Après une rude semaine à l’hôpital, je profitais de mon unique jour de repos pour me rendre au Colisée, le fief de notre armée, l’armée de libre de Kaze. En effet, je devais y retrouver Izanami, qui avait accepté de me prendre sous son aile et de m’enseigner les bases du taijutsu sur son temps libre. Pour ça, je lui étais très reconnaissante, et je saurais évidemment lui rendre la pareille un jour, tôt ou tard.
Quittant la capitale, il m’avait fallu un bon petit moment pour atteindre ma destination.
Me présentant aux grades, je me laissai guider par leurs indications pour m’y retrouver. Ce n’était pourtant pas ma première visite, mais la structure était telle qu’il était très facile de s’y perdre.
Quoi qu’il en fût, je suivis leurs instructions et je finis par atteindre la cour supérieure de l’enceinte. C’était tout simplement gigantesque, il était difficile de ne pas être impressionné, surtout pour moi qui n’étais de base qu’une simple médecin.
Saluant les soldats qui s’entrainaient dur comme fer, sur des plateformes conçues spécialement pour l’occasion, j’empruntai le petit pont qui me permis de m’enfoncer davantage dans le colisée. J’arrivai alors dans la zone où se trouvait la Nagamasa, fraîchement promue au grade de générale. Elle l’avait mérité, à n’en point douter. Je la gratifiais naturellement d’un doux sourire, tandis qu’elle libérait ses soldats pour la journée.
«
Dame Izanami. Vous êtes rayonnante. » Dis-je, en étirant mes lèvres. «
Toutes mes félicitations pour votre promotion. » Ajoutai-je, d’un sourire sincère.
J’attachai rapidement mes cheveux derrière ma tête et retroussai mes manches pour bien entamer mon entraînement.
«
Je vous remercie encore du temps que vous me consacrez. Ce que je veux aujourd’hui, c’est surtout apprendre à mieux me défendre. Je sais que je vous serais utile sur le champ-de-bataille de par mes facultés médicales, mais je dois aussi apprendre à me défendre pour que vous n’ayez pas à vous inquiéter pour moi en pleine bataille. » Fis-je, l’air déterminé.
Il n’était pas question d’être un fardeau.
J’étais persuadée qu’elle me comprenait.
Restait à savoir si j’étais vraiment capable de m’adapter et de survivre à ce genre d’entraînement…
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