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Après les pirates

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Ten no Ikari
Ten no Ikari

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Dim 13 Fév 2022 - 20:02




Après les pirates



J'étais arrivé trop tard...?

Non, pas exactement. J'étais arrivé juste à temps. Mais au lieu d'éliminer la menace que représentait Joben, le réduisant au silence à jamais, j'avais fait le choix de l'immobiliser. D'une main posée sur son corps, j'avais saturé son corps d'électricité, coupant toute possibilité pour ce dernier de réaliser le moindre mouvement. Et je m'étais dit naïvement que ce serait assez pour arrêter la folie de cet homme. Que ce serait suffisant pour arrêter le danger qu'il représentait. Une fois encore, j'avais été trop naïf. La harge, la colère de Raizen étaient justifiées, car contrairement à moi il avait perçu bien avant moi les sombres intentions de celui que je tenais sous mon emprise. Et je ne compris que bien trop tard, alors que des cris retentissaient à plusieurs endroits, nous alertant sur ce qui était en fait en train de se passer. Il ne me fallut qu'une fraction de seconde pour comprendre ce que ces cris signifiaient, confirmés par les injections de Raizen. Des civils...fauchés par les ombres du Nara. Des civils que j'avais juré de protéger, leurs cris retentissaient à présent dans les rues de Kumogakure. Tout cela parce que j'avais sous-estimé une menace. Je savais que Joben avait une vision bien particulière des choses, et des méthodes peu orthodoxes, mais il était un shinobi de Kumo. Un citoyen de ce village...Je m'étais dit à tord qu'il s'en prendrait au mieux à des shinobis capables de se défendre, et jamais à des innocents qui n'avaient rien demandé. Et je m'étais trompé. Mais plus jamais.

La rafale de vent du Yondaime qui menaçait de nous taillader de toute part fut déviée au dernier moment par son maître, mais elle était prête à fondre à nouveau sur sa cible. Attendant seulement que je m'écarte pour pouvoir fondre sur sa proie. Mais cela ne serait plus utile. Avec une vélocité qui commençait à m'être naturellement attribuée, j'avais dégainé mon katana et l'avait plongé dans le coeur de celui qui était à mes pieds. Droit dans le coeur de Joben, sans autre forme de procès, sans une once d'hésitation aucune. Le calcul était simple, si les clones qui causaient des ravages étaient les siens, l'inconscience et la mort étaient les seules manières de forcer le Fou à révoquer ces derniers. Et Joben semblait particulièrement résistant à l'inconscience alors même que ses blessures n'étaient même plus dénombrables. Alors, abattant ma lame, je fis la seule chose qui me semblait à ce moment juste : prendre le dernier souffle de cet homme. Il n'y avait aucun sourire sur mon visage, aucune forme de satisfaction, pas la moindre trace de l'amusement dont je faisais preuve d'habitude. Mon expression n'était alors que détermination sombre, tandis que mon coeur à l'intérieur souffrait. Mais je n'avais pas le temps de m'attarder sur ce dernier. J'avais failli à une de mes missions, et j'avais retenu la leçon.

Sans le moindre mot, je retirai la lame du corps de Joben et m'en éloignai pour laisser le soin au vent colérique de déchirer la chaire sans vie du Nara. Le sang qui coulait sur ma lame, témoin de la vie que je venais de prendre, me semblait appesantir le poids de mon katana dans ma main. Jamais il ne m'avait paru aussi lourd que maintenant. Malgré le chaos qui régnait tout autour de nous, de moi, tout semblait atténué, anesthésié par cette chaleur que je venais d'ôter. Malgré les éclairs qui continuaient à parcourir mon corps pour en augmenter la vélocité, j'essuyai la lame de Thunderbird avec une lenteur démesurée sur mes vêtements. Mais retirer le sang de la lame ne la rendit pas plus légère, loin de là. Et ce n'est que lorsque je la rengainai que toutes les sensations qui m'entouraient semblèrent revenir en masse. Les premiers mots que j'entendis furent ceux du Raikage, et au son de sa voix, je relevai mon regard vers ce dernier. Il nous enjoignait de nous occuper de Minako et Ken, et de par les informations qui m'étaient parvenus jusque là, j'en déduisis que Minako n'était nulle autre que celle qui s'approchait à moitié nue de Joben en pleurant. Quant à Ken, c'était la dernière pièce manquante, celui qui avait détalé en direction du village, à moitié transformé en bovin. Il avait pris un peu d'avance, mais rien d'insurmontable au final. Et cette fois-ci, je ne comptais pas laisser quiconque faire plus de mal au villageois de Kumo.

-Hideko, je m'occupe de Ken.

Ma voix en était presque méconnaissable tant elle était dénuée d'émotion à cet instant précis. Ce n'était pas un ordre, mais un fait. Et sans attendre sa réponse, je fusai à travers le village tel un éclair dans la direction où était parti le shinobi devenu fou. Il était parti il y avait déjà cela quelques secondes, mais au vu du désordre et la pagaille qu'il avait semé sur son chemin, je n'eus aucun mal à reprendre sa trace. Me déplaçant à vive allure, toujours parcouru d'éclairs, je ne tardai pas à rattraper mon retard. Au loin, j'aperçus une créature mi-humaine mi-animale, baignée dans un chakra qu'elle ne semblait pas contrôler, face à des civils qui commençaient à paniquer. Pendant une fraction de seconde, je portai ma main à mon fourreau, prêt à dégainer et éliminer la menace...Mais le poids de la lame dans ma main n'avait pas disparu. Je sentais que si je dégainais une nouvelle fois Thunderbird, la mort suivrait de nouveau. Et cette fois-ci la situation était différente. Je lâchai donc mon katana, me libérant de ce poids qui semblait autant peser sur mes bras que sur ma poitrine. Ni une, ni deux, je fusai dans sa direction en un éclair une nouvelle fois et posai sa main sur son corps. Se faisant comme précédemment, j'inondai le corps de ma cible d'électricité afin de l'immobiliser immédiatement avant qu'il ne fasse le moindre dégât. Et d'une voix calme et glaciale, je m'adressai au shinobi.

-Tu as trois secondes pour reprendre le contrôle de tes esprits et de ton chakra, où je t'assomme.

Une consigne claire, nette et précise. Aucune discussion possible. Si mon interlocuteur s'avérait inapte à se maîtriser, alors je l'aiderais à le faire en l'envoyant faire un petit somme. Cette journée n'avait que trop durer, et la patience ne faisait plus partie des vertus que je pouvais cultiver à cet instant précis.


Spoiler:
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Metaru Hideko
Metaru Hideko

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Mer 16 Fév 2022 - 21:48

Pourquoi ? Pourquoi… Cette question, alors qu’elle se trouvait toujours dans les airs, ayant bondit pour fuir, inonda son esprit. Pourquoi avoir fui ? Pourquoi avoir écouté sa peur ? Cet instinct qui avait dicté sa conduite.
Soudain, Joben, acculé, déchaîna toute sa cruauté sur le village, les cris de panique et de souffrance des villageois parvenant même jusqu’à ses oreilles, traversant le bruit sourd provoqué par le bateau consumé par les flammes.

Minako se libéra des bras de son père et courut en direction de Joben, si vite, malgré son état, que le clone qui la poursuivit ne put l’en empêcher, ou tout du moins la rattraper. Pourquoi ? Pourquoi tenter de l’aider, de le sauver de cette mort inévitable. Pourquoi essayait-elle de faire, de se battre pour ce qu’elle, Hideko, n’avait su faire. Pourquoi Minako avait-elle le courage qui lui manquait tant.
Etaient-ils donc si proche ? Alors que quelques instants auparavant, ils se battaient, leurs corps meurtries jusqu’au sang ? Et qui sait ce comment cela aurait pu finir si elle ne les avait pas séparé.
Le clone qui s’était occupé d’elle courut vers elle et la rattrapa.



Puis elle la frappa, juste derrière la nuque, d’un coup sec, précis, dans un unique but : lui faire perdre connaissance, lui faire quitter, l’espace d’un instant, ce cauchemar devenu réalité.

Le Choc, la détresse, puis la peur, profonde, viscérale, que tout cela ne lui retombe dessus. Que tous ses efforts, que tous ses sacrifices aient été fait en vain.
Le temps passa devant ses yeux et la mort arriva, nette, sans hésitation, quand Ikari transperça le cœur de Joben de sa lame. Lui aussi fut métamorphoser par ce que le Nara venait de faire, son visage pâle, comme si toute émotion l’avait quitté, comme s’il n’était plus qu’une arme qui venait d’être brandit, répondant ainsi à la menace qui s’était soulevée.
Il n’était plus question de justice, plus question de jugement.
Il lui cria un ordre, mais elle ne comprit pas, car son esprit, saturé par les cris, par les craquements du bois rongé par le feu, par les ordres, fut submergé.

Ken, ou plutôt ce qu’il restait de lui, fuya dans une ruelle, toujours sous sa forme min animale, mi humaine. Le second clone, celui qui s’était occupé d’extraire des flammes le poursuivit, dans une course effrénée dans le village, qui ne prit fin que grâce à un vieil homme. Un homme qui, lui aussi, montra la plus de courage qu’elle-même avait pu en faire part. A ses côté, en retrait, une mère et une fille regardait Ken, effrayées, tétanisées.
Le clone arriva à cet instant, mais Ikari, rapide comme l’éclair, intervint. Dans ses yeux, le clone le vit : la volonté de le tuer, de mettre un fin à sa folie de la même manière qu’il avait mit fin à celle de Joben. De manière précise, sans aucune hésitation, sans aucune tergiversation. Mais la faucheuse ne s’abattit pas sur Ken, car le regard d’Ikari changea, comme si à cet instant, il reprit le contrôle de lui-même, le sabre à nouveau dans son fourreau.

Puiss Hideko, l’unique, reprit ses esprits. Elle contempla toute l’horreur de la scène, celle d’un corps mutilé, lacéré de toute part, brisé. Des corps qui jonchait le sol, du feu, de toute sa puissance, soufflait ses dernières braises.
L’ordre de Raizen lui revint. Elle ne réfléchit pas et bondit sur les toits, mais à cet instant, elle prit conscience. Que ce cauchemar qu’elle vit en bas n’était qu’une fraction de la réalité et que de son perchoir, elle pouvait observer dans sa totalité. L’horreur, la souffrance, la mort. Elle qui avait tout fait pour la fuir, pour ne plus jamais la retrouver, la vit causer un massacre devant ses propres yeux, alors qu’elle fut impuissante, tétanisée par la peur.
Machinalement, elle se mit en position, puis intervint dans une ruelle afin d’aider les survivants. Les corps mutilés, la frayeur dans les yeux.
Tout cela, elle ne le connaissait que trop bien.
A nouveau, elle avait fait la rencontre de la faucheuse. A nouveau, elle avait vu la mort, les yeux dans les yeux, mais ce ne fut cette fois-ci pas parce qu’elle était trop faible physiquement, mais parce qu’elle avait fui. Parce que son instinct, ce qu’elle cachait derrière cette carapace en métal qu’elle s’était forgé en était ressortie, libéré, délivrée.

La petite fille apeurée, emprisonnée, s’était à nouveau exprimée et à nouveau, elle venait d’être brisée.


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Nara Joben
Nara Joben

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Mer 16 Fév 2022 - 22:21


Dansaient autour de lui les vents déchaînés. Dansait autour de lui un spectacle d’onde et de métal. Dansaient autour de lui les voiles de la mort, les moineaux de l’enfer, les joueuses du destin. Dansaient, dansaient encore, et jamais ne s’arrêtaient.

Sous la despotique vengeance de ses Furies, l’éborgné avait asséné une sentence atroce au village qu’il estimait traître à ses convictions, coupable de l’avoir ostracisé, responsable de son désaveu. A la fin, le monstre de la haine et de la cruauté s’était propagé dans bien des cœurs et gangrénait les esprits au point d’engloutir l’idée de toute forme possible de pardon. Et lui, premier hôte de cette malédiction faite de colère et de rancœur, trop perméable à cette noirceur de l’âme, avait été le point de départ de toute cette extension démoniaque. Il s’était su condamné. Il leur avait fait payer. Mais c’était à son tour d’honorer les créances.

Le sang avait giclé. Ce n’était pas le jaillissement vermeil et splendide de quelques braves soldats qui avaient répondu à l’appel de l’héroïsme. C’était l’éclaboussure funeste d’un crime de masse et le portrait déchiré de plusieurs familles trucidées. Les Furies employèrent des arcanes qui n’eurent pas d’yeux pour choisir leurs proies, qui déferlèrent dans la cité en à peine quelques secondes et puis qui s’évanouirent aussitôt, comme si un spectre était passé dans le village et avait laissé dans son sillage les charognes gisantes des âmes qu’il avait arraché.
Ces quelques secondes, c’étaient celles qui avait séparé Joben de la mort.
La lame le frappa en plein cœur. Ses membres ne pouvaient hélas plus rien faire, prisonniers des arts foudroyants d’Ikari, à bout de force à cause des multiples combats qui avaient rythmé ses derniers jours. Folie que d’enchaîner les batailles comme il l’avait fait, folie de s’être opposé à tant de shinobi sans prendre le temps de récupérer de ses blessures et sans regarder l’expérience de ses antagonistes. Rares étaient ceux qui pouvaient se vanter d’avoir comme lui frôlé la mort avec tant d’insistance, rares étaient ceux qui pouvaient prétendre à égaler ce qu’il avait fait au sein de Kumogakure, enchaînant non pas quatre duels, mais plutôt quatre batailles.

Quatre batailles dont deux qui l’opposèrent aux hordes sanguinaires des démons drapés comme des anges pour feindre la justice, et puis cette lame qui vint occire son palpitant. Le Cardinal de la Mort s’effondra sur ses genoux. Le paysage de sang autour de lui parut trouble. Ses poumons ne firent plus remonter d’air. Ses lèvres se détachèrent l’une de l’autre. Il expira un râle en regardant ce monde s’obscurcir. Longtemps il avait espéré pouvoir se racheter. Mais au final son propre enfer l’avait rattrapé.
La lame se retira de son corps. Il resta là, comme un homme qui supplie sur ses deux genoux, l’âme dans le vague voguant sur des eaux qui se situaient entre la vie et la mort. Il ressentit un frisson très froid. Une onde glaçante qui filait dans ses veines. Il chercha une échappatoire. Il n’en vit aucune. Alors une peur commença à naître.
Son corps fut soulevé dans les airs. Lorsqu’il avait quitté sa geôle, il avait espéré être celui qui aiderait Kumogakure à sortir l’épée du fourreau. Il ne s’était pas intéressé au pouvoir. Il avait voulu convaincre, par la démonstration de sa propre force, que tout être affinitaire avec le chakra pouvait devenir un redoutable prédateur. Il avait voulu que Kumogakure devienne telle qu’il l’avait imaginé lorsque lui et les précurseurs de la cité l’avaient bâti. Non pas une garderie, mais un vrai bastion militaire. Il avait réussi à changer le cap du vent : mais voilà que ce cap tout entier se retournait contre lui. Gisant, il sentît son corps s’émietter.

Il voulut hurler. Il voulut laisser un dernier message, mais il ne put. La peur qui s’était insinué dans son âme s’était élargie. Son cœur vomissait du sang par litres et ses pulsations se firent de plus en plus lentes ; mais pire encore ce vortex qui le mettait en pièces.
Le Raikage à travers ce souffle le dépeça vif. Des morceaux de chair furent arrachés de son corps, son squelette se dénuda et son crâne maudit fut scalpé par la violence des éléments. Il succomba comme il avait vécu : dans une horreur perpétuelle. Mais il laisserait quelque chose derrière lui. Le spectre de sa haine et de son prestige, depuis les dimensions de la non-vie, continuerait de hanter les coeurs.

Ainsi pérît Nara Joben.
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https://www.ascentofshinobi.com/t11630-nara-joben-100#101222
Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Jeu 17 Fév 2022 - 11:17
C’était la fin. La fin du cauchemar réel. Alors que Minako voulait aider Joben à se sortir de ses démons intérieurs, alors qu’elle s’approchait dangereusement des rafales de vent, elle fini par se recevoir un coup au niveau de la nuque. La Banshee pousse un cri assez fort pour assourdir la personne la plus proche d’elle pendant quelques secondes puis tombe en même temps que le katana de Ikari s’enfonce dans le cœur de Joben.

La Banshee s’évanouit sur le coup de la douleur, arrêtée par son amie. Jamais elle n’aura les réponses à ses questions intérieures. Jamais, ô grand jamais, elle ne pourrait comprendre la folie de Joben, comprendre ce qui le pousse à commettre l’irréparable, comprendre pourquoi tant d’horreur. Ce combat lui laissera davantage de questions que de réponses.

Au final, peut-être qu’à son réveil, elle en voudra à la personne l’ayant sauvé de ne pas avoir pu secourir le Cardinal de la Mort, celui qui aurait pu être guidé par la voix de la Banshee. Minako saura que l’âme de celui-ci rejoindra le Yomi, là où il se sentira comme chez lui, comme s’il en était le roi. Pour l’heure, Minako est endormie par terre, et son seul clone qui était encore présent à l’accueil de l’hopital pour guider les enfants sauvés et qui a expliqué la situation aux officiers de passage disparait aussi vite que l’innocence de la jeune femme, qui maintenant deviendra plus farouche, plus noire, plus violente…

Elle saura à présent ouvrir ses bras pour embrasser son destin de sang et se barbouiller de l’horreur des duels. Elle comprendra la leçon de son mentor d’un jour, celui que pour devenir ce qu’elle sera, elle devrait elle-même assumer son rôle d’assassin. Cependant, une seule personne est capable de prendre soin de son cœur. L’artiste, Daishi Ken, serait le seul à insuffler la vie dans le cœur de Minako. Sans lui, la douce sera perdue.

Seul l’avenir nous dira quel chemin elle prendra pour allier amour et mort…

HRP
Minako s'évanouit et son clone ayant transporté les deux enfants sauvé à l'hôpital et expliqué la situation aux officiers disparaît.

Fin de ce RP pour moi, j'ai beaucoup aimé ce duel opposant Joben à Minako , c'est de toute beauté. Excusez mon post court mais je ne voyais pas comment ajouter du contenu à ce RP purement magique.

P.S. le cri étant purement RP, il est inutile de parler de dégât en tant que tel sur les tympans.
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Daishi Ken
Daishi Ken

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Mar 8 Mar 2022 - 17:35
L’ombre menaçante fit un pas en avant, prenant son temps pour progresser vers le couple d’aubergiste. La fillette gémit en reculant, mains fermement accrochées à la cuisse de la femme dont la lumière d’un orage lui fit apparaitre leurs futur assassin. Les traits d’un Fimir se dessinaient là, à trois pas de l’homme qui agitait son bâton que l’orage finit par éteindre. Le monstre beugla de triomphe quand l’homme vit sa vie s’étteindre avec sa torche, pas plus dangereuse qu’une torche.
Dans les yeux de la bête, au fond de son esprit, elle voyait Joben reculer de peur. Ayant utilisé son dernier Katon. Pour la première fois, des Kumojin purent entendre un buffle rire. Un rire étrange, un rire humain mêlé à des beuglement bestiaux. Ken avait réussi à surpasser le cardinal des enfers. Ce sera son privilège, rendre la dépouille de Joben à sa maîtresse Izanagi. Le monstre prit son temps, il n’avait pas d'intérêt à mettre fin à la vie de Joben tout de suite, pourquoi se dépècher? L’homme etait vaincu, il recula, fermant avec courage les portes de son auberge.

— Katsumi , COURS !!! met les enfants à l'abri ! Monstre, prends ma vie mais épargne les !!! Malgré les mots plein de courage, la voix chevrotante marquait une peur évidente.

Quand Ken entendit le nom de Katsumi, il se figea un moment, comme un sursaut de lucidité. Pendant un petit moment, il crut voir un vieillard avec un regard Hagard. Décidé à offrir sa vie au monstre pour sauver les siens. Ce sursaut de courage prit de cours la bête. Elle se figea l'espace d’un instant quand une nouvelle poussée de chakra lui arracha un cri de douleur ! Alors, son corps se couvre d’un nuage turquoise translucide. L’homme commit une erreur, trop zélé par la courage tout en etant trop effrayé pour réfléchir, il agitait son bâton de plus en plus proche de la créature, et soudain, il frappa par mégarde son épaule. Le monstre se réveilla beuglant de plus belle, d’un coup de bras. Il fit volé le bâton plus loin.
Un pas, puis un second. A porté de l’homme, il en avait fini avec son jouet, abattant le marteau qui lui servait de poing quand soudain, il vit jaillir un éclair et senti quelque chose sur sa hanche. Visiblement, c’etait une nouvelle menace. La créature allait faire reculer se prétentieux. Lorsque soudain, il senti tout son corps s’engourdir. Ses mains, son ventre, il y avait comme des éclairs. L’homme-buffle voulait le faire partir mais rien à faire, son corps ne l'obéissait plus. Il beugla de fureur accentua une nouvelle fois la fumerolle de chakra devenant à nouveau visible.L’effronté lui parlait mais la bête ne l’écoutait pas. Luttant à la fois contre la douleur qui lui vrillait le crâne, ses cornes avait visiblement poussé, ainsi que sa pilosité.Il souffrait maintenant à cause de cette cage qui le maintenait.

Le monstre s'agitait de gauche à droite, d’avant en arrière, mais son corps restait sur place, comme une marionnette vivante. L’animal totem quasiment libre de sa piètre carcasse humaine, en avait marre d’entendre et de supporter la faiblesse de son hôte. Il luttait pour garder le contrôle. Il sentait sa haine s'évanouie tout comme les jets de chakras sortant de son corps informant Ikari qu’il était sur la fin de sa réserve. Il avait une occasion unique d’être libre. L’animal soudain ce mit à faire une chose étrange. Il cria si fort, que la fenètre de l’auberge éclata. Avait t’il usé d’Onkyoton sous sa forme de bête? Ou etait ce juste l’émanation de chakra? Qui pourrait le dire.

Ken lui cria dans le crâne du monstre. Ils avaient échangés leurs places. Le monstre prenait possession du corps, tandit que Ken, lui, enchainé, pris la place du monstre en tant qu ' humain totem, hurlait à son tour pour reprendre possession de son corps. Ikari lui seul put alors être spectateur d’un événement étrange. Ken hurlait si fort, que l’espace d’un moment il reprit le contrôle

— MINAKOOOOO AIDE MOIII !! MON CORPS !!!! IL NE M'OBÉRIT PLUS !! HAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRGH !!!!!
Soudain, Ken partait à nouveau, le monstre reprit le dessus et beugla de rage contre Ken qui profitait d’ Ikari pour vouloir reprendre le contrôle. Le chakra se dissipait de plus en plus, aidant Ken à revenir peu à peu.

— MINAKOOOO AIDE MOI ! JE…. QU’EST CE QUI M’ARRIVE !!! J’AI MALLLLLL AAAAAAAAAAARRRRRGH, MON C…. MON CORPS BRULE! MA TETE ! MON CORPS, IL NE M’APPARTIENS PLUS !


Le monstre refit surface tenta de mettre un coup de poing au visage d’Ikari pour qu’il s’éloigne, comprenant qu’a cause de lui, Ken reprenait le dessus, à moins que ce soit la perte de chakra, en vain. Ikari le tenait avec fermeté, le regard fit tressaillir la bête. Le monstre voulu s’écrouler, un genoux à terre, était- ce Ikari? ou la perte de chakra? Il semblait moins vivace. Il beugla sa rage, mais son crit jadis puissant Ken et le monstre crièrent à l’unissons.

— MOUUUU AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH !!!

— M… Mina….k houuuuu


La créature, à moins que ce soit Ken, le regard dans le vague ressemblait à un pantin désarticulé, maintenu juste par le jutsu d’Ikari. Quelques minutes passèrent, les vêtements ne semblaient plus tenir correctement sur le corps inerte. Glissant en grande partie, non soumis au Jutsu. Le corps émis par moment des volutes de chakra mais qui, tel de la braise sans rien à brûler, fini par s’étteindre.
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https://www.ascentofshinobi.com/t11373-daishi-ken-le-taiko-de-kumo https://www.ascentofshinobi.com/t11421-dossier-12457887-daishi-ken
Meikyû Raizen
Meikyû Raizen

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Sam 19 Mar 2022 - 20:09

Stoic, bien que plus rien ne semblait pouvoir étonner le Meikyû, contre toute attente, ce ne fut aucunement sa technique élémentaire fuuton qui acheva Joben. Au contraire, d’un geste aussi sec que vif, Ten no Ikari venait de prendre une vie, sa première vie sûrement.

Se déplaçant ensuite à une vitesse éclair, ce fut l’entéléchie du caractère tranchant de l’ombre de la foudre qui dissipa le débat. Tout en contrôle, son orbe était venu ronger et s’en prendre à Joben et uniquement Joben sous son contrôle alors que la seconde salve plongea à son tour avant de disparaître après avoir marqué au fer le corps de Joben.

Provoquant des éclats sanguinolents de chair et de sang, le Meikyû poursuivait tout de même sa marche alors qu’il pénétrait des sentiers jusqu’alors très peu empruntés.

Murmurant à travers son clone quelques paroles inaudibles, le diplomate avait en ce jour dévoilé une nouvelle facette de sa personne. Dévoilant par le fait même l'aspect méconnu du rôle de protecteur alors que sa montée en colère s’était calmée, canalisée à travers ses gestes sous forme d’adrénaline qui demeurait contrôlée.

Lui remémorant plus ou moins son affrontement contre l’Esprit vengeur de Kaminari, à nouveau, à la croisée des chemins, Raizen pouvait prendre en compte le poids de ses décisions, mais surtout et avant tout le poids des différentes vies.

Au-delà de cela subsistait pourtant quelque chose de plus lourd et violent : L’entéléchie d’un message.

Abstrait pour certains, l’héritage laissé par autrui en quittant ce monde était aussi intéressant que pertinent, un élément qu’il ne pouvait négliger malgré son état. Né au sein d’une famille qui se reposait sur la puissance de l’âme, mais surtout sur celle de certains ancêtres, la mort avait un poids beaucoup plus important et soutenu.

De ce fait, telle une prière, il murmurait certaines paroles faisant échos à ses racines, un élément qui ne représentait qu’une facette de lui.

Si certains quittaient ces terres sans le moindre impact, ce ne serait guère le cas de Joben, qui au-delà d’y avoir légué une certaine crainte et traumas auprès de nombreuses âmes avait su livrer un certains messages malgré tout.

Messagers des âmes de l’au-delà et de ce monde, c’était donc Meikyû Raizen, l’ombre des Kumojines, le Maître des Ancêtres et dorénavant le Nécromant qui avaient pour lourd fardeau de recevoir le message de l’homme qu’il avait contribué à chasser de ces terres et dorénavant de ce monde.

Âme vengeresse, le Meikyû n’avait pourtant jamais eu l’occasion d’échanger la moindre parole avec l’homme aussi impulsif que colérique. Pourtant, il n’était en aucun cas indifférent aux éléments perçus lors du tournoi des gradés. Victime de ses problèmes démons et des chimères de sa vie, Nara Joben avait quitté les geôles de Kumo sans dévoiler le moindre signe de dangerosité au regard de ses précédentes affaires. Pourtant, les geôles l’avaient possiblement changés ou plutôt, était-ce Kumo qui avait changé sans lui ?

Comprenant étrangement d'où venait cet homme, rien de son comportement n’avait indiqué la moindre haine face aux Kumojines. Au contraire, mieux que quiconque, Raizen arrivait à voir au-delà de ses apparences, y voyant plutôt quelques prémisses sombres de l’ère de Reiko, un moment historique qui avait marqué la montée, mais aussi la chute de Kumo.

L’ancienne Kumo n’étant plus, était-il possible que le village ait hérité des caractéristiques de leur meneur actuel ? Ayant des tendances diplomatiques poussées et voyant au-delà des apparences, il était clair que Kumo s’était plus ou moins apaisée voire affaiblie sous certains angles lors sa prise de contrôle, un élément dont il était tout à fait conscient.

Pourtant, était-ce réellement le cas ?

Éveillé ou réveillé, Joben connaissait dorénavant la réponse alors que collectivement, tous étaient sortis de leur cocon, dévoilant l’alter de leur ego. Sombre sous bien des aspects, pour la peine, Kumo avait dévoilé une nature ancrée profondément dans ses racines à travers ses ailes aussi sombres que pâles.

Initiant ainsi l’Éveil de la voie du Chaos à une collectivité, les préceptes mêmes de cette résonance spirituelle dépassaient fort probablement l’univers de l’imaginable, hantant par le fait même chaque personne impliquée d’un nouveau souvenir marqué de haine, crainte et morts.

Ainsi, Joben était partie en ouvrant les prémisses d’une porte qui avait été très longtemps ignorée par la population Kumojine.

L’enfer et le chaos étant aux opposés de l’image qu’il renvoyait, bien que le Meikyû pouvait paraître saint à sa manière, il était pourtant le premier à être prêt à accueillir autrui au sein de cette nouvelle porte.

Représentant l’équilibre à travers cette dualité, le messager observa calmement de haut le corps de Joben. Sous deux angles plutôt qu’un, les deux âmes jumelles jugeaient Joben du regard.

Ayant fui la cage Kumojine, celui-ci avait évité de comparaître devant la justice. Pourtant, le Meikyû n’avait pas que de l’influence dans le monde réel. Au contraire, le Nara allait être aussi jugé dans l’au-delà, domaine des âmes qu’il avait longtemps fuit et parfois rejeté…

En ce jour, quel que soit ce que Joben avait voulu faire, il était bel et bien en route vers un repos qui lui était dû dans les limbes de ses ambitions. Pourtant, même dans la mort, tout ne se passait pas toujours comme prévu.

Pianotant quelques gestes dans sa dextre opposée, un seul signe fut nécessaire tandis qu’il invoquait sa puissance ancestrâle en lien avec la mort. Or, quelque chose de bien différent se produisait.

En effet, dans ce scénario cauchemardesque, une aura violette intangible aux yeux des moins observateurs se formait calmement autour du Meikyû tandis qu’un tournant allait se produire.

Après les pirates - Page 2 Raizen12

Éveillant par le fait même l’âme endormie de son profond sommeil, le parcours sans faute et parfait de la Colombe venait d’être teinté des ténèbres de l’outre-monde.

Après les pirates - Page 2 Hand210

Illuminant les 5 doigts de la main gauche d’une lueur violette sous forme de différents hiraganas, bien que personne ne devait être concentré à cet instant, on pouvait y voir les lettres : D.E.A.T.H tandis qu’il venait d’effectuer un autre mudra, déposant par le fait même un ultime et unique symbole sur le crâne du défunt.

***Room : Zone Mentale Début***


Éveille-toi : Amaterasu…

Dès lors, l’environnement normal continua de se mobiliser jusqu’à se ralentir. Inversant dès lors les deux mondes. S’il était vrai qu’on ne pouvait distinguer le passage dans l’outre monde du Messager, ce phénomène invisible subsistait pourtant dans sa conscience.

Observant l'âme du défunt se diriger vers les conséquences de sa propre épopée, l’Ombre de Kumo navigua calmement dans sa direiction, se dirigeant ainsi vers un portail. Antre de l’enfer ou du Paradis, libre était la moindre interprétation en ce moment.

-Bienvenue…

Traversant une certaine distance jusqu’au portail, sans aucune hésitation, Raizen pénétra l’environnement vers lequel se dirigeait Joben, délaissant ainsi le reflet de son Ego pour y révéler son alter.

Le faisant ainsi basculer dans un monde totalement différent, la voix mystérieuse venait soudainement de se poser à ses côtés.

Après les pirates - Page 2 Alter10
Sombre, la voix du Meikyû s’écroula calmement tandis qu’il demeurait calme même dans la surprise.

-Spero…

Sacrifié dans le monde réel, son ancien Kuchiyose n’était plus de ce monde, léguant pour protecteur son fils aux ailes d’argents. Pourtant, contrairement aux apparences, il demeurait toujours avec Raizen, dans l’outre-monde, poussant à son paroxysme un pacte qui venait prendre tout son sens. Ayant rejeté Raizen sous bien des facettes dans le monde réel, comme Raizen avait son propre Alter Ego, Spero était l’alter ego de Sozokujin, un parfait parallélisme des facettes chaotiques du Meikyû signe du bien comme du mal.

Corbeau et messager, Spero le reconnaissait enfin à son juste titre, car devant l’échec, Raizen venait de comprendre bien des éléments. Ayant cru que la voix de l’équilibre l’avait rejeté, jamais il n’avait compris qu’il était l’hôte de ce rejet, n’étant lui-même pas totalement en synchronicité avec son équilibre.

Naviguant sur les prémisses du chaos, il avait accepté de regarder en lui et de voir au-delà des apparences. Or, pour la première fois, devant l’échec, Raizen était forcé de devenir cette autre facette : le chaos lui-même.

Enchaînant par le fait même l’âme du défunt de chaînes ancestrales, le Meikyû se positionna sous l’apparence de son alter ego face à la victime de son propre chaos.

-Nara Joben, au-delà de la mort, tu ne pourras être jugé pour tes actes dans le monde réel, mais ce n’est pas pour autant que la mort te sauvera.

Tendant sa main vers l’avant, le Meikyû s’était plus ou moins saisi de l’image du Nara avant de prononcer quelques mots.

-Quels que soient tes motifs, tu participeras en corps et en âme à racheter chaque âme que tu as volé, une par une...

Marquant une pause, Raizen claqua finalement des doigts.

-Laisse-moi te montrer, Nara Joben, l’hymne de la Nouvelle Shitaderu.

Fils de la dualité entre le traditionnel et le partage
Naviguant entre résonance et turbulence
Hôte de la destruction comme de la mort
L’ombre des âmes et des morts venait de proférer sa sentence

Devenant temporairement l’équilibre de lui-même sur deux plans différents, le Corbeau se personnifiait comme un messager du monde réel et de l’outre-monde. Protecteur des deux univers, tel était son équilibre alors qu’il personnifiait autant une puissance ancestrale perçue comme étant bonne que mauvaise. Pourtant, le Meikyû n’avait aucune prétention divine. Au contraire, il n’attribuait qu’un regard anodin à ces créatures puissantes, lui qui n'avait aucune prétention.

À titre d’ombre, il avait pour rôle de veiller sur Kumo, dans les bons comme dans les mauvais moments et ce, jusqu’à ce qu'il y ait une meilleure personne pour prendre ses fonctions. De ce fait, Raizen protégerait les Kumojines, dans les bons comme dans les mauvais moments.


***Room : Zone Mentale Fin***


Ainsi, le corps en mauvais état fut marqué d’un sceau ou plutôt d’un serment le vouant à agir comme protecteur de Kumo pour racheter âme par âme chaque vie qu’il avait pris. Ainsi, ce fut la dernière fois que ce corps fut exposé aux yeux de tous avant d’être scellé et de se volatiliser dans un sceau dont Raizen était l’hôte. Loin de la moindre prise en possession du Lieutenant de l’homme au chapeau ou de toute autre mesquinerie, Nara Joben n’était plus.

Gardien de la Vie et de l’outre monde, Raizen balaya les alentours du regard alors que cette transe personnelle n’avait durée qu’une fraction de seconde.

Shambles : L’hymne du Chaos était commencé.

—--------------------------------------
Pendant ce temps, les deux clones du Meikyû venaient respectivement d’arriver sur les lieux des scènes de crimes, guidant d’une voix stable dans ce chaos les différents membres de la population tout en aidant les gens blessés qui lui étaient donnés de voir dans son champ de vision.

Cherchant par le fait même du regard Kisuke ou le moindre gradé, son objectif était de prendre un poul total et prompt de la situation au-delà de ce qu’il voyait en arrivant sur les lieux afin de poser les bons diagnostics. Toutefois, ce n’était pas pour autant que Raizen allait demeurer les bras croisés. Ainsi, telle une collectivité, ils partagèrent respectivement approximativement les mêmes ordres alors que des réflexes similaires venaient de prendre surface.

-Shinobis de Kumo, utilisez vos facultés de détection pour trouver la moindre personne cachée qui pourrait être blessée ou ensevelie par les moindre décombres.

-Déplacez si vous en avez la faculté et s'il n'est pas dangereux pour eux les personnes en état critique dans une zone dégagée et appliquez les premiers soins immédiatement afin de les stabiliser en attente des médecins.

-Sécurisez les gens ayant des blessures mineures en dernier lieu.

-Tenez bon Kumojines les renforts sont présents !

—----------------------------------------

Observant la scène autour de lui tandis qu’Ikari venait tout juste de calmer Ken qui, malgré lui avait connu une transformation incontrôlée, Minako ayant été sécurisée par Hideko, la situation regagnait peu à peu son calme malgré l’euphorie qui subsistait dans ce quartier des plus affectés.

-Veillez à ce que les lieux soient sécurisés et qu’il n’y ait pas d'avantages de blessés cachés nécessitant une prise en charge ou ayant subi des dommages collatéraux des affrontements. Autrement, les flammes n’étant plus, une fois terminé, dirigez-vous dès que possible vers les deux régions affectées en second point de relais. Qu’une poignée d’entre vous reste sur les lieux jusqu’à la prise en charge des récents blessés découverts.

Conservant une sécurisation de zone, mais dépêchant les forces d’interventions dans les deux régions concernés, c’était l’approche la plus optimale et la moins catastrophique pour pallier aux besoins actuels tandis que par chance, tous ces événements ne s’étaient pas produits trop loin du complexe scientifique et de l’hôpital.

-Meikyû Raizen - À tous les Eisei-Nin, qu’un tier se dirige à la bibliothèque, l’autre tier à la forge et le dernier tiers demeure à l’hôpital pour les interventions d’urgences.

-Stabilisez les blessés critique en priorité. Terminé.

Relayant l’information à travers son oreillette, le véritable Raizen allait se diriger sur les lieux tandis qu’il laisserait un de ses clônes en hauteur pour surveiller le déroulement des événements. Plus il avait de pairs de regard, mieux il se portait.

Spoiler:

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