Nouveau départ ? Pas forcément. Plutôt un changement de directions. Tes capacités avaient évolué avec le temps et tu te retrouvais maintenant capable de choses qui te semblaient impossibles il y a peu. La foudre au détriment du vent. Une nouvelle capacité fort intéressante à tes yeux. Toi le nouveau Commandant de l’Armée Libre y voyait du positif.

Aujourd’hui, tu avais rendez-vous avec un allié de votre camp, un certain Han Musashi, ancien shinobi d’Iwa. Du moins, c’est ce que tu pensais savoir de lui. Il s’était montré bien actif par ici ces derniers temps, en effet, votre groupuscule pourrait bien en avoir besoin.

Ayant donné rendez-vous à cet homme au Colisée qui était maintenant tien, tu patientais. Entouré par tes hommes auxquels tu donnais quelques exercices et quelques missions pour les plus aguerris. Rien de bien fou, car ils étaient surtout une armée de défense, pour l’instant. Défendre vos idéaux et un Kaze libre.

Quelques instants plus tard

— Musashi. Disais-tu à l’encontre de l’homme qui venait de faire irruption sur le sable central.

Celui-là même où, il y a quelques temps voyait couler le sang de mes frères d’armes qui m’entouraient.

— Vous pouvez disposer et prendre du temps pour vous, j’ai quelque chose à faire. Lançais-tu à tes soldats avant de te tourner vers Musashi. Merci d’être venu. Tu sais certainement pourquoi tu es ici, non ?

En effet, si tu avais appris à maîtriser le raiton au détriment du futon, tu avais surtout oublié les bases, comme, créer un mur tout simplement. Tu semblais un peu bête avec ton grade et ton incapacité à générer un simple mur de terre, mais ça n’allait pas te stopper. Car tu étais prêt à endurer un entraînement intense pour remédier à ceci.

@Han Musashi

Kaze no Kuni, Automne 204.
Le colisée, QG et centre d'entraînement des forces armées.

Après Ôji du clan des sables, c’était Keijiro, le commandant de l’armée libre de Kaze, qui invita le samouraï à le retrouver au Colisée. Une invitation qui tombait à point nommé, puisque l’ancien shinobi de la roche songeait depuis quelques jours à rencontrer un à un tous les membres de l’organisation. Il souhaitait, en effet, apprendre à mieux les connaître dans le but de pouvoir collaborer le plus efficacement possible avec eux. Il s’était évidemment renseigné sur eux tous et avait appris nombre de choses, mais il n’y avait rien de mieux qu’une rencontre physique pour se faire son propre avis sur les hommes et femmes qui composaient cette organisation.

Ainsi donc, lorsqu’était venu le moment de retrouvé le commandant, le Han mit naturellement fin à ses activités et prit immédiatement le chemin du Colisée. En route, il lut une dernière fois la missive dans laquelle Keijiro lui donnait la raison de cette invitation. A priori, il devrait pouvoir l’aider sans trop de problème. D’ailleurs, en y réfléchissant, cette missive lui apprenait quelque chose d’important sur le commandant. En effet, le guerrier savait mettre sa fierté de côté et solliciter l’aide de ses alliés s’il en ressentait le besoin. Ce n’était pas rien, non, et surtout ce n’était pas donné à tout le monde, cette qualité. Une qualité, en effet, cela ne faisait l’ombre d’un doute pour le Han.

Déboulant finalement dans le Colosseum, qui apparaissait à chaque visite plus grand et plus impressionnant, le samouraï n’eut pas de mal à retrouver le commandant. Il se trouvait en effet au centre de l’arène, en train de s’exercer avec ses hommes, autant pour la forme que pour bien se préparer pour les échéances à venir. Saluant le Han à sa manière, avant de libérer ses hommes, Keijiro finit par interroger l’épéiste. Une question rhétorique à laquelle Musashi répondit quand même d’un léger signe de tête.

« Vous avez l’air prêt, commandant ! J’imagine que nous pouvons d’ores et déjà commencer ? » Finit-il par ajouter, avant de réaliser un mudrâ.

Une question rhétorique également, puisqu’il n’avait pas perdu de temps pour générer un grand mur de cristal, qui faisait désormais écran entre eux deux. De par sa nature translucide, ils pouvaient se voir et s’entendre sans problème.

« Je vous laisse tester la solidité de ma création. A l’issu de notre séance, vous parviendrez au même résultat, avec votre doton. N’ayez crainte, le fait que nous n’ayons pas la même affinité ne représente absolument pas un obstacle. » Reprit-il, d’un ton qui se voulait rassurant.

Après tout, la personne qui lui avait appris cette technique maîtrisait également le doton. Sans doute l’une des meilleures utilisatrices de doton du Yuukan...

Laissant le guerrier déchainer sa force contre le mur, Musashi se tenait prêt à lui donner les premiers consignes qui l’aideront à dompter cette technique. Il y arrivera, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute. D’ailleurs, Keijiro pourrait, s’il le souhaitait, maîtriser cette technique tout seul, comme le faisait certains shinobis. Cependant, songea le samouraï, avec son aide, le commandant perdra moins de temps, ce qui n’était pas négligeable, et c’était doute la raison pour laquelle il l’avait convoqué…

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