Banc public [ft Meykiu Raizen]

Ven 17 Sep 2021 - 18:17

Banc public

Le soleil s’approchait du zénith, un vent léger soufflait faisant virvolté dans l’airs les parfums mélangés des denrées du marché Kumojin. La foule dense de ce lieu égayait la matinée du Metaru perdu dans ses pensées encore affaiblit des suites de son hospitalisation. L’examen chuunin tout juste fini, récemment devenu gradé du village, le Metaru se sentait plus confus que jamais entre les agissements de sa cousine, son fils qui grandissait à vue d’œil mais dont il avait de moins en moins de temps pour s’occuper et ses nouvelles fonctions d’officier, le géant de fer ne s’ennuyait pas et sa vie s’écoulait sans qu’il n’ait le temps de la savourer.

Ainsi en cette matinée paisible, il avait décidé de prendre el temps de se balader au marché d’apprécier la vie Kumojin, discutant avec des civils qu’il connaissait et appréciant simplement une matinée au grand air. Sur son chemin, il attrapa une édition du kunaï émoussée qu’il paya une vingtaine de ryos. L’enroulant sous son aisselle, il continua sa route parmi la foule faisant signe au marchand d’arme avec qui il faisait souvent affaire pour vendre ses créations. Le bonhomme avait un pied bot et le dos un peu courbe mais le Metaru ne lui connaissait son pareil. Un sens des affaires innées et une capacité à déceler les perles rares incomparable faisaient de l’échoppe du marchand une véritable mine d’or pour ses clients. Loin d’être un escroc, il savait cependant faire une bonne affaire sans dépouiller trop ouvertement ses chers clients. Le bossu lui répondit d’un sourire et Akagi continua son chemin.

Arrivé dans une large avenue du village proche de l’assemblée, il trouva un banc et s’assit. La foule ici se faisait plus rare et le calme amenant avec lui d’autres bruits. Le champ des oiseaux, le bruissement des feuilles. Ce calme ravit le Metaru. Il croisa les jambes et ouvrit le kunaï émoussé souhaitant se mettre à jour des dernières nouvelles de ce monde troublé. La quiétude du matin lui faisait presque oublier les difficultés que le Yuukan connaissait et la course contre la montre qui était engagé. Des infos plus qu’étonnante était inscrite dans cette édition, l’empire qui était sans dessus dessous. La région de Matshu qui se relevait difficilement. Partout les marques de la guerre imprégnaient les pages de cette édition. Akagi pensa à son fils, il espérait que la cohalition trouverait rapidement une solution et donnerait un plan d’action aux shinobis. Il souhaitait rendre ce monde la paix, toute relative, qu’il connaissait afin d’assurer un avenir à sa descendance.

Plonger dans sa lecture Akagi ne faisait attention aux alentours. Il ne remarqua pas l’approche d’une icone de ce village qu’il aimait tant. Icône qu’il n’avait encore jusqu’ici pas réellement rencontré mise à part brièvement durant une réunion à l’assemblée Metaru. Akagi ne s’attendait pas à la personne qui allait le saluer.

Sam 25 Sep 2021 - 7:30

Parcourant les alentours de Kumo après avoir effectué les fameuses annonces en lien avec le tournoi, alors que Raizen avait pu parler à Hideko, son attention était nouvellement portée vers un autre membre de ses effectifs. S’attelant dès lors à la tâche, le Meikyû était bel et bien parti à la recherche d’un dénommé Metaru Akagi.

Ayant eu l’opportunité de le croiser pour la première fois lors de la table ronde Metaru, voilà que son regard était de nouveau porté vers sa personne. Prometteur sous bien des facettes, sa présence en demi-finale du tournoi de Kumo n’avait aucunement surpris le Meikyû. Au contraire, quelles que soient les perceptions portées au clan Metaru, rien ni personne ne pouvait leur enlever leur puissance qui semblait par moment quasi innée.

Solide et robuste comme le fer, plus ceux-ci évoluaient, plus le métal qu’il représentait devenait solide, prêt à toute épreuve. Or, que se passait-il lorsque deux personnes coiffées d’un fer sensiblement aussi résistant s’opposaient et se confrontaient jusqu’à s’entredéchirer ?

Telle était la raison pour laquelle Raizen était curieux de rencontrer le Metaru en ce jour.

Arrivant dès lors sur les lieux alors qu’il venait de l’apercevoir, il mémorisa simplement son empreinte chakratique afin de le trouver avec plus d’aisance la prochaine fois.

-Bonjour Akagi, j’espère que je ne te dérange pas.

Se présentant soudainement devant lui, Raizen lui fit un sourire sympathique avant de s’approcher du banc.

-Tu permets que je m’assoie ?

Faisant preuve de politesse alors qu’il demandait avant de s’inviter, si ces formalités pouvaient paraître inaccoutumés pour quelqu’un de son grade, toutes ces mesures de politesses étaient loin d’être anormales pour le Meikyû qui n’avait jamais cessé de fonctionner de la même manière. Que ce soit lorsqu’il était genin ou même sans titre, il gardait toujours ce constant respect pour la zone d’autrui, sauf s’il jugeait nécessaire de briser leur confort.

Loin d’être le cas dans l’instant, l'ombre était plutôt là pour prendre des nouvelles du jeune Metaru qui aurait très bien pu y passer sans l’intervention d’Aizen et de l’arbitre. Conscient des risques, Raizen demeurait tout de même rassurer d’avoir forcé l’appel aux arbitres pour éviter tout accident. Prévoyant, cela n’avait pas empêché certains de se porter à la défense du jeune Metaru à une vitesse plus ou moins rapide, chose qu'il pouvait comprendre dans une situation aussi urgente.

-Encore félicitations pour ta promotion. Elle était amplement méritée. Toutefois, tu dois surement te douter que ma présence n’est pas un pur hasard. Si cela ne te dérange pas, j’aimerais savoir comment tu vis tout cela et comment tu te sens avant tout.

Se faisant vague dans ses propos, il donnait le champ libre au jeune homme de s’exprimer sans forcément lui donner les grandes lignes de ce qu’il voulait savoir. Comme dans la précision, il y avait de nombreux aspects positifs, dans le flou il y avait une certaine dynamique qui exprimait bien souvent des éléments pouvant surprendre. Ne désirant en aucun cas guider son partage d’une quelconque manière, le corbeau était donc présent à titre d’oreille pour faire preuve d’écoute avant toute chose.

Spoiler:

Dim 26 Sep 2021 - 16:46

Une voix s’éleva proche de lui, Akagi plongé dans sa lecture matinale ne l’avait pas remarqué approcher. Il leva les yeux et découvrit le Raïkage qui le saluait et lui demandait s’il pouvait s’asseoir à son côté. Le Metaru se redressa se levant du banc et courba le buste en salut officiel.

« Bonjour Raikage-sama. Bien entendu vous pouvez vous asseoir. »

Le géant de métal se rassit au côté du chef du village, se demandant bien pourquoi celui-ci l’abordait ainsi. Jusqu’ici, il l’avait croisé à quelques reprises. L’assemblée Metaru avait été la seule occurrence où il avait été aussi proche du décideur du village. L’ombre de kumo, le tueur de dieux cet homme incarnait la puissance qu’Akagi espérait un jour attendre afin de pouvoir comme celui-ci protéger son village de toutes les menaces existantes en ce monde. Raizen reprit la parole. Le félicitant pour sa promotion puis abordant le sujet qui l’intéressait et qui justifiait sa présence.

Il prenait des nouvelles du Metaru des suites de son affrontement avec Hideko. Akagi fronça les sourcils, il ne savait pas quoi répondre particulièrement. Il avait fait la paix avec sa conscience et ses regrets. Pardonnant à Hideko son acte, sa convalescence à l’hôpital, sa discussion avec sa femme, Akio et Atsuo l’ayant aidé à faire un choix. Il leva les yeux vers le chef du village et lança :

« Je me sens bien, Raikage-sama, j’ai fait la paix avec ce qu’il s’était passé. Je n’ai aucune rancune envers Hideko. Son passé est sien et il influe sur son avenir. Trop à mon goût, tout du moins avant les évènements du tournoi. J’ai voulu l’aider mais je m’y suis mal prit. La résultante en a été son acte durant le tournoi. Désormais je ne la pousserais plus à faire ce qu’elle ne veut pas. Je ne lui tournerais pas le dos non plus. Cet évènement m’a aussi ouvert les yeux sur ma conception de certaines choses. »

Akagi se tut, il pensait qu’il avait amplement répondu à la question de Raizen et surtout il ne se voyait pas importuner l’ombre kumojin avec sa vie personnelle. Celui-ci avait bien d’autres sujet à traiter. Il continua cependant :

« Je pense qu’avant tout c’est cela qui uni une famille et un village. Le soutient indéfectible même dans les moments troublés. Un ami proche me l’a fait comprendre. »

Sur ces mots le Metaru clôturait à son sens la question de son bien être physique et psychologique. Il enchaina sur sa carrière :

« Ma promotion... je ferais honneur à celle-ci au mieux de mes capacités. Que ce soit dans mes fonctions du Kyuubu ou en tant que chuunin. Je souhaite avant tout assurer la protection de nos citoyens. Et dans nos temps troublés cela passe forcément par l’écoute de l’opinion publique. Après l’occupation se retrouver si rapidement dans une guerre contre un ennemi si puissant qu’il effraie tout le Yuukan à forcément des répercutions sur le mode de pensée de nos citoyens. Je me demandais comment on captait leur point de vue au sein de la cité ? »

Akagi profitait d'avoir le Raikage face à lui pour lui poser cette question qui lui tenait à coeur. En effet, peut être que les civils avaient des idées intéressantes à prendre en compte pour l'avenir du village eux aussi. Il ne voulait plus que la situation qu'avait connu son clan à l'époque se réitère par manque d'écoute. S'il avait bien apprit une chose de son entretien avec les anciens concernant l'histoire du père d'Hideko, il s'agissait bien de prendre le d'écouter l'avis du commun.

Mer 6 Oct 2021 - 0:50

Curieux, Raizen devait avouer ne pas s’être attendu à une telle réaction de la part de l’Akagi. Faisant preuve d’un niveau de sagesse aussi flagrant qu’important, il pencha légèrement la tête sur le côté, comme s’il désirait mieux le comprendre.

Percevant dès lors l’approche qu’il avait tentée sous un autre angle, les liens claniques semblaient avoir quelque peu influencé son approche face à la situation. Bénédiction salvatrice s’étant transformée en malédiction personnelle, Akagi avait été brûlé par malchance à la main qu’il avait tenté de tendre vers autrui.

-Tu me vois rassuré de savoir que tu as été bien entouré à travers cette épreuve dans ce cas. Il n’est jamais simple de vivre un tel épisode, surtout lorsque nous frôlons la mort dans de telles circonstances. Être bien entouré devient plus que primordial, c’est même une nécessité pour ne pas sombrer dans un gouffre qui ne nous fait pas forcément bien, mais qui d’un seul coup peut s’avérer attrayant…

Faisant abstraction de ses paroles en lien avec le Kyuubu pour le moment, il poursuivit :

-J’ai parlé un peu à Hideko avant de venir te parler afin de lui rendre ma décision face à sa situation, mais surtout l’aider à prendre conscience des événements et de ce qu’il s’est passé, mais surtout de comprendre ce qu'elle vivait. Comme toute chose, nous ne pouvons sauver des gens qui ne veulent pas vraiment s’en sortir pour le moment.

Marquant une pause, il poursuivit :

-S’il est vrai que nous pouvons souligner certains éléments, chaque personne a un peu son cheminement à entreprendre et tant qu’elle n’en est pas consciente, raisonner quelqu’un n’est pas aussi simple que cela, surtout dans l’ivresse du moment.

Regardant nouvellement les cieux alors qu’il était sûr qu’elle avait tous les moyens entre les mains pour mieux avancer, il transitionna :

-Ainsi, elle aura besoin d’un peu de temps, fort probablement, mais je ne pense pas que tes paroles aient été vaines si cela peut te rassurer. Simplement, elle doit cheminer à son rythme sur certains éléments et nous comptons lui offrir un cadre pour nous assurer qu’elle aille dans une direction qui l’aide plutôt que l’inverse, elle a tout ce qu'il lui faut pour réussir et être sa vraie personne.

Or, tout cela ne dépendait que d’elle et des moyens qu’elle allait entreprendre pour faire avancer les choses. Ne s'évertuant pas davantage sur le sujet, il délaissa les généralités au mystère de la confidence entre lui et Hideko sachant qu'il devait respecter le jardin secret de celle-ci et le lien de confiance qui les unissait sur la confidentialité des informations.

-Même si tu vas bien Akagi, si jamais tu te surprends à te sentir hésitant en combat ou que tu as l’impression que ce moment t’a affecté plus que tu le penses, n’hésite pas à le signaler. Bien souvent, l’impact d’une situation comme celle-ci ne se manifeste que plus tard.

Lui ouvrant une porte au cas où il voulait la poursuivre, il bifurqua finalement sur le sujet vers lequel l’Akagi semblait témoigner d’un intérêt très cavalier.

-Il est vrai que c’est très anxiogène comme situation. Toutefois, permets-moi de te retourner la question avant tout.

Changeant plus ou moins la direction de la discussion avant de lui donner une réponse formelle, Raizen désirait avant tout savoir une chose :

-À titre de shinobis, mais surtout de Kumojine, comment te sens-tu par rapport à tout cela et que perçois-tu de tes confrères, du village, de tes pairs et des gens que tu souhaites protéger ?

Creusant davantage afin de voir de quelle manière l’Akagi procédait dans ses réflexions, mais surtout ce qui avait stimulé une réelle question, s’il était vrai que son profil avait grandement attiré le Kyuubu, il était plus que possible qu’il ait déjà un avis sur la question et qu’il ait même déjà des idées en tête.

Après tout, il se remémorait le genin parmi plusieurs élites et gradés pendant la réunion Metaru. Frais, vif et créatif, celui-ci s’était permis de donner des pistes d’innovations intéressantes qui laissaient sous-entendre de belles qualités pour le futur. Qu’en était-il à ce jour alors qu'il était plus fort, plus intelligent et un peu plus proche ou loin de l'atteinte de son plein potentiel ?

Lun 22 Nov 2021 - 12:07

Akagi écoutait l’ombre kumojin lui faire part de ses actions et sa pensée concernant le rapport conflictuelle qu’il entretenait avec Hideko et les évènements du tournoi. Le Metaru ne pouvait cacher son étonnement que le Kage prenait le temps de discuter avec lui et de s’assurer en quelques sorte de sa santé mentale. En évoquant Hideko, la curiosité prit le dessus et il lança :

« Quel était cette décision ? Elle a gagné le tournoi et sa maitrise de nos arts n’est plus a prouvé. Vous parlez d’une décision, les évènements durant notre combat lui vaudrait une sanction ? Quel est tel ? »

Le Metaru comprit qu’il se laissait aller à son besoin de vérité compulsif et se reprit en se remémorant qui était face à lui :

« Excusez-moi Raïkage-sama, ma place n’est pas à juger vos décisions. »

Le discours de l’ombre était puissant et profond. Il parlait de la quête de son véritable moi et le Metaru ne pouvait qu’acquiescer. S’il avait joui de cette sagesse plus tôt aurait il mener tambour battant le bateau de sa relation avec Hideko contre l’iceberg de sa destruction ? Certainement pas. Il ne servait à rien de remuer le passé désormais. Akagi leva un instant la tête savourant le calme du matin et la présence du héros de Kaze qui partageait son savoir avec lui. Raizen finit son échange sur le sujet Hideko par une main tendue. Lui intimant amicalement de demander de l’aide, si des séquelles plus profondes l’empêchaient de mener à bien ses futures missions ou combats. Le Metaru hocha la tête et le remercia pour sa sollicitude. Cependant doté d’une volonté de fer, Akagi doutait qu’il serait affecté par cette événement. Tout du moins son cadre professionnel ne le serait pas. Socialement, il serait désormais moins prompt à accorder sa confiance et au final cette épreuve l’avait fait grandir. Il avait perdu une partie de sa naïveté contagieuse, enfantine mais l’endurcissement ne pouvait que l’aider face aux difficultés de ce monde.

Akagi rétorqua simplement :

« Cet évènement m’a marqué en effet. Il m’a changé. J’ai souffert quelques jours pour ce que je considérais comme une trahison mais comme je le disais j’ai pu procéder à une guérison psychologique en prenant le temps d’échanger avec diverses personnes proches et moins proche aussi pour compartimenter ce sentiment et pouvoir analyser la situation avec du recul. En tout cas, je n’hésiterais pas à le faire savoir le cas échéant, merci. »

Enfin Raizen redirigea ingénieusement sa question pour la lui asséner et connaitre le fond de sa pensée avant de lui-même y répondre. Akagi n’hésita pas :

« En tant que Kumojin. Je suis inquiet. Je perçois les changements et l’avancement sur divers sujets uniquement car je suis Shinobi et que j’ai travaillé sur divers projets notamment pour l’amélioration de la protection du village. Mais sans cette casquette, en tant que Kumojin, l’inquiétude et l’incertitude ne me quitterait pas. Les jours ne sont pas aussi sombres que pendant notre annexation cependant le manque de visibilité sur l’avenir et l’incertitude de son existence, rend nerveux la population. Je pense que nous devrions donner plus d’informations à nos concitoyens quant au projet en cours et pas seulement les conserver en secret militaire jusqu’à leur aboutissement. Aujourd’hui les foules se demandent sûrement ce qu’on entreprend pour les protéger des démons et d’une autre annexations. J’estime qu’avec ce qu’ils ont vécu, ils sont en droit de savoir. Je dirais même connaitre se genre d’information pourrait pousser les civils à donner leurs idées sur tel ou tel sujet. Deux cerveaux valent toujours mieux qu’un seul.»

Akagi se racla la gorge et finit :

« Je sais que nous travaillons sur divers sujets, mais est ce que des missions d’ordre publique, de communication et de prise de température dirais-je ont vu le jour ? Peut-être ne suis-je pas au fait de ce genre d’information du fait de ma très récente promotion ? »

Dim 28 Nov 2021 - 5:58

Admirant la sagesse et la maturité dont faisait preuve le Metaru, celui-ci avait clairement cheminé dans sa vie et suite aux événements ayant impliqué Hideko pour en venir à une réponse finale. Pragmatique et dénué de ressenti personnel, il ne semblait être de ceux qui laissaient le coeur guider ses émotions. Or, pour une raison inconnue, Raizen ne pouvait s’empêcher d’avoir une impression similaire à une parcelle de sa personne.

Étrangement, il percevait Akagi comme un pragmatique qui développerait fort probablement un pouvoir encore plus riche et infini le jour où son coeur et sa raison ne feraient totalement qu’un.

Ne pouvant croire que ce qu’il avait vu lors du combat d’Hideko n’était qu’une supercherie, tôt ou tard, Akagi apprendrait à canaliser ce second vent et à se l’accaparer pour le manier de manière à amplifier l’écho de son pouvoir et de ses aspirations.

Or, peut-être divaguait-il ? Simplement, c’était l'impression qu’il captait de son regard de corbeau.

-Les sanctions si je peux les présenter ont beaucoup dépendu d’elle à vraie dire. Je ne sais pas si on pourrait qualifier cela de sanction, mais jusqu’à ce qu’elle regagne un certain contrôle de ses émotions dans certaines circonstances, celle-ci occupera un poste plus ou moins hybride, car comme tu l’as dit, elle a clairement démontré avoir tout ce qu’il faut pour gagner le tournoi et maîtriser les arts shinobis.

Levant un doigt avant de pointer sa propre poitrine, il précisa :

-Toutefois, un shinobi n’est pas qu’une entité qui doit pouvoir combattre et lutter. Il y a bien plus dans tout cela, notamment l’esprit du shinobi et son âme ainsi que ce qu’elle représente. Si certaines parcelles internes sont conflictuelles, le tout peut mener à des écarts qui ne bénéficient ni au corps de l’armée, mais surtout pas à l’hôte même qui en est victime voire déchiré.

Terminant, bien que sa réponse n’était pas la plus claire nette et précise, elle avait toutefois le mérite de souligner les grandes lignes.

-Autrement, sache que le moindre commentaire est bienvenu. Je ne suis pas du genre à faire primer mon autorité sur certaines décisions. La logique n’a pas pour variable l’autorité. Différents rôles ont différents regards qui pourtant, peuvent tous s’entendre sur certains préceptes moyennant un objectif commun dans la plupart des cas.

Émettant un léger sourire, il fit une transition sur des éléments plus importants pour Akagi.

-Cela me fait plaisir de savoir que tu es bien entouré et a su aller de l’avant en mettant le doigt sur ce que tu ressentais pour procéder à une guérison. Bien qu'anodin, chacun des éléments que nous vivons à titre de shinobis et d'être humain nous forge d'une certaine manière à condition que nous soyons ouvert à l'apprentissage.

Reportant son attention sur ce qu’il venait d’évoquer, Raizen garda le silence le temps d’y réfléchir avant de finalement y répondre.

-Il est vrai que l’information ne circule pas forcément de manière aussi fluide qu’elle le pourrait. Il y a même quelques mois, certaines informations ne circulaient pas forcément entre nous, ce qui a été rectifié à la suite de certaines recommandations ayant mené à la création des communiqués du village. Toutefois, la notion de confidentialité de certaines thématiques demeure parfois importante pour le bien-être public, notamment quand cela implique certains éléments pour lesquels il y a un manque d’information ou d’actions concrètes de prête qui pourraient avoir un effet inverse. Il y a aussi des informations qui entre de mauvaises mains, peuvent représenter un risque.

Dans bien des cas, il fallait être très attentif. Autrement, ce serait semer la panique pour semer la panique, un élément qui était à éviter sachant que trop d’information pouvait parfois avoir l’effet inverse. Toutefois, il pouvait tout de même comprendre ce qu’avançait Akagi. Après tout, Kumo avait un historique assez particulier.

-Par contre, ouvrir certaines informations de manière à les rendre de notoriété publics pourrait être pertinent lorsque cela consiste à mettre de l’avant le progrès de certains projets ou autres éléments pour le bien-être commun, un peu comme le Kunai Émoussé le fait, mais à l’intérieur du pays et du village, surtout qu’au final, avant d’être des shinobis, nous demeurons des Kumojines et la frontière entre un shinobi et un citoyen est très minces voire nulle à mon avis.

Mieux encore, sous certains angles, Raizen avait pour vision d’intégrer peu à peu différents courants d’expertise, permettant ainsi à l’armée Kumojine de devenir plus que des soldats, absorbant par le fait même différents talents de différentes sphères dans le but d’assurer la pérennité et la croissance du village, une des raisons pour lesquelles les piliers avaient été mis en place.

-Ceci pourrait faire l’objet d’un beau projet que la bibliothèque pourrait superviser, un peu comme une manière de protéger l’historique du savoir, tout en assurant une continuité de celle-ci au sein de publications qui finiraient éventuellement par être archivées, mais surtout partagées lorsque possible…

Réfléchissant dorénavant à haute voix, il était curieux et songeait déjà à des solutions assez intéressantes dont pouvait bénéficier l’ensemble du village.

-D’ailleurs, que penses-tu de l’utilité des communiqués du conseil, mais plus importants encore, de quelle manière désires-tu évoluer dans le village ?

Se demandant si Akagi avait des projets spécifiques en tête et en profitant pour avoir son avis, Raizen était curieux de voir ce qu’allait mettre de l’avant la relève du clan Metaru.

Mer 5 Jan 2022 - 15:50

Akagi acquiesçait alors qu’il entendait le choix de Raizen concernant le cas Hideko. Un choix difficile et qui devait sûrement faire sortir de ses gonds sa cousine mais qui se révélait juste aux vues de son instabilité mental. Comme Aizen le justifiait à sa façon, les conflits intestinaux qui putrifiaient l’esprit d’un shinobi pouvaient impactés ses actes et plus sa puissance était élevée plus le risque que ses actes toucheraient des innocents étaient grands.

Hideko serait sûrement en rogne pour un temps mais peut être que sa tête dure accepterait de voir le compromis consentit de façon positive. Certainement que non sa cousine y verrait seulement une insulte. Il se demandait de temps à autres si elle avait des remords quant à son acte à cette pensée, il resta silencieux un certain temps perdu une nouvelle fois dans ses pensées. Malgré les échanges avec sa femme et Akio, la paix fait avec les actes de sa cousine et la conviction qu’il mettait dans les propos tenus au Raikage par rapport à cet évènement. Il devait s’avouer qu’une part de lui-même avait été blessé par celle-ci et l’avait changé à jamais.

Répondant à ses interrogations et son sentiment sur l’ouverture des communications avec les villageois. Le Raikage lui parut très ouvert sur la discussion n’hésitant pas à donner son point de vue complet. Mettant en avant le besoin de conserver certaines informations secrètes, accordant à Akagi que certains sujets pouvaient être mieux diffusés en imaginant un système ressemblant au journal du continent qui pourrait être géré en combinaison avec la bibliothèque. Akagi appréciait son ouverture d’esprit et s’accorder sur la plupart des points proposer par le Raikage. Le Metaru ajouta à son discours :

« En effet je pense qu’une information bien maitrisée assure une cohésion plus grande et la population civil se sentira encore plus incluse dans les projets et l’avenir du village. Je vous accorde que les communiqués du conseil ont ajouté une plus grande transparence et facilité d’accès à l’information que ça ne l’était par le passé. Mais là on parle au sein du quartier général et des shinobis. Ce qui est une très bonne première marche mais je pense qu’il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin, tout en procédant avec logique et intelligence comme vous le disiez pour distribuer les informations souhaitées et non sensible.»

Akagi pensait aussi désormais à voix haute et se permit une citation de son cru :

« La peur ne sert à rien quand elle est distillée à des fins de paniques mais elle est puissante quand elle est motrice. Si vous voyez ce que je veux dire.»

Le Metaru ne voulait en rien dire qu’il fallait effrayer les habitants mais partager de façon maitrisée des informations sur les difficultés du village pouvaient ouvrir la porte à des propositions spontanées. Des solutions émanant de tierces personnes ou institut qui comprenant la vérité du climat choisissait de venir en aide à leur village. Bien entendu c’était à double tranchant, dans les mauvaises oreilles les faiblesses pouvaient être exploités. Des niveaux d’accréditations pouvaient être imaginé pour les civils comme pour les shinobis pour ce genre d’information. L’idée restait à travailler.

Perdu dans ses pensées Akagi entendit le Raikage lui demandait une question bien plus personnelle concernant ses ambitions. Le Metaru sourit, avoir l’oreille du Raikage le rendait fier. Bien qu’il comprît que l’homme se révélait bien plus abordable qu’il n’y paraissait, il appréciait se moment privilégier avec le corbeau.

« Je veux servir mon village. Je veux le protéger, le nourrir et le voir grandir. Et pour cela je souhaite participer aux décisions importantes le concernant. Je m’imagine donc continuer mon chemin pour arriver à entrer dans le conseil Metaru et en parallèle progresser dans les plus hautes sphères du Kyuubu. Une fois que j’en serais là… et ça sera déjà bien, sourit le Metaru, je verrais si mes capacités et mon investirent seront bien employées. Je pense avant tout que ce que dois rechercher un homme c’est ça, une place où ses capacités sont mises à contribution pour l’avancement commun et aussi son épanouissement personnel et intellectuel. Qu’en pensez-vous ? »

Akagi était curieux de connaitre la position de Raizen concernant la place de chacun dans la société, la discussion dérivait mais restait plaisante et toujours aussi inattendue.

Dim 23 Jan 2022 - 23:47

Attentifs, les iris du corbeau suivaient calmement les paroles que prononçait l’homme de fer. Dévoilant par le fait même une sagesse intéressante par rapport à ses pairs, Akagi avait tout d’un shinobi au futur prometteur. Doté d’une maturité et d’une sagesse innée, le Meikyû ne put s’empêcher un léger sourire au regard de son conseil politique.

Pertinent, il était vrai qu’il était important de maîtriser les bruits de couloirs. Permettant ainsi de déployer certains effets en fonction de l’information partagée, dans bien des cas, ce type de partage pouvait nettement être fructueux tout comme se retourner contre son émetteur. Couteau à double tranchant, lorsque bien fait, c’était une belle manière d’inciter indirectement une possible mobilisation interne sur certains sujets.

Ne pouvant être mieux servi que par ce qui était contrôlé, peut-être était-ce le type d’éléments que le Meikyû devait mettre de l’avant afin de favoriser une certaine mobilisation. Or, une aide-externe comme la sienne serait-elle suffisante ?

N’ayant pas forcément la réponse, il nota tout de même la suggestion parmi ses possibilités alors qu’un élément particulièrement intéressant faisait surface.

-Ce que j’en pense ?

Chaotique, un léger sourire se traça sur les lèvres du Meikyû. Silencieux et aux nombreux motifs, à travers les lignes on pouvait y voir quelque chose de plus particulier, voire plus profond. À vrai dire, Raizen appréciait voir le potentiel fleurir. Ainsi, même si l’objectif d’Akagi aurait été de lui couper la tête, son discours n’aurait pas forcément changé.

-L’essentiel est que peu importe le chemin que tu choisisses, que les éléments qui viennent te chercher et te motiver intrinsèquement et au plus profond de ton être soient présents dans ce que tu recherches.

Gardant ce léger sourire, il poursuivit :

-Je dois avouer ne pas être inquiet à ton sujet en fonction de ce que j’entends et de ce que j’ai vu lors de la réunion des Metarus.

L’absence de froid aux yeux, le désir de participer, contribuer et d’évoquer son opinion. Il n’y avait aucun doute sur le fait que le Metaru représentait la nouvelle génération en compagnie d’Hideko. Beaucoup plus sage, pratique, mais aussi beaucoup plus dangereuse à quiconque se dressait sur leur chemin, le fer des Metarus laissait dorénavant place à un portrait métallique beaucoup plus prononcé…

-Je pense en effet que le Kyuubu a besoin de sang neuf et motivé comme le tien et si je peux te donner un conseil, ne perd pas de vue tes objectifs, mais surtout la passion qui innerve chacune de tes ambitions dans cette direction. Au gré du temps et de tes efforts, tu finiras par y collecter les fruits.

Ne pouvant être plus explicite sans lui partager son propre vécu, jadis Raizen avait partagé un objectif commun. Il le partageait d’ailleurs toujours à ce jour bien que la portée ait quelque peu changé. Or, la participation aux décisions importantes d’un corps était un idéal aussi noble que dangereux. Ainsi, il était pertinent que quoiqu’il arrive et dans les bons ou les mauvais moments, Akagi se souvienne des motifs pour lesquels il travaillait, car tout n’était pas rose dans la vie d’un shinobi. Au contraire, bien des éléments étaient teintés de teintes paradoxales rappelant que tout était sujet aux perceptions.

Ne pouvant s’empêcher de se demander ce qu’Akagi aurait fait devant une entité comme celle qu’il avait rencontrée à Matshu, Raizen se lança dans une question des plus intéressantes.

-Tu n’es pas obligé de répondre Akagi, mais ma question pour toi est la suivante : Au regard de ton objectif, jusqu'où serais-tu prêt à aller si cela implique aussi devoir t’éloigner de gens ou d’affinités que tu percevais proche pour garantir la continuité de la protection que tu désires nourrir et voir naître dans ce village ?

Représentant une question ouverte, bien qu’anodine, c’était le genre d’éléments qu’il était important de se poser pour bien des raisons. Après tout, savoir où on se situait sur certains éléments pouvait nous guider, nous diriger voire même nous sauver la vie sur certaines instances.

S’inspirant de son expérience lors de sa montée en grade et des discussions qu’il avait entrevues avec de nombreux proches, il se demandait indirectement comment réagirait le jeune homme lorsque ce qu’il désire protéger menacerait possiblement l’ensemble de ses idéaux. Ainsi, devant un déserteur pouvant mettre en péril le village, que ferait Akagi?

-Si mes paroles peuvent sembler floues, permets-moi d’illustrer la situation.

Plongeant calmement son regard dans les iris du Metaru, il ajouta :

-Si l’un des membres de ton équipe désertait le village avec des informations confidentielles menaçant possiblement le village, que ferais-tu ?

Lui offrant un dilemme intéressant, bien que mystérieux et soudain, le corbeau devait avouer être particulièrement curieux d’en savoir davantage sur le schème de pensés de son ainé. Tentant ainsi de déterminer si Akagi était forgé d’un fer solide ou plutôt malléable, bien qu’aucune réponse n’était attendue, ce genre de questions allaient être importantes.

Après tout, n’était-ce pas ce que l’Homme au Chapeau avait imposé comme dilemme ? Offrant à l’humanité un ultimatum en opposant un fragment du Yuukan contre un autre, forçant les uns et les autres à s’entredéchirer pour des divergences…

Devant de tels enjeux, savoir là où reposait sa raison était une clé importante.

Dim 6 Mar 2022 - 20:25

Akagi hochait la tête alors que le Raikage rejoignait son propos. L’épanouissement personnel étant la clé d’une réussite professionnelle. Le corbeau fit mention de la réunion Metaru qui avait eu lieu, au sentiment du géant de métal, des lustres auparavant. Il s’agissait de sa première rencontre avec Raizen, bien qu’ils n’eussent le loisir, alors, de converser directement, il avait pu apprécier la capacité de recul dont faisait preuve le Meikyu. Bien présent à la réunion il avait su prendre en compte les arguments de chacun tout en emmenant le clan vers ce que lui désirait voir sortir de cette réunion en apportant une vision d’ensemble qui avait quelque peu manqué à certain dont Akagi à cette époque.

Prenant un virage à cent quatre-vingts degrés, Raizen redirigea la conversation sur une question qui trouvait un écho dans la mémoire du Metaru. En effet ce genre de questionnement lié à un choix crucial, à une loyauté, à une capacité à faire un choix difficile mais en corrélation avec ses idéaux. Il l’avait déjà eu. Son senseï, Nara Aizen, durant une soirée de détente autour d’un verre et d’un shogi avait abordé le même sujet. Le mettant dans une situation de questions inconfortables que le Metaru butté avait rejeté en bloc, ne comprenant pas la portée de l’exercice. A la lumière de l’acte d’Hideko durant le tournoi chuunin, Akagi revoyait sa position et son comportement d’un œil nouveau. Plus expérimenté désormais, il comprenait l’intérêt d’être au clair avec son moi intérieur pour pouvoir agir séant si ce genre de cas de figure arrivait. Il s’autorisa quelques secondes de réflexion avant de répondre au Meykiu avec clarté sans se cacher ses réelles intentions ré-établies depuis son combat avec sa cousine :

« Ma fidélité va à Kumo, à mon clan, à ma famille. La protection que je veux procurer à notre village n’est autre que la projection de mon amour pour ma famille et mon clan. Si le village est en sûreté, ainsi en sera pour les Metarus. Kumo et les Metarus sont indivisibles à mon sens, nos histoires s’entremêlent depuis toujours. L’un ne peut pas aller sans l’autre. Admettre le contraire dans cette éventualité dont vous me parlez me parait compliqué mais je vais m’y essayer. »

Akagi s’arrêta réfléchissant pour s’assurer que ces mots ne risquaient pas de lui valoir la cour martiale mais il décida de faire confiance au Raïkage, son respect pour la fonction et l’homme lui empêchant le mensonge :

« Vous m’auriez posé la question avant le tournoi, je vous aurai répondu sans détour que ma volonté est de protéger Kumo tout entière sans défaut. Je considérais n’importe quel individu de celle-ci comme mon compagnon… Maintenant. Comme je vous le disais, ma vision est plus terre à terre et égocentrée. Protéger et faire avancer Kumo est toujours au centre de mes préoccupations mais cet objectif découle d’un sentiment désormais plus égoïste. »

Raizen précisa alors sa question, sur un exemple concret. Akagi faisait fausse route dans son explication, le Raïkage ne souhaitait pas savoir pourquoi il souhaitait participer à l’avenir de son village mais où irait son allégeance en cas de trahison d’un de ses proches compagnons d’armes. Il s’imagina Akio déserter. Que ferait-il dans ce cas face à son ami ? à contre cœur il lança :

« Dans ce cas, ce compagnon mettrait en danger Kumo et par extension mon clan, ma famille. Je ferais ce que je dois pour assurer leur avenirs. »

Akagi regardait droit devant lui les yeux dans le vide s’imaginant la scène avec un certain dégoût. Il enchaina alors :

« Avez-vous déjà dû faire ce genre de sacrifice ? Raïkage-sama ? »

Dim 27 Mar 2022 - 22:01

Observant le Metaru avec un regard presque admiratif, Raizen ne pouvait masquer le fait qu’il appréciait l’honnêteté dont faisait preuve celui-ci. L’intelligence et l’ingéniosité étaient de bons éléments à développer. Toutefois, l’aptitude à faire une introspection sincère et réelle était très importante. Plusieurs vivaient dans un monde qui ne leur appartenait pas vraiment, se bernant même eux-mêmes sur leur passé, leur présent et leur futur. Pourtant, il y avait tant de richesse sur tout ce qui touchait à l’intelligence émotionnelle.

Au-delà d’être présente pour dévoiler des qualités empathiques, elle permettait une introspection changeante qui évoluait au gré des événements…

-Je suis content que le tournoi t’ait permis de faire un constat allant en alignement avec tes besoins et surtout ta vraie personne Akagi. Bien souvent, nous essayons d’être la personne que la société désire voir et nous finissons même par nous berner nous-même en nous berçant d’illusions n’étant pas adéquate pour notre développement.

Très chaotique comme dialogue, son alignement personnel était toutefois en total symbiose avec ces propos.

-À titre d’ombre, dis-toi que mon rôle en entier est lié au fait de faire des sacrifices. Devenir ombre est un élément qui force bien souvent à faire des compromis. D’un côté, nous devons veiller au développement de chaque Kumojine et membre de la population et de l’autre, nous devons juger et trancher lorsque leur chemin respectif diverge trop au point de mettre à risque la population voire même leur propre personne.

Souriant de manière presque triste, il précisa :

-Par chance, voir les gens se développer et contribuer à cette découverte fait partie des éléments qui me captivent à titre d’individu. Je dirais même qu’au-delà de nos liens personnels subsiste cette longueur d’onde qui nous attache globalement. Toutefois, au gré de nos évolutions, il est parfois difficile de devoir prendre des décisions délicatesaprès avoir vu et participé au développement des gens lorsque la dissonance est trop forte et porte préjudice à l’ensemble… Comprendre ces dynamismes de longueurs d'ondes n'est donc pas simple.

C’était notamment là tout l’aspect dangereux et délicat de représenter la tête pensante derrière l’Ordre militaire d’un village caché. Une arme à double tranchant et un rôle aussi riche qu’empoisonné.

-Donc, oui, chaque jour est un sacrifice, mais le point clé à travers cet équilibre est de savoir quand le retour et l’apport personnel dépasseront les sacrifices, un élément clé qui me permettra de céder le flambeau au moment opportun pour ne pas avoir à devenir moi-même une source portant trop préjudice à la population, que ce soit voulu ou non.

Après tout, décider de se mettre en posture de protection envers une population insinuait aussi un jugement perpétuel de soi. N’étant pas donnés à tous, la plupart des meneurs ne se permettaient pas ce genre d’introspection. Par absence de désir plutôt que par incapacité, il était très facile de laisser son égo l’emporter pour justifier l’injustifiable et toutes les responsabilités qui venaient avec une telle dimension.

-Comme tu l’as si bien dit, protéger tout sans défaut est malheureusement un euphémisme, car le fait de protéger implique déjà une problématique. De plus, personne ne peut être parfait et c’est justement un élément important qui peut s’avérer être notre pire ennemie en absence de connaissance de soi ou au contraire, notre meilleure alliée.

Or, comme toujours, tout était une question d’équilibre…

-Ma question pouvait sembler assez abrupte et impulsive, je m’en excuse, mais je trouve que c’est un élément très important à connaître ou à prendre conscience.

Pointant la poitrine d’Akagi, il ajouta :

-Connaître notre source de motivation innée et ce qui t'habite est une clé pour toute chose. Que tu sois motivé par l’équilibre, la protection, la découverte ou le développement de liens profonds, se connaître soi est notre meilleure alliée dans toutes les situations.

Terminant ses quelques remarques à ce sujet, Raizen avait dorénavant la totalité des informations qu’il était venu chercher ou du moins une grande partie.

-Dis-moi Akagi, considères-tu Kumo comme tu considères Kaminari ou y vois-tu une différence ?

Se permettant une question pertinente, Raizen appréciait particulièrement connaître l’opinion des Kumojines sur leur sentiment d’appartenance envers Kaminari afin de déterminer ce à quoi ressemblait la fresque dans sa globalité.

-Si tu devais faire face à un choix, orienterais-tu ton énergie vers Kumo ou serais-tu à l’aise à délaisser un peu plus ton village pour te préoccuper de Kaminari dans sa globalité ?

Lui-même ayant à gérer ce genre d’enjeux, il était curieux d’avoir la réflexion nouvellement égocentrée du Metaru.

Intriguant, cet écart de conception, ce que la vérité déversée par l’ombre en personne contre la pensée populaire. Celle qui se voulait dépeinte haute en couleur, élevant les Kages en hauteur de sainteté, ce titre prestigieux qui semblait briller de mille feux possédaient un revers de la médaille plus terne et gris. Au-delà de pouvoir pousser son peuple vers le chemin qu’il considérait propice au développement, l’homme portant le manteau du Kage portait aussi la lourde couronne de la décision. Celle qui obligeait de choisir entre la veuve et l’orphelin dans les temps difficiles celle pouvant s’aliéner jusqu’au plus fidèle compagnon. Les paroles de Raïkage se voulaient mesurées et l’homme semblait malgré la compréhension de la difficulté de sa position trouvait un intérêt certain à celle-ci et semblait se focaliser sur le positif plutôt que sur les aspects plus difficiles sans pourtant les oublier. Une démarche sage aux yeux du Metaru, seul moyen pour garder l’esprit sain face aux décisions au combien difficile qu’il devait prendre aux quotidiens. Cet échange n’en finissait de conforter le fils du fer dans les capacités de Raizen en tant que Raïkage. Ses paroles étaient réfléchies et sonnaient justes aux oreilles d’Akagi.

« Le manteau du Raïkage semble lourd à porter, Raizen-sama. Mais cela doit être ainsi. Ce manteau ne peut pas être portée par des épaules faibles. Je suis content de pouvoir constater que les vôtres soutiennent cette charge.»

Seulement au-delà des paroles, les actes d’un Raïkage restaient ce qui le définissait et les derniers mois prouvaient l’intérêt de Raizen à augmenter la puissance interne du village, le tournoi chuunin en était la pierre angulaire. Akagi voulu le questionner plus en avant sur ce sujet tant qu’ils échangeaient sur le sujet mais l’ombre enchaina rapidement. Continuant sur ses questions complexes obligeant le Metaru à une nouvelle introspection pour déterminer son véritable ressenti. Kaminari et Kumo. Considérait-il l’un et l’autre de la même façon. La réponse lui vint assez clairement et rapidement.

« A l’instar de Kumo qui est l’extension protectrice de ma famille, je pourrais vous retorquer que je considère Kaminari comme celle de Kumo mais ce n’est pas vrai. Je vais vous parler très franchement car nous les Metarus, nous n’apprécions pas les faux semblant. Je considère Kumo comme l’épicentre de Kaminari et je pense que notre pays ne pourrait exister sans notre village, cependant je ne considère pas la réciproque vraie. Notre village existe grâce à l’alliance de clan puissant qui ont montré, malgré les affres de l’histoire, leurs stabilités dans un souhait de synergie qui ne semble pas défaillir. Les Naras, les Suzuris, les Metarus notamment sont et ont le devoir d’être fidèle à l’idéal de Kumo. Je considère cette alliance entre trois clans d’importance majeur comme l’un des principaux piliers du village et du pays, loin devant une quelconque famille royale. Mon allégeance est ici dans nos rites et coutumes Kumojin. »

Akagi avait interprété la question de Raizen comme portant sur son allégeance à la famille royale, oblitérant de son jugement la population Kaminarijin. Le Metaru restait droit dans ses paroles et ses actes. Peut être le Raïkage verrait d’un mauvais œil cette réponse mais Akagi ne pouvait mentir au Raïkage sur ses convictions véritables, son code de conduite ne lui permettait pas.

Se raclant la gorge le Metaru posa tout de même la question qui lui brûlait les lèvres. Les paroles du Raikage étaient une chose mais le Metaru voulait connaitre les prochaines actions que le village prendrait:

« Raïkage-sama, vos paroles sont très intéressantes et chargées de sagesse. J’ai pu constater au travers de l’examen chuunin que Kumo cherche à se renforcer militairement parlant. Ce que j’estime logique et important. Quels sont les prochaines étapes pour le village ? Qu’imaginez vous faire prochainement pour continuer à renforcer notre force militaire ? »

Écoutant la philosophie d’Akagi, Raizen trouvait ses interrogations et ses suppositions fortement intéressantes. Ayant une philosophie assez bien encadrée, il était très intéressant pour lui d’y découvrir son opinion.

Énonçant des faits dans son argumentaire, Raizen devait tout de même avouer être sur une longueur d’onde presque similaire à celle d’Akagi, à certaines nuances près. S’il était vrai que Kumo était prioritaire, voire même excessivement importante pour Kaminari, en l’absence du village, d’autres mécanismes de défense similaires feraient surface.

Les pirates en étant notamment un parfait exemple. Débarquant de nulle part du jour au lendemain, ceux-ci avaient su témoigner sans dire un mot la position du Daimyo quant à sa propre sécurité. Diluant par le fait même les risques en s’entourant de davantage de partenaires, c’était là une manière de ne pas dépendre des erreurs du passé, évitant ainsi que Kaminari soit à la merci de la première conquête venue une fois Kumo tombée.

Différent sous bien des égards, si la capitale était généralement le lieu de siège de prédilection, Kumo l’était pourtant sans forcément l’être. C’était donc un autre élément qui confirmait les suppositions de l’Akagi.

-J’apprécie ton honnêteté. Kumo a en effet une position et un rôle excessivement important à jouer dans la défense de Kaminari si on se fie à l’histoire. Je ne peux donc qu'acquiescer à ton opinion bien que la défense du Daimyo semble se diversifier légèrement si on en croit nos plus récents visiteurs.

Prenant un instant pour réfléchir, le Meikyû s'attaque calmement à la question d’Akagi.

-Le renforcement militaire fera toujours partie imminente des prochaines étapes. S’assurer de la pérennité et de la force Kumojine est un axe de développement clé. Toutefois, nous aurons aussi besoin d’explorer et de diversifier nos aptitudes, notamment face à la menace des Dieux qui nécessitent d’être scellés pour ne pas se transformer en arme de destruction massive advenant qu’ils tombent entre de mauvaises mains.

De nombreux entraînements visant à apprendre les Kinjutsu avaient été déployés, mais hélas, il manquait de spécialistes du fuinjutsu pour combler les manques à cet égard au sein du village. N’étant pas parfait, ce problème était un élément pour plus tard.

-Par la suite, le développement de nos innovations technologiques me semble important, tant dans la défense actuelle de Kumo afin d’éviter une conquête aussi facile que la précédente que dans notre pérennité. Advenant la perte du chakra, nous devons être prêts au même titre que nous le devons en ce moment. C’est pour cette raison que nous supportons la mise en place d’un projet proposé dans le but de créer un système de défense nous rendant plus agiles.

Poursuivant, il ajouta :

-Je pense toutefois que tu dois être au courant de certains de ses projets au regard de ta participation.

Lisant les rapports, Raizen ne pouvait se permettre de ne pas savoir ce genre d’informations clés. L’information était le nerf de tout combat, avancement et de toute guerre, c’était le genre d’informations capitales qui ne passaient pas à côté.

-En dehors de cela, nous comptons dès que possible renforcer la muraille de Tokobana dans le but de souffler nos défenses à cet endroit. Représentant la zone principale menant vers Kaminari, renforcer cette frontière est primordiale au même degré que nous devons renforcer les côtes de Kaminari.

Réfléchissant, il poursuivit :

-La suite se situera un peu plus sur le moment sur le développement de techniques collectives ayant de grands impacts dans le but de maximiser nos mécanismes de défense et d’immobilisation. D'autres suivront, mais il serait préférable de commencer ainsi. Ensuite, nos protocoles de sécurité actuels sont assrez rigoureux et donc devraient nous permettre d'éviter les attaques indésirables entre temps.

Terminant, il ajouta :

-Un autre projet Metaru est pour le moment en suspend , mais il visait à développer des armures nous permettant d’augmenter nos aptitudes défensives sans pour autant dépendre du chakra. Il reprendra fort probablement sous peu si ce n’est pas déjà le cas. Un autre projet sur la lumière est en cours aussi. Proposé par Aizen, il devrait nous permettre de diminuer la criminalité, surtout dans les zones sombres la nuit...

Souriant, il termina alors qu'il ne pouvait pas tout divulguer, mais qu'il avait tout de même partagé l'essentiel :

-As-tu des idées de ton côté? L’un des autres moyens ultimes est le partage et le passage de connaissance. Si cela t’intéresse, je pourrais t’enseigner une technique de ton choix sachant que nous partageant une affinité au raiton.

L’observant, Raizen attendait patiemment sa réponse, se demandant par le fait même s’il le laisserait lui transférer une technique, comme jadis Shuuhei l’avait fait pour lui.

Cette conversation inattendue prenait des proportions très intéressantes. Le corbeau donnait son avis et les pistes d’amélioration sur lequel le village s’axait sans langue de bois. Cherchant même à avoir de la part du chuunin un avis constructif. Il évoqua un certain nombre de projet interne, Akagi eu un léger sourire. Lui-même avait traviaillé sur la plupart de ces projets. Le projet lumière d’Aizen, les structures de défense, même les armures de kumojin il se préparait à travailler sur le sujet. Il apprécia de constater que son effort pour aider le village se portait sur des sujets clefs au regard de Raizen. Après tout le Raïkage insufflait vie au projet qu’il considérait important et ses subordonnées devaient les mener à bien. La question des dieux était quant à elle bien plus épineuse et le Metaru décida de s’attarder sur celle-ci.

« En effet j’ai participé à bon nombre des projets que vous évoqués et je vais continuer dans cette ligne. Rien ne met plus important que d’assurer la pérennité de ce village. Concernant les dieux, j’ai plus de mal à appréhender les actions à mener. Visiblement réussir à utiliser leur force serait un atout majeur mais comment réussir à en capturer un ? Comment nous pouvons aider le village dans cette lutte ? Développer l’art du Fuinjutsu ? faire un communiqué pour que nos soldats s’entrainent dans cet art plutôt qu’un autre afin d’armer le village contre ce genre de bête mythique ? »

Akagi réfléchit, il ne voyait guère d’autres solutions. Mentalement il se disait qu’il devrait lire les dossiers des shinobis disponible au kyuubu afin de connaitre l’éventail de compétences existantes actuellement au village. Bien qu’il connût ses camarades, il ne connaissait pas dans les moindres détails des forces militaires du village. Le metaru considéra en cette instant que c’était une erreur de sa part. S’il voulait s’orienter vers la branche de sécurité interne du Kyuubu, il devait savoir exactement ce don les shinobis des nuages étaient capables.

Le Raïkage le questionna quant à ses idées pour aider le village et le pays. Akagi réfléchit un instant.

« Je pense que les projets en cours sont des axes importants et doivent être rapidement menés à bien. On renforcerait nos défenses fortement. Cependant même si la défense est importante pour protéger nos civils et nos terres. Il faut aussi avoir une force de frappe permettant de riposter ou annihiler une menace qui se profile. Dans ce cadre je dirais que travailler sur, comme vous le disiez, des techniques communes aux shinobis devraient être un axe principal désormais, voire peut-être aussi travailler sur les profils de nos shinobis pour en déterminer des équipes dont la complémentarité permettrait de rivaliser même avec des êtres plus puissants uniquement car chaque membre de l’équipe peut palier à une faiblesse d’un autre membre. Plus loin même cette analyse pourrait être mené au sein de l’alliance shinobi… si possible afin de rendre nos forces conjointes plus intimidantes pour le grand ennemi commun.»

Akagi termina sa phrase. Il laissa Raizen terminé de son côté et en venir à une autre proposition, un sourire se dessina sur le visage du Metaru. Une technique apprise du Raïkage lui-même l’opportunité ne pouvait être refusé. Il acquiesa de la tête et lâcha simplement :

« Ce serait un honneur d’apprendre de vous. En effet je manipule le Raïton, je détiens désormais un certain nombre de technique de mon cru. Que me proposeriez-vous d’apprendre aux vues de mon profil de combattant ? »

Écoutant Akagi, le Meikyû devait avouer apprécier leur discussion. Y voyant un certain degré d’innocence mêlé à celui de la sagesse, que ce soit sur les dieux ou sur sa vision, il pouvait y voir un homme un peu plus mature que plusieurs de ses congénères. Humble dans sa curiosité, il dévoilait de possibles failles ou des zones d’amélioration, sans pour autant y insuffler une seule once de négativité. Comme quelques rares élus, Akagi était doté de ce sang-froid surnaturel qui lui permettait d’avoir un regard critique sans forcément y poser un jugement spécifique.

-Les actions par rapport aux Dieux ne tarderont pas à être communiquées. Pour le moment, des unités ont été conçues visant à partager les Kinjutsus. Kumo est toutefois en manque de spécialiste en fuinjutsu, ce qui nécessitera fort probablement un recrutement externe sachant qu’ils sont d’un rarissime certain. Une fois équipés, nous serons en mesure de mieux appréhender ces créatures et éviter un scénario comme celui de Kaze dans lequel le scellement a été déconstruit par un refus de la ligne de commande.

Dévoilant une certaine lueur dans son regard, le calme de Raizen en semblait à son tour surnaturel, comme s’il en savait plus à ce sujet qu’il ne le laissait entendre ou qu’il était mieux préparé que ce qui était perceptible. Signe qu’il était prêt, tout était dorénavant une question de temps…, un élément sur lequel personne ne pouvait vraiment tricher.

-En effet, pour les techniques communes, il faudrait mandater des unités prototypes pour développer ce genre de signatures kumojines afin d’avoir l’ascendant en situation de besoin. Normalement, Keisuke est censé mener un tel projet, mais il serait intéressant d’y voir la relève prendre le flambeau et guider de telles initiatives. Après tout, une pluralité de techniques du genre peut voir le jour. Il faut simplement s’assurer qu’elles soient menées à complétion et partagées à l’ensemble du village…

Réfléchissant, communiquer à tous la possibilité d’effectuer des techniques de faction en sous-groupe pour ensuite les enseigner à un plus grand nombre de personnes était aussi intéressant que pertinent, un élément à renforcer au-delà de ce que Keisuke avait initié quelque temps plus tôt.

-À titre d’officier, il te faudra bien te spécialiser sachant que l’étape d’après est celle de lieutenant. N’hésite donc pas à te manifester si certains projets te viennent en tête. Tu pourrais même mener cette analyse plus poussée et être force de proposition à ce sujet si telle est ce que tu désires renforcer.

Lui ouvrant une possibilité d’innover, libre était à Akagi d’y voir l’invitation à contribuer comme il l’offrait à tout le monde dans le village. Après tout, plusieurs esprits valent toujours plus qu’un seul esprit. Au même degré, une réflexion matricielle était toujours plus solide qu’une ligne de commande linéaire.

-Dans tous les cas, j’ai analysé quelque peu l’ensemble de tes combats et tu me sembles être un combattant versatile. Toutefois, je pense que tu pourrais faire usage d’un moyen de défense dissuasif que j’appelle : La défensive par l’attaque, surtout contre les combattants aimant un peu trop le corps à corps.

Faisant référence à son combat contre Akio, Raizen décida de lui partager une technique qui lui avait lui-même été léguée et qui, jusqu’à preuve du contraire était une technique assez type de l’esprit Kumojine.

Dès lors, il effectua quelques mudras avant de libérer une aura colossale électrique. Faisant apparaître un clone à ses côtés, celui-ci servit de cobaye, envoyant ainsi une frappe avec l’original avant de disparaître dans un râle de douleur.

-Cette technique m’a été enseignée par Metaru Shuuhei après l’un de nos entrainements et sert à conduire l’électricité à travers son corps dans le but d’en foudroyer ses cibles…

Souriant, il poursuivit :

-Sachant que tu es un metaru, je pense que cette technique n’a pas besoin d’introduction sur les motifs justifiant son côté pratique au regard de tes aptitudes.

Se reculant, il demanda ainsi à Akagi de lui montrer quelque chose :

-J’aimerais voir ta technique ressemblant le plus à une aura te conférant des effets quelconques avec le raiton. Essaye de garder cette technique en continu.

Essayant de voir d’où partirait le Metaru, il tentait d’analyser quelle piste d’entrainement ils suivraient respectivement pour la suite.

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