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Voyage n°6 du Collectionneur

Le Collectionneur
Le Collectionneur

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Mar 25 Jan 2022 - 16:40
Partir.

Pour le Collectionneur, ce mot était longtemps venu sur le bout de sa langue et resté au bord de ses pensées, par peur de la solitude. Pas peur de l'inconnu et de toutes ses inquiétudes. Et du jour au lendemain, il avait franchi ses lèvres et poussé ses pas. Il l'avait emmenée sur les routes de la terre comme sur les voies de la mer, pour prospérer et trouver sa voie. La voie du commerce et du marchandage qui, par l'appât du gain et celui de la fortune, l'aidaient malgré tout à ne pas rester enfermée et étouffée par des murs en marbre ou en bois. Un peu plus à chaque fois, son art de la négociation lui offrait la possibilité de ne pas voir l'horizon et ses plus belles couleurs qu'à travers une fenêtre ou un tableau. Non. Il lui donnait la chance de pouvoir le tâter, à même ses plus valonneuses formes. La chance de pouvoir voyager et de vagabonder, sans contraintes ni limites.

Comme elle le faisait aujourd'hui, pour se rendre dans les bras du Pays de la Foudre.

Sur le sentier de l'Arche grise et nacrée, la marche se voulait épuissante et abrutissante pour cette montée en longueur. Mais peu de montagnes savaient résister au charme de cette femme, que tous appelaient le Collectionneur. Et aux côtés de son hémione, qui supportait une partie de son coquillier, elle parvint enfin à rejoindre ce qui servait d'antre à la Cité nuageuse. Un avant-poste surveillé et sécurisé par les forces du pays, mais surtout une place brillante de fréquentation et de passage, bien qu'elle ne se trouvait pas aussi distinguée que la voûte enfantée par les maîtres du métal. Déjà familière au lieu, la mercantile se rendit aux abords du précipice, afin de se démarquer de la foule et de ne pas avoir à se creuser une place parmi les autres marchands, sans toutefois se mettre en danger. Sans se précipiter, la nouvelle arrivante prit d'abord le soin de s'occuper de son ânesse, de l'abreuver et de la défaire de tout son chargement. Mais pas une seule fois, elle ne parut faire quelque chose de manière hésitante, même sous les regards médisants des négociants et des habitués de la Foudre qui l'épiaient pour son manteau encapuchonné et terne comme le cuir.

« ...Encore un autre. Maudit soit-il.
L'Arche grise. Bientôt, à cause de ces étrangers, il n'y aura plus de place sous elle. »

Puis pour son éclatante chevelure et son doré regard, lorsqu'elle les exhiba et qu'elle fit taire les indiscrets.

Sitôt, le Collectionneur déballa ses affaires au même titre qu'elle retira entièrement sa blouse. Car même si son étal se voulait déjà bien organisé et fourni en armes, équipements, préciosités et parfois même mystérieuses concoctions, une partie de ses trésors se révélait tenacement accrochée au daim et au fer de sa tenue, à travers de ces maillons de métal qui fleurissaient de lueurs sous le jade d'une cape aux reflets éclatants et tape-à-l'œil. Un comportement de prévention auquel la chevelure de lumière s'était attachée, à cause des vols et des dangers récurrents qui la guettaient pour s'approprier les richesses marchant avec elle.

Et alors que les premières étoiles dans les yeux naissaient et que les intéressés s'approchaient, elle ouvrit les bras et montra au peuple de la Foudre la beauté de son drapé, qui s'illuminait et prenait vie en s'agitant sous de tendres vaguelettes.

« Pourvu que les enfants de la Foudre soient toujours à la hauteur de mes biens. Qui sait, peut-être pourrais-je même avoir le droit d'entrevoir le visage de votre meilleur combattant? Vous savez... »

Un sourire taquin et malicieux se dessina sur ses lèvres.

Choses à savoir:
Ce que propose le Collectionneur:
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Nara Aizen
Nara Aizen

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Mar 25 Jan 2022 - 18:43

Il y avait les journées consacrées aux entrainements. Les journées réservées à la médiation ou le développement mental. Un point trop négligé et pourtant se montrant si important dans des moments décisifs. Mais le Nara connaissait aussi de rares moments de repos, durant lesquels il ne perdait pas son temps pour autant.

Ainsi il aimait prendre ce temps pour soit développer son influence soit sa richesse. Loin d’avoir hérité d’une fortune d’une grande famille Nara il était tout de même aisé comme la plupart de ses frères claniques. Néanmoins il n’était pas avide, pas de richesse. S’il voulait étendre sa fortune c’était avant tout car elle était souvent synonyme de pouvoir. Mais pas que. De nombreuses armes ou artefacts existaient en ce monde et la violence était souvent la pire façon de les obtenir. L’argent par contre… C’était un langage universel. Comme l’avait montré la visite du Marchand de Guerre des talents inouïs que même les Metaru ne soupçonnaient pas existaient. Ainsi sans un pécule respectable le Nara pourrait passer à côté de grandes occasions comme celle-ci. Si ce jour-là il n’avait pas été intéressé par ce bouclier particulier il savait que d’autres occasions, plus alléchantes, pourraient se montrer à lui.

D’autant plus qu’il commençait à accumuler un petit début de collection de rouleaux de techniques. Il n’avait pas réussi à trouver preneur chez leurs alliés Iwajins alors il espérait un jour pouvoir les vendre ou même les échanger contre plus utile pour lui. Il n’avait pas eu de chance face au marchand de guerre ne mangeait guère de ce pain mais il ne perdait pas espoir et se rendait de temps en temps à l’entrée de la cité pour voir si quelque chose dénotait dans les nouveaux arrivants.

Et cette fois ce fut le cas.

Une étrangère, semblant bien jeune pour ce style de vie, dénotait de tous les vieillards sénilles qui venaient vendre leurs babioles. Si bien qu’elle se faisait dévisageait pas les habitués. Et si un commerçant se faisait critiquer par plusieurs de ses confrères alors cela voulait peut-être dire qu’il fallait y aller, surtout quand on regardait leurs établis plutôt médiocres.

Le Nara se rapprocha avec tous les curieux et posa son regard sur la marchandise. Comme pour le marchand de guerre il y avait beaucoup de choses classiques mais il sut qu’il toucha le bingo quand ses yeux s’arrêtèrent sur un parchemin. A première vu il semblait rare et le Nara commençait à s’y connaître. Son regard ne résista pas non plus à l’envie de se poser sur cette cape qui semblait si particulière. Semblant classique bien que gracieuse à la vue si on regardait de plus prêt elle semblait comme planer. Avait-elle quelque chose de particulière comme ce bouclier du marchand. Était-ce un artefact aux pouvoirs particuliers ?

Mais avant même de pouvoir exprimer sa curiosité la marchande prit la parole. Ainsi elle cherchait le meilleur combattant de la Foudre ? Qui mieux que le Nara était tout indiqué pour prendre la parole ? Il n’hésita pas.
« Bien le bonjour noble voyageuse. »
S’introduit le Nara tout en s’inclinant légèrement et en arquant un sourire enjoliveur.
« Je me nomme Nara Aizen. Pourrais-je avoir l’honneur de savoir à qui nous avons à faire ? »
Dit-il avec une voix toujours aussi mielleuse. Attendant sa réponse il continua.
« Je ne prétendrais pas être le meilleur combattant que la Foudre ait sur ses terres tant elles sont riches. Néanmoins vous avez devant vous le vainqueur du tournoi des gradés ayant eu lieu au sein de cette splendide cité. Ainsi j’espère en représenter un bon échantillon. »
Le Nara tenta de ne faire preuve d’aucune arrogance dans le ton de sa voix. Il voulait simplement se présenter dans les règles de l’art mais surtout attirer son attention sur lui. Son regard quitta en suite les yeux de la jolie jeune femme pour se poser sur le rouleau qu’il convoitait.
« Ce rouleau me semble fort intéressant, pourrai-je savoir son prix ? »
Mais il ne convoitait pas que cela, cette cape semblait être le bien le plus précieux de son échoppe tant elle la gardait proche d’elle.
« Aussi… Me tromperais-je en disant que cette cape semble assez particulière? Pouvez-vous nous en dire plus ? »
Aizen attendit patiemment que son interlocutrice répondre, lui laissant tout le temps d’étaler sa prose si elle le souhaitait. Mais loin d’être intéressé par l’historique de ce drapé il voulait en acquérir les spécificités, mais il comptait bien marchander d’une façon des plus particulières.
« Vous semblez aimer les combattants, en êtes-vous une vous-mêmes ? Ce que je pourrais vous proposer… »
Il plongea à nouveau son regard dans ses yeux or afin qu’elle comprenne tout le sérieux de la proposition.
« C’est de mettre en gage cette parure à travers un duel face à moi. Si je gagne alors vous me ferez don de cette œuvre de textile. Mais si jamais vous gagnez… »
Le Nara sorti de sa tunique quatre rouleaux, à la rareté variable.
« Alors je vous lèguerais tous mes rouleaux. »
Aizen attendait tout sourire face à celle qu’il venait de défier. Avait-elle vraiment l’âme que d’une marchande ou cachait-elle autre chose ?


résumé:
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Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Mar 25 Jan 2022 - 22:39
"Une marchande qui a passé l'arche, ok. Écoute, papa, j'y vais."

La chanteuse des enfants du crépuscule met l'insigne du kyuubu sur son bras droit, récupère son chapeau portant le symbole du silence, aux rebords tranchants , récupère son arme favorite, c’est-à-dire le katana caché dans son ombrelle, puis se dirige là où son père lui a indiqué la position. Car la protection de la marchande est importante, surtout si elle est ambulante, peut permettre à ce qu'elle soit mise en confiance et revienne pour augmenter ses ventes. Une aubaine pour tout le monde.

Sur le chemin, sa buse Nefiwe se pose sur son couvre-chef. Minako écrit un petit mot à Ken pour lui dire qu'elle ne sera pas rentrée pour l'entraînement tout de suite, car il est de son devoir de protéger une marchande ambulante, et qu’il pourra lui vendre son rouleau, car la vendeuse saura le revendre à des personnes qui sauront apprendre la technique. Une fois le message écrit, sa buse s’envole vers le dojo.

Discrètement, la jeune brûlée arrive sur les lieux, dont les yeux sont partiellement cachés par le chapeau. Elle y croise Aizen et le salue tout simplement de manière non verbale, le laissant ainsi parler à la vendeuse, aussi magnifique soit-elle, ayant une cape intéressante, bien que son regard ait l’air davantage intéressé par la faux à trois lames. Une arme qui aurait attiré l’œil des enfants de Jashin sans aucun doute, mais étant elle-même une sorte de prêtresse de Izanami à cause de "La Banshee".

« Bienvenue, madame. » prononce Minako calmement, avec un sourire, parlant de manière plus naturelle. « Permettez-moi de vous tenir un peu compagnie, je suis Minako, une apprentie au sein de la police de Kumo. »

L’insigne du Kyuubu sur son bras droit ne trompant pas sur son appartenance à cette unité spéciale, elle reprend. « Bon bien sûr je vous laisserai vous battre contre notre cher Aizen si vous acceptez mais je veillerai à ce qu’aucune crapule ne vienne voler vos biens que vous désirez vendre. Par ailleurs j’aurai bien un rouleau à vous vendre après ça, il saura vous être utile lors de vos prochains voyages. », son geste suit ses paroles, la demoiselle fouille dans l’une de ses poches de pantalon militaire et en sort un rouleau ; une technique du clan kaguya.

Minako s’est toujours demandé pourquoi feu son grand-père lui a offert ce rouleau car elle n’a pas ce genre de capacité. Et de plus, comment diable peuvent-t-ils faire sortir des ossements de leur corps. Rien que de visualiser ce genre de pouvoir, ça la dégoûte au plus haut point. « Je n’ai aucune connaissance Kirijin mais qui sait, l’un d’entre eux saura quoi faire de ça. Il me semble que ça vaut deux millions ? »

HRP
Minako envoie un message à Ken pour lui dire de venir s’il veut vendre des objets ou rouleaux dont il n’a pas besoin.
Elle se propose pour veiller à la sécurité de la marchande une fois arrivée sur place.
Par la même occasion, elle propose à la collectionneuse d’acheter un rouleau de technique appartenant au clan Kaguya.

Rouleau proposé au prix de base :


Equipement porté :
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Meikyû Raizen
Meikyû Raizen

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Mer 26 Jan 2022 - 0:19

Observant l’Arche en quête de questionnement quant à la sécurité du village, Raizen ne pouvait s’empêcher de se demander de quelle manière il pouvait renforcer la sécurité de l’emplacement. Particulier sous bien des aspects, le fait d’avoir dû se présenter aux portes du village le forçait à se poser de nombreuses questions sur un moyen efficace d’éviter que cela se reproduise.

Ne pouvant se déplacer à moindre personne demandant une audience à son égard, il ne pouvait pas plus inviter n’importe qui au sein du village, au risque de mettre autrui en danger. Ainsi, alors qu’il contemplait le tout de son regard de corbeau, ses iris perçants de craves se heurtèrent à une cape qui attira son attention vers plus intéressant : un nouveau marchand.

Rare, celle-ci semblait se démarquer des alentours, ce qui poussa le Meikyû à partager certaines informations aux gardes de la zone : conservez votre beau travail et la sécurité. Simple et bref, c’était un moyen idéal de garantir que rien de mal n'arriverait en ces lieux alors que l'état d'urgence était déclaré au village depuis que l'Homme au chapeau y avait mis les pieds aux alentours, sans aucune gêne. Ainsi, la sécurité de tous était la priorité.

Né à Kaze là où la diplomatie et l’art du dialogue pouvaient représenter des atouts, c’était pourtant la curiosité qu’il avait développée au sein de Kumo qui venait de l’interpeller, le saisissant vers une voix qui se faisait particulièrement envoutante. Au-delà de la manière, la clé résidait dans les mots employés.

Loin d’être le premier, le Meikyû se déplaça toutefois calmement, alors qu’elle se demandait si elle pourrait entrevoir le visage du meilleur combattant du village.

Surpris, Meikyû ne put s'empêcher de se demander de qui elle parlait. Le meilleur combattant d’un village étant très variable en fonction des circonstances, il ne fut pas surpris de voir le Champion du Tournoi se présenter auprès de la marchande pour lui offrir un pari.

Observant par le fait même les autres objets de la jeune femme, rien ne semblait particulièrement capter ses iris si ce n’était de l’intangible.

-Bienvenue à Kumo, j’espère que votre voyage s’est bien passé. Je n’ai aucun doute sur le fait que les enfants de la Foudre soient à la hauteur de vos biens surtout que votre premier client n’est nul autre que le Champion du tournoi des gradés du village et que vous semblez déjà entre de bonnes mains au niveau de la sécurité avec Minako, bien que vous savez surement vous défendre. D'ailleurs, à qui avons-nous l'honneur ?

Souriant légèrement dans un silence mystérieux, le Meikyû annonça ses couleurs alors qu’il venait de faire un clin d’oeil à Minako et Raizen. Au-delà des apparences, transporter des éléments comme ceux-ci de qualité nécessitait soit une confiance, une naïveté ou une puissance conséquente. L’une des trois options étant plus intéressante, il laissa sous-entendre quelque chose d’assez subtil.

-Meikyû Raizen, ravi de faire votre connaissance. Je dois avouer qu’au regard de votre inventaire, je ne peux m’empêcher de me dire que vous serez possiblement une personne de choix pour faire des acquisitions intéressantes pour votre commerce.

Libérant calmement d’un sceau un rouleau doré après que tout le monde se soit exprimé, Raizen poursuivit.

-Voici un rouleau légendaire aburame. Je vous promets, aucun Aburame n'a été blessé lors de la reprise de Kumo. Au-delà de sa valeur et de son contenu, cet exemplaire n’existe nulle part dans le monde. En plus de sa valeur de base, ce rouleau a aussi pour affiliation d’être le prix découlant du tournoi de Kaze d'il y a de cela environ 2 ans, moment durant lequel j'en ai fait l'acquisition.

Prix qu’il avait gagné grâce à son dur labeur. Tentant ainsi d’y associer une valeur découlant de sa rareté aux yeux de son interlocutrice, le Meikyû ne savait pas du tout si elle savait qui il était. Or, ce n’était pas important, du moins pas pour le moment. Au contraire, il y avait une richesse à ne rien supposer. Que ce soit en se faisant appeler Hero de Kaze, Salvateur, Yondaime Raikage ou même insulter, Raizen ne changeait pas la base de sa personne et ses principes de base.

-Serait-ce un élément d’intérêt pour vous ? Au meilleur de mes aptitudes, si vous ne trouvez offreur pour vos objets, je tenterais au maximum de mes compétences de garantir une expérience intéressante de vente en ces lieux afin d’écouler une bonne partie de votre inventaire de base? Kumo a toujours besoin d’éléments intéressants et rares et je pense que c’est la moindre des choses au regard des objets que vous mettez de l’avant.

Ayant clairement pour objectif qu’elle vienne plus souvent, ce n’était pas tout.

-Je pourrais vous faire une offre ou vous dire que ce rouleau vaut au-delà de 10 millions de par sa nature et les moyens pour l’obtenir qui le rendent encore plus unique, mais j’aimerais plutôt savoir ce que vous seriez prête à offrir à ce sujet, le genre d’éléments qui pourraient intéresser vos meilleurs clients si mon offre peut prétendre tomber dans cette catégorie ?

Prenant un risque de lui céder le terrain en négociation, Raizen venait tout de même de plusieurs cartes sur le terrain, tentant de déterminer à quel type d’individu il faisait affaire avant même de dévoiler ses cartes les plus intéressantes, car plus d’une carte il avait entre ses mains. Mieux encore, il tentait de déterminer quel était son archétype quotidien d’acheteurs…

-Qui sait, peut-être que j’aurais aussi en retour des éléments en ma possession qui pourraient vous intéresser au-delà du rouleau ici présent.

Simple et bref, les dés étaient lancés. Étrangement, il ne pouvait s’empêcher de se dire que cette femme lui faisait penser à quelqu’un. Pourquoi dégageait-elle une énergie similaire à celle de Kaya ?

Spoiler:

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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Mar 1 Fév 2022 - 21:08

Akagi sortait du poste du Kyuubu situé aux abords de l’arche grise. Un nouvel interrogatoire d’un étranger suspect l’avait fatigué. Après une longue discussion unilatérale, il avait refoulé le bougre devenu injurieux et dont la personnalité arrogante et hautaine avait exaspéré le Metaru tout au long de l’entretien. Le géant de métal essayait de rester impartial pour rendre des décisions les plus objectives possibles. Les demandes d’arbitrages pour un voyageur suspect au sens des gardes de l’arche étaient monnaie courante ces derniers temps. Les jours troublés renforçaient la méfiance des protecteurs du village préférant faire appel aux officiers du Kyuubu plus souvent qu’en temps de paix.

Sortant donc à grande enjambées du poste, il se dirigeait vers le quartier général pour faire son rapport, cependant un attroupement proche de la falaise piqua au vif sa curiosité et son inquiétude. Il s’approcha de la foule demandant à un compatriote de lui expliquer ce qu’il se passait tant la densité des badauds l’empêchait d’apercevoir l’épicentre de cette cohue. Rapidement, l'homme lui parla d’une marchande connue à travers le Yuukan qui venait d’arriver avec des équipements, des soieries, des rouleaux et autres biens très précisés. Akagi hocha la tête rassurée, il allait se détourner de la foule afin de retourner à ses occupations quand une faux à trois lames dépassant les crânes de la populace attira son œil aiguisé de forgeron.

Il se fraya un chemin vers la marchande, il s’arrêta perdue dans ses pensées sans prêter d’abord attention aux autres personnes présente, son intérêt captivité par le tranchant des lames acérées de cette faux très particulière. Appréciateur, Akagi fit une moue approbatrice du travail d’orfèvre fait avec cette œuvre. Le géant de métal détourna les yeux du chef d’œuvre de métal et constata la présence de la marchande ses cheveux blancs malgré une jeunesse apparente lui rappelait sa cousine. Elle venait de finir une phrase dont il n’avait pas capté l’entièreté, encore trop éloigné de celle-ci au moment de ses paroles. Aizen qui se présenta le premier permis au Metaru de joindre les bouts et comprendre les grandes lignes du court discours qu’avait fait la marchande. Il fut étonné de voir aussi la présence de Raîkage qui se faisait négociant proposant un rouleau aburame à la marchande. Enfin Minako avait aussi pris la parole, elle aussi pour vendre à l’instar du Jonin et du Raikage.

Akagi s’intéressa à nouveau à la marchande, la laissant répondre à toutes ses demandes avant de l’interrompre afin de discuter avec celle-ci quelques temps sans interruption lui-même. Il prit la parole lors d’un rare moment libre de la marchande, d’un ton ferme, chaleureux et curieux :

« Bonjour et Bienvenue à Kumo. Je suis Metaru Akagi. Quel est votre nom ? »

Le Metaru se tut puis s’imaginant la scène à la place de la marchande, faisant face à un géant portant l’insigne des officiers du Kyuubu, il ajouta d'un sourire fugace:

« Loin de moi l’envie de vous interroger, mes excuses, déformation professionnel, je suis juste curieux de savoir le nom du marchand possédant de tels biens, ajouta-t-il montrant d’un signe la faux à trois lames. »

Akagi ne savait pas marchander. Franc et droit comme sa lignée le lui avait appris, il disait ce qu’il pensait sans détour. Peut être un faux pas face à un marchand avare, il ne savait pas de quel bois était fait la collectionneuse mais dans tous les cas essayer de négocier un prix ne l’intéressait guère. Il lorgna sur les rouleaux que possédait la marchande et enchaîna :

« Je suis moi-même forgeron et appréciateur du travail effectué sur cette magnifique faux, savez-vous de quel métal elle est faite ? Pourrais-je la toucher pour le savoir ? la soupeser et tester son équilibre ?»

Une nouvelle fois il attendit la réponse de la jeune marchande aux yeux d’or et au cheveux blanc et posa une autre question portant son attention sur les rouleaux qu’elles possédaient. Il hésita sur l’un d’entre eux, lorgnant son regard plus longtemps que sur les autres. Il s’agissait d’un rouleau concernant une technique supérieure de bukijutsu qui l’intéressait grandement. Il ne fit pas de commentaires espérant sans le savoir que le collectionneur remarquait cet intérêt muet.
Résumé::
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Daishi Ken
Daishi Ken

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Sam 12 Fév 2022 - 23:19
Ken voyant Nefwe revenir, fit la moue. Sa femme ne sera pas rentrée pour leur entraînement quotidien. Celui ci alors, prit son carnet de notes et réfléchi à un nouveau genjutsu. Malgrè que Minako lui dise de sortir un peu, il n’en fit rien. A quoi bon sortir en dehors du dojo ? Il n’y avait rien pour lui dehors. Que des idiots ingrats, des pourris. Il est vrai qu’il aimerait bien se faire des amis mais les meilleurs candidats etaient tous occupé à travailler. Comme Akio par exemple. En réalité, il avait du mal à tourner la page. A quitter le lieu où est mort sa grand-mère. En restant au dojo, il restait près de Grisou. Minako l’avait t’elle compris ? Il noyait son chagrin dans l’art ninja. Il en avait presque fait sa seule occupation. Il délaissait presque tout, même boire et manger. Ne faisant que s’entraîner pour ne pas à réfléchir.

L’homme relit le message. Une invitée importante pour Kumo était arrivée. Une marchande ! L’homme enroula le papier et le laissa dans le Cendrier de feu son grand-père Byakuya. Il fixa l’objet avec un intérêt nouveau. Minako avait raison. Cela faisait deux mois environs que Grisou etait morte. Il etait temps de passé à autre chose. Ken écarquilla des yeux. Ce simple objet lui révéla une horrible vérité. A refuser le présent, Ken vivait que dans le passé.

Le jeune homme sorti dehors en prenant un baton d’encens et l’alluma proche du portrait de sa grand-mère et de son grand-père pour leurs offrir ses respects. Surtout, pour demander pardon à Grisou pour ce qu’il allait faire. Cette marchande etait comme une évidence. Un message qu’adressait le déstin à Ken. Il comprit alors ce qu’il devait faire. Se remettant sur pied. Il se prépara pour aller voir la marchande. Il n’oublia pas de se saisir des techniques de la famille Daishi. Ken n’en aurait plus besoin. Il ne connaissait personne capable de sortir des explosions, et, bien que utilisateur futon, il n’y connaissait rien en kenjutsu au grand dam de la défunte Jonnin. Pourtant elle avait essayer de l’instruire plus d’une fois au Kenjutsu, mais, rien à faire. Il préféra se servir de se poings.

L’homme prépara quelques affaires dont il voulait se débarrasser, facile a transporter et accouru vers la marchande. Lorsque les shinobis à son cul se sera enfin dispersé. Il connaît assez bien Kumo pour savoir qu’on le stoppera sûrement dans son élan. Il entend déjà Aizen sur es grand chevaux. « Mais didondidonc, jeune chenapan les Shinobi de Kumo ne se conduisent pas ainsi, reprends-toi vil frippon ou je te collerai un rapport ! Tu nous fait hontes. »


HAAAAA foutu mister prout prout…. Aller dégage que je puisse ven.... RHOOO NON Akagi maintenant.... tein ils vont me foutre la paix oui ....?

Ken pour une fois, décida de ne pas attendre son tour. et interpella la femme.


— Hey… bennnnn…. SALUT…. Ca va ? Hésita Ken remarquant le linge léger de la femme, le mettant mal a l’aise. Egalement, l'attroupement des autres ninjas autour d'eux.


— HOW Je vois que ma femme est la… bien, vous etes en sécurité au moins…YOUHOUUU CHERIE ! Ken fit signe a sa femme.

- Pardonnez moi, j'en suis fou, hummm-vous voyez....


— Bennn… j’ai appris que vous etes collectionneuse ? Ca tombe bien j’ai plein de mer... veille pour vous !!! mais attention, pas des cochonneries qu’on voit partout, croyez moi vous en serez ébaubis !

Ken joignant le geste a la parole, déplia le drap qu’il avait utilisé comme baluchon. Posant son fourre-tout à terre, il le déploie alors.


— Comme vous le voyez, j’ai de tout. Une chevalière appartenant à mon défunt grand-père, c’est une pièce de collection vous savez ? Un Hermite émérite. Daishi Byakuya. Ca vous dit rien…. Non ? Hummm en tout cas, vous feriez une bonne affaire en la prenant pour uniquement 500 Ryo ! Mais parce que c’est vous, je veux bien descendre a 450 ! alors ?

Ken prend un objet et semble hésité, puis un second….


— Rhoooo je ne sais pas si…. Peut-être…. Tenez j’ai se rouleau de technique de l’école du paon. Vous savez c’était mon grand-père et ma grand-mère les maîtres de ce dojo… Autant vous dire que cet objet là… Je veux bien vous le céder mais je ne pourrais pas le brader énormément…. Je ne vous le cède pour deux millions cinq cent. Quand dites-vous ?



— HOOOOOOOOOO et voila le grand frère… Tenez lisez ! Sceau explosif de rang B ! c’est pas de la merde !!!! Kamiton. C’est assez rare par chez nous pas vrai ? Mais je n’y accorde que peu d’importance a celui là…. Je crois que ca a appartenu a mon arrière grand-père un truc comme ca…. Mais je ne l’ai pas connu alors pffft. Je veux bien vous le ceder pour 2 millions !!!!

Ken allait s’arrêter la quand sa main heurta un objet.


HO ? Tiens… Je pensais l’avoir laissé à la maison se truc là….


— Visez moi cet œuvre d’art !!! C’etait à une dame de la haute société de Hi je crois. Ma grand-mère adorait cette broche. Elle a toujours dit que si elle avait eu une petite fille, elle le lui aurait offerte. Techniquement c’est à Minako… mais elle n’est pas très brancher sur les trucs gniangnian hummm-voyez ? Du coup disons que pour 850 ryo, vous ferez le bonheur d’une jeune demoiselle coquette ! Hey et c’est pas du toc !!!! Ken mord une pointe qui ne se brise pas.


— Vous voyez ? Et oui c’est bien une perle qui est dessus !

Ken fouille encore.


Hummm voyons…. HA OUI !!!!


— Ha et pour finir, j’ai se collier spécial Hokazuka, bon le probleme est qu’il est écrit RUFUS dessus…. Je vous le fais a 10 Ryo ! C’est du cuir véritable !!! Je ne peu pas faire moins, sinon…. Vous me tuez !


— Alors un ou plusieurs objets vous intéresse ? Prenez au moins ses deux rouleaux…. 4,5 M Ryo

Ken regretta alors de s’être débarrassé de ses comics sur les aventures de raizen, le shinobi d’or. Une collection qu’il avait mit plus de dix ans a rassemblé et moins de dix mois pour les offrir aux orphelins. Il s’etait assis sur 20 Millions de Ryo obligatoirement. Soudain, son alors qu’il allait se relever. Un objet cogna contre ça cuisse. Il s’agissait de son dizzi. Créer par son sa grande sœur Hideko. Ken etait prit d’un profond sentiment de culpabilité. Une idée lui traversa l’esprit. Une idée cruelle mais qui pourrait lui rapporter gros. Sa grande sœur n’etait pas là. De toute facon, c’etait une relation a sens unique. Il la voyait comme une sœur alors qu’elle, elle ne le voyait comme une amitié sans plus. Il se saisit de son instrument. Dégluti péniblement. Dans tout les cas, il etait gagnant ou perdant.

— J’ai enfin cet objet d’une forte rareté. Il s’agit d’une arme Onkyoton, déjà, vous en connaissez beaucoup des armes Onkyoton ? Moi non…. De plus, il a été forgé par l’un des membres de la famille Metaru. Chose encore plus rare. Hideko Metaru. Dessus vous pouvez voir sa signature d’une finesse incroyable. Les touches sont d’une incroyable réactivité. Cet arme a été conçus pour permettre le flux futon. Ainsi, de par cette instrument, je peu au choix, faire du genjutsu ou du futon. Un mélange subtile des deux est d’ailleurs possible. Voyez l’interieur, il n’est pas en tube mais en spirale. L’instrument créer un courrant d’air qui permet la propagation Onkyoton plus loin qu’a son accoutumé. Hideko la gravée d’un characal d’une subtilité incroyable. Enfin, écoutez ses notes.

Ken alors joue pour la vendeuse, deux trois notes, pour lui faire apprécier le son de l’arme.


— Ne sonne t’elle pas comme du cristal ? Une arme d’une tel finesse, ne peut pas être bradé sous 2 Millions de Ryo. Prenez-vous ?

Ken enfin caressa son bracelet mais, son coeur ne pu s’y résoudre. Se bien etait le plus précieux de tous. Il n’avait pas le coeur a vendre Misanga no suzu Un bien de ca femme, Minako. Rien n’aurait pu lui permettre de le vendre. Sauf peut être, si elle l’avait trahi. C’etait une chose impensable. Ken, caressa le bracelet comme pour s’excuser auprés de ca petite reine. Ses envies cupides senblait se dissiper peut à peut. Combien d’objets pour combiens de Ryo la femme allait t’elle lui offrir ? Ken esperait au moins les deux rouleaux même si elle descendait le prix a 4Millions au lieux de 4,5M c’etait toujours ça de pris. Il n’avait rien a perdre à essayer si il ne se montrait pas trop envahissant. De plus, si elle acceptait son dizzi. Avec les 2millions, il aurait de quoi se forger un nouvel instrument ou deux plus efficace. Il devait écouter Kaito. Faire moins dans le sentimental. La vie de Minako etait en jeu chaque fois qu’il faisait son bébé. Ken écouta son beau père a la virgule pres. Il se débarassa d’un maximum d’objet sentimentaux. Il ne conserverait uniquement ceux qui concernes Minako. Ses objets n’était pas un frein mais au contraire, des forces. Car là ou il n’y avait plus d’espoirs. Ses objets lui rappellerait que Minako n’est jamais loin, qu’il n’est pas seul. Kaito lui même conservait un grigri sur lui et chez lui. Un secret qu’ils partageaient entre hommes.


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Le Collectionneur
Le Collectionneur

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Dim 27 Mar 2022 - 22:49
Appâtés comme autant de papillons de nuit à la lumière aveuglante se reflétant dans la blanche parure tombant sur les côtés du visage de la femme à l’identité aussi mystérieuse que l’origine de ses marchandises, les clients accoururent les uns après les autres, adoptant chacun une approche singulière ou au contraire, d’autres privilégièrent une présentation plus formelle et derrière une déférence et une curiosité non dissimulée, cherchaient à en savoir plus sur la vendeuse et les produits qu’elle proposait. Les mots de la femme semblèrent avoir trouvé écho dans les oreilles de certains, puisque ces clients n’avaient rien d’ordinaire: le premier qui vint se présenter n’était autre qu’un Nara, lequel se présentait comme le vainqueur d’un tournoi de gradés ninjas à Kumo, une déclaration qui fut plus tard confirmée par un autre client. Elle avait donc affaire à un combattant hors pair qui saurait s’intéresser à ses marchandises dans la mesure où c’est à ce genre de clients que ces marchandises s’adressaient.

« Nara Aizen, enchantée. Je suis celle que l’on surnomme le Collectionneur, je marchande aussi bien des produits de grande rareté: allant des armes et outils ninjas à des rouleaux de grande valeur. Pour le Rouleau Vierge que je vends, son prix est pour la modique somme de 5 millions de ryôs. J’apprécie votre offre de duel, mais détrompez-vous mon bon monsieur, ce n’est pas pour combattre que je posais la question, je souhaitais simplement que des personnes à la hauteur de mes biens daigne enfin se présenter. Car cette cape n’est digne d’être portée que par un champion, voyez par vous même… »


A ces mots elle attache la cape aux couleurs champêtres sur ses délicates épaules, effectua quelques pas vers les marches de l’Arche grise, présentant une pente suffisamment raide pour risquer de faire une chute mortelle si quelqu’un venait à tomber ces montagnes effleurant les nuages de leur sommet: se tournant en levant ses bras, elle effectua un salto acrobatique en arrière, menaçant alors de s’écraser en contrebas. Au lieu de cela, c’est un miracle qui se produisit. Un lambda dans la foule pointa du doigt, le corps flottant de la demoiselle alors que sa cape émeraude avait pour effet d’amortir sa descente inexorable vers les tréfonds du relief. Quand enfin ses pieds se déposèrent jusqu’au bas des escaliers, elle remonta les marches sans la moindre égratignure. Témoins de cette démonstration, les passants éclatèrent en applaudissements tandis que d’autres crièrent leur admiration pour l’envoûtante marchande sans frontières. Elle s’inclina et remit la cape sur le comptoir en avisant de nouveau le Nara:

« La cape du clan Mitsudo: on dit qu’elle est faite d’une fibre parcourue du chakra des fameux maîtres de la gravité, mais attention à ne pas trop l’abîmer. Son prix est de 5 millions de ryôs. En espérant que ma démonstration vous ait amplement suffi. Quant à vos rouleaux, je peux vous les acheter pour 12 millions de ryôs. J’ose espérer que vous me ferez un prix pour accepter de vous acheter tous les rouleaux. »

Depuis sa ceinture, elle détacha une bourse de pièces de ryôs sonnantes et trébuchantes qu’elle lâcha sur la table comme si cela ne représentait rien pour elle.

« Si cela vous intéresse, je fais aussi le commerce de produits plus… exclusifs, par cela j’entends des informations d’une valeur dépassant l’entendement. Cela dépend de ce que vous cherchez. Cela s’adresse donc également à vous, champion du tournoi des gradés, qu’à votre Raikage ici présent… »

Elle tourne son regard vers celui du second client qui venait s’approcher d’elle, visiblement appâté par sa voix de troubadour au milieu des badauds de l’Arche Grise, il se démarquait aussi bien par son aura que par l’acuité de ses paroles, tentant de jauger dans les moindres détails ce que pouvait lui offrir ce rare visiteur. Elle s’inclina respectueusement avec un sourire, flattée de voir que sa venue n’avait pas échappé à l’attention du maître de ces lieux:

« … Vous êtes aussi humble et respectueux qu’on le raconte, Yondaime. C’est un honneur de faire votre connaissance. Si je ne communique guère sur l’identité de mes clients, vous serez bien aise d’apprendre qu’effectivement je connais quelqu’un qui pourrait vous acheter ce rouleau mais c'est un pari très risqué pour moi car je ne sais pas s'il va me le reprendre, c’est pourquoi je vous l’achète à 8 millions de ryôs. Un peu moins que sa valeur du marché mais un prix raisonnable tout de même. »

Après quoi elle s’intéressa aux deux policiers ninja du Kyuubu qui venaient également se joindre à la “fête”, se présentant avec la déférence qui s’imposait avant de poser la même question sur l’identité de la marchande, laquelle répondit de la même manière qu’à leurs prédécesseurs, qu’elle était le Collectionneur. Un nom qui suffirait à faire écho aux mille et une rumeurs qui pouvaient courir sur elle et notamment sa réputation de sulfureuse négociatrice de biens aussi exotiques que précieux. Son appartenance à l’organisation criminelle de Ame n’avait que peu d’impact heureusement sur son business dans la mesure où contrairement au reste de ses pairs, elle était connue pour faire cavalier seul et ne pas réellement se mêler à leurs “opérations” de mercenaires. S’adressant à la jeune et bienveillante policière Minako qui semblait presque trop jeune pour la défendre de vilaines brutes telles que le Nara, elle afficha un sourire avant de lui répondre:

« Ce sera 1,5 millions de ryôs pour toi ma jolie ! Même si je ne n’ai pas prévu de passer à Mizu surtout après qu’un voyou ait tenté de me faire les poches, j’ai un contact qui pourrait faire office d’intermédiaire… »

Avec l’approche pleine de bienveillance de Minako contrastait l’approche plus sérieuse et pragmatique du Metaru qui lui demanda frontalement de décliner son identité après s’être présenté sous le nom de Metaru Akagi, s’excusant après coup de ses manières quelque peu inquistrices il montra son intérêt pour la faux à trois lames:

« Je ne suis qu’une humble marchande, monsieur l’officier, à moins que vous teniez vraiment à me passer les menottes, je ne dirais pas non à un beau policier tel que vous cependant. Elle fit un clin d’œil avant de répondre à sa question sur l’arme face à lui. Il s’agit d’une faux à trois lames, typiquement utilisée pour des rituels plutôt que pour le combat, elle nécessite une certaine maîtrise de l’école ikokujutsu. Quant à la matière, je ne saurais vous dire, le métal est de facture plutôt ordinaire. Comme pour toute arme, son efficacité dépend avant tout de celui qui la manie, n’êtes-vous pas d’accord? Elle est à vous pour 800 000 ryôs. »

Et enfin, elle fut prise au dépourvue par le drôle de personnage sans nom qui vint lui proposer toutes sortes de babioles récupérées de ses ancêtres. Ne pouvant s’empêcher de laisser s’échapper un bâillement, elle était sur le point de mettre fin à la discussion avec ce client, se demandant si tout cela était une farce pour l’enquiquiner ou un test pour voir jusqu’à quand elle allait l’envoyer balader. Entre la chevalière sans valeur de son grand-père et la broche poussiéreuse de sa grand-mère, elle fixa plutôt son attention sur les rouleaux de techniques qui elles avaient une valeur marchande à ses yeux.

« Très bien jeune homme, je veux bien te soulager de tes deux rouleaux pour 3 millions de ryôs. Normalement le prix du marché serait de 4 millions de ryôs mais vu que tu as failli m’endormir avec tes histoires de pépé et mamie, cela reste un prix d’ami. Quant à l’arme forgée par ton ami Metaru, je ne doute pas qu’il y a mis du soin, mais cela reste du métal ordinaire qu’il provienne de l’entrejambe d’un Metaru ou des entrailles d’une mine de fer. Tu es bien courageux pour penser pouvoir me le vendre à deux fois le prix que tu l’as payé, c’est presque insultant de sous-estimer ma connaissance du marché, mais soit, je propose de te le reprendre pour 1,1 million de ryôs. Cela te fera un petit profit de 100 000 ryôs, à prendre ou à laisser. »


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Nara Aizen
Nara Aizen

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Mar 29 Mar 2022 - 16:54

Le Nara se permit une observation qu’il garda pour lui. Les marchands ne semblaient vraisemblablement pas enclins à donner leur nom réel. Peut-être était-ce là une règle inhérente à leur métier de vagabond, pour leur propre sécurité par exemple. Bien que le dernier leur ayant rendu visite, le marchand de guerre alias Shirokuma, n’avait peut-être jamais eu de vrai nom vu son dialecte.

Cette fois ils avaient à faire à un tout autre type de personnage bien qu’à travers les objets qu’elle proposait elle pouvait paraitre semblable. Ce qui était clair c’était qu’elle ne provenait pas d’une tribu reculée dans laquelle on se battait contre des ours à mains nues. Elle semblait plus… Raffinée.

Et elle confirma cela pour son non attrait du combat. Si elle cherchait le combattant le plus fort, c’était pour lui vendre cette cape semblant miraculeuse. Par la même occasion elle s’était permise toutes les flatteries possibles. Ils avaient donc à faire à une marchande vétéran n’hésitant pas à déballer autant de louanges qu’elle avait de marchandises.

Aizen fit abstraction de l’intervention des autres interlocuteurs se concentrant sur cette cape que maintenant il convoitait. Que ce soit pour son utilisation ou son étude, les possibilités étaient multiples et le prix si modique. Mais il savait que ce ne serait pas respecté leur invité que de ne pas négocier avec elle. Il avait l’argent, mais il fallait participer et justement le Nara avait une idée subtile qui, il l’espérait, plairait peut-être à leur visiteuse.
« Cette cape a effectivement des propriétés étonnantes. » Dit le Nara sobrement sans toutefois cacher sa surprise.
Il fallait savoir bluffer sans pour autant vouloir trop en cacher, cela aurait était étonnant de justement ne pas l’être face à un tel objet. Alors Aizen était effectivement surpris et surtout intéressé par deux articles mais pourquoi dépenser dix millions quand on pouvait en dépenser très exactement…
« 8.571.429 ryos. »
Clama-t-il calmement, à celle qui attendait une réponse.
« C’est le prix que je vous propose pour acheter ce rouleau et la cape. En lot. »
Il attendit que l’information soit digérée, laissant un blanc tout à fait calculé dans la conversation.
« Notre commun accord comporte aussi le fait que j’accepte de vous vendre mon lot de rouleaux pour le prix que vous avez proposé soit : 12 millions de Ryos. »
Aizen saurait très vite s’il avait quelqu’un d’intelligent face à lui ou non. Car un esprit vif n’aurait pas mis longtemps à comprendre que le prix proposé pour acheter le rouleau et la cape avait était baissé de l’exact pourcentage dont le Collectionneur avait baissé le prix du lot de rouleaux du Nara. Et comme les grands esprits s’appréciaient souvent entre eux il espérait que cette proposition atypique la séduirait tout autant.
« Aussi… »
Le Nara se rapprocha grandement de leur interlocutrice et se mit à parler plus à voix basse. Il ne chuchotait pas mais voulait être moins dans le spectacle du marchandage dorénavant. Il n’osait pas pour autant violer l’intimité de son espace de travail et restait à une distance raisonnable, mais il aurait pu la toucher en tendant le bras.
« Concernant cet échange d’information que vous évoquiez. Vous êtes tombé au bon endroit car que ce soit par la présence de notre grande Bibliothèque ou le culte des Adorateurs de la Lumière nous sommes conscient que l’information, la connaissance dans un sens plus large, est une des choses les plus précieuses. »
Comme tout bon accord commercial. Il fallait que l’acquéreur montre à celui qui propose le produit qu’il a bien en tête la valeur de ce dernier. Cette légère introduction était là pour montrer au Collectionneur qu’en terme d’informations Kumo n’était pas en terre inconnues et qu’il fallait proposer du produit d’une qualité extrême.
« Néanmoins la valeur d’une information peut-être très difficilement quantifiable surtout lorsque l’on en prend connaissance après avoir payé… Mais je suis certain que nous sommes là en tant que personnes voulant mutuellement se rendre service. »
Phrase de politicien pour rappeler tout bonnement qu’il ne fallait pas essayer de leur faire à l’envers. Une information ne pouvait être jugée qu’après avoir été reçue. Seul un léger synopsis pouvait être donné pour attiser la convoitise et motivé l’acheteur à vider ses bourses. Il fallait donc s’assurer que l’information prête à être partagée valait vraiment le coup déboursé. Aizen avait de l’argent mais il ne voulait pas pour autant le perdre inutilement.
« Alors si vous pouvez nous proposer une quelconque information ayant pour but de renforcer la sécurité de notre pays ou de permettre l’essor de Kumo je pense que le Raikage et moi-même serions prêt à participer en un pot commun à la hauteur de l’information partagée. »
Un regard sur le côté pour le chef suprême du village. Aizen n’hésitait pas à faire valoir son talent d’orateur et de négociateur devant lui afin de montrer de quoi il était capable. Pour autant, il voulait aussi l’inclure activement dans cette discussion afin qu’ils puissent petit à petit prendre l’ascendant sur le Collectionneur qui se retrouverait à négocier de l’information face à un chef de village cachée d’une des plus grandes puissances du Yuukan.
« Attention toutefois au nombre d’oreilles tendues en ces lieux. Une information, aussi importante soit-elle, peut perdre très vite de sa valeur si elle se balade au grès du vent. Il faudra donc aussi nous assurer l’exclusivité. »
Un dernier avertissement, sur un ton tout à fait léger et amical indiquant simplement que donner une information au milieu de la foule ou ayant déjà été partagée par le passé serait inutile et non avenu. Aizen restait amicale et respectez le Collectionneur tout en la considérant comme son égal. Il ne la prenait pas de haut, ne voulant pas vexer celle qui pouvait, peut-être, leur en donner pour leur argent.


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Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Mer 30 Mar 2022 - 22:48
La demoiselle sait qu’elle aurait accepté de vendre des rouleaux jusqu’à maximum 500'000 ryos de ristourne. Cette proposition ne la dérangeant pas, surtout si la marchande doit payer un intermédiaire pour faire ses affaires à Mizu, alors Minako ne se voit pas être si cupide.

« Bien, j’accepte votre proposition de prendre mon rouleau pour 1'500'000 ryos. »

La demoiselle cache sa joie lorsque Raizen arrive sur les lieux, par le respect de son image. Elle voulait le revoir mais elle ne peut discuter de son avancée sur ses sceaux, car comme elle, le raikage profite de la présence de la marchande pour se débarrasser de rouleaux dont il ne pouvait se servir. Elle semblait cela dit tendue, car elle veut se donner une bonne image à ses yeux.

Cela dit, l’arrivée de l’officier Akagi sur les lieux joue un effet positif sur Minako, de sorte à être confiante pour veiller sur la jeune femme. Par ailleurs, elle ne l’imaginait pas s’intéresser à la faux en question. Elle le visualisait plus apte à adopter un style au corps à corps ou maniant une hache. Alors qu’elle est dans ses pensées, se demandant comment obtenir cette cape à la place de Aizen, car elle n’aura jamais assez d’argent pour le payer, elle entendit la voix familière de son bien-aimé les saluer en bégayant. Elle rougit lorsqu’il souligne le fait que la marchande serait en sécurité aux cotés de Minako, celle-ci se sentant clairement comme un bébé face à de tels monstres en puissance comme Aizen. Elle se promet, grâce à cette affirmation, qu’elle fera tout pour améliorer son style de combat dansant.

La kunoichi hausse un sourcil en voyant Ken tenter de vendre énormément de babioles venant de ses défunts grand-parents. Le fait qu’il parle énormément de manière hésitante, lui fait penser qu’il essaye de faire son deuil, d’enterrer son passé pour devenir une meilleure version de lui-même. Comme elle s’en doutait, la collectionneuse est intéressée uniquement par les rouleaux et le dizzi.

C’est là que Minako pense à un fait ô combien important : ses katanas, que ce soit son daisho ou son ombrelle cachant son sabre, lui sont inutiles désormais qu’elle se consacre à la maitrise de ses sceaux. Intérieurement, elle remercie son cher et tendre de lui avoir fait penser à se débarrasser d’armes inutiles. Elle retire ainsi son daisho de sa ceinture ainsi que l’ombrelle dans son dos et les montre à la vendeuse, une fois que Aizen semble avoir fini de lui parler.

« Je vous propose aussi de prendre ces armes pour deux milions de ryos, au minima, je n’en vois plus l’utilité à présent. » dit-elle. Personne, à part Ken et Akio, ne sait que son pacte avec son sceau ancestral lui a fait perdre le kenjutsu. Peut-être que ça intriguera Aizen, qui a été son professeur pour cet art, mais dans tous les cas s’il lui demande, elle avouera sa capacité du clan Meikyû.

HRP Minako accepte l’échange du rouleau des phalanges perforantes pour 1,5 million de Ryo. Aussi, elle souhaite vendre ses armes pour un total de deux million de Ryos.




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Meikyû Raizen
Meikyû Raizen

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Lun 4 Avr 2022 - 5:12

Observant la collectionneuse mettre de l’avant la plénitude de ses aptitudes, il était clair qu’elle avait le sens de l’art du spectacle et de la négociation, un élément aussi intéressant que captivant. Laissant par le fait même une légère lueur d’intérêt parcourir son faciès, il avait devant lui une réelle spécialiste du dialogue, mais aussi des négociations. Très différente du marchand de guerres, elle semblait avoir un caractère assez agréable ou du moins qui planait sur la même longueur d’onde que le Meikyû.

Ainsi, elle répondit de manière intéressante quant au mystère sur lesquels relevaient certaines informations accessibles à sa clientèle la plus fidèle. Pertinent sous de nombreux angles, le Meikyû ne prit que quelques instants pour réfléchir alors qu’il avait déjà pris sa décision.

Sans appel, il attendit que le Nara finisse ses courses. Négociant de manière assez intense, mais subtile, le Meikyû en eut presque un léger sourire. Admirant par le fait même les talents du jeune homme, il ne pouvait s’empêcher de se demander ce que celui-ci aurait fait face à de la compétition interne en situation de négociation. Après tout, la valorisation était telle que certaines personnes avaient les moyens d’augmenter les enchères pour s’accaparer d’un tel objet. Pourtant, la chance semblait de son côté ou plutôt les valeurs Kumojines semblaient l’être.

Éloigné d’une compétitivité négative, pour le moment, personne ne se marchait sur les pieds ou ne semblait mettre de l’avant ses besoins au-delà de ceux d’autrui, un élément qu’il appréciait particulièrement voir dû à son rarissime. Après tout, il n’était pas donné à tous ni omniprésent de voir une telle ambiance. Généralement, bien des gens préféraient s'entre-déchirer afin de mettre à profit leurs propres besoins individualistes. N'étant pas tout à fait naturel pour tous, il pouvait toutefois devenir ancré en fonction de la société qui gouvernait le développement et l'historique d'autrui.

Sous un autre angle, positif sous bien des égards, voilà que le Nara était inclus dans la confidence, un élément aussi curieux qu’intéressant, notamment sur l’absence de la moindre signification quant à la multiplication des prix. Après tout, elle aurait très bien pu diviser pour mieux régner, vendant en fonction de leur valorisation respective des informations similaires deux fois plutôt qu’une. Pourtant, elle ne semblait pas forcément être présente pour effectuer de la marge à tout prix. Au contraire, quelque chose d'autre devait être sa source de motivation…

-Je vous remercie pour le compliment, c’est aussi un honneur pour moi de faire votre connaissance. Votre surnom me dit vaguement quelque chose et c’est toujours un plaisir de recevoir des gens de qualité pour affaires ou tout simplement pour découvrir le village.

Confiant et décis, le Meikyû manifesta ainsi sa contre-offre :

-Si vous trouvez que c’est un pari risqué, permettez-moi de vous témoigner de mes bonnes intentions dans ce cas.

Souriant, il déclara avec beaucoup de calme :

-Je vous ferais un prix amical de 6 millions pour ce rouleau. Vous pouvez considérer l’écart entre votre prix initial et le prix demandé comme étant une manière de vous remercier de votre présence en ces lieux.

En effet, nombreux Kumojines semblaient avoir trouvé preneur, ce qui était plus qu’intéressant pour le Meikyû dans le contexte actuel.

-Ensuite, je ne vous cacherais pas que le commerce de produits que vous qualifiez plus exclusif est assez intéressant.

En réalité, ce genre d’exclusivité était le type d’éléments que le Meikyû cherchait. Que ce soit des partenariats, des informations ou autre, ce genre d’éléments uniques et rarissimes représentaient pour lui des bases sur lesquelles initier les fondations de liens plus importants. C’était notamment ainsi qu’il avait eu le réflexe de partir à la recherche de Hayashi et de ses mystères en tant que Chunin et de cette manière qu’il avait saisi l’opportunité d’échanger des informations confidentielles avec une Kazejine lorsque l’opportunité s’était présentée, influencé par les liens solides qu'il entretenait avec Sharrkan. Sans quoi, jamais cette information ne serait tombée entre ses mains.

Simplement, il n’était pas le plus grand friand du fait de devoir partager dans un pot commun l’accès à de l’information. Deux individus incluaient forcément une aptitude de négociation plus élevée. Plus important encore, toutes les informations n’étaient pas toujours qu’à propos de Kumo et Kaminari. En prononçant ses paroles, Aizen avait indirectement centré l’accès à l’information sur une région spécifique, quelque chose qui pouvait se révéler être une arme à double tranchant, surtout qu'il y avait bien plus que Kumo et Kaminari, que ce soit à travers le monde ou bien d’autres éléments. C'était là son esprit porté vers l'international et l'environnement macro qui parlait à nouveau.

-Je vous fais suffisamment confiance quant à la qualité des types d’information que vous devez avoir, quel qu’en soit le sujet. Je ne pense pas que ce serait trop de vous faire confiance sur le type d’éléments pouvant répondre à la curiosité de ma personne.

Après tout, une négociatrice de renom de ce genre ne pouvait être qu’une simple marchande. Elle devait être suffisamment compétente pour savoir à qui elle s'adressait et ce qui pouvait être intéressant. C’étant donc là, une zone de confort et de liberté qu’il fallait lui autoriser à son avis.

-Si toutefois vous préférez un contexte spécifique, sachez que ceux mentionnés par Aizen et d’autres pourraient être aussi intéressants. Quant au prix, je pense que vous pouvez vous douter que ce n’est pas une problématique.

Faisant apparaître dans sa main l’ensemble de ses rouleaux qu’il n’avait pas encore dévoilé, le Meikyû dévoilait certaines cartes.

-Tout comme cette conversation peut avoir lieu à huis clos même à cet endroit bien qu’il est possible que vous désiriez négocier et discuter de ce genre d'informations dans un autre endroit à l’abri d’autrui.

Le soulignant assez vaguement, Raizen ne comptait pas dévoiler sa technique de contre-son pour diverses raisons. N’étant pas tout à fait infaillible, pour le moment, rien de concret n’avait réellement été dévoilé ni négocié. Qui plus est, il désirait établir certains éléments en amont.

-Si jamais cela vous aide, la moindre information concernant Kaminari serait intéressante à condition bien entendu que ce soit le genre d’information dont je ne sois pas vraiment au courant ce qui peut s'avérer difficile, mais qui demeure réaliste. Malgré la condition, je vous laisserais le soin de me surprendre à ce sujet. Étrangement, j'ai l'impression que je peux vous faire confiance. De même, cela comprend tout ce qui pourrait être d’intérêt pour le village ou des shinobis tout simplement. Autrement, je cherche personnellement un élément me permettant d’amplifier mes aptitudes à main nues. J’avais émis cette demande à un marchand de guerres concernant un gantelet, mais il est possible que ce soit assez rarissime. À vrai dire, si des gants légers d’une composante aussi intéressante que votre cape existait, cela tomberait dans mes cordes si je puis me permettre d'ajouter une requête d'information plutôt personnelle en supplément. Évidemment, des informations spécifiques ou uniques au clan Meikyû pourraient aussi être intéressantes, mais elles occupent la dernière priorité pour dans la liste des éléments cités. Évidemment, si vous avez des informations pertinentes sur l'homme au chapeau ou ses lieutenants...

Souriant, il laissa un mince silence planer, laissant sous-entendre quelque chose :

-Je pense que vous aurez compris que de nombreux éléments peuvent être dignes d’intérêt et que les moyens sont présents. Les 6 Millions que j’ai contre offerts pour le rouleau pourraient même être totalement votre et servir de monnaie d’échange au besoin.

Étant précis sans trop l’être, le Meikyû souhaitait ouvrir un peu la conversation tout en lui offrant une liberté pertinente. Ne prenant pas le temps de communiquer davantage avec Aizen dans le vif du moment, seul son sourire et l'absence de contradiction supposait qu'il était en accord avec le fait de participer à un pot commun pour avoir des informations de l'ordre qu'il avait cité. Simplement, il voulait éviter de mettre tous ses oeufs dans un seul panier sachant qu'il était peu probable qu'elle ait des informations de cette nature qui puissent l'étonner d'une quelconque manière... Toutefois, il gardait la porte ouverte au besoin.

-Si je peux me permettre, de quelle manière désirez-vous procéder sur la suite. Bien évidemment, je n’aurais aucune difficulté à vous offrir l’hospitalité si vous désirez poursuivre cette discussion à un moment ultérieur, que ce soit pour ces échantillons d’informations ou pour le futur. De même, si vous désirez échanger des réponses par d'autres réponses ou questions de votre part, cela peut être possible dépendant la nature de vos questions.

Lui tendant ainsi le premier rouleau doré de son aspect légendaire, Raizen patientait, un sourire aux lèvres alors qu’il avançait graduellement vers un objectif qu’il n’avait pas encore dévoilé. Si d’un côté il se montrait très positif et très ouvert d’un point de vue négociation, il se permettait aussi de silencieusement qualifier le type de réseau d’information auquel ils pouvaient avoir accès en créant un lien avec la Collectionneuse.

Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’une telle occasion se présentait. Loin de là. Malgré tout, quelque chose d’intangible lui trottait tout de même dans l'esprit. Comme une impression distante, mais réelle, il ne pouvait s’empêcher de capter une longueur d’onde similaire, un peu comme s’il avaient l’impression de résonner avec celle-ci ou d’avoir de nombreux points communs. Plus qu’une impression, c’en était une intuition, réelle ou fausse, mais qui méritait d’être explorée.

Était-ce possible que ce soit lié au fait d’être personne, mais quelqu’un en même temps ? Un peu comme un fantôme ? Quoiqu’il en soi, une chose était certaine : cette femme avait le potentiel d’être très intéressante, surtout si elle s’avérait relever le défi caché qui lui était lancé.

Les dés étaient jetés.

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Ten no Ikari
Ten no Ikari

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Mar 5 Avr 2022 - 19:10




Collectionneur me voici !



Mes pas légers m'avaient amené à me promener et errer sans but dans l'enceinte du village, perdu dans les réflexions de mes quelques projets mes bras croisés derrière la tête. J'étais si concentré sur mes propres pensées que je dus mettre bien plusieurs centaines de mètres à réaliser que quelque chose clochait dans la dynamique du village. Relégué au plan de l'inconscient, je n'avais pas tout de suite remarqué qu'une quantité massive de personnes se dirigeaient vers une place publique du village. Revenant à moi en quittant ma posture pensive, j'observai les alentours et tendis l'oreille pour tenter de comprendre ce qui suscitait une telle frénésie de pas et de bonne humeur, sans réellement réussir à capter la moindre information intelligible. Cela faisait un certain temps que je n'avais pas assister à une telle effervescence. Et la dernière fois qu'il y avait eu un tel rassemblement...

Mon coeur bondit dans ma poitrine, pompant autant de sang que d'adrénaline dans mes veines. Etait-il déjà de retour ? Ou devrais-je dire enfin ! Je n'avais pas eu la présence d'esprit ni les moyens à l'époque de lui proposer un projet que je convoitais à présent, mais cela avait bien changé entre temps. Un large sourire s'invita sur mes lèvres avant même que je n'ai le temps d'y penser, et je me dirigeai à toute vitesse vers la place en question, m'attendant à voir la carrure imposante et attachante, bien que peu gracieuse, du Marchand de guerre. Je me faufilais tel le vent entre les passants, profitant de mon agilité et ma petite taille pour progresser dans la masse de monde. Toutefois, à l'approche du point névralgique, cette avancée furtive elle-même n'était plus possible tant la densité de monde était importante. Il ne me restait plus qu'une solution. Concentrant un peu de chakra dans mes jambes, je sautai pour m'extirper de la foule et rejoindre un point en hauteur, sur un bâtiment non loin. Mes pieds gorgés de chakra adhérèrent sans la moindre difficulté aux aspérités des bâtiments, et je pus observer la scène en hauteur.

Et ma déception fut grande lorsque je me rendis rapidement compte que le Marchand de Guerre n'était pas présent. Au lieu de cela, une femme plutôt mince mais à la carrure guerrière se tenait sous les feux de projecteurs invisibles. Pas de Marchand de Guerre signifiait pas de nouvelles armes trop cools. Et si habituellement ce n'était absolument pas un soucis, j'avais cette fois eu espoir...

-Humf, on dirait bien qu'tu resteras encore un peu seul, Thunderbird...

Cette phrase avait été dite comme sur le ton d'une conversation, même si je savais très bien que rien ni personne ne l'aurait entendu. Mais cela reflétait bien mon état d'esprit actuel. Et alors que j'allais complètement me désintéresser de tout le bazar qu'elle tentait de vendre ou de racheter, de petites choses retinrent mon attention. La présence de Raizen, celle d'Aizen, et puis il y avait aussi Minako et son étrange petit ami Ken. Ou encore Akagi. Mais bien évidemment, celui qui avait l'air le plus investi dans ces échanges de biens n'était autre qu'Aizen. En me penchant un peu plus sur la situation et en tendant l'oreille, je n'eus aucun mal à percevoir les différents échanges en isolant les différents sons. Une capacité bien pratique enseignée par les arts samouraïs. Cela ne nous conférait pas une ouïe plus fine, mais nous permettait de nous concentrer sur les différents signaux qui nous parvenaient bien mieux que l'individu moyen.

Et une fois de plus, le jonin des Nuages se démarquait par sa cupidité. Il n'avait pas seulement pour but d'acquérir cette étrange cape aux étranges capacités, mais aussi l'intention de s'emparer de ce rouleau vierge. La cape avait bien évidemment l'air d'être l'article le plus intéressant, un regard à cette dernière suffisait à ressentir son caractère spécial. Même s'il était impossible de deviner d'un simple coup d'oeil ses capacités. Mais elle ne m'attirait pas le moins du monde. Par contre ce rouleau vierge...les chances pour que je le récupère étaient quasi nulles. Les chances que cela agace notre Mr.Propre international quant à elles étaient bien plus grandes. Un nouveau sourire étira mes lèvres alors que je préparais mon entrée fracassante. Si je voulais remporter ce petit prix, il allait bien falloir que j'attire un tant soit peu l'attention de la jeune demoiselle à la chevelure de neige. Laissant mon corps de chair se faire remplacer par l'énergie électrique, je pris de l'élan vers le ciel avant de descendre et rejoindre le sol en une décharge électrique maîtrisée. Reprenant immédiatement forme humaine pour apparaître au milieu des arcs électriques inoffensifs et qui ne touchèrent que le vide, je fis un salut de la main à la demoiselle avec un large sourire.

-Bonjour m'dame !

Et sans porter le moindre regard au Nara brun qui se trouvait à mes côtés, je plongeai ma main sous mes habits pour en ressortir deux parchemins entre mes doigts toujours avec le sourire. Jouant alors sur mon entrée fracassante et sur la proposition que je comptais faire, avec un sourire je laissai mes yeux se changer et prendre une teinte bleu électrique, jusqu'à laissé s'échapper de ces derniers de l'électricité. Présentant ainsi ma seconde main, je laissai le bout de mes doigts se changer en foudre et les laissai dégager des filets d'électricité.

-Si j'peux me permettre de vous proposer ces deux rouleaux, un million de ryos et la possibilité d'étudier un assimilateur raiton au cours d'un échange de votre choix entre nous contre votre rouleau vierge ?

Je comptais bien évidemment sur la curiosité de la demoiselle ainsi que la rareté de l'assimilation pour pouvoir agrandir mes chances extrêmement minces de remporter ce rouleau et ainsi narguer le jeune Nara. Pourquoi prenais-je autant de plaisir à embêter le shinobi ? Pour les exacts mêmes raisons qui m'avaient toujours pousser à le faire. Déjà parce que c'était particulièrement amusant, et parce qu'il était fatiguant de voir Mr.Propre revêtir son habit de convenance cachant habilement ses réelles intentions et son réel caractère. Mais est-ce que cela allait réellement fonctionner ?

-Sinon, j'suis moi aussi intéressé par des informations, notamment de celles qui nous permettraient de protéger Kumo, et Kaminari no Kuni ! dis-je en hochant la tête avec un sourire cette fois un peu plus sérieux.

Car après tout, c'était là ma fonction première en tant que shinobi des Nuages et officier du Kyubu. Aussi était-ce l'armature du serment fait à moi-même sur l'honneur du Bushido. Un serment dont je ne parlais que peu, mais qui était bien ancré dans mon coeur.

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Metaru Akagi
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Sam 9 Avr 2022 - 21:32

Akagi écouta attentivement la collectionneuse. Tout d’abord déçu par son retour, avouant son manque de connaissance des marchandises qu’elle vendait, il en demeurait qu’elle restait franche, révélant ainsi une commerçante honnête préférant faire des affaires justes plutôt que d’appâter, mentir sans raison pour vendre à tout prit. Le Metaru hocha simplement la tête à l’évocation de l’Ikokujutsu et reporta son attention sur le parchemin de Bukijutsu supérieur. Il enchaina donc :

« Le plaisir aurait été partagé mais je suis marié et heureux, rebondissant d’un clin d’œil amusé sur la remarque aguicheuse de la collectionneuse. »

Un sourire sincère éclaira son visage un moment tranchant avec son ton solennelle coutumier :

« Si jamais vous la croisez, évité de lui faire part de l’échange, elle a un caractère, disons assez sulfureux. »

Son sourire s’aggrandit en s’imaginant sa femme devenir rouge de jalousie et abattre sa colère sur la marchande qui avait osé faire du charme à son mari, Il enchaina :

« Très bien malgré l’intérêt que j’ai pour cette faux, je ne m’y connais pas en Ikkokujutsu je ferais donc l’impasse. Le prix de ce rouleau de bukijutsu supérieur est fixé à combien ? En faire l’acquisition m’intéresse grandement. Je peux vous faire une première proposition à 2M de ryos»

Sur le côté il avisait Aizen qui semblait négocier pour le rouleau vierge. Akagi souhaitait lui aussi l’acquérir. Cependant son respect pour la hiérarchie prit le dessus et il décida de ne pas pousser plus loin ses velléités d’acquisition. Il avait entendu une partie de la conversation de la collectionneuse avec Aizen et le Raikage. Il s’approcha d’eux curieux de connaitre les informations qu’ils pourraient obtenir de cette étrangère traversant le monde. Entendant la proposition d’Aizen concernant un pot commun pour des informations concernant la sécurité et l’avenir du village, le géant de métal ne put faire autrement. Il tourna le dos un instant à la marchande et chuchota à l’oreille de ses compatriotes :

« Aizen-sama, Raikage-sama si la négociation se durcit vous avez l’appui de ma maison en termes de fond pour récolter quelconques informations. Les Metarus se doivent de participer à l’avenir du village.»

Akagi ne souhaitait pas que la marchande n’entendît cette remarque, afin d’éviter de faire s’envoler le prix des dites informations, cependant il ne fallait pas laisser filer de possibles connaissances par manque de fond. Bien qu’il ne doutât des capacités financières du Nara ou du Raikage, il préférait assurer les choses. A n’en pas douter, l’appui d’un metaru, notamment de sa propre bourse serait forcément appréciable et apprécié pour ce genre de négociation. Il resta proche des deux compères et fit à nouveau face à la marchande qui lui donnait le prix du rouleau de Bukijutsu qu’il souhaitait acquérir. Le Metaru se demandait bien ce que la collectionneuse pouvait leur donner comme informations et attendait désormais d’en découvrir plus.



Résumé:

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Daishi Ken
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Mar 12 Avr 2022 - 15:19
Ken n’en croyait pas ses oreilles. Qu’elle refuse ses prix, c’était certes légitime, mais de là à l’insulter… De plus que c’est ses ancêtres et son passé qu’elle insulte, pire, ceux qui ont aider à la grandeur de Kumo. Il allait hausser le ton mais vu le nombre de personnes autour de lui, il se ravisa. De plus, il avait trop besoin d’elle pour écouler son stock de conneries. Ses parchemins sans valeur à ses yeux…

- Loin de moi l’idée de fatigué le monde, mais est ce que ca méritait de manquer de respect à mes articles ou à moi ? et surtout à la mémoire de ceux qui ont aidé à forger Kumo? Personnellement, en aucun cas j’ai tenté de vous insulter. Je ne suis pas vendeur, j’ai donc mis des prix selon ce que je pensais être juste moi, je n'ai escroqué personne moi. Merci de votre expertise.

“C’est vrai quoi…. Je ne l’ai pas acheté mon dizzi, c'est un cadeau… est ce que je connais sa valeur moi…”.

– D’accord pour le dizzi nous ferons affaire a 1.1M. Si la valeur des parchemins est de apparemment 4M… vous en demandez 3M… je n’ai fait aucun préjudice qui mérite autant de dédommagement, je n’ai insulté personne ni tenté d'escroqué moi. Je pensais avoir à faire à une personne sérieuse qui adore collectionner les objets de personnage célèbre, soit, je rentre avec et donc vous fatigue plus avec ça. On ne peut pas monter le prix à 3,9M pour les rouleaux? Ainsi vous aurez quand même un dédommagement pour m’excuser, maintenant que je connais le prix de la marchandise, je peu faire un geste généreux pour vous.

Ken se dit qu’il devait apprendre à être lui-même et donc d’avoir un dizzi qui lui ressemble. Il adorait Hideko, comme une soeur. Mais il est vrai que le caracal dessus ce n'était pas lui, mais Hideko. Il devait donc le vendre afin d’avoir son propre dizzi. Il redoutait le regard d’ Hideko et espère qu’elle comprendrait son geste.
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Le Collectionneur
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Sam 28 Mai 2022 - 21:49
Appréciant les propriétés uniques de la cape, le jeune homme à la crinière brune ne se décourageait pas qu’elle lui offrît d’acheter les rouleaux à un prix réduit, il accepta la transaction pour la somme de 12 millions de ryôs à condition qu’elle lui fit en retour la grâce de lui acheter de lui vendre les rouleaux avec une réduction proportionnelle à ce qu’il lui a vendu. Elle n’avait guère besoin de sortir le boulier pour comprendre qu’elle avait affaire à un expert du calcul mental, un homme doué d’une intelligence digne d’un Nara. Cela était une manière de prendre la marchande à son propre jeu et de lui proposer un échange équitable, un échange qu’elle ne pourrait refuser. Celle-ci laissa échapper un sifflement d’admiration, comprenant ce qu’il essayait de faire pour la persuader d’accepter son offre, et c’est avec un sourire presque complice qu’elle lui remit la cape et le rouleau pour la somme de 8.571.429 ryôs. Impressionnée par la vivacité d’esprit de son interlocuteur, elle lui concéda même de lui vendre à 8,5 millions afin de faciliter le décompte.

« J’accepte avec plaisir. Votre calcul mental est impressionnant pour arriver à un tel degré de précision, mais après tout vous êtes un Nara. Je comprends maintenant d’où vous tenez votre réputation de clan de savants. »

Le Meikyû non ne tarissait pas de compliment et sut s’attirer les faveurs du Collectionneur en lui vendant le rouleau légendaire à un prix défiant toute concurrence, au point qu’elle se sentait presque honteuse de l’accepter, elle qui avait l’habitude de marchander sur chaque produit face à des clients moins délicats, il était rare qu’un client se montre aussi peu parcimonieux vis-à-vis d’elle, qu’on reprochait souvent d’être excessivement difficile sur les prix. L’homme qu’elle avait face à lui irradiait d’une certaine bénévolence, à moins qu’il ne s’agisse que d’une posture ingénieuse ou cauteleuse de sa part pour la prendre au dépourvue? Il lui était impossible d’en être sûre, toujours est-il qu’elle ne put cacher sans surprise quand il lui vendit le rouleau à prix encore en-dessous de celui qu’elle proposait. Elle accepta sans hésiter, bien consciente que ce geste appelait à une faveur en retour.

« On dirait que vous n’êtes pas un amoureux d’argent, Yondaime Raikage. C’est dommage, vous savez, c’est ce qui permet d’accéder au bonheur après tout. Vous ne pouvez pas savoir à quel point. » déclarait-elle en faisant tourner une pièce entre ses doigts fins. « Laissez-moi terminer avec ces clients et je reviens vers vous…»


Dans un même temps, elle récupéra le rouleau de Minako pour 1,5 millions de ryôs, hésita quelques secondes pendant qu’elle inspectait la qualité des armes qu’elle lui vendait. La genin lui paraissant d’un caractère sympathique qu’elle ne pouvait s’expliquer, elle ne vit pas de raison de marchander davantage et acheta ses rouleaux au prix annoncé de 2 millions de ryôs. Quant au nouvel arrivant, un jeune fougueux au regard électrique et d’un caractère enthousiaste, elle lui accorda un moment d’attention avant d’accepter de prendre ses deux rouleaux pour 3,5 millions de ryôs. Elle lui indiqua par la même occasion que le rouleau qu’il souhaitait acheter était maintenant entre les mains de Aizen qui est arrivé avant lui et qu’il lui appartenait à présent, il ne tenait donc qu’à lui de lui remettre le rouleau s’il le désirait tant.

« Désolée, mon garçon, tu es arrivé un poil en retard. Le rouleau vient tout juste d’être vendu à ce client. Mais j’accepte de te prendre les deux rouleaux pour 3,5 millions, qu’en dis-tu? »

Elle se tourna ensuite vers le beau Akagi qui avait visiblement déjà trouvé son âme sœur et qui révélait qu’il était déjà en couple. Affichant une moue de déception qui aurait fait chavirer bien des coeurs mais pas celui du loyal Metaru, elle prit en note son avertissement et reprit son sérieux en considérant la proposition de lui vendre le rouleau Bukijutsu à 2 millions de ryôs, ce qu’elle accepta assez facilement. Elle avisa finalement le client qui semblait scandalisé par sa proposition et par sa réponse qui aurait touché une corde sensible chez le jeune homme, qu’il était visiblement facile de sortir de ses gonds. Elle aurait insulté la mémoire de ses ancêtres et de la personne qui lui aurait forgé l’arme, elle ne put s’empêcher de retenir un rire face à l’ironie de la situation.

« Tu as l’audace de me vendre les objets personnels de tes ancêtres, mais c’est moi qui leur manque de respect? Tu vends une arme que quelqu’un a forgé rien pour toi ? Excuse-moi jeune homme, mais nous n’avons certainement pas la même idée du respect. Mon offre est donc la suivante, à prendre ou à laisser: 1,1 millions pour l’arme et 3,3 millions pour les rouleaux. »

Bouclant les affaires auprès des clients qui s’étaient amassés autour de sa tente, elle retourna auprès du Rokudaime afin de discuter des articles plus confidentiels qu’elle était prête à lui vendre, et elle ne put s’empêcher d’observer l’intérêt du Nara, Metaru et même le retardataire qui s’étaient rapprochés pour en savoir plus. Elle fit signe aux intéressés de se rapprocher et sortit de sa besace une carte d’un pays divisé entre deux îles; sur la deuxième île est dessinée une prison, ce qui permet alors de comprendre qu’il ne pouvait s’agir que de Wasure no kuni, le pays oublié.

« C’est une carte qui m’a été remise par un de mes clients en échange d’une information, sur cette carte vous avez une route secrète qui permet d’éviter les potentiels dangers sur l’île et d’accéder à la prison sans emprunter le tunnel qui s’est effondré. Mais une fois sur l’île de la prison c’est tout autre chose puisqu’elle grouille de dangers. Cette carte est à vous pour 6 millions de ryôs. Je vous donnerai des informations sur des lieux d’intérêt en échange de 4 millions supplémentaires. Alors? »

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Daishi Ken
Daishi Ken

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Dim 29 Mai 2022 - 12:11
Ken avait usé de sa tactique habituel. Il se contentait de jouer les idiots pour mieux duper son entourage. En affaire c’était bien pratique, il avait encore frappé juste en écoutant les railleries de cette marchande. Elle lui déblatéra comme il s’en doutait un ramassis de connerie sur ce qu’était sa vision a elle du respect. Sans surprise elle s’attaqua à ses ancêtres, car selon elle, garder les chaussons de son défunt grand-père était un signe de respect. Elle n’était pas une marchande pour rien. Magner les mots pour mieux tromper les personnes. Il est vrai que Ken manquait cruellement de cette capacité à manier les mots comme de puissants poings. Cela dit, il avait cette faculté d’adaptation, d’intelligence. Encore une proie dans cette divine comédie. Cette capacité qu’a Ken à se faire haïr de prime abord pour finir par être aimer ou au moins, lui permettre d’atteindre le succès.

Combien de fois Ken à utiliser cette technique, ce même shemas. Encore et encore. Tout le monde s’y laisse prendre. Il s’était juré d’arrêter mais la tentation était trop forte. La marchande, alors qu’elle avait exigée de lui 1m pour son arme et 3m pour ses rouleaux à bien voulu revoir ses prix à la hausse. Il est vrai qu’il avait estimé ses rouleaux a 4m de ryo. Cela dit, sans sa stratégie, elle n’aurait jamais voulu lui accorder la moindre ristourne.

Il encaissa dans un premier temps les remarques de la vendeuse ayant finalement gagné puisqu’elle voulait les acheter a 3M. Bien qu’il rie intérieurement quand elle lui avait parlé de ses ancêtres, elle avait fait mouche du moins, en partie, car oui ca lui coûtait cher cette séparation et en effet, envers Hideko, c’était une insulte. Elle le prendrait peut-être mal. Cela dit, il etait avant tout un Shinobi, il devait se renforcer. On lui a dit d’être moins sentimental au point de devoir être moins dépendant de Minako. Sauf que le problème n’était pas Minako, mais sa terreur d’être seul. Cette phobie d’abandon. Qu’est ce que cette sotte connaissait au sujet de l’honneur ? Du renforcement ? De la guerre ? Du shinobisme ?. Ken s’attachait à son passé, à toutes les marques d’affections. Il collectionnait les comics de Raizen car il n’avait pas de père et aurait aimé avoir un père, un père comme lui ! Raizen était son modèle. Ken avait ensuite accepté de rejoindre Higure également, pour de mauvaises raisons. La peur que sans les rejoindre, ils allaient lui tourner le dos. Il les avait rejoins surtout pour être plus proche de Minako. Peur qu’elle l’abandonne.

Toutes les actions de Ken allaient dans ce sens, le sens de la peur de la solitude. Il s’était toujours sacrifié pour être à l’image de ce qu’on attendait de lui ! D’abord, un bon petit fils. Acceptant de supporter le quatuor Jashin. Puis un membre d’Higure, même si au final il ne regretta pas un seul instant d’avoir accepté de les rejoindre. Ce fut sûrement la meilleure décision de sa vie après Minako ! Ken ensuite, pour correspondre aux dernières volonté de sa grand-mère accepta de reprendre le dojo. Finalement, Ken s’est toujours coupé en morceau pour plaire aux autres. Étant exactement à la place où on exigeait de lui.

Pour être un vrai ninja, il faut savoir tracer sa propre route, sa propre destinée. Couper les liens superflus. Dernière leçon en datte que lui apprit Raizen, son déchu héros avant que Ken ne remarque qu’il n’était qu’un politicard.
Hideko ne voulait pas de plus en tant que sœur. Combien de fois il l’avait presque supplié de faire de lui son frère. Chaque fois la réponse à été une claque a son visage, pour ne pas dire, un poing dans l’estomac.

Aizen, Celui que Ken avait choisi comme Némésis, non pas que Aizen le méritait réellement, mais Ken avait choisis volontairement un shinobi de haut niveau pour ennemi afin de nourrir sa soif de grandeur. Il l’accusait de tout et de rien afin de nourrir sa soif de compétition. Il voulait le dominer car il savait que si Aizen était vaincu par ses poings alors Ken sera devenu un puissant ninja. Voilà l’une des rares leçons que Ken aura retenues de ses comics. Chaque super héros, à son opposé, plus puissant que lui, au début. C’est ainsi que le héros se transcende et deviens meilleur, chaque jours, jusqu’à vaincre l’ennemi juré. Dans les comics du moins. Celui de Ken répondit au nom de Aizen, une stimulation positive qui le poussait à toujours forger son ninjutsu jusqu’au jour où, peut-être, Ken le vaincra.

Il n’y avait que Minako qui comptait à ses yeux le reste qu’importe ? Qu’importe qu’une idiote ne comprenant rien au sens du sacrifice, au sens de l’honneur, il l’avait vaincu sur son propre terrain en la faisant céder pour lui offrir une belle ristourne. Qu’importe qu’elle crache sur son sens du respect. Peut-être lui fera t-il l’honneur d’un cours sur le sens du respect, de l’honneur et du sacrifice mais pour l’heure, il savourait sa maigre victoire certes, mais une victoire tout de même.

Les liens brisés avec cette idiotie de sororité concernant Hideko, Ken se forgera un style, sur les cendres de cette famille qui n’a pas voulu de lui, puis un nom. Chaque fois qu’il regardait son dizzi, il la voyait elle, cette sœur, la seule femme qu’il a aimée a pars Grisou et Minako, celle qui la repoussée encore et encore. Se dizzi était un vestige de son échec. Il reprendra les bases de sa vie et pourra ainsi montrer à tous qui il est réellement. Le Ken toutou tire avec violence sur sa muselière, qu’importe les dire de cette idiote. Jamais elle ne comprendra réellement des concepts comme l’honneur, le sacrifice, le respect. Il ria de bon cœur avec elle comme réponse à ses paroles dénuées de sens. Qui garde les casseroles de sa grand-mère comme gage de « respect » personne de sensé ! Qui garde des objets qui le blesse ou le rabaisse ?

— Aller trêve de plaisanterie, j’accepte le prix convenu.

Ken ne dit rien de plus, de peur que son pigeon s’envole. Il se contenta de sortir les rouleaux de sa sacoche, les poser prés de lui au cas où elle voudrait le rouler et attendait de voir si elle voulait tenter de négocier ou de sortir les ryos convenus. Dire que si elle avait maintenu son prix à 3M de ryo, il aurait cédé. Elle était vraiment sotte…

Depuis peu, Ken changeait, gagnant en maturité, une maturité silencieuse masqué par les vestiges de son adolescence et de sa maladresse au niveau du verbe.


qu'elle garce n'empêche !:
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Zaiki Minako
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Dim 29 Mai 2022 - 15:53
Une fois la transaction faite, Minako s'éloigna quelque peu. Elle ne voit pas l'intérêt de demander quelconque information à la collectionneuse pour le moment sur des artefacts liés à l'onkyoton, car elle n'a pas encore les idées assez claires sur son projet d'acquérir de tels objets. Elle a d'autres priorités comme réussir à réunir son groupe d'amis au dojo pour voir comment mettre en place la guilde d'onkyotonka de Kumo et de mettre en commun leurs projets respectifs afin de se concentrer par la suite sur les choses qui leur semble essentielles.

Et puis, de toute façon, il semblerait que les autres shinobis présents soient bien plus intéressés et intéressants qu'elle. Intérieurement, elle est contente d'avoir pu vendre ce qui lui est inutile, elle pourrait ainsi se faire forger quelques pièces d'armures qui lui permettraient de se protéger des attaques alors qu'elle est au corps-à-corps. Il faudrait que ces pièces soient assez résistantes mais légères pour son taijutsu axé sur le thème de la capoeira. Elle pourrait par la suite éviter de causer des ennuis à ses proches. Du moins, elle éviterait de voir que les gens s'inquiètent de sa santé si jamais elle se retrouvait à nouveau blessée grièvement ou empoisonnée.

Minako finit par rejoindre son bien-aimé au moment où il prononce ses derniers mots afin de finaliser sa vente, lui posant une main sur l'épaule, de manière délicate. La douce ne cache pas le fait qu'elle soit proche de Ken, elle n'en a pas honte, car elle comprend qu'il souffre intérieurement de divers sentiments peu glorieux, et au lieu de le rejeter, elle veut simplement se montrer présente pour lui. Elle veut grandir à ses côtés, devenir plus forte avec lui, que leur cœur d'artiste batte à l'unisson…

Elle n'attendait que lui pour qu'ils rentrent ensemble et discuter un peu autour d'une tasse de thé sur leur projet de musiciens kaminarijin.

Hrp:
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Nara Aizen
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Lun 30 Mai 2022 - 16:17

Le Nara se mit instinctivement en position défensive et avant même que quelqu’un ne le voit bouger il avait déjà un quart de sa lame dégainée. Il était prêt à rejoindre la position du Raikage. Même si proche de lui, il avait pour intention de s’interposer entre lui et le potentiel agresseur. Mais très vite, Aizen compris qu’il ne s’agissait pas d’un ennemi mais tout simplement d’une mise en scène de Ikari.
« Hm… »
La Jônin vêtu rangea son épée et reprit une posture détendue. Le Nara jeta un regard plein d’interrogation à Raizen avant de s’adresser à celui qui était le sujet de sa réaction. Réaction qu’aurait dû avoir chaque shinobi présent ici.
« Je ne pense pas qu’il soit très judicieux de faire une telle apparition à l’entrée même du village par les temps qui courent… »
Il s’était adressé directement au foudroyant Ikari d’un air gêné et emplit d’incompréhension. Sans compter sur sa proposition indécente de prendre le rouleau que convoitait le Nara en premier sous son nez. Un nouveau regard d’incompréhension de la part du Nara. La camaraderie semblait avoir ses limites aussi fines que celles du papier de ce rouleau de technique qu’il convoitait. Mais fort heureusement pour tout le monde le Collectionneur avait le sens des affaires bien faites et laissa la priorité à celui qui était arrivé le premier.

Il passa finalement à autre chose, se concentrant sur ses affaires et jubilant que tous les termes qu’il avait proposé étaient acceptés.
« Vous me flattez. »
Dit-il dans un premier temps en effectuant une nouvelle courbette. Son sourire était large, il n’était pas contre les compliments et les acceptait les bras grands ouverts.
« J’espérais que ce petit tour mental vous plairait. Une fois qu’on a compris la base des mathématiques il est très simple de réaliser ce genre de calculs qui peuvent paraitre compliqués au premier abord. Mais je ne vous apprends rien pas vrai… »
Un autre sourire, cette fois plus évocateur. Car si la marchande avait compris si vite le calcul du Nara cela voulait aussi dire qu’elle était au moins capable de reproduire le même genre d’exploit.
« Je suis heureux que nous ayons pu nous entendre si facilement pour nos affaires. Tenez. »
Il effectua alors les échanges avec celle avec qui il avait conclu une double affaire dans une entente parfaite et resta silencieux à observer le reste des interactions. Notamment celle avec le Raikage pour les fameuses informations.

Aizen resta neutre, ne montrant aucun enthousiaste ou aucune déception face aux propositions de leur invité. Cela ne lui inspirait pas grand-chose, il ne connaissait à vrai dire pas grand-chose de cette île ni de l’intérêt qu’elle pourrait avoir pour Kumo ou même pour lui. Mais c’était justement le supplément qu’elle proposait pour quatre millions. Un prix conséquent alors il espérait des choses intéressantes.

Le Raikage était celui qui était principalement visé concernant ces propositions. Le Nara se contenta d’approcher en sortant de nouveau sa bourse, d’un regard indiquant au Raikage qu’il était prêt à participer si le besoin s’en faisait sentir.

résumé:


Dernière édition par Nara Aizen le Jeu 2 Juin 2022 - 10:35, édité 1 fois
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Meikyû Raizen
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Jeu 2 Juin 2022 - 7:42
Lâchant un léger rictus au regard du commentaire de la Collectionneuse, le Meikyû était quelque peu surpris de la voir s’arrêter à un tel constat. Après tout, il était vrai qu’il semblait offrir gratuitement de l’argent, mais c’était tout le contraire. S’attendait-il à des faveurs futures en contrepartie ? Pas du tout.

Raizen préférait simplement adopter une position de juste valeur, permettant ainsi de récompenser à qui de droit au plein niveau de sa valorisation. Si cette approche était altruiste, elle avait toutefois le mérite d’en satisfaire l’hôte, mais surtout de verbaliser une appréciation.

La laissant ainsi terminer avec ses autres clients alors qu’elle semblait avoir quelque chose d’autre à lui dire, le maître des sceaux se contenta de patienter calmement de son regard observateur.

Se satisfaisant de voir de nombreux Kumojines faire des acquisitions aussi pertinentes qu’utiles, Raizen délaissa son attention vers ceux-ci pour effectuer quelques calculs. Analysant par le fait même son inventaire et ses fonds, il se plaça un quota interne sur ce qu’il était prêt à échanger et garder.

La patience faisant des merveilles, elle revint finalement dans sa direction avec une carte de Wasure. Légèrement surpris, le Meikyû plissa des yeux, se demandant si celle-ci était réellement authentique. Étant parmi les rares qui avaient mis les pays sur cette terre semi-maudite, il ne pouvait s’empêcher de se demander quelle était l’utilité d’une telle carte. Du moins, c’est ce qu’il fit à première vue.

Pendant que son esprit sondait l’utilité d’un tel objet, son alter percevait déjà le fait que personne n’avait jamais vraiment visité cette terre aux dernières nouvelles afin d’en apprendre davantage.

Terrain neutre, il pouvait être intéressant d’y aller pour y installer une bannière supplémentaire de conquête. Or, conquérir Wasure ne pouvait se faire sans risquer d’être submergé des nombreuses adversités environnantes tant externes qu'internes. De plus, ce n’était pas tout à fait l’objectif le plus immédiat. S'il y avait bien un élément pour lequel cette information serait peut-être utile, c'était bien pour nourrir la Coalition de possibles informations futures pertinentes.

Ainsi, la collectionneuse entama la présentation de son offre, un élément des plus pertinent. Sachant que cet endroit était assez hostile, mais pouvait receler de nombreux secrets enfouis par les anciens dirigeants ayant caché aux yeux de tous cette île, il avait clairement une opportunité stratégique de mettre la main sur de l'information clé.

Dans cette course contre la montre que représentait cette guerre, l’heure n’était plus aux inconnus. Plus important encore, il eut une légère pensée pour la fanatique qu’il avait affrontée à Hayashi, se demandant si elle était peut-être retournée sur la fameuse terre qu’elle avait jadis fuit à des fins punitives.

-L’argent est un élément important, mais tout comme vous, j’aspire surtout à trouver le bonheur. Ainsi, votre présence en nos terres permet de promouvoir certains des éléments qui contribuent à mon bonheur personnel et à celui des habitants, d'où mon offre précédente qui sert surtout à souligner cela. De même, j'en profite pour étendre notre hospitalité si vous désirez passer quelques temps à Kumo.

Se permettant de lui expliquer un peu son raisonnement , le maître des mots devait maintenant décider : ouvrir le dialogue à autrui ou sécuriser l’information à son niveau.

-Aizen et Ikari, compte tenu du type d’informations, permettez-moi d’en prendre connaissance en avance avant de le relayer aux différentes unités conséquentes si vous le permettez.

Effectuant un bref hochement de tête en guise de remerciement à Aizen et Ikari, Raizen ne semblait pas nécessiter la moindre source monétaire pour financer un tel achat.

-Merci de la proposition - permettez-moi simplement de prendre quelques précautions afin de garantir une certaine discrétion.

Effectuant un seul et unique geste, il posa un sceau au sol qui encercla la femme en question et lui-même. Permettant de brouiller le son venant de l’intérieur vers l'extérieur, son objectif était simple : isoler la transaction pour de multiples raisons.

En premier lieu, Wasure pouvait paraître banal, mais cet endroit était bel et bien un lieu très dangereux. S’il tombait entre des oreilles trop braves ou non prévoyantes, il était possible d’y perdre aisément des soldats. Instables et fort probablement fréquentées de nouveau par des criminels de la pire espèce, à ce jour, moins d’une quinzaine de personnes parmi la Coalition avaient mis les pieds là-bas à sa connaissance. Tous avaient survécu ou presque, mais ils auraient très bien pu y passer. Dans une autre temporalité, si les fanatiques avaient décidé de se joindre à l’Homme au Chapeau au moment de sa fameuse révélation, la conclusion aurait été très différente.

En second lieu, isoler les participants lui permettait de garantir que l’information serait véhiculée auprès des bonnes personnes à l’interne, mais cela lui permettait aussi d’éviter l’amplification des montants liés à l’inclusion d’autres partis prenants. Autrement, ce serait trop facile pour elle de continuer d'incrémenter son prix pour plus d'information.

Ainsi, toutes ces raisons influencèrent sa décision sachant que l’information gagnée servirait à nourrir des unités futures et de possibles missions si l’intérêt, la pertinence et l’urgence étaient présents.

-J’accepte vos deux offres au prix demandé. D’ailleurs, si jamais vous avez des informations sur la deuxième île, n’hésitez pas, je suis aussi preneur à cet égard à moins que ce soit la zone d’accostage qui est délimitée par l’effondrement du tunnel justement sachant que j'étais à Wasure au moment où la grande révélation a été annoncée à tous dans le Kunai Émoussé.

Sortant sans aucune hésitation 10 millions de Ryos qu’il lui offrait, Raizen attendait, se satisfaisant à l’idée de pouvoir nourrir les équipes externes et possibles futurs shinobis déployés à Wasure d’information pertinente. Plus important encore, il venait de glisser une information clé concernant sa présence sur Wasure. Lui permettant ainsi de confirmer la véracité de la carte en fonction des quelques connaissances qu'il savait de son voyage, peut-être que cette information supplémentaire augmenterait le désir de partager un maximum d'information chez la collectionneuse.

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Ten no Ikari
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Dim 5 Juin 2022 - 1:14




Voyage du collectionneur



S'il y avait une chose qui était sure, c'était qu'Aizen n'avait apprécié ni mon entrée, ni mes propositions à la gente demoiselle aux cheveux d'argents. D'un autre côté, c'était un peu le but de la manoeuvre, même si je n'espérais pas obtenir des résultats aussi probants. Lorsque j'atterris sur la place publique avec une entrée un peu tape à l'oeil, son premier réflexe fut de dégainer son épée dans l'optique de réagir à une menace. Pendant une fraction de seconde durant laquelle il examina la situation, je sentis la tension dans l'air brutalement augmenter tandis qu'il commençait déjà à sortir son katana. Il se rendit toutefois rapidement compte que je n'étais pas une menace, et rangea son arme tout en me faisant une petite remarque sur ce qu'il considérait être de l'insouciance de ma part. Des remarques qui, une fois de plus, ne manquèrent pas de me faire sourire.

-Ay, ay, gomen Aizen-san ! fis-je avec un sourire dont il était impossible de deviner la sincérité.

Après tout, nous possédions de nombreux ninjas doués en sensorialité, comme ceux qui gardaient actuellement les portes du village. Et mon arrivée n'avait présenté aucune trace d'animosité, ce qui avait certainement participé au fait que si peu de gens autour ne réagisse à mon entrée un brin extravagante. D'un autre côté, il n'avait pas totalement tord. Des ennemis maîtres en sensorialité pourraient passer inaperçus entre nos lignes et attaquer, même si cela restait peu probables. J'aurais pu continuer à le provoquer de la sorte et le titiller, mais je ne désirais pas non plus perturber l'ordre des choses qui se faisaient à présent.

Comme attendu, la femme aux cheveux d'argent décida de filer à Aizen le parchemin vierge et en échange me proposa de reprendre mes rouleaux pour quelques millions de ryos. Ce n'était pas leur prix initial, mais je ne savais pas non plus à qui les refiler et l'argent n'était pas réellement un moteur qui me pousserait à tenter de négocier avec la demoiselle. Il y avait trop peu de rouleaux concernant l'assimilation, et à fortiori l'assimilation raiton pour que j'y trouve un intérêt. La seule raison pour laquelle je gardais mon argent était que j'avais un projet...celui de revoir ce forgeron pour lui proposer un nouveau défi. Et lorsque j'étais arrivée sur la place, j'avais été persuadée que la jolie demoiselle n'avait rien d'intéressant à me proposer...jusqu'à ce qu'elle parle de Wasure no Kuni.

Mon attitude détachée, presque provocatrice un peu plus tôt s'estompa en l'espace d'un instant à la mention de possibles informations supplémentaires concernant ce pays. Le Pays Oublié qui avait tant fait parlé de lui lors de la crise entourant sa découverte, et lorsque ses prisonniers s'étaient échappés. Mais qui peu de temps après était retombé dans un oubli le plus total, laissant livrés à eux mêmes des entités dangereuses qui n'avaient jamais appris à vivre autrement que par le prisme de cette terre sauvage. Une terre qui avait vu passer de nombreuses personnes, de nombreux assimilateurs...Et c'était pour ce dernier point que la moindre trace d'amusement avait quitté mon visage. Alors que j'étais sur le point de m'avancer, prêt à aller à la rencontre de la Collectionneuse pour lui donner l'argent qu'elle réclamait pour ces informations sans réfléchir, Raizen s'interposa. Mon corps se figea dans son élan, ma main n'ayant même pas encore atteint ma bourse alors que le Yondaime Raikage décida de garder pour lui seul, du moins pour l'instant, l'information que la jeune femme était prête à livrer.

Je ne fis qu'un hochement de tête à la requête de Raizen qui, malgré ses airs de demande, était en réalité un ordre. Mais l'espace d'un instant, une petite ombre voila mon regard. Une ombre que je me gardai bien de cacher à la vue et au su de tous. Toutefois, au lieu de partir maintenant que mes affaires étaient conclues, je décidai de rester. Dépendamment des informations que Yondaime-sama recevait, j'étais susceptible d'en apprendre déjà un peu plus en restant à proximité. Du moins je l'espérais...

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Le Collectionneur
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Lun 20 Juin 2022 - 6:42
« Plaisir de faire affaire avec vous ❥ » dit-elle avec un large sourire à Ikari et Ken afin de conclure leur transaction respective, elle leur lance chacun une bourse de ryôs dans les mains tout en rangeant les rouleaux dans sa besace.

Elle fait plusieurs pas en retrait en compagnie de Raizen afin d’éviter que les informations qu’elle lui transmettrait soient révélées à des oreilles indiscrètes. Elle fut même impressionnée que celui-ci dispose d’une technique parfaite pour isoler le son tout autour d’eux, les permettant alors de converser sans risquer une fuite d’information. Elle hocha de la tête en direction du Raikage comme pour montrer qu’elle appréciait cette précaution supplémentaire et lui remit la carte qu’elle lui avait montré plus tôt afin qu’il puisse l’examiner plus en détail: on pouvait distinguer les récifs tout autour de l’île, formant comme une sorte de rempart autour de la seconde île et qui oblige par conséquent les bateaux à passer par la première île qui est accessible sans risque de percuter les Rocs briseurs. La route secrète à emprunter consistait donc à travers le mur de récifs par un passage très étroit mais suffisant pour y faire circuler des navires de petite taille, il semblerait que ce passage ait été formé suite à l’effritement d’une partie fragile de la roche qui a finalement cédé. Elle aurait récupéré cette carte grâce à un évadé de la prison qui serait passé par ce chemin.

« C’est un couloir étroit et impossible à voir si on ne sait pas où chercher, mais avec cette carte vous le trouverez, il se trouve au milieu d’un cimetière de navires, cherchez un bateau à trois mâts échoué contre un récif et vous saurez que vous êtes sur la bonne voie. Attention, il s’agit d’un raccourci mais les vagues près des récifs sont plutôt dangereuses, je vous conseille d’être accompagné d’un expert en navigation.

Tout en comptant l’argent qu’elle avait dans les mains, elle continua de lister les informations qu’elle avait apprise par le biais de l’ancien prisonnier.

Et maintenant, les lieux d’intérêt, voyons… comme vous devez vous en doutez il faut vous attendre à de la résistance à la Prison inavouée, pour l’instant le plus connu c’est un homme appelé le Seigneur des Cendres qui est visiblement le chef des survivants qui sont restés sur l’île soit par choix soit parce qu’ils n’avaient plus de bateau pour s’enfuir. Son quartier général se trouve probablement dans la Prison Inavouée qu’ils ont transformé en forteresse. Si quelqu’un peut vous révéler des secrets sur le pays, c’est bien lui. Ma source m’a également appris que la prison est si grande qu’elle est composée de plusieurs étages composées de cellules et une autre partie où se trouvent des pièces “spéciales” comme par exemple une salle d’expérimentation, des cachots pour les prisonniers les plus dangereux, et le bureau du Directeur au dernier étage. En fouillant bien, il se peut que vous trouviez des indices sur leurs opérations là-bas, voire des fruits de leurs recherches. On m’a également parlé d’un “monstre” enfermé quelque part sur l’île, suite à une expérimentation ratée. Je crois qu’il se trouve sur la première île. Prenez garde aux gens que vous rencontrerez là-bas… ce ne sont pas des individus sensibles à l’argent ou à la raison. La violence et la cruauté, c’est tout ce qu’ils ont connu sur cette île. La clé est de gagner le respect des lieutenants, qui commandent chacun une partie de son armée. Si vous les battez ou les ralliez à votre cause, vous pouvez renverser le Seigneur. Ou sinon vous pouvez juste tenter de négocier avec lui pour visiter la Prison Inavouée... Dans tous les cas, soyez toujours sur vos gardes. »

Après ce dernier conseil, elle retourna à sa monture afin de préparer ses affaires pour le voyage, saluant ses clients de Kumo en leur remerciant de leur accueil.




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