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02. Le Gardien des Gardiens

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Yasei Reikan
Yasei Reikan

02. Le Gardien des Gardiens - Page 2 Empty
Mer 22 Déc 2021 - 0:32
La paralysie du coeur.

C'était comme cela que Yasei Reikan avait toujours appelé l'indifférence, plus petite.

Et cette pensée chimérique ne s'était jamais détachée d'elle, d'enfant à femme.

Son cœur à elle, il ne connaissait ni l'insensibilité, ni l'adiaphorie. Il n'était pas atteint de cette maladie de l'âme et des émotions, qui maltraitait sa victime jusqu'à la jeter sur une plaine de sentiments asséchés et tétanisés. S'il se voulait parfois féroce et en ébullition, il était loin d'être atone ou figé dans le marbre. Non. Le sien, il grondait sa bestialité et son humanité autant qu'il battait avec force, derrière les chairs et les os de sa poitrine. À tel point que, pas une seule fois de son existence, la Tigresse blanche n'avait su se rendre apathique et impénétrable devant les instants les plus décisifs. Les émeutes de ses intuitions, de ses impressions, elle n'avait jamais cherché à les abattre, à les faire taire, à les réprimer. Face à la haine comme à la peine, à la joie comme à l'émoi ou à l'effroi, Yasei Reikan ne s'entendait pas avec l'idée de s'enfermer dans le silence. De s'emmurer entre ses bras. De baisser les armes contre l'indolence et de demeurer dans l'insouciance, à mille lieues du monde extérieur et de ses orages les plus violents. Elle n'avait eu de cesse de s'ouvrir et de découvrir sans se retenir, incapable de se rendre à l'évidence que tous lui chuchotaient, lui criaient. Celle qu'elle ne pourrait jamais parvenir à lier les gens et à faire taire leurs différences, son clan le premier. Certains demeuraient persuadés qu'il était préférable de se renfermer sur soi-même et de ne plus ouvrir les yeux sur l'adventice, tant la cruauté sévissait et réprimait même les esprits les plus confiants, les plus espérants. Tant elle voulait les pousser à abandonner avant même d'entreprendre. Mais ne plus tendre l'oreille pouvait rendre fou même le plus sage des Hommes, aussi solitaire pouvait-il être à travers le Yuukan.

Solitaire, la Yasei aux éphélides, elle, n'avait jamais été destinée à le devenir un jour.

Réunir les gens.

C'était ce pour quoi elle avait même vu le jour, elle qui ne savait se rendre imperméable à autrui.

Si bien qu'elle ne put pas détourner son attention de la percée de Nara Aizen dans les rangs ennemis. Et que ses paupières s'écarquillèrent au moment même où le torrent de flammes se mit à écarter ses bras pour le recevoir et l'étreindre. Le ciel, il se mit à rougir et à prendre feu pour cracher toute sa hargne sur la terre. Les faisceaux du brasier que Yamanaka Rei venait de devenir, ils rugissaient pour appeler la mort de l'enfant de la Foudre. Ils dansaient, dans les yeux de l'enfant des Bêtes qui s'inquiétait de cette vue et sentait son instinct la pousser vers l'avant pour aller le rejoindre. Pour aller l'aider.

« Aizen! »

Mais ses pieds, ils refusèrent de lui obéir.

Ils l'empêchèrent de prendre le pas sur la situation, pendant que l'enfant de la Roche avait érigé son art contre le feu qui ne tarda pas à le briser en débris enfiévrés par le bûcher. Pendant que Sen'sei Ketten avait sonné le glas du divin et appelé ses alliés.

Pour faire comprendre aux Hommes tout ce qui les séparait des Dieux.

Tout ce qui faisait qu'ils se battaient toujours entre eux.

Pendant un temps, les pupilles myosotis de la Yasei au teint hâlé s'accrochèrent à ses propres pieds et au sol qui les retenait, par des chaînes invisibles. [invisible_edit]Des chaînes qu'elle ne pouvait briser, d'un coup de son animalité. Non sans tarder, elles glissèrent jusqu'à cette silhouette osseuse et bleue comme le soir, aux veines apparentes et aux décors d'or et de fer. Cette forme sans tête ni pitié, qui ne s'était pas envolée avec son pair de l'Ouest ni celui qui l'avait appelé jusqu'ici. Impuissante. Yasei Reikan détestait l'être. Et pourtant, elle n'arrivait pas à trouver un moyen de se déplacer sans avoir à blesser ses camarades du Sommet. Ces choses qui se prenaient pour des Dieux, la métamorphe aurait voulu déchaîner sur elles les plus grandes calamités que ses pattes pouvaient réserver. Mais Yasei Reikan se refusait de mettre en danger la vie d'autrui. Hélas, alors que ses yeux parcouraient une petite étendue de kanjis illuminés au détour d'une petite pierre non loin d'elle, preuve d'un sceau, l'ombre de Sen'sei Ketten la surplomba malgré toute la lumière déversée par les flammes.

Et c'est là qu'elle le vit lever les mains, encore une fois.

Aussitôt, Yasei Reikan tourna le haut de son corps et son visage vers le Gardien des Gardiens, après qui ils en avaient. Lui, en qui elle voyait l'œuvre ultime de tout un travail d'indifférence, de tout un modelage d'imperturbable inconscience. Il se trouvait aux antipodes de Yasei Reikan. Mais celle-ci se refusait de le laisser tomber. S'interdisait de le mettre de côté, parce qu'il ne supportait pas de revoir la vérité du monde en face et d'à quel point il pouvait être en mesure de la changer, pour le meilleur. Les stigmates d'une bestialité poussée au paroxysme, ils perdirent du terrain à travers la peau de Yasei Reikan. Ses cheveux semblèrent plus dociles, ses poils laissèrent de nouveau place à son épiderme doré. Et elle parla, à celui qui l'avait poussée à le déclencher. À celui qui ne se sentait pas concerné, par le sort de tout un monde.

Cette paralysie du coeur, comme elle l'appelait, il en était atteint.

Et elle voulait l'en guérir.

« Tu as dit que la véritable force, c'était de savoir qui l'on est, tout à l'heure. Tu m'as même demandée qui j'étais vraiment. Toi aussi, tu as forcément un nom. Je ne le connais pas. Mais je doute que ton cœur soit aussi vide et creux que tu essaies de le prouver. Tu es peut-être le Gardien des Gardiens, mais je refuse de croire que tu n'es pas un Homme ou que tu ne l'as même jamais été. Comme moi et comme eux, tu appartiens à ce monde. Ensemble, on peut essayer de les raisonner, de les arrêter. De mettre un terme à tout ce massacre. »

Yasei Reikan tendit sa main au Gardien des Gardiens, dans l'espoir qu'il ne la refuse pas.

Sous les yeux du Lion blanc qu'elle avait libéré des arènes, elle tenta le tout pour le tout.

« Je t'en prie. Aide-moi. Aide-moi à faire en sorte que ces tueries cessent. »

Dans les yeux de l'Héroïne de l'Eau, l'inquiétude se reflétait et brillait.

Elle grandissait, à mesure que les ombres des paumes de Godo dévoraient le terrain et s'imposaient, au-dessus du groupuscule et des arrivants pris au piège. Mais même lorsqu'elles voulurent s'abattre, l'enfant des Bêtes ne craqua pas et ne détacha pas son regard du Gardien des Gardiens, vers qui son instinct l'avait ramenée comme il l'avait jeté dans le Désert pour qu'elle récupère l'honneur de son clan. De son autre main et uniquement par elle, des signes virent le jour. Et sans tarder, le sol sous ses pieds se mit à vibrer, à trembler. À se déchirer, sous son appel à l'aide. Brusquemment, des dizaines de piliers prirent naissance et déchirèrent un peu plus la surface du terrain, afin de dresser un nouveau plafond. Une autre protection, qu'elle ne savait déjà pas suffisante pour retenir ce que le ciel leur déversait sur la tête. Très vite, les dernières nervures de son toit tellurique s'entrelacèrent et s'embrassèrent pour ne former plus qu'un seul et même rempart horizontal à la chute des enfers.

Un autre heurt assassin lui tortura les oreilles, sous lequel son abri tellurique se craquela. Se brisa, avant de laisser place à l'apparition d'un bois qu'elle ne connaissait que trop bien.

Celui du Gardien Sylvestre, qui leur permit d'échapper à la seconde attaque.

Les débris de terre et de bois, ils se fêlèrent tour à tour et furent foudroyés par la force de frappe divine qui s'abattait sur eux. Le potentiel défensif devrait être assez puissant pour éponger l'assaut, in extremis.

Le souffle balaya ses cheveux sur le côté.

Mais la main de Yasei Reikan demeura tendue.

Tendue vers l'option de le protéger contre tout ce qui était malsain.

Tendue vers une autre occasion de changer les choses et de faire le bien.

résumé:


Dernière édition par Yasei Reikan le Ven 28 Jan 2022 - 18:38, édité 4 fois
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Aditya
Aditya

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Jeu 30 Déc 2021 - 2:43

Automne 204, Q.G. de la Coalition, cœur du pays du Feu.

Au crépuscule de paroles n'ayant pour but que d'inspirer l'espoir, que de réunir un peuple meurtri sous un même patronage, l'aube d'actes plaçant ce désir comme souverain se mêla à leur orfèvre : devinrent le futur qu'elles dessinaient sur l'avenir.

D'une main tendue, Yasei Reikan avait bienvenu le concours de plus d'un Gardien. De pas s'encrant dans la terre à l'aube de l'esplanade, la silhouette de celui révérant à la sylve s'était élancée auprès d'elle, délaissant dans l'ombre du bâtiment tous les doutes qui lui incombaient ; toute la crainte qui ne lui revenait pas de laisser planer impunément dans son cœur.

Il était dit que les hommes étaient faits pour blesser. Pour meurtrir et torturer. Pour étouffer le souffle vaillant des lèvres d'un autres, lui ravir de son bien le plus précieux.
Il était dit qu'ils n'étaient que des âmes d'avarice. D'ego et de pouvoir, de possessions comme de malice. Nombreux étaient ceux qui fomentaient le vœu sourd d'écraser dans leur paume le cœur battant d'autrui, s'emparer de son être aussi simplement qu'il ne leur était donné l'opportunité, la possibilité de le faire.

Mais il en était tout autre pour certains. Au creux de son lignage, d'une présence éthérée soupirant sa bienveillance éternelle, il y avait de ceux qui réfutaient ce don inné de l'humanité. Qui le changeait en ce qu'elle avait de plus divin à offrir.

Aditya était de ceux-là.


Ces mains n'avaient jamais été faites pour tuer.
Elles avaient été forgées pour faire naître et perpétuer la vie.

Et telle une ode à ce chemin pavé par ses ancêtres, l'une de ses paumes se lia sous l'écho qu'elle lui murmurait : d'un mudrā unique appelant à la sylve battant dans ses veines, la terre se retourna à l'un de ses plus intimes commandements. De celle érigée par l'enfant des Bêtes, celui du Soleil fut le sculpteur d'une tout autre orfèvre, taillant dans le marbre de son bois avec cet outil qui devint le propre de Michel-Ange – une beauté divine, métempsychique dont la grandeur couverte de dorures s'élevait en ce jour sous les traits du Bouddha.

Guidée par la volonté du Brahman, ô ultime fondement d'existence, le roche de la Tigresse Branche devint terreau ; l'élévation de sa structure devint la bouture qui forgeait son sommet. De simples pousses furent amenées à se changer en majestueux troncs, ainsi gorgées de la puissance du naturel qui avait révoquée toute entier l'être de l'Enfant Sylvestre dont le regard céruléen ne cessait de darder l'aube déclinante de cette paume d'éther s'abattant sur leurs positions.

Mais telles l'absolution qu'elles souhaitaient leur conférer par une ire presque séraphique, les lueurs des Lumières Cardinales furent enfermées à l'image de tout autre reflet des astres ayant été donnés d'offrir leur présence à cette terre... car dans les yeux de chaque âme présente aux alentours du Héros de l'Eau, l'ombre revêtit sa plus belle candeur. Elle para ses épaules de son velours de matrone protectrice, de son ode limpide guidant au sommeil, à la paix : de cette nuit que nul bambin n'avait à s'appeurer ou à rechercher le faisceau d'un phare dans son obscurité. Elle était celle qui les guidait, celle qui leur murmurerait, de ses doux mots susurrés ; ils n'avaient rien à craindre. Quand bien même la terre grondait les méfaits de leurs opposants, quand bien même elle se défaisait avec violence du joug ineffable d'un Cardinal qui obligeait les hommes à se lier à elle comme des amants amers. De sol de roche, celui-ci se fit boisé : de grotte aux reliures de granits, il n'en fut que le miroir d'une forêt astrale englobant chacun d'entre eux dans son étreinte bienveillante.

Ils ne se trouvaient plus au sortir de ce bâtiment ayant abrité tant de discours, tant d'affliction et de trahisons, non. Ni sur cette esplanade où un affrontement s'était poursuivi dans son couvert de mirage.

Chaque enfant du monde siégeait désormais sous l'égide creuse d'une statue représentant les traits de ces êtres ayant réalisé l'Éveil voué à tout homme transcendant les dieux, ceux des Bouddha de tous les âges. D'une franchise telle, que les arcs cycliques de son collier de cent huit perles siégeaient, souverains, sur le cou de cette création dont il revenait d'incarner le désir qui vrillait le cœur de son créateur : celui d’un Gardien mettant au défi ces providentiels d’oser placer une seule meurtrissure sur leurs corps, dont le regard courroucé ne cessait de les darder, de les tenter de s'y essayer.

De ces sigles tracés à même sa chair sylvestre, s'élevant de son socle jusqu'à son point culminant, l'impact de la rencontre de ces forgerons en suivi les lignes : lorsque la paume de Godo heurta le crâne où siégeait le troisième œil, la terre trembla à nouveau. Le bois se fractura, sur la courbe des inscriptions incrustées à même le corps de cette acropole au visage humain.

Mais il ne faiblit pas. Ni même ne rompt. D'un capharnaüm rappelant l'Armageddon, il ne subsista de son assaut que la déception de l'échec. Le dôme fut tranché sur sa face ayant subi sa présence colérique, les traits du Bouddha devenus fendus – comme s'il était donné à quelqu'un de les compléter – mais de cette terre forestière qui avait remplacé le sol où l'Est s'était fait Roi, ne demeurait que le spectacle ineffable de l'intouché. Aucune blessure ne couvrait le corps de ses pairs, aucun ravage n'heurtait la nature.

En ce spectacle salvateur, la voix du Gardien Sylvestre s'éleva, d'une clarté propre au lit d'une calme rivière.
Son attention, elle, était celle de l'ataraxie, d'un sang-froid ayant remplacé la fougue de la panique de plus tôt.

« La guerre est le propre des hommes., déclara l'ascèse sans glisser l'onde de son regard vers celui qui les avait tant prié tant de poursuivre ce sommet ; bien qu'il s'adressa à lui. La survie est celui des Gardiens. »

Finalement, ses prunelles d'éther se tournèrent vers lui, en un fragment d'instant hors du temps où il lui parut trouver en lui tant de similitudes. Tant de ressemblance.

« Protéger est le seul devoir qui incombe à chacun de nous. »

L'arc de ses yeux se détourna du Dernier Gardien, l'échine finement pliée vers l'avant. Ses yeux se plissaient, d'une concentration mesurée à l'aube de la marque du troisième œil qui gisait, de ses reflets d'ocre rougeoyants sur son front. Sa main avait trouvé les reliefs d'un unique mudrā. Sa chaleur avait trouvé l'ombre d'un autre enfant du monde.

Son prochain souffle, il fut murmuré à celui de la Foudre ; venant de son flanc, comme s'il s'y était toujours tenu, à l'image d'un protecteur qui demeurait éternellement présent.
Ses pupilles, elles, dardaient les traits de Yamanaka Rei d'une ferveur froide.

« Devant toi, Soldat des Nuages. »

Le poids de sa paume s'installa sur les reflets de l'ossature du descendant des ombres, à cet endroit même où les arcs de son ossature se mêlaient aux omoplates guidant ses mouvements. Au creux de sa peau, déjà, se traçaient les sigles noirâtres formés par l'onde de son chakra. Ceux qui dessinant, petit à petit, les dédales d'un sceau à même son corps.

Une simple pression, qui sembla le guider sur l'onde du chemin que sa voix traçait pour lui. Une bienveillance solaire.

Et dans son dos, les lueurs d'un sceau ne souhaitant qu'être convoqué pour réaliser son œuvre se mirent à déclamer tous leurs reflets d'émeraude.

« Frappe. »



récapitulatif:
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Rei
Rei

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Mer 12 Jan 2022 - 21:12
Son chakra coulait dans son corps et sa maîtrise de l’Iroujutsu faisait son effet. Instant après instant, sa blessure guérissait un peu plus, de façon presque visible, de telle sorte que l’on pouvait se demander à quel point sa maîtrise du chakra médical était avancé. Mais une telle évaluation n’était de toute façon pas la priorité de ceux que Yamanaka Rei affrontait.

En particulier pour le jeune Kumojin, qui prenait de plein fouet l’Inferno. Mais dans les faits, il n’en finissait pas de cumuler les actions de haut niveau. Dans un réflexe, il avait en effet utilisé les arts Samouraïs pour trancher les flammes, de quoi lui laisser à peine le temps de composer les signes incantatoires nécessaires pour une véritable progression. Du Doton donc, qui n’empêcha pas l’épéiste d’être sévèrement blessé et brûlé.

Et lorsqu’il entendit son ennemi du moment énoncer son nom, Rei en eût la confirmation : Nara Aizen était un grand combattant. Celui qu’il aurait voulu avoir dans son empire lorsqu’il en était l’Empereur tout comme celui qu’il était fier d’affronter.

Se préparant à attaquer presque par surprise malgré ses blessures, le Kumojin allait frapper de front. Alors dans une position aisée pour se défendre, Rei se préparait à la riposte, commençant un mudrâ…

… mais sur son flanc, un phénix noir fusait vers lui. Les Shinobis du Sommet étaient déjà là. Un double assaut ? Pire encore, car au dernier moment, le déterminé Aizen surprit le Lieutenant de l’Homme au Chapeau. Une feinte pour un Iai décisif !

Aussi puissant était-il, Rei ne pouvait pas finir ses mudrâs pour se défendre. Pas à une telle distance !

Un bruit sourd suivit.
Celui de l’oiseau noir qui s’écrasa contre le demi-dôme robuste Doton dressé par le Yamanaka. Le phénix avait explosé dans un liquide toujours sombre. De l’encre ?

Si Yamanaka Rei avait réussi à finaliser ses signes incantatoires, cela ne signifiait qu’une seule chose. Il se tourna vers le Kumojin, qui n’avait pas réussi à finir son geste. Il était désormais totalement raide, immobilisé par une force qu’il ne pouvait pas encore comprendre. L’un de ses deux katanas tomba au sol. L’ancien Empereur du Feu le ramassa.

« Tu es intelligent, comme ceux de ton clan. Mais tes représentants Shinobis le sont beaucoup moins. Ils ont accouru, sans s’imaginer que nous ferions de même. »

Le Lieutenant de l’Homme au Chapeau lança un regard apaisé et presque désolé à son adversaire.

« Tu as combattu avec honneur… Nara Aizen. »

Et avant que quiconque – ni le Shinobi qui s’était métamorphosé en oiseau d’encre, également immobilisé au sol dans sa condition – ne puisse intervenir, Yamanaka Rei leva le katana sans le moindre plaisir. Pour le planter en plein cœur de son possesseur.

Spoiler:
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Sen'sei Ketten
Sen'sei Ketten

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Mer 12 Jan 2022 - 22:13
Ils étaient arrivés aussi vite qu’ils avaient pu. Autour du Gardien des Gardiens, leur cible, Sen’sei Ketten voyait les Shinobis arriver les uns après les autres. Et s’il lui avait paru impossible pour les trois shinobis qu’ils affrontaient jusque maintenant de se protéger des paumes divines, c’était un exploit qui était à la portée de tant de nouveaux adversaires. Une multitude d’Hommes pouvaient échapper au destin prononcé par un Dieu. C’était ce que l’on appelait un miracle.

C’est ce qui arriva. Tous avaient survécu. Ils utilisaient leur énergie sans compter pour échapper à ce qui était pourtant leur destin. Maintenant ou après, ils mourraient s’ils s’opposaient au futur.

Dans les airs, Ketten dévisageait ceux qui se débattaient plus bas. Surtout ce jeune homme qui maîtrisait le Mokuton et dont la création venait de surélever ses alliés pour les libérer de l’emprise du Dieu Cardinal. Nul doute qu’il avait tout fait pour que ce dernier reste au sol. Un choix judicieux, car dans le cas contraire l’effet aurait été nul. Bien que même avec sa création de bois, rien n’avait vraiment changé…

« Tu as créé une fausse divinité de bois pour libérer tes alliés… »

Sen’sei Ketten ne termina pas sa phrase tout de suite. De nouveaux projectiles, à nouveau lancés par l’Iwajin obstiné, venaient d’entrer en collision avec le moine. Un nuage de fumée était né de l’impact. Mais il ne dura qu’un bref instant.

Sen’sei Ketten, sous une forme toute autre, bien plus mince et pourtant avec une prestance grandie, venait de rappeler le plus vif cauchemar d’Iwagakure no Satô. Il avait absorbé les pouvoirs des Dieux Cardinaux. Il était devenu un Dieu.


Sen’sei Ketten, forme Kami (litt. Dieu)

« … mais tu les as en réalité condamnés. »

Son index pointait le dessous de l’immense création créée par le Mokuton. Il ne semblait pourtant ne rien y avoir, si ce n’était son ombre.

Mais les Shinobis surélevés grâce au Kirijin s’en étaient rendus compte. Ils étaient à nouveau immobilisés. Et cette fois-ci, ce n’était pas seulement par les pieds : ils ne pouvaient plus accomplir le moindre mouvement.

Et impuissants, ils ne purent que regarder le Dieu ennemi regarder le trio que la Kumojin à l’ombrelle tentait pourtant de camoufler. Eux aussi, ne s’étant vraisemblablement pas doutés du piège, étaient soudainement immobilisés.

« Vous avez voulu vous cacher. Vous serez les premiers à être châtiés. »

Contre toute attente, car seule l’Iwajine Luna avait brièvement vu Sen’sei Ketten combattre sous sa forme de Kami, le moine ne leva pas sa main.

« Paume Suprême de Godo. »

Et pourtant, une nouvelle et tout aussi imposante paume divine était apparue au-dessus des têtes du trio dont faisait partie l’hôte du Dieu de l’Eau.

Immobilisés et impuissants, ils ne purent que la regarder s’écraser sur eux.

Important:
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Nara Alderan
Nara Alderan

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Dim 16 Jan 2022 - 12:23
Tsume no Kuni, plus tôt…

« Serais-tu en train d’insinuer que nous ne ferions pas le poids ? »

Droit comme un Dieu, Sen’sei Ketten jetait un regard noir vers celui qui ne lui inspirait aucune sympathie. Outre ses paroles et son air hautain, c’était surtout ce qu’il représentait qui horripilait le moine. Après tout, comment un croyant comme lui pouvait se satisfaire de collaborer avec… un mort.

« Pour les vaincre, si. Mais c’est secondaire. Votre objectif premier, c’est le Gardien. »

L’ombre s’avança. Nara Alderan, dont le teint pâle rappelait qu’il n’était qu’un fruit puissant de l’Edo Tensei, parlait avec assurance. Autour de lui, les questions se soulevaient. Notamment chez son résurrecteur.

« Le maître nous a assuré que le Gardien ne prendrait pas parti.
Au départ. Mais lorsque vous l’aurez trouvé, que pensez-vous que les Shinobis feront ? Ils se dirigeront presque tous vers vous. Soit pour vous attaquer, soit pour le protéger. »

Ketten haussa les épaules.

« Alors nous les tuerons. »

Le père fondateur du Soshikidan, seule organisation à avoir véritablement ébranlé le Grand Continent et ses Archipels jadis, poussa un long soupir qui irrita le moine.

« Et pensez-vous qu’il restera impartial s’il vous voit massacrer des dizaines d’hommes ? Surtout si certains ont cherché à le protéger. Non, vous devez éviter un massacre, ou au moins le retarder… Et je suis le plus indiqué pour cela. »

Alderan avait fini en plongeant son regard vers celui qui était venu le récupérer d’entre les morts. Sakaze Tôsen, l’Homme au Chapeau.

« Rei ?
Tu as voulu qu’on récupère Alderan pour qu’il nous conseille. »

Le Chapelier esquissa un sourire. Il se tourna vers le Nécromancien qui savait déjà quelle question allait lui être posée.

« A cette distance, même seul, je n’aurai pas beaucoup de contrôle sur lui. Mais je pourrai annuler la Réincarnation des âmes s’il nous trahit. »

Nara Alderan fit un pas en avant.

« Si tu veux qu’il nous rejoigne, Tôsen, il faut d’abord faire en sorte qu’il ne rejoigne pas les Shinobis. Pour ça, la force ne fonctionnera pas. »

L’Homme au Chapeau se leva.

« Bien. »

***

Resté dans l’immensité de la forêt qui entourait le QG de la Coalition, l’ex-leader du Soshikidan avait tout observé. Et forcément, il avait agi avec une minutie et logique que ses capacités intellectuelles permettaient.

Il avait stoppé le Kumojin avant qu’il ne porte un coup dur à Rei, certes, mais il avait surtout pris avantage de l’immense et imposante création de Mokuton créée par ce Kirijin si déterminé. Un Shinrin ? Un bref instant, Nara Alderan repensa à son pays. Ce pays sur lequel une nouvelle fois il se battait.

Mais aujourd’hui, le combat ne serait pas long.

« Kage no gekijô, le théâtre des ombres. »

Son ombre s’était fendue en plusieurs, et ainsi il avait réussi à tous les immobiliser. Même avec la destruction de la construction de bois adverse, son ombre avait été un tremplin précieux pour sa technique.

Il était également avantagé par le fait que ses plus puissants jutsus soient encore inconnus des Shinobis.

« J’ai tenté de vous prévenir. Je me suis même sacrifié pour que vous ayez une chance face à l’Homme au Chapeau. Mais vous ne pouvez plus rien contre lui. Désormais, le mieux que je puisse faire… »

Nara Alderan était sorti des bois, son teint nécrosé était désormais à la vue de ses ennemis immobilisés. Il échangea un bref regard avec Yamanaka Rei, qui était le mieux placé pour le comprendre.

« … c’est accélérer l’inévitable et éviter des batailles et morts inutiles. »

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L'Homme au Chapeau
L'Homme au Chapeau

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Dim 16 Jan 2022 - 15:43
Difficile de ne pas considérer la situation des Shinobis comme désastreuse. Mais pourtant, comment ne pas comprendre leur volonté de venir affronter leurs ennemis ? Ils s’étaient certes jetés dans un piège, mais ils étaient en nombre pour pouvoir avoir une chance.

Mais cette chance s’était sans aucun doute envolée à l’instant où face à eux, les envoyés des factions shinobis avaient vu l’air se distordre. Un portail, signe annonciateur terrible de l’arrivée de celui qui leur avait déjà fait tant de mal.

« Je vous avais prévenu à Iwagakure no Satô : nous sommes désormais en guerre. »

L’Homme au Chapeau était arrivé.

En resassant son face-à-face avec les shinobis de la Roche, ceux qui l’avaient vu ou en avaient entendu parler ne purent manquer ce changement notable chez leur ennemi. Il avait récupéré son bras manquant. C’était d’ailleurs ce qu’il levait pour l’admirer un instant.

« Je m’étais promis de garder cette blessure comme une leçon, un rappel. Celui de ne pas vous sous-estimer, ni vos qualités ni vos défauts. Votre égoïsme et votre entêtement stupides à vouloir conserver vos pouvoirs. Pathétique. Mais désormais… »

Il avait toutes les raisons de sourire, mais il n’en fit rien. La gravité de la situation en était pour beaucoup.

« … je suis sûr de l’emporter. Chaque fois que je m’endors, je vois notre victoire, celle du monde libre, débarrassé du chakra. Je vois votre échec lors de la Grande Guerre à venir. »

Outre les questions qui pouvaient être soulevées par ses propos, l’Homme au Chapeau transpirait le sérieux et la gravité. Sa prestance, jamais remise en cause, s’en retrouvait encore grandie. Il en était de même pour le désespoir des Shinobis, découvrant que même s’ils arrivaient à se défaire de ce piège, ils devraient affronter leur pire ennemi et trois de ses Lieutenants.

Mais il allait peut-être en être autrement.

« Mais nous n’avons pas à aller jusque-là. J’avais initialement prévu de vous laisser chercher le Dieu Renard pour moi, mais vous m’avez appris que je ne pouvais m’en remettre à vous. Et puis, il y a vous… »

Sous l’ombre créée par son chapeau, Sakaze Tôsen tutoyait le regard du Gardien des Gardiens.

« Vous en savez forcément plus sur la localisation du Dieu Renard que nous. Une personne, un objet, une information… Je vous le demande avec respect. »

Ses Lieutenants lui avaient fait une proposition brouillonne. Il n’allait pas en être de même pour leur chef.

« Rejoignez-moi et aidez-moi à mettre un terme à tout ce qui a fait du mal à cette terre depuis deux siècles maintenant. Empêchez cette Grande Guerre d’avoir lieu… »

Derrière une demande… Un marché.

« Empêchez ces Shinobis de mourir parce qu’ils refusent de n’être que des Hommes. »
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Gardien des Gardiens
Gardien des Gardiens

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Dim 23 Jan 2022 - 21:51
Ils arrivent en nombre. Ceux qui participaient jusqu’alors au Sommet ont préféré le feu de l’affrontement à la sagesse des discussions. Malgré son avertissement et sa demande, une grande partie d’entre eux ont préféré la bataille.

* Tu ne dois jamais agir en tant qu’homme, mais en tant que Gardien. La Guerre est le propre des Hommes. Ne deviens jamais comme eux. *

Et aujourd’hui est une nouvelle preuve de leçons de son maître prédécesseur. Mais ces Shinobis partent-ils affronter ces « Lieutenants » pour anéantir leurs ennemis ou pour protéger leurs amis ? Est-ce que la guerre est justifiée lorsque l’on veut protéger ce à quoi l’on tient ? Et maintenant que les secrets des Derniers Gardiens sont connus, qu’est-ce que le Gardien des Gardiens veut-il défendre ?

Ces ennemis d’ailleurs, ces « Lieutenants », ne l’attaquent plus. Ils se défendent des Shinobis, mais à mesure que l’affrontement se défile, l’infériorité de la Coalition apparaît. Même en supériorité numérique, les astuces des trois combattants adverses, dont celui qui se cachait dans l’autre partie de la forêt depuis le départ, sont d’un niveau trop supérieur.

Les voilà immobilisés. Une manipulation des ombres avancée projetée par un homme qui n’a presque plus rien de vivant. Le Gardien des Gardiens ne sourcille pas. Cela ne le dérange pas, de ne pas bouger. C’est la posture qu’il a choisie depuis longtemps.

Ne pas prendre parti. Si les Shinobis doivent perdre aujourd’hui, qu’il en soit ainsi.

* Vous êtes inapte à juger de ce qui est bon ou pas, si bien que vous laisseriez mourir des gens qui n’ont pas hésité une seule seconde à vous protéger. *

Inapte ? Pourtant, c’est bien le Gardien des Gardiens qui doit juger de ceux dignes de rejoindre leur Ordre. C’est son devoir d’être au-dessus des vices des Hommes. C’est d’ailleurs ce qui explique pourquoi c’est le jeune Samouraï qui se retrouve immobilisé et aux portes de la mort ; et pas lui. Inapte peut-être, finalement. Inapte d’être empathique ?

Non. Bien que leurs gestes fussent inutiles – le Gardien des Gardiens n’avait besoin de leur protection – comment rester insensible à leurs efforts ? Face à des ennemis d’un tel niveau, ils n’avaient déjà presque aucune chance. Qu’ils gardent leurs forces pour tenter de s’en sortir. Lui, avec ses pouvoirs, saurait survivre. Il le devait.

* Protéger est le seul devoir qui incombe à chacun de nous. *

Protéger oui. Protéger l’équilibre de ce monde, entre sournoiseries et convoitises, entre Lieutenants et Shinobis, entre Hommes et Dieux. Il ne devait prendre parti. Mais à quoi servent de tels pouvoirs s’il ne peut les utiliser ? A moins qu’il ne soit véritablement destiné à les mettre au service de sa propre survie. La survie au-delà de la vie ? La sienne avant celles des autres ?

* Je t'en prie. Aide-moi. Aide-moi à faire en sorte que ces tueries cessent. *

Non. Ce serait rompre son serment. Ce serait tourner le dos à deux siècles à ce qui a maintenu la paix dans ce monde. Mais avec cette bataille qui se déroule sous ses yeux et cette Grande Guerre qui se prépare, peut-on parler de paix ? A la fin de ce combat, devra-il enterrer les Shinobis ou son pacte de Gardien ?

Protéger l’équilibre. Quel équilibre dans cet affrontement ? Quelle est cette sensation ? Pourquoi cet écart de forces le dérange-t-il ?

* Rejoignez-moi et aidez-moi à mettre un terme à tout ce qui a fait du mal à cette terre depuis deux siècles maintenant. Empêchez cette Grande Guerre d’avoir lieu… *

Ils demandent la même chose. Cet Homme au Chapeau, ces Shinobis : ils veulent son assistance, son aide, ses pouvoirs ? Une raison supplémentaire de ne pas prendre parti. S’il accomplit son objectif, le monde sera nu du chakra. Si les Dieux et leur énergie venaient à disparaître, n’y aurait-il pas là l’accomplissement ultime des Derniers Gardiens ?

Il n’a qu’à continuer. Continuer sur la lignée de ses prédécesseurs. Perpétuer deux siècles où le rôle du Gardien des Gardiens a toujours été le même. Rester éloigné. Rester seul. Servir de dernier recours… pour qui ? Pour les Shinobis ?

Le Conservateur a été tué. C’est l’ordre des choses, si cela est arrivé, c’est qu’il devait en être ainsi. Pourquoi est-ce difficile à accepter ?
Pourquoi…
Pourquoi hésite-t-il tant alors qu’il n’a qu’à se laisser prisonnier de la manipulation des ombres du guerrier réanimé ?

Ce sentiment étrange, presque oublié. Il regrette presque d’être venu. Ses tiraillements le font presque grimacer et fermer les yeux.
Pourquoi est-il venu ?

* Les Shinobis… J’ai hâte de voir à quoi ils ressemblent ! *

Le Gardien des Gardiens rouvre les yeux, désormais flamboyants de volonté.



« Qu-
… ?! »

Tout s’est passé trop vite. Mais tout le monde sait que quelque-chose d’exceptionnel vient de se passer. Surtout les Shinobis, qui peuvent soudain se sentir libres de leurs mouvements. Qu’est-il arrivé à Nara Alderan ?

Leur regard se tourne vers le manipulateur des ombres… dont le corps a volé en miettes ! Qui ?

Là-haut ? Il n’y a toujours que Sen’sei Ketten, qui malgré s’être déclaré comme un Dieu, a le regard médusé.

En bas ? Yamanaka Rei a enfoncé son katana dans… l’air. Sa surprise est palpable. Qu’en est-il du jeune samouraï de Kumogakure no Satô ?

« C’est pas passé loin. »

La voix, désormais familière, vient du côté des shinobis.

Le Gardien de Gardien vient de déposer le jeune Aizen près de lui. A leurs côtés se trouvent également Anzu et Musashi, ayant échappé à la paume moniale de l’ennemi.

Aussi bien les Shinobis que leurs adversaires doivent se rendre à l’évidence, bien qu’elle paraisse surréaliste : le Gardien des Gardiens vient de les sauver. En arc de cercle, il a tiré les Shinobis en difficulté avec lui et porté un coup décisif à Alderan. Mais comment est-ce possible ? Quelle vitesse inouïe lui aurait permis un tel exploit ? Et surtout, comment avait-il pu se libérer de la manipulation des ombres ?

« Je m’occupe de leur chef. Je peux vous laisser les autres, n’est-ce pas ? »

Le Gardien des Gardiens s’adresse bien sûr aux Shinobis. Ceux-ci peuvent doucement ressentir quelque-chose grandir entre eux. De l’énergie… du Gardien ?

« Vous vous en sortirez. N’oubliez pas : éveillez-vous. »

Il se relève.

Face à lui, l’Homme au Chapeau sourit. Mais ce n’est peut-être qu’une façade, tant il est surpris. Il n’a pas réussi à prévoir la prouesse que le Gardien vient d’accomplir. Ses pouvoirs temporels lui ont servi à suivre, à peine, ses mouvements. Comment ? Est-ce qu’il utilise autre chose que le chakra, ou bien…

« Possèdes-tu toi aussi des pouvoirs temporels ? »

Le Gardien des Gardiens inspire profondément.

« Temporels ? Non. Mais vous n’auriez pas dû m’immobiliser ainsi. »

Car ce faisant, il n’avait même plus besoin de son clone resté au Sommet.

Tandis qu’il écarte les bras, des marques noires – cette fois-ci bien plus prononcées que plus tôt – se dessinent autour et sur ses paupières.

« Senjutsu… »

En un instant, le Gardien des Gardiens a disparu. En réalité, il a foncé à une vitesse inouïe vers l’Homme au Chapeau. Encore une fois, il ne l’a pas vu arriver. Mais lui aussi est capable d’élever ses capacités.

Il ne l’a pas vu venir, mais il a réussi à légèrement suivre ses mouvements. Un détail qui lui permet – alors que le Gardien s’apprête à lui porter un coup de poing sans doute fatal – de se pencher sur le côté pour esquiver.

Et pourtant, alors qu’il a réussi à éviter le coup porté par son adversaire, Sakaze Tôsen ressent le poids lourd du poing du Gardien. Il est alors furieusement propulsé à des dizaines de mètres sur le côté. Le tout sous les yeux ébahis des Shinobis et des Lieutenants.

« … Art des Ermites. »

Le dos tourné à tous les autres combattants, y compris ceux qu’il a désormais sauvé, le Gardien des Gardiens ne dégage pourtant pas plus de chakra. Et pourtant, tous comprennent qu’il est d’un tout autre niveau. Tout comme l’Homme au Chapeau qu’il vient de propulser au cœur de l’autre partie de la forêt.

Son ultime regard porté aux Shinobis fait écho à ses précédentes paroles. Tous comprennent. Il va s’occuper de Sakaze Tôsen. Laissant ses compagnons de la Coalition affronter les Lieutenants, aidés par l’impulsion de son étrange chakra. Un chakra que certains, comme Yasei Reikan ou encore Kaguya Wutu-Fuku saisissent mieux que quiconque. Pas un chakra, non. Une énergie naturelle. L’essence même de la vie.

Et une nouvelle fois en un instant, le voilà disparu. Envolé vers l’ennemi des Shinobis. Pour un combat au Sommet.

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Han Musashi
Han Musashi

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Lun 24 Jan 2022 - 0:43
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Hi no Kuni, Automne 204.
Sommet de la Coalition Shinobi.

Alors que son double exfiltrait le gouverneur de Taiyô, Musashi, lui, se retrouva à sa grande surprise complétement immobilisé, totalement impuissant. Excès de confiance ou manque de vigilance, dans tous les cas, il s’était fait avoir comme un bleu. S’il ne devait retenir qu’une chose de cette pitoyable sortie, ce serait surement le fait qu’elle fût profitable à la coalition. En effet, il put au moins les avertir du danger qui les attendait ; à eux de faire le nécessaire pour ne pas tomber dans le piège ennemi.

Balayant la zone du regard, autant pour bien s’imprégner de son environnement que d’identifier la source de son immobilisation, le Han sentit rapidement une présence derrière lui, une personne qui tentait carrément de le soulever. Il reconnut naturellement la voix de l’hôte de Sanbi, il cherchait visiblement à l’extraire de ses entraves. S’il appréciait le geste, Musashi doutait sérieusement de l’efficacité de cette entreprise. Silencieux, il laissa finalement l’hôte de Sanbi faire à sa guise, focalisant une partie de son attention sur la représentante de l’Empire, qui fonçait à vive allure sur Yamanaka Rei.

Alors qu’il observait ce qui se passait, portant de temps à autre son attention sur celui qui se prenait littéralement pour un dieu, le manipulateur de cristal roula soudainement des yeux pour tenter de mettre un regard sur l’individu qui venait de sauter sur son épaule. Anzu, il se souvenait de cette Kumojin ; comment osait-elle lui sauter dessus de la sorte ? C’était irrespectueux et déplacé de sa part, d’autant plus que la finalité de son action ne changeait absolument rien à la situation. Si seulement il pouvait retrouver ses sensations, nulle doute qu’il la jetterait immédiatement vers le moine, au moins pour qu’elle se rende plus utile… Seulement, il était toujours paralysé. C’était frustrant mais sa méditation lui permettait de garder son sang-froid, d’accepter la réalité, d’accepter le fait qu’il ne pouvait pour le moment n’être qu’un spectateur.

« … Si je voulais me cacher, je ne serais pas sorti à l’extérieur... Vous ferez mieux de vous attaquer au moine avant qu’il ne s’en prenne à nous, plutôt que de perdre votre temps et votre énergie de la sorte… » Finit-il par glisser à l’égard d’Anzu. « … Quant à vous, hôte de Sanbi, c’est inutile, voyez par vous-même la source de mon immobilisation… » Reprit-il, en s’adressant cette fois-ci au Kaguya.

Toujours immobilisé, il restait maître de lui, tandis que les shinobis derrière lui s’agitaient pour tenter plus ou moins quelque chose à leur niveau. Ce fut notamment le cas d’Aditya, un des représentants de Kiri, qui fit apparaît une variété de larges troncs d’arbres qui virent soulever Musashi et ceux qui tentaient de l’aider. Si le samouraï se sentit, l’espace d’un instant, libre de ses mouvements, au point d’annuler sa technique de bras supplémentaire, il se retrouva subitement de nouveau figé.

« » Il restait de marbre et observait attentivement tout ce qu’il lui était possible d’observer.


Seiun paralysée. Le samouraï kumojin sur le point de mourir de la main de Rei. Et le moine, désormais totalement transformé, fanfaronnait, s’apprêtant à écraser le trio pris au piège sur les troncs d’arbres du Kirijin.

« … Un peu de pouvoir qui sorte de l’ordinaire et les hommes se mettent à rêver, à se prendre littéralement pour des dieux. Redescendez sur terre, vous finirez par mourir, d’une manière ou d’une autre. » Glissa Musashi, en s’adressant au moine, alors même que ses paumes se formaient au-dessus de leur tête…

Alors que la mort lui tendait les bras, le samouraï gardait étonnement son calme. Point de regret, point de flash, du moins pas en cet instant, tandis que son regard sérieux était pointé vers les cieux, dévisageant le moine et sa paume suprême…

Et comme si les choses n’étaient pas déjà suffisamment compliqués, l’homme au chapeau en personne et un autre individu, visiblement à l’origine de leurs entraves, furent leur apparition. Eh bien, le moins qu’on puisse dire c’était qu’ils eussent parfaitement préparé leur coup et bien soigner leur apparition.

Seulement, alors que la coalition semblait battue, proche de l’échec et mat, se produisit une chose pour la moins étonnante. Le gardien de gardien décida d’agir, enfin. Stupéfait, Musashi ne comprit pas trop ce qui s’était passé. Il s’interrogeait encore… Tout ce qu’il retenait c’était qu’en l’espace d’un battement de cil, le gardien des gardiens avait totalement inversé la tendance. Il sauva non seulement le Kumojin face à une mort certaine, mais il sauva également Musashi et la Kumojin qui s’était collée à lui, en plus de libérer toutes les personnes entravées par la technique du Nara ressuscité. Le corps de ce dernier est détruit, bien qu’il se reformât lentement.

Les yeux écarquillés, le Han se demandait encore ce qui s’était passé, mais il s’efforça aussi de se reprendre pour ne pas se faire avoir une seconde fois…

« Merci. » Adressa -t-il, à l’égard du gardien des gardiens.

Il venait de le sauver, c’était la moindre des choses, se dit-il, tandis qu’il balayait rapidement la zone du regard. Il vit rapidement le Gardien des Gardiens prendre l’homme au chapeau de vitesse, au point de lui asséner un coup qui l’envoya traverser plusieurs arbres. Cet homme… Il l’avait intrigué depuis le début, tant il correspondait au profil des anciens Bushins qui le fascinait, pourvu qu'on écarte sa personnalité...

Il aurait tant voulu rester pour en découvrir davantage, pour comprendre cette énergie qui le traversait, cette force soudaine qui émanait de son corps, il aurait tant voulu rester pour prendre part au combat et défaire les lieutenants de l’homme au chapeau, mais… mais, il ne pouvait se permettre de laisser le gouverneur seul, qui sait s’il y avait d’autres lieutenants cachés, qui n’attendaient que de prendre ceux qui battaient en retraite dans leurs filets. Qui sait… Avec tout ce qui s’était passé, ce n’était clairement pas impossible. Aussi, il était de son devoir de retrouver Aduchi et Mitsuhide et d’assurer son exfiltration. Une décision pour le moins difficile, mais Kaze passait avant tout… Vu la force du Gardien des Gardiens, nulle doute que les shinobis sauraient s’en sortir…

« Ma priorité est ailleurs… Que la fortune soit avec vous. » Glissa -t-il, en d'adressant à Aizen, Anzu et quiconque se trouverait à proximité, son poing gauche venant embrasser sa paume droite.

C’était sincère.

Après quoi, il se permit un mudra pour récupérer la signature chakratique des derniers arrivants, puis s’éclipsa dans la forêt pour aller retrouver Aduchi et le gouverneur et assurer son exfiltration. Quittant rapidement le champ-de-bataille, il retrouva enfin ses frères d’armes, avec qui il allait pouvoir enfin gagner Kaze…


Spoiler:
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Nara Aizen
Nara Aizen

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Lun 24 Jan 2022 - 19:54

La mort elle-même venait d’être mise en défaut. Mais au grand regret du Nara il ne fut pour rien dans cet exploit. Car alors qu’il se retrouva incapable de bouger il vit sa propre lame se rapprocher pour lui faucher la vie et ainsi le forcer à rejoindre la Lumière prématurément. Mais le Gardien des Gardiens en décida autrement car enfin il se mit à agir. Et il venait clairement de choisir son camp.

Aizen n’eut pas le temps de remercier son sauveur alors qu’il repartait déjà au combat. Il essayait de comprendre tout ce qui se passait ici. Pour ce qui était de l’immobilisation qu’il venait de subir il ne pouvait que reconnaitre cette sensation. Le corps de son auteur venait d’être désintégré en partie mais était déjà en train de se recomposer. Ainsi le Nara observait pour la première fois un Edo tensei dont leur avait parlé Raizen. Il fit une grimace, se demandant comment agir.

S’il comprit une chose c’était qu’il ne serait pas celui qui ôterait la vie au Yamanaka, qui était maintenant plus à portée. S’ils ne pouvaient revenir de façon glorieuse au village que lui restait-il ? Il pouvait fuir mais ceux qui resteraient mourraient si jamais il était suivi par d’autres. Il pouvait aider les autres à fuir et rester mais il mourrait alors. Et si tout le monde partait alors les hommes de Tosen le rejoindraient et l’aideraient à abattre le Gardien. Seul contre lui, il avait peut-être une chance de finir cette guerre avant même qu’elle ne commence. Alors la solution que le Nara trouvait la plus envisageable, la plus logique …
« Shinobis de la coalition ! » Cria-t-il dans un premier temps.
Cela faisait trop de fois qu’ils s’étaient montré désorganisés dans leurs intentions et en avaient subis les conséquences. Face aux ennemis les plus puissants du Yuukan ils devaient avancer d’un seul pas.
« Unissons nos forces afin de soutenir le Gardien qui combat pour notre avenir. Si nous fuyons alors il n’aura aucune chance. »
Il n’en dit pas plus car le temps n’était pas aux longs discours mais il voulait empêcher que tout le monde agisse comme ce Musashi. Ce dernier battait en retraite car il avait sans doute plus à perdre qu’à gagner en restant ici. Un combat qui semblait perdu d’avance, pourtant le Nara ne cessait, échec après échec face à ses ennemis, à entrevoir des possibilités de victoire. Il suffisait que ça fonctionne une fois, rien qu’une seule fois, et leurs ennemis seraient perdus. Car eux étaient encore plus désunis et ils ne se protégeaient pas les uns les autres. En nombre, la coalition pouvait gagner. Ensemble.
« Toi, le Nara, tu n’as pas honte de te soumettre pour servir la volonté d’un seul homme ? N’as-tu pas tes propres objectifs ? »
Aizen voulait toucher l’homme dans sa fierté afin de le faire réagir. Bien qu’il ne le connaissait pas il voulait vérifier si cette technique de réincarnation faisait complétement disparaître son libre arbitre. Était-il un fou libre de tout mouvement avec sa propre volonté ou alors répondait-il aux ordres tel un pion. Et où était son celui qui tirait les ficelles dans ce cas ?
« Ou alors n’es-tu capable que d’obéir comme un chien aux ordres de ton maître se cachant derrière toi tel un lâche ? »
Car si le cadavre était en train de se recomposer il ne doutait pas qu’il pouvait l’entendre. Si Reijiro était là, ferait-il s’abattre sur eux une armée de morts tous aussi puissants ? Si tel était le cas alors effectivement ceux qui fuyaient voyaient juste : ils n’avaient aucune chance.

Aucune chance s’ils restaient dans leur état. Mais s’ils empruntaient du pouvoir de ce Gardien ? Car ce contact physique lui avait fait comprendre plus que jamais ce qu’il entendait par énergie. En quelque instants le Nara retrouva un peu de vigueur bien que ses blessures se faisaient toujours sentir par leur présence. Il se sentait comme capable de continuer alors que l’instant d’avant il était déjà dans ses derniers retranchements. Mais avait-il tout tentait ? Il aurait dit oui s’il n’avait pas senti ce que le Gardien venait de partager. Cette énergie… Lui aussi pouvait-il la développer ?

Le Nara regarda son ombre, il eu le souvenir de son enfance. Ce jour où le baptême de son ombre aurait dû avoir lieu dans les règles de la cérémonie de l’In’rai raisan. Son ombre s’était exprimée ce jour là et elle s’en était prise à lui. Un pouvoir si fort qu’il en était effrayant, si bien que le Nara avait mis ça de côté sans jamais plus y penser. Mais pourquoi son ombre aurait voulu s’en prendre à lui ? Peut-être que sa peur avait obscurci son jugement. Mais il avait suivi l’enseignement de la Lumière et savait maintenant voir clairement sans écouter son cœur. Il ne pouvait plus avoir peur, pas de son propre pouvoir.
« Eveillez-vous… »
Murmura-t-il comme un écho aux paroles du Gardien. Il réalisa le mudra du Rat et observa son ombre. Cette fois il ne la dirigeait contre personne.
« Pour cela je dois la libérer. »
Dit-il encore à lui-même alors que son ombre se mit à bouger frénétiquement sur le sol tout en se rapprochant vers lui d’un air des plus menaçants.

Mais cette fois le Nara n’avait pas peur car il comprenait le pouvoir qui l’envahissait. Son ombre ne voulait pas s’en prendre à lui. Elle voulait ne faire qu’un avec lui et depuis tout ce temps il l’avait gardé prisonnière. L’heure de la libération avait sonnée.
« Bankai. » Dit-il solennellement.
Elle s’éleva et commença à parcourir son corps tel un parasite diabolique voulant prendre possession de son hôte. Mais il n’était pas question de s’abandonner totalement à l’ombre. Celle-ci était libéré mais le Nara gardait le contrôle lui offrant qu’une collocation temporaire. Prenant ainsi place sur la moitié de son corps l’ombre se matérialisa telle une créature diabolique si bien qu’une corne et qu’une aile faite d’ombre se développèrent sur la moitié gauche. Une fois le processus finit il se conclut par un large sourire du Nara esquissé par celui de l’ombre, bien plus étiré.
« Sakata no kintoki. »
Ainsi il énonça le surnom de l’enfant doré. Celui-là même qui avait fait le choix de servir la lumière malgré son bannissement de cette dernière. Ainsi il le devenait…
« L’ultime serviteur de la lumière. »
Son ombre ne se fit pas attendre et en quelques mudras rapides de la main gauche elle se mit en mouvement. L’ombre s’étendit en une multitude d’appendices bien plus nombreux que leurs objectifs. Agiles, les ombres se propagèrent dans toutes les directions en utilisant alliés et décors comme vecteurs de propagation. Alderan, Rei et Ketten. Voilà ce que visaient les ombres. Jusqu’ici Aizen avait voulu donner la mort de sa main afin d’en récolter les lauriers mais il pouvait tout autant offrir cette mort d’une manière plus indirecte.

Résumé du tour:
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Jeu 27 Jan 2022 - 20:41
Tout semblait perdu. Jamais ils ne pourront sortir d’ici face à un nouveau Lieutenant de l’Homme au Chapeau qui, apparemment, semble capable d’immobiliser uniquement grâce à son … Ombre ? Il y a vraiment plein de façons d’utiliser son chakra mais celle là il ne la connaissait pas.

Mais tout à coup, ils sont sauvés par le Gardien des Gardiens. Il faudrait vraiment qu’il lui trouve un nom à celui-là. Il verrait bien le nom d’une étoile ou d’un soleil. S’il survit il devrait peut-être envoyer une lettre à Yukari, civile à Iwa. Même s’il ne l’apprécie pas plus que ça peut-être que la distance renforcera leurs liens.

Maintenant le combat peut commencer tandis que leur salvateur s’occupe de l’Homme au Chapeau. Yugure retrouve espoir et voit le signe d’un combat final : l’occasion d’en finir une fois pour toute avec le Chapelier et ses lieutenants.

Comme un second souffle retrouvé, et grâce au chakra rendu par l’homme sans nom, il est prêt à se battre comme un démon pour que Senken, Seika, Aimi ou n’importe quel Iwajin n’ait pas à le faire. Il va mettre fin à ces antagonistes qui veulent déstabiliser le monde et le faire rentrer dans une guerre civile où plein d’innocents mourront.

Etant le seul Iwajin, et étant l’apprenti de la meilleure Irounin du monde entier, il se devait de mettre fin à ce combat ici et maintenant. Mettre fin à cette ère de changement temporel pour que leur temps reprenne le cours normal des choses comme ça devrait être.

Le Kazejin réussit, difficilement, à mettre sa haine de côté pour lancer une attaque, et son éveil active, vers Rei avant de se diriger vers Aizen pour lui apposer, finalement, un sceau de soin. En même temps il avait réussit son objectif : Forcer Ketten à fusionner avec les dieux moniales et que ce dernier commence à perdre peu à peu d'humanité.

Le dénouement s’approche et tout va prendre fin ici : dans le pays qui a connu le massacre de Yugure.


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Metaru Anzu
Metaru Anzu

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Ven 28 Jan 2022 - 17:26
L'immense paume menaçait de s'écraser sur elles et les autres, mais elle ne comprenait pas comment elle ne pouvait pas bouger, n'était-elle pas en contact avec le sol ? Elle ne comprenait pas, avant de ressentir une étreinte qui l'obligeait à ne pas bouger, une étreinte lui rappelant les étreintes des Nara. Étant kumojin, elle avait pu en être témoin, mais aussi la cible lors des tests académiques pour devenir shinobi de la foudre. Y avait-il un traitre dans leur rang ? Un Nara qui attendait depuis longtemps le moment de venir rejoindre l'HaC pour s'occuper d'eux ? Elle parvient à voir dans sa vision périphérique ce qui ressemble à Nara Alderan, un Edo Tensei du coup de ce qu'elle a pu suivre ? C'était bien leur veine de tomber sur un Nara aussi puissant, qui pouvait être capable de les immobiliser tous en même temps. Elle aurait dû être plus prudente ...

Mais le destin lui a souri, ou plutôt, une personne est venue la sauver, elle et tous les autres, alors qu'elle allait se faire écraser par cette gigantesque paume, se retrouvant ainsi en sureté et lui permettant de pouvoir se remettre de ses esprits un instant. Le temps qu'elle essaie d'élaborer un plan d'action, elle pouvait déjà voir le kazejin décidé de quitter le champ de bataille, "se battre jusqu'à la mort" ne devait pas être dans ses plans. Elle soupire, une personne en moins, son sauveur est parti s'occuper de l'homme le plus dangereux du monde, et la voilà avec ceux qui ont gardé la foi et sont restés pour se battre. Il fallait faire barrage pour aider le gardien des gardiens, à empêcher les lieutenants de venir rejoindre leur chef. Elle allait donc devoir tenter de trouver un adversaire ... et elle savait ce qu'elle allait faire.

Anzu n'a jamais prétendu être une montagne de puissance, ni même de posséder des incantations pouvant détruire des villes, mais elle avait confiance en ses sens, et si elle savait qu'elle ne pourrait rivaliser avec ce "dieu", elle savait qu'elle pourrait l'empêcher de faire de gros dégâts, du moins, s'il ne s'occuperait que d'elle. Elle prend son inspiration, manipulant les mudras à un main, laissant tous ce qui l'entoure se taire pour lui permettre d'atteindre le paroxysme de sa concentration, alors qu'elle commence à aiguiller ses sens sur les attaques qui pourraient la cibler.

Puis, elle manipule ses mains pour incanter divers mudras, formant aux yeux du moine ce qui semblent être des plumes, mais se révélant être des bolas désignés à l'immobiliser, tournoyant pour tenter d'occuper l'homme ayant absorber les deux figures monastériennes pour ne faire qu'un avec eux. Elle ne connait ni sa puissance, ni même si ses techniques auront un effet sur lui, mais elle préféra servir de bouclier, et laisser une autre personne être la lame dans ce combat.

Résumé:
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Yasei Reikan
Yasei Reikan

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Ven 28 Jan 2022 - 22:57
Voir le monde du chakra décliner ou assurer sa pérennité.

Aider ceux qui s'autoproclémaient libérateurs ou ceux qui souhaitaient faire taire leurs terreurs.

Le Gardien des Gardiens venait de faire son choix.

Au même titre qu'il venait de presque tous leur redonner la foi, en écartant d'un revers de la main l'ombre de la mort qui planait sur l'enfant de la Foudre et toute son audace. En un clignement de paupières, Yasei Reikan ne discernait même plus ses contours juste à côté d'elle, alors que quelque chose la poussait désespérément à ne pas en perdre la trace de cet invididu qui faisait se trépigner ses instincts. Seul le souvenir de ses derniers murmures lui offrirent un avant-goût du miracle qui était en train de se produire. Celui du triomphe de la vie, que les forces de l'Homme au Chapeau ne purent arracher à ces lieux, à ces gens et à celui qu'il voulait voir pencher en sa faveur pour grossir ses rangs. Sitôt, les yeux de la Tigresse blanche cherchèrent à se raccrocher à lui et à sa silhouette, qui presque l'obnubilait tant elle tressait ses suspicions et ses intuitions d'une solide corde de pulsions. Le Gardien des Gardiens avait sauvé Nara Aizen du katana assassin de Yamanaka Rei, dans les pupilles miroitantes de l'enfant des Bêtes. Revenu sur la terre ferme, le fils de la Foudre n'avait pas sali son habit de la teinte rubiconde dont il aurait fini par être envahi, si le sauvetage n'avait pas eu lieu. Il est vivant. De nouveau, elle accepta de respirer et de laisser toute cette congestion lui échapper. Toute cette tension et son haïssable joug la libérer. Mais il fallait déjà reprendre du poil de la bête, devant celui qui se croyait au-dessus de tous et pensait être le messie de l'humanité entière. Lui qui se méprenait sur les maux des Hommes en accablant le chakra et en souhaitant sa mise à mort, comme celle de tout ce qui faisait de Reikan une combattante du clan Yasei, formée par l'animalité. Douée de bestialité. Lui qui entretenait une supériorité viscérale sur tous ses autres pairs, même ses alliés qu'il ne semblait considérer autrement que comme des pions.

Cet Homme au Chapeau, ennemi du monde, elle l'exécrait.

Et il lui rappelait feu Raonaka Ao, qui tout autant et même dans la mort la répugnait.

Mais alors que l'idée de s'y confronter lui effleurait l'esprit, ses traits se tendirent sous la surprise, à la dispersion des bras du Gardien des Gardiens, qui se gorgeait d'une nouvelle ambition. De cette même émulation, qui avait crié à Yasei Reikan de revenir à lui et de ne pas participer aux débats du Sommet de la Coalition. Je n'ai jamais rien vu de tel. C'est comme s'il venait d'aspirer la vie. Pourtant... Et alors que ses chairs à elle se revivifiaient, elle vit ses yeux se mutiler d'un sombre noir et sa silhouette s'envoler, pour aller s'opposer au Chapelier. Les paupières de la Tigresse blanche se plissèrent, tournées vers le ciel qui allait accueillir un combat à même son pinacle, avant de les faire s'embrasser et de se plonger dans la noirceur de ses pensées. Car si son cœur voulait l'envoyer rejoindre le Gardien des Gardiens et ses féroces instincts le soutenir dans cette preuve de courage, ses mots lui rappelèrent à quel point il croyait en eux comme ils croyaient en lui. Je m'occupe de leur chef. Je peux vous laisser les autres, n'est-ce pas? Ce choix qu'il leur imposait, il déchira celle qui aimait aider les autres plutôt que de se laisser aider. Néanmoins, il restait son choix, plus que n'importe quelle autre frustration qui pouvait en naître. Pourvu qu'il ne meurt pas. De cette décision, le Gardien des Gardiens risquait peut-être d'en perdre la vie. Mais la crinière de jais espérait ne pas voir sa confiance souillée par l'empreinte d'une autre perte, pour le voir revenir vainqueur et en bonne santé. Ne pas avoir à regretter sa crédulité.

Et pendant que certains comme Han Musashi décevaient déjà par leur fuite, Yasei Reikan rouvrit les paupières et serra les poings.

Pour que son regard vienne immédiatement s'abattre sur la silhouette ennemie la plus proche.

Celle du premier Empereur du Feu, qui avait manqué de brûler ses camarades et qui voulait encore carboniser le monde entier.

« Toi... c'est sans honneur que tu auras combattu jusqu'au bout. Espèce de lâche. »

Brutalement, les bras de la Tigresse blanche se recouvrirent du pelage qui lui valait sa renommée, à l'instar de son cou et d'autres parties de son enveloppe charnelle. Une enveloppe qui, surplombée par sa chevelure luxuriante et charbonneuse, défiait désormais les frontières de l'humanité et en appelait à la puissance du Lion blanc. Sur-le-champ, son invocation entendit le glas de l'offensive et fit dès lors démesurément grossir les poils de sa robe immaculée et duveteuse qui dansait et virevoltait à travers de petites vaguelettes, comme si elle prenait vie. Et brillant de sa lumière d'ivoire, Rakasha chercha à attirer l'attention de Yamanaka Rei, peut-être déjà épris par les ombres et inquiété par la rocaille, afin de le plonger au creux d'une puissante illusion à la surface même de sa fourrure. Une chimère de la réalité, où le Quartier Général du Sommet n'était plus fait de plaines ni d'arbres, mais de glaces et de flocons. Et où le maître des Esprits pouvait se méprendre, au point d'en perdre la tête dans ce froid qui lui dévorait les membres et lui mordait le cœur. Pouvait s'égarer et attendre, pendant que Yasei Reikan se jetait en sa direction et profitait de son Éveil pour ainsi refermer, en un clignement de paupières, la distance qui la séparait de lui. La distance qui l'empêchait de profiter entièrement de toute sa monstruosité, en train de bouillonner et de déborder. En train d'exploser, à l'approche de celui qui était prêt à tuer quiconque se dressait sur son chemin pour prouver son excellence. Mais que Yasei Reikan entendait bien faire taire, par sa bestialité et sa suffisance.

Car dès la naissance de cette glaciale imposture dans l'esprit de Yamanaka Rei, la Tigresse blanche vint le foudroyer de deux abominables et véloces frappes de ses pattes dans les épaules pour l'amputer de ses bras et meurtrir ce qui pourrait en rester, dans une valse de sang. Parce que si elle ne souhaitait pas mettre un terme à sa vie, elle souhaitait tout de même le mettre hors d'état de nuire et le punir.

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Seiun
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Dim 30 Jan 2022 - 17:52
Automne 204
02. Le Gardien des Gardiens - Page 2 JprE4f5

Happée par la pierre, décimée sur un sol crépitant sous l'adrénaline ambiante. La scène se remplit peu à peu de nouveaux acteurs, certains de chair, d'autres figés dans l'entre deux qui séparait la vie et la mort. Dans le fracas, derrière les rixes et la rancœur, dans le dos des téméraires et à côtés des vices, ton âme se reforme dans la plus grande discrétion. Tu avais choisi un éclat d'encre isolé, qui te donnait une ouverture sur un quelconque angle mort de celui qui se croyait dieu, Tosen. Ni ombre ni remous, ta silhouette n'est plus qu'une encre colorée qui s'amuse à redessiner chaque détail de ce monde brisé.

Le chapelier et ses chiens fous avaient définitivement un intérêt particulier pour de niais de gardien, qui, aussi brièvement que calmement, avait révélé un art monial indéfinissable. Là où tous étaient immobilisés, il avait dansé avec l'air et surfé jusqu'au Kumojin, le sauvant de la lame menaçante de l'ex Empereur. Les choses s'enchaînent alors avec trop de vivacité pour qu'une opportunité montre les crocs : Peu importe, tu attendrais sagement que ton heure vienne, ou qu'elle disparaisse à tout jamais.

Voyant le corps du macchabée remuer, t'imaginant d'ores et déjà toute l'inutilité de cet affront si vous ne trouviez pas le maître pantins, ou une manière radicale de couper ses liaisons avec les défunts. Tu restes donc immobile sur ce terrain miné, observant avec sarcasme une situation qui vous échappait. Le benêt voulait affronter Tosen en solitaire ; personne ne suivait, tout le monde se savait incapable de prouver au maître du temps qu'un jour son genou ploierait. Les autres s'obstinent à combattre le feu par le feu ; toi, tu voyais des enfants marcher le long d'un mur qui n'avait pas d'entrée.

Ce combat était vain ; Un moine habité par des dieux douteux, un mort qui n'abandonnerait jamais même décapité, une brute enflammée dont les ressources ne manquaient pas. Ton sang bouillonnait en silence, dans un constat glacial et pragmatique ; il vous faudrait une approche différente, ou un repli stratégique comme certains l'avaient déjà compris.

Spoiler:
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Aditya
Aditya

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Dim 30 Jan 2022 - 21:45


Il y avait des hommes en ce monde pour qui la puissance était synonyme de permission. Celle de tuer, de nuire, de posséder et d'assouvir.
C'était de ceux-là dont le Chapelier avait souhaité occire l'existence, les défaire de tout ce qui leur permettrait de poursuivre leur orfèvre. Rétablir l'équilibre d'un monde pourtant voué à être le témoin d'ingérence et d'inégalité, qu'elles ne soient poussées par ce flux divin ou par la faim.

Il y en avait d'autres, pour qui elle était symbole de retenue, du don de soi. De cadeau. D'offrande,.

Pour eux, la force n'était revêtue de ce manteau d'ego et d'imprudence. Elle était ce pouvoir qui leur permettait d'atteindre des sommets qu'ils ne pensaient pas même réaliser, elle était cette lignée tardive gisant dans leurs veines comme un héritage ancien. Elle était le fer de lance d'une joute millénaire opposant la fourberie à la bienveillance, la bassesse à la bonté.

Pour Sakaze Tôsen, cette différence était l'illusion qui berçait les mortels au sommeil.

Lorsque l'ombre de cette acropole souveraine avait glissé sur leurs flancs comme les bras d'une amante salutaire, qu'elle eut érigé, de ces paumes révérant le bois, un semblant de spirituel sur les terres, elle trouva dans le regard de leur adjuvant les reflets du blasphème. Tu as créé une fausse divinité de bois pour libérer tes alliés : ainsi cette voix devenue caverneuse jugea le fait de l'enfant du soleil. De les avoir condamnés à défaut de les sauver. D'avoir fait preuve, à l'image de tant d'autres, de ce qui était amené à dicter leur vie : l'arrogance.

Peut-être avait-il raison. Peut-être le blond s'était fourvoyé, en agissant avec tant de précipitation.

Car aux yeux d'un second, la sylve déclama les attraits de l'opportunité. Par un voile de clair-obscur, un enfant élevé dans le berceau des Nuages loua sa force contre son propre clan, contre ceux qui furent autrefois de son propre camp afin de lui faire éprouver l'outrageux goût de son audace. Ses membres furent emprisonnés de l'étau la pénombre, immobilisés au joug de la volonté amère de leur créateur – et du coin de l'œil, Aditya ne put même le distinguer, incapable de mouvoir sa nuque pour placer sur ces paroles l'aube d'un visage.

Il n'entendit que ses dires, affublés de la sentence de celui qui se permit d'imiter des Dieux dont il abhorrait pourtant la représentation sous les sigils du bois. J’ai tenté de vous prévenir. Je me suis même sacrifié pour que vous ayez une chance face à l’Homme au Chapeau. Mais vous ne pouvez plus rien contre lui. Désormais, le mieux que je puisse faire… c’est accélérer l’inévitable et éviter des batailles et morts inutiles.

Les yeux de l'ascèse se fermèrent, le temps d'un fragment de secondes accordées au monde et au silence ; là où un souffle traversa la lisière de ses lèvres... allégea ses poumons du poids de ses remords.

C'est donc cela.

En ayant voulu les protéger des maux qu'une paume avide de s'abreuver de leur souffle vital laissait planer sur leurs esprits, à l'image d'une envoyée de Damoclès, il n'avait fait qu'offrir à leurs adjuvants ce qui les pousseraient à reprendre l'avantage. Avait permit, aveuglément, de placer l'ensemble de leur force sous les reliefs de la faiblesse, de cibles qu'ils ne leur étaient plus que donné de frapper et de meurtrir.

De permettre à celui qui demeurait à l'origine d'un tel rassemblement de se présenter devant eux pour juger leurs méfaits, les accuser du péché d'arrogance.

Il se trompait... ô si lourdement.

Son regard céruléen se rouvrit sur l'apparition de cet homme ; et, quand bien même il se tenait face à celui que la Coalition craignait tout entière... son discours, ses pensées, ses convictions demeuraient éternellement inchangées lorsqu'il s'adressa enfin à lui.

« L'homme est une créature égoïste., soupira l'ascèse d'un ton presque mélancolique, bordé de cette bienveillance qui était éternellement sienne. C'est dans sa nature. »

Aditya avait voulu ne jamais laisser sa marque sur l'Histoire, sur la course du monde. N'être qu'une âme parmi tant d'autres, destinée à s'éteindre dès que la lueur de son être n'eut éclairé cette ère de sa présence. N'imposer sa volonté à quiconque : n'offrir qu'un choix donné de suivre ou de réfuter. Un chemin que chacun pourrait suivre, qu'il soit bon, mauvais, propice au déclin comme à l’orfèvre d’un monde meilleur.

...Mais il n'avait jamais réalisé qu'en se considérant ainsi, l'enfant sylvestre reniait son existence.

En se voulant l'éternel égal d'autrui qu'il ne dominerait sans aucun prétexte, il s'était forcé à l'indifférence, la neutralité, la froideur d'une nuit tamisant la flamme de sa propre vie. Et en cet instant, il lui paraissait que son héritage tout entier lui criait d'embrasser ce qu'il était. D'accueillir, pleinement, entièrement, ce maigre temps qu'il lui serait donné pour arpenter ce monde avant de flétrir. D'être possédé... ne serait-ce qu'un instant, de cette rage de vivre.

D'accepter, enfin, qu'il lui revenait le droit d'exister au même titre que tout autre.

Alors, son regard s'éleva sur les traits de celui qui parut alourdi par le poids des âges, par bien plus d'époques qu'il n'était donné à une simple âme de pouvoir contempler. Et devant un tel spectacle, l'enfant du bois ne pouvait clamer connaître sa douleur, penser toucher du doigt ce qui avait fait naître de tels désirs : il en était incapable. Les méandres du temps étaient pour lui si sacrés, si lointains. ...Comment pourrait-il juger un être qui avait vécu autant de vies qu'il n'avait observé d'échecs ? Comment pouvait-il lui en vouloir de se tromper lorsque son esprit était assailli d'autant de traumatismes que n'en comptait le monde ?


Mais peut-être dans ses voyages, le Chapelier avait perdu de vue ce qu'il était. Ce qu'ils étaient tous.

Libres.

« Nous sommes libres de vivre... tout comme nous ne sommes libres de mourir, Sakaze Tôsen. »

Aditya était de ceux qui offraient leur cœur à l'Humanité. Pour qui le pouvoir n'était synonyme d'asservissement, mais de création. De vie, plutôt que de massacre.

Éveillez-vous, répétait la voix.

« Laissez donc les simples hommes que nous sommes choisir ce pour quoi nous adonnerons et sacrifierons notre existence. »

Pour la première fois depuis l'aube de sa naissance, le Gardien des Gardiens sembla éprouver cette liberté. Cette émotion si fervente qui érodait sa chair d'une myriade de frissons d'appréhension comme d'impatience : cette force qui galvanisait ses muscles pour atteindre cette possibilité qui lui paraissaient ô si loin, et pourtant si proche.

Celle qui lui permettrait de décider de la course de sa propre vie.

Pour la première fois, il goutait à cette sensation que son ordre monial avait voulu lui ôter. Peut-être était-ce cela, qui le différenciait tant du Chapelier : qui l'amènerait à l'emporter. Le monde naturel avait de cela que d'offrir à ses enfants les opportunités qu'ils désiraient étreindre : de presser, d'une paume illusoire, leurs échines tel un parent les poussant à trouver le courage d'avancer, à s'éveiller.

Pour chacun des envoyés de la Coalition, il avait joué ce rôle.

En un instant, le corps du Gardien Sylvestre fut révoqué à l'ordre de l'immobilisme. De celui qu'il avait imposé à l'enfant sans nom, Nara Alderan avait provoqué sa propre chute : celle-là même poussée par l'arrogance que Sen'sei Ketten avait pourtant reproché aux simples hommes qu'ils étaient. Sa chair réanimée s'était vue bafouée, balayée par la force d'un flux que le blond ne parvenait pas même à comprendre l'origine, ni la possibilité. Mais elle était pourtant là. L'opportunité de l'emporter.

Ses iris éthérées se déposèrent sur la silhouette de Nara Alderan, tandis qu'il formulait une adresse aux combattants sur ses flancs ;

« Les Edo Tensei tel que lui ne peuvent mourir, ni s'épuiser. Ils ne peuvent qu'être entravés., avança-t-il en glissant un coup d'œil vers ces deux inconnus, là où la tigresse connaissait déjà ce qu'il s'apprêtait à confier. Aussi ne l'attaquez pas. Si vous deviez meurtrir sa chair et altérer le sceau qui le retiendra prisonnier, celui-ci ne pourra faire effet. »


En un instant, ce fut comme si l'ensemble des shinobis acculés avaient été graciés d'un nouveau souffle. Comme si, à l'image d'un seul homme, tous reprenaient, de droit et de devoir, le sentier qu'ils avaient choisi corps et âme : celui de se battre, quoi qu'il en coûte, pour protéger les leurs. Lorsque les mudrās de l'enfant des ombres s'élevèrent pour reproduire l'image de l'étau qui les avaient enfermés sur leurs opposants, ceux de l'envoyé de la Roche se formèrent pour occire le flanc de Yamanaka Rei de la menace de la Terre. Lorsque le pelage divin de Rakasha se mit à luire d'une lueur éphéméride, les appuis de l'enfant sylvestre s'ancrèrent dans ce sol ayant été témoin de la chute de tant des siens, du massacre de tant des leurs.

Lorsque la nuit s'étendit sur les courbes du sol, leurs silhouettes s'élancèrent dans un unique murmure : là où Aditya s'éprit des flancs du Nara, les crocs de la Tigresse Blanche hissèrent sa stature aux abords de celle de l'ancien Empereur. Là où l'éveil du soldat des Nuages pressa sa foi sur son corps, les sigils du Shimajima vinrent gracier sa chair d'un fragment d'accalmie amené par le Vent.

Et lorsque la proximité du Gardien Sylvestre lui offrit l'opportunité de sévir, ses paumes se délièrent du joug de la servitude formulé par un ultime mudrā.


« Navré. »

Sa paume s'ancra à l'aube du torse de cet être réincarné d'une frappe simple, unique. D'un seul contact, elle peignit, sous l'égide de sa volonté, les détours assombris de sigils révérant à ce même art des sceaux qui l'avait ramené sur cette terre dépossédé de toute émotion, toute volonté – celle-là même qui poussait les enfants du monde à combattre ce qui paraissait pourtant impossible d'emporter. Si bien qu'en un instant, les dédales du Fūinjutsu s'étendirent sous le tracé d'une myriade d'effigies, d'empreintes qui révoqueraient à ce corps dénué de la chaleur d'un cœur battant ce qu'on lui avait pourtant ordonné : se mouvoir, agir, pour les prévenir de tout triomphe.

Par le joug d'un sceau, Aditya entendait révoquer la raison même de son existence en lui ôtant la possibilité de former, à son tour, les signes incantatoires qui les amèneraient à être incapables de se battre, d'agir.

À tout âme, revenait le droit de reposer en paix.

Mais à défaut de l'immobilisme de la mort, Nara Alderan trouverait celui de l'inaction.


récapitulatif:
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Kaguya Wutu-Fuku
Kaguya Wutu-Fuku

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Mar 1 Fév 2022 - 12:29
La fin tragique du clone de Wutu-Fuku était… prévisible. Mais il a fait ce pour quoi il a été créé. Récolter des informations sur le terrain sans prendre trop de risques pour l’original. La malhabile tentative de dissimulation de Sendai Anzu ne trompe pas les yeux du Dieu Moine, qui fait du trio Wutu-Fuku/Musashi/Anzu une cible de choix. Les autres membres de la Coalition arrivés en renfort ont aussi fort à faire pour défendre leurs alliés. Aditya est dédié corps et âme à la protection de ses alliés piégés par la mystérieuse technique de Ketten.

Vaincre Ketten et Rei n’était pas du domaine de l’impossible. Mais l’arrivée d’un Nara dont le Kaguya ignore l’identité, même s’il comprend rapidement à son apparence qu’il s’agit d’un Edo Tensei et à ses techniques qu’il s’agit d’un Nara extrêmement compétent, rebat les cartes. Le moine prend de plus une apparence similaire à celle décrie par Chiwa Aimi plus tôt lors du sommet. Et que dire de l’apparition de l’Homme au Chapeau et de ses traditionnels monologues moralisateurs. Il accuse les shinobis de vouloir conserver égoïstement leur pouvoir ? C’est de cela dont il s’agit ? Sa perception du futur aurait déjà dû lui montrer que ce n’est pas la motivation des Coalisés, en tout cas pas celle du Kaguya.

« Empêchez ces Shinobis de mourir parce qu’ils refusent de n’être que des Hommes. »

Dit celui qui a littéralement quelqu’un qui se prend pour Dieu à ses côtés. Mais dans le drame qui se déroule sous ses yeux depuis son perchoir, le Kaguya sent tout de même un certain soulagement en lui. Le plan du chapelier était effectivement de laisser les shinobis chercher le Dieu Renard. Chose que Wutu-Fuku a activement empêché. Il a réussi. Il a déjoué le plan initial de Tôsen. Aidé par les circonstances malheureuses de la mort du Conservateur, certes. Mais les faits sont là, et la présence en personne du chapelier vient témoigner de son désarroi actuel. Il ne sait rien sur le Dieu Renard. Cette… guerre, qu’il prétend pouvoir gagner d’avance. Il peut gagner la bataille, mais tant que la localisation du Dieu Renard restera un secret, son plan ne sera qu’un rêve lointain.

Le Kaguya est du genre à réfléchir avant d’agir. Le rapport de force totalement inversé ne l’empêchera pas de se mêler au combat. Mais que faire ? Qui cibler en priorité ? Le dernier clone du Kaguya, celui encore à ses côtés, exécute un jutsu de détection. Si l’Edo Tensei est actif, il y a de fortes chances que le nécromancien ne soit pas bien loin. Mais c’est bien tout ce que Wutu peut faire pour l’instant.

Il n’est pas assez fort pour renverser complètement la situation. Les idées se bousculent dans sa tête, jusqu’à ce que le Gardien des Gardiens sorte de sa torpeur. En quelques coups portés par un art secret et surpuissant, il parvient à devancer celui qui voit l’avenir et lui fait quitter la zone de combat. C’est donc cela dont cet homme est réellement capable. Il ne faisait que jouer avec eux, au début du sommet.

Mais même avec l’Homme au Chapeau en moins, la situation reste au désavantage des coalisés. Certains prennent même la fuite. Difficile de le leur reprocher. Mais il est aussi difficile de leur pardonner leur couardise. Quel que soit l’issue de ce sommet, l’Homme au Chapeau aura réussi une chose : prouver que la Coalition est incapable de s’unir.

Au milieu de la débâcle, certains tiennent bon. Puisant dans cette énergie particulière dont le Gardien des Gardiens semble être la source et que le Kaguya est capable de percevoir instinctivement. Mais Wutu-Fuku a toujours résisté à cet appel d’un pouvoir supérieur. Ce… pouvoir, dont il est l’hôte depuis quelques temps déjà. L’utiliser aurait été hypocrite. Toute la philosophie du Kaguya est basée sur l’idée que les pouvoirs des Dieux ne doivent pas être utilisés. Il ne souhaite pas dominer Sanbi, pas plus qu’il ne souhaite être dominé par ce dernier. Tout ce qu’il a toujours voulu, c’est comprendre, coexister.

Il aurait été malvenu pour lui d’émettre un jugement sur les intentions des Dieux. Les seuls interactions récentes entre les Dieux et les Hommes ont été conflictuelles, à la sortie de sceaux d’enfermement. Dans une situation similaire, Wutu-Fuku se serait aussi probablement défendu.

Le Kaguya lève les yeux vers ce moine flottant. Cette situation lui est insupportable. Il a des Dieux en lui, lui aussi. Mais il est exactement ce que Wutu-Fuku ne veut pas devenir. Ce qu’il pourrait devenir, peut-être, s’il n’avait pas ses inhibitions. Le pouvoir du Dieu de l’Eau coule dans ses veines, il peut maintenant le percevoir. Pour vaincre, il suffirait de s’éveiller, de céder à la tentation du pouvoir…

Mais ce n’est pas la voie qu’il a choisi.

Quand Wutu-Fuku est arrivé au Quartier Général, le Gardien des Gardiens lui a demandé si Sanbi s’était déjà manifesté. Le Kaguya a déjà essayé, vraiment essayé. Mais peut-être que la solution était ailleurs. Peut-être que tout n’était qu’une question... de langage. De communication. Le Heidan se sent pris d’une grande mélancolie. Même pour ces mystérieux Dieux Moines qui sont désormais prisonniers de Ketten et que le Kaguya a pu brièvement apercevoir.

-J’entends vos complaintes, vos lamentations… je suis prêt à vous écouter, maintenant. Vous n’avez pas à vivre une vie de servants décidée par de petits hommes fripés ignorants.

Cet homme qui se prend pour un Dieu… cela doit cesser. Si seulement il comprenait. Si seulement Wutu-Fuku pouvait lui faire comprendre. Si seulement ils pouvaient tous se comprendre.

Mais peut-être le peuvent-ils, sans qu'aucun discours ne soit nécessaire. S'attendre à ce que des êtres radicalement différents communiquent oralement, après tout, c'est très ethnocentré.

Que cela cesse.

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Nara Alderan
Nara Alderan

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Dim 6 Fév 2022 - 21:09
Surpris était un bien faible mot. Alors comment décrire ce que les deux Hijins de naissance venaient de voir ? Ce mystérieux « chef des Gardiens » qui venait de sauver les shinobis d’assauts décisifs. Pire encore, il venait de porter un coup sérieux à celui que tous craignaient. L’Homme au Chapeau était désormais ailleurs. Sans lui, la victoire n’était plus indéniable.

Mais elle restait quasi-certaine. Car le Gardien des Gardiens avait lui aussi quitté l’aire de la bataille et avec lui, c’étaient ses capacités incompréhensibles – presque surnaturelles comme celles du Chapelier – qui étaient désormais lointaines.

Face aux Lieutenants, il ne restait que des Shinobis. Mais il ne fallait pas pour autant les sous-estimer. Nara Alderan l’avait appris lors de sa vie. Yamanaka Rei, lui, l’avait compris par l’expérience.

Pour leur mission. Pour le monde. Ils allaient tout donner.

« Si je suis un chien… »

L’ancien chef du Soshikidan souriait face à la provocation assumée de son cousin éloigné. Avec son large Kagemane, il tentait d’immobiliser les trois Lieutenants. Mais personne n’apprend à un vieux singe à faire la grimace.

« … ta maîtrise des ombres est celle d’un cafard. »

Aussitôt avait-il été touché par l’ombre de Kumojin, aussitôt s’en était-il défait, avec une aisance absolue. Lorsque l’on connaissait la réputation d’Alderan, et les mystères qui pouvaient le lier à l’Homme au Chapeau, était-ce si surprenant ? Mais il fut touché par le valeureux Kirijin, dont le sceau allait prochainement le limiter dans ses actions et dans l’emploi de nouvelles techniques.

Mais pour renverser la situation, le défunt Nara n’avait besoin que d’un signe incantatoire pour une seule technique : le Kagemane. Et d’un échange de regard avec Rei…

De son côté, le premier Empereur du Feu prêtait timidement son attention à la Tigresse Blanche.

« Un lâche… »

Il ne finit pas sa phrase. Sans doute était-ce le fruit de l’illusion de grande qualité que Rakasha, le Kuchiyose de la Kirijine, avait envoyé au Lieutenant.

Pourtant…

« … tu as sans doute raison. »

Comment ? Yamanaka Rei n’avait pas perdu conscience. Pire encore, il ne grimaçait pas le moins du monde. A croire que le Genjutsu n’avait pas fonctionné sur lui. Etait-ce un trait propre au niveau tant avancé que le concerné avait sur son esprit ?

Mais même conscient, l’ex-Empereur du Teikoku ne pouvait rien tant qu’il était immobilisé par le Kagemane du Samouraï Kumojin. Entre les projectiles de l’Iwajin et la charge féroce de la Yasei, le destin du Yamanaka semblait scellé.

« Doton, Le Mur séparant les Mondes. »

Les Shinobis ne pouvaient le croire. Et pourtant, Rei avait composé des mudrâs et devant lui s’était dressé un épais mur de terre. Ce fut donc sur ce dernier que les assauts de la Coalition s’écrasèrent, préservant la vie de celui qui venait de s’en sortir in extremis.

Mais comment avait-il fait ? Est-ce que pendant ce temps-là Nara Aizen avait été défait ? Ceux qui tournèrent le regard en sa direction purent se rendre compte que non. Le Kumojin était toujours debout. Sa technique devrait pourtant immobiliser le Lieutenant. Alors comment ?

« Doton, Pieux naissants. »

Il avait récidivé. Sous l’impulsion de son chakra et de sa maîtrise du Doton, les débris de son mur de terre servirent soudain à être projetés devant lui, en nombre et avec fureur.

Une nouvelle raison pour les Shinobis de se demander comment ils pouvaient assister à une telle prouesse de la part de leurs ennemis. Etait-ce Nara Alderan ? Non, même s’il ne pouvait être entravé par un simple Kagemane, il n’avait sûrement pas pu libérer son allié, à cette distance.

Ce fut lorsque les regards se tournèrent vers le Lieutenant réanimé que tous comprirent. Les mudrâs que Yamanaka Rei avait exécuté… Nara Alderan les avaient également produits. Ce dernier n’avait pas annulé le Kagemane du jeune Aizen : il l’avait recouvert et vaincu avec sa propre technique.

Alderan avait piégé son allié avec sa manipulation des ombres d’un tout autre niveau, et composait les signes incantatoires lui permettant de se protéger et de riposter.

« Katon…
… Embrasement Impérial ! »

Une énorme quantité de flammes fusait désormais en ligne droite vers le jeune Aditya. Mais là encore, c’était une tentative d’un tout autre niveau stratégique. Car vu la proximité que le Kirjin avait avec Nara Alderan, ils seraient peut-être tous deux touchés, mais l’un d’eux pourrait se reconstruire. Pire encore, si le manieur de bois parait, alors il s’exposerait de l’autre côté au Lieutenant. Et s’il esquivait, alors le Katon désintégrerait le corps du Lieutenant, pour qu’il se reconstruise sans le sceau qui n’allait pas tarder à affaiblir ses mouvements.

Mais la prouesse était bien sur ce Kagemane, et sur la capacité d’Alderan à mimer les mudrâs nécessaires aux techniques de son allié. Un seul échange de regard. Plus que des alliés. Des amis.

Voilà pourquoi les Shinobis devaient craindre les deux premiers disciples de l’Homme au Chapeau.
Le duo le plus puissant d’Hi no Kuni, et peut-être de tout le Continent.

Une parfaite harmonie, qui se retrouvait également dans leur avertissement.

« Vous ne devriez pas vous concentrer sur nous…
… mais sur lui. »

Tous deux montraient du regard le ciel. Et le Dieu qui s’y trouvait.

Spoiler:

Techniques utilisées par Alderan:

Techniques utilisées par Rei:
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Sen'sei Ketten
Sen'sei Ketten

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Sam 26 Fév 2022 - 19:16
Le ciel, là où tous les regards se tournent. Ceux des croyants, qui vouent leur vie à l’existence d’être divins. Ceux des simples êtres qui, face à l’adversité que leur oppose la vie, se retrouvent soudainement à porter l’habit de tout moine ; pour prier. Tout le monde, tôt ou tard, qu’il y croie ou qu’il l’espère juste, se prend à penser à quelqu’un tout là-haut.

Un Dieu.

Le divin ne peut être touché par les tentatives désespérées des Hommes. Ainsi, alors que la Kumojine Metaru tentait de l’immobiliser avec un Genjutsu, Ketten perça aussitôt l’illusion. Cela ne l’empêcha pas, un court instant, d’être figé. Mais par sa volonté – et un grain de sable de son énergie – il se libéra aussitôt du sort adverse ; replongeant dans la vision de ce combat qui faisait rage.

Car en bas, ils se débattaient plus qu’ils ne combattaient, à leur niveau. Un niveau que Celui-qui-fut Ketten avait si longtemps côtoyé. Aujourd’hui, tout ça lui paraissait si lointain, si misérable. Des insectes qui ne pouvaient rien face à leur Reine.

Mais le temps était compté. Sa forme divine ne faisait que gagner en puissance et en capacités ; mais sa simple vie finirait par disparaître, vide de toute énergie vitale. Il fallait agir, et vite. Car malgré le manipulateur de l’esprit et celui des ombres ; les Shinobis là-dessous étaient nombreux. Et contrairement à la prénommée Luna, qui avait compris qu’affronter un Dieu était chose vaine ; eux n’abandonneraient pas. Ils avaient trop attendu.

« Viens à moi, Totsuka no Tsurugi. »

Aussitôt, une énergie singulière émana de l’épée que le moine tenait par sa main droite. Moins opaque, à la forme nuageuse mais toujours perceptible : on pouvait jurer – bien que ce fut interdit par toute foi – que l’arme n’était plus tangible. Elle était devenue spirituelle.

Mais alors qu’il levait le bras pour préparer un assaut déterminant, il ne put l’achever. A nouveau, il était plongé dans une vie parallèle. Mais il ne s’agissait pas d’une illusion…

* J’entends vos complaintes, vos lamentations… je suis prêt à vous écouter, maintenant. Vous n’avez pas à vivre une vie de servants décidée par de petits hommes fripés ignorants. *

Tout était vide. Une réalité liquide dans laquelle l’esprit de Ketten ne faisait que flotter. Face à lui, celui qui avait hérité du pouvoir du Dieu de l’Eau, ce simple Kirijin. Et autour d’eux, les quatre entités aussi floues qu’immenses. Les quatre Dieux Cardinaux.

Comment pouvait-il s’adresser à eux directement ? Ce n’était pas un Genjutsu, le Divin le ressentait. C’était autre chose. Les pouvoirs de Sanbi, joints à l’énergie résiduelle du Gardien des Gardiens ?

Dans tous les cas c’en était assez. Si le Kaguya avait certes un Dieu en lui, il ne devait avoir aucune emprise sur celui qui était devenu un Dieu.

Mais ce fut autre chose que la volonté de Sen’sei Ketten qui mit un terme à la technique surnaturelle de l’hôte du Dieu de l’Eau. Une vague d’énergie inouïe, pareille à un rugissement immense.

« »

Là-haut, toujours le bras levé, Ketten ne saisissait pas tout. Mais il considérait qu’un Dieu n’avait nul besoin de s’attarder à trouver la réponse à chaque question. De toute façon, il ne craignait rien ni personne hormis lui-même.

Tout l’inverse de ceux qui, en bas, pouvaient tout perdre.

Ainsi, le Dieu finit d’abaisser son épée…

Spoiler:
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Narrateur
Narrateur

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Dim 6 Mar 2022 - 15:20
Le noir complet. Puis la lumière. D’abord aveuglante puis petit à petit plus douce. Elle lève le voile sur un paysage bien connu. Les uns après les autres, les Shinobis de la Coalition reprennent leurs esprits au milieu du théâtre de leur combat titanesque. Tout leur revient aussitôt en mémoire : l’assaut de Sen’sei Ketten et de Yamanaka Rei, le piège du défunt Nara Alderan, l’entrée en scène de l’Homme au Chapeau… et l’aide du Gardien des Gardiens.

Mais des trois Lieutenants qu’ils ont affrontés, plus aucun n’est ici, dans la cour du Quartier Général de la Coalition Shinobi. Où sont-ils ?

Autour des Shinobis, le paysage garde encore les cicatrices de leur affrontement mystérieusement écourté. Là-bas, la terre est encore noircie de l’Inferno de Rei. Ici, les restes sylvestres de la technique d’Aditya reposent.

Ils étaient en mauvaise posture, mais les Shinobis avaient encore les ressources pour se battre. Même face à l’épée spirituelle levée par le « Dieu » Ketten ? Pourtant, aucun ne pouvait se souvenir de ce qu’il s’était passé après.

Qu’était-il arrivé ? Parmi les Shinobis, certains se posaient évidemment la question. Ou pendant que le Kaguya se ressasserait l’étrangeté de son face-à-face avec les « Dieux », d’autres se satisfaisaient peut-être d’avoir – quelque-part – vaincu ?

Mais pour que la victoire soit réelle, ne fallait-il pas savoir ce qu’il était advenu du Gardien des Gardiens, lui qui s’en était parti affronter leur plus grand ennemi ?

Fin du RP:
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Nara Aizen
Nara Aizen

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Mar 8 Mar 2022 - 13:46

Le Nara se sentait comme absent. Lorsqu’il ouvrit les yeux il ressentit d’abord un vide gênant. Il eut du mal à se relever et dû pousser avec ses bras comme s’il pesait une tonne. Il fut immédiatement pris de vertige et ça pût se remarquer à la façon dont il avait plissé les yeux et les doigts qu’il avait porté à sa tempe pour tenter naïvement de faire passer la migraine aiguë mais éphémère.

Assis grossièrement sur le côté ce ne fut que là qu’il se souvint enfin où il était. Dans un sursaut de frisson il tourna la tête dans tous les sens mais surtout vers le ciel. L’ennemi n’était plus là, celui qui se prenait pour un dieu non plus. Il observa plus attentivement autour de lui, il ne semblait pas être seul dans cet état mais la question venait d’elle-même : que s’était-il passé ?

Son environnement proche le força à se remémorer les évènements qu’il aurait sans doute préféré oublier. Les restes de roches et de bois qui déformaient un sol au départ vierge. Les traces des flammes de l’ex empereur qui raviva quelques douleurs chez Aizen. Douleurs plus psychologiques que physiques, car il avait été soigné par cet Iwajin, il s’en souvenait maintenant. Il vit aussi son sabre, au centre de la terre calcinée.

Aizen se leva tant bien que mal, il tituba et ne préféra pas croiser le regard d’un allié par crainte d’être observé dans ce sale état. Au départ il n’avait pas les mots alors il se contenta de marcher calmement malgré la fatigue et la douleur pour simplement ramasser son arme. Il l’observa quelque peu et s’exprima enfin, presque inconsciemment.
« L’humiliation… »
C’était la première chose qui lui était venu à l’esprit. Pourquoi l’ennemi les avais laissés encore en vie ? Il ne voyait qu’une seule explication : ils voulaient faire passer un message. Pas à eux, à tous. Pour ceux qui se prenaient pour des dieux ils n’étaient que des insectes alors qu’ils meurent maintenant ou plus tard ne changerait rien. Mais à travers leur défaite l’ennemi savait que cette bataille ferait parler d’elle et que l’humiliation qu’avait subi ici la coalition ferait vite le tour du continent. Ils n’étaient même pas capables d’en abattre seulement un en territoire allié et en étant une supériorité numérique. Quelle conclusion fallait-il en tirer de tout cela ?

Il voulut rengainer son arme mais un vent froid de fatigue s’abattu sur lui le forçant à planter son katana in extremis dans le sol pour ne pas chuter. Il était exténué et encore blessé. Pendant la bataille il avait pu passer outre et repousser ses limites mais il savait qu’il mettrait maintenant plusieurs jours à s’en remettre. Il finit par se résigner et par s’assoir, il devait se reposer. Il s’aida même de son arme planté dans le sol pour descendre vers cette terre qui lui semblait si basse. Il était ridicule, comme il l’avait était durant ce combat.

Assis les fesses par terre, genoux pliés et bras balan par-dessus, il contempla le ciel. Qu’attendait Kougen de lui exactement ? Pourquoi lui avoir permis de rencontrer les plus grands ennemis de la lumière si c’était pour ne pas lui permettre de les terrasser ? Tout cela respectait-il le plan de Kougen ou était-ce le Nara qui avait fauté ? Pour la première fois il ne comprenait pas ce qu’on attendait de lui. Mais ce qui était certain c’était que la faute ne lui incombait pas seul, elle était collective mais en amont elle était surtout Teikokujin. Personne ne semblait avoir les épaules pour prendre les rênes. Cette coalition ne montrait aucune union. Ils étaient juste rassemblés là comme deux liquides ne pouvant pas se mélanger. Il avait bien essayé de joindre ses efforts avec celle qu’on appelait la Tigresse blanche mais cela n’avait pas été suffisant. Etait-ce ça que Kougen voulait lui montrer ? Devait-il guider la coalition vers quelque chose de meilleure, de plus unie ? Il baissa la tête pour observer finalement le sol.

En était-il seulement capable ? Il était loin d’être le plus puissant, sa prestation pour preuve. Il avait certes touché le bourreau de Kumo mais il n’avait causé en réalité aucune blessure. En face à face il n’aurait eu aucune chance. D’autant que l’humiliation était encore plus grande quand sa Manipulation de l’Ombre fut inhibée par celle d’un être même plus de ce monde. Il avait déjà pris conscience depuis un temps que sa maîtrise clanique était perfectible et qu’il avait pris du retard. Mais au point de ne pas arriver à la cheville d’un autre manipulateur des ombres ? Il n’aurait pu le concevoir mais pourtant il n’avait pu que l’observer, impuissant.

Il releva la tête, des yeux brillants d’une détermination que rien ne pouvait éveiller dans cette situation et pourtant… Il devait se ressaisir. Il était qu’un Jônin mais il voulait être tellement plus. Plus qu’un vœu c’était un devoir, une mission sacrée. Il l’observait : Kumo, la Coalition, le Yuukan avait besoin de quelqu’un de fort pour les guider vers la victoire. Il n’était pas le plus puissant, il le serait sans doute jamais. Mais ce n’était pas ça qui comptait, il l’avait toujours su et il s’en rappelait enfin.

Il se releva en s’aidant de son arme puis la rengaina d’une façon moins gracieuse qu’à l’accoutumée mais son geste montrait son expérience. Il savait ne pas se montrer dans sa meilleure posture mais c’était la guerre après tout. Le corps calciné par endroit, les vêtements déchiquetés par le combat. Il était un guerrier dans l’aspect mais il était encore plus par son esprit.
« Tout le monde va bien ? »
Dit-il à ceux encore rassemblés dans la zone pour s’inquiéter avec humilité de leur état respectif. Son air présentait toute l’empathie dont il était capable de faire preuve. Mais les traits tirés par la fatigue étaient trop présents sur son visage pour qu’on puisse les ignorer. C’était ironique dans un sens, il était sans doute celui qui était dans le pire état.
« Même si cela semble futile maintenant nous devrions demander aux soldats affectés à la protection du quartier général de rester sur leurs gardes et de rechercher nos ennemis. Si ce n’est pas encore fait il faut mettre tout le monde en été d’alerte. Qui sait, peut-être que leurs intentions réelles n’ont pas été encore atteintes. »
Le Nara tourna sa tête vers la forêt où le duo sans doute le plus puissant de cette terre s’était réfugié pour leur ultime combat. Peut-être que tout prendrait fin finalement ? Il n’y croyait pas, d’instinct.
« Il faudrait aussi voir si nous pouvons retrouver des traces du Gardien des Gardiens. »
Son regard se tourna enfin vers le lieu qui accueillait l’évènement censé être le plus important.
« Le sommet doit-être finit à l’heure qu’il est… »
Il plaça un doigt à son oreille. Il aurait voulu demander à Sharrkan ce qu’il en était mais son oreillette était trop endommagée par les flammes de Rei. Il avait cru entendre le représentant de la foudre lui dire qu’ils devaient se retrouver à Kumo, était-il déjà parti ?
« Je vais rejoindre la capitale du pays du Feu. Je ne peux pas rentrer dans… »
Il ne pouvait qu’avouer ce qui était déjà visible pas tous.
« Dans cet état. Anzu, tu n’as pas trop été affecté par la bataille je crois. Si tu veux rejoindre Kumo au plus vite avec Sharrkan pour transmettre ce que nous avons appris au Raikage alors n’hésites pas. »
Qu’avait-il appris ? Lui, pas grand-chose. Il espérait que Sharrkan s’en sortirait mieux. Mais pour sa première mission internationale à titre personnel ce serait un terrible échec s’il devait rentrer les mains vides. Il posa les yeux sur ses homologues, peut-être qu’il pourrait échanger avec eux s’ils prévoyaient de rester également.

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Metaru Anzu
Metaru Anzu

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Jeu 17 Mar 2022 - 16:21
Ses liens ne parviennent pas à retenir le moine, elle s'en doutait un peu, mais Anzu espérait que cela permette à Wutu-Fuku d'avoir une fenêtre de tir. Mais il avait fallu qu'il y aille pacifiquement, du moins, s'il ne s'agissait pas d'une illusion ou d'une autre stratégie, Anzu pense qu'il tente d'y aller diplomatiquement. Malheureusement, ces gens sont beaucoup trop têtus pour tenté de discuter convenablement ... et puis, ils sont un peu en pleins combat, alors tenter de faire le pacifique alors qu'ils sont clairement motivés à les tuer, c'est un peu contre-productif. Ou alors est-ce un autre Genjutsu ? Si c'est le cas, il devait en être maître en la matière, car elle n'a pas vu de mudras se faire composer, à moins qu'il s'agisse encore d'autre chose ?

Vu les lames du moine en train de briller d'une lueur fantomatique doré, elle pense que c'est un échec, mais surtout, elle sent les coups commencer à être donner, des coups brouillons, facilement discernable, mais leur aspect fantomatique lui indique que tenter de les parer est inutile. Mais Anzu voyait venir l'attaque, elle n'avait pas besoin de faire un effort monstre pour réussir à l'esquiver parfaitement, et elle se préparera même à ça. Mais une lumière jaillit, qu'elle n'a pas pu anticiper malgré son expertise en la matière, avant de les plonger dans le noir, puis, finalement, tout revient à la normal.

À la normal ? Non, les lieutenants ont disparu, sans laisser aucunes traces. Alors qu'ils avaient presque l'avantage, ils ont disparus. Anzu serre des dents, encore une fois, on se joue d'eux, ce qui était bien plus humiliant que de perdre sans rien pouvoir faire. Où sont-ils passés ? Elle pourrait tenter de détecter leur chakra, se concentrer pour les chasser dans ce pays s'il le faut, mais elle se doutait d'avance que cette tentative sera veine. Ils doivent être si loin qu'ils étaient hors de portée de ses détections les plus puissantes, vu comment ils se jouent d'eux, la Metaru se doute de ce genre de résultante. Soit, s'ils comptent jouer à cache-cache encore un moment, qu'ils prolongent autant qu'ils le veulent, cela laissera le temps à Anzu de pouvoir poursuivre ses recherches et revenir avec des informations intéressantes pour mettre en place une stratégie pour vaincre les lieutenants.

Aizen vient la voir, blessé, son état faisait peine à voir, il a certainement dû se battre autant qu'il le pouvait contre Rei, puis Alderan, elle se doutait qu'elle aurait dû venir ici au lieu d'être la garde rapprochée de Sharrkan. Mais qu'il en soit ainsi, encore une erreur qu'Anzu devra réglé plus tard. Le Nara vient lui demander de partir et de le laisser ici, afin de pouvoir se faire soigner, il est vrai que le laisser ici est bien plus sage pour sa survie, il pourrait mourir sur le chemin s'il n'était pas soigné le plus rapidement possible, même si ça ne plaisait pas à Anzu de le laisser au pays du Feu.

- Soit, dès que tu seras soigné, je reviendrais te chercher.

Elle vient placer un doigt sur son oreillette, afin de prévenir Sharrkan qui se trouve actuellement au Sommet avec les autres.

- Sharrkan, ici Anzu, les lieutenants ont subitement disparu et le Gardien des Gardiens est parti affronté Tosen, son statut est inconnu pour l'instant. Aizen est gravement blessé, donc il va rester à Hi se faire soigner. Je pars te rejoindre, terminé.

Elle commence à bouger, sauf si Sharrkan souhaite lui retransmettre un message à son tour pour lui dire de faire autre chose.
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