concrète. Eyana vint simuler une forme d’étonnement en entrouvrant la bouche avant de glisser une petite épigramme.

« Les geôles ? Je suis désolée, mais les femmes et les délires autour des menottes ne sont pas ma tasse de thé. Je suis une fille plutôt classique, j’aime les choses simples. Vous le voyez bien que je suis terriblement ennuyante. »

Si la Kirijine jouissait d’une certaine liberté au niveau de ses mœurs, elle doutait que cela soit le cas de la femme aux cheveux cendrés. Stoïque et affreusement professionnelle, elle devait souffrir d’un blocage psychologique qui devait rendre toute forme de laisser aller difficile pour elle. Si la Céleste avait parfaitement deviné l’intention de la nabote, elle était aussi parfaitement consciente du malaise que sa nudité partielle provoquait chez la Kaminarijine.

Retournant au sujet de ses capacités Ninja, Eyana venait répondre de nouveau sans attendre, afin de dissiper toute forme de contrariété chez Hideko à ce sujet. Mais la Mizujine ne s’habillait toujours pas pour autant. Laissant sa peau couverte de tatouages toujours sous la vigilance de son interrogatrice.

« Je ne fais pas de Ninjutsu que ce soit pour attaquer ou me dissimuler donc je ne maîtrise aucune affinité. Et je ne jouis d’aucune pouvoir héréditaire. Si je n’ai pas répondu à ces questions, c’est parce qu’il n’y avait rien à dire. »

Le contact visuel entre les deux femmes toujours établi, l’Anaï se redressait pour se poser face à la Metaru, la dominant de près de vingt centimètres de hauteur si elles étaient toutes les deux sur leurs pieds. Affichant un petit sourire moqueur en la regardant de haut, comme pour jouer de sa carrure, elle venait cependant lui glisser une ultime proposition.

« Si vous voulez tant que ça voir ce que je vaux Hideko, nous pourrions très bien effectuer un simple combat amical au Dojo de Kumo après mon entrevue avec le Raikage. Uniquement du Taijutsu, comme ça c’est équitable. »

Un événement que les deux femmes se délecterait probablement toutes les deux. Venant rompre toute forme de tension qu’il pouvait y avoir, Eyana venait cependant saisir le petit vêtement de sa main gauche pour l’enfiler rapidement, comme si de rien était. Et c’était réellement le cas, elle n’avait que faire de porter un vêtement ou non, encore moins quand elle souhaitait pénétrer quelque part.

« Me voilà couverte de vos petits yeux. J’espère que la proposition des geôles ne se réitèrera pas, elle était quelque peu indécente à peine arrivée au village. »

La Céleste glissait un petit sourire joueur à Hideko comme pour tenter une énième fois de détendre l’atmosphère électrique qui pouvait régner au sein de la salle d’interrogatoire. Tout en caressant le doux espoir que ses provocations n’avaient été la goutte d’eau faisant déborder le maigre vase qu’était la patience de la Kumojine.
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