Là c’était le ras le bol de riz ! La goute de soupe qui faisait déborder la marmite. Il ne voulait pas pousser mémé dans les donuts aussi ?!
« Ah non non non !!! »
L’Akimichi hurlait de rage dans sa chambre. Mais il s’arrêta vite et mis sa main devant sa bouche. Il avait oublié à quel point sa mère avait horreur de l’entendre crier. En fait il lui semblait qu’elle avait horreur quand il lui rappelait tout simplement sa présence. Il se reprit trop tard, sa mère ne manqua pas l’occasion de lui indiquer d’arrêter de crier en hurlant encore plus fort. Encore plus énervé et trouvant du soutien nulle part le petit mais néanmoins gros soldat sortit de chez lui, remonté comme jamais.
« Alors déjà que je ne peux rien manger dans leurs satanées cantines. Voilà que je vais avoir encore plus de travail en rejoignant cette unité. »
Il marmonnait dans sa barbe qu’il n’avait pas, il marmonnait donc dans sa graisse dirait-on. Il paraissait ainsi encore plus ridicule qu’à l’accoutumée. Lui qui était le bonheur incarné, il n’avait fait que devenir tout ce qu’il détestait jusqu’ici : ronchon. C’était l’empire qui l’avait rendu comme ça, ou plutôt la faim. Lui qui avait la boule au ventre tout le temps depuis qu’il avait rejoint les rangs. Il ne mangeait quasiment rien car on lui servait des quantités pour enfant maigre. Et s’il voulait compléter avec ses collations il ne pouvait pas car il avait toujours du boulot. Balayer, nettoyer, tour de garde… Et maintenant la coloniale ?
« Et puis quoi encore ? L’Empereur ne veut pas que je lui masse les pieds moi-même aussi ?! »
Il avait la lettre du dit Empereur dans la main, le désignant ainsi pour appartenir à cette unité ayant pour but de coloniser. Ce qui signifiait plus de temps hors du pays, avec les cantines mobiles encore plus horribles ? dormir en tente ? et puis quoi encore. Il n’en pouvait plus, cette fois il décida d’agir. Il retourna donc la lettre de l’empereur déjà bien froissé et gribouilla un message à peine lisible. Une lettre ouverte à l’empereur, annonçant une grève. Cette fois il décida de prendre le taureau par les cornes, s’il n’agissait pas alors jamais sa voix ne se ferait entendre. Il était persuadé qu’il créerait un mouvement social de masse et que grâce à ça l’empereur serait obligé d’entendre sa requête : il voulait manger à volonté. Ainsi il récupéra des morceaux de bois et une planche fine. Il était sûr de son coup, il ne pouvait pas être le seul à penser ainsi, c’était impossible. Seul il ne pourrait rien faire, mais en rassemblant alors il aurait une chance de faire entendre sa cause. Alors il fabriqua une pancarte approximative et écrivit salement dessus avec un morceau de charbon trouvé là. Il se rendit devant le palais impérial et se posa face à lui. Il était déterminé.
« Peuple de Urahi !! Soldats !! »
Il cria comme s’il était un chef de guerre. Mais sa voix aigue d’obèse lorsqu’il criait le rendait ridicule et faisait fuir les passants qui s’écartaient de la route sans lui porter la moindre attention.
« Les soldats de votre empire ont faim ! Nous sommes surexploités et nous ne mangeons pas assez !! Nous ne pouvons pas être au niveau si nous sommes affamés ! »
Ses mots, peu communs, finirent par attirer l’attention de personnes qui s’arrêterent. Mais plus que se joindre à sa cause, ils se moquèrent. D’autres, bien moins joueurs, regardaient mal l’Akimichi qui avait là un comportement très déplacé, voire même dangereux. Mais ça, il l’ignorait complètement.
« Nous sommes en grève !!! Un soldat bien nourri est un soldat performant ! »
Il s’exprimait pour tout un groupe, mais il était seul. Devant les portes du majestueux palais impérial il n’était rien et pourtant donnait de la voix pour faire porter ses convictions jusqu’à son chef suprême : il avait faim.
Seulement une pancarte, qu'il brandissait fièrement, était là pour le soutenir :
C'est un peu à contrecœur qu'est venu Tachibana à cette fameuse grève. Il regarde Chi faire seul son manège devant le palais impérial. Bien qu'il soit présent, il fait partie de la foule qui regarde l'événement de la journée. Il n'arrive pas à croire qu''il est en train de perdre une journée où il pourrait rechercher des informations pour achever sa vengeance, envers le seigneur ou les Yamanaka, mais après tout, même si ce n'est pas la vie qu'il a décidé de mener, Chi reste son pupille et il devait en assumer le tutorat.
En parlant d'apprentissage, le Tsumejin décide de ne pas intervenir, même si les propos au sujet de son pays sont plutôt offensants. Voir extrêmement offensants. On ne meurt pas même pas de faim à Tsume-est en tout cas, il ne sait pas comment ça se passe au sein du Ningen, par contre il est vrai qu'il faut souvent voler, contraindre ou intimider pour pouvoir manger mais ce n'est pas forcément pour ça qu'on meurt de faim. Au contraire, c'est un peuple fier prêt à tout pour survivre même si c'est uniquement de manière individualiste. Mais nous ne sommes pas ici pour parler de ça.
Dissimulé dans le foule, pour éviter que Chi le remarque, il a hâte de voir la réaction de l'Empereur au sujet de cet énergumène qu'ait Akimichi Chi. Dans tous les cas il est gagnant : soit l'Empereur est un monstre sans-cœur et il est débarrassé de Chi, mais cela signifie qu'Hi n'est pas vraiment entre de bonnes mains, ou alors Chi apprendra une belle leçon d'humilité et ça l'aidera à devenir encore plus grand.
Mais la pire solution, dans tous les cas, c'est vraiment que les actions du soldat Chi restent impunies. Cela ne l'aidera pas à devenir plus fort et il continuera plus loin ses grèves et, qui sait, jusqu'où elles pourront aller.
Bras croisés, mine affreuse, c'est depuis la baie vitrée d'un des couloirs de l'édifice que l'Empereur se faisait curieux du remue-ménage qui se déroulait en contrebas. Là, son oeil cuivré s'enquérait de ce soldat à la couenne bien dodue qui semblait responsable du boxon. "Un Akimichi..?" pensait-il avant d'en venir à une conclusion simple et évidente qui pointait le bout du nez accompagné d'un goût amer.
"C'était lui... ce sale couard boursoufflé..."
Mais aussi tentant était-il de descendre du bâtiment pour lui régler son compte, cela entacherait son image en plus de lui accaparait un temps précieux. Ainsi, il était dans cette situation bien plus pertinent de rester pragmatique et de laisser l'Unité Territoriale se charger de cette félonie.
Se pinçant le glabelle comme pour signifier sa contrariété, il sommait de sa voix un troupier non loin de sa personne de venir à lui :
"Soldat Hoichi, je vous prie."
Se retournant lentement, il observait la nouvelle recrue de l'Unité avant de transmettre sa volonté.
"Je vous mande de vous occuper de ce capharnaüm à l'entrée... Vous pouvez faire appel aux soldats de votre choix et serez responsable de la situation et de sa finalité. Vous avez toute ma confiance."
D'une pierre deux coups, cela lui permettrait par la même occasion d'éprouver les capacités du moine et de déterminer si un membre de cet ordre était en état de traiter de ce genre de problématique. Son regard s'attardait alors sur une autre recrue venant à peine de rejoindre la pièce. Reprenant son attention sur le garçon chauve, il reprenait.
"...et prenez le soldat Aburame Ichigo en tant que partenaire. A deux vous ne serez pas de trop. Considérez cela comme une mission de rang C. Bon courage. "
Faisant volt face, il s'en retournait à sa grand-salle, ne manquant pas de lâcher un dernier regard en coin sur le dégarni et le troupier-insecte qui, pour une raison inconnue, attisaient son attention.
La GrèveUn Soldat répondant au nom d'Akimichi Chi a décidé de se soulever contre l'Empereur en tentant de mettre en place une grève. Actuellement au pied du Palais Impérial, il tente d'enjoindre la population à suivre son mouvement. Les tensions civiles étant légions dans l'Empire, il appartient à l'Unité Impériale d'intervenir et de crever cette rébellion dans l'oeuf. Vous avez carte blanche.
Rejoindre Akimichi Chi Oeuvrer contre son mouvement en l'empêchant de prendre de l'ampleur Maîtriser la situation (Optionnel) Ne pas le tuer
Sans savoir pourquoi l'Aburame, du prénom Ichigo fut envoyé à l'extérieur du palais pour mettre fin à la tentative de grève de l'Akimichi. Celui-ci semblait faire grève prétextant être sous alimenté. Chose qu'Ichigo ne pouvait que difficilement comprendre au vu de la corpulence du jeune homme. Néanmoins, il l'accepta. Après tout, nous avons tous des frustrations dans la vie, Ichigo, lui faisait bien partie de l'unité territorial alors qu'il aurait préféré s'inscrire à la coloniale, par exemple. Pourtant les frustrations surtout quand elles semblent injustifiées provoquent souvent un feu, qu'il faut s'empresser d'éteindre. D'autant que le raffut et le refus d'obéir semblaient irriter notre Empereur qui provoqua ainsi cette mission.
Pourquoi donc avoir choisi Ichigo ? Peut-être parce qu'il trainait actuellement dans le palais. Juste ça. Ou bien pour son calme et sa façon de gérer les conflits, sans violence ? Qui sait ? Tout ce qu'Ichigo espérait, c'est que cette mission ne déborde pas sur son temps libre. Il lui restait deux heures de boulots à tirer.
- Peut-être que si je finis cette mission assez tôt je pourrais finir ma journée plus tôt également.
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Ichigo arriva de ce fait à l'entrée du palais. Il attendait son supérieur et partenaire du jour : Hoichi. Le jeune Akamichi, lui, criait toujours d'une voix nasillarde à faire fuir un mort de sa tombe et perturbant le calme des insectes de l'Aburame. Ichigo ne pouvait en supporter davantage et décida d'aller parler calmement à l'Akimichi
- Yo, tu savais qu'il est interdit de faire grève ou de manifester si tu n'as pas demandé au préalable un avis de grève auprès de l'unité territoriale ? Si tu veux, on peut aller faire la demande ensemble et tu reviendras une autre fois dans une manifestation qui aura plus l'allure d'une manifestation respectant les règles du Teikoku, qu'en dis-tu ?
Les règles. Notre nation était régies par des règles, peut être trop longues et ambiguës que personne ne prenait la peine d'écouter. Combien d'intervention ont déjà eu lieu pour faire respecter le règlement ? À croire que chacun se pense exceptionnel et dérogeant aux préceptes du Teikoku.
Le palais d'un empereur est immense. Cela lui rappel les hauteurs du temple d'Hikari, une sensation de nostalgie qui le renvoi directement à de précieux souvenirs enfantins auxquels il ne doit plus penser pour avancer aujourd'hui. Assigné tout fraîchement à l'une des unités de la Territoriale, c'est d'un tout hasard qu'il fait pour la première fois la connaissance d'un empereur.
Il parait jeune et frêle, bien loin d'un démon que l'on peut décrire à certains coins de rues. Certains fantasmes le vendent comme un ange tombé du ciel. L'entre-deux a toujours fait rage à la capitale, elle ne peut se passer de cette guerre. Fixant le signe qu'on lui fait, le moine s'approche en toute modestie et s'incline lorsqu'on s'adresse à lui. La parole de la plus haute autorité doit être prise pour prioritaire et ainsi, son tour de garde s'achève.
Mais puisqu'un soldat n'agit jamais seul, en tant que chef d'Unité il se voit confier un sous-chef de brigade ainsi qu'une sélection de deux éléments supplémentaires. L'empereur du feu est clément et ainsi veut-il veiller au travail de ses sujets pour paraître plus juste. De traits de visages plutôt réfléchis, ceux-ci se déforment et prennent l'apparence de la compréhension, celle qui amène à la satisfaction.
« Je prend les compagnons Pao et Bao, Empereur. »
« A VOTRE SERVIIIIIIICE ! » Les jumeaux expriment leur gratitude de concert.
Ainsi, il part, en tête de son unité, accompagné d'un Aburame : Ichigo. C'est la première fois qu'il en entend parler, mais si la recommandation vient de l'empereur, c'est qu'elle est justifiée. Un individu qui semble avoir certaines capacités à contenir les foules. Quoi qu'il en soit, il compte bien régler ça par lui-même, en essayant de donner toute l'utilité possible à Ichigo. Et c'est en arrivant aux portes du palais, que le bruit peut se faire entendre. Le crieur arrive à percer les grandes portes de sa voix et tandis qu'elles cèdent et qu'elle s'ouvrent, le moine ; stupéfait, contemple qu'il s'agit du Compagnon Chi, lui-même soldat de l'empire.
« Camarades Pao et Bao, vous sécurisez les lieux s'il vous plait, ne laisser personne approcher. »
« BIEN COMPRIIIIIIIIS » Une fois de plus, Pao et Bao sont de concert.
« Le soldat et le civil ont le devoir de respecter les heures de travail. Il est interdit de nuire à la réputation d’autrui. Il est interdit de nuire à la réputation de l’Empereur. Un soldat a l’obligation de respecter toutes les règles. » En association avec Ichigo, il récite une partie des règles dont constitue l'Empire.
Il s'avance et prend position face à l'homme en surpoids, un fauteur de troubles qui pourtant peut s'avérer être un bon soldat. Le bonze lui, ne porte aucun jugement négatif face à Chi, qu'il considère au fond de lui. Cependant, l'Empereur demande quelque chose et il se doit de l'obtenir au pied de son palais. La démarche d'Ichigo est judicieuse, elle permet d'abattre les foules, mais il en faut plus. Il faut quelque chose qui puisse tuer le discours d'un homme dont la vérité n'est unique qu'à lui-même.
« CHIIIIIIIIIIII ! » Il crie à plein poumon aux portes de ce palace céleste. « TU DIS QUE LES SOLDATS DE L'EMPIRE MANGENT MAL ? QUE NOUS NE SOMMES PLUS PERFORMANTS ? »
« Sous l'accord de l'Empereur, je te mets au défi. Montrons qui est porteur de vérité ! Nous allons nous bagarrer (langage très roturier) ! Si tu gagnes, tu gagnes un bon repas de ton choix aux cellules ! Si tu perds, tu devras t'associer au chef des cuisines pour servir un repas d'exception à notre Empereur et le regarder manger durant sa dégustation, écoutant la moindre de ses réclamations et de ses critiques. »
Il s'échauffe, en commençant principalement par quelques assouplissements. Il est prêt à en découdre, prêt à accomplir sa mission et apporter les affiches révolutionnaires de l'Akimichi à l'empereur. S'il peut compter sur une personne, c'est bien celle-ci... « Compagnon Ichigo, je vous laisse être la preuve d'une bonne parole ainsi que l'arbitre de cet événement. Nous représentons notre empereur ! »
Quelque chose semble changer avec Hoichi. Il ne semble plus être pareil. Semble-t-il s'éveiller, par une étrange méditation, tandis que d'une distance mi-moyenne, il questionne l'opposant et chef de cette grève de la faim, au contour d'une prière destinée à l'Ouest. Il a le choix : combattre pour prouver ses arguments, ou cesser son mouvement. Ce n'est pourtant pas avec le plaisir qu'il accomplie son devoir cette fois-ci.
TECHNIQUES ET RESUME:
Santé : Ok Chakra : 1D.
Résumé : Chi fait la grève pour une raison avec un argument, Hoichi le met au défit de prouver cet argument dans un duel où dans les deux cas il sera perdant, mais justifiant au moins d'une punition adaptée à l'insolence dont il a fait preuve envers l'empereur dans son discours.
Chi voulait rassembler. Oh ça il rassemblait. Tant de monde… Contre lui. Il comprit vite qu’il était en fait bien seul au milieu de cette masse qui ne faisait que grandir, le moindre évènement pouvait très vite prendre de l’ampleur surtout aux pieds du palais impérial. Ici Chi se retrouvait au centre dispositif composée d’une foule curieuse qui était plus là pour se moquer de lui, pour l’insulter ou pour s’indigner, que pour le soutenir.
Et très vite, prouvant une réactivité équivoque, le palais impérial s’ouvrit laissant ainsi sortir quelques soldats. Dans un premier temps le visage de l’Akimichi rayonna.
« Oh ! Salut les gars vous êtes venus pour… »
Mais très vite il déchanta, comprenant par l’intervention du premier qu’ils n’étaient pas là pour le rejoindre mais plutôt pour le contraindre à arrêter sa félonie. Seul, il ne pouvait rien faire. Surtout que Hoichi, qu’il connaissait, avait rejoint le groupe avec deux autres soldats.
Heureusement, Chi avait tout prévu.
« Ah ça ?! »
S’exclama-t-il en jetant un regard circonspect à la pancarte et en la lâchant au sol.
« Non vous faites erreur ! Ce n’est pas à moi ! Un type me l’a donné et est parti en courant par… »
Chi regard des regards autour de lui, tentant de trouver une porte de sortie à pointé du doigt pour le fuyard imaginaire qu’il venait d’inventer.
« Par… »
Puis il se souvint de ce qu’il venait de crier, appelant clairement les gens à le rejoindre lui dans son mouvement. Il avait tout prévu, mais pas si loin finalement.
« Bon d’accord… »
Dit-il finalement résigné à être le fautif, qu’il était.
« Mais ce serait bizarre de demander le droit de contester non ? »
Demanda-t-il au premier soldat intervenu, d’une façon faussement naïve.
« L’empereur ne vas pas autoriser un rassemblement contre quelque chose qu’il ne veut pas changer, sinon il n’a qu’à le changer directement. »
Chi n’était pas idiot à ce point. L’empereur n’était sans doute pas du genre à écouter la bleusaille, ni même à s’en soucier. Sinon il ne serait pas empereur après tout ? Il devait se faire de grands banquets avec ses capitaines, pendant que lui mourrait de faim. Ça le dégoutait.
« Je n’ai pas envie de me battre, camarade Hoichi ! »
Lui dit-il déterminé, à un coéquipier qu’il avait déjà en très bonne estime.
« Pourquoi êtes-vous contre moi ? Je demande simplement à manger à ma faim, où est le mal ? Vaut mieux que j’arrête de travailler délibérément pour prévenir d’un problème TRES important plutôt que ce dernier ne me fasse défaillir en mission ? »
Et oui ils n’y pensaient pas. Mais s’il devait faire une crise d’hypoglycémie en plein champ de bataille ils n’auraient pas l’air bête tiens. Ce serait la faute à qui à ce moment ? Sans doute pas celle de l’empereur !
« Aidez-moi, aidez-moi à convaincre l’empereur d’augmenter les rations. »
Son visage affichait comme les traits d’un homme ayant tout perdu, comme si le plus grand des drames avait eu lieu. Puis il se souvint de ce qu’avait dit ce lieutenant. Cet officier qui avait désigné Tachibana comme son tuteur.
Souvenirs des paroles du soi-disant lieutenant *
Donc quoi qu’il fasse en ce jour, ce serait son tuteur qui prendrait ? Donc il ne pouvait que gagner ? Soit il obtenait ce qu’il voulait : plus de nourriture. Soit-il se débarrassait de son tuteur barbant ? Autant tout donner alors.
Il enchaîna sa piètre comédie sur des gestes trop théâtraux pour paraître crédibles.
« Peuple de Urahi !! La Territoriale déteste-t-elle autant que ça ses frères de la Coloniale pour s’en prendre comme ça à l’un des leurs ? Les grands clans majeurs détestent-ils autant que ça le clan Akimichi pour ne pas lui donner son soutien ? »
L’indignation explosa dans la foule autant que les railleries des plus comiques d’entre eux. Ses paroles n’avaient tellement pas de sens que des pierres commencèrent à voler en direction de l’Akimichi. Le peuple en avait marre, alors il était sans pitié et n’hésitait pas à s’en prendre à ce soldat qui déviait de ses devoirs. Alors lui se contenta de se jeter au sol pour éviter de finir défiguré.Personne ne semblait du côté du petit soldat obèse, personne sauf…
« Chiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!! »
Cria un adolescent sortant des rangs en courant.
« Arrêtez !!!! »
C’était son petit frère, qui l’avait suivi à son insu. Aimant son grand frère plus que tout au monde il ne voulait pas qu’il lui arrive malheur, quitte à prendre à sa place. Ainsi il fonça pour se mettre en travers de la route de la foule, des soldats, de l’empereur s’il fallait. Courageux comme le plus grand des soldats il était là pour défendre son frère quoi qu’il puisse lui en couter.
« Cho ?! »
Chi écarquilla les yeux en voyant Cho ici alors qu’il était recroquevillé au sol pour se protéger de la pluie de projectiles de la foule en colère. Mais si jamais il devait arriver quelque chose à son petit frère, quelque soit celui qui touchait ne serait-ce qu’à un de ses cheveux… Il ne serait plus le même homme.
Résumé:
• Chi essaie d’accuser quelqu’un d’autre mais il abandonne bien vite • Chi ne croit pas aux paroles de Ichigo et donc refuse • Chi ne veut pas se battre avec Hoichi • Il demande le soutien des deux soldats • Il refait une allocution théâtrale pour convaincre mais les gens commencent à lui lancer des pierres dessus, il se jette au sol pour s’abriter en pls mode • Son frère sort des rangs pour tenter de courir vers lui pour le protéger, du peuple et des soldats
(*) RP en lien : https://www.ascentofshinobi.com/t12709-y-a-pas-de-rab-rp-dinette-dsl?nid=8#112458 Rp dans lequel Tachibana et Chi se font engueuler par un soldat henge en lieutenant, il leur fait croire que Tachibana devient le tuteur de Chi et qu’il en est donc responsable. Chi pensant être protégé car ce serait Tachibana qui prendrait à sa place, il continue son cirque provoquant la colère de certains habitants.
L'Aburame écouta les excuses, les plaintes de l'Akimichi qui semblait tellement... coupable dans sa façon de se défendre, d'autan que son langage était flou, cherchant plutôt l'esquive à aborder une réelle raison. D'avantage coupable même que lorsqu'il beuglait devant le palais pour qu'on puisse lui donner à bouffer. D'ailleurs Ichigo se ravisa, était-ce là une réelle stupidité lié à un problème boulimique ou est-ce que l'Akimichi avait une envie plus légitime et maligne cachée derrière ses plis graisseux. En d'autres mots, souhaitait-il créer une révolte devant le palais pour y soulever un problème plus profond, plus lourd ?
Avant qu'il n'eut le temps de répondre au questionnement de l'Akimichi, son supérieur hiérarchique de la mission fit son apparition.
Il n'y avait pas à dire, malgré une apparence simple et limite fragile, Hoichi en imposait. Sa présence et son charisme faisaient preuve d'une personnalité forte, sûr d'elle et surtout un vertueux du combat. Le moine ne s'en cachait même pas en proposant sans tarder un affrontement pour régler cette manifestation. Un combat homme contre homme pour mettre fin à un conflit était la solution la plus simple et la plus facile à mettre en place. Issus des règles ancestrales de nos ascendants, les singes. Les primates, eux aussi, réglaient leur conflit par la violence, le plus fort prenant ainsi ses droits sur le plus faible. Ichigo soupira de cette idée, mais si elle fut autorisée par l'empereur, alors soit. Ichigo se plia aux règles, comme à son habitude. D'autant que le moine demanda à l'Aburame d'y participer en tant qu'arbitre, la tâche la moins chiante d'un combat puisqu'elle ne consiste qu'à observer sans trop se fatiguer.
Tout aurait dû alors bien se dérouler. Ichigo aurait alors veillé à faire respecter les règles du Teikoku, tout en veillant à conserver un périmètre de combat acceptable de la population qui commençait à se rassembler. Comme des fourmis attirées par une miche de pain. Tout ce serait passé sans encombre si l'Akimichi aurait accepté le combat et fermé ce qui lui sert à engloutir tel un puits sans fond.
Akimichi Chi a écrit:
« Peuple de Urahi !! La Territoriale déteste-t-elle autant que ça ses frères de la Coloniale pour s’en prendre comme ça à l’un des leurs ? Les grands clans majeurs détestent-ils autant que ça le clan Akimichi pour ne pas lui donner son soutien ? »
Des paroles ridicules, dangereuses vu les tensions et réactions des villageois ? Des cailloux commencèrent à être balancé de par la foule sur le gros lard qui se mit en PLS. Cette scène provoqua l'émoi et l'apparition d'un autre petit gros, sans doute un autre membre du clan qui fit son apparition. L'ampleur des événements devenait de plus en plus disproportionné par rapport à la requête du jeune Aburame demandant une ration de plus lorsqu'il partirait en mission. Si l'Unité Territorial n'arrivait pas à gérer ce genre de léger incident, qu'adviendrait-il si l'on devait faire face à une véritable manifestation. C'en était trop pour l'Aburame, tout devenait de plus en plus incohérent et absurde. Il se mit alors en position entre la foule et l'Akimichi lui évitant ainsi un ensemble de projectile.
◤ - CITOYEN ! CESSEZ DE SUITES VOS AGISSEMENTS SUR ORDRE DES REGLES DU TEIKOKU AU RISQUE D'AMENDES IMMINENTES. NUL N'A AINSI LE DROIT DE BLESSER UN RESPONSABLE DE L'ORDRE ! ◢
Le message est clair, les sanctions pouvaient être sévères. Le peuple se ravisa donc lâchant la pierre qu'il tenait en main. Le calme put doucement revenir, ce qui laissa le temps à l'Aburame d'expliquer plus sereinement ce qu'il avait en tête.
◤ - Bien... (soupir) La personne ici présente, fait un appel à la manifestation illégal et sans encadrement. En effet, le droit de manifester est autorisé si et seulement si vous faites une demande au préalable à l'unité Territorial. Pourquoi ? Pour préparer un encadrement protégeant ET les citoyens ET les manifestants. Car c'est avant tout notre rôle...de protéger. Je rappelle également que tout affrontement en dehors des terrains d'entrainement sont sévèrement punis ? Avez-vous tous, la mémoire si courte, oubliant la bataille sur le pont et la façon dont elle s'est achevée ? Cependant, cet affrontement peut se faire de manière légale si acceptation de l'empereur lui-même, ce qui est pour aujourd'hui le cas, dû l'urgence de la situation.[/color](surtout pour nos oreilles)Ainsi, et en respectant les lois du Teikoku, je veillerai à ce que le combat Akimichi Chi face à Hoichi ait bel est bien lieu. Le public, lui doit rester observateur et uniquement, nul ne peut entraver le combat sous risque de sanction ! ◢
Ichigo se tourna vers Cho.
◤ - Cho ? C'est bien ça ? Soit rassuré pour ton ami, tu peux ravaler ta colère, plus aucun tort illégal ne lui sera fait. S'il ne souhaite pas se battre, nous pouvons toujours régler ça en gentilhomme en inscrivant Akimichi Chi à l'administration pour faire sa manifestation encadrée dans un endroit plus propice que devant le palais impérial. ◢
Ichigo se tourna vers son supérieur.
◤ - Hoichi, je suis prêt à arbitrer ce combat si l'Akimichi désire l'affrontement pour régler ses torts. ◢
Résumé:
- Ichigo fini par se placer entre les projectiles de la foule et l'Akimichi - Il tente par la parole de faire regagner la raison de tous et propose d'arbitrer un combat Hoichi vs Chi
Pao et Bao avaient sécurisé la zone sous la tutelle d'Ichigo qui réprimandait fièrement le peuple, un peu trop à leur aise sur les lancés de projectiles envers un Soldat officiel de l'empire. Bien que le discours du jeune Akimichi était l'un des plus maladroits qu'Hoichi ait pu entendre, il comprenait sa raison et son combat. Mais comme sur cette terre, chaque homme possède un combat, alors on ne peut satisfaire tout le monde. Ainsi, l'empereur, haute autorité au sein d'un pays, se doit d'être respecté et ses paroles : exécutées. Une mission avait été confiée et elle devait être réalisée ici même, aux yeux des curieux, mais aussi aux yeux de la famille, puisque le petit frère qu'un soldat affamé avait fait surface.
« Je comprends tes motivations camarade Chi ! Seulement... Ce n'est pas le moment. Il y a beaucoup de tension au sein de la capitale, on ne peut pas se battre contre notre empire aujourd'hui et surtout à notre niveau. Nous devons rester à notre place, encaisser et attendre le bon moment pour se faire entendre. L'Empereur nous écoutera lorsque les tensions seront redescendues et que du temps se sera libéré. »
Le temps pressait. Il devait calmer la situation et arrêter tout ça... Il devait stopper Chi. Mais par considération pour le camarade qu'il était, il fit choix de lui proposer une solution plutôt fiable. Il ne sait pas vraiment ce que faisait les Akimichi, ni leur rôle au sein de l'empire, mais le système d'élevage était quelque chose de courant à Hikari, les moines ayant appris à vivre d'eux-mêmes et de se satisfaire ainsi.
« Aujourd'hui l'Empereur ne pourra pas t'écouter. Le camarade Ichigo a formulé une requête officielle que tu peux accepter. Parle à ta famille et demande une convocation réelle. Tu te feras entendre de manière officielle. De plus, en attendant, le pays possède une vaste forêt, vous n'avez qu'à produire un élevage et entrer en partenariat avec notre village, vous connaissez la nourriture et les aliments sur le bout des doigts non ? Cela te fera une idée à soumettre lorsqu'il faudra te faire entendre ! » Ajoutait-il naïvement dans la conversation, persuadé que son idée était révolutionnaire.
Toujours était-il que la causerie au pied du palais avait assez duré. Désormais, Chi devait prendre une décision sous peine d'être arrêté par la force, car comme l'avait signifié l'empereur : Hoïchi avait carte Blanche. Bien qu'un côté sadique était dissimulé dans ce petit moine, il avait surtout compris dans les mots de l'empereur son agacement : soit Chi pliait, soit il devait être plié. Le ton inquisiteur du chef de la nation ne faisait aucun doute compte à la punition qu'il réservait au révolutionnaire raté.
« Soit tu acceptes l'offre d'Ichigo ainsi que la mienne. Soit je devrais t'arrêter de force et t'emmener à l'empereur, camarade Chi ! Ce sont les ordres. » La prière le bénissait toujours, ainsi son ton de voix était à la fois chaleureux et vindicatif.
Ainsi personne n’était de son côté ? Sauf peut-être ce soldat, qui se mis vaillamment en travers de la route des projectiles en tout genre qu’envoyait la foule. Mais n’était-ce pas là qu’une façade ? Qu’une image que l’armée voulait donner au peuple. La propagande de l’empereur incarné en quelques hommes qui semblaient bien agir.
On le lui répéta : il n’avait pas le choix. Pouvait-il gagner ? Il en douter. Et même s’il y parvenait, cela l’avancerait à quoi ? A rien, il le savait. Il était déjà piégé, qu’il gagne ou qu’il perde, il serait puni, il l’avait enfin compris.
Mais son jeune frère était là, et il avait les yeux rivés sur son grand frère. Il était un modèle pour lui, et voilà qu’il se retrouvait au sol à trembler comme une feuille morte au grès du vent. Il ne pouvait pas ternir l’image que son frère avait de lui, c’était le dernier à le considérer à sa juste valeur.
Il se releva, hésitant. Il pourrait refuser toute proposition et continuer de manifester, seul. Ou alors il pourrait tenter de rentrer de force dans le palais pour confronter l’empereur à sa demande, plus qu’importante. Mais à quoi bon, il n’était pas naïf au point de croire qu’il aurait la capacité de faire tout ça. Et puis il ne s’agissait plus que de lui.
Il se retourna, un regard vers son petit frère. Il ne pouvait se permettre qu’il soit blessé par sa faute.
« Ne t’inquiète pas petit frère, je gère ! »
Il reprit aussitôt sa bonne humeur naturelle qui était, il fallait l’avouer, à toute épreuve. Un pouce un l’air et un sourire à pleine dents. Seuls quelques marques et tracent de poussières ci et là ternissait ce beau tableau fraternel.
« Ramenez mon petit-frère en sécurité et j’accepterais le défi du camarade Hoichi. »
Ainsi il avait pris sa décision. Bien qu’il n’eût que très peu le choix. Peut-être lui restait-il une chance de gagner ? Au moins s’il finissait en prison il aurait sans doute le soutien du peuple… Le peuple ! Mais oui, il devait avoir le peuple de son côté. S’il gagnait, ou même perdait, et qu’il était puni alors qu’il se battait pour une noble cause alors il serait vu en martyr. S’il avait le peuple de son côté alors il aurait comme un bouclier invisible contre quoi l’empereur ne pourrait rien faire au risque de causer un soulèvement.
Chi semblait idiot, il ne l’était pas tant que ça. Il était plutôt… Maladroit. Après une grande inspiration, autant pour prendre de l’air que du courage, il sut quoi dire.
« Peuple de Urahi ! Aujourd’hui je me bats pour nos droits à tous ! Beaucoup trop d’entre vous meurent de faim dans la rue et subissent les conséquences des guerres internes pour le pouvoir. Pendant que certains mangent à foison dans leurs palais vous devez trimer pour vous nourrir. »
Il semblait oublier que l’instant d’avant ce même peuple qu’il tentait tant bien que mal de représenter avait tenté de le lapider sur place. L’Akimichi ne semblait pas rancunier, mais comme personne n’était parfait il n’était pas grand orateur. Ainsi il conclut simplement :
« Ce n’est pas juste ! »
Quel grand discours ! C’était sans doute ce que devait se dire son public improvisé.
Mais le temps de la parole avait assez duré. Il devait maintenant mêler les actes à la parole et prouver de quoi il était capable. Devant tous ces gens. Devant son frère. Il ne se ridiculiserait pas et réduirait à néant tous ses ennemis.
« Yoooooooooooooooooooooosh. »
Il beugla en prenant une position de combat plus qu’approximative. Il était rarement motivé mais là il l’était. Pour son frère. Pour la bonne cause. Pour des journées sans connaître la faim. Il devait le faire. Il allait le faire.
Et il comptait bien se débarrasser de son ami moine, très gentil au demeurant, en une seule attaque. Il souffrirait moins comme ça au moins ? Ainsi il voulait tout donner dès le départ. Il leva sa main fermée en un poing puissant vers le ciel. Son petit potelé semblait bien ridicule mais ce dernier grandit et s’élargit d’un seul coup. Il retomba telle une enclume vers son adversaire. Il comptait bien le clouer sur place.
Mais à première vue et ce malgré ses efforts et son décuplement, Chi n’avait pas un bras suffisamment grand pour atteindre sa cible. Tout bon combattant aurait pu voir que ce coup allait atterrir devant le moine ne causant que des dégâts au sol. C’était exactement ce que l’Akimichi voulait que pense son adversaire.
« Le Coup du Menhir !!!!! »
Sauf qu’au dernier moment, il activa un décuplement partiel très faible mais très utile. Ce dernier, pas assez conséquent, lui permettait d’agrandir quelque peu ses bras sans pour autant lui octroyer de force supplémentaire.
Il voulait alors surprendre son adversaire en gagnant au dernier moment l’allonge qu’il lui manquait pour l’atteindre. Il voulait fracasser sur sa tête toute sa force afin de mettre fin à ce combat très rapidement. Et ainsi faire taire les bouches baveuses qui disaient qu’il était un incapable.
« Que dis-tu de ça ? Haha. »
Chuchota-t-il dans sa graisse après l’impact, d’un air victorieux. Persuadé d’avoir déjà vaincu.
Résumé du tour:
État de santé : RAS État de chakra : 1C + 1D [T1]
Résumé du tour : Chi attaque avec son poing dans un coup vertical pour écraser ce dernier sur le crâne de Hoichi. Il fait exprès que ce dernier soit trop juste pour pouvoir atteindre sa cible, la trajectoire montre qu’à première vu ce dernier va arriver juste devant son nez. Au dernier moment, il active son décuplement partiel pour agrandir son bras et finalement pouvoir atteindre l’endroit où est sa cible. Techniques utilisées :
Emu, il l’était par les paroles de son pupille qui n’est nul autre sur qui toute l’attention est rivée aujourd’hui : Akimichi Chi. Même si ce dernier aime souvent jouer à l’imbécile naïve ne sachant pas comme le monde tourne ou à quel points les Hommes peuvent-ils être mauvais. Mais, cela ne l’empêche pas pour Tachibana de ressentir une certaine fierté en le voyant se lever presque seul contre tous pour crier haut et fort son discours utopique. Bien que ce soit, selon le Tsumejin, pas la bonne manière de faire. Il se surprends même, à se chuchoter à lui-même sans s’en rendre compte.
- Je vais vraiment devoir garder un œil sur lui.
Croisant les bras, probablement pour tenter de montrer un air détaché et secouant la tête, il la relève aussi tôt pour voir la suite des événements et si Chi est capable de se débrouiller. En tout cas, il semble avoir bien retenu les leçons de leur petit entrainement et utilise son poids, voir même plus que son poids, pour tenter d’en venir à son adversaire. Mais son adversaire en face est chauve et l’albinos a appris de se méfier des chauves. Ils font souvent ça par une idéologie ou leur ferveur en une religion, un culte ou quelque chose de bizarre et souvent il n’y a rien de plus dangereux que des fanatiques mais il a hâte de voir comment son pupille va se débrouiller.
S’il ne souhaitait qu’écouter ses sentiments, Tachibana, se serait déjà interposé pour tenter de sauver Chi de ce mauvais pas mais, malheureusement, il ne peut pas trop attirer l’attention au sein du pays de Hi : il n’est pas ici pour le tourisme même s’il n’est que de passage et il doit être un soldat impeccable jusqu’à ce qu’il puisse accomplir sa vengeance et trouver un bouc émissaire pour l’accuser de ses futurs méfaits.
Sous les yeux intrigués des citoyens coléreux envers le grassouillet, c'est d'une autorité suprême qu'Ichigo dirigeait Pao et Bao à la sécurisation des lieux, évitant par cela même, une lapidation publique au Soldat Akimichi. Malheureusement, une mission se devait être prioritaire et remplie en toute circonstance. Comprenant son compagnon qui était à la fois naïf et attachant, c'est déchiré entre deux idéaux que le jeune bonze devait faire face à un poids lourd. Chi, proche de son petit frère avait émit une condition particulière.
Toujours sous l'égide de la bénédiction d'une prière éveillant ses capacités Moniale, Hoichi patientait, attendant une réponse simpliste, espérant qu'il n'aurait pas à croiser le fer avec l'un des camarades dont il avait pu apprécier la compagnie et l'humanité. Il pensait naïvement que ChI refuserait un pareil affrontement... Erreur. L'Akimichi avait plus d'un tour dans son sac et semblait-il déterminer à aller au bout de ses idées.
Loin d'être un lâche, Chi avait mis en garde le moine de par ses paroles et particulièrement ses actions, manifestant ouvertement son hostilité, lui qui voulait protéger ses croyances. Son bras s'allongeait, devenant très long, trop long. Surprenant, ainsi, le moine, pas très adroit sur ses connaissances claniques de Hi, ce dernier paniquait légèrement face à l'événement.
« KESSEUSSÉ ?! (Qu'est-ce que c'est ?!) » S'exclamait-il d'un visage déformé par la surprise, celle à laquelle l'on ne s'attendait pas.
Cependant, bien qu'il n'avait jamais pu se frotter à ce genre de technique l'angle d'attaque, était particulier. Si les combattants présents pouvaient comprendre que le coup serait bien trop juste en terme de distance pour toucher, Hoichi, lui, n'avait rien remarqué, trop impressionné par la technique qui lui faisait face. " Mince ", se disait-il. Oui, son temps de réaction avait été bien trop court pour réagir et alors qu'il comprenait que le poing de l'Akimichi ne pourrait finalement jamais le toucher, c'est en voyant son bras grossir soudainement au dernier moment, qu'il comprenait son malheur exprimant alors son désarroi.
« OOOOAAARHHH ! » BAM ! Son crâne encaissait un coup qui le clouait au sol directement.
Chi avait réussi son coup et ne s'en cachait pas, il célébrait presque sa victoire. Cependant, lui non plus ne connaissait rien des capacités totales du moine auquel il faisait face. Lui, qui était visage contre terre, avait déjà commencé le récital d'un psaume qui concentrait la lumière cardinale sur le point d'impact de son crâne, atténuant la douleur. Si l'Akimichi avait cru bon d'avoir vaincu, en réalité, Hoichi avait pu reprendre ses esprits et sa capacité à se concentrer sur le combat bien plus tôt que prévu, offrant à son adversaire un parchemin explosif qu'il balançait en sa direction lorsqu'il était venu le temps de se relever.
Ne souhaitant pas blesser gravement avec l'explosion son camarade, il le fit exploser durant son parcours, se servant de l'explosion pour gêner la vue de Chi. Sans réfléchir plus que ça, le moine, en position, les pieds bien ancrés dans le sol, expiait ses pêchés, exorcisant les tourments présents autour de lui. La lumière cardinale venait baigner dans le creux de sa main, elle, qu'il expulsait d'un seul mouvement sec en direction de Chi. La paume se formait, s'incrustant alors dans le nuage explosif pour aller chercher directement celui qu'elle devait punir de sa resplendissante.
« AHAH ! Que dis-tu de ça Compagnon Chi ?! » Fier de son coup fourré, il prenait garde à ne pas se faire prendre à son propre jeu, rallongeant la distance de quelques pas de retraits.
Résumé & Techiques Utilisées:
Santé : Une grosse bosse sur le sommet du crâne. Chakra : 3D, 1C, 1B
1 : Hoichi se prend le coup sur le crâne. 2 : Au sol, il en appel à l'atténuation Moniale. (Ce qui lui permet d'ignorer une partie de la douleur et se remettre rapidement dans le combat). 3 : Il jette un parchemin explosif et se relève. 4 : Il utilise le mudra pour le faire péter avant qu'il atteigne Chi. 5 : Il profite de la vague explosive pour gagner du temps et de la surprise. 6 : Bien en position, il prépare la première paume gardienne de l'Ouest qu'il projette dans la direction de Chi.
Technique toujours active :
Équipement utilisé (1/1):
Clarifications:
Désolé de poster avant notre compère Ichigo, en espérant que celui-ci ne m'en veuille pas ! Pour plus de lisibilité je propose qu'à partir de la prochaine réponse de Chi, les tours de réponses soient faites dans cet ordre-ci :
Chi - Hoichi - Ichigo / Tachibana (à votre bon vouloir mes bro selon votre préférence).
Voilà de quoi était essentiellement composé la survie d'Hideto, ce dernier ne venait pas d'une lignée extraordinaire, il ne possédait pas spécialement de talent qui le ferait sortir du lot et le pousserait à survivre d'une manière ou d'une autre.
Hideto était simplement un bon menteur et parfois très charismatique ou tout simplement débordant d'une chance innée qui l'avait fait survivre jusqu'aux événements se déroulent sous ses yeux.
Le jeune homme avait tout pour avoir une vie tranquille, il n'avait certes pas de maison et peut être pas de talent particulier et aussi pas de repas réguliers et aussi.. En fait, non il n'avait rien pour avoir une vie tranquille c'est sans doute ce qui l'as pousser à agir de la sorte.
Était-ce une conviction pour provoquer l'arrêt de ce combat inutile ? Ou bien simplement une manière de montrer qu'il était mécontent lui aussi et qu'il soutenait Monsieur Gros-homme ici présent, quant à la distribution des repas ?
D'une voix plutôt rauque qui ne lui ressemblait pas, Hideto hurla à plein poumon.
LIBEREZ LES FONDS DE L'UNITE DE RECHERCHE !
Hideto avait des convictions certes, l'unité de recherche lui tenait pertinemment à cœur c'était son gagne-pain et surtout son enclave personnelle lui permettant peut être un futur accès à ses rêves de voyage et de découverte.
Mais pour ça, il fallait survivre.
Et survivre incluait de ne pas crier ses idéaux en plein lieu public alors qu'un autre se faisait tabasser par un cancéreux pour avoir fait la même chose.
Hideto n'était pas dupe et avait tout prévus.
En prononçant ses mots, tout en se noyant dans la foule ce dernier avait poussé une personne aléatoire au milieu du cercle afin qu'il porte le chapeau à sa place.
Hideto avait des convictions.
Il n'as jamais dit qu'il avait forcement le courage de les assumer.
Tiens ? Qui vient tout juste de hurler ? Quelle est cette requête qui n'a même aucun lien avec l'affrontement. Un homme s'avançait dans la foule, hésitant, se retournant afin de toiser la personne derrière lui. L'Aburame qui était assis en tailleur, contemplant le combat en témoignant une certaine lassitude, se tenait près du petit frère de l'Akimichi. Il soupira. Lentement il se mit debout et frotta la poussière de son pantalon. Sans regarder le petit Akimichi, Aburame Ichigo s'adressa à celui-ci.
– Tu as un grand frère très courageux. Tu peux être fier de lui. Regarde-le attentivement. Même si la différence de niveau entre lui et son adversaire est importante, il donne tout ce qu'il a et fait preuve d'une stratégie et d'un courage aussi gros que son bide. Tu peux vraiment être fier. Reste ici, je vais m'acquitter de ma tâche et calmer la foule.
Doucement. Trainant les pieds, l'Aburame s'avança vers le citoyen qui semblait perdu et coupable. Les mains aux hanches pour montrer son mécontentement, l'homme coupa Ichigo répondant directement avec ferveur " C'est pas moi, c'est lui qui a dit ça ?" Il montrait du doigt la personne derrière lui, qui embarrassé, rétorqua à son tour : "Non on m'a poussé, c'est lui qui a dit ça ! " Une autre personne était ainsi visée et un brouhaha s'ensuivi d'excuse bidon. L'ensemble de cette cohue n'était pas sans rappeler à une vraie cour de récré. Ichicho soupira, blasé et sorti le grand jeu en invoquant une vague d'insecte sortant de ses bandages et se plaçant en zone devant les citoyens
– Calmez-vous ! Je n'ai pas vu le fautif, il n'y aura donc pas de sanction pour cette fois, mais je veille au grain. J'ai invoqué mes insectes empoisonneurs. Une morsure vous plongerai dans un état léthargique. Si j'étais vous, je ne m'y risquerais pas. Alors sage !
En réalité, l'Aburame venait de mentir, une seule morsure ne ferait rien. Néanmoins, l'attaque en reste tout de même dangereuse, car les insectes invoqués aspire le chakra. Chose que les citoyens ont en très faible quantité. Mais bon cette technique n'est pas infinie et les insectes après avoir impressionnés la galerie reviennent dans les bandages de l'Aburame.
– Bien... J'ai renvoyé mes insectes se reposer, mais je n'hésiterai pas à les utiliser si le besoin s'en fait ressentir, j'espère m'être fait bien comprendre ?
La foule reculait d'un pas, d'effroi de ce qu'il pouvait leur arriver s'ils étaient trop proches de la zone d'affrontement. Ichigo revient s'assoir près du petit frère de l'Akimichi pour regarder le combat d'un air blasé. Habituel...
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Résumé:
- Ichigo complimente l'Akimichi à son petit frère - Il va voir la foule et leur fait peur avec des insectes qui sortent de son corps - Il ment en disant qu'une seule morsure les plongerait dans une forme d'agonie. - Ceux au premier rang se recule, le calme semble être revenu - Ichigo se rassied à côté du petit frère de l'Akimichi.
Le plan de l’Akimichi avait fonctionné. Même lui semblait surpris. En effet il senti sa maint toucher quelque chose, c’était le soldat capilairement pauvre.
« Oh ? » Lâcha-t-il de stupéfaction.
Il pensait déjà avoir vaincu. Mais son adversaire était encore en état et pire que ça il semblait ne pas avoir si mal que cela. De quoi décourager le gros soldat. Il en vint même à se demander si tout cela n’était pas allé trop loin ? Mais il n’était plus l’heure des questions car la riposte arrivait déjà…
« Non ! »
Protesta le petit-frère de l’Akimichi, Cho, au soldat Aburame Ichigo qui tentait de le rassurer.
« Mon frère est le plus fort ! Il va gagner ! »
Il faisait référence au fait que l’Aburame semblait déjà certain du résultat de cet affrontement. Cho aussi était sûr de lui, et il l’affirmait avec plus de conviction que son aîné aux insectes.
« J’suis djà fier mais vous devrez (faute volontaire) avoir honte de l’attaquer au lieu de l’aider. »
A ces mots le plus petit mais tout aussi gros Akimichi se mit en retrait et bouda dans son coin en observant le combat. Au sans doute soulagement du soldat il comptait se tenir à carreau. Il ne voulait pas gêner son grand frère et encore moins rater une miette du spectacle, car c’était ce que représentait la scène devant ses yeux.
Une explosion puis un nuage de fumée.
« Huh ?! »
Chi était surpris car son adversaire venait de faire exploser un parchemin juste devant lui. Pourquoi pas à son niveau ? Cela aurait pu lui permettre de le blesser, à moins que son camarade ne voulût pas lui faire de mal. Et si c’était pour cacher ses intentions, pourquoi pas une bombe fumigène. Quelque soit la raison Chi n’avait pas eu le temps de trouver comment agir car la fumée se dissipa au passage de…
« C’est quoi ça ?! » s’écria-t-il apeuré.
Chi se retourna comme pour fuir en courant tel une proie sans défense face à son prédateur. Sachant pertinemment que ça ne serait pas suffisant il sortit in extremis un parchemin d’une poche dans lequel il insuffla son chakra.
Il avait beau être un piètre shinobi au point de ne pas savoir faire de mudras il avait de quoi se défendre. Comme tout bon fin gourmet il avait toujours sur lui tous les ustensiles utiles. De par leur nature gargantuesque les Akimichi avaient du matériel bien plus gros que la moyenne. Ainsi une simple louche pouvait devenir une arme.
Un impact, un bruit sourd de bois qui craquèle et un nouveau nuage de poussière. De ce nuage, à l’opposée, sortit l’Akimichi roulant malgré lui sur le sol emporté par l’onde de choc qui était entrait en contact avec…
« Une planche à pain ?! » S’était permis d’observer une personne rassemblée dans la foule.
Et oui, l’Akimichi avait invoqué de justesse une planche à pain afin d’intercepter l’onde de choc moniale. Mais surpris par cette attaque il avait tardé à agir, il fallait dire que son sens instinctif du combat était encore peu développé (voire pas du tout ?). Dans un combat une seconde de trop à réfléchir pour agir pouvait s’avérer fatale. Heureusement pour le gros soldat la libération d’un objet d’un parchemin prenait le temps d’un clignement d’œil. Ainsi il avait pu se protéger de l’attaque en elle-même mais son mur ayant été invoqué bien trop proche de lui il avait subi l’onde de choc qu’avait généré l’impact.
Il se retrouvé au sol et se mit immédiatement à 4 pattes pour subir une quinte de toux qui lui fit également cracher du sable et de la terre. Il était écorché en plusieurs endroits, et avait encore des morceaux d’échardes plantés ça et là. Quelques ecchymoses héritées de sa balade à même le sol. Il subissait déjà alors que le peuple juste à côté subissait aussi l’injustice de l’hégémonie militaire du feu.
Chi tapa du poing sur le sol. Il était furieux. Contre Hoichi ? Non, il faisait sou travail après tout, c’était un chic type, il le savait. Il était furieux contre lui-même, contre sa faiblesse. Comment pourrait-il se faire entendre s’il n’était même pas capable de passer les portes du palais ? Comment pourrait-il séduire la moindre femme en se ridiculisant ainsi devant tout le monde. Comment son petit-frère pourrait être fier de lui en le voyant à genoux face à son adversaire.
« Non, non, non… »
Il devait trouver quelque chose, il ne pouvait pas simplement en rester là. S’il ne pouvait pas vaincre seul, peut-être qu’il le pourrait à l’aide du peuple ? Il entendait déjà le début des proclamations, il manquait un rien pour que la flamme de la révolte naisse vraiment.
« C’est ça ?! » Cria-t-il à plein poumons dans un premier temps pour attirer l’attention.
Puis il se releva.
« C’est ça l’armée de l’empire du feu qui est censé protéger le peuple ? Les soldats menacent les civils pour qu’ils se tiennent tranquilles ? »
Il pointa d’un doigt sévère le haut du palais où se terrait l’empereur.
« Restez dans votre boue à manger du pain dure et de l’eau chaude pendant que je me délecte des victuailles que vous fournissez. »
Chi se retourna en suite vers les gens, peu crédible avec son visage déjà cabossé il misait tout dans son regard bien que ses grosses joues brisaient la poésie recherchée.
« C’est lui qui a besoin de nous et pas l’inverse ! L’armée n’a pas le droit… Non, l’armée ne peut pas vous blesser ! Sans vous l’empire n’est plus, sans son peuple de quel empire pourrait-il bien être le chef ?! »
Il appelait les gens à se réveiller, à agir comme lui. Il avait un objectif : passer les grilles du palais afin d’obtenir ce tête à tête avec l’empereur. Malgré lui, il s’était fait le messager d’un message bien plus important que celui qu’il avait à la base. Bien que son estomac en cessait de lui rappeler pourquoi il était là….
« ON A FAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIM !!!!!!! » Cria-t-il finalement en courant vers celui qui le séparait encore de son objectif : Hoichi.
A mi-chemin, il tomba lourdement sur le sol, son pied droit crochetant maladroitement son pied gauche. Enfin ça, c’était ce que devait croire son adversaire. Car en un mouvement d’une maîtrise extrême, que seuls les ours de cirque pourraient lui envier, il effectua une roulade qui lui permit de se rapprocher du moine en, il l’espérait, tout impunité.
« Nous sommes dans le même camp. Camarade ! »
Cria-t-il à Hoichi alors qu’il lui envoyait sa plus baffe gifle dans sa tronche de chauve. Dans la paume de sa main, il avait caché un parchemin explosif. Il voulait tenter de coller ce dernier à l’arrière du crâne de Hoichi, ou peut-être sur sa nuque, n’importe où il pourrait, sans toutefois le faire exploser.
Derrière il ne savait pas ce qu’il se passait, mais il espérait que le peuple le suive et qu’ils aillent d’un unique front faire tomber cette barrière.
Résumé du tour:
État de santé : Des éraflures, des échardes dans la peau, des ecchymoses. Mais rien de grave ou de cassé. État de chakra : (1C + 1D) [T1] + (1B+3D) [T2] = 4D + 1C + 1B
Résumé du tour : Chi se défend de l’attaque moniale avec un planche à pain géante qu’il sort d’un parchemin. La vitesse d’apparition du fuinjutsu lui permet de compenser la surprise mais pas suffisamment pour s’éloigner de l’onde de choc qui l’envoie valdinguer sur le sol. Sans oublier qu’il reçoit plusieurs projectiles provenant de la destruction de sa défense. Il tente encore une fois de galvaniser la foule en tentant de retourner les actions de Ichigo contre lui, notamment ses menaces envers le peuple. Sans attendre de réaction il court vers Hoichi et fait mine de tomber pour utiliser sa roulade approximative. Lorsqu’il se relève il tente de donner une claque à son adversaire avec comme but secondaire de placer sur lui un parchemin explosif sans le faire exploser pour le moment.
NB : Chi maintient son active lui permettant d’avoir une allonge légèrement plus grande.
D’un déplacement agile et furtif, un violent coup de poing sous le menton vint mettre un terme aux élucubrations de l’Akimichi qui n’avait nullement pu voir le coup arriver et de fait éviter l’attaquer. Tombant lourdement au sol, son corps rebondit et flasque remua légèrement à plusieurs reprises avant de s’immobiliser dans un nuage de poussière, sous le regard d’abord abasourdi de son propre frère qui ne s’attendait nullement à ça, et qui par la suite accouru au chevet de son ainé, les larmes aux yeux.
« Non ! Mon frère, il est mort ! » « Mais non idiot … » intervint l’inconnu en tirant le second obèse par le col de sa veste pour l’écarter et le projeter au sol à quelques mètres de là. « Tu vois bien qu’il est encore vivant, tu n’entends pas comment il respire comme un goret ? »
Dépité, le shinobi qui venait de faire cesser la manifestation sous le regard médusé des quelques spectateurs, ayant préféré reculer d’un pas ou détourner les yeux quand ce dernier leur adresser le moindre regard, se tourna à son tour vers Hoichi et Ichigo.
« Je vous ai observé depuis le début. C’est comme ça que vous gérez ce genre de conflit ? En le laissant pourrir de cette manière ? Maintenant, il va d’une part rattraper ses conneries à lui, mais aussi les vôtres. Alors avant d’empirer les choses, ramenez le gamin chez lui. »
Devant l’absence de réaction des deux shinobis, surpris par la situation, l’inconnu commençait à perdre patience au point qu’il réveilla les ardeurs patriotiques des deux soldats en leur assenant à chacun une claque vivace qui laissa une belle marque rouge sur leurs joues respectives.
« Vous attendez quoi ? Que notre Empereur vous donne l’ordre d’obéir à un Lieutenant ? Non ? Alors au boulot. »
Sur ces faits, aidant Cho à se relever, les deux punis prirent la direction de la demeure familiale de l’obèse, disparaissant dans la foule. Le Lieutenant en profita pour mettre un terme à ce rassemblement.
« Civils ! Il est tant de rentrer chez vous désormais. Il n’y a rien à voir. Les rassemblements et autres manifestations non autorisées par les autorités sont illégaux, en conséquence de quoi, la prison attend les participants. Dans les trente prochaines secondes, toutes celles et ceux présents ici seront considérés comme complices et enfermés pour trahison envers l’Empire ! »
Il n’en fallait pas plus pour que chacun, la grande majorité avec de la peur dans le regard, quitte les lieux, ne laissant que le petit cochon ronflant et le shinobi sans nom sur place. Sans plus de cérémonie, malgré son poids certain, le lieutenant attrapa Chi, le porta sur son épaule et l’amena à un tout autre endroit.
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Chi, à son réveil, sans même ouvrir les yeux, et accessoirement sans savoir ce qu’il s’est passé, saura qu’il n’est plus dans la rue. Le sol rocailleux est froid et l’odeur enivrante de la ville avec ces quelques parfums de camelots vendant toute sorte de nourriture a laissé place à celle de l’humidité. En ouvrant finalement les yeux, il pourra confirmer ses craintes. Il se retrouve enfermé dans ce qui semble être une cellule, possédant trois murs de pierres et un grand espace avec d’épais barreaux sur le quatrième pan. D’ailleurs, à travers ce dernier, dans un coin de la pièce, un homme, assis sur un petit tabouret à trois pieds, les siens posés sur la table à côté de lui, déguste un plateau de soba froid sans s’occuper de la présence du prisonnier.
Spoiler:
@Akimichi Chi : Il semblerait qu'un lieutenant de l'Empire ait perdu patience en vous observant discuter. Il a décidé de prendre les choses en main. Assommé, tu as été transporté dans un endroit inconnu dans lequel tu te réveilles désormais.
Un mal de crâne. Celui-là même que l’Akimichi connaissait si bien car il était, en plus de la nourriture, un habitué de la bouteille. Comme son ventre le laissait le deviner, il était plutôt bière. Mais alors qu’il se refuser à ouvrir les yeux voulant profiter d’une nouvelle grasse matinée son esprit embrumé vint tout de même le rappeler à l’ordre. Il n’avait pas bu hier soir. Et comme pour répondre à sa question une vive douleur à la mâchoire le fit émerger un peu plus. Il ouvrit plusieurs fois la bouche grandement alors que sa mâchoire craquait et y porta sa main pour la masser inutilement.
Que lui était-il arrivé ? Son ventre gargouilla.
« Ahhhhh j’ai faim… »
Se plaint-il, toujours les yeux fermés et allongé sur ce qu’il pensait être son lit alors qu’il était à même le sol.
Faim ? Mais oui ! La grève de la faim, devant le palais de l’empereur. Mais… Il ne se souvenait plus, ou quelques brides, difficilement. La dernière chose dont il se rappelait c’était de foncer pour pénétrer à travers les grilles du palais en espérant galvaniser un troupeau représenté par la plèbe.
Mais alors que s’était-il passé ? Il était temps d’ouvrir les yeux…
« Qu’est-ce qu… ? »
Chi fut surpris de ne pas être éblouit, découvrant alors qu’un espace terne et gris loin du dernier environnement dans lequel il se souvenait avoir été. Ce n’est alors qu’en visualisant ce nouvel environnement que ce dernier devint plus clair pour tous ses sens. Odeur d’humidité et de renfermée, poussière, sol douloureux pour le dos. Toutes ces sensations le pénétrèrent d’un coup.
Il se redressa alors difficilement et ressentit les contre coups de son récent et expéditif affrontement face à son ami qui avait voulu l’arrêter. Vraisemblablement, il avait réussi ? Chi ne parvenait pas à savoir comment il s’était retrouvé ici mais quelque chose attira son attention.
Alors qu’il était affalé sur ses deux fesses, le dos rond penché en avant peinant à supporter son propre poids, il entendit un bruit qui lui était familier. Comment un Akimichi ne pourrait pas reconnaître, seulement au son, quelqu’un qui se régalait goulument.
Il leva les yeux et l’homme nonchalant face à lui confirmait ce qu’il pensait. Chi plissa les yeux, il avait du mal à visualiser ce que mangeait l’homme. De simples nouilles sans doute. Il ne chercha pas à identifier le moins du monde celui qui tenait les baguettes, seulement cette matière souple et alléchante intéressait le tout nouveau prisonnier. Sans même s’en rendre compte il se lécha les lèvres, il avait faim.
L’homme qui t’était inconnu mangeais tranquillement son plateau de soba froides pendant que tu t’éveillais de ta douce torpeur, remarquant finalement que tu étais enfermé dans une cellule de prison. Plongeant ses nouilles dans le ramequin remplis de sauce soja agrémentée d’ail, de piment et autres herbes, le « slurp » si particulier que tu connaissais semblait te faire plus envie que de connaitre l’issue de ton propre sort.
Plateau de sobas froides:
Relevant, sa tête, dévoilant son visage à la lueur d’une des rares torches présente dans la pièce, tu découvre un homme d’âge mûr mais qui dégage un certain charisme et une certaine assurance de soi. Malgré ses cheveux blancs et son âge certaine, il ne fait nul doute que le shinobi tient encore une belle forme. Face à ta question des plus simple, la réponse qui t’es apportée l’est encore plus.
Lieutenant inconnu:
« Non. »
Rien de plus, un simple mot prononcé avant neutralité mais qui pour un Akimichi dans ta condition pouvait rapidement devenir une torture. Dégustant à nouveau une bouchée de ses nouilles, ce bruit distinctif toujours aussi audible, l’homme releva à nouveau les yeux au bout de quelques secondes pour prononcer quelques mots à son tour.
« Tu te réveilles en prison et la première chose qui te vient à l’esprit, c’est de manger mon repas. Même pour un Akimichi c’est pas banal. Tu n’as donc rien à faire de ta propre condition si ce n’est celle de ton estomac ? »
Récupérant une tasse de laquelle un peu de vapeur s’échappait, le lieutenant avala quelques gorgées de thé chaud avant de finir la dernière portion de pates et ainsi terminer son plateau sous les yeux de son prisonnier avant de le reposer, vide, sur la petite table qui habillait cette grande pièce vide.
L’Akimichi partit au quart de tour en s’offusquant de la remarque jusqu’à se lever lourdement pour venir serrer les barreaux de sa cellule dans ses mains boudinées. Il put ainsi voir à quoi ressembler son interlocuteur dont le visage était faiblement éclairé par la luminosité des rares torches présentes. Mais peut importait son apparence ni même qui il était. Quand Chi avait faim, rien d’autre ne comptait.
« Bah j’ai faim ! Et si je ne mange pas je peux faire une crise d’hypo… »
Il arrêta sa phrase nette, restant la bouche ouverte sans même reprendre son souffle perdu par le début de sa phrase hystérique. Il regarda autour de lui, c’était vrai, il était en prison. C’était sérieux cette fois. Il avait merdé. Combien de temps resterait-il ici ? Peut-être même qu’il finirait sa vie dans un endroit comme celui-là ? S’il pouvait être certain d’une chose c’était que dans un tel endroit on devait certainement encore moins bien manger qu’à la cantine des camps d’entraînements.
« Vaut mieux être nourri en liberté que… »
Il voulait paraître plus intelligent. Il pensait à ce moment que son seul moyen de s’en sortir serait de jouer la carte de la bonne cause. Si jamais il persistait à seulement défendre la volonté de son estomac alors on le prendrait au mieux pour un fou.
« Non ce n’est pas ça. »
Mais la volonté à elle seule ne suffisait pas. L’Akimichi voulait s’approprier une citation qu’il avait déjà entendu quelque part en la remaniant autour de la nourriture. Mais force est de constater qu’il avait un peu de mal.
« Vaut mieux être emprisonné et avoir faim que… »
Un peu… Il avait même oublié ce qu’il voulait dire. Au moins il se rendait compte en début de phrase qu’il disait n’importe quoi lui permettant de ne pas s’humilier totalement. Juste un peu…
« Arrrrgh non pas ça non plus. »
Il se tira les cheveux des de part et d’autre de sa tête tout en la secouant, comme s’il voulait se remettre les idées en place.
« Euuuuh… Ce que je veux dire ! »
Finalement il décida d’utiliser ses propres mots pour exprimer son idée. Ca aurait peut-être moins d’impact mais le principal de l’information serait au moins passé.
« Je suis en prison mais à quoi bon vivre libre alors que tellement de gens n’ont rien à manger et ne peuvent donc pas profiter de cette liberté. Et donc ne peuvent pas se soucier de leur condition… »
Voilà la carte qu’il voulait jouer. Celle de défendre une partie du peuple qui crève de la famine alors que certains hauts placés se délectent de délicieux banqués donc la quantité de nourriture est indécente. Evidemment si Chi était à leur place il se délecterait bien de cette position et se foutrait de ceux qui n’ont rien à manger. Il s’en foutait déjà d’ailleurs, mais c’était le seul moyen de faire passer son acte égoïste comme une ambition purement altruiste.
« C’est donc comme ça que mon pays choisit de régler ses problèmes. En faisant disparaitre ceux qui ose en parler ? »
Pouvait-il faire monter la peur au sein de l’empire ? La crainte d’une rébellion de la plèbe pourrait-elle jouer en sa faveur ? Il l’espérait.
Le lieutenant qui avait sans nul doute la sagesse et la force nécessaire à occuper la place de capitaine se plaisait pourtant dans la position qui était actuellement la sienne. S’il y a quelques années il aurait tenté de jouer des coudes pour gravir les plus hauts échelons, aujourd’hui, sa place lui convenait parfaitement, lui laissant le loisir que certains postes n’avaient pas, tout en étant gratifié d’une certaine reconnaissance et d’une certaine autorité. C’était ce que malheureusement, à son sens, la nouvelle génération ne comprenait pas, espérant tout obtenir rapidement et sans concession. C’est ce que tendait à démontrer l’Akimichi qui après quelques balbutiements exhorta une certaine provocation vis-à-vis de son geôlier.
Déposant son plateau vide sur la table, l’homme aux cheveux blancs rapprocha sa chaise des barreaux afin de lancer la discussion entre son prisonnier et lui.
« Ainsi donc, tu ne comprends pas ? »
Soufflant légèrement, les yeux baissés quelques secondes, le visage déterminé se releva à nouveau.
« T’es tu seulement posé la question du pourquoi de ta présence ? T’es tu posé la question du pourquoi de cette situation alimentaire ? »
Fouillant l’intérieur de sa veste, il en sorti une lettre écrite par celui qui était enfermé, une lettre qu’il lui serait facile de reconnaitre, une lettre adressée à l’Empereur et annonçant une grève.
« Pire, au lieu de venir pleurer sur ton sort là où d’autres ont bien plus souffert que toi, tu es venu apporter des problèmes. As-tu seulement cherché à proposer des solutions pour améliorer ton sort et celui de ceux autour de toi ? Des ressources existent, les différentes unités sont là, as-tu seulement tenté quelque chose auprès d’elles ? »
Se penchant en avant, les coudes posés sur les genoux, l’homme porta son regard déterminé vers le râleur enfermé.
L’Akimichi recula et trébucha de tout son poids lorsque son geôlier bougea sa chaise pour se rapprocher. Un réflexe craintif lié à une maîtrise exécrable de son corps avait amené à ce résultat. Loin de vouloir se montrer terrifiant, le gradé dégageait un calme qui mettait la pression au soldat qui lui ne savait même pas bien organiser ses pensées à l’oral. Vous me direz, il n’y arrivait pas non plus dans sa tête donc rien de choquant.
Mais l’ancienneté marqué sur les traits du visage du Lieutenant complémenté par cette intelligible et pourtant simple façon de s’exprimer avait la capacité de faire transpirer à grosse goute le grassouillet prisonnier. Si bien qu’il eut plusieurs frissons en sentant de grosses gouttes de sueurs froides couler le bas de son dos pour venir mourir dans sa gouttière séparant ses deux énormes fesses.
Il resta ainsi dans une telle torpeur, regrettant déjà ses mots, qu’il n’eut pas le temps de rétorquer à celui qui l’interrogeait avant que ce dernier n’ait pu poser une palanquée de questions. Craignait-il pour son avenir ? En réalité, il en avait juste marre. Ils étaient de ces vilains élèves qui une fois leur bêtise effectuée regrettait plus de devoir rester de longues minutes durant à écouter les sermons plus qu’à regretter la bêtise elle-même ou ses conséquences.
Comment retourner la situation à son avantage ? Il l’ignorait, il ne pensait franchement plus cela possible à dire vrai. Il souhaitait une seule chose : rentrer chez lui comme-ci tout ça ne s’était jamais passé. Après tout il continuerait de devoir subir cette faim constante imposée par ce régime drastique et volontaire mais rien de ce qu’il était en train de faire ne semblait pouvoir inverser la tendance.
« Je sais pourquoi je suis ici. »
Dit-il finalement en se relevant tout en profitant d’essuyer ses mains moites et poussiéreuse sur son bas tout aussi crasseux.
« J’ai voulu me rebeller contre l’empereur alors que je suis sensé le servir. »
Le genre de phrase qui le débectait. S’il était dans cette armée c’était juste pour éviter d’être viré de la maison. Au mieux il aurait été employé à nettoyer les porcheries de son clans et il savait mieux que quiconque à quel point les Akimichi aimaient manger du porc donc il y avait de quoi faire.
Mais il serrait les dents, il le faisait afin de s’exprimer le plus simplement possible et dire ce qu’il devait dire, pas ce qu’il pensait. Il déglutit plusieurs fois bruyamment, il fallait utiliser les mots justes cette fois.
« Mais l’Empire doit aussi servir le peuple… »
Cette idée, ile devait continuer à la défendre s’il voulait continuer à être raccord mais s’il n’avoué aucun tort alors il resterait ainsi coincé. Il devait trouver une porte de sortie à cette impasse.
« Je veux aider, je n’ai peut-être pas utilisé la bonne méthode… »
Avouer ses torts mais toujours rester dans la lignée de sa bonne volonté. Après tout on n’allait pas reprocher à quelqu’un d’essayer plutôt que de ne rien faire ?
« Comment puis-je faire ? Comment puis-je aider et rendre service ? »
Il avait fait un bon vers les barreaux de la cellule pour en attraper deux à pleine main et coller son visage le plus possible entre les barreaux. Un visage si boudiné qu’il ne pouvait même pas espérer y passer ne serait-ce qu’une joue.
« Aujourd’hui, on ne devrait plus avoir le droit ni d’avoir faim ni d’avoir froid. »
Le visage suppliant, il demandait de l’aide à son geôlier.
Le lieutenant, sans s’offusquer du comportant étrange de son prisonnier s’installa sur sa chaise et écouta avec attention les paroles de son hôte forcé. Convaincu ou pas par ce qu’il était en train de dire, le grisonnant se faisait une raison certaine sur ce qui se passait ici et maintenant. L’Akimichi, qu’il ait retenu la leçon ou non, savait quelles paroles offrir. De fait, il savait également nécessairement quels étaient ses tords et ses moyens d’agir en toute légalité pour parvenir à un résultat qui arriverait à le satisfaire.
« Vois-tu, lorsque l’on réfléchi avec sa tête et non son ventre, les paroles en deviennent plus pertinentes. Tu as raison. Tu es à la fois au service de l’Empereur, mais aussi au service du peuple. Il est légitime d’avoir des doutes et des ressentiments, mais proposer des actions plutôt que des exactions permet de faire avancer le village au lieu de l’enfoncer dans le marasme général. »
Se levant de sa chaise, l’homme la rangeant sous la table, débarrassant son bol et son plateau par la même occasion. Dans l’encadrement de la porte, il se retournant vers l’affamé.
« Va donc voir la Territoriale, ils auront de quoi te permettra d’agir selon tes convictions. Leur but actuel est de retrouver la confiance du peuple. N’est-ce pas ce que tu désires ? Alors transforme cette colère en motivation et affronte la dureté de la vie comme il se doit. »
Sur ces paroles, le lieutenant quitta la pièce, laissant Chi seul dans sa cellule avant de passer la tête par la porte, quelques secondes plus tard.
« Ah ! Au fait, la cellule n’a jamais été verrouillée, tu peux sortir quand tu veux. »
Spoiler:
Fin du RP pour cet illustre inconnu.
Tu peux retrouver quelques missions de la Territoriale ici : https://www.ascentofshinobi.com/t13259-tableau-des-missions-d-unite