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6/01. Force et discrétion

Narrateur
Narrateur

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Dim 7 Nov 2021 - 16:08
6/01. Force et discrétion Csst 6/01. Force et discrétion 7jg1
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Sur une arène de sable blanc, les deux pirates atterrirent en soulevant un épais nuage de grains volatiles. Le premier, armé de deux serpes et d’une arbalète portée en bandoulière, gardait le front couvert par une capuche en peau de bête et son regard ombrageux traduisait une nature discrète et très froide. Le second, bien plus corpulent et dépassant la foule d’au moins deux têtes, disposait de deux lourdes rondaches… et d’aucune arme. Un mystère qui ne tarderait pas à s’éclaircir.

De quoi étaient-ils réellement capables ?


Voici les règles et indications à suivre :

  • Lorsque c'est à votre tour de poster, vous disposez de 48h pour répondre.

  • Vous pourrez demander jusqu'à deux délais de 24h durant tout l'événement.

  • En cas de non-respect des délais, votre tour sera sauté une première fois. Si cela se reproduit durant l'événement, vous serez exclu du combat.

  • Seules les techniques validées avant le dimanche 07 novembre inclus pourront être utilisées durant ces affrontements.

  • Respectez les règles présentes dans notre Système de combat et notre Guide du Combattant.

Règle(s) spéciale(s) pour ce groupe :
  • Ce combat est le premier dans l'ordre chronologique et se déroule sur la partie droite des surfaces d'entraînement. L'espace a été aménagé pour reproduire une arène de sable blanc.

Ordre de post :
  • Nara Aizen

  • Metaru Akagi

  • Narrateur
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Nara Aizen
Nara Aizen

6/01. Force et discrétion Empty
Mar 9 Nov 2021 - 15:38

Ce jour, pas si attendu que ça, était arrivé et ce assez rapidement. La victoire du Nara face à la Sendai connu pour ses dons en Sensorialité résonnait encore dans son esprit puisqu’elle ne datait que de l’avant-veille. Il avait encore ce goût amer en bouche dont il comptait bien se débarrasser en se délectant d’un nectar fait à base de défaite de ces maudits pirates. Ces mêmes pouilleux qui lui avaient subtilisé son moment de gloire par leur apparition des plus ridicules. C’était pourquoi d’un côté il voulait les écraser de par sa supériorité.

Néanmoins Aizen déplorait le fait que de puissants Shinobis doivent s’abaisser à affronter de vulgaires nomades dénués de tout civisme. Le fait même qu’ils osent demander en duel leurs non-égaux était un affront et aurait dû l’être sévèrement puni. Mais voilà que le monde avait basculé dans une bien curieuse situation. Les ninjas n’étaient que les exécutants des grands de ce monde et n’importe quel civil pouvait maintenant les défier sans pour autant en craindre les conséquences. Était-ce l’appel de Sakaze Tôsen qui avait à ce point galvanisé les foules ? Quoiqu’il en fût en ce jour la situation était bien moins complexe que la géopolitique actuelle. Il lui suffisait de vaincre, à plate couture.

Debout dans une obscurité tamisée par une lumière timide le Nara s’était déjà enfermé dans sa bulle depuis de longues minutes. Voilà qu’il se retrouvait dans un des corridors de l’arène qui lui avait été désigné. Il était en avance mais il n’était pas le seul. La foule aussi était arrivé tôt, il pouvait entendre pulluler la population qui, sans discrétion, témoignait de son envie toujours plus dévorante de sang et de sueur. Alors que la population Kumojin, chanceuse, avait pu voir l’organisation du premier grand évènement opposant leurs shinobis il n’avait fallu pas longtemps pour être de nouveau servi. Mais ce menu serait-il aussi alléchant ? Seuls les participants en décideraient et justement le Nara, accompagné de son fidèle Metaru, faisait partie de l’entrée de ce menu qui se verrait qualifier de gastronomique grâce à sa présence.

Toujours plus concentré que jamais le Nara se préparait mentalement. Il avait beau trouver regrettable de devoir affronter ces chiffoniers il ne prenait pas pour autant la chose à la légère. Ils auraient pu mettre un nourrisson face à lui qu’il aurait donné son maximum. Ainsi, ses sens en éveils, il pu entendre peu à peu le chant des tambours et des pas retentissants remplacer la cacophonie de la foule. Aizen attendait que ses adversaires soient bien en place pour pouvoir faire son apparition. Après tout ils étaient ici pour le spectacle alors quoi de plus normal que le champion de Kumo se fasse attendre.

Lorsqu’il pénétra dans la pâle lumière de ce jour grisonnant le Nara le fit d’un pas déterminé. Tel un général de la plus grande armée du monde connu il marchait vers ceux qu’il n’avait pour objectif que d’écraser. Pas de sourire, pas de mesquinerie, juste la guerre. Dans sa tête résonnait un chant. Celui de la victoire, un chant ponctuait d’acclamations du public quant à sa glorieuse démonstration. Acclamations qu’il aurait dû avoir deux jours auparavant mais qui lui avaient été volées. Si jamais certains n’avaient pas encore saisis toute l’étendue de sa puissance et son intelligence alors il leur confirmerait aujourd’hui.

S’il avait été en situation réelle sa stratégie de départ aurait déjà été tout autre. Il aurait tout fait pour exterminer la vermine qu’il avait devant lui de la façon la plus expéditives possible. Pour ça il aurait usé de fourberie comme par exemple provoquer ses adversaires et faire mine de baisser sa garde pour mieux les cueillir. Le combat pouvait souvent être psychologique, ce que beaucoup avaient tendance à oublier. Mais ici beaucoup trop d’yeux étaient posés sur lui, des yeux qui pouvaient avoir son avenir entre leurs mains. Ainsi il devait, paradoxalement au principe même de sa nature de shinobi, se donner en spectacle et gagner le plus proprement possible.

Alors il décida de ne pas lancer les hostilités ni par la parole ni par les gestes. Mais quelque chose changea en lui et cette nouvelle énergie ne prit qu’un clignement d’œil pour s’infiltrer dans ses veines. Tout devint plus clair, les sons qu’il percevait et les choses qu’il voyait prenaient dès lors un autre sens. Ainsi il observa attentivement ses deux ennemis et leur attirail. Les shinobis n’avaient pas pour habitude de se battre avec ce genre d’armement. Ils seraient sans doute surpris de tomber comme par hasard face à son élève, Akagi, qui lui aussi affectionnait particulièrement l’armement de pilleur. Il nota tout ce qu’il pu trouver de notable afin de commencer dès les premières secondes à amasser des informations utiles pour la suite. Comme il s’en doutait avant même de mettre un pied dans cette arène il ne décelait rien de capable de leur permettre de se défendre contre un Ninjutsu de grande envergure. Ces petits boucliers ne pouvaient pas être suffisant alors… Quels étaient donc leurs particularités, à ses pirates ?

Pour la première fois le Nara posa les yeux sur son partenaire. Ils n’avaient pas réussi à finir de mettre au point leur technique combinant puissance et discrétion. Ils devraient donc faire sans mais avaient un tas d’autres armes dans leurs manches. Ainsi le Nara sortit enfin de son mutisme et par l’impérative.

« Attaque-les. »

Deux mots simplement chuchotés d’une façon ferme. Ils avaient déjà justement discuté de leur stratégie à adopter auparavant et avaient convenus qu’il fallait tester les capacités de leurs mystérieux ennemis. Le Nara, avec ses sens aux aguets, pourrait déceler la moindre information utile sur leur façon de se défendre face aux assauts de son élève. Mais il ajouta tout de même.

« J’espère que tu es prêt à communiquer, fréquence habituelle pour le combat. »

Cette merveille de technologie qu’il portait leur permettrait de communiquer si jamais de la distance était mise entre eux. Nul besoin de l’activer pour le moment vu leur proximité mais au besoin son partenaire était maintenant au courant qu’il faudrait en faire usage. Si Kumo devait briller face à ces barbares alors autant que ce soit par leur technologie en plus de leur puissance.


Résumé du tour:

@Metaru Akagi
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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Jeu 11 Nov 2021 - 14:31
Du sol poussiéreux de l’arène se soulevait des petites volutes de sable à chaque de ses pas pesants l’approchant de ses futurs adversaires. Le Nara à son côté paraissait serein mais concentré. Le géant de fer le buste droit avançait de sa démarche puissante sans sourciller à l’apparition des pirates qui semblèrent atterrir tout droit du ciel couvert de cet journée d’automne. Akagi se plaisait à affronter les pirates. Durant une mission à Humy, il avait déjà eu le loisir d’occire quelques-uns de ces rustres animaux pour protéger le précieux butins récupérés dans les bibliothèques de l’île. Il se rappelait fort bien avoir buté contre un assimilateur suiton, capitaine d’équipage et sans le soutien du sendaï l’accompagnant, il n’aurait pu survivre à cet affrontement.

Ce souvenir lui semblait bien lointain, ses premières missions à tâtons à l’extérieur des murs de sa cité protectrice semblaient d’un autre âge. Désormais il se sentait en plein possession de ses moyens, même si il était tout juste remis de son combat contre Hideko. Promu chuunin, son orgueil se portait à merveille. Sa méfiance restait cependant intacte, ses déboires sur l’océan l’avaient marqué et il ne comptait plus sous-estimer le monde de la piraterie. Surtout quand l’un de ces voyageurs des océans faisait passer sa carrure imposante pour une raillerie de débauché. L’imposant porteur de bouclier semblait taillé dans un flanc d’une montagne par les anciens dieux de ce monde, il jurait avec son compagnon taciturne qui semblait se fondre dans l’air. L’image paraissait trop belle, l’un des pirates captivaient tous les regards comme pour permettre à son compagnon de mieux disparaître.

Arriver à distance acceptable les deux kumojins s’arrêtèrent de concert et toisèrent leurs adversaires. Les regards se croisaient, se jaugeant mutuellement. Shinobi contre pirates, Pirates contre shinobi, tous cherchaient à deviner les capacités de l’autre. Akagi lui ne doutait plus de celle d’Aizen et de leur entente sur le terrain. Malgré leur technique combinée inaboutie, ils sauraient trouver la faille. L’honneur de Kumojin et des shinobis étaient en jeu. Sa colère se raviva alors qu’il se remémorait les paroles du seigneur de Kaminari couché sur missive. Employer de vulgaires bandits pour protéger les côtes de leur pays. Véritable insulte à la puissance militaire du village, le fils du fer fulminait intérieurement et rêvait d’une victoire retentissante pour afficher la supériorité incontestable de leurs arts.

La foule grondait d’impatience et martelait de ses pieds les gradins. Le combat pouvait commencer mais cet instant de contemplation réciproque semblait suspendu dans l’air, comme la lame d’une guillotine avant de coupé le cou d’un condamné. Aizen brisa le silence, lui ordonnant de les attaquer et lui susurrant d’utiliser l’onde approprier sur son oreillette. Le Metaru ne bougea pas un cil, son oreillette déjà en place et sur la bonne onde. Cette invention dernier cri venant de l’institut scientifique et notamment du cerveau de leur équipe, Akio, ayant participé à sa création, était tout bonnement une machine de génie. La communication entre coéquipier ne pouvait être poussé plus loin. Le Metaru monta son pouce simplement pour faire comprendre à AIzen qu’il était prêt. Puis sans plus attendre enchaina les mudras.

De ses deux mains deux haches filèrent vers les deux pirates. Leurs trajectoires paraboliques semblaient claires et lisibles. Cependant peu avant l'impact la hache qui semblait destinée au premier pirate bifurqua vers le second et inversement pour sa jumelle. Toutes deux réagissant telles des marionnettes au mouvement du Metaru qui était reliés à ses créactions par des fils en métal accrochés à chacun de ses poignets. Alors que ce première assaut touchait à sa fin, il frappa encore avec un enchaînement de coup. Mettant en œuvre tout son savoir martial pour asséner un maximum de touches aux deux adversaires. Le Metaru jouant avec les fils de métal pour que ses créations réagissent à distance dans bottant sans cesse enchaînant lacération sur lacération.

Le combat était lancé, il était curieux de voir comment les pirates se tireraient de se première assaut. Le Metaru n’avait pas voulu frapper plus fort sans connaitre leurs niveaux. Il se rappelait l’avertissement du Raikage et du Capitaine. Pas de mort.
Résumé:
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Narrateur
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Sam 13 Nov 2021 - 19:07
6/01. Force et discrétion Csst 6/01. Force et discrétion 7jg1
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Le combat débuta et sitôt que le Metaru déclencha les premières hostilités, la foule se mura dans le silence. Contemplatifs, les plébéiens scrutèrent les premières offensives livrées par les shinobi de Kumogakure en posant sur eux des yeux emplis de curiosité et d’inquiétudes. Akagi et Aizen garderaient-ils intacte la fierté des ninjas du village ?

La réponse fut offerte par Akagi dans un premier temps. Alors que ses haches sillonnaient les airs pour s’en aller cueillir la chair de ses opposants, l’astucieux Metaru truqua leur trajectoire pour qu’ils ciblent au dernier moment un autre adversaire : ainsi, en convergeant dans la même direction, les deux haches se croisèrent au lieu d’aller se planter sur les barbares et sifflèrent en filant vers les corps opposés à leur provenance.

Les deux combattants des mers ne soufflèrent pas un traître mot. Le plus énigmatique d’entre eux se coucha au sol comme un lézard et recula en quadrupédie, imitant un animal reptilien dans une forme singulière de posture. Chose étonnante en l’état, il rentra sa tête entre ses épaules comme pour engloutir quelque chose. Vous ne sûtes quoi, en l’état.

Le plus trapu, lui, sentît le coup venir de l’autre côté au moment où la hache passa devant lui. Cela traduisit d’une certaine expérience au combat : cette façon de flairer le danger, d’anticiper le problème, n’appartenait qu’à celui ou celle qui avait déjà l’expérience de quelques passes. Il para avec sa rondache et dévia la trajectoire du projectile qui lui était destiné avec une force inouïe, tant que l’écho de cet impact résonna dans les gradins.

« Grrrr… oui, viens ! »

Le gaillard vociféra en s’interposant sur la trajectoire du Metaru, de sorte à l’empêcher d’atteindre son associé. Ses jambes musclées se fléchirent et d’un bond, il se présenta en rempart pour permettre à son partenaire de battre en retraite. Ce dernier ne se fit pas prier : toujours en lézardant sur le sol, il dégagea à quatre pattes pour prendre plus de distance avec ses adversaires.
Au milieu de l’arène se déroula une sorte de ballet extraordinaire. Les coups d’Akagi s’enchaînèrent sur les défenses du plus gros des deux matelots, mais ce dernier ne trembla pas une seconde. Le fil de la hache de l’hériter des forgerons chercha plusieurs failles, siffla à droite et à gauche en recherchant les reins, le bas ventre ou bien encore les artères, mais rien n’y fit : les parades du boutefeu en face de lui avortaient toute tentative d’estoc ou de tranchant.

Et puis, ce fut l’épouvante. A force de voir ce que son adversaire avait à offrir en termes d’enchaînements, le gros lard devina un de ses futurs mouvements et plongea ses grosses mains sur ses poignets.

« Tu peux faire tes prières. »

Akagi était encore sans doute trop occupé à se concentrer sur ce que faisait son adversaire, mais Aizen, supervisant la situation, put voir ce que venait de concocter celui qui s’était retiré plus loin : l’arbalète était rechargée, et pointait déjà vers Akagi, aux prises avec l’herculéen pirate.

Un clin d’œil du tireur, destiné à Aizen qu’il remarqua, précéda le départ du carreau qui fonça en direction du Metaru.

Spoiler:
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Nara Aizen
Nara Aizen

6/01. Force et discrétion Empty
Dim 14 Nov 2021 - 11:31

Leurs adversaires ne se firent pas prier pour se mettre en action. Le comportement de l’un d’entre eux interloqua particulièrement le Nara. Ses mouvements n’avaient rien d’humain et avaient plus l’air être empruntés à un rampant. Bien qu’habile de cette façon il n’en semblait pas moins ridicule. Ce dernier fit autre chose qui attira l’attention de l’attentif Jônin, grâce à ses sens développés il put voir qu’il prit quelque chose en bouche mais ne put déterminer quoi à cette distance. Le cerveau en ébullition le Nara pensa à un Yasei. Tout était encore possible à ce moment et il était persuadé que ces pirates n’étaient pas de sembles barbares utilisant mains et armes pour se battre. Quant à ce qu’il avait avalé il pensa à une drogue quelconque pouvant le booster.

Alors que l’un d’entre eux faisait parler son habilité à passer sous le sillage des projectiles à la trajectoire manipulée de son allié, l’autre fit crier l’acier en se protégeant et en protégeant son allié grâce à ses boucliers. Il en profita pour approcher de Akagi par la même occasion. Aizen était plutôt satisfait de cette première phase d’observation. Il savait maintenant, même s’il n’en doutait guère, qu’il faisait face à des combattants expérimentés. Et leur expérience n’était pas que personnelle, un travail d’équipe bien rôdé se mettait en place sous ses yeux. Alors que le Metaru s’apprêtait à se faire piéger par le plus imposant des deux pirates l’autre lui préparait une surprise prenant même le loisir de narguer le Nara. Ce dernier lui rendit sa provocation par un large sourire.

Le Nara jubila, car s’il pensait prendre l’ascendant en se rapprochant au corps à corps du manieur d’acier il se fourvoyait méchamment. Le rustre Akagi n’hésiterait pas à aller au sang et il doutait que le pirate, aussi robuste soit-il, puisse rivaliser avec l’arsenal du Metaru. Mais afin de le laisser agir en toute tranquillité le Nara se devait d’intervenir. Et cela commençait par le protéger de ce projectile qu’il n’allait peut-être pas voir arriver.

Le Nara rompu sa méditation à contre cœur. L’assurance que lui donnait cette dernière lui permettait d’être au-dessus de tous en termes de perception du combat mais malheureusement c’était encore pour lui une habilité trop gourmande pour espérer la maintenir trop longtemps. Il avait glané quelques informations, sans doute pas suffisantes, mais il allait maintenant réagir pour continuer à en apprendre d’une façon moins passive.

Aizen étant resté à proximité de son acolyte il n’eut aucun mal à se mettre sur la trajectoire du carreau qui lui était destiné d’autant plus qu’il avait vu venir la manœuvre de façon limpide. Si les pirates faisaient parler leur expérience au combat le Nara lui faisait parler sa lucidité. Il pensa au fait que les pirates avaient sans doute acquis cette expérience en pillant et tuant sans aucune pitié. Juste dans le but de s’enrichir. Et voilà que maintenant ils étaient accueillis à Kumo comme des princes. Une fois de plus le village avait montré sa faiblesse, rien que le fait qu’ils puissent fouler ces terres en était une preuve flagrante. Si le Nara avait été au pouvoir il en aurait été tout autrement. Mais pour le moment il se devait de les battre afin de leur prouver leur infériorité manifeste.

Habillement, et d’une grâce qui n’était pas donné à tout shinobi, le Nara dégaina son katana afin de dévier le carreau de sa course initiale. Le but était ici double. Il aurait pu se contenter de protéger son acolyte en repoussant le carreau, c’est ce qu’aurait fait un shinobi de bas étage. Mais lui faisait maintenant partie des meilleurs, le peuple Kumojin en avait été témoin. Et il allait le prouver une fois de plus. Ainsi il tenta dans un mouvement très calculé de dévier le carreau pour qu’il finisse sa course quelques centimètres à côté de sa cible initiale : sur le pirate. Il voulait ainsi retourner l’attaque du premier pirate sur son allié. Plus qu’une blessure physique ici c’était le mental qui était visé.

Il ne s’arrêta bien sûr pas là une fois lancé et continua dans un même mouvement pour attaquer le pirate qui s’en prenait à son coéquipier. Le Nara ne savait pas si Akagi profiterait de cette situation ou pas, ils étaient loin d’avoir la symbiose que connaissaient ces deux pirates. Ainsi Aizen fit parler son arme afin de trancher dans la chair de son adversaire. Il visait des points bien particulier pouvant handicaper sérieusement son adversaire s’il était touché. Ces points se situés principalement au niveau des épaules et du haut des jambes. Il utilisa sa vitesse pour tenter de surprendre le robuste pirate. Voilà qui rajouterait un test aux réactions de ses adversaires : était-il rapide ?

Mais c’était encore loin d’être fini pour le Nara qui avait définitivement abandonné sa passivité. Il se décala afin de s’éloigner du duo composant son camarade et le pirate aux boucliers. Donnant de nouveau son attention au pirate que se pensait sans doute à l’avis au loin le Nara effectua des mudras de sa main libre. Voilà le test crucial que le Nara voulait faire passer à ce bougre : le ninjutsu. Ainsi d’un souffle unique il composa des shurikens de vent qui partirent dans un ciel nappé de blanc. Très vite la cible comprendrait ce qui l’attendait alors qu’une pluie de projectiles de vent tranchant pleuvrait sur lui.

Le Nara n’avait fait que réagir, rentrant plus ou moins dans le jeu offert par ses adversaires. Aucune stratégie particulière, aucune attaque fourbe, pour le moment le Nara se contentait de réagir laissant le combat à la main des pirates. Mais c’était comme ça que le Nara combattait, lorsqu’il trouverait la solution pour faire basculer le court du combat alors il sera déjà trop tard pour ses adversaires, trop malchanceux d’être tombés face à lui.


Résumé du tour:
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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Dim 14 Nov 2021 - 21:38
Adroitement les pirates répondirent à l’assaut du Metaru, le premier esquiva d’une démarche plus qu’inhabituelle, il lézarda en arrière tandis que son comparse, puissamment bâti, para puis s’interposa pour encaisser l’avalanche de coup que le Metaru faisait pleuvoir. Non content de parer l’ensemble de ses bottes, il se rapprochait aussi d’Akagi. Le fils du fer le reconnaissait bien, les pirates restaient une espèce de cafard particulièrement difficile à écraser mais si le loubard lui faisant pensait qu’il le laisserait approcher sans rien faire, il se trompait lourdement. Akagi se laissa tout de même surprendre, le pirate arriva à sa hauteur sans qu’il ne s’en rendit compte. Tel un bateau remontant une cascade, la furie des mers essuya les frappes et alors que le géant de métal finissait un de ses enchainements celui-ci tenta de lui empoigner les bras.

Le Metaru ne vit pas le carreau partir, il se préoccupait à cet instant de la menace face à lui, son instinct animal se réveillant. La capture, l’immobilisation, synonyme de mort dans le règne animal trouvait son exact parallèle dans les combats shinobis. Le temps sembla se figer alors qu’Akagi voyait les mains calleuses du baroudeur des océans s’approcher de son épiderme. Le fils du fer lâcha ses armes et bondit réalisant un salto en arrière pour esquiver et s’éloigner légèrement. Cette manœuvre avait pour objectif de lui laisser le temps de réaliser de mudras dans son mouvement. Dans les airs, il aperçut Aizen se déplacer derrière le colosse pour dévier un projectile originellement à son intention. Le Nara en profita dans le prolongement de sa parade pour enchainer avec une frappe dans le dos du colosse. Akagi devait à son tour protéger son senseï, il devait éviter que le pirate éloigné en profite pour attaquer le Nara lui tournant le dos. Il créa rapidement ses bras mécaniques dans son dos le long de sa colonne vertébrale caché par sa cape, ceux-ci enchainèrent des mudras dès leur création à l’abri des regards. Akagi lui se saisit de sa hache, la laissant pendre au bout de sa main raclant le sol et se rapprocha d’un pas lourd à nouveau du colosse. A ses côtés naissaient trois engeances métalliques à la noirceur des enfers. Le premier le devança pour attaquer le colosse, les deux autres eux bifurquèrent d’un bond gracieux vers l’encapuchonnés. Les félins noirs de jais avaient une course changeante, non linéaire imprimé par le chakra envoyé par le mudra maintenu par les mains métallique du Metaru.

Le temps était venu de montrer la supériorité des Kumojins et écraser ses détritus refoulés par la mer. Sa première créature fonça sur le colosse et bondit pour le saisir entre ses pattes, le metaru lui arrivait dans la foulée, la hache à la main, prêt à renchérir. Les shruikens de vent d’Aizen passèrent au-dessus de la tête des félins afin de transformer la chair du pirate en charpie. Les deux créatures arrivèrent, après l’ouragan de lame fuuton, l’un après l’autre sur le plus discret des pirates. Le premier par la droite puis le deuxième par la gauche afin de maximiser les chances de capture. Le temps de l’observation révolu, il fallait désormais détruire tout espoir de victoire dans l’espace vide qui remplaçait le cœur de ses brutes débauchées.
Résumé:
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Jeu 18 Nov 2021 - 14:28
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Les offensives lancées par les deux baroudeurs des mers ne firent pas mouche. Rien du tout. Les kumojins, avec un travail d’orfèvre, délièrent toute cette tactique rondement établie et contre-attaquèrent farouchement, multipliant les assauts et acculant les barbares pour les pousser à révéler leurs secrets.
Ce qui ne tarderait guère, au vu de la complexité de la situation pour les membres des hordes d’Isonade.

Le premier combat révélait quelque chose d’intéressant, en bas de la foule. De multiples paires d’yeux s’attachaient déjà à comprendre comment fonctionnaient pirates et shinobi. Une chose était certaine, les envahisseurs avaient encore beaucoup de choses à apprendre sur les arts illustres des cracheurs de feu, de pierre, de vent, de foudre et d’eau. Cette maîtrise exacerbée des éléments primitifs, conjugués à une connaissance pointue des arts martiaux, conféraient aux kumojins un ascendant réel.
Mais alors que les dés semblaient déjà jetés, la situation s’envenima. L’heure était à la révélation.

La parade du samuraï Nara parvint à dévier le carreau d’arbalète de sa trajectoire mais le mouvement fut bien trop complexe pour guider le projectile sur le plus épais des deux forbans : le carreau percuta le géant mais de côté, sans pénétrer dans sa chair, et sa vitesse largement affaiblie par la déviation ne parvint même pas à le fouetter. Le gaillard sentît à peine un chatouillement.
En revanche, la suite fut largement moins dérisoire. En se retournant après avoir été piqué d’un certain intérêt, perdant la trace d’Akagi, il se trouva face à la lame du Nara qui virevolta devant lui en dessinant des formes carmines dans sa chair. Une multiplication de lacérations pullula sur son tronc et ses jambes, toutes dessinées par une seule lame : celle d’Aizen. Le samuraï fit montre d’une modeste retenue pour ne pas le blesser mortellement, mais lui infligea une telle punition que le goliath écarquilla ses yeux de stupéfaction en découvrant son corps déchiqueté, et des entailles plus larges que des cordes sur toute sa face antérieure. Sous son œil droit, une estafilade marqua sa joue peut-être à tout jamais.
Ses vêtements, transformés en lambeaux, firent alors apparaître une large bedaine. Des réserves de graisse en quantité suffisante pour tenir tout l’automne. Peut-être eut-il la force de rester debout grâce à cette silhouette massive ; en tout cas, vous le vîtes rester stoïque, comme un enfant puni. Une fraction de secondes plus tard, une des engeances de Fenrir refermait sa gueule sur sa grosse cuisse, le bloquant sur place pour préparer l’arrivée de son maître.

Plus loin, le Passeur lézardait encore au sol après avoir avalé son condiment. Une pluie de petits projectiles de vent, rendus lacérant, fondit sur lui. Il dégaina in extremis l’une de ses deux serpes et trancha à travers ces bourrasques compactées pour les déchirer, supprimant leur caractère incisif. Un homme rompu aux arts des lames pouvait fort bien s’accommoder de ce genre de phénomènes, dispersant les menaces en faisant danser le fil de son arme à travers ces offensives impalpables mais fragiles. S’il s’était agi de bourrasques plus sérieuses, sans doute aurait-il pu être davantage contrarié : en l’état, il se contenta d’analyser la venue des deux fauves de Fenrir tout de métal constitué et se concentra sur la situation.
Son compagnon était blessé. Il était grand temps de s’éloigner.

Il bondît sur ses appuis et retarda la venue des félins d’acier en prenant une distance considérable. Déjà loin de ces choses, il se donna de précieuses secondes pour avoir du répit et surtout, assister de loin au spectacle.
Au passage, il en profita pour encocher un nouveau carreau dans son arbalète.

Le condiment commença à faire son effet. Il sentît ses sens commencer à s’éveiller et à lui donner une vision plus nette de la situation, au point qu’il put, même à cette distance considérable par rapport à ses adversaires, les voir comme s’ils étaient à quelques mètres : sa vision fut à ce point améliorée que, tel un rapace, il se savait capable de voir plus loin dans l’horizon qu’un homme ne le peut de façon ordinaire.
C’était l’un des effets hallucinogènes de cette petite patte crémeuse qu’il avait concoctée lui-même. Cela lui permit de voir, avec beaucoup de recul, que le Cogneur n’aurait nul besoin de bouffer son champignon pour entrer dans sa rage frénétique : ses blessures feraient largement l’affaire pour passer au stade supérieur…
Alors, il pouffa de rire.
Ces shinobis. Ils n’avaient aucune idée de ce à quoi ils avaient affaire.

« Aaaah… aaaaah… aaaaAAAAAAAAAH !!! »

Auprès de vous, le Cogneur se mit à hurler. Il gueula comme s’il bramait, pire qu’un mâle en rut. C’était bestial, sauvage, farouche et intense. Vous comprîtes que les blessures qu’il avait reçues l’avait mis dans un état de rage tel qu’il était disposé à perdre toute conscience.
Vous veniez d’activer un style unique, acquis après plusieurs raids dans le Yuukan, maîtrisé seulement par ces hors-la-loi : le Cap Majeur du Détroit de Feu.


* * *

[New] Historique des Hordes d’IsonadeL’Initiation
Il y a quelques années…

On l’appelait le Gros Lard, le Sanglier, le Pèse-Bedaine ou encore, le Cogneur. Il faisait partie des quelques cas à part de ce navire qui, par leur carrure, inspiraient tant la crainte que le respect quand on l’avait près de soi ; mais suffisait qu’il tourne le dos et son nom s’associait à toute sorte de moqueries grossières. Certains racontaient que le Pèse-Bedaine était incapable de voir son entrejambe à cause de la proéminence de son ventre. D’autres disaient qu’il ne fallait pas le faire passer de bâbord à tribord, ou risque de faire basculer le rafiot.
Mais il était un homme qui, bien loin de ces farceurs de bas étage qui inondaient les cales inférieures, exprimait un intérêt particulier pour ce balourd récemment acquis sur le marché noir. Passé du statut de mercenaire à celui de pirate, le Cogneur apprenait encore à dompter la houle. Pourtant, il ignorait tout du noir dessein que nourrissait celui qui l’avait embauché.

« Attachez-le en proue. Qu’il fasse son initiation dans la gueule de Ryûjin. »

L’Initiation du Ryûjin, en référence au célèbre dragon des mers, était une chose développée par les pirates depuis quelques années, alors que les clans de ninja étaient en plein essor et infestaient les terres du Yuukan. Non content d’être exposés à des adversaires de plus en plus farouches, les bandits de mauvaise foi avaient opté pour procéder à leur propre entraînement militaire et celui-ci commençait, en tout cas dans ce navire, par une méthode très particulière.
On suspendait un matelot à la proue du navire (à l’avant) puis on fendait la bise en tendant les voiles même par mauvais temps. Surtout par mauvais temps. Le navire accélérait sur les flots tempétueux avec une telle vélocité que cela exposait la victime à un risque mortel permanent ; et l’orage, par ailleurs, menaçait de renverser le bateau. C’était à dire à quel point cette initiation pouvait être anarchique, dangereuse et inconsciente. Mais tel était l’ordre du Capitaine et jamais les pirates n’osaient contester les ordres du Capitaine.
On donnait juste de quoi boire un peu et quelques bouchées de pain le matin. Puis on laissait l’océan dévorer la dizaine de cobayes suspendues à la proue pendant des jours jusqu’à ce que le navire amarre.
Chaque jour, à toute heure, les vagues frappaient avec une violence aveugles les corps attachés des misérables. Parfois, de gigantesques remous avalaient la proue et noyaient les martyrs pendant plusieurs minutes : ceux qui n’avaient pas avalé assez d’air perdaient le souffle, et suffoquaient. Quand la mer se retiraient, elle partait avec l’âme de quelques défunts.
Ce traquenard se répétait sans cesse. L’océan les piégeait à titre régulier. De temps en temps, on pouvait voir un prédateur marin qui bondissait jusqu’à eux, arrachait un morceau, un bras ou une jambe, à l’un d’eux. Le sang qui coulait du condamné rameutait d’autres dévoreurs, et exposait le groupe à plus de danger : alors, ils s’arrangeaient pour le faire tomber dans l’abysse.
Pour ne pas mourir, il fallait devenir fou et perdre toute trace d’humanité.

Le Cogneur était passé par là. Sur les treize hommes suspendus à la proue, ils n’étaient que trois à avoir survécu au calvaire. Les autres, on les avait laissés sur les cordages. Ils se faisaient bouffer petit à petit par la poiscaille et infligeaient des visions d’horreur à tous les pauvres rafiots que l’équipage sabordait.
Lui et les deux autres avaient ensuite suivi le Capitaine vers des zones reculées. Là, il leur avait tout appris.


* * *



Pour ceux qui avaient déjà assisté à un dévoilement des Portes Célestes, la couleur que pris la peau du Cogneur vous rappela nécessairement quelques souvenirs : le cœur débitait si fort que l’irrigation sanguine atteignait une intensité incroyable, colorant l’épiderme et exagérant la nervure des réseaux intérieurs du combattant. Même ses yeux, injectés de sang, prirent une teinte uniformément carmine ; sauf pour ces prunelles noires qui se tournèrent vers le samuraï Nara.

Aussi proche, il était impossible de fuir.

D’un coup de poing massif et furieux, le Cogneur broya la silhouette métallique de l’engeance de Fenrir et déchaîna une autre frappe dévastatrice en direction d’Aizen. L’air se louvoya autour du coup et vous vous rendîtes compte qu’il ne faisait pas que frapper à la surface des phalanges du lanceur : c’était comme si un géant invisible tentait de pulvériser le bretteur.
Autour de lui, l’atmosphère gronda et la puissance phénoménale avec laquelle se déchaîna cette force provoqua un écho semblable à celui d’un torrent en pleine course. Révélateur de la nature de ces maîtres des océans, la frappe compulsive du Cogneur déchira le voile sur leurs capacités réelles.
Il ne s’agissait pas de simples barbares.
C’étaient des monstres.

Plus loin, le Passeur ne put réprimer un sourire léger. Lui-même sujet à une exacerbation des sens grâce à cette espèce de pâte qu’il venait d’engloutir, ne fut que plus rassuré par la vision de ce cauchemar distant. Les hommes qui passaient le Cap du Détroit de Feu étaient incontrôlables et pouvaient tout aussi bien se retourner contre leurs alliés. Il valait mieux, dans ce cas, garder une distance de précaution.

Les fauves couraient toujours vers lui mais il se trouvait peu concerné, grâce au délai qu’il s’était arrogé. Calmement, il tira une fiole et enduisit ses flèches d’un liquide brun qui était en sa possession. Puis il ajusta son arme avec précision, en se couchant par terre sur le ventre. Ce fut presque immédiat, puisqu’il se déplaçait à quatre pattes. Il prit son temps. Il attendît. Un tireur ne se contentait pas de savoir viser l’endroit juste. Il visait aussi le moment juste. Il attendît la parade, l’erreur opportune, la défense nécessaire de la victime du Cogneur pour déclencher son tir au bon moment.
Au moment où le samuraï retiendrait la fougue destructrice, tout occupé qu’il serait à survivre, il lui tournerait le dos et s’exposerait à sa ligne de mire. A cette fraction de seconde précise, anticipant son mouvement, le Passeur décocherait en plongeant dans la faille : son triomphe viendrait à point nommé.

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Nara Aizen
Nara Aizen

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Sam 20 Nov 2021 - 10:55

Le Nara soupira. Bien qu’il ait sans aucune difficulté pu repousser le projectile dangereux pour son camarade il ne put aller au bout de son idée. L’action principale était réussie mais le perfectionnisme du manieur d’ombre le rattrapa aussitôt lui indiquant qu’il devrait travailler à réaliser des parades plus précises au point de pouvoir dévier un coup de sa trajectoire initiale sans lui en faire perdre sa vélocité et dangerosité.

Heureusement il ne resta pas sur ce demi échec car sa lame trouva cette fois la direction de la chair de sa proie. Il découpa de façon chirurgicale dans le corps d’un ennemi qui lui sembla bien trop sûr de lui pour oser ne pas essayer de répondre à cet assaut. Mais le Jônin compris très vite son erreur bien qu’il n’aurait pu deviner une telle chose. Ce bougre n’aurait-il pas fait exprès de se laisser trancher de la sorte ? La suite des évènements fit que cette idée s’immisça fortement dans son esprit. Un cri de rage, comme un signal, et tout bascula.

L’erreur du Nara fut double car, alors que son attaque venteuse retombait pour sévir celui qui c’était éloigné, il déchanta voyant avec quelle facilité l’ennemi pu repousser cet assaut certes intangible mais trop peu puissant pour l’inquiéter. Le Nara avait-il était trop clément ? Il se posa la question alors que ses deux adversaires profitaient pour dévoiler leurs cartes et imposer leur jeu, doucement mais surement. N’aurait-il pas pu finir cet affrontement très rapidement s’il avait usé de toute sa puissance dès le départ ? Au péril des vies de ces pirates et donc de cette nouvelle alliance fragile. Il savait bien qu’il devait vaincre dans les règles imposées et s’il tuait alors cela voudrait dire avouer la supériorité de ses adversaires. Mettre hors d’état de nuire sans tuer était après tout une des prérogatives principales du shinobi contrairement à ces barbares qui ne vivaient que pour le pillage et le meurtre.

Le pirate ensanglanté rentra dans une rage sans commune mesure. Mais le changement n’était pas que mental, alors que ce dernier semblait perdre tout contrôle sa peau prit une teinte qui n’était pas sans rappeler les Portes Célestes. Utilisaient-ils du chakra ? Le Nara ne saurait toujours pas le dire. Mais son temps de réflexion s’arrêta là car il devint sa cible privilégiée après s’être débarrassé d’une des créatures du Metaru. Il ne put que reculer face à une attaque d’une puissance le dépassant sans doute. D’un réflexe il bondit en arrière mais se fit avoir une fois de plus. Comme par une main invisible il fut fauché en plein vol. Le choc lui coupa le souffle dans un premier temps avant de l’envoyer valser quelques mètres plus loin sur le sol.

Le Nara avait été touché mais il était conscient d’avoir éviter le pire. Loin de lui l’idée d’abandonner il resta lucide et ne devait pas faire preuve de passivité face au duo qu’ils affrontaient, lui et son élève. Car s’il devait faire face au plus farouche des deux il n’avait pas oublié celui qui se terrait au loin comme un rat. Ainsi le Nara, encore au sol, réalisa quelques mudras l’instant d’après sa chute afin d’anticiper une attaque lointaine. Une armure fine mais solide à base de différents types de roches se matérialisa sur son corps. En effet s’il ne savait pas encore tout à fait de quoi était capable l’homme à l’arbalète il avait saisi que s’il s’éloignait ce n’était pas pour sortir du combat, bien au contraire. Vu la distance qui les séparait il doutait qu’un homme normal soit capable de faire mouche mais il avait dorénavant la preuve qu’il ne faisait pas face à des hommes normaux. Ainsi s’il voulait s’occuper du costaud en premier il se devait de mettre en place cette assurance en cas d’attaque surprise de son coéquipier. Son plan pour anéantir l’un des deux ne commençait pas cette amure qu’il espérait suffisante.

Une fois sous une meilleure protection le Nara se releva et observa son adversaire toujours pris dans cette rage non maîtrisée. Ainsi il était de ceux-là. Ceux qui n’hésitaient pas à s’abandonner à leur fureur pour bénéficier ponctuellement d’un gain de force. Que ce soit physiologiquement par les hormones ou psychologiquement le tout restait un piège très bien ficelé par une illusion veille comme le monde. Mais le Nara lui savait, il savait que ce pauvre homme était en train de se perdre dans les ténèbres et que son gain de puissance ne lui apporterait paradoxalement que la défaite.

Les émotions, la passion. Ce pirate s’était abandonné à tout ça pensant atteindre la puissance mais il ne trouverait que le chaos. Ponctuellement il venait de surpasser le Nara mais ce dernier resta calme et pu en réchapper. En plein possession de ses moyens et capable de passer outre la douleur qui s’installait Aizen maîtrisait la situation facee à un sauvage qui ne verrait même pas sa défaite arriver tellement qu’il était perdu dans l’obscurité de sa quête puérile.

« Ainsi tu aimes encaisser. »

Dit seulement le Nara en composant un unique signe avant que son ombre se mette en mouvement. En effet il avait remarqué que son adversaire ne perdait pas son temps à esquiver préférant subir pour alimenter sa rage. Mais il y avait des choses qui ne faisaient aucun dégât et qui devait absolument être esquivé. Comprendrait-il seulement ce que l’ombre du Nara qui approchait signifierait ? Aizen aurait préféré dévoiler son pouvoir pour avoir les deux pirates en même temps mais l’occasion d’en finir avec celui-ci était trop belle. Il y avait des risques comme celui de subir une attaque de son camarade au loin. D’où l’armure, présente afin de pouvoir maintenir assez longtemps sa manipulation de l’ombre en résistant à toute tierce intervention. C’était là une variable un peu trop aléatoire mais un combat ne pouvait se faire sans risque.

« Il est à toi ! »

Cria le Nara à destination de son coéquipier. Aizen immobilisait pendant que le Metaru devrait l’achever. Une stratégie, un plan. Voilà ce qui était bâti ici face à un adversaire qui se laisser aller à la puissance brute sans aucune réflexion. Devant les yeux de tous il montrerait à quel point Kougen était sage et qu’à travers son enseignement la sérénité surpassait le chaos.


Résumé du tour:

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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Sam 20 Nov 2021 - 13:07
Le combat gagnait en intensité, son fauve métallique mordit la chair de la montagne humaine alors qu’Aizen finissait de lui découper la chair. Le cogneur ne se relèverait pas de cet enchainement, acculé son partenaire au loin, retardant l’arrivée des fauves et se débarrassant habilement des shurikens de vent, ne pouvait l’aider. Akagi avançait et se préparait à mettre hors-jeu le premier des deux pirates, hache à la main. Une certaine jouissance montait en lui, fier de prouver aux spectateurs Kumojins que la puissance militaire de leur village surpassait largement les pillards des mers. Une évidence bien-entendue, mais qu’il semblait nécessaire de rappeler aux dirigeants de ce pays. Il se figea face au cri inhumain sortant de la gorge du colosse dont la peau rougeoyait sous ses yeux. Une pensée éphémère lui rappela la transformation d’Akio à l’utilisation des portes célestes, une autre suivie, sa femme lui racontant les exploits des berserkers gladiateurs entrant dans des rages incontrôlables.

Le combat approchait de son paroxysme, la foule pouvait le sentir aussi bien que les combattants dans l’arène. Les corps tomberaient bientôt épuisés ou blessés. Cet enchainement d’épreuve ravissait le Metaru. Rien de tel que l’adversité pour déterminer son niveau et ses capacités.

Le colosse écarlate se débarrassa de sa créature métallique comme d’une brindille la faisant exploser en de milliers de morceaux de métal après quelques frappes puissantes et ajustées. Ses blessures ne le gênant point, il fit volte-face et attaqua Aizen. Vraisemblablement rien ne pouvant l’inquiéter et pourtant, la frappe semblait prolongée par l’énergie cinétique de la rage pourpre du forban et le Nara fut touché malgré son esquive bien placée. Akagi concentré sur ses fauves, ceux-ci se rapprochant désormais de la cible éloignée, ne pouvait se concentrer sur deux adversaires à la fois. Il plaça sa hache en bouche et réalisa rapidement quelques mudras créant à ses côtés deux clones de foudre. Ceux-ci auraient pour objectif de se focaliser sur le cogneur pendant qu’il concentrait ses fauves sur le rampant.

Aizen se réceptionna habilement au sol et enchaina avec un unique mudra. Les clones d’Akagi connaissaient parfaitement cette technique, le Nara l’avait déjà utilisé sur son élève pendant leur entrainement. Les deux clones réagirent de concert, le premier à l’exact opposé d’Aizen dans le dos du cogneur se jeta sur celui-ci en se faisant exploser. Il cherchait à engourdir l’enrager dans un premier temps mais son objectif était double. La gerbe lumineuse provoquée à sa disparition dans le large dos du pirate allongea l’ombre du pirate pour mieux servir les desseins d’Aizen. L’autre pendant ce temps enchaina les mudras et créa entre ses mains une hache de foudre qu’il abattit dans un cri sur le cogneur. Le barbare des mers se voyait une nouvelle fois devenir le sac de frappe de l’équipe Ten kinzoku no Kage.

L’original des fils du fer, lui restait concentré sur sa cible, le lézard avait gagné du temps auparavant mais cette fois-ci ses fauves, tel le faucon repérant sa proie, ne le raterait pas. Ils arrivaient au contact et l’être aplati au sol ne pourrait faire autrement que s’en débarrasser ou subir la morsure de leurs bouches infernales. Les deux fauves se jettent sur la cible l'un après l'autre, un par la droite l'autre par le flanc gauche du pirate. De la bouche du Metaru un murmure s’échappa, son regard de fer figé sur la silhouette au loin :

« Ploie, sous la puissance de Kumo, la grande »


Le combat révélait toujours la véritable personnalité des combattants. La ferveur du Metaru pour sa famille, son clan et son village se voyait exacerbée. Dans ses yeux semblait brûler le bucher funéraires de ses pleutres pensant rivaliser avec Kumo.

Résumé:
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Jeu 2 Déc 2021 - 14:54
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Le Passeur tira. Pas sur la gâchette, non : sur la corde de son arbalète. Il augmenta encore sa puisse de projection en poussant à bout les limites de son instrument. Sa flèche fusa dans l’atmosphère à une vitesse prodigieuse ; mais surtout, la façon qu’il eut de cibler ne laissa place à aucun doute.
Les mains. Il avait visé les mains du samuraï.

Pendant que le projectile sifflait dans les airs en déchirant l’atmosphère, l’engeance de Fenrir se jetait sur lui. Le fauve parvint à le mordre sévèrement au niveau du bras droit, l’empêchant d’utiliser son arbre. La créature de métal était lourde et particulièrement coriace, aussi un simple mouvement ne fut pas suffisant pour se détacher de cette mâchoire métallique. Le Passeur lâcha son arbalète et dégaina une seconde fois sa serpe, puis trancha dans le vif du sujet. Il coupa net la tête de la créature. Le crâne féroce du fauve resta un moment, accroché à son bras, avant de se liquéfier et de disparaître du membre.
Le Passeur était blessé. Une série de plaies rondes, se succédant les unes les autres pour reproduire la dentition de l’engeance de Fenrir, trouait ses vêtements et laissait s’écouler son fluide vital.
Mais c’était insuffisant pour l’empêcher de tirer. Ses sens étaient toujours en éveil. Il tira une seconde fois.
Toujours sur le même. Toujours au même endroit. De loin, il avait compris que la force de ces étrangers reposait dans les symboles qu’ils s’amusaient à faire avant de convoquer les éléments.

Au plus proche des deux combattants, la situation s’électrisait. Et c’était bien le cas de le dire car, non loin du Cogneur, la foudre s’apprêtait à s’abattre. Faisant toujours face au samuraï, il n’eut pas le temps de voir venir le clone du Metaru dans son dos qui explosa, en se sacrifiant, sous la forme d’une décharge qui paralysa temporairement ses membres. S’il fut vrai que l’éclat de lumière, éclairant en sens inverse l’ombre que le Nara propageait, avait ralenti la propagation de cette dernière ou obligé son auteur à consentir à une dépense énergétique supérieure, cela ne posa au final aucun problème : temporairement engourdi, le Cogneur n’eut pas le temps de se dégager et pour ainsi dire…
… il ne réalisa même pas le subterfuge, dans un premier temps.

« Que ?... »

Pour un pirate, l’ombre restait une chose intangible, superficielle, presque absente. Qui aurait pu croire que les shinobi étaient capables de la faire bouger et de la faire vivre, pour la rendre aussi forte qu’un homme ?
Pas le Cogneur, en tout cas. Il constata, un instant, qu’il ne pouvait plus se mouvoir. Mais à la façon dont se figeait son adversaire, il sut quelque chose, une force invisible, le contrôlait.

« Toi… »

Akagi n’avait pas attendu longtemps après l’invitation d’Aizen à finir le travail. Son clone incanta une large hache de foudre qui vint s’abattre dans sa direction.
C’est là que vous vous rendîtes à l’évidence que vous aviez par deux fois sous-estimé la force de ces pirates. En particulier celle d’un homme qui avait passé le Cap Majeur du Détroit de Feu.

« C’EST TOI QUI VA PLOYER SOUS LA PUISSANCE ÉCRASANTE DE RHÔMIR ! »

Gueula le monstre en se retournant et en fracassant la hache de foudre avec sa rondache, avant de faire un premier pas dans la direction du clone et de lui asséner une frappe herculéenne pour le pulvériser.
Combien de fois les pirates avaient-ils été ligotés ? Combien de fois les avait-on jetés à la mer ? Trop de fois pour que quiconque puisse espérer les tenir en laisse.
La combinaison avait été parfaite. Akagi et Aizen formaient une paire d’enfer.
Mais le Cogneur était une autre sorte de barbare que ceux qu’on pouvait trouver autour de Kumogakure.

« HAHAHAHA ! ET C’EST VOUS QUI VOULIEZ DÉFIER NOTRE CAPITAINE ?! »

Il se gaussa de ses adversaires comme on pouvait rire d’un gosse de paysan rêvant de devenir roi. A l’idée de combattre ces shinobi, Rhômir jubilait. Ses tempes gonflaient et ses grosses mains s’agitaient tant il pouvait avoir du plaisir à recevoir des coups et à en donner.
Mais l’idée d’affronter le Capitaine, elle, était terrifiante. Rien que la simple évocation de sa colère lui donnait des sueurs froides.

« DÉFIEZ PLUTÔT CA ! »

Le mouvement fut très difficile car, même en ayant réussi à dominer l’ombre du Nara, il était fortement ralenti. Du reste, il parvint à frapper lourdement pour ébranler la terre et déclencher un séisme sur toute la zone. Le sable se souleva de part et d’autres et avala tout aux alentours ; mais alors que les dunes gonflaient comme des vagues, une nouvelle flèche sifflait en direction du samuraï.

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Nara Aizen
Nara Aizen

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Ven 3 Déc 2021 - 19:21

Il l’avait anticipé mais il l’avait aussi sous-estimé. Un choc eu lieu et sa main fit un sursaut. Dans un réflexe dicté par son expérience le Nara maintint le mudra d’une seule main pour garder son emprise sur sa proie qui malgré sa masse peinait déjà pour se mouvoir. Il sourit face à son coup de maître car sans cette armure il aurait très probablement perdu l’usage de ses deux mains dans cette attaque. Il regarda brièvement sa main pour constater qu’une petite égratignure, qui aurait pu être bien pire s’il n’avait pas eu cette armure. D’autant plus qu’elle était encore pérenne pour le reste de l’affrontement donc il était doublement gagnant, en tous cas c’est ce qu’il pensait…

Devant lui, au plus proche, les deux guerriers semblaient s’échanger quelques politesses alors que malgré leurs tentatives combinées le plus hargneux des pirates avait réussi à s’en sortir. Il en profita même pour provoquer le Nara. Battre leur capitaine ? Bien sûr il l’aurait pu mais il se rendait surtout compte qu’il avait peut-être trop pris au pied de la lettre le fait de ne pas tuer. La mort ne devait juste pas être donnée volontairement peut-être ? Il semblait que ces pirates n’avaient pas l’air de se retenir alors le Nara décida qu’il en ferait autant dorénavant.

Lorsque le Nara vit celui qui aurait dû être sous son emprise déployer une telle force il eut une idée. Il était très difficile pour lui de maintenir sa technique et surtout c’était dangereux car ça le rendait vulnérable à un autre tir qui ne saurait tarder, il en était persuadé. Ses muscles se crispaient sous les mouvements du pirate frénétique qu’il n’arrivait pas à retenir, mais pourquoi faire ?

« Idiot. »

Dit simplement le Nara.

Il attendit le dernier moment pour libérer son emprise de l’ombre sur son adversaire. Il voulait que ce dernier soit surpris lui-même par sa force lorsqu’il taperait le sol. Peut-être que cela lui causerait des dégâts musculaires mais là n’était pas du tout l’objectif. Le Nara avait l’esprit vif d’autant plus pendant un combat où il se mettait littéralement en ébullition. Il avait compris ce que ferait un tel coup donnait sur un sol composé de matière volatile comme le sable. Il espérait que le pirate signerait sa perte tout seul mais il fallait encore qu’il se sauve afin de ne pas sombrer également avec lui.

Heureusement lui qui n’avait pas grand-chose à faire pour réponde à un tel évènement il pouvait compter sur son coéquipier qui put réagir de la meilleure des façons. Lorsque qu’un pilier de métal commença à naître le Nara sourit de plus belle et utilisa du chakra dans ses membres inférieurs pour bondir sur ce dernier au départ même de son ascension. Par la même occasion il esquiva un nouveau carreau qu’il put entendre siffler. Il ne doutait pas que ce projectile visait exactement le même endroit que précédemment, comment ce pirate pouvait-il être aussi précis ? Mais nul besoin de répondre à cela car là aussi il avait prévu quelque chose pour y remédier.

« Il faut vérifier que l’autre soit bien enseveli sous le sable. »

Dit Aizen à destination de son coéquipier une fois bien à l’abris sur le pilier qui prenait de la hauteur.

Quant au Nara il tourna de nouveau son attention sur le tireur d’élite. Il comptait bien le mettre hors d’état de nuire et à minima, si jamais cela échoué, s’assurer qu’il perde toute possibilité de viser. Mais lorsqu’il voulut réaliser des mudras il comprit qu’il y avait un problème car sa main droite était engourdie, bien trop pour le coup qu’il avait reçu qui n’était qui minime. Il ne s’arrêta pas à cette sensation gênante et effectua encore une fois ses signes à une seule main. Le vent se leva et de terribles tornades naquirent soulevant encore plus de sable. Bientôt le Nara aurait face à lui qu’un méandre de sable quasiment opaque lui empêchant de voir son adversaire mais surtout empêchant ce dernier de prendre une visée correcte.

Néanmoins il ne comptait plus rien laisser au hasard alors même qu’il doutait que le pirate soit capable de se défendre face à son cataclysme venteux il ne comptait pas en rester là. Alors que le sable était encore en suspension, et sans doute pour de longues minutes, le Nara composa d’autres signes. Surplombant la zone de leur hauteur il avait encore une ombre grâce au soleil et il jugeait cette dernière capable d’atteindre son adversaire en se renforçant grâce à l’ombre du pilier. Son ombre s’étendit et plongea vers le bas pour atteindre une cible qu’il ne voyait déjà plus. Il visait alors la zone où se trouvait encore son adversaire quelques secondes plus tôt. Inondant cette dernière d’une multitude de lames d’ombres acérées tout ce qui serait sur leur passage se verrait sévèrement touché.

Aizen plissait les yeux afin d’observer un quelconque mouvement devant lui, s’apprêtant à activer son don des anciens s’il continuait à ne rien pouvoir voir avec le nuage épais qui s’était formé. Il regretta un instant que le public ne puisse pas voir sa victoire mais il espérait que cette dernière était arrivée. Car il serrait et desserrait sa main droite comme il pouvait, tentant désespérément de sentir ses doigts. Il comprenait qu’il y avait un problème et que ce dernier commençait à se répandre. Le temps était compté.


Résumé du tour:
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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Dim 5 Déc 2021 - 13:51
Les fauves avançaient. Akagi, concentré sur le passeur alors que ces clones attaquaient le cogneur, vit le tireur réussir à relâcher un carreau avant que ses créations n’arrivass ent sur lui. Etonnant cette vitesse d’exécution pour un simple humain. Les pirates, comme le prouvaient leur répondant face aux shinobis, avaient développés des capacités hors normes. Certainement à force d’affronter les périls des océans. Cependant, malgré leur semblant de puissance, le cogneur lui ne pourrait survivre à l’enchainement des deux shinobis Kumojin. Tout du moins c’était ce que pensait Akagi. Il se trompait lourdement.

Alors que son premier clone disparaissait, il vit à travers ses yeux la position du cogneur et le Kagemane liant son ombre à celle d’Aizen pour sceller son destin. La deuxième copie allait porter le coup de grâce. Son arme foudroyante s’abattait déjà vers le large dos du cogneur. Dans un cri de rage mobilisant toute sa frénésie, le cogneur, Rhomir, pivota et para de sa rondache l’offensive Kumojin.

Comment ? une telle puissance déployer par des pirates ? Le Metaru fut interloqué une seconde. Akagi devait réfléchir rapidement, aux vues de la puissance du lourdaud au contact. Le berserker dans la suite de son mouvement pivotait pour asséner une frappe monumentale au sol. Akagi relâcha sa concentration sur le passeur. Ce mouvement, cette technique, Il la connaissait, tout du moins une variante. Il devait s’en prémunir, se focalisant sur l’instant présent il relâcha sa technique maintenue et ses bras métalliques pour économiser du chakra. Il remercia mentalement Akio. Grâce à son coéquipier et ses techniques surprenantes, le Metaru avait créer le parfait jutsu pour contrer ce genre d’attaque. Le poing du cogneur percutait à peine le sol qu’Akagi enchainait les mudras sentant la terre s’ébranler sous ses pieds, le sable fut comme aspirer dans le cratère qui avait pour épicentre la position de Rhomir. L’idiot, il se retrouvait lui-même au centre de ce tourbillon de sable avalant tout sur son passage. Un énorme nuage de poussière s’éleva limitant la visibilité. Les mudras du chuunin finit, un sol dur et métallique le précipita en hauteur, Aizen le rejoint d’un bond sur sa création. Son senseï, vif d’esprit, avait deviné l’exact réaction de son élève, en bon connaisseur de son éventail de technique. Pour preuve la phrase suivante du Nara, ne faisait qu’écho au geste de son élève.

En totale synchronisation avec les paroles d’Aizen, Akagi réalisait les mudras de sa prochaine technique. La visibilité réduite par le nuage de poussière serait son allier. Les tornades qu’Aizen projetaient vers le passeur ajoutant au cataclysme cacherait d’autant mieux le courroux des cieux que le Metaru créait. Les spectateurs ne pourraient que découvrir les corps inconscients des pirates qu’une fois les éléments déchainés par cette lutte aux allures mythologiques. De ces mains de forgeron un marteau gigantesque vit le jour. Akagi ne perdit pas de temps, il abattit sa création de toute sa puissance à travers le nuage de poussière et de sable. Véritable courroux invisible s’abattant sur Rhomir. Le ciel lui tombait littéralement sur la tête. Cette fois-ci dans une expression de rage le Metaru ne ferait pas dans la demi-mesure pour assurer la victoire de Kumo. Rohmir ne se relèverait pas. Les multiples fractures engendrées par la chute de ce marteau de dieux cloueraient définitivement le cogneur au sol. Il s'était piégé seul, minant le sol et bloquant sa propre vue.

Le passeur, lui, qu’Aizen occupait de toute sa puissance destructrice, ne devait pas voir grand-chose du spectacle devant la tempête de sable soulevé par le Nara. Les yeux du Metaru furent irrités par les minuscules grain de sable soulevés par le cataclysme fuuton. Il ferma les yeux laissant son bras faire le travail pour écraser le moucheron turbulent venu défié kumo. Les pirates avaient semé le vent et comme le disais l’adage, ils récoltaient désormais la tempête.


Résumé::
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Narrateur
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Jeu 23 Déc 2021 - 14:48
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Sa force colossale contenue par l’emprise du clan des ombres, Rhômir tenta par l’excès de briser la surface sableuse. Aux yeux des spectateurs avertis aux méthodes Nara, cette façon de faire parut inconsciente au premier abord, puis elle devint incroyable : les yeux s’écarquillèrent en découvrant à quel point le pirate pouvait agir hors du contrôle du Kagemane qui officiait pourtant sur lui.
Pour Aizen qui tenta de le retenir, l’exercice eut sans doute quelque chose d’excitant et de d’inconcevable à la fois. Il comprit qu’il empêchait non plus un homme, mais un démon d’agir à sa gouverne. C’était tout comme retenir un kuchiyose géant, comme vouloir faire taire les vagues d’une mer en tempête : une emprise des ombres classique ne suffisait pas. Il lui fallait dépasser la force redoutable de la seule emprise par surface plane. La bête ne se soumettrait qu’à des chaînes forgées dans le métal le plus solide du monde.
Encore fallait-il que les gonds tiennent pour retenir cette brute de décoffrage.

Mais le vicaire du Kôgen n’était pas un geôlier. C’était un stratège. Au moment où il relâcha sa prise, il obtint l’effet escompté par une subtile planification : il joua de la folie et de la pure absence de raison de son adversaire pour retourner sa force contre lui.
Et de force, le Cogneur n’en manquait point.

Enhardi d’être l’otage d’une poigne invisible, la brute qui faisait face aux kumojins avait pris le parti d’utiliser sa force de façon si abusive qu’il en perdit le contrôle au moment où cette poigne, justement, se relâcha tout à coup. Il rossa alors la dune de façon qu’il ne put maîtriser, avec une intensité monstrueuse qu’il en oublia qu’il se situait lui-même dans cette arène.

Les gradins tremblèrent. Plusieurs spectateurs tombèrent de leur séant. Les murs se lézardèrent de fissures inquiétantes. Un gamin qui tenta de s’accrocher aux rambardes de sécurité comme les autres bascula par-dessus alors que les secousses continuaient de martyriser l’environnement. Il fut rattrapé in extremis par la main salvatrice d’un shinobi. Un pirate fit tomber une choppe alors qu’il portait un toast aux bonnes joies de cette violence gratuite. Puis, alors qu’il graciait les combattants pour le spectacle offert la seconde précédente, il se mit à gueuler et à les insulter dans un langage patois, non content de pouvoir étancher sa soif à sa guise.

Les sables se louvoyèrent sous la puissance phénoménale du séisme. Ils avalèrent tout autour d’eux, creusant des fosses par endroits, et enterrant littéralement leur auteur sous la surface. Le terrain devint une étendue de sable vallonnée, avec des formes confuses et de fausses surface.
Génie fut celui qui décida de se hisser sur un pilier que le jour habillait de splendides reflets scintillants. Car le pied n’avait plus rien de sûr dans cette arène : le premier mètre pouvait être une surface compacte, le second pouvait être une fosse piégeuse.
Comme si, par endroits, étaient nées des aires semblables à des sables mouvants.

La suite n’arrangea guère les choses. Du haut du promontoire providentiel du baroudeur avide de métal, les vents se déchaînèrent avec une frénésie destructrice, enfantés par les désirs fous d’un Jonin jusqu’au-boutiste. Dire que cette paire était redoutable était un euphémisme.

Au sol qui ondoyait sous l’ombre du piton métallique, les sables furent encore une fois soulevés avec force phénoménale. Le Cogneur, qui se situait désormais entre la paire kumojine et l’arbalétrier, mit ses bras en croix devant lui pour se protéger des dégâts. La plupart, heureusement, furent avalés par les sables qui l’engloutissaient.
Avide de continuer d’en découdre, il étala un sourire sur son faciès, sans prendre gare des entailles qui creusaient ses bras et qui achevèrent de détruire l’un de ses rondins, lorsqu’il vit devant lui s’ouvrir un espace libre, gage de liberté. Mais alors qu’il cherchait du bout des yeux la position de ses antagonistes, tout aveuglé par la tempête de sable, il vit l’espace autour de lui s’assombrir de plus en plus, comme si on refermait une cloche au-dessus de sa personne.

Plus préoccupante fut la situation de l’arbalétrier. En dehors de toute cette pagaille, il sentît le sol trembler sous ses pieds et perdît même l’équilibre, voyant les sables creuser des sillons jusqu’à sa position.

« Quel putain d’abruti ! »

Il lâcha son arbalète et dégaina ses serpes. Il avait réussi à en empoisonner un, et un seul. C’était tout ce qu’il pouvait espérer. Ces ninjas étaient trop forts. Sur lui arrivait une tempête tumultueuse, emportant avec elle des torrents de sable et élargissant le périmètre du brouillard ambiant, projetant jusqu’aux gradins des spectateurs des souffles de grains et obscurcissant largement le schémas de l’affrontement.

Tout le monde s’était agrippé où il pouvait. Tout le monde avait pris de soin de retrouver son équilibre, de tâter que rien n’ait disparu, car les secousses avaient mélangé pirates et kumojins et les vents turbulents qui suivirent, s’ils ne firent aucun dégâts sur le public, projetèrent quand même sur eux des effluves de brouillard. Des effluves qui avaient parfois noyé certaines portions du public, qui avaient disparu presque sitôt qu’ils étaient apparus : comme si le public vivait au coeur de l’affrontement.

Cela provoqua une liesse vive. Les gamins poussèrent des cris qui marquèrent leur frayeur dans un premier temps, puis ils s’esclaffèrent à haute voix en poussant des cris remarquables. Un spectacle vivant. Ils lançaient des « yah ! », imitaient les combattants en jouant les durs où en prenant de la hauteur sur les gradins, singeaient d’avoir une arbalète ou de se battre à l’épée.
Mais tout occupé qu’était le public à se rétablir, qui avait fait attention à cet étrange protagoniste à la barbe dense et hirsute, couvert d’un petit chapeau de fourrure, qui côtoyait un renne à la musculature dense et à la fourrure aussi épaisse que l’était son propre poil ?

La vérité, c’est qu’il avait pendant quelques secondes échappé aux radars. Il était réapparu dans un des effluves du brouillard, feignant de se remettre debout.
Il en avait profité pour tricher.
Oui. Les pirates venaient de tricher.

Le Passeur n’y comprit trop rien. Il était toujours dans un brouillard absolu. Il regarda autour de lui. Les vents qui auraient dû le tailler en pièces n’avaient pas réussi à le faire, juste lui, alors que tout autour de sa silhouette avait été secoué sans scrupule. Il avait cru voir une ombre, quelque chose de fugace, mais elle avait disparu sitôt qu’il avait tenté d’y voir.
Il rigola d’un rire brave mais très discret.

« Héhéhéhé… ça lui vaudra bien un bock... »

Il arroserait le coup de main plus tard. Car pour l’heure, il ne vit pas arriver sur sa zone des lames noires de ténèbres émergeant du sol pour venir empaler tout ce qu’elles avaient à se mettre sous la dent.
Et lui en particulier.

Il coupa dans le lard avec ses serpes mais ne put se dérober à l’attaque trop prompt et inattendue. Ça lui foudroya l’échine, ça lui entailla les guibolles, ça lui marqua le menton et la joue d’une vilaine cicatrice, ça se planta dans son abdomen, ça perfora sa clavicule, bref, ça le charcuta comme on découpe une poule et il tomba à la renverse. Le sang abonda d’un peu partout, il se sentît faiblir. Au loin, il entendit quelque chose d’immense percuter les grains de sable et gronder dans les airs, en obscurcissant le voile de la tempête qui s’apaisait.

C’était le marteau géant qui assombrissait le ciel du Cogneur. Mais ce dernier n’avait pas dit son dernier mot.
Il était loin d’avoir dit son dernier mot, car tout con qu’il était, il n’avait qu’une idée en tête.

Frapper plus fort.

« HUUAAAAAAAAAH !!! »

Il envoya un poing titanesque dans les airs. Et comme il était à pleine puissance, il ne fit pas dans la dentelle : l’impact lourda contre la masse qui s’abattait sur lui et la propulsa si fort qu’il la renvoya dans le sens inverse.
Le brouillard de sable, écarté par l’abattement dantesque du marteau battant l’enclume, suivit littéralement le renvoi de l’arme des géants de métal comme des poussières d’étoiles suivant le sillage d’une comète. L’impact fut si terrible qu’il propulsa l’engin vers le milieu lointain de la couche d’ozone, traduisant avec quelle barbarie le Cogneur pouvait riposter.

Puis, se dégageant de son calvaire de sable grâce aux effets secondaires du souffle du Nara, il chargea vers ses opposants pour les détruire avec sa force titanesque, profitant d’avoir déséquilibré ou catapulté le Metaru.

Et puis il sombra, avalé par les sables.
Le sable, c’est traître. Surtout quand on ne sait pas où on pose les pieds.

Mais Rhômir était un brave. Et de bravoure, il frappa à l’aveugle en usant du Cap Majeur du Détroit de Feu pour briser ce qui protégeait les ninjas des dunes dévoreuses. L’onde sépara les sables en deux, et s’ils en retinrent grandement la force, le fait d’avoir franchi un Cap permît au coup du berserker de se frayer un passage jusqu’à l’objectif.
Le pilier s’ébranla, et sombra, menaçant de faire chuter ses occupants de plusieurs mètres.

Pendant ce temps-là, il y en avait un qui peinait à se remettre. Il songea que s’il avait lutté avec l’Exotique, la tourmente aurait été bien différente. Mais personne ne combattait avec l’Exotique. Ou pour être plus précis : l’Exotique ne voulait se battre avec personne. Alors il n’avait guère le choix que de composer avec ces flagorneurs, ces soiffards, ces empiffrés qui ne comprenaient rien à ce que l’on nommait la tactique.
Et pourtant, force était de constater en observant ces étrangers, que la tactique pouvait avoir du bon.

Il avait déroulé des bandes gluantes, qu’il avait trempé dans une huile avant d’essayer laborieusement de les appliquer sur ses plaies principales. Il avait choisi le trou de sa clavicule, la vilaine entaille proche de son artère fémorale, et son affreux sillon abdominal qui offrait un visuel sur son estomac. En resserrant les bandages, il avait immédiatement senti les débuts d’un effet coagulant et hémostatique, mais cela ne suffisait guère pour qu’il puisse reprendre l’affrontement dans des conditions favorables, d’autant que d’autres blessures continuaient de lancer des vagues de douleurs dans tout son corps.

Il attendit que l’effet se propage, las et amenuisé, avec de maigres espoirs de remporter cette lutte.

Spoiler:
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Nara Aizen
Nara Aizen

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Ven 24 Déc 2021 - 13:12

Coriace. Le mot aurait été faible pour désigner la résistance des pirates auxquels ils avaient à faire. Alors que les éléments et des pouvoirs mystiques qu’ils n’auraient pu imaginer se déchainaient contre eux, ils tenaient bons. Le Nara commençait à fatiguer, pas que chakratiquement parlant. Cette situation le fatiguait, il se fatiguait. Il aurait dû être capable de les réduire en poussière en un instant. Lui, un ninja d’élite, se faisait pousser dans ses quasiment derniers retranchements par deux primitifs personnages ? C’était accablant de honte alors même s’il gagnait, il avait déjà perdu.

S’il ne voyait pas encore l’état respectif de ses deux ennemis il pouvait savoir qu’au moins un des deux avait survécu car le pilier sur lequel son partenaire et lui se trouvaient se brisa les menaçant d’une terrible chute. Pourtant, par excès de zèle, le Metaru avait voulu écraser son ennemi de toute sa puissance tel un vulgaire insecte. Mais ils faisaient face plus à une fourmi qu’à un moustique. En effet l’arme de guerre géante de Akagi se retrouva à s’envoler dans les airs à la verticale comme si la gravité avait été inversé. Comment étaient-ils capables de telles prouesses ? Une taille bataille ne remettait pas en question la cause même de Sakaze Tosen ? C’était une question à garder pour plus tard car le Nara avait mieux à faire à cet instant. Lors de sa chute il put observer deux choses. Tout d’abord le sillage de son attaque venteuse dans le sable, ayant sans doute libéré celui qui s’était piégé tout seul, une idiotie à égalité dans chaque camp.

« Tss, une erreur de calcul. »

Rumina le Nara s’en voulant un peu d’avoir fauté après un tel coup de génie.

L’heure n’était finalement pas au bilan, il devait réagir. Akagi était-il encore capable de se battre ? Il connaissait plus ou moins les limites de son binôme, presque aussi bien que les siennes et entre les créatures de métal et ce marteau il savait qu’il se rapprochait de la fin de ses réserves s’il n’y était pas déjà. Car même lui s’en rapprochait.

« Reste accroché à moi ! »

Cria le Nara au Metaru en le tirant de sa main encore valide contre lui.

C’était un ordre, il savait que son élève avait une certaine fierté, surtout à son âge, mais il n’avait pas de temps à perdre car le Nara devait déjà s’assurer de sauver le duo de cette chute puis de les sortir de cette zone trop caduque pour espérer pouvoir s’y battre correctement. Bien que lui savait qu’il pourrait s’y battre sans être gêné par de quelconques sables mouvants ou crevasses cachées.

Il attendit donc le dernier moment et à l’aide de mudras, comptant sur le Metaru pour s’accrocher à lui, toujours avec sa main valide, il créa une sorte de plateforme de terre et de roche leur permettant d’atterrir en toute sécurité. Mais il savait cette solution temporaire car effectivement, alors qu’ils posaient à peine les pieds dessus, la plateforme de roche s’enfonça violemment dans le sable. Le binôme aurait dû suivre le tragique destin de cette création mais c’était sans compter sur le talent du Nara, qui malgré son niveau d’expertise dans le ninjutsu n’avait jamais négligé les bases.

En effet à la suite d’autres mudra il concentra son chakra dans ses pieds et gagna une toute nouvelle stabilité résultat d’un maniement très simple du chakra. Il était debout sur le sable fin comme si c’était un sol bien solide, de quoi faire pâlir le plus violent des deux pirates face à eux. Mais il ne pouvait s’éterniser ici pour autant. Un regard, puis un sourire, il savait déjà où aller. Il attrapa de nouveau Akagi puis concentra du chakra dans ses pieds pour bondir loin en avant, profitant d’un appui solide grâce à sa technique encore active.

Le voilà en dehors de l’arène, enfin presque. Le Nara accompagné de son camarade se retrouvait sur le haut du mur de l’arène mais pas à n’importe quel endroit. Il était juste devant la tribune des pirates. Du haut de son perchoir le sable commençait à se dissiper et il put constater du mouvement au niveau de l’arbalétrier.

« Comment … »

Grogna le Nara.

S’il semblait blessé le pirate semblait bien en vie, comment un simple homme avait pu survivre à son cataclysme ? Le Jônin manquait-il à ce point de puissance ? Il n’avait pas le temps d’analyser tout ça et il devait en finir. Mais la prise d’information était primordiale en combat notamment avec son coéquipier. Bien à l’abris sur leur piédestal le duo avait quelques secondes pour échanger.

« Akagi, tu es capable de continuer ? Si tu ne peux pas alors vaut mieux rester ici, à l’abris. Nous sommes observés par nos autorités. Lors d’une mission il serait inacceptable de perdre un membre si on a l’occasion de le sauver. Tu connais tes limites, à toi de voir. »

Aller jusqu’au bout, jusqu’à la dernière once d’énergie présente dans son corps. C’était ce que devait faire un shinobi s’il n’avait pas le choix. Mais si la fuite était possible alors elle devait absolument être prioritaire. Si jamais le Metaru était déjà à bout et qu’il retournait dans l’arène alors il ne serait qu’un poids pour le Nara qui devrait perdre son temps à le protéger. La bravoure n’était pas logique, il fallait être intelligent. Le Metaru possédait-il cette lucidité ?

Le Nara se leva, prit un air supérieur et contempla ses ennemis comme s’il était leur dieu. Il n’avait qu’une envie c’était d’écraser ces deux avortons comme de vulgaires insectes. Car n’étaient-ce pas tout ce qu’ils étaient après tout ? Eux qui se battaient pour survivre dans une arène représentant leur tombeau alors que le Nara n’avait qu’une égratignure. Légère éraflure dont le poison qui avait déposé faisait bien son office, commençant à gagner jusqu’à son épaule. N’était-ce pas là encore la preuve qu’ils n’avaient à faire qu’à de vulgaires insectes ?

« Vous, les pirates ! »

Cria le Nara assez fort pour que le son résonne dans toute l’arène.
« Vous n’êtes rien face aux forces que nous sommes capables de déchainer. Abandonnez ! Ce combat n’est censé qu’être une démonstration. A partir de maintenant je ne pourrais garantir votre intégrité physique face à mes attaques. Vous êtes dans vos derniers retranchements alors que vous avez à peine réussi à nous toucher. Je pourrais faire déferler sur vous des cataclysmes comme celui qui vient de s’abattre pendant des heures sans même sourciller. Rendez-vous à l’évidence ! »

Il mentait. Provocation et bluff, voilà la carte qu’il jouait à présent. S’il s’était placé devant la tribune des pirates ce n’était pas pour rien. L’objectif était multiple, le Nara posait tout son jeu et misait tapis. Il espérait plusieurs choses. Que les pirates gueulards derrière lui perdent leur sang-froid, si tenté qu’ils en avaient, et l’attaquent dans son dos marquant ainsi un comportement inapproprié mettant fin à la rencontre. Que le fou face à lui cogne sans réfléchir et fasse tomber tous ses camarades dans l’arène, la mort de quelques ’uns serait inévitable dans ce cas. Cette option aurait-elle une utilité pour gagner son combat ? Peut-être juste un plaisir sadique personnel. Et bien sûr faire douter ses adversaires.

Néanmoins le Nara n’était pas idiot et il savait que c’était dans leurs derniers retranchements que les insectes se trouvaient être les plus dangereux. Ainsi, encore vêtu de son armure de roche, il n’avait pas parlé au hasard. Il se savait capable de résister encore à des assauts et bien qu’il soit proche de sa limite il pouvait encore, comme il l’avait annoncé, faire déferler sur eux toute sa puissance.

« Akagi, si tu restes ici, soit mes yeux. Tu pourras les voir approcher de moi avant et me prévenir par l’oreillette. On peut se montrer utile autrement que par le combat direct. »

Une dernière consigne et le Nara attendit. Observant le comportement de ses adversaires pris au piège sur un sol traître faisant comme s’il attendait leur reddition, quel serait leur prochaine tentative ?


Résumé du tour:
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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Mar 4 Jan 2022 - 13:46
Les yeux fermés, son bras dirigeant le marteau de l’honneur Kumojin, comme si les cieux s’apprêtaient à frapper la terre, pour prouver leurs supériorités aux instigateurs de cette facétie de duel. Des imposteurs ayant troublé les réjouissances du tournoi des gradés, n’auraient pas du connaitre l’honneur de se battre devant les foules kumojin mais malgré lui l’alégresse du combat l’avait gagné, comme elle le faisait toujours. Son tempérament calme, réfléchi mis au supplice par ses pulsions de berserker que son initiation aux arts de gladiateur ne faisait qu’accentuer. Cette alégresse le faisait tenir tout autant que sa fierté, extérieurement il était indemne, cependant sa réserve de chakra s’approchait très fortement du vide intersidéral synonyme d’inutilité malheureusement. Se concentrant sur sa tâche les yeux toujours fermés pour se protéger de la tempête de sable, son bras terminait sa course quand un cri bestial venu du sol lui parvint malgré le cataclysme environnant.

Il sentit alors son marteau se soulever comme si une main divine avait décidé de le renvoyer d’où il venait. A une vitesse fulgurante le marteau se releva, Akagi ne s’y attendait pas, il rouvrit des yeux incrédules et fut quelques instants tiré par sa propre création qu’il ne parvenait plus à maitriser. Déséquilibré, il choisit de la lâcher avant de risquer de tomber de son promontoire métallique. Alors que le Metaru cherchait à retrouver son équilibre une main ferme l’attrapa. Aizen. Son ordre suivant ne souffrait contestation. Akagi connaissait son chef d’équipe et celui-ci le connaissait bien aussi. Il savait que le Metaru se soumettrait à un ordre direct sans broncher comme le voulait le protocole. Il s’agrippa à cette poigne et laissa le Nara dirigé leur échappatoire alors que son pilier salvateur s’ébranlait sous leurs pieds, sous les coups de l’increvable forban. Tout allait si vite que le géant de métal n’avait pu constater de la réussite des attaques du Nara sur leur cible la plus éloigné.

Ainsi accroché au bras d’Aizen, il fut entrainé dans sa descente vers les sables trompeurs de l’arène. Glissant sur un tobogan de pierre construit au fur et à mesure de leur descente. Approchant du sol Akagi, lâcha le bras d’Aizen pour utiliser ses connaissances rudimentaires et éviter de se faire engloutir par cette surface désormais accidentée. Une fois au sol, ils purent analyser la situation alors que le Metaru constatait que le cogneur se retrouvait pris à son propre piège. Aizen l’attrapa une nouvelle fois, Akagi ne se posa pas de question se laissant guider par son supérieur. Lui-même aurait souhaité profiter de l’occasion pour en finir avec le colosse empêtré dans le sable mais son étique martiale prenait encore le dessus face à ça nouvelle voix primale encore trop faible qui l’insurgeait à détruire son opposant.

Arrivé sur le parapet de l’arène, Akagi comprit pourquoi Aizen avait choisi de se replier. Cette raison n’était autre que la faiblesse du Metaru. Son senseï le connaissait trop bien pour savoir qu’il approchait fortement de sa limite et que sa fierté le pousserait à continuer jusqu’à l’inconscience. Comme ce fut le cas face à Hideko. Akagi baissa un instant les yeux évaluant les possibilités alors qu’Aizen raillait les pirates. Il se tourna une nouvelle fois vers l’arène, le serpent à l’autre bout de l’arène semblait avoir survécu aux attaques de l’ombre et le cogneur se libérerait certainement de son propre piège. Aizen se battrait à deux contre un, cependant la raison transparaissait dans les paroles du Nara, inconscient il ne pourrait l’aider. Le Metaru qui enchainait sa fierté pour répondre lança :

« Je suis proche de ma limite en effet. Vous avez raison autant que je vous supporte autrement pour le moment. Cependant si je crois voir une opportunité de mettre hors-jeu l’un ou l’autre des adversaires j’utiliserais mes dernières ressources pour le faire. »

Malgré lui, il resta immobile au côté d’Aizen, regardant seulement son marteau retomber des suites de la frappe du cogneur. La gravité faisait son office, le colosse avait il la puissance nécessaire pour réitérer sa frappe ou les pirates connaissaient-ils les mêmes limites qui obligeaient Akagi à se replier.

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Dim 9 Jan 2022 - 0:20
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Le Cogneur se tira du sable gauchement et lança des yeux de feu à ses adversaires. Vous sûtes à cet instant que vos paroles importaient peu : il avait décidé d’achever ce combat, de le remporter coûte que coûte. Pas pour une question d’honneur. Mais parce que sa soif de sang, après avoir passé le Cap du Détroit de Feu, était sans fin.
Vous vîtes ses muscles se contracter, alors que son épiderme continuaient de s’éroder sous la violence des éléments qui déferlaient en lui. Sa grosse barbe hirsute bavait de son écume et de son hémoglobine, son corps était meurtri par les blessures, mais son esprit indomptable continuait de le pousser toujours en avant.

L’autre, lui, était bien moins brave. Il vit surtout que vous aviez survolé ces sables comme s’ils n’avaient jamais été mouvants, et que vous teniez au mur. Dans son regard, une sorte de sagesse scintillait timidement. Il réfléchissait.

Le gros lard, lui, décida de repasser à l’offensive. Il sauta, chargea dans votre direction. Par deux fois, il s’enfonça dans les sables mouvants malgré vos mises en garde. Il n’était plus qu’une enveloppe de chair commandée par sa seule furie, pour la simple et bonne raison qu’il avait gardé le cap trop longtemps : alors, semblable à ces navigateurs qui se perdent en mer, il devint le naufragé de son inconscience.

« JE VAIS VOUS DEFONCER ! HAHAHA ! »

Il beuglait comme un âne, barbare et sûr de lui. Il n’avait que faire de tomber, puis d’escalader les dunes de sable. Il frapperait quand il serait assez proche pour faire trembler vos murs, il vous ferait tomber comme des fourmis, et puis il vous piétinerait comme un géant.
Une flèche fusa.
Les yeux injectés de sang de Rhômir s’écarquillèrent de surprise.

La flèche l’avait percé au niveau de l’épaule gauche. D’instinct, il sut ce qu’il devait faire. Il l’attrapa, puis l’arracha pour voir à quoi le projectile ressemblait.
Le temps qu’il tourne la tête pour maudire l’autre pirate, une autre flèche perça sa cuisse. Proche de l’artère fémorale, celle-ci : l’un des endroits qui débite le plus de sang.
Le Cogneur savait pourquoi.

« Bâtard. Espèce de bâtard ! »

Le Passeur ne concéda même pas une réaction aux mots du Cogneur. Il avait sciemment profité de l’aveuglement de son congénère, tout occupé à foncer vers vous, pour trouver cible à son goût. Sa dernière flèche était la plus terrible, parce qu’elle avait ciblé un endroit qui lui permettrait d’accélérer les effets de l’enduit qu’il avait étalé sur ses pointes. Un liquide jaunâtre, moche et putrescent, qui par ses propriétés provoquait d’importantes pertes d’équilibre en s’attaquant au système vestibulaire de la cible.
Le Cogneur, assez gauche et aveuglé par la rage, ne pût mobiliser son esprit pour tenter de trouver ses repères. Il balança un large coup de poing dans les airs puis fit un tour sur lui-même, incapable de freiner son propre élan. Le geste lui fit une patte et, quand il tenta de la reposer sur le sable, c’est l’autre qui se mit à bouger.
Il s’écrasa comme une épave.

Le Passeur n’en fit guère plus. Il tendît son arbalète devant lui à deux mains en adressant un regard aux kumojins, puis en baissant la tête. Il posa son arme. Trop de blessures meurtrissaient déjà son corps. Il en avait assez vu.

Il ne vous communiqua rien, sinon par son attitude. La façon dont il marcha en se détournant de vous parla d’elle-même.

Votre combat s’achevait, et vous veniez de remporter la première bataille.

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Nara Aizen
Nara Aizen

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Lun 10 Jan 2022 - 21:36

La preuve que toute bataille ne valait peut-être pas la peine d’être tenue. Aizen venait de le montrer à tout le monde. Ses mots, justes et forts qui auraient pu sembler provocateurs et vaniteux. Ses mots ponctuant les actes du duo shinobi. Ses mots cachant la terrible vérité d’une limite presque atteinte. Ses mots mirent fin au combat.

Contre toutes attentes pour certains, l’arbalétrier arma et tira. Sa cible n’était pas les shinobis mais bien son soi-disant coéquipier. Lui voulait foncer et en découdre jusqu’à ignorer son propre état de santé. S’il était dans un tel état qu’il ne pouvait même plus écouter sa conscience alors c’était son partenaire qui jouait ce rôle. Cette décision ne ferait peut-être pas l’unanimité. Mais le Nara avait quelque peu manipulé la réalité à sa façon. S’il était en effet capable de faire abattre sur eux de nombreux cataclysmes comme le dernier, qui lui en aurait voulu de mettre un terme à cet affrontement ? Mais s’ils avaient su que le Nara n’était pas du tout capable d’aller si loin, l’analyse aurait été tout autre. Fort heureusement l’histoire était écrite par les gagnants, Aizen avait gagné et se tenait fièrement au-dessus de ses adversaires. Non sans une once de respect. Si on lui avait dit que de simples pilleurs des mers le pousserait dans de tels retranchements alors il n’y aurait pas cru. Le temps n’était alors pas aux réjouissances mais à n’analyse. Qu’avait-il mal fait pour devoir donner tant afin de gagner ? Il toucha son bras engourdi, une si petite erreur et pourtant si fatale. Il devait se parfaire, en tous points.

Lui n’avait pas vraiment été choqué des évènements aussi surprenants puissent-ils être. Un être d’une grande puissance mais qui perdait le contrôle de lui-même et un autre travaillant à distance avec précision et poison. Il avait compris, son coéquipier était le plus à même de stopper ses excès de folie. Ils allaient parfaitement ensemble et c’était sans doute bien ça qui avait tant mis en difficulté le duo shinobis. Ils pouvaient tout de même profiter de cette victoire bien que logique, le temps d’un instant.
« Akagi, nous pouvons être fier d’avoir ouvert le chemin à nos camarades. Rien n’est jamais anodin. »
Car il fallait confirmer la tendance. Un match d’exhibition ? Un simple spectacle ? Il n’en était rien. De ces affrontements sortiraient sans doute un message qui allait parcourir le Yuukan, traversant les frontières via la parole et les rumeurs. Ce message était comme une pièce, il ne pouvait avoir que d’une facette, mais jamais les deux en même temps. Soit Kumo sauvegarderait son honneur en écrasant ce qui à une époque n’était que des envahisseurs soit elle se ridiculiserait. Si le premier cas ne pouvait rien changer le deuxième pourrait avoir de si terribles conséquences. Donner envie à d’autres de s’essayer, une simple rumeur suffisait à encourager les plus fous.
« Mais nous ne sommes pas les seuls à donner une leçon aujourd’hui. Tu le sais tout aussi bien que moi, une leçon donnée est souvent accompagnée d’une autre en retour. »
Aizen faisait référence ici aux nombreuses fois où il avait enseigné à plus faible que lui, jusqu’à des techniques des plus grandes débutants. Chaque fois, il en était ressorti grandit.
« Nous avons appris aujourd’hui que maîtrise du chakra ou non le danger peut nous attendre n’importe où. Si deux hommes sortis des caves d’un navire peuvent nous donner autant de fil à retordre, que peut-on attendre des plus prêts d’entre eux au-delà de toute limite connue ? »
La question était rhétorique. Cela permettrait de faire relativiser. Cela serait bénéfique à de nombreux ninjas spectateurs, se pensant à l’abris derrière leurs acquis. Le monde n’attendait pas et il fallait s’y adapter. Disparition du chakra ou non cela ne changerait rien. Tant qu’il y aura des gens en haut de l’échelle il y en aura toujours en bas pour tenter de la scier. Ils devaient profiter que tout ça leur soit offert ici de façon amicale plutôt que dans un énième champ de bataille dans lequel ils n’avaient pas de temps à perdre. Dans cet esprit le Nara se retourna face aux tribunes des pirates, pour une fois de plus s’adresser à leur capitaine. Avec plus de respect cette fois, ils l’avaient mérité après tout.
« Capitaine, vos hommes sont de braves combattants. Je suis honoré d’avoir pu les combattre dans un tel esprit et j’espère que tout cela marque le début d’une entente durable. »
S’inclinant légèrement le Nara prit congé. Il devait se faire retirer ce poison et s’installer pour voir le prochain combat, il n’était pas encore repu de connaissances face à cette horde de pirates.

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