Assis en tailleur, Ken reprend son souffle, adossé contre le mur glacial de fer. Il se concentra pour subir un assaut, mais il n’y avait rien, le combat avait-il pris fin? Cependant, ce qui l’avait surpris n'était pas temps l'entraînement en soit, mais plutôt, comment avait-il fait? Ken avait subi une absence. Se voyant brûler au bras, pourtant il était là. Caché derrière ce mur, attendant une riposte qui ne venait pas. Ce fut comme si une force extérieure avait prit l'ascendant sur son corps. Il n’avait rien contrôlé. Etait-ce là, ce qu’on appellait l’instinct? ou était-ce autre chose? Cette sensation était accompagnée d’une colère sourde, c'était comme capter la colère d’une personne extérieure. L’etrangeté de la situation le rendit perplexe, il regarda ses mains, il n’y avait aucune trace de point noir, pas de poils, rien. Ce n'était donc pas l’oni qui se manifestait. Il décida de la traiter comme ci se fut sa propre colère. Yeux clos, il prit plusieurs respirations. La colère ne fut alors qu’un souvenir, ses mains, malaxer le chakra lui envoyant des ondes dans le corps, comme des milliers de frissons. La douce sensation lui faisait du bien, même sur les parties intimes. Hideko l’appela lui indiquant que le combat et l'entraînement prit fin.

— Hai Onee-san ! cria Ken avec une mine réjouit, pour une fois depuis longtemps, ne se sentant plus comme un raté.


Presque un mois d’entrainement pour découvrir une force jusque-là inconnue. L’instinct? Autre chose? Quoi qu’il en soit, Hideko voulait lui apporter une nouvelle leçon. Il espera juste que ça ne serait pas l’un de ses cours capillotracté de l’académie. Ken lisait la fierté sur le visage de Minako, il aurait aimé que Hideko ne soit pas là pour immortaliser cet instant par quelques mots doux et pourquoi pas, un geste affectueux. Cependant, sa grande sœur était là. Il en était toutefois heureux. Il a de moins en moins l’occasion de la croiser. Fixant Minako, une idée le vint dans son esprit, une idée folle. Hideko ferait une merveilleuse marraine pour le petit, ou la petite, quand Minako serait enceinte. L’idée que Hideko soit “coincer” dans sa famille lui plut énormément mais ne préféra encore rien dire. Il fallait encore trouver des idées pour la convaincre et mieux encore, lui donner la vie. Il se demanda qui choisirait Minako pour être le parrain. Koyama? Ikari? Raizen? Temps que se n'était pas cet imbécile de Aizen.

Ken se secoua le visage, Il avait toujours cet gène pour se concentrer. C'était si agaçant. Assis en tailleur, il regarda sa grande sœur, toujours debout et lui dit qu’il devrait encore s'entraîner. Il est vrai que son bras à faillit être rôti. Sans cette force mystérieuse, il aurait échoué. Cependant elle releva qu’il avait bien travaillé et il en bomba le torse de bonheur. Elle lui dit qu’il devrait garder à l’esprit les leçons apprises, que ses connaissances pourraient lui sauver la vie. Il était complètement d’accord. D’ailleurs, en tant que stratège, il ne le savait que trop bien, tout comme une mauvaise vérité pourrait conduire à un échec. Il en revient à son examinatrice qui semblait avoir un chakra qui ne brûlait pas, ne le ventais pas, n'était pas humide, n'était pas de bois, de foudre ou de métal, pas d’ombre…. Rien de tout cela et quasiment tout à la fois. Toutefois, il garda cette pensée pour lui.

Hideko crée alors deux boucliers usant du même jutsu, la même quantité de chakra. Le premier parfaitement rond, lisse, posé de façon assez rapide. Elle lui donna d’ailleurs une idée de Jutsu, il la nota dans un coin de son esprit. Elle en fit de même sur son autre bras mais il était bosselé, plus lent a s’assembler, d’aspect plus faible. Hideko lui dit que sur le gauche, elle avait fait exprès de le faire sans les bases des connaissances Kinton. Elle parlait du sens de rotation chakratique. Ken lui n’utilisait pas de vitesse de rotation, c'était plus des jutsus instinctif. De lui vers l’exterieur pour pousser, de l’exterieur vers lui pour attirer. A la fois attirer et repousser pour déchirer et lacéré… Il n’avait pas prit le temps d’y inclure une idée de rotation. Que donnerait un vent repoussant en y incluant une vitesse de rotation horaire ou anti-horaire ? Encore un mystère de plus.

Les yeux de Ken scintillent d’une soif de connaissance puissante. Une fois encore, qui avait décidé que le chakra s’utilisait comme ceci ou comme cela? Hideko devait se savoir à quelqu'un, et ce quelqu’un d’une autre personne… et si une personne cupide avait déchiré une partie de ses connaissances, falsifié voir pire, avait menti? Si le futon ne pouvait faire voler, alors que les oiseaux utilisent ses courants, c’est que le futon etait imparfait. Découverte jamais faite, découverte effacé par une personne, ou un mensonge honteux brida depuis le futon depuis la nuit des temps… Y avait t’il des limites? Si oui, est ce de vrai limite? ou des limite bridé? si bridé par qui? par quoi ? Hideko sans le savoir, avait reveillé sa soif de connaissance. Ken n'était pas le genre de shinobi de terrain. Executer des plans ou des personnes pour une chose aussi stupide que la réputation d’un village… Risquer la mort pour couvrir ses pourris de Nara de gloire, quel honte. Soudain, Ken avait honte de lui, il s'était surpris à avoir eu de la joie pour le massacre du quartier riche des Naras.


— Je comprends grande sœ... Onee-san Je travaillerais dur pour percer ses secrets ! Je laverais le Yukan de la méchanceté. Avec Minako, on s’entrainera, on deviendra plus fort que jamais. A notre prochain combat, je te forcerais à être plus dur.

Ken n’avait rien à faire des combats, pire, il les vomissaient. Il comprit cependant, que l'acquisition des arts ninja lui imposait les armes. Puisque aucun ninja n’utilisait le ninjutsu pour autre chose… Il n'avait jamais vu un charpentier user de Mokuton. Jamais un doton comme Akio se dirait qu’il irait bâtir des maisons… Son oncle devait être l’un des rares à utiliser son art shinobi pour faire les meilleurs patisseries de tout Kumo.

Minako confirma les dires de Ken, ils œuvreront avec violence et rigueur pour parfaire leurs arts shinobi. D’ailleurs, Ken en fixant Minako, ce dit qu’elle même, n’utilisait pas l’onkyoton comme lui le faisait. Pourtant ils pouvaient l’utiliser. Y avait t’il qu’une seule methode comme le disait Hideko ? Au loin, une buse tourna autour d’eux en faisant s’envoler un corbeau. Ken ne put s’empêcher de penser a ses deux oiseaux. Il y aait longtemps qu’il ne les avaient pas vu. Tandit que Minako s’en alla. Ken proposa à Hideko de passer au dojo histoire de boire un coup, d’échanger encore des coups si elle le désirait, voir discuter jutsu.