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Meurtre ou légitime défense ? [Enquête KYUUBU]

Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Mar 14 Sep 2021 - 22:31
Meurtre ou légitime défense ?



Akagi s’humidifia le pouce et l’index, puis tourna une nouvelle page, relisant une nouvelle fois le rapport de mission qu’il tenait entre les mains. Les jambes croisés assis sur une chaise dans une salle au mobilier froid et austère, le Metaru attendait l’arrivée de son premier témoin. Il profitait de cet instant pour s’assurer une dernière fois que ses idées étaient claires. Cela serait sa première véritable enquête, qui plus était sur un camarade shinobi. Daishi Ken. Ce nom ne lui disait rien. Un genin qu’il n’avait pas encore rencontré certainement. La photo de celui-ci dans son dossier shinobi l’interpella. Il s’agissait du gamin au pop-corn dans l’arène. Celui-ci, alors qu’Akagi regardait Aizen combattre, l’avait aspergé de sa boisson par maladresse. Ce souvenir ne l’arrêta pas dans sa lecture. Il s’agissait d’un évènement totalement annexe à la situation qui l’amenait dans cette pièce froide. Au mur gris lisse sans la moindre aspérité, qui ne comportait qu’une table avec deux chaises de part et d’autre comme seule habillement. Le géant de fer n’avait jamais conduit ce genre d’interrogatoire jusque là mais il appréciait la tranquillité qu’offrait un lieu dépourvu de toute source d’inattention. L’esprit ne pouvait que se focaliser sur la seule tâche qui lui incombait. Trouver des réponses.

Daishi Ken. Ainsi ce jeune genin avait commis l’irréparable dans l’exercice de ses fonctions. Bien entendu un shinobi était amené à tuer. Pour protéger autrui ou soit même, défois il s’agissait même de l’objectif de la mission. Cependant les tueries restaient à éviter si possible et la violence devait être l’arme ultime face aux menaces extérieur.es Daishi Ken. Lui avait d’après le rapport commis l’irréparable de la plus sordide des manières et la lumière devait se faire sur ses agissements. Akagi avait lu et relu le rapport de mission écrit de la main de son senseï. Il ne faisait état que de légitime défense. Cependant une plainte avait été déposé à son encontre faisant état d’une violence inouïe et déplacée aux vues de la situation qui avait entrainé la mort de l’homme qui avait attaqué Minako. Pire les accusations parlaient du sadisme visible sur les traits de Ken alors qu’il torturait à mort le violeur. Un certain Takeba avait été mentionné dans la plainte. Celui-ci aurait aussi assisté à la scène. Le Metaru avait noté une liste de nom à rencontrer. Afin de récupérer le plus d’informations possible avant de confronter Ken. Le premier témoin entrait dans la salle.

Nara Aizen. Logiquement Akagi souhaitait avoir le retour du chef d’équipe de la mission pour approfondir les notes de son rapport. Dans l’environnement actuel Aizen n’était plus son senseï seulement un témoin. Il se leva de sa chaise et l’invita à s’asseoir sur celle en face de lui.

« Aizen-dono, merci d’avoir répondu à ma convocation, connaissant le Nara il continua entrant directement dans le vif du sujet, comme ma missive le disait je souhaite discuter d’une mission en particulier que vous avez réalisé aux côtés de Zaiki Minako et Daishi Ken. »

Le Metaru expliqua les raisons exactes de sa présence puis commença l’interrogatoire, ne cachant pas l'enquête en cours sur le jeune genin. Rien ne servait de faire de faux semblant face à Aizen qui comprendrait rapidement l'objectif de ses questions :

« Etiez vous présent dans le bar quand Ken a tué l’homme ? Si oui, Avez-vous vu la scène ? Si c’est le cas, je voudrais que vous me la décrivez aussi précisément que vous le pouvez. Les personnes présentes, la position du mort, celle de Ken. Les techniques utilisées, les expressions sur les visages Ne lésinez pas sur les détails, je veux me croire dans ce lieu. »

Le Metaru avait d’autres questions, il faisait confiance à Aizen. Cependant ici, il représentait la loi. Il ne pouvait poser des questions qui influencerait une réponse en fonction de la relation entre Aizen et Ken. Il resta donc coi attendant les premières informations du Nara.
Convocation:
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Nara Aizen
Nara Aizen

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Ven 17 Sep 2021 - 19:49

Le Nara reçu une lettre pas vraiment inattendue. Cette dernière concernait sa récente mission avec le duo composé de Minako et Ken. Un incident s’y était produit et le Nara se doutait qu’il y aurait une enquête à la suite. Néanmoins il déplora le fait qu’il soit très rapidement convoqué pour ça alors qu’il n’avait eu encore aucune nouvelle concernant les agissements plus que douteux de Nara Joben. Certes il n’y avait pas mort d’homme dans cette affaire mais il y aurait pu si Aizen n’avait pas été là. En tous cas le danger était bien palpable, ce n’était pas qu’une hypothèse. Ken avait peut-être dérapé mais après tout il avait tué un voyou, le village se mettait à protéger les brigands maintenant ? Se demanda légitiment le shinobi. Plus ça allait et plus Aizen n’arrivait pas à suivre la politique du village, il n’était pas du tout sur la même longueur d’onde.

Néanmoins il était bien obligé de se rendre au rendez-vous pour être auditionné. S’il modérerait ses propos il en profiterait tout de même pour faire remonter ces incohérences. D’autant plus que celui qui semblait être en charge de cette affaire n’était autre que son élève. Peut-être que son oreille serait plus attentive que les grattes papiers qui ne semblaient pas vouloir agir face aux sujets les plus importants.

Aizen entra dans le bâtiment principal du Kyuubu, il connaissait bien la salle principale mais il n’était jamais allé bien plus loin. Lorsqu’il s’approcha de l’hôtesse il sentit quelques regards sur lui, certains l’avaient déjà reconnu. Il précisa le motif de sa venue puis se fit accompagner jusqu’à une porte présente dans un couloir très neutre. Il comprit avant même d’ouvrir dans quel genre de salle il allait rentrer. Seulement Akagi, avec une table et deux chaises comme seule décoration, se trouvait dans cette salle au ton approprié à l’instant.

Le Nara se courba légèrement afin de saluer l’officier puis il se montra attentif à ses paroles. Comme à l’accoutumée il n’attendit pas une seule seconde pour entrer dans le vif du sujet en posant des questions précises sans autre introduction. Cela devait être sa première enquête, il prenait le tout au sérieux et le Nara ne pouvait s’empêcher de se demander s’il ressentait une quelconque pression ou stress à ce sujet. Il ne commençait pas avec une affaire facile car mort il y avait bien mais il fallait déterminer les circonstances de cette dernière. Était-ce imputable au shinobi ou pas ?
« Je t’avoue ne pas être étonné de me voir convoqué pour ce dramatique… Incident… »
Dit le Nara en allant tirer la chaise pour s’assoir à la place qui lui était toute désignée.
« Néanmoins, tu connais ma franchise, je déplore que le village se préoccupe plus de la mort d’un voyou que du danger avéré que représente un certain ex prisonnier. Peut-être que lancer des ninjutsu de très haut niveau en plein milieu du village n’interpelle personne ? »
La question n’attendait pas de réponse alors le Nara conclut avec un soupire exagéré et significatif de son mécontentement.
« En tous cas je n’ai reçu aucune convocation pour témoigner sur cet incident. »
Le Nara posa ses deux coudes sur la table et joignit ses mains en entrelaçant ses doigts, il posa son menton sur ses pouces et commença à réfléchir pour se remémorer la scène qui était pas si lointaine mais tout de même fugace.
« Mais bien évidemment rassure toi je reste à ta disposition pour coopérer dans cette affaire. Néanmoins, j’ai bien peur que mon concours ne soit que peu pertinent car pour te répondre je n’ai pas été directement témoin de cette scène. »
La scène bien en tête le Nara s’adossa sur sa chaise pour gagner une position plus naturelle et décontractée, il n’avait pas grand-chose d’important à révéler après tout.
« J’étais présent mais pas vraiment dans cette salle. En effet j’avais reçu un mot m’invitant à rejoindre quelqu’un dans une salle, c’était un piège et je suis resté coincé dans cette salle face à un ravisseur et son otage, le couteau sous la gorge. »
Le Nara leva un doigt, cela semblait finit mais il y avait une subtilité.
« Néanmoins un clone que j’avais laissé à l’extérieur a pu être alerté, il est passé par une fenêtre pour intervenir. Mais à ce moment il était déjà trop tard et le mal avait été fait. Concernant les détails… »
Le Nara leva les yeux au plafond terne de la salle et se mit de nouveau à réfléchir pour tenter de se souvenirs de détails qui ne paraissaient pas important sur le moment.
« Il y avait Ken, Minako, le corps et un certain Koyama Takeba. La vie de la victime avait déjà bien quitté son corps pour tenter quoique ce soit, son visage entier était tellement ensanglanté qu’on aurait eu du mal à le reconnaitre. Le sang sortait de tous les orifices : yeux, nez, bouche. Lorsque je suis arrivé j’ai bien évidemment demandé des comptes, Ken et Minako semblaient chamboulés. Minako a d’abord dit ne pas savoir qui avait fait ça puis Ken a tout expliqué en disant qu’il a dû neutraliser l’individus car la vie de Minako était en danger, c’était une otage de la victime. »
Aizen conclut en précisant la place de chaque personne lors de son arrivée mais il n’avait rien de plus à révéler. Voilà que le Nara en avait fini, étant conscient qu’il n’apportait pas vraiment de fond pour l’avancée de l’enquête mais malheureusement il n’avait rien vu de plus. En vérité s’il était là c’était avant tout par bonne foi et pour aider son élève mais il se fichait complètement du sort de Ken ou du mort. Il espérait que le Kyuubu passerait vite à autre chose pour se concentrer sur des affaires plus importantes.


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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Sam 25 Sep 2021 - 22:32
Akagi se redressa une fois qu’Aizen arriva et s’assit face à lui. Il le regardait attentivement alors qu’il commença, pour répondre aux questions de l’officier du Kyuubu. Tout du moins, connaissant Aizen, Akagi pensait qu’il entrerait directement dans le vif du sujet. Cependant au détour d’un étonnement inexpressif, le metaru constatait que son senseï prenait d’abord le temps de remonter un point important à son attention. En effet le Nara remettait en doute les choix du Kyuubu en matière de sécurité. Remettant en perspective l’enquête en cours par rapport à un autre personnage que lui-même considérait dangereux.

Akagi devait concéder le dernier point, ayant fait partit du groupe qui avait accueilli joben après la création de son oiseau de feu, le metaru considérait le ténébreux Nara comme dangereux. Cependant à sa connaissance celui-ci avait subit un interrogatoire mené par Ikari. Il se rappelait que le foudroyant foudroyeur de Kumo était bien arrivé sur les lieux du conflit entre Joben et ses camarades kumojins. Et la finalité de cette opposition avant terminé sur un entretien entre les forces du Kyuubu et Joben. Tout du moins, là en était sa connaissance du sujet. A l’époque n’appartenant pas au Kyuubu, il n’était pas au courant de toutes les actions de la cellule. Il se pencherait sur le sujet, pour vérifier si Joben avait bien reçu un quelconque interrogatoire. Si tel était le cas, Akagi ne remettrait jamais en cause la décision du Kyuubu et son senseï devrait s’y plier. Dans le cas contraire, il s’avoua à lui-même qu’en effet les agissements de Joben méritaient recadrage, tout du moins lors de son arrivée au village.

Aizen résuma ensuite sa connaissance de la scène, malheureusement le Jonin n’avait pas assisté directement à la scène et ne pouvait que lui décrire ce qu’il avait constaté après que la victime soit morte. Notant les noms des personnes présentes, Akagi acquiesça. Ainsi le mort semblait comme le rapport des forces de l’ordre mentionnait, avoir subit un châtiment terrible. La description sanglante d’Aizen fut dûment notée par le Metaru, elle aussi. Minako était donc présente car d’après les explications de Ken celle-ci semblait risquer pour sa vie et il avait dû agir. Noté, un nouvelle fois. Aizen s’arrêta là, attendant la suite. Akagi se racla la gorge et regarda Aizen droit dans les yeux, malgré tout le respect qu’il avait pour le Nara. Il se devait de rester ferme :

« Bien, Avant de continuer. Un point rapide sur le sujet Joben comme vous l’évoquez. Je vais être très direct. C’est n’est pas à l’ordre du jour et nous n’en parlerons pas plus. Néanmoins, je prends note de votre inquiétude et je poserais la question en interne. »

Pour Akagi le sujet était clos. Il espérait qu’Aizen avait compris qu’il ne s’épancherait pas plus sur ce point, il enchaina :

« Donc vous n’étiez pas présent. Minako, Ken et un certain Takeba eux ont assistés à toute la scène. Personne d’autres ? Akagi réfléchit aux paroles d’Aizen et ajouta, La victime… avez-vous vu l’arme qu’elle utilisait pour menacer Minako ? Vous n’étiez pas présent cependant une question plus globale, les adversaires que vous avez affrontés, étaient-ils tous versés dans l’art shinobi ? Utilisait-il le chakra ? »

S’arrêtant une dernière fois, le Metaru, virtuellement, rebattait les cartes qu’il avait en main afin de s’assurer qu’il n’avait pas d’autres questions pour son senseï. A cet instant, un éclair lui traversa l’esprit :

« Vous dites que le cadavre avait du sang sortant de tout son corps et que Minako était son otage… Minako avait elle du sang sur elle quand vous êtes arrivé ? si oui, en quel proportion et où sur son corps ?.. Prenez votre temps pour vous remémorez la scène. »

Pour le Metaru le moindre détail était important. Il s’imaginait la scène un cours instant en fermant les yeux. Si le mort avait perdu tellement de sang toutes personnes proches, un otage par exemple, devraient en avoir sur eux. Le sang devrait vraisemblablement se trouver sur le dos de l’otage en question, tout du moins en plus grande quantité. Rouvrant les yeux, le Metaru les posa une nouvelle fois dans les iris de son Senseï, attendant son retour.
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Nara Aizen
Nara Aizen

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Dim 3 Oct 2021 - 15:39

Le Nara ne pouvait que constater que son élève et tout nouvel officier n’était pas plus au fait au sujet de son cousin. Même s’il ne l’avouait pas clairement le fait de dire qu’il remonterait la question voulait bien préciser qu’il n’en savait rien, sinon il aurait clos le sujet sans rien ajouter. Pour Aizen cette affaire cachait anguille sous roche, il aurait fallu être de mauvaise foi pour pouvoir affirmer le contraire. Le Metaru aussi en était conscient ? Que ferait-il s’il tombait dans de sombres histories de corruption au sein même des forces internes du village ? Quelle partie prendrait-il ? La justice ou son ambition. Aizen ne savait pas ce que tout cela signifiait mais la liberté de Joben n’avait aucun sens logique, le fait même qu’il n’est même pas été convoqué pour témoigner sur cette attaque était une preuve d’un énorme manque. Et rien n’était jamais dû au hasard, à moins que le tout n’était qu’une vaste erreur professionnelle mais cela semblait trop gros. Néanmoins le Nara s’exécuta en consentant à ne plus revenir sur ce sujet pour l’heure, consentement qu’il exprima par un hochement de tête.

Aizen fut partagé entre deux émotions : lassitude et fierté. D’un côté il admirait avec quelle manière minutieuse son élève dirigeait l’interrogatoire mais d’un autre il espérait que ce soit déjà finit afin de partir de ce moment qui pour lui ne représentait qu’une perte de temps. Car oui selon lui enquêter sur la mort d’un voyou de bas étage alors que ce dernier faisait obstruction au bon déroulement d’une mission était une perte de temps. Ou plutôt embêter un shinobi de classe supérieure pour ça l’était. Car effectivement quelle que soit le contexte il y avait eu erreur. Et pour le Nara il était dans les prérogatives de la police de déterminer à qui appartenait la faute. Appartenait-elle au voyou, à Ken ou encore au village qui avait remis un diplôme de ninja à quelqu’un qui n’était pas encore prêt ? Dans tous les cas le Nara s’en fichait complètement.

Mais si Aizen était là alors il devait faire en sorte d’utiliser ce temps à bon profit, car il n’aimait pas le perdre inutilement. Ainsi peut-être pouvait-il espérer utiliser cet interrogatoire pour continuer à tester son élève, pour en apprendre plus.
« Est-ce une évaluation pour voir si je suis apte à intégrer le Kyuubu ? »
Dit le Nara d’un air curieux en fronçant les sourcils, d’un ton marquant l’ironie flagrante de la question.
« J’avoue ne pas comprendre que me soient demandés tant de détails. J’était concentré sur tout autre chose à ce moment-là. Des civils étaient en danger, il y avait une prise d’otage. Je t’avoue qu’observer minutieusement le corps d’un ennemi mort n’était pas ma priorité à ce moment. D’autant plus que les renforts étaient déjà en route à ce moment-là, ainsi quand la police est arrivée rien avait bougé. Donc pour ce qui est des personnes présentes et de la position ou l’état du corps j’imagine que tout doit être parfaitement retranscrit par tes collègues dans leur rapport. Mais puisses que tu insistes je vais m’efforcer de te donner le plus d’éléments possibles pour vous aider dans votre enquête si importante. »
Le Nara était odieux, insinuant à peine à demi-mot que lui et ses collègues ne savaient pas faire leur travail. Il avait hâte de voir s’il était considéré comme un témoin ou un suspect dans cette affaire car quand un témoin avait tout dit pour aider on était censé le laisser tranquille. Et il voulait être tranquille et ne pas avoir à perdre son temps pour une affaire si insignifiante.
« Je n’ai pas vu d’arme dans les mains de la victime ou alors je n’y ai pas fait attention, il n’en avait sans doute pas besoin vu que tout le monde ou presque était paralysé. Les adversaires étaient doués de chakra, un sceau de forte ampleur a été utilisé mais je ne sais pas qui l’a lancé. Et pour la victime je n’ai aucune idée de son niveau d’utilisation du chakra. J’ai dit que le cadavre avait du sang qui sortait de tous ses orifices, ceux du visage seulement. Le reste du corps était intact. Il n’avait plus d’œil, soit il est mort car le cerveau a été touché soit il s’est noyé dans son propre sang. Je n’ai dénoté aucun sang sur Minako mais encore une fois c’est un détail qui aurait pu m’échapper. »
Les réponses du Nara étaient quasiment toutes inutiles, permettant d’apporter aucun élément tangible avec certitude mais après tout il l’avait cherché en insistant face à quelqu’un qui avait précisé ne pas en savoir plus. Fouiller dans sa mémoire n’aurait servit à rien car on ne pouvait pas se souvenir de ce qu’on n’avait pas regardé, et à ce moment là il était loin de se douter que Kumo ferait de cette affaire une priorité. Mais ce n’était pas son boulot après tout, il ne pouvait pas être responsable de tout ce que faisait les genins à sa charge pendant qu’il était absent. Une mission de ce rang n’était pas censée être du baby-sitting.
« Pourquoi ne pas me demander comment était l’état psychologique de Ken après ça plutôt que tous ces détails techniques que je ne saurais me souvenir et qui sont surement déjà dans vos rapports ? Pourquoi ne pas insister aussi auprès de lui ? Vous auriez peut-être rapidement une réponse en lui parlant… »
Il se montrait tout sauf coopératif à l’égard de son élève mais le tout avait un but pédagogique après tout il restait son sensei et il voulait en profiter pour ne pas perdre totalement son temps. Mais dans sa grande condescendance il ne disait pas totalement n’importe quoi car connaissant le spécimen le Nara avait nul doute qu’en cuisinant un peu le Genin la police aurait très vite des résultats, quels qu’ils soient.

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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Lun 22 Nov 2021 - 11:22
La condescendance d’Aizen irrita pour la première fois le Metaru. Il fut étonné de ces réponses. Le chuunin ne comprenait-il pas comment fonctionnait une enquête policière ? Avait-il une tel estime de lui-même qu’il ne pouvait accorder une trentaine de minutes de son temps à chercher dans sa mémoire les détails demandés par son élève nouvellement promu au rang d’officier ? Toutes ces questions tournoyaient dans l’esprit d’Akagi mais il ne montra rien. Il les écrasa de sa volonté de fer et pris du recul sur la scène. Une réaction émotive ne lui servirait à rien. Aizen devait comprendre que sa place ici n’était pas à donner des leçons. De marbre le Metaru entra d’un pied dans son jeu :

« Si c’était le cas vous auriez échoué. »

Pour en ressortir aussitôt :

« Vous n’êtes pas ici pour juger de la qualité de mon interrogatoire ou pour me juger. Mais pour répondre à des questions dans le cadre d’une enquête. Je vous saurais gré de rester dans ce cadre. Si votre temps est si précieux ne le perdez pas à faire la leçon. Dans ces lieux ce n’est pas votre place. Mon oreille est sourde à ce genre de discours ici et maintenant. »

Le Nara devait savoir qu’une enquête avait pour fondation des sources diverses afin de recouper les informations et les faits. Comment pouvait il s’indigner qu’Akagi lui demanda les détails de la scène pour recouper avec ce qu’il savait déjà. Si les enquêteurs ne se basaient que sur une seule source… le Metaru se demandait combien d’innocent aurait déjà fini sur les bûchers ou emprisonnés. Cependant loin de lui l’envie de perdre du temps à faire la leçon à son senseï, il n’était pas là pour ça. Il écouta Aizen qui finalement répondait à ses questions en parties tout du moins. Puis une nouvelle fois, le Metaru fut indigné par le comportement de son senseï. Il osait lui prendre la main et l’orienter vers des questions qu’il pensait digne, Il osait lui demander pourquoi il n’interrogeait pas directement Ken… Qu’en savait-il ? peut-être que le Metaru avait déjà interroger le genin. Il prêchait le faux pour découvrir le vrai ? Le Metaru ne put retenir un nouveau soupir. Il se massa les tempes et regarda Aizen, lui rétorquant calmement :

« En ce qui concerne l'interrogatoire de Ken... Je vais être très claire, vous ne connaissez pas l’état d'avancement de l’enquête.»

Akagi secoua la tête. Il avait pensé que l’interrogatoire d’Aizen serait une promenade de question un enchainement de questions avec des réponses directes pour passer au suivant pas cette mascarade d’échange teinté de dédain.

« Bon... Continuons. En effet comme vous le mettiez en avant l’état de Ken m’intéresse mais pas seulement. L’état de Minako aussi. Quels étaient leurs états, psychologiquement parlant lorsque vous êtes arrivé sur place ? J’espère que contrairement à leur état physique votre mémoire sera précise, ce serait étonnant autrement pour un chef d’équipe, n’est-ce pas ? »

Akagi ne put retenir cette pique, qui était là autant pour toucher la fierté du Nara et le pousser à répondre précisément que pour une bref jouissance personnel suite aux assauts répétés d'Aizen, il fallait bien l'avouer. Le Nara le poussait à la faute en mettant en doute son intellect et en faisant passer ses questions pour un théâtre de marionnettes. Le Metaru restait droit dans ses bottes jusqu’ici, il espérait désormais que le Nara comprenait que son élève ne sortirait pas des rails de son poste et ce malgré son irritation.

« Quand vous aurez répondu. Vous pourrez disposer… Pour le moment. Peut-être vous convoquerais je à nouveau en fonction de ce que je découvrirais. En sortant vous direz à Minako d’entrer elle doit être présente ainsi qu’un certain Tokaba au poste. »
Résumé:
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Nara Aizen
Nara Aizen

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Mer 22 Déc 2021 - 10:06

Il perdait son temps dans un manège qu’il n’était pas d’humeur à emprunter.
« Échoué ? » Répéta le Nara avec un étonnement exagéré dans le timbre de sa voix.
« Comme si tu étais à même de juger de mon aptitude. » Ajouta-t-il d’un air plus lourd.
Le nouveau poste d’officier du Metaru lui était-il déjà monté à la tête ? Comment ne pouvait-il pas voir lui-même la mascarade dans laquelle il était acteur. Pensait-il que c’était parce qu’il faisait maintenant partie du système qu’il était obligé de le subir ? Enquêter sur la mort d’un voyou ayant osé s’en prendre à des shinobis en plus d’être complice d’une prise d’otage, Kumo fonctionnait-il à l’envers ? Le Nara ne comprenait pas cette perte de temps et encore moins qu’on la lui fasse subir. Si jamais ce genre d’enquête se généralisait et que cela venait à se savoir dans la population alors les voyous n’hésiteraient plus à s’en prendre aux shinobis. Ces derniers ne pourraient que fuir puis subir sous peine de devoir justifier de leur acte de légitime défense. Les shinobis devaient être crains sinon comment une poignée d’entre eux pourraient tenir l’équilibre d’un pays à bout de bras, au prix de nombreux sacrifices personnels.

Pourtant le Metaru ne voyait rien et avait déjà été absorbé par le système. C’était ainsi qu’il voulait diriger cette unité se dit le Nara ? Il voulait n’être qu’un mouton déguisé en berger ? Aizen voulait bien plus, il voulait porter ses idées et ses valeurs afin de changer un système archaïque qui ne faisait que les faire courir à leur perte. Les preuves étaient multiples et plus ils s’obstineraient dans cette voie plus Kumo sombrerait dans l’obscurité. Car là était le problème du Metaru et surtout de ses supérieurs. Car lui ne faisait que suivre les ordres au final, mais comment voulait-il changer le système, l’améliorer, s’il ne faisait que se plier à cette obsolescence. Perdre du temps à enquêter sur la mort méritée d’un voyou alors que si les ninjas étaient respectés à leur juste valeur aucun pleutre n’oserait s’en prendre à eux.

Mais puisqu’il voulait se la jouer de manière officielle et en règle alors le Nara savait déjà quoi rétorquer.
« Très bien en ce cas suis-je ici en qualité de suspect ou témoin ? »
Souriant mais sérieux, il se prêta au jeu faisant comprendre à son élève, et quand bien même officier, qu’il avait bien trop fort face à lui et qu’il ne déciderait pas de la suite des évènements. Tant pis si sa fierté était touchée bien que ce semblait déjà être le cas. Officier… En quelques mots habiles le Nara avait déjà réussi à lui faire perdre son sang-froid, comme le prouvaient ses petites piques mal avisées et inutiles.
« Car si c’est le deuxième cas alors je peux m’en aller quand bon me semble, après tout n’ai-je pas dit avoir révélé tout ce que je savais ? J’avais autre chose à faire et si les genins qui me sont attribués sont incompétents il faudra voir avec ceux qui les ont diplômés. Chef d’équipe ne veut pas dire garde d’enfant, je n’allais pas mettre en péril la mission ou la sécurité d’otages pour regarder leurs moindres faits et gestes. Je n’ai aucun élément pertinent supplémentaire à apporter. Si ma responsabilité en tant que chef d’équipe est mise en cause dans cette affaire alors je ferais valoir mes droits mais en attendant… »
A écouter son élève il aurait fallu qu’il soit plus attentif à la sécurité des preneurs d’otages que de celle des otages. Comme s’il avait que ça à faire que de faire attention au reste du macchabé alors que ça n’aurait tenu qu’à lui il l’aurait jeté du haut d’une falaise sans même chercher à connaître son nom. N’était-ce pas le sort réservé à tous les déchets inutiles ?
« Je vais effectivement prendre congé. »
Ile regarda droit dans les yeux son élève en se levant. Lui qui ne l’avait jamais déçu jusqu’ici il espérait que ce dernier ne se ferait pas absorbé par ce système. Loyal. Il était au plus haut point mais s’il s’évertuait à suivre le système actuel du village alors il ne serait qu’un complice de sa chute.


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Zaiki Minako
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Jeu 23 Déc 2021 - 12:09
Fumant une cigarette auprès de TAKEBA Koyama, à l’extérieur du poste du Kyuubu, la jeune Minako soupire. Assise sur les escaliers en pierre menant à l’entrée, kiseru en main, la demoiselle se demande comment des criminels puissent un jour bénéficier de liberté conditionnelle. Dans quel cadre ? Et surtout, comment peut-on en arriver à commettre des actes aussi odieux soit-il ? Il est sûr qu’on ne peut pas se lever un matin et se dire que l’on va enchainer les crimes, comme si l’on voulait cueillir des champignons. Se remémorant de cette soirée dans le bar, cet homme lui ayant fait face, la dévorant du regard, prêt à avoir la main mise sur elle, comment pouvait-il être de sortie après avoir déjà agressé et tué plusieurs femmes ? Koyama brise le silence en essayant de rassurer son amie. « P’tit cul, ne stresse pas trop hein… »

« Comment veux-tu que je ne stresse pas ? J’ai peur qu’en intégrant le kyuubu, je suive une logique et une justice qui ne me correspond pas. Et puis, cette convocation me fait peur, je sais que son sort ne dépend que de nous et de notre bonne impression, ainsi que de la personne en charge de l’enquête. » Koyama colle le visage de Minako sur son poitrail luisant, soupirant. « Hey détend-toi, p’tit cul. On va y arriver ensemble, pour notre Kenny. » et sur ces mots, le colosse la serre dans son étreinte, détestant la voir aussi mal. Qui sait, la pression retombera lorsque la demoiselle sera dans le bureau en face de son interlocuteur.

Eux deux ont certaines informations qui peuvent aisément aider, des petits détails qui ne leur ont pas échappé. La demoiselle s’est sentie tellement incapable de ne pas avoir réussi à gérer la situation seule, mérite-t-elle encore de garder son bandeau… Cette pensée néfaste s’efface, elle n’a pas réussi à abandonner son travail de civil pour lâcher l’affaire de sitôt. Minako veut encore se battre pour protéger et soutenir les personnes qu’elle aime. Ce n’est pas maintenant qu’elle doit reculer. Elle peut encore avancer, être meilleure, être respectée autant par ses comparses que par ses supérieurs ou par les civils eux-mêmes.

Son ami lâche son étreinte pour laisser la kunoichi aller au rendez-vous et n’a plus qu’à attendre son tour, tout seul.

La demoiselle range son kiseru et entre dans la bâtisse. Elle relit sa convocation puis déambule dans les couloirs, croisant au passage Aizen, sans dire un mot et sans le regarder directement, son seul but étant d’aller à son rendez-vous, détestant être en retard. Arrivée devant une porte fermée, la genin toque à la porte. Son bras dans le plâtre ne devrait poser aucun problème quant à cet entretien qui n’attend qu’à être effectué. Ce matin, elle a appris que son petit-ami allait être interrogé, elle pense donc être convoquée pour témoigner. Minako se promet qu’elle sera la plus neutre possible et répondra aux questions de manière claire et concise. Elle défendra son bien-aimé, bien sûr, mais elle fera tout pour que l’entretien se passe correctement et que la justice laissera son amour tranquille. En attendant, la demoiselle attend qu’on accepte de lui ouvrir la porte… Parce que c’est fermé.

Pendant ce temps, Koyama fixe méchamment l’homme en blanc qui passe, espérant qu’il n’a pas nuit d’une quelconque façon à l’enquête.

HRPJe jouerai le pnj Koyama après que Minako aie donné son témoignage à Akagi.
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Metaru Akagi
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Mar 4 Jan 2022 - 17:03
Décidément Akagi ne comprenait pas le comportement d’Aizen entre les murs de cette salle d’interogatoire. Il se montre simplement enfantin. N’étant pas d’accord avec les agissements de l’état major il s’octroyait le droit d’agir à l’encontre de règle simple qui était de répondre par ses connaissances aux questions de son élève. Akagi ne releva pas ses piques suivantes. Il se demanda si Aizen avait réellement fait le moindre effort pour se remémorer la scène mais il constatait qu’il n’était pas disposé à en faire plus. Akagi n’avait pas de temps à perdre avec son senseï et le laissa quitter la salle sans lui répondre en lui faisant seulement un signe vers la porte. Dans cette salle Aizen n’avait pas compris qu’il n’avait pas affaire à Akagi mais à un officier du Kyuubu.

Le géant de métal appela un minarai et lui demanda d’envoyer ensuite Minako dans la salle. Seule. Il attendit quelques temps. Puis entendit quelqu’un frapper à la porte. Il invita la kumojin à entrer et lui demanda de s’assoeir.
Il garda le silence pendant un court instant puis lui lança :

« Bonjour Minako, j’espère que tu vas bien. Je ne vais pas perdre de temps j’ai quelques questions pour toi . es tu prête ? »

Minako devait s’attendre à ce qu’il l’a questionna sur les évènements de cette fameuse mission mais il décida d’attaquer par un autre angle. Le géant de fer lança :

« Comment se passe ton entrainement en tant que Minarei ? le Kyuubu correspond à tes attentes désormais que tu es entrée dans ses rangs ? Es-tu fier de porter notre insigne ? »

Akagi laissa la jeune kunoichi répondre avec entrain. Il savait que faire partie du Kyuubu était l’un de ses objectifs principaux à l’instar de lui-même. Le Kumojin voulait lui rappeler se serment avant de questionner celle qu’il savait le plus proche de la personne sur larquelle il enquêtait. Ken.

« Dans ce cas je pense que tu connais notre code d’honneur et tu sais que mentir dans un interrogatoire de la police peut très facilement te couter ta place. »

Le Metaru n’appréciait guère le fait de mettre la pression comme ça sur une camarade mais son rôle n’était pas aux sentiments dans cette salle en ce jour. Il laissa l’idée faire son chemin dans l’esprit dans la jeune Kumojin puis entama la phase la plus importante. Comme avec Aizen, il commencerait du début. Le rapport était une chose mais il devait entendre la réalité de la voix de chaque témoin.

« Raconte-moi dans les détails les évènements de la mission que tu as effectué avec Nara Aizen et Daishi Ken. Notamment les moments proches de la mort de l’homme qui te tenait en otage. J’ai besoin de connaitre les détails pour me faire une image précise de la scène.»

Il s’agissait peut-être d’un mauvais souvenir pour la jeune shinobi mais il la connaissait assez forte pour réussir à survivre à se retour dans le passé. Il espérait que la kunoichi serait moins lourde à la discussion qu’Aizen qui ne lui avait presque rien appris et n’avait fait aucun effort pour se remémorer quoi que ce fut. Tout du moins c’était l’impression qu’Akagi avait eu.
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Zaiki Minako
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Jeu 6 Jan 2022 - 21:45
« Akagi-san, bonjour. » Hochant la tête en guise de remerciement, la douce au visage partiellement brûlé sur le côté droit, l’œil gauche entièrement noir, la demoiselle s’assied et pose ses deux bras sur la table. « Je vais bien. Je suis prête à écouter vos questions et j’espère que mes réponses sauront vous aider. » dit-elle, de manière aussi calme et posée qu’à l’accoutumée. Elle arque un sourcil en écoutant les premières questions de son officier. Mais soit, s’il veut en savoir davantage sur son parcours professionnel pour commencer, alors elle se doit d’y répondre.

« Je ne suis pas déçue de pouvoir enfin travailler auprès de Oto-san* en ces lieux. Il ne m’a pas menti en me disant que je me sentirai à mon aise et en cela, je suis fière de porter cet insigne. Mon apprentissage commence assez bien, et comme vous vous doutez lorsque vous m’aviez vu observer l’interrogatoire dirigé par Ikari-sensei, je m’intéresse énormément à ce secteur. Mais, je dois améliorer mes connaissances en criminologie, plus précisément sur la psychologie de ce qui fait un criminel ce qu’il est pour mériter ma place au sein du Kyuubu. »

Inutile d’aller plus loin dans son discours ; la demoiselle n’est pas là pour parler d’elle, car il ne s’agit pas là d’un entretien d’embauche. C’est alors qu’elle voit où Akagi voulait en venir ; car il appuya sur ce point pour dire que le code d’honneur ne permet pas le mensonge, dans le cas contraire sa place pourrait facilement être perdue. « Oui, sensei. Mettre de côté son identité et tout faire pour faire respecter la loi. Il est de mon devoir d’énoncer la vérité, toute la vérité. » a-t-elle affirmé. La première question est assez facile, et dans le cas présent que peut-elle faire à part énoncer les faits comme ils se sont produits ? Dans tous les cas, Minako raconte tout, de manière détaillée, semblant calme et posée. Rien sur son visage ne peut trahir quelconque émotion.

« Comme vous devez le savoir, j’avais le rôle de vigile avec Aizen-sensei alors que Ken était sur scène pour mieux observer l’établissement de l’intérieur. Alors que Aizen-sensei est parti dans une autre salle, nous laissant seuls tous les deux, je marchais entre les tables, voguant entre le côté bar et le côté restaurant. J’avais laissé un clone dans les toilettes pour filles ainsi qu’un autre double dans les vestiaires pour femme. Alors que j’étais non loin de la scène, toujours entre les tables autours desquelles les clients mangeaient, un homme s’est levé et a posé ses mains à terre, nous immobilisant, tous autant que nous étions, via ce que je pense être un fuinjutsu de haut niveau. Un second ravisseur s’est levé et nous a demandé de rester calme alors qu’il volerait notre argent. Je n’ai pas réfléchi longtemps, j’ai attiré le voleur en lui disant que j’avais beaucoup d’argent sur moi via ma famille maternelle riche. Alors qu’il me fouillait de partout, me tripotant les fesses, je lui ai indiqué que mon portefeuille est entre mes seins, maintenu grâce à mon soutien. C’est quand il a commencé à jubiler en prenant son temps pour les masser que j’ai lancé un code musical en sifflant dans l’espoir que mes clones m’entendent de là où ils sont pour pouvoir neutraliser les deux hommes en les assommant avec les fourreaux de mon daisho. Cependant, les chanteuses présentes sur scène, criaient de plus en plus fort, jusqu’à ce que le bruit soit limite assourdissant. Donc, aucun de mes clones n’ont pu entendre mon appel et je doute que ce soit le cas pour Ken. Toujours est-il que c’est lors du chant désastreux des filles que mon ravisseur m’ayant demandé ouvertement de devenir sa pute au risque de tuer tous les clients qu’il s’est mis à gigoter dans tous les sens, comme s’il commençait une crise d’épilepsie. J’ai vu une sorte d’aiguille de vent qui devait arriver sur l’épaule, mais au final par accident a fini dans ses yeux. Le ravisseur semblait se tortiller dans tous les sens comme s’il n’était pas humain, comme s’il s’automutilait lui-même. »

Contre toute attente, alors qu’habituellement la demoiselle s’est toujours tenue correctement sans exploser, son regard commença à trahir une certaine tristesse. La honte et la déception commençait à se lire sur son visage. Sa voix commence à trembler lorsqu’elle reprend la parole, n’arrivant hélas, plus à contenir tant de honte à son propre égard.

« Tout est de ma faute, sensei. J’ai été si bête, si impulsive, que je ne me suis pas organisée pour arrêter cela avant que ça ne dégénère. Je ne sais pas qui sont ces chanteuses de chorales mais elles m’ont fait échouer le travail car j’ai réalisé mon code musical trop tard. Je m’en veux tellement d’avoir été si incompétente, je ne sais pas si je saurai me pardonner pour cette erreur fatale… Je suis trop faible… »

* Oto-san : père
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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Ven 7 Jan 2022 - 14:30
Akagi écouta attentivement la jeune kunoichi qui faisait le récit des événements. Bien plus pertinent et intéressant, son témoignage avait le mérite d’être détaillé. De ces détails naissaient déjà de nouvelles questions dans l’esprit de l’officier. Son témoignage concordait avec le fait qu’Aizen n’était pas présent pendant les faits, rien d’étonnant Akagi savait que le Nara ne mentait pas mais il aurait apprécié un peu plus de considération pour ses questions.

A la fin de son discours, la voix de Minako se brisa et elle s’annonçait coupable de faiblesse. Akagi la regarda en silence, la laissant retrouver son calme sans la perturbé. Non la Zaiki n’avait pas fait preuve de faiblesse cependant Akagi décelait bien des incohérences dans ses actions. Peut être était ce que son résumé de la situation restait incomplet et le tableau mental qu’il se faisait de la scène s’en trouvait faussée. Une fois que sa respiration retrouva la normal et qu’elle se calma, Akagi rétorqua :

« L’erreur n’est pas une faiblesse. Tout le monde peut en commettre. Tu as fait une erreur, ne la réitère pas désormais et tu auras grandi grâce à cette mission. Si tu la réitère, il s’agira d’une faute car tu connaissais les enjeux et ça c’est reprochable.»

Son erreur résidait dans l’attente pour donner le signal à ses clones et ses coéquipiers. Pourquoi alors que l’homme se trouvait déjà à son côté, lui demander de chercher dans son intimité ? l’officier lança :

« Pourquoi lui indiquer que ton portefeuille se situait là ? pourquoi ne pas avoir sifflé tes clones dès qu’ils étaient proche de toi ? »

Forcément un élément manquait dans les connaissances d’Akagi pour justifier cette attente et il voulait avoir les idées aux claires. Il laissa quelques temps à Minako pour répondre et ajouta :

« Pourquoi dis-tu que l’aiguille devait arriver sur l’épaule pas l’œil du mécréant ? et pourquoi parles-tu d’accident ?»

Une nouvelle fois le Metaru attendait que Minako répondre, analysant la réponse sans réagir directement et finalisant en lui demandant finalement :

« Tu ne m’as pas parlé de Ken. Quand l’as-tu vu ? quand est-il arrivé dans la pièce ? où se situait il par rapport à toi et ton agresseur ? A-t-il parlé ? qu’a-t-il dit et fait ?»

L’officier posait une myriade de questions mais le témoignage de Minako bien que long et détaillé manquait cruellement d’informations sur le principal concerné. Comme si elle omettait de parler de son bien-aimé de peur de l'incriminer de quelconque façon. Le Metaru n’avait aucunement l’intention d’être autre chose qu’impartial et Ken ne risquait rien venant de sa part, si celui-ci n’avait rien à se reprocher autant que Minako lui expliqua l’entièreté de la situation.
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Zaiki Minako
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Ven 7 Jan 2022 - 15:51
La demoiselle finit par se calmer, toute seule, en prenant sa respiration. Il lui faut réussir à rester calme pour que Ken soit jugé de la meilleure manière. Akagi lui demanda pourquoi la demoiselle avait agi de la sorte en mettant autant de temps à appeler ses clones. « J' ai indiqué l'emplacement du porte-feuilles pour qu'il ne s'en prenne pas aux clients et qu'il passe le plus de temps avec moi, et quant à l'appel des clones... De base je n'avais aucun plan en tête, c'est pour ça que j'ai appelé les clones trop tard. Il ne s'est rien passé pendant ce temps à part cette dragouille bancale. » annonce-t-elle, prouvant ainsi à quel point elle fut incompétente ce jour-là. Pour l'aiguiller sur le pourquoi Minako a parlé d'accident, la demoiselle lui dit ceci. « Je sais que Ken a créé ses aiguilles de vent pour les lancer sur les bras de mon ravisseur. Mais lui-même s'est agenouillé, et en cela, les aiguilles se sont enfoncées dans les yeux à la place, d'où le fait que je dise que c'est un accident. »

Et, après une pause, lorsque son interlocuteur lui a demandé de parler de Ken, elle reprend. « En fait, j'étais de profil par rapport à la scène. Ken était sur scène auprès de la chorale, les "enfants de Jashin". De là où j'étais positionnée, je n'ai pas pu voir grand chose. Alors oui, il a réussi à me protéger au final. Il a lancé ses aiguilles de vent sur le ravisseur alors qu'il me tripotait. J'ai vu qu'il ciblait uniquement les bras de mon ravisseur, car il sait aussi bien que moi qu'il ne faut tuer qu'en dernier recours. Comme dit, le ravisseur s'est mis à gigoter tout seul avant même que les aiguilles n'arrivent et ce quand les chanteuses gueulaient.

L'homme s'est tenu le crâne, mettant ses genoux à terre. Les aiguilles sont arrivées dans ses yeux et se sont enfoncées. J'ai vu d'autres aiguilles se planter dans son corps de sorte à ce que l'homme ne bouge plus. L'homme saignait et j'eu l'impression qu'il continuait sa crise se balançant tout seul, donnant une vue effroyable sur ses plaies béantes meurtries par les aiguilles qui sont encore restées sur place, à moins que ce ne soient les aiguilles qui s'enfonçaient d'elles-mêmes et se retiraient ? Dans tous les cas, lorsque ces armes d'air ont disparu, l'homme est tombé. Puis, j'ai entendu Ken arriver et m'a pris dans ses bras, me promettant que plus personne ne me ferait de mal. Je pensais que l'homme était encore sauvable mais il était trop tard. Je ne sais pas ce qui a provoqué la folie de l'homme, mais dans tous les cas Ken m'a sauvé alors que j'ai été dans l'erreur totale et que j'aurai pu perdre mon honneur et ma vie. Ken m'a sauvé, mais j'ai une remarque à faire... »


La demoiselle fixe le géant de fer avec sérieux. Elle ne savait pas si ça allait davantage enfoncer Ken qu'autre chose, elle sort du contexte de l'entretien mais elle juge que ça peut servir, car elle veut aider son homme qu'elle aime tant. Elle sait qu'elle n'est pas assez forte pour y parvenir seule, mais peut-être que le Kyuubu peut diriger Ken comme il se doit pour canaliser le buffle qui est en lui ?

« Depuis quelque temps, j'ai remarqué un comportement étrange chez Ken. L'adrénaline provoquée par des doses de stress peut le transformer en créature mi-humaine, mi-boeuf, comme lorsqu'un yasei ne contrôle pas l'animal en lui. Et, lors de mes discussions avec lui, il me fit souvent mention d'un regard de chouette, exactement comme ce soir-là durant lequel Ken m'a protégé. Je ne sais pas si ce regard de chouette dont il me fait mention est lié à son affiliation au clan Yasei ou si c'est autre chose, mais il a besoin d'aide pour être canalisé et pour que l'animal en lui puisse être dompté, et je ne peux rien faire seule. »
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Metaru Akagi
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Ven 7 Jan 2022 - 16:47
Une nouvelle fois le Metaru se retrouvait dans le rôle de l’oreille attentive, alors que Minako expliquait plus clairement la scène. Elle était la victime et pourtant elle n’aurait pas vu grand-chose d’après ses propres paroles. Cependant elle avançait savoir qu’il visait les bras de l’homme. L’incohérence marbrait les marches de son récit. Elle ne pouvait pas être dans un angle limitant la vision et pourtant savoir où le shinobi visait. Peut être était ce qu’elle voulait croire et qui sortait donc de sa bouche. L’homme se serait donc agenouillé et donc à ce moment là aurait reçu les aiguilles dans les yeux. Cependant si Ken visait son bras et que celui-ci était occupé à toucher la poitrine de Minako. Comment en s’agenouillant pouvait il toucher les yeux de l’homme. L’homme devait se trouver lui aussi de profil par rapport à Ken de fait. L’exercice d’imagination paraissait complexe temps les propos de la minarai ne semblait pas coucher ensemble. Tout du moins à l’oreille du Metaru. Il ne voulait en rien chercher la faute mais en synthétisant les paroles en imaginant la salle. Il se retrouvait donc avec un Ken situé sur une scène près d’une chorale, Minako immobilisé de profil par rapport à cette même scène et un homme qui lui fouillait la poitrine donc face à elle. De profil lui aussi à la scène. S’agenouiller aurait dû lui valoir que les aiguilles touchèrent la tempe ou un œil peut être mais aucunement les deux yeux. Il omettait un détail, oui la jeune kunoichi avait dit que l’homme se tenait le crâne de fait ses bras pouvaient même être sur le chemin des aiguilles le protégeant d’autant plus en s’agenouillant. Non son discours n’était en rien cohérent.

AKagi leva un sourcil et alors que Minako lui parlait de potentiel bête pouvant sommeiller en Ken dernièrement remarquant un comportement bizarre. Le Metaru ne tenu pas compte de ce discours à cet instant il s’agissait d’élément postérieur à la mort du voleur qui pouvait ajouter à la compréhension mais qui n’entrait pas encore en ligne de compte. Il demanda à Minako :

« Tu dis SAVOIR que Ken visait les bras mais que tu ne voyais pas grand-chose. Comment pouvais tu SAVOIR qu’il visait les bras alors que tu l’apercevais à peine d’après tes dires ? Ne serait pas que tu PENSES qu’il visait les bras ?»


Le Metaru se leva commençant les cent pas en attendant la réponse de la jeune kumojin cogitant sur cette scène dont la myriade de pièces ne s’emboitait pas encore correctement et ajouta :

« Pourquoi dis-tu que Ken t’a sauvé la vie ? Tu m’as exposé qu’un voleur cherchait ton portefeuille des suites d’une immobilisation. Te menaçait-il avec une quelconque arme ? Si je suis tes dire, Ken aurait attaqué un homme désarmé parce qu’il te touchait ? Est-ce bien cela ?»

Enfin un dernier détail étonna Akagi :

« Tu dis donc que des aiguilles sont arrivées dans ses yeux car il s’est agenouillé ce que j’ai du mal à concevoir d’après le positionnement de ken, de toi et ton agresseur mais soit puis que d’autres sont arrivées pour que l’homme ne bouge plus, où ont-elles touché le corps de ton agresseur? »
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Zaiki Minako
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Ven 7 Jan 2022 - 18:06
« Oui, en effet, je voulais dire "penser." Excusez mon erreur dans le langage. »

C'était la vérité, et cette faute de langage pourrait lui coûter sa place au sein de la police. Cela dit, elle se mord la lèvre pour ne pas craquer de nouveau face au stress. Une gouttelette de sang coule de sa petite plaie et pourtant la demoiselle reste calme, ne comprenant pas nécessairement pourquoi Akagi fait les cents pas. Cherchait-il à visualiser la scène ?

« En effet, le voleur cherchait mon portefeuilles. Il a volé mon daishō et mes senbon quand j'étais immobilisée avant de trouver l'argent, donc il aurait pu aisément me torturer si j'avais répondu par la négative à ses avances. Il me touchait et me regardait de cet air qui voulait tout dire, jusqu'à ce qu'il me demande de "travailler" pour lui. »

Minako ne peut pas être plus sincère, elle a horreur de mentir et encore moins lorsqu'un meurtre a été commis. Alors elle doit tout faire pour que Akagi aie tout les détails de ce qu'elle a vu.

« Oui, les aiguilles lui ont touché les deux yeux car la tête de l'homme s'est tourné vers la scène. Je dirai qu'il y a eu 2 aiguilles, chacune plantée dans chaque œil, 1 dans chaque narine et ensuite dans la gorge. Mais je n'ai pas reconnu d'où vienne ces aiguilles là, ça ne me semblait en aucun cas venir de Ken. J'ai eu l'impression que ces aiguilles là, qui ont fini dans le nez et la gorge de l'homme, venait d'une autre partie de la scène. Ce style de torture... Je n'ai pas reconnu Ken à ce moment là. Si vous me permettez, je vais réessayer de visualiser cette soirée pour mieux vous aider durant l'enquête. »

La demoiselle ferme les yeux et se concentre sur la respiration. Étrangement, elle ne se souvient plus de ce qu'il s'est passé après que son bien-aimé lui ait fait un câlin pour la réconforter. Alors, elle se creuse la mémoire, se demandant ce qui a bien pu se passer après. Elle revoit Aizen venir et leur demander ce qu'il s'est passé, et, d'un coup, la demoiselle revoit l'une des enfants de Jashin retirer son masque : Yamanaka Megumi. Ce soir-là, elle était toute mignonne et essayait d'apaiser Minako et Ken. Mais la chanteuse l'a senti, cette gentillesse faussée. Cette fille aux cheveux roses, était l'une des quatre harceleuses qui a failli tuer Ken il y a un an. Minako s'en souvient à présent, Mitsai avait pris sa place pour engueuler la saloperie, et ensuite, une douleur intense aux poumons est venue d'un coup.

Minako sursaute, ouvrant grand les yeux, le visage, le regard, le sourire mesquin de la harceleuse gravé dans sa mémoire. Elle n'y croit pas... Qu'est-ce qui a bien pu se passer. Et si Megumi avait elle aussi cette technique de vent ? Et si elle l'a utilisé en même temps que Ken, faussant ainsi la vision de la petite minarai ?

Minako ne peut pas dire ça, elle ne peut pas donner cette information car son supérieur pourrait penser qu'elle veut juste protéger son bien-aimé. Mais c'est faux, elle veut juste que justice soit rendue. La vrai justice, celle qui permettra de canaliser le buffle qui est en Ken et qui puni les coupables à leur juste valeur. Elle cherche du regard où est Akagi car il faisait les cents pas. Elle recherche de l'aide, elle ne sait pas si elle peut énoncer ce détail là.

« Je ne pense pas que ce soit pertinent si je vous parle de ce détail. Je ne veux pas le défendre ou quoi... Je veux juste que justice soit rendue de la plus correcte des façons. Mais ce soir-là, j'ai retrouvé l'une des filles qui harcelait à mort des personnes lorsque nous étions à l'académie ninja. Elle a déjà failli tuer une amie à moi ainsi que Ken. Je pensais qu'elle a été prise en charge par les hautes instances, mais ce soir là elle était là, un sourire mesquin dessiné sur ses lèvres et semblait vouloir m'apaiser. Je n'y ai pas prêté attention à cause du stress que j'ai eu, mais peut-être qu'elle est lié d'une manière ou d'une autre à ce meurtre. Elle maîtrise l'affinité du vent elle aussi et à déjà utilisé ce genre de ruse aussi ignoble soit-elle. Je pense que le mieux à faire pour cette partie là, d'interroger mon ami, TAKEBA Koyama, il était présent sur place sur la scène, il serait le plus à même de vous éclaircir sur cette zone d'ombre. »
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Metaru Akagi
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Sam 8 Jan 2022 - 17:08
Une nouvelle fois Minako reprit. Elle avouait qu’elle pensait que Ken visait le bras elle n’était sûr de rien. Ce qui remettait en total question toute sa déposition. Comment Akagi pouvait il croire un traitre mot de ce que disait Minako si son discours était parsemé d’estimation. Elle recommença à parler, retombant dans ses travers, faisant des suppositions expliquant ce qui lui semblait être la vérité, Akagi secoua la tête puis alors qu’elle parlait d’une nouvelle protagoniste dont personne ne lui avait parlé jusqu’ici. Il leva la main pour la stopper. Il la regarda droit dans les yeux.

« Minako Stop. Rappel toi ta formation. Nous cherchons des faits. Pas des histoires ou des sentiments. Ce que je veux que tu me dises c’est ce que tu sais. Pas ce que tu penses. Ce qui ne te SEMBLE ou ne te SEMBLE pas être arrivé ne m’intéresse pas. Ou ce qu’il te semble n’est pas la question. J’ai besoin que tu me donnes du factuel. »

Le Metaru soupira et se rassit en face de la jeune Kunoichi :

« Je comprends que ta position est difficile car Ken est suspecté. Cependant il faut que tu reprennes tes esprits. Tu vas donc sortir et m’envoyer monsieur Takeba Koyama. Quand j’aurais fini avec lui tu reviendras dans la pièce. Tu me débiteras ta déposition complète basé uniquement sur ce que tu as vu et ce que tu SAIS. Non pas ce que tu penses ou espères. »

Il la congédia d’un doigt impérieux vers la porte mais juste avant qu’elle ne sorte il ajouta :

« Souffle et prend le temps de te remémorer les choses. Fais le vide dans ta tête et revit la scène. Je sais que c’est difficile mais essais »

Il attendit l’arrivée de M. Koyama, en voyant le vieil homme entrer dans la pièce. Il le salua rapidement puis lança dans ton las :

« Bonjour M. Koyama. Vous êtes ici dans le cadre de l’enquête portant sur le shinobi Daishi Ken et parce que vous étiez présent lors de la mort du voleur ayant pris pour cible Minako Zaiki. Je souhaite entendre votre témoignage. Que s’est-il passé cette nuit-là. Merci de me parler du moment juste avant la prise d’otage jusqu’à la mort du voleur. Qu’avez-vous vu ? Si vous le pouvez détaillez moi la mort du voleur et les actions de Ken en particulier.»

Une nouvelle fois Akagi se préparait à entendre la déposition, il espérait juste qu’à contrario de Minako, l’homme serait clair et concis, et qu’il éviterait de lui faire part de pensée parasites pouvant fausser le jugement.
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Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Dim 9 Jan 2022 - 11:24

TAKEBA Koyama
PNJ


Koyama attendait, assis sur l’escalier. Bouillonnant de l’intérieur car il s’ennuie atrocement, il se lève et frappe du poing contre le mur, le fissurant au passage. « Que ça se grouille, MERDE. Je dois parler à ce trouduc d’officier pour lui donner toutes les infos LAAAAAAAAA. » gueule-t-il en commençant à tourner en rond, telle une pie qui a mal aux fesses. Au moment où le colosse fait les cent pas, il entendit la porte d’entrée du commissariat claquer, et une voix féminine résonnant à ses oreilles. « Koyama, arrête. »

« P’tit cul ? Bah… T’as pas réussi à chasser ton stress ? »

« Ta gueule. Akagi-sensei t’attend dans son bureau. Traverse le couloir et ce sera la dernière porte en métal sur ta gauche. »

Ces paroles prononcées par Minako, aussi froide soient-elles, sonne comme un coup de poignard en Koyama. Ravalant sa fierté, il fait un petit câlin à sa meilleure amie et entre dans le bâtiment, la regardant une dernière fois s’asseoir et sortir une cigarette. D’un pas assuré, l’homme avance pour rencontrer ce fameux officier. De mémoire, il l’a vu se battre contre un utilisateur de porte céleste durant l’examen des chuunin, et la racaille l’a trouvé incroyablement beau. L’idée de draguer le membre du clan Metaru lui vient et ça lui donne le courage de faire bonne impression. D’une manière nonchalante, sans même prendre le temps de toquer à la porte, Koyama l’ouvrit sans contrôle de sa force physique, saluant de manière familière l’officier. « WESH toi là ! » tonne-t-il avant de s’affaler sur la chaise, comme s’il ne prend pas en compte de l’enjeu qu’est cette convocation. Le regard et la manière dont l’officier lui parle le rend tout chose. Croisant ses jambes qu’il pose sur la table en métal froid, Koyama prend la parole.

« T’sais que t’es sexy là ? Bref, écoute-moi bien, car c’que je vais te dire envoie du lourd. » commence-t-il en reprenant une posture droite et sérieuse. « J’ai vu une gamine qui était portée disparue lors de l’annexion de Kumo, et j’ai voulu la mettre en sécurité dans les coulisses afin de l’emmener au poste après la soirée pour que les officiers sur l’affaire puissent avancer. Bref, v’là pour le contexte. » dit-il avant de prendre une petite pause, à la fois pour reprendre sa respiration mais pour aérer le monologue. « Je suis arrivé aux coulisses quand j’ai entendu un zigoto déclarer le hold-up. Quand j’ai vu le sol lorsque je suis arrivé sur scène, j’ai compris qu’ils étaient deux p’tits cons à vouloir voler les clients. Mais d’une part, je ne savais pas si le fuinjutsu d’immobilisation affecterait les personnes posant les pieds dessus, mais je ne sais pas utiliser de technique de ninjutsu car les poings parlent pour moi. J’ai regardé les personnes jouant le concert pour savoir si certains d’entre eux peuvent faire quelque chose, et j’ai vu mon p’tit Kenny-chou. Ce fut là notre chance car LUI connaissait des jutsu à distance. Il a réalisé des mudras et a craché des aiguilles de vent. Ce qui est ouf est qu’il pouvait les guider à sa guise. DU COUP ! Ses aiguilles se dirigeaient d’abord vers le sado avec son sceau d’immobilisation, mais la copine du musicien qui jouait avec Ken, qui était aussi sur scène, a fait un dessin pour l’attaquer donc j’ai demandé à Ken de dévier ses aiguilles pour les diriger sur l’autre trouduc qui faisait pouetpouet sur les gros nénés de Mina. Les aiguilles se dirigeaient vers les bras du type… »

Koyama fit une pause, sa gorge asséchée. Il sort sa gourde d’eau pour en boire quelques gorgées, puis il reprend. « Mes excuses, sexy boy. Je reprends. Je regardais ensuite derrière-moi pour savoir si les chanteuses vont bien. Lorsque j'ai regardé de nouveau Ken, j’ai vu qu’il est devenu fou. Ecoute moi bien, ses yeux sont devenu rouges de colère, un sourire de psychopathe s’est dessiné sur son visage. La folie… Et quand j’ai vu sa cible se faire torturer à mort, j’ai compris. Alors j’ai donné un gros coup de poing à Ken pour qu’il arrête le désastre. Et ça a marché, il a repris ses esprits et avait une tête ahurie. Il a ensuite couru vers l’élue de son cœur. »

Koyama prit une respiration. « V’là pour l’histoire, jsuis prêt à recevoir tes questions et à répondre à tes avances. »
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Metaru Akagi
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Ven 14 Jan 2022 - 16:49

Akagi comprit rapidement qu’il se trouvait face à un excentrique. Dès les premières minutes, sa façon familière de s’adresser à l’officier agaça grandement ce dernier. Cependant il le laissa raconter son histoire sans interruption. Gardant son calme, faisant fi des commentaires inattendus de l’énergumène. En écoutant une énième fois cette histoire Akagi nota plusieurs choses. Ce témoin était un proche de Ken comme l’attestait sa façon d’appeler le shinobi. Akagi n’avait donc que des dépositions de personnes proches du Daishi, mise à part celle d’Aizen qui ne lui apprenait pas grand-chose. Il devrait trouver un autre témoin à minima neutre cette fois-ci. L’homme s’accordait avec Minako pour dire que les aiguilles visaient d’abord les bras du voleur touchant la kunoichi. Celui-ci révélait avoir compris pourquoi Ken était devenu fou, sans pour autant l’expliquer.

Le Metaru aurait souhaité pouvoir renvoyer chez lui ce Koyama au langage si familier, mais malheureusement d’autres questions nécessitaient réponses. Il se repositionna sur sa chaise, droit contre le dossier de celle-ci et lança :

« Vous dites que les aiguilles visaient le bras du voleur touchant Minako. Vous en êtes sûr ? Ken visait donc le bras du bougre ? »

Le Metaru n’attendit pas la réponse et continua avec sa prochaine question :

« Vous dites avoir compris, alors que le voleur se faisait torturer à mort. Qu’avez-vous « compris » ? »

Cette fois-ci l’officier laissa Koyama répondre aussi bien à sa première et deuxième question, notant consciencieusement les réponses apportées. Alors que celui-ci finaissait ça nouvelle tirade explicative, il ajouta finalement sa dernière question :

« Enfin, Vous dites que Ken à torturer l’homme à mort. Puis qu’il s’est dirigé vers Minako après que vous l’ayez frappé. A-t-il eu une quelconque réaction par rapport à son acte ? A-t-il exprimé du regret ou vous a-t-il semblé mal-à-l’aise d’une quelconque façon ? »

Une nouvelle fois Koyama reprit la parole puis alors que celui-ci finissait de répondre à toutes ses questions. Le Metaru, lui lança :

« Merci pour votre temps. Vous pouvez disposer. Merci de demander à Minako de revenir dans mon bureau. »

Alors qu’il partait, un minarai du Kyuubu entra dans la salle pour lui montrer un rapport qu’il avait écrit sur un combat de rue entre deux hommes éméchés qui étaient présentement en garde à vue. Le Metaru le parcourut rapidement. Il fit ses commentaires au jeune homme, en soulignant l’importance de garder le rapport le plus impersonnel possible. Il fallait exposer des faits sans prendre parti. L’apprenti le remercia et quitta la salle alors que Minako entrait dans celle-ci.

Akagi ne leva pas les yeux tout de suite vers la kunoichi souhaitant la laisser mijoter quelque peu. Finalement après quelques minutes de contemplation du dossier de Ken qu’il connaissait déjà par cœur. Il le posa sur la table et se racla la gorge. Il s’offrit encore quelques secondes pour se désaltérer. Puis il lâcha à Minako :

« Tu sais ce que j'attend. Minako. Quelle est ta déposition ? Comment Ken a-t-il tué le voleur ? »

Sa dernière phrase était volontaire. Loin de considérer le Daishi comme un tueur, le Metaru voulait simplement mettre la pression à la jeune kunoichi. Il lui avait laissé le temps pour réfléchir aux évènements de cette soirée ensanglantée. Il voulait la déstabiliser pour constater si cette fois-ci elle saurait garder son calme et son esprit clair de toutes pensées et émotions parasites. L’inquiétude, la méfiance, le doute pouvaient tromper la meilleure des mémoires. Elle ne savait pas les conclusions tirées par Akagi depuis que Koyama était entré dans cette salle. Plusieurs hypothèses émergeraient sûrement dans la tête de la jeune kunoichi. Le Metaru espérait qu’elle saurait faire la part des choses afin de relater uniquement des faits cette fois-ci. L’officier comptait bien profiter de l’exercice pour évaluer la Minarai.

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Zaiki Minako
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Ven 14 Jan 2022 - 22:50
« Bah ouais ! Je l’ai vu ! Il dirigeait ses aiguilles vers le bras qui maintenait Mina, quand ce ptit con de Ken a cru bon de changer son plan. Hé bah ce que j’ai compris c’est que Ken est devenu fou de colère, jte jure… Il a manqué de self control. » dit le colosse. Il attendit que l’officier lui pose la dernière question et essaye de se remémorer la scène. Le silence est interrompu lorsqu’enfin, Koyama répond. « Ken a enlacé Minako, puis quand il a constaté le massacre qu’il a lui-même commis après le retour de monsieur Proutprout, il s’est agenouillé et se retenait de chouiner. Pour ma part je suis sorti par la suite, laissant Minako s’occuper de lui. » et, après autorisation de l’officier, Koyama quitte la pièce et retrouve son amie pour qu’elle retourne voir Akagi.


--- Minako, le retour. ---



Après avoir fumé sa cigarette, Minako est allée aux toilettes. Se regardant dans le miroir, elle se remémore toutes les scènes où la bête de Ken est ressortie. Une fois lors des funérailles de sa grand-mère, une autre face à Joben, une parce que leur animal de compagnie a donné un cadavre de souri en offrande, et dernièrement il a même cassé le kiseru de Minako de colère… Dans tous ces instants, la pilosité de Ken est apparue sur tout son corps et deux bosses annonçant un début de cornes sont apparues sur ses tempes.

Minako respire un moment et se souvient de ce qu’il s’est passé. Alors, elle restera claire et concise, ira droit au but face à Akagi. Elle voit un regard de chouette prenant place sur la totalité du miroir, qui a disparu aussi vite qu’il n’est apparu. Elle se secoua la tête et se rince le visage. Et, déterminée, Minako emprunte le couloir la menant à déclarer la vérité sur cette folie, sans aucune émotion, sans la moindre affection pour le Daishi. Koyama lui indique qu’elle peut reprendre place. Sans un seul mot, la demoiselle revient sur scène.

Inexpressive, ne bougeant plus de sur la chaise en face de l’officier, Minako attendit, telle une poupée. Akagi lui posa la fameuse question. Mais rien ne laisse transparaitre quelconque émotion de la part de la ninja. Car son esprit est comme vide, son cœur fermé. Son œil de chouette et son iris bleue se plantent dans les yeux de l’officier, et la demoiselle parle machinalement, de manière monotone et froide, conservant calme et sérieux tout au long du discours.

« J'étais de profil par rapport à la scène, lorsque je fus immobilisée par un fuinjutsu de zone. Alors que le second assaillant déclara vouloir voler les clients, j’ai eu l’idée de le provoquer, sans aucun plan en tête. C’est alors que j’ai sifflé l’ordre de m’aider lorsque l’homme ayant volé mes armes commença à mettre ses mains sur ma poitrine parce que je lui ai indiqué où se trouve le portefeuille, et m'a invité à "travailler" pour lui.

Ken m’a écouté et a dirigé ses aiguilles sur son bras qui me maintenait encore car l’homme se tenait la tête de l’autre, lorsque les aiguilles ont changé de trajectoire. Une dans chaque œil, une dans chaque narine, et d’autres dans sa gorge. Les aiguilles faisaient des va-et-vient dans les plaies, faisant gicler de la morve et du sang. Il a tué l’homme en lui violant le visage de cette manière, sans aucun répit.

Ken a ensuite couru vers moi et m’a disputé car je n’ai eu aucune stratégie pour œuvrer efficacement à la neutralisation des ennemis. Suite à quoi, Aizen est revenu vers nous et nous a demandé des explications. C’est alors que Ken a avoué son meurtre, puis s’est effondré, à deux doigts de pleurer, se rendant compte de son geste. J’ai écouté Aizen et j’ai essayé d’apaiser Ken, même si je m’en fichais car le mal a été fait. »


Il l’a tué de cette horrible manière et a fait face à la réalité. Il doit répondre de ses actes.

Parce que le masque de la justice est mis, la demoiselle ne bronche pas et ne parait avoir aucun sentiment, aucun remord sur ce qu’elle a dit. Rien ne laisse penser quoi que ce soit dans son regard, vide comme son âme en cet instant. Comme si Minako n’était plus la même, et pourtant, c’est bel et bien la musicienne qui se tient en face de l'officier. Ne pouvant mieux faire dans ses explications, elle reste silencieuse, observant Akagi, sans cligner des yeux.

Aucune mention du tatouage du triangle noir dans un cercle noir sur le cadavre ne fut mentionné une seule fois. Et pourtant, ce symbole pourrait cacher quelque chose. Alors que c'est anodin pour la majorité des personnes, seules certaines savent ce que ça veut dire...
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Metaru Akagi
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Lun 17 Jan 2022 - 17:33

Minako entra dans la salle d’interrogatoire, son expression avait changé. La jeune femme semblait empreinte d’une certaine distance avec l’instant présent. Son visage stoïque avait remplacé le stress presque palpable qui quelques heures plus tôt décomposait son visage à chaque question, emmêlant les évènements dans ses paroles, ses souvenirs refaisant surface sans réelles cohérences. Le Metaru posa sa question une nouvelle fois mettant la pression à l’apprentie, cependant cette tentative, lui sembla dès lors qu’il s’y essaya vaine et voué à l’échec, tant Minako semblait détachée. Elle répondit. Froide, inexpressive comme si elle récitait un texte appris par cœur. Déblatérant seulement des faits sans la moindre trace d’interprétation. Relatant uniquement ce qu’elle avait vu et vécu.

Ainsi sa déposition en fut grandement épurée et clarifiée. Le début de celle-ci resta assez similaire bien que plus concise. Les voleurs, l’immobilisation au Fuinjutsu, les attouchements. Cependant la suite changeait quelque peu. Les aiguilles n’arrivaient plus par accident dans les yeux de la victime mais bien par une certaine volonté, celle-ci se retrouvait aussi dans la gorge et les narines de l’homme. Celui-ci ne s’abaissait plus mais ce tenait uniquement la tête. La description de la mort du voleur bien plus violente et froide que décrite jusqu’ici. La froide vérité enfin tout du moins la froide version de la vérité de Minako. Akagi nota aussi que Koyama et elle se retrouvaient sur le fait que Ken se soit inquiété de la santé de Minako puis aurait réalisé son acte. Comme si en se rapprochant du cadavre au sol la réalité lui avait explosé au visage. Le Daishi se serait alors effondré, honteux et interdit vraisemblablement.

Akagi regarda Minako qui restait droite comme un i sur sa chaise, ne bougeant plus. La jeune apprentie avait fait un pas de plus vers la compréhension de l’implication d’incarner la justice et la loi. Le Metaru était fier d’elle, même si elle avait fait preuve de manque self control au début de l’entretien, elle avait su se reprendre. Elle devrait faire preuve de discernement plus rapidement désormais, cet exercice devrait l’avoir aidé. Le fils du fer ne laissa pas le silence s’éterniser plus longtemps :

« Une dernière question. Penses-tu que Ken soit coupable de meurtre ? Quel serait ton jugement ?»

Akagi se faisait sa propre idée sur l’affaire depuis qu’il avait commencé ses interrogatoires mais il voulait entendre la position de la Minaraï. Ces questions-là, n’était pas vraiment celle d’un inspecteur mais plus de l’officier qui pédagogue voulait comprendre le mode de pensée d’une apprentie. Akagi savait que ce qu’il demandait pouvait être dur pour la jeune femme qui se trouvait extrêmement lié à Ken. Être membre de la police demandait de la force de caractère et une impartialité. La nuit allait tomber, la journée avait été longue. Akagi écouterait la jeune Femme puis prendrait congés. Il convoquerait Ken pour le lendemain afin d’interroger le principal intéressé. La déposition de Minako lui avait fait réviser ses plans. Avant d’interroger un quelconque autre témoin, il devait désormais tâter le terrain du côté de Ken pour connaître son sentiment sur ses actions.


PS:

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Zaiki Minako
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Mar 18 Jan 2022 - 22:42
« Ken est coupable d’un homicide involontaire lié à une non gestion de stress et de colère à l’égard de sa victime. Quant au jugement, les geôles seraient-elles adéquates quant à son cas ? Pour moi, il faudra un suivi psychologique approprié car il est avant tout un shinobi de Kumo et doit devenir plus fort aussi bien physiquement que mentalement afin que nous tous, autant que nous sommes, puissions protéger notre patrie. » répond-elle toujours de cette manière glaciale qui ne lui correspond pas. Mais, assurée quant à sa réponse, Minako pense avant tout à aider les personnes dans le besoin.

Alors que certains criminels ne peuvent vraisemblablement pas chasser leur démons, toujours est-il qu’elle pense aux bienfaits de ce genre de thérapie sur de jeunes personnes. Un peu comme lors de sa toute première mission de ninja, elle et Akagi ont rencontré la jeune Sato Kikuri, une petite folle qui mordait ses camarades et empalait des animaux vivants sur les barrières de l’académie. L'officier doit certainement s'en souvenir, et elle espère qu'il fera le rapprochement entre sa proposition et ce qu'ils ont fait pour aider cette enfant.

« Avant de vous quitter, Akagi, j’aimerai vous mettre en garde si vous n’avez pas encore interrogé Ken. Je ne sais pas s’il pourra se retenir. Depuis peu, il ne contrôle pas sa colère et devient quelque peu… bête ? En gros il n’a pas trop l’air de réfléchir, il devient brutal et quand il se reprend, il a l’air totalement déconnecté avec ses agissements brusques. Bref, faites attention aussi bien pour vous que pour lui, si jamais… »

La demoiselle s’inquiète davantage pour son supérieur, car de tous les gradés qu’elle a rencontré jusqu’ici, c’est le plus sérieux et le plus droit, bien qu’un peu brute lors des questions posées en interrogatoire. Elle ne doute pas que grâce aux informations qu’elle a donné, il puisse mieux réussir son travail.

« M’enfin, je sais que je dois garder le masque de la justice mais je me suis permise de le retirer un instant car je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter pour vous deux. Sur ce, bon courage pour la suite de votre enquête. », dit-elle avec le sourire, ce à quoi la demoiselle prend congé et sort de la bâtisse, rejoignant ainsi le colosse qu’est Koyama, boudant un peu dans son coin, parce qu’il n’a pas réussi à draguer l’officier.

Minako se moque un peu puis lui pince le bras, lui affirmant que ce n’est pas ainsi qu’il réussira à trouver un compagnon. « Allez, on va retrouver Ken au dojo, il doit être vachement inquiet à cette heure là. »

Au loin, une fille aux cheveux rose quasi rouge, assez court, espionne le duo de fanfaron se dirigeant dans une ruelle non loin de la raffinerie, là où il y a le dojo familial de Ken. Avec le sourire, cette fille est contente d’avoir réussi à aider Minako à s’apaiser. Mais dans quel but ? Et pourquoi rester si secrète ? Qui sait à la fin de l’enquête, elle apparaîtra enfin sous les yeux de la chanteuse du kyuubu.

Spoiler:
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Daishi Ken
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Dim 30 Jan 2022 - 22:04
Quelques jours plus tôt 

Hanzô Yamanaka profita qu' Akagi ait une longue session d’interrogatoire pour envoyer un message à son collègue au sujet de Daishi Ken. Hanzô Yamanaka, Membre du Kubyuu en qualité de légiste Irujutsu et psychologue Eisenin de part son coté Yamanaka. Intervenant à la fois à l’institut et au siege du Kubyuu. Il envoya son message depuis l'institut et espérait que le message lui parviendrait à temps.

Spoiler:

à ce jour.

Ken arriva au Kubyuu les jambes flageolantes, il avait conscience de ce qui était en jeu. Sa liberté et pire, ne plus revoir Minako si jamais l’officier le jugeait coupable. Comment pouvait t’il en être autrement ? Tout le désignait coupable malgré les apparences. Aizen, tout le monde devait s’en foutre que Ken l’ avait appelé au secours et qu’il n’a pas lèvé le moindre petit doigt. Devait t’il l’avouer ? Se serait mal vue d’accuser un supérieur, Ken le savait, pourtant Aizen avait aussi ça part de responsabilité. C’etait la première mission de mission B de Ken, Aizen aurait du être présent pour le seconder. S’assurer que cette erreur ne vois pas le jour. Comment prouver qu’il a perdu pied quand Minako la appelé au secours en se servant du dengon Angouka… Comment le prouver ?

Comment les citoyens qui ont porté plainte contre Ken ont su que c’était Ken précisément qui a commis le crime ? Pourquoi ne pas avoir porté plainte contre Aizen qui aurait du faire son travail et ne la pas fait permettant ainsi au gennin de commettre l’irréparable ? C’était toujours pareil, les supérieurs n’étaient jamais inquiéter. Par contre les génins eux…

Ken n’avait aucun soutien psychologique à pars Kaori qui avait réussi à se libérer. Ou avait t’elle aussi été appelée à être interrogée ? C’est vrai qu’elle avait étouffé le collègue par un jutsu. Elle s’inquiétait, Ken n’avait rien avalé, il agissait déjà comme ci il était condamné à être en prison. Elle avait beau dire, rien n’arrivait à le soulager. Minako seule aurait pu le calmer.

Le jeune homme inquiet senti sa vessie se comprimer. Il lâcha une mitraillette de petit pets. Il ne tenait plus et alla au WC. Il pensait aller mieux, mais maintenant c’était son estomac qui le tenaillait ainsi que des vertiges. Que deviendrait-il sans sa femme ? Pourquoi encore une fois, on le prenait pour un bon a rien. Lui qui a tellement appris, tellement grandit, on lui mettait à nouveau le rôle du bon a rien dans le dos. Ken voulait fuir, pourquoi a t’il accepté de se rendre au Kubyuu ? Ha oui, faire plaisir à Minako. Il devait être fort pour elle. Elle le voyait comme un héros et ça devait continuer.

Assis sur son siège, il en oublia presque Kaori qui paniquait pour lui n’arrangeant rien à la situation. Ken, yeux clos, respira le plus profond possible, bloqua l’air. Souffla au maximum et bloqua l’air. Il sentait peu à peu une certaine quiétude revenir mais pour combien de temps ? Son souffle se faisait de plus en plus profond. Bientôt, il respirait avec un son presque animal.

Cette question le torturait l’esprit : Comment les civils ont eu vent du nom du meurtrier sachant que logiquement, ce genre d’information n’était pas supposé parvenir aux oreilles de civils. Devait rester confidentiel. Ken aurait t’il le courrage de le lui demander ?


Spoiler:
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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Lun 31 Jan 2022 - 22:05
Minako reprit la parole sans hésitation répondant avec aplomb au Metaru ne cherchant pas a diminué les charges contre Ken son bien-aimé. Ses paroles sonnaient justes et mesurées à l’oreille d’Akagi. Lui-même avec les éléments qu’il détenait grâce aux diverses personnes qu’il avait interrogé se faisait une idée de son jugement final. Seulement restait l’interrogatoire finale. Beaucoup aurait commencé par le suspect. Le Metaru aimait avoir une vision d’ensemble avant de discuter avec la personne dont la sentence attendait un verdict. Surtout dans le cadre actuel, il ne s’agissait d’un banal voleur, ou meurtrier. Non il s’agissait d’un membre de se corps d’élite que représentait les shinobis. Un membre qui devait avoir subit un entrainement rigoureux pour arriver au titre de genin mais s’il s’agissait de la première marche de l’échelle. Les membres des shinobis des nuages devaient représenter l’élite de Kaminari et les vertus de l’homme. Le fier Metaru portait avec ardeur l’honneur que son clan érigeait tel un guide. La mort du voleur, qu’elle fut justice ou non, ne ressemblait en rien à un acte honorable mais plus aux actes d’une âme incontrôlée et bestiale.
Comme un écho à cette pensée brève, Minako ajouta quelques paroles s’offrant, après sa diatribe dispensée sans état d’âme, un soupçon d’humanité pour Ken. Informant Akagi d’un comportement erratique et brutal. Le Metaru remercia, la jeune Minaraï, de sa sollicitude ainsi que pour les informations sur l’état de Ken. Il l’invita à sortir et à lui envoyer le Daishi dès que possible. Des troubles de la personnalité, intéressant. Ça n’allait pas dans le sens du jeune genin. Alors qu’Akagi replongeait dans ses pensées, un messager entra dans la salle d’interrogatoire après que l’officier l’y eut invité. Le fauconnier lui tendit une lettre venant d’un certain Hanzô Yamanaka. Interloqué, Akagi prit la lettre et congédia le messager d’un remerciement. Il l’ouvrit et lut son contenu. La première lecture le prit au dépourvu. Il la relut une seconde fois. Un légiste du Kyuubu que le Metaru n’avait pas encore rencontré donnait de nouvelle dimension à la personnalité de Ken. Le Metaru rangea la lettre dans sa cape puis se leva de sa chaise. Il sortit de la salle d’interrogatoire informant un minareï que si un dénommée Daishi Ken venait, il devait l’envoyait patienter en salle d’attente.
Akagi se dirigea vers son bureau, il fouilla un instant interloqué. Tout l’histoire que ce Yamanaka lui donnait sur Ken l’étonnait mais cela répondait en partie aux zones d’ombres restantes sur les raisons poussant Ken à s’acharner si violement sur un simple voleur. Non ce que Akagi cherchait en cette instant était le dossier de Minako. Sa jeune Minaraï, l’ayant cotoyé avant son passage officier et avant qu’elle soit apprentie. Le Metaru s’était dispensé de lire son dossier. La missive qu’il recevait ce jour de la part de ce Hanzô mettait en avant un déséquilibre psychologique chez la Minareï. Le Metaru devait s’assurer que le Kyuubu en était conscient au moment de son acceptation dans les rangs des apprentis. Si rien n’était marqué dans le dossier, il serait obligé dans avertir ses supérieurs. Cela le peinait, il appréciait la jeune kunoichi qui s’améliorer rapidement dans beaucoup de domaine. Trouvant enfin l’objet de ses recherches, il lut le dossier de Minako. Par chance il put lire un passage concernant un avertissement provenant d’Aizen sur cet état psychologique instable, son inquiétude diminua quelques peu. Les officiers responsables du recrutement devaient en être donc informés. Le père de Minako travaillait au sein du Kyuubu aussi, peut être avait il intercéder et promis de l’avoir à l’œil. Le Metaru se devait transférer cette note, écrite à son attention, à sa hiérarchie et il souhaitait connaitre le type de suivit mit en place pour la jeune femme.
Rassuré désormais il retourna dans la salle d’interrogatoire d’un pas rapide, et se rassit afin de relire la lettre une nouvelle fois. Un trouble obsessif du comportement, un trouble destructif seulement calmé par Minako. Akagi fut plus qu’interloqué par ce passage. Comment un tel diagnostique n’avait pu être remonté dans la hiérarchie du quartier général ? Comment se Hanzô Yamaka se disant Officier du Kyuubu pouvait garder ce genre d’informations. Aucune mention dans le dossier de Ken. L’apprenti qu’il avait interpellé plus tôt lui apprit l’arrivée de Ken. Le Metaru hocha la tête et lui demanda de l’envoyer dans la salle. Le géant de métal prit la lettre et la cacha dan sa poche pour que le Daishi ne puisse la voir lorsqu’il serait dans la salle. Il se demandait encore si Minako avait aussi ses troubles meurtriers à l’instar de Ken ou un trouble moins dangereux qui expliquait son adhésion au Kyuubu.
Le jeune genin entra dans la salle, Akagi lui fit signe de s’asseoir. Il laissa un court silence, se laissant le temps d’ordonner son esprit, réajustant sa position à l’orée de ces nouvelles informations. Puis il lança :

« Bonjour Ken, Pourquoi avoir torturé à mort ce voleur ? »

Le Metaru entra dans le vif du sujet sans détour. Pas de temps d’échauffement pour Ken. Cependant il se rappelait des paroles de Minako et rien ne servait d’aviver une colère qui ne ferait que retardait l’arrivée d’un jugement, il ajouta :

« Je ne suis ni ton ennemi, ni ton allié. Je ne suis qu’une oreille qui dois entendre et comprendre. »


PS:
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Daishi Ken
Daishi Ken

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Dim 20 Fév 2022 - 12:04
Le petit mouton fixait de façon fébrile le boucher dont les cheveux rouges, comme dégoulinant de sang n’attendait que lui. L’animal ouvrit la gueulle, mais il n’y avait rien à dire. Il faisait bien trop chaud, un manque d’air lui donna un sacré vertige. Le licol mental empêcha la bête de fuir, de brailler, ou même de respirer trop fort. Le mouton se contenta de traîner la patte, puis l’autre. Il n’avait qu’une envie, la fuite. Soudain, le licol mental saisis la mâchoire de l’animal avec fermeté. Ken, la gorge sérré avanca machinalement. Il ne savait pas comment Akagi allait réagir. Allait t’il etre un vrai Kumojin et donc condamné Ken a être encore, l’eternel perdant… Ou allait-il être plus intelligent que le reste du pays et accorderait à Ken le bénéfice du doute.

Au moment de prendre place. La chaise semblait inconfortable. Ken avait l’impression d’avoir des hémorroïdes. La chaise était comme une plaque de métal froide et dur maintenant l’animal bien encré pour qu’il bouge le moins possible en attendant son execution. Sans parler du temps qu’ Akagi mit pour briser le silence. Le chetif ninja semblait avoir attendu au moins un quart d’heure. Soudain, le couperet tombe « Bonjour Ken, Pourquoi avoir torturé à mort ce voleur ? ».

La bouche de l’animal s’ouvre la tête trop lourde, comme le corps se liquifia sur la chaise. Si Ken aurait été un assimilateur suiton, alors la moquette aurait pu commencer à le boire. Ken avait compris. Plus la peine d’aller plus loin, c’etait une chasse à la sorcière. Il ne pourra pas s’en sortir indemne. Akagi l’avait déjà condamné. Sachant que Aizen à dû être interrogé ou le sera. Ken sera forcément décrit comme un incompétent. En plus d’avoir perdu son bandeau. Que va-t-il perdre ? Temps qu’il ne perd pas Minako, il pourrait tout encaisser. Akagi n’avait donc pas que son avenir en jeu mais aussi, ça vie. Ken se suiciderait si le sentence etait bien trop élevé.

Ken voyait la bouche de l’homme s’ouvrir et fermer mais il n’entendait rien. Qu’a-t-il dit ? Son visage commençait à lui piquer. Ken se gratta le visage assez violemment laissant une marque rouge. Il avait l’impression d’avoir une barbe touffue. Maintenant c’était ses cheveux. Ken se gratta avec énergie son cuir chevelu. Bouche pâteuse, il ne savait pas quoi raconter. L’homme avait apparement pris sa décision. Pourquoi ne pas lui foutre la paix. Ken l’éternel perdant… Ça se précisait. Il était excentrique on le rappelait à l’ordre. Il exécute les ordres, on lui en veut. Tout le monde autour de lui, comme Minako, reçoit des félicitations alors que lui, pour la même mission reçus des crachats au visage. Pourtant, c’était ses actions à lui qui avait sans doute sauvé Minako et les clients. Pourtant, c’était lui qu’on bafouait, encore.

Ken s’éffondra sur sa chaise jusqu’a ce qu’il entend un tintement. Sorti de sa torpeur, il apperçut alors son bras. Le bracelet que Minako lui avait offert. Que lui avait t’il offert en retour ? Le voila traité comme la pire des ordures. Au pire, il n’aura qu’a dire que tout est de sa faute ! Il est foutu !!! Bien que tout était en partie de la faute de Minako, si elle n’avait pas paniqué il n’aurait pas assassiné l’homme…. Pourquoi l’accablé ? L’amour est un sacrifice, le sacrifice de soit pour celui ou celle qu’on aime.

Le mouton, privé de son licol avait été appelé a bêler une dernière fois. Ken ouvrit la bouche mais, un souvenir lui traversa l’esprit. Les conseils de Minako. Elle lui avait demandé de ne jamais mentir a Akagi. Si il faisait ça, il devrait avouer l’incompétence de sa femme.

Qu’elle horreur ! Que faire ? Dois je écouté ma femme ? Ou mon coeur ? Dois je dire que tout est en grande partie de sa faute ? Ou alors…. Limite rire, que Akagi me condamne et que je suis le seul a plonger ? De toute façon qu’elle intérêt ? Que je dise la vérité ou non, je suis seul a plonger…. Autant que je lui épargne ma sentence. Minako, me pardonnerais-tu si tu savais que j’ai menti ? Ou au contraire, m’en voudrais tu si je témoigne la vérité et que tu plonges toi aussi ?

Ken caresse le bracelet, le grigri glisse et crisse sous ses doigts. Il ferma les yeux le son etait comme le bruit des doigts de Minako que Ken adorait tellement masser entre ses doigts. Il adorait la douceur de ses extremités. Ses doigts si fin. Ken parvint peu à peu a reprendre le dessus. Suffisement pour marmonner quelques chose.


— Hideko et moi nous avions eu une mission dans cet établissement, trouver un voleur qui endort ses victimes pour faire ses larcins. Un utilisateur Onkyoton. Un malfrat bien connu du Kubyuu.

Hideko ma faite bonne impression, ma mie en confiance. Elle a vu que j’étais en stress et a su trouver les arguments pour me rassurer, me mettre en bonne condition. Elle ma même fait cette flûte !
Ken sorti de sa sacoche son dizzi qu’il rangea aussitôt avant que Akagi ai l’idée de la lui confisquer.

— En retour, je lui avait offert une musique, j’ai joué avec les trippes. Elle en pleura de joie. Nous étions rapidement vraiment comme les doigts d’une main ! Notre mission a à peine débuté que j’ai du défendre une femme de trois malfrats, il n’y a eu aucun mort. Puis nous avons rencontré le patron Maasaki Kahei. J’avais peu confiance en moi. Hideko a su trouver les mots pour me rassurer. Mon rôle était de monter sur scène imitant un musicien sans chakra. A la fin de ma participation, j’ai pris soin de me mettre loin de la scène, de me faire oublier. La des mécréants ont lancé sans se douter que nous etions là, un chant de sommeil. J’ai immédiatement fait des clones. Tandis que mes clones allaient vers le Kubyuu pour demander du renfort, j’ai tenté de mettre à l’abris les personnes proche de moi.

Hideko a su parfaitement quoi faire, elle ma surpris, elle les a neutralisées avec une fulgurante facilité ! Le kubyuu nous à félicité et a pris le relais. Ils étaient en effet deux… Interrogez là elle vous dira que je ne suis pas un assoiffé de sang, un malade mental ivre de meurtre, un fou qui aime se battre dans l’espoir de tuer….


Ken se demanda si Akagi avait compris l’intérêt de se monologue. Il décida de parler plus fort et expliquer pourquoi il parla d’ Hideko, la précédente mission.

— Si je vous parle de ca…. C’est par ce que ensuite, j’ai du retourner dans le même bar, celui de Monsieur Kahei Maasaki, le Kumo Bingo Club. Il avait besoin de nous pour calmer des rixes qui explosaient quasiment chaque soir d’après l’ordre de mission…. Ken semblait troublé, il essaya de rassembler ses idées.

— J’ai fait la connaissance de Nara Aizen. Il m’a mis une forte pression, mais bon, je l’ai plutôt bien vécu. De plus, il y avait ma fe…. Heuuu Zaiki Minako pardon. Aizen-sama a su me mettre en confiance à ce moment là nous dirigeant. Ce que nous, gennin, attendons d’un supérieur. Il a été efficace, d’une justesse vraiment parfaite. Ken eu du mal a prononcé ses mots, mais il devait reconnaître qu’avant que le Nara sois un fieffé connard indécrottable il lui avait fait bonne impression, il aurait même put etre amis dans d’autres circonstances.

— Bref, une fois a l’intérieur, le gérant à fait le tour du propriétaire présentant l’équipe. Tandis que mon équipe allât a l’extérieur pour gérer des gêneurs, je me préparais pour le second spectacle de ma vie. J’ai placé, conformément aux ordres de Aizen-sama quatre clones. l’un dans un casier chez les vestiaires pour hommes. HEUUUU aux vestiaires pour homme. Pardon Akagi-sama. Un second coincer dans un toilette, il suffisait juste de fermer le verrou. pour écouter les conversations, et par le haut de la cabine, observer toute la salle. Oui la salle était collé aux vestiaires…. Enfin, un à la sortie de la ruelle, donnant sur la rue principale. L’autre clone, ferait le pied de grue sur le toit d’un bâtiment adjacent à l’entrée principale. J’ai voulu faire mon rapport a mon supérieur qui, pour une raison qui m’échappe ne m’écoutait à moitié pour ne parler qu’a Minako. Alors que nous étions trois… Je n’ai pas compris pourquoi Aizen a commencer à m’ignorer petit à petit se focalisant sur Minako exclusivement. Ken regretta d’avoir dit ça, il remarque qu’il venait de penser à voix haute. Toute fois, c’etait vrai, Aizen ne s’occupait surtout que de Minako le laissant seul alors qu’il aurait pu mieux l’encadré par le biais du dengon Angouka à travers Minako ou une fois le concert fini. En acceptant de l'aider pour neutralisé le duo. La voix de Ken alors tremble de regret, de dégoût ou de colère.

— C’est la qu’une fille bizarre est venu me voir prétextant me connaître. Nanami, je ne sais plus comment. Je ne me souviens absolument pas de l’avoir déjà rencontré… quoi qu’il en soit, elle me menaça de se venger. Elle n’a pas menti…. Puisque Nanami avait mis le feu au bar en criant que c’était bien fait pour moi. « Enculé », qu’elle avait dit ! Alors que Aizen cria ses ordres a tout le monde pour qu’ils se jettent a terre et qu’un étranger se proposa de nous aider…. Tu as quelqu’un qui a crier a Chiaki que la caisse était vide ! J’ai du siffler fort dans mon dizzi, se qu’on appelle faire un cannard pour faire taire la foule en panique.

— Le feu maitrisé, nous avons jouer a nouveau en parlant en code secret a Minako que j’ai repéré la cible, le voleur de la caisse. Ne pouvant intervenir car j’etais en plein concert, je l’ai laissé prévenir Aizen-sama. Ken faillit s’écrouler dans un fort sanglot mais se reprit. Confirmant peut être a Akagi que Ken craquait.

— Bref la soirée semblait bien meilleur quand soudain. J’ai remarqué que personne dans la salle pouvait bouger. Ils étaient tous pris dans un fuinnjutsu énorme, épargnant la scène. Minako avait été prise dans le piège alors que Aizen-sama lui, visitait la cuisine. J’etais alors seul à pouvoir agir. La cuisine. Enfin je crois, je voyais pas où il était parti de la où j’étais. Un homme nous avait dit  « Mesdames et messieurs, nous allons vous dépouiller de votre argent et vos biens de valeurs. Merci de ne pas bouger afin de nous faciliter la tâche. » En riant comme un fou. Ils étaient donc deux, l’un tenait le fuinnjutsu et son collègue le voleur.  La voix de Ken etait de plus en plus inaudible. Entre colère, frayeur, panique.

— Minako semblait déjà en panique. Jignore pourquoi, elle a perdu ses moyens…. Elle a hurler – « STOP. Venez là, prenez tout ce que j'ai. Je suis la fille d'une riche couturière et la petite-fille d'un grand marionnettiste. Je peux vous donner toute la fortune familiale si vous me ciblez. Je vous attends, fouillez moi et regardez ce que j'ai. » . Pourquoi…. POURQUOI !!! Pourquoi a t’elle fait ca ? POURQUOI l’avoi…. OUFFF

Ken eu du mal a réspiré. Il faisait un travail monstrueux pour se resaisir. Il en voulait a Minako d’avoir été si faible mais avait réussi a tout gardé pour lui, jusqu’a maintenant. Ken reprit son monologue, il n’écoutait pas Akagi, si celui ci lui parlait. Ken etait dans un etat second. Il se frotta encore le visage commenca à se griffer avec ses deux mains, il semblait un peu instable mais réussi a se reprendre. Aprés s’être attaqué a son cuir chevelu qui lui piquait fortement la tête.

— Alors que l’homme approchait d’elle, elle lui dit

 « Rien, je me disais que vous vous étiez perdu, vous prenez votre temps pour trouver mon fric, dites moi. » . J’ai demandé par mon clone des conseils à un clone de Aizen, lui signalant ce qui se passait mais il n’a pas intervenu, nous faisant perdre du temps. Je devais agir vite, et seul.
Ken commenca a pleurer.

— Pourquoi…. POURQUOI ELLE LA CHAUFFEE COMME CA !!! qu’elle etait son but !!!!! POURQUOI CE BATARD D’AIZEN NE MA PAS AIDE !JE L'AI APPELE A L'AIDE EN UTILISANT L'UN DE MES CLONES LUI S'EST CONTENTE DE NOUS FAIRE PERDRE DU TEMPS EN UNE DISCUSSION INTERMINABLE !! Ken claqua ca main sur le burreau. Une main sur le cœur. Il respira de plus en plus profondément. Sa respiration s’accéléra sur le coup de la colère. Il semblait souffrir, il avait chaud, si chaud. Il grimaça sa respiration semblait devenir une sorte de profond mugissement. Un son de moins en moins humain.

— Alors qu’elle semblait le chauffer verbalement. En dengon angouka, utilisant sa langue pour faire du son, elle paniquait, elle m’appelait au secours ♪ Aidez-moi. Je ne peux pas bouger et il me tripote. Le gars avec les mains par terre, il nous immo... ♪

La je lui ai supplié d’... d..d..d'aR...arr...arrêter. Elle continua à le provoquer verbalement et supplier mon aide par code. Lui, en profita de plus en plus. C’est là que Kaori, une de nos amis qui était là avec notre groupe, a perdu pied et a commencée à attaquer le type au fuinn, elle la étouffée avec son Suzuri. J’ai été horrifié par la scène, on aurait dit qu’elle forçait la bouche de l’homme avec un pénis d’encre. Elle faisait un aller retour dans sa gorge, lui remplissant l’estomac d’encre. J’ignorais qu’elle était capable de faire ca !

Pour ma part, Minako a commencé a sérieusement a se faire violer. J’ai donc lancé mes aiguilles pour viser son épaule. Je me suis dit que ainsi, privé de son bras, il ne pourrait plus la violer et elle pourrait le buter. Pour qu’il la relâche. Qu’il la fou la paix. A se moment là je crois qui a eu un genjutsu provenant d’un groupe de musique appellé les enfants de Jashin. L’ennemi pris de démence a reculé en se tenant le crane. Il a hurlé à la mort. Il a bougé la tête vers nous comme pour essayer de voir qui lui à lancé cette attaque et.. ….E...e...e...et...e...E….e...et...et… C...et….la….J….et c’est… C’… Ken n’arrivais plus a continué. Il se força à tout avoué, mais il dut prendre dix bonne minutes a reprendre courage. Son visage grimaçant de douleur. Les tachés noirs sur son visage sortait petit à petit. Des millier de pointes de jais. Akagi pouvait désormais si il se concentrait se rendre compte que sa voix changea. Devenant plus profonde, caverneuse.



— il s’est fait percé le visage, je n’ ai pas pu faire virer mon jutsu. J’ai hurlé à la mort, je voulais que sa s’arrête, ses cris… mon jutsu…dans ses orifices. Kaori, son pénis volant. Minako qui hurlait au secours dans mon esprit… J’ai perdu le contrôle… Plus il hurlait plus j’avais peur. Minako ne ma… ma...elle….

— C’est la que mon ami Takeba ma calmé. J’ai …. Mon ami Takeba alors ma mis une mandale pour me réveiller, pour empêcher que Minako me voit fou. Surtout en partie par sa faute. Pourquoi ne l’a t’elle pas mordue vue qu’elle pouvait lui répondre ? Elle aurait donc pu au moins le mordre…. Ken éclata en sanglot. Réspirant de plus en plus mal. Son visage devenait rouge avec comme des taches noir un peu partout. Des points qui percaient sa peau.

— Il y avait aussi les clients…. LES CLIENTS !!! tous en danger. Tout ses regards effrayés. QUE CA S’ARRÊTE !!!!! Minako en danger…. Parler n’a servit a rien, ils n’écoutaient pas. Tous hurlaient… Je n’avais aucun jutsu pour assommer les malfaiteurs. Je n’avais que celui là comme Jutsu offenssif. Aucun de défenssif. Des coussins d’air, des clones, un chant pour redonner courrage…. Non j… j… j’...j’ai… j…. AAAAAAAAIE P…. !!! Ken se gratta encore le visage. Il se tenait le crâne de ses deux mains. Une forte douleur lui vrillait les tympans. Toute fois, dans un etat second, il continua de parler. Il etait une marionette mechanique en mode automatique. Son débit de parole continua malgré la douleur.


— De plus, n’ayant eu aucun conseil malgrè mes nombreuses demandes à Aizen-sama. J’ai donc appliqué à la lettre ce que l’on apprend à l’académie. Vous savez la carte mentale sur le bon déroulement d’une mission : A.P.N.E.E…. la clé de la réussite d’une mission.

]A comme Analyser  une situation : Nous avions deux individus fortement dangereux et puissant vue que d’un seul jutsu ils ont réussi a neutralisé quasiment la salle entière, mais assez idiot, ils n’ont pas vérifié la total réussite du jutsu. Comme vous le savez, plus un individu est idiot, plus négocier avec lui peut être délicat si il se montre instable. Nous avions une foule à défendre, Nous avions également plusieurs gros inconnus à savoir les capacités des artistes et surtout des enfants de Jashin ici présent. Également de nos collègues de l’académie. Koyama, Ryuku et sa petite amie Kaori. Biensur pour finir, mon propre arsenal de shinobi.

Clones, aiguille d’air, chant de soulagement, Fujo pour marcher sur l’eau, coup de poing…. Je n’ai pas d’autres jutsu qui aurait pu etre utile dans cette situation, pas de bourrasque comme Aizen-sama avait à se moment là.

— AAAAARGH J’AI MAL !! Ken serra les dents.

P comme Protéger les innocents : Selon moi, je considère apnée plus comme panée car il y a pas plus important que les civils osez me dire le contraire Akagi-sama. Les civils étaient aussi prient dans le jutsu des l’individu. Si je n’avais pas agis avec rapidité ils se seraient méfier se rendant compte que les artistes non pas été figés. Nous avions eu l’ascendant car effet de surprise. Si je me serait mis a leurs parler, ils se seraient senti en danger ou en méfiance. Comme nous l’avons appris dans l’académie, un ennemi méfiant est un ennemi dangereux. J’ajoute à cela que je me devais aussi de défendre Minako qui à agis, avec idiotie, sans aucun plan… Elle s’est placée comme victime. Dans la panique, elle m’a envoyée à moi son message de détresse plus tôt qu’a ses clones. Elle nous à donc mise en danger.

La voix de Ken semblait s’étteindre petit à petit.

N comme neutraliser les conflits : J’ai voulu en premier tenter de courir pour mettre un coup de poing mais le temps que je l’atteigne ils m’auraient vue venir et je ne pouvais pas prendre le risque qu’ils s’en prennent au civils, je me suis mis en tête que Minako etait le plus en danger, surtout suite à son message. J’ai voulu en premier lieu frapper l’homme au jutsu, ainsi Minako aurait pu se libérer pour frapper l’autre individus. Cela dit, , les enfants de Jashin et Kaori se sont occupés de lui, vous trouverez sûrement de l’encre dans sa gorge et sa bouche dans le rapport pour prouver mes dires et c’est uniquement grâçe a Ryuku que Kaori ne l’a pas tué. J’ai perdu mon sang froid….J’ai donc dévié mon attaque pour frapper le second individus. Je visais ses épaules lorsque soudain il s’est mit à hurler, à se tenir le crane, à reculer, bougeant vers nous. Mes aiguilles lui ont perforer le visage.

E comme évacuation : Nous venons de le faire à l’instant pour les civils, et le faisons pour nous et les malfrats.


E comme Évaluation : Aucune perte civils à déplorer, une perte ennemi toutefois…. Ken en perdit sa voix.

Au moins ma collègue et saine et sauve. Je regrette d’avoir perdu mon sang froid, oui j’ai perdu mon sang froid à défaut de soutien, et par la peur de perdre ma sœur d’arme. Pour ma part, j’ai échoué… Pourtant nous avons appris à l’académie que le meurtre est possible qu’ en cas de dernier recours, si une personne nous agresse ou agresse autrui et que la diplomatie ne peut la canaliser. Je n’ai pas vue de situation où la diplomatie était possible et de plus, ma collègue etait otage. Ma sœur d’arme était agressée, il avait les mains sur elle, et, si j’avais hésité ou tenter de négocier et qu’il avait fait sortir une lame d’un fuinnjutsu invoqué directement depuis ça gorge…? Nous aurions était malin n'est ce pas? Je regrette d’avoir été faible, de ne pas avoir trouvé ni soutien de votre part, Aizen Sama... ni assez de force pour pallier à mon manque de sang froid mais je préfère que se sois un criminel qui disparaisse plutôt qu’un civil ou un camarade. Si je dois faire de la prison pour avoir sauver plusieurs vies, alors je me rendrais sans résister. Pour moi, il n'y avait aucune négociation possible.

A.P.N.E.E : Analyser, Protéger, Neutraliser, Évacuer, Évaluer… J’ai fais de mon mieux… Je regrette de n’avoir pas pu garder mon sang froid et d’avoir assassiner une personne. J’ai agis au mieux…

Ken tomba alors dans un coma léger. la douleur devenant insupportable. Durant son coma de quelques minutes, la douleur stagnait mais toujours présente mais les taches noirs semblait être un peu plus long, comme des poils. Ken avait une longue barbe d’une semaine sur le visage. Le pire, c’est que cette barbe poussait aussi sur son front. Il caressait le bracelet en pleurant. Il se balançait d’avant en arrière la peur de perdre Minako.

— Comme je regrette Minako, j’ai encore tout gâché, Kumo doit avoir raison, je suis un éternel perdant…

Ken serra les dents de douleur et de rage. Un mal de crâne le lance de plus belle.
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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Dim 6 Mar 2022 - 20:46
L’officier impassible avait porté le premier coup bas de son interrogatoire, cherchant à déstabiliser d’entrée le Daishi pour le faire réagir. Cherchant à assurer que ses émotions ne seraient cachées devant un masque d’assurance qu’il devait avouer n’avoir que rarement vu Ken porter. La réaction du genin fut encore plus étonnante qu’il ne l’avait pensé. Celui-ci se gratta violemment le visage, puis la tête marmonnant une litanie de paroles qu’Akagi eut du mal à saisir, quelque chose à propos d’une autre mission à un autre moment avec sa cousine Hideko. Le Metaru lui demanda de faire doucement et de parler plus fort mais le jeune homme face à lui semblait porté par ses démons. Il enchaîna, plus fort cette fois, retraçant les événements de cette mission sans détour, donnant moult détails sur fond de rancune envers Aizen qui semblait, au dire du jeune homme, désintéressé par son éducation en tant que shinobi et focalisé sur Minako. Il enchaîna passant à travers des milliers d’état en quelques minutes, peur, colère, frayeur, sanglots à peine retenus. Akagi avait face à lui, un shinobi brisé dont la santé mentale semblait à la dérive. Les griffures qui s’infligeaient pendant son long monologue ponctuaient la pensée du metaru. L’incapacité de Ken à écouter Akagi qui l’exhortait à reprendre son souffle pour le laisser digérer le tas indigeste d’informations disséminées tantôt d’une voix presque criante, tantôt d’en un souffle écorché difficilement perceptible.

Dans ce long monologue Akagi perçut la détresse du shinobi. Manque d’assurance, remise en question du comportement des autres membres de son équipe Aizen. Minako. Justification de son acte comme inévitable sur la base du plausible et non de l’actuelle réalité mais surtout il semblait se sentir condamner avant de connaître la sanction. Semblant en vouloir à Kumo tout entier, qui le considérait d’après ses propres dires comme un perdant. Apposant sur son crâne une étiquette inventée par sa psyché qui paraissait extrêmement fragile désormais aux yeux d’Akagi.

Le Metaru devait faire la part de ce qu’il avait entendu et de ce qu’il voyait. Enfin le genin se tût laissant en paix Akagi pour reprendre le cours de cet interrogatoire, dont l’issue lui paraissait déjà clairement. Akagi baissa les yeux sur le carnet de note qu’il portait en main, et griffonna quelques lignes directrices à l’abris des yeux d’un Ken qui semblait dans un état végétatif, des sortes de poils ayant poussé sur son visage.

Le genin avait accepté d'avoir tué le voleur et le reconnaissait volontiers. Les circonstances demeurant quelques peu divergentes avec ce qu’il avait entendu jusque-là. La victime s’était juste avant l’impact tenue la tête, comme l’avait indiqué Minako. Seulement Ken disait que celui-ci avait reculé expliquant ainsi le fait que les aiguilles avaient touché le visage. Contradiction notoire avec la déposition finale de Minako. En effet la jeune kunoichi avait expliqué que l’homme la tenait encore d’un bras et se tenait la tête de l’autre lorsque les aiguilles avaient changé de trajectoire pour se ficher dans les orifices du visage de l’homme ainsi que son cou. Cependant Akagi ne souhaitait pas infliger plus de torture à l’esprit de Ken. Son comportement, sa déposition, la lettre d’eisenin, le jeune homme lui paraissait hors d’atteinte et nécessitait une prise en charge différente. Dans d’autres circonstances, Akagi aurait poussé le bouchon afin que le sadisme de l’acte soit reconnu dans la déposition de Ken mais en cet instant il ne le pouvait pas. Les griffures et la folie qu’il voyait transparaître chez le genin ne saurait écouter la voix de la raison. De son côté il avait assez de preuve désormais pour étayer son rapport, bien assez même avant de rencontrer Ken. Seulement sa rencontre avec lui et son comportement faisait revoir sa position à Akagi sur la sanction à donner.

En cet instant le Metaru voyait face à lui une âme brisée, à l’esprit instable dont la dangerosité venait de son manque de stabilité, de confiance en soi, de sa dépendance pour Minako. Un shinobi qu’Akagi ne pouvait assurer en contrôle de ses faits et gestes. Là où le Metaru avait cru travailler sur l’affaire d’un simple shinobi ayant fauté, où une sanction minime aurait suffi largement à recadrer les errances. Il voyait désormais la folie, le risque de récidive, la perte de contrôle. Le discours complet que Ken venait de faire jouer en sa faveur, prouvant qu’il pouvait être aider mais pas avec un simple avertissement, pas alors qu'il s'arrachait le visage devant le Metaru. Akagi se leva et ouvrit la porte de la salle :

« Sache que Kumo ne te considère pas comme un perdant et qu’il n’appartient qu’à toi de te dévoiler aux yeux des autres. Je ne te retiendrais pas plus longtemps. Ton discours très complet est en corrélation avec les témoignages que j’ai eu. »

Le Metaru faisait signe à Ken de sortir de la pièce, il ajouta :

« Le Kyuubu n’est pas là pour empêcher nos shinobis de faire leur travail. La mort est souvent la compagne de nos missions, il faut savoir l’éviter autant que possible et l'infliger qu’en dernier recours. Quand cela arrive, nous devons nous assurer que ses débordements restent des cas isolés, voilà pourquoi tu as été convoqué aujourd’hui. Je vais faire mon rapport sur ton cas. Tu ne recevras plus de missions jusqu’à ce que l’état-major fasse état de son choix de sanction suite à mon rapport. Je l'enverrai ce jour, et nous te tiendrons informé rapidement. »

Alors que le genin franchissait le seuil de la porte, Akagi termina :

« Apprend à te faire confiance. »

Le Metaru devait finir sur un conseil, le rapport qu'il allait écrire serait lourd et long et l'état psychologique de Ken le poussait à ne pas l'accabler plus. La suite serait dans les mains du quartier général. Il prendrait le temps de digérer l'amas d'informations que Ken lui avait débiter en écrivant son rapport.
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Daishi Ken
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Meurtre ou légitime défense ? [Enquête KYUUBU] Empty
Mer 30 Mar 2022 - 22:08
Entre rage, crainte, dégoût et sentiment d’injustice. Ken décomposé était hors de lui. Plus il grattait sa peau. Plus elle lui faisait mal, plus elle lui faisait mal, plus il grattait. Son sang commençait à badigeonner ses doigts. A l'intérieur de son corps, il faisait chaud, si chaud. Une pulsion lui donnait une envie curieuse. Il voulait sortir de ce corps brulant. Il s’y sentait à l’étroit. Ses ongles entrèrent dans la chair pour faire sortir son visage de sa carcasse. Une envie d’exploser son derme, son épiderme, son squelette. Le jeune homme hurla de douleur dans son propre crâne, il luttait pour garder sa folie pour lui seul. L’officier ne devait rien apprendre de tout ça. Il déclarerait alors Ken inapte au service et sûrement, un aller simple pour les zigotos. Les zigotos, tel était le nom que Ken donnait aux personnes un peu timbrées, voire totalement défaillantes.

Un murmure au loin, jadis, là où il n’y avait que le chaos silencieux. Un appel animal, une pulsion étrange, un désir ardent de courir droit devant lui de percuter le plexus solaire d’Akagi. De prendre son élan pour tomber de toutes ses forces les deux pattes sur son visage, lui éclater le crâne jusqu'à ce que ses yeux forment une soupe mixée avec son crâne, ses cheveux, sa langue et ses dents. Que le tapis pourrait boire. En accord avec la bête, Ken sourit à l’idée de faire disparaître l’homme qui avait l’audace de le séparer de Minako. Les points noir sur son visage pendaient comme de sombre asticots gorgé de sang. Etrangement, le sang fit du bien. C'était comme mettre de l’eau sur une plaie.

Se rendant compte de sa folie, l’humain ferma les yeux, dans une nouvelle joute pour prendre le contrôle de la carcasse. Ken contre, l’Oni. Akagi pouvait alors assister à la naissance d’un Akuma. Deux âmes tourmentée trop étroitement compressées dans un seul corps, aucun des deux ne voulait céder, aucun des deux ne voulait perdre. La peur de disparaître se lisait sur le visage meurtrie du shinobi. L’étroitesse du lieu donnait un combat mental, presque à mort, pour la survie du plus fort. Ken, de plus, devait lutter pour paraître en bonne santé, Akagi ne devait rien voir, il ne devait pas le séparer de Minako.

Une voix, finalement, fit fuir l’oni. Au lointain, ken entendit la voix d’Akagi de plus en plus fort, tel une main tendus vers l’homme qui se noyait dans les abysses de son âme.

“ Que dit-il?”

“Pourquoi il me parle?”

“Est ce qu’il me parle?”

“Oui oui, c’est a moi, dois je répondre?”

“Quoi répondre?”


Ken ne pipa mot. Il crus comprendre que le metaru lui parlait d’un discours. Qui avait discourus? Qu’elle rapport avec la situation? Il garda alors simplement le silence, en acquiesçant, même s' il n’avait rien compris. Il compris qu’il était sauvé, du moins, jusqu'à la prochaine crise. Ken était en nage, son visage rougeaud par le sang le lançait moins. Comment caché a Minako qu’il avait échoué? Il ne le pourrait sûrement pas. Il se sentait tellement faible. Il entendit Akagi parler mais aucun mots entra dans son esprit. Au plus profond de son âme, le démon ricanait en souhaitant une bonne journée à Ken. L’ oni ruminant confortablement dans l’esprit de Ken dévorant une bouchée de l'humanité du jeune homme rendant l’oni davantage plus puissant. Il machouillait son esprit avec une délectation affichée. La colère de Ken ne passait pas, serrant les poings à s’en faire blanchir les jointures, pendant ce temps, Akagi lui parlait du rôle du Kubyuu. Ken n'était plus en etat de l’entendre. Son crâne hurlait de douleur, n’en pouvant plus, il se leva sans même s'excuser et prit la porte. Il entendit toute fois Akagi lui donner son conseil avant de se diriger en courrant le coeur emplis de rage. De douleur.

Ken ferma la porte et se mit à courrir dans le Kubyuu pour fuir le plus vite possible cet endroit. Une voix lui hurlait dessus de ne pas courrir. Quand Ken se tourna vers lui, il vit Kaito faire un pas en arrière en voyant son visage en sang, se demandant si Akagi n’avait pas porté la main sur lui. Ce dernier traversa la ville en dépensant une bonne partie de sa rage, alla en forêt, choisis un arbre et abatta dessus toute son energie et faillit se briser la jambe gauche.

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Meurtre ou légitime défense ? [Enquête KYUUBU]

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