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Arrivée à Joheki no kuni

Gôgon Medyûsa
Gôgon Medyûsa

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Ven 23 Juil 2021 - 15:24
Arrivée à Joheki


Cela faisait une nuit qu’elles voyageaient sur un navire en direction de Joheki, cependant, le navire avait eu des indications pour amarrer en dehors du pays pour des raisons de sécurité. Une façon de vérifier s’il n’y avait pas de passager clandestin ou s'il n’y avait rien de suspect dans les bateaux. Heureusement, Medyûsa et les deux Gôgon n’étaient pas loin du rempart millénaire, l’un des chefs-d'oeuvre ou merveille du monde. C’était la première fois que Med le contempler et il se voyait de loin. Il en était de même pour Mizuchi et Himawari, c’était une bonne idée de faire ce voyage avec eux. Le chemin n’étant pas très loin, le trio pouvait faire le reste à pied afin de passer la sécurité de la frontière sans souci. Enfin sans souci, dans le sens où elles n’ont pas à le faire clandestinement et que cela pourrait être mal vu. De plus, la Yasei ne savait pas si le reste de la Senbazuru avait pu entrer et s’ils l’attendaient aux portes ou dans les environs du rempart. Dans tous les cas, elle déclinera son identité et elle posera la question aux gardes. L'ancienne lieutenante ne voyait rien de suspect dans les environs, il n’y avait pas de soldats du Teikoku ni rien qui pourrait croire à ce qu’on vienne l’embêter. Accompagné de sa sœur et de sa nièce, il était temps de se présenter aux gardes, espérant pouvoir entrer. Cela dit, ça restait un peu inquiétant de ne pas avoir de nouvelles de ses amis et l’absence d’Hanae l’intrigue aussi. Pensant que sa petite amie irait tout de même l’accueillir. Peut-être qu’elle était occupée avec de l’administration en compagnie de Yahiko et les autres du groupe.

« Tata Med ! C’est super grand ! » Dit Himawari. Medyûsa ayant les mains dans les poches, observe l’édifice, un véritable rempart et si imposant. Il y avait de quoi impressionner tous ceux voulant chercher à envahir Joheki. Difficile de savoir si quelqu’un avait tenté d’y passer par la force ou si une armée à tenter une approche en force, mais bon, il y a des chances. En effet, on ne construit pas un rempart de cette taille et épaisseur juste pour faire joli. « En effet, si tout se passe bien, on ira chercher un livre pour connaître son histoire, d’accord ? » Réponds Med. Mizuchi les regarde et semble un peu perplexe. « Elle est trop petite pour lire des choses si compliqués, mais bon, on pourrait essayer de lui raconter avec des mots simples, qui sait. » Dit la jeune maman. L’ex-Teikokujin hoche la tête et après quelques minutes à s’approcher, elle put voir quelques mouvements. Sans doute des gardes qui ont pu les remarquer au loin, rien d’alarmant. Ayant une enfant avec elles, ils ne doivent pas trop les craindre et Medyûsa tout comme sa sœur et la petite n’ont rien fait de suspect pour être prise pour des cibles dangereuses. Arrivant aux portes, la Black Mamba regarde autour pour admirer ce qu’il y a. Jusqu’à présent, aucun signe de la Senbazuru, elle qui pensait qu’à force de se rapprocher du rempart millénaire, elle pourrait y apercevoir Ayuu, Hanae ou encore Yahiko. Or, rien du tout. Peut-être qu’ils sont réellement entrés, qui sait et qu’ils l’attendent de l’autre côté. Pour en être sûr, autant se renseigner auprès des gardes, peut-être qu’ils sauront quelque chose à leur sujet, dès que l’un d’eux ira vers le trio Yasei.

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Narrateur
Narrateur

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Mar 17 Aoû 2021 - 17:03

Spoiler:

Alors que les remparts étaient soudainement de plus en plus sollicités, quelques jours s’étaient écoulés depuis le plus récent événement. Or, en ces quelques jours, ceux-ci avaient eu le temps de procéder à de nombreux changements. Que ce soit la terre qui fut remuée de manière à dissimuler toute trace d’odeurs de précédents visiteurs ou même le corps qui formait la garde, celle-ci était fraiche, peut-être un peu trop.

Plus important encore, en ce jour, le trio partant différait de l’habitude. Horiko étant plus ou moins occupé, celui-ci avait été remplacé par nulle autre que Yamamoto.

Faisant son entrée après avoir été déplacé d’une section à l’autre, il était fraichement revenu de vacances, moment durant lequel il s’était fortement exercé au regard des quelques cicatrices sur ses joues. Pourtant, il ne semblait en aucun cas fatigué, comme s’il avait littéralement un brasier qui flambait toute source de négativité pour les convertir en énergie. Il laissait le repos pour les plus faibles.

Ainsi, alors qu’il brisait légèrement la ligne qu’Azo et lui formaient pour recevoir les nouveaux, tel un aigle, il répondit à la garde du haut.

-Trois personnes en approche !

-Je sais.

C'était faux, il n'avait rien remarqué. Pourtant, la garde était quelque peu bouleversé, par le changement, d’Horiko et des autres à Yamamoto, on pouvait y voir un grand changement auquel la garde ne s’habituerait jamais. En effet, parmi tous les gens qui se chargeaient de la sécurité, Yamamoto était fort probablement le plus particulier. Si Horiko n’était pas forcément aimé de tout, il demeurait clairement plus sympathique que son remplaçant.

-Protocole-3
-Vous commencerez par ça la prochaine fois.
-Message reçu...

Lâchant un bref soupir, Azo comme Mei échangèrent un regard , se demandant indirectement quand leur réel partenaire de garde allait revenir. Après tout, en tant que trio, ils avaient l’habitude de travailler ensemble. Qui plus est, la présence de Yamamoto suscitait une constante tension. Bien que sourdes, elles pouvaient devenir très lourdes au fur et à mesure que le temps avançait.

-Bienvenue au Pays du Rempart ! Le lieu le plus sécuritaire du Yuukan !

Hurlant soudainement alors que ceux-ci étaient encore à une bonne distance de lui, son excentrisme quelque peu strict se faisait déjà sentir alors que son ton n'était pas du tout le plus rassurant.

-Approchez.

Dès lors, telle une machine programmée pour faire suite à sa discussion une quinzaine de secondes plus tard, il ne confirma en aucun cas leur distance ni leur rythme d’approche avant de commencer son protocole.

-Veuillez décliner votre identité, les motifs de votre venue et TOUS, je dis bien TOUS les motifs qui pourraient jouer en votre faveur ou défaveur quant à votre entrée dans notre pays !

Pour le moment, bien que le protocole était suivi comme prévu, étrangement, son timbre de voix annonçait déjà les premières couleurs de son caractère quelque peu enflammé. Comme si ce n’était pas suffisant, ses iris ne décriaient aucun contraste à la loi qui l’animait. Concentré et ayant des pupilles assez volumineuses, seul son regard perçant se faisait sentir, rehaussant ainsi son attrait quelque peu intense. Comme si ce n’était pas suffisant, ses iris étaient d’un brun particulier. Flirtant avec une teinte rougeâtre, elles étaient le reflet même de son âme et pourtant, il ne s’en cachait pas malgré l’agacement à peine dissimulé qui se lisait sur les iris de Mei et Azo. Après tout, ils devaient composer avec lui.


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Gôgon Medyûsa
Gôgon Medyûsa

Arrivée à Joheki no kuni Empty
Mer 18 Aoû 2021 - 10:10
Arrivée à Joheki


Medyûsa et sa petite famille se rapprochaient des remparts de Joheki, avec l’intention de vouloir y entrer. Après tout, elle n’avait pas vu un seul membre de la Senbazuru de son côté. Si Yahiko et les autres ne seraient pas entrée dans Joheki, l’un d’eux aurait attendu Med pour lui donner l’information. Du coup, elle avait peut-être une chance d’y entrer à son tour, si Yahiko avait fait mention de sa venue dans les prochains jours. Mizuki et Himawari allaient la suivre, l’ancienne lieutenante de l’Empire ne pouvait pas les laisser seules. Sa famille avait décidé de la suivre en dehors de Kiri, c’était la première fois qu’elles voyageaient en dehors de l’archipel. Seules, elles vont se perdre et être en danger. Sa jumelle semble être forte avec ses capacités Yasei et Mokuton, mais elle a un enfant à ses côtés, ce qui complique les choses. Et de plus, la Gôgon aime sa famille donc, elle n’a aucune raison de les abandonner. La petite semble émerveiller devant les remparts et il y avait de quoi l’être. Imposant et bien gardé. Avec une telle défense, il était presque impossible d’envahir ce pays et tant mieux à vrai dire. Au moins, l’Empire n’ira pas les embêter si la Senbazuru s’y cache pendant un temps et cherchant tout de même à créer des alliances avec les autres pays. D’ailleurs, la blonde espérait que Yahiko avait cela en tête, s’il comptait qu’ils survivent tous dans le Yuukan. Pour le moment, elle va surtout se concentrer sur son entrée avec sa famille dans Joheki no kuni et la suite, elle verra plus tard.

Marchant tranquillement vers le rempart millénaire, la famille discutait un peu avant d’entendre quelqu’un crier à une bonne distance d’elle. Un garde leur souhaitant la bienvenue dans son pays et précisant qu’elle était la plus sécuritaire du Yuukan. Une précision importante qui voulait dire qu’à la moindre embrouille, elles pourraient avoir des problèmes sérieux. Heureusement, le trio n’était pas là pour créer un quelconque souci aux Johekijin. Au contraire, elles voulaient juste entrer dans le pays afin d’y être en sécurité. D’ailleurs, ce dernier leur demande alors de se rapprocher. Sans perdre un seul instant, la famille Gôgon se rapproche du garde afin de commencer la procédure pour être accepté au sein du pays. En espérant que cela sera assez rapide et simple, car dans un sens, Med avait envie de présenter sa sœur et sa nièce à ses amis. L’homme semble être quelqu’un de très sérieux et de professionnel. Rien qu’à voir son visage et son regard, il ne fallait pas lui chercher de problème ni lui mentir. De toute façon, mentir ne servirait à rien dans ce type d’endroit. Un poste de sécurité avec bien des protocoles, meilleur qu’à Urahi. Ils doivent avoir des senseurs bons pour sentir qu’une personne doit mentir ou pas, s’ils doivent cacher leur apparence ou non. Bref, il fallait donner une bonne raison de les faire entrer. Connaissant Yahiko, il a dû être franc avec eux pour y avoir aucun souci et entrer dans Joheki. D’ailleurs, l’homme voulait connaître leur identité ainsi que tous les motifs qui pourraient jouer en leur faveur ou défaveur pour leur entrée dans Joheki.

« Bonjour à vous, monsieur le garde. On souhaite effectivement entrer dans Joheki no kuni pour y vivre paisiblement. Vos conditions seront nôtre afin qu’on puisse entrer dans Joheki. Nous ne voulions pas offenser quiconque et nous ne ferons rien de mal. Je me nomme Medyûsa, Gôgon Medyûsa. J’étais, il y a quelques jours, lieutenant de l’unité de Recherche du Teikoku à Urahi avant de déserter avec un groupe de proche. Je ne sais pas ce qui en est de mon cas par rapport à l’Empire du feu, peut-être que j’ai une prime sur ma tête. Peut-être que vous en saviez plus que moi. D’ailleurs, mon groupe de proche se fait nommer la Senbazuru avec Sendai Yahiko à la tête, accompagné de Sendai Hanae, ma compagne, Inuzuka Ayuu et Sugimoto Kenzo sont venu se présenter à vous, il y a peu. L’une des raisons de ma présence en ce lieu, c’est pour les rejoindre s'ils sont de l’autre côté de vos défenses, en compagnie de ma famille. » Medyûsa regarde sa sœur et sa fille afin qu’elles puissent se présenter. Cela dit, Himawari, encore âgé de quatre ans semble intimidé par l’homme et n’ose pas le regarder. « Je me nomme Gôgon Mizuki, je suis la sœur jumelle de Medyûsa et voici, Himawari, ma fille unique de quatre ans et excusez-là, elle est un peu timide. Nous venons de Mizu no Kuni et nous n'avons aucun attachement à Kiri et nous ne sommes nullement recherchés. J’étais une ancienne mercenaire, acceptant des contrats afin de servir le peuple Mizujin pour leur offrir une meilleure sécurité. Actuellement, je souhaite accompagner ma sœur, Medyûsa, dans sa vie et entrée dans Joheki pour devenir une citoyenne. Et aussi, pour la sécurité de ma fille ainsi que son éducation. » Dit Mizuki avant de laisser Medyûsa prendre le relai.

L’ancienne Kumojin hoche la tête et regarde à nouveau le garde. « Ma sœur et sa fille ne représentent aucunement une menace envers vous et ni moi, je n’en représente pas non plus. Enfin cela dit, comme je vous l’ai dit, je ne sais pas si le Teikoku a mis un contrat sur ma tête. Or, je me ferai toute petite, je ferai profil bas, si nécessaire tout en respectant vos règles et vos lois. Moi-même ainsi que ma sœur nous possédons la capacité de nous transformer en animal, car nous sommes membres du clan Yasei. On peut mettre nos savoirs et nos compétences à votre service pour diverses missions de sécurité et autres. De plus, je suis médecin et scientifique, je pourrais vous êtes utiles en cas d’aide pour soigner des patients, partager des connaissances ou aider à l’Académie qui d’ailleurs, j’aimerais y travailler de temps en temps, si possible. J’aimerais également, pour montrer ma bonne foi, sans savoir si vous possédez cette idée, partager l’un de mes travaux et si cela vous plaît à vos dirigeants, la mettre en place ou vous la confiez tout simplement. Votre Académie est très réputée et si vos faites de ma famille des citoyens de votre pays, après avoir gagné votre confiance et autorisation, ma sœur et moi, on aimerait placer Himawari lorsqu’elle sera plus âgée comme élève. Monsieur le garde, nous voulions recommencer une vie à zéro, permettre à ma nièce d’avoir un avenir et Joheki semble très prometteur. On contribuera à la vie active de Joheki en aidant à bien des missions liées à nos compétences. » Dit Medyûsa avant que Mizuki prend la parole. « Pour ma part, j’utilise le Mokuton. Je pourrais travailler dans n’importe quel métier dans votre pays afin d’y vivre pleinement et permettre à ma fille de vivre en sécurité. Je vous en prie, mon bon monsieur, peu importe ce qu’il faudra faire pour prouver notre bonne foi, je veux juste que ma fille puisse vivre enfin en sécurité. » Dit-elle en le regardant dans les yeux.

Medyûsa regarde l’homme, sans montrer aucune once d’hostilité ni rien de méchant, cherchant à être sincère. « Nous voulions coopérer avec vous, nous le ferons, peu importe vos demandes afin de pouvoir entrer dans Joheki. On ne montrera aucun signe de refus à vos demandes. Sachez que mon but dans la vie est la paix comme ma sœur et la Senbazuru. » Finit-elle là-dessus afin de laisser le garde prendre la parole et de juger leur propos.


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Narrateur
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Ven 20 Aoû 2021 - 7:03

De son regard perçant, Yamamoto avait les flammes aux yeux alors que la famille s’approchait. Donnant presque l’impression qu’il voulait les incendier du regard, c’était pourtant sa manière d’être. Vivre d’intensité permettait de rehausser chaque moment, protocole qu’il suivait à la lettre pour sa propre personne.

Ainsi, Medyusa s’introduisit, partageant de nombreuses informations sur sa famille qui semblait être issue d’un autre endroit.

Si les iris d’Azo semblèrent démontrer un signe de surprise pendant qu’elle parlait, ceux de Mei demeuraient assez calmes et paisibles. Optant pour le stoïcisme, malgré la différence de leurs réactions, tous deux savaient ce qui allait se produire.

Ainsi, alors qu’Azo venait d’ouvrir les lippes pour devancer son collègue, celui-ci fut coupé sèchement par l’individualiste au caractère quelque peu enflammé.

-Je sais.

Il n’en savait pourtant rien. N’ayant possiblement jamais entendu parler du Senbazuru par son absence et n’ayant visiblement pas reçu l’information de la part des autres gardes, se pouvait-il qu’il y ait une raison pour laquelle le tout ne lui avait pas été communiqué?

-Joheki est un plus qu’un merveilleux pays. Lieu de paix, d’égalité et de sérénité, je sais plus que quiconque à quel point le désir d’entrer sur nos terres peut être tentant, surtout si vous venez des terres du feu.

Clarifiant les motifs de sa première phrase, il poursuivit sans aucune gêne en faisant littéralement abstraction d’une bonne partie des éléments mentionnés. Après tout, la transparence était bonne, la transparence était importante et nécessaire. Or, plus important que tout, le temps était important et il fallait le respecter. Ainsi, il se permettait de faire le tri entre l'essentiel et l'éphémère alors que son caractère quelque peu imbu de sa personne remplaçait la fumée du moment par de véritables flammes, du concret.

-Pourquoi avoir déserté l’Empire du Feu ? Quiconque appartient à une unité se doit de respecter ses normes et ses coutumes. Ainsi, si votre famille me semble jeune et innocente, ce n’est pas forcément votre cas Gôgon Medyûsa. En désertant une unité, qui selon vous a possiblement mis un contrat sur votre tête, cela m’indique que vous représentez d’un certain cas un danger, chose que nous désirons éviter à tout prix. Autrement, nous ne pourrions vanter Joheki pour ses mérites.

Devenant de plus en plus passionné et inspiré par ses paroles, Yamamoto était tel un brasier qui se propageait. Cette même flamme gagnait en terrain jusqu’à devenir une réelle flamme au risque de finir par enbraser tout ce qui était autour de sa personne. Or, n’y avait-il aucun moyen d’apaiser sa flamme alors que même ses collègues ne plaçaient aucun mot visant à le contredire?

Que ce soit leur regard figé, voire étouffé par le moment ou les yeux réprobateurs, que lui adressait certains gardes au sommet du rempart, il était clair que cet homme était béni par le coiffe du privilège, s’imposant dès lors dans tout ce qu’il entreprenait ce qui pourrait expliquer le motif pour lequel il avait plus de vacances que quiconque…

-Je n’ai jamais entendu parler du Senbazuru dont vous faites référence tout comme le nom de vos alliés ne me dit personnellement rien, mis à part celui de l’Empereur du Feu ou plutôt de l’ex-Empereur du Feu. Par contre, s’il y a bien une chose qui est importante pour nous, c’est bien la confidentialité des gens qui entrent sur nos terres. Aimeriez-vous que nous évoquions votre possible entrée si un étranger nous demandait si vous aviez traverser la frontière ? Plus important encore. S'ils n'y sont pas, désirez-vous encore entrer sur nos terres ?

Hasard ou choix, il était possible que plus loin Yamamoto se tenait de l’unité, mieux elle se portait. Pourtant, s’il était Lieutenant du Rempart, c’était bien parce que quelque part, il était compétent…

-Seriez-vous prête à demander et faire signer une lettre de pardon auprès de votre Empire pour votre désertion ?

Lâchant à moitié le marteau , il ajouta :

-Car, jusqu’à preuve du contraire, votre présence en nos terres à titre d’Ancienne Lieutenante du Feu pourrait attirer le courroux d’un Empire dont notre population n’a en aucun cas besoin au-delà des remparts. Ainsi, j’aimerais savoir ce que vous avez à dire à cet égard au-delà de votre désir de contribution à la société dont personne à Joheki ne fait exception. S’il est vrai que vous désirez la paix, pour quelle raison vous êtes-vous affilié à une instance pour ensuite la déserter ? N’avez-vous pas fait couler de sang au nom de cette instance et de cette bannière ? À quel nom avez-vous fait cela et à quel prix ?

Terminant en enflammant les moindres brides de doute qu’il pouvait y avoir sur son caractère, Yamamoto dévoilait de nouveau ses couleurs, poussant ainsi ses alliés à garder leurs paroles pour eux-mêmes alors qu’ils voyaient là où il voulait en venir. Avaient-ils pris une bonne décision
en plaçant les autres dans la zone fantôme ?

N’ayant pas encore eu de nouvelles d’Horiko, le doute planait.

-Par contre, je ne suis pas un sans cœur. Votre famille moyennant des vérifications et n’ayant aucune affiliation particulière avec l’Empire en dehors de votre personne pourra entrer sur le territoire. Toutefois, je laisse les notions de citoyenneté aux instances compétentes bien qu’à mon humble avis, devenir citoyen ne se fait pas en un claquement de doigts. Je dois aussi avouer être confus sur les motifs expliquant le fait que votre famille ait demeuré à Mizu, mais que soyez affilié aux Hijines...

Terminant sous un sourire à pleine dent, étrangement, cela ne faisait que le rendre un peu plus lourd. Or, mieux que quiconque, il était loyal à la flamme qui animait son caractère, ses décisions et ses observations.

Saurait-il dompter une flamme bien différente, mais tout aussi puissante que celle qu'elle fuyait ?

Spoiler:

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Gôgon Medyûsa
Gôgon Medyûsa

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Ven 20 Aoû 2021 - 11:10
Arrivée à Joheki


Le garde voulait des informations, que ce soit sur leur identité ainsi que les différentes raisons de leur envie d’entrer dans Joheki. Peu importe si les motifs sont en leur faveur ou défaveur, mais il fallait être honnête avec lui. Comme tous poste de garde, peut-être qu’il y avait des senseurs assez bons pour détecter les mensonges et si elle venait à mentir, ça pourrait aggraver son cas. Il en était de même pour Mizuki, mais comparer à Med, elle n’avait pas déserté un village ninja ou un empire, du coup, ça pouvait aller qu’en sa faveur. Pour ce qui était de l’ancienne lieutenante, ça pourrait être un peu plus compliqué selon les exigences de l’homme, en face d’elles. Il les écoute attentivement, sans leur couper la parole une seule fois, c’était quelqu’un de poli. Or, il ne fallait pas se sentir rassuré là-dessus, car on n’entre pas facilement dans un pays ou village enfin sauf à Urahi. La nukenin en avait déjà dit assez qui pouvait lui passer par la tête. Sa jumelle avait également tout dit et Himawari était timide face aux étrangers, du coup, elle ne disait rien du tout. Cela étant, ce n’était pas à une enfant de parler à un garde, il fallait juste qu’elle reste sage. Après avoir parlé, l’homme exprime son point de vue plus que positif sur Joheki comme un pays de paix, de sérénité et d’égalité, un endroit où on peut bien vivre. Ses mots donnaient envie d’y être, mais il ne doit pas être du genre à dire oui tout de suite et surtout que le cas de l’ancienne Teikokujin va peut-être poser quelques soucis.

Le garde voulait connaître la raison de la désertion de Medyûsa de l’empire. Si Mizuki et Himawari sont jeune et innocente, ce n’était pas le cas de la Nukenin de l’Empire. Ce dernier donne sa définition d’appartenir à une unité et le fait qu’il y a une possibilité qu’elle ait un contrat sur sa tête. Med représente un danger pour Joheki. Ainsi, la blonde reprit la parole. « L’Empire n’apprécie pas les étrangers tel que moi, j’étais un paria malgré le fait que j’ai fait de mon mieux pour protéger les Hijins, les comprendre et être promu lieutenante. Je doute qu’en réalité, il y a un contrat sur ma tête, je ne sais pas. Ces gens vivent dans la colère et la haine envers tout ceux n’étant pas Hijins. De plus, ils sont capables de tuer l’un des leurs pour rien et croyez-moi, j’ai vu cela se produire alors que cette personne cherchait juste à m’aider pour soigner tout le monde. Chercher à s’intégrer est une bonne chose, j’ai essayé, mais ça n’a pas fonctionné avec eux. L’ancien Empereur, Sendai Yahiko a décidé de quitter son poste et de partir vers d’autres contrées où sa vision de la paix pourra être transmis. J’ai décidé de le suivre, car je le connais ainsi que d’autres personnes. Ma loyauté va vers Sendai Yahiko et non, à la haine et la vengeance que sont les Hijins. Je n’ai rien fait de mal aux Hijins lors de notre départ ni à qui ce soit de manière gratuite. Et personne ne sait que je suis ici donc personne ira venir me chercher à Joheki. » Répondit-elle à l’homme.

Par la suite, le garde évoque le fait de ne pas connaître la Senbazuru ainsi que les noms qu’elle a donnés. Peut-être qu’il n’était pas présent lors de leur passage. Cela dit, il exprime le fait que l’anonymat et la confidentialité sont des points essentiels à Joheki et ainsi, cela permet d’éviter que des âmes trop curieuses viennent les embêter. Ils n’avaient donc aucun compte à rendre à qui ce soit et c’était peut-être pour cela que le garde ne veut rien dire à Medyûsa à propos de ses compagnons d’armes. D’un coup, il se met à poser un nombre important de questions à Med et c’était prévisible à cause du fait qu’elle était un nukenin d’Urahi. Il fallait faire attention à ce qu’elle était et ce qu’elle pouvait apporter ainsi que faire pour entrer dans le pays. Ce garde n’était pas facile à négocier ni pouvoir obtenir un pass vers son pays. Encore une fois, elle allait devoir faire preuve d’honnêteté et espérer que ce dernier puisse la laisser passer. Car actuellement, il y a que sa sœur et sa nièce qui peuvent entrer dans Joheki n’ayant aucune filiation avec l’Empire ou un village ninja. Beaucoup de questions à répondre dont elle connaissait déjà les réponses qu’elle allait donner à cet homme.

« En voilà bien des questions, je vais me permettre d’y répondre dans l’ordre afin de ne pas s’y perdre. » Dit-elle calmement tandis qu’Himawari donne la main à sa tante. « La confidentialité des gens qui entrent sur vos terres est un point important et admirable. Je ne souhaiterai pas qu’on évoque ma possible entrée dans Joheki surtout si ça peut mettre en danger le pays ou ma famille. Après tout, notre but est de vivre en paix et ensemble. Et même si mes compagnons et amis ne sont pas à Joheki alors je resterai sur vos terres et je vivrai en tant que Johekijin pour aider mon prochain. Tout ce que je souhaite, c’est de vivre avec Mizuki et Himawari, en plus d’être en sécurité sur vos terres. » Répondit-elle dans un premier temps à ses premières questions. Elle prend un moment pour souffler et observe toujours le garde qui se trouve en face d’elle, en attente de réponses à ses autres questions. « Je ne ferai pas de lettre de pardon à un Empire qui sans Sendai Yahiko à la tête par le passé en tant qu’Empereur nous aura mis en exil en dehors de leur Empire, car nous étions des étrangers. De plus, si j’entre à Joheki ou pas et que j’écris cette lettre, il y a des chances qu’ils connaissent ma position et qu’ils viennent vous embêter pour obtenir des réponses, ce n’est pas ce que vous souhaitez. Après tout, j’ai déserté en suivant l’ancien Empereur du Feu dont j’ai été loyal et que je resterai s’il a besoin de mon aide. En soi, j’ai déserté un Empire vide de leader en ayant préserver ma loyauté envers son ancien dirigeant. »

Elle se met à ajouter autre chose et toujours lier aux questions du garde. « J’ai servi la bannière du Teikoku en tant qu’ancienne Kumojine et n’ayez aucune crainte par rapport à la foudre, vous ne risquez rien et pour eux, je serais capable d’écrire une lettre de pardon. Après tout, on m’a donné la possibilité de partir de Kumo sans avoir de problème. J’avais rejoint l’Empire pour être auprès de ma bien-aimée uniquement et dans le sens aussi que certaines mentalités à Kumo me déplaisaient. L’unique sang que j’ai versé, c’était de criminel s’en prenant à des innocents et encore, j’ai très peu tué. Le Teikoku prônait une idéologie proche de la mienne et de mes proches jusqu’à découvrir certaines facettes comme leur colère et vengeance envers les villages ninja, un peu trop aveuglante que même Sendai Yahiko n’a pas pu contrôler malgré ses rêves d’un Empire nouveau et allant de l’avant. La raison de ma désertion, je l’ai déjà donnée et si j’y retourne, il y a des chances que je meure et je n’ai pas envie de mourir, j’ai à peine retrouvé ma famille. Et le prix a payé, c’est qu’aujourd’hui, je cherche à survivre et vivre en paix avec ma famille, ils me sont chers. » Dit-elle en ayant répondu à d’autres questions de l’homme. Ce n’est pas facile comme question, mais elle a fait de son mieux. « Et comme vous l’avez déjà mentionné, la confidentialité est un trait important pour vous à Joheki. Je vous ferai confiance pour cela et de mon côté, je me ferai petite pour que personne ne sache que je suis ici pour que vous n’ayez aucun problème. » Elle tend ses mains vers l’homme. « Je respecterai vos protocoles si ça me permet d’entrée dans Joheki avec ma famille. Je ferai tout ce que vous voulez, mais je vous en supplie…qu’on puisse entrer ensemble et vivre en sécurité. C’est tout ce qu’on demande, monsieur. »

Himawari et Mizuki se regardent avant de se tourner vers Medyûsa pendant quelques instants avant de regarder le garde. « Merci de nous donner la possibilité d’entrée dans votre pays, à moi et ma fille, monsieur. Pour la citoyenneté, on fera une demande auprès des instances compétentes. Cela dit, ma sœur et moi-même avons vécu à Mizu dans le passé avant même la création des villages ninja. Or, nous avions été séparés lors d’une rixe à l’encontre de notre famille, au point d’avoir perdu nos parents. J’ai pu rester à Mizu et protéger par une famille de mercenaires. Pour ce qui est Medyûsa, elle a été emmenée par un marchand vers Kaminari no Kuni pour vivre à Kumo. On s’est retrouvé, il y a peu. Elle a pris le risque de se séparer de son groupe pour nous retrouver. Comme vous l’avez dit, vous avez un cœur et vous devez être un homme admirable…ne séparez pas une famille ni même la mettre en danger. Je vous en prie. » Dit-elle d’un air sincère. Medyûsa s’agenouille devant le garde. « Personne ne sait que je suis ici, je ne sais pas si mes amis sont à Joheki ou ailleurs, mais tout ce qui m’importe, c’est la sécurité de ma sœur et de ma nièce. Et, même si ça peut paraître égoïste de ma part, je veux vivre avec elles et également, être utile pour votre pays et ses habitants. Je suis médecin et on a toujours besoin d’un médecin dans un pays. S’il vous plaît, je suis totalement sincère envers vous et je ne vous causerai aucun problème. Je suis prête à accepter n’importe quelle demande, protocole et autres comme je l’ai déjà mentionné pour entrer dans votre pays, même si je dois être surveillé. » Finit-elle là-dessus. La petite Himawari regarde le garde avec ses petits yeux dorés. « S’il vous plaît, monsieur… »


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Ven 27 Aoû 2021 - 20:29

Étrange pour un pays qui ralliait une multitude de gens de multiples horizons pensait Yamamoto. À vrai dire, plus Medyusa parlait et plus il en apprenait davantage, réalisant qu’ils avaient beaucoup plus raison qu’il me pensait de se méfier de leur impact, mais aussi de la possible entrée d’une ennemie de leur nation. Or, plus elle s’évertuait à ajouter des détails, plus il comprenait qu’elle avait suivi son chef, ni plus ni moins.

Représentant un choix fidèle comme un autre, il devait avouer ne pas forcément être contre cette approche. Après tout, la famille et la gouvernance représentaient le pilier même de sa raison, tout juste après la loyauté fidèle qu’il avait envers lui-même et ses valeurs. Or, était-il cohérent de suivre un meneur ? Fuir en sa compagnie n’était-il pas faire partie du problème?

En vérité, il n’en avait rien à faire de ces questionnements et de ces réponses.

Or, alors que la situation persistait, une nouvelle inconnue venait de s’ajouter à l’équation. Paraissant pour la première fois confus depuis son échange, sa confusion se transforma calmement en un léger mépris alors qu’il avait l’impression d’avoir en tout point une infidèle qui se jugeait et considérait fidèle…

Quelle était cette inconsistance ?

-La mort est une inconnue qui nous effraie tous, ne vous en faites pas pour ça.

Commençant par se montrer quelque peu neutre, si son commentaire pouvait paraître sans coeur au regard des supplications qui étaient adressées à son égard, Yamamoto était loin d’être dupe.

-Merci des compliments. Je suis au courant de ce que je vaux et du fait que je suis admirable à ma manière.

Dévoilant les prémisses d’une personne possiblement imbue de sa personne, si les compliments le faisaient sourire, ils n’avaient aucune influence sur lui sachant que quoiqu’ils en pensent, Yamamoto avait une vision très utopique de sa personne.

Continuant ainsi d’effacer ses collègues, le noble prononça quelques paroles.

-Comme mentionné, devenir Johekijine n’est pas donné à tous. Même moi, à titre de noble, je me dois de travailler pour contribuer au développement de ma nation et ce travail me demande une rigueur et une fermeté hors norme afin de filtrer les désirables des indésirables sur nos terres. Ainsi, entrer sur nos terres n’officialisera en rien votre statue de manière permanente, sachez-le.

Après tout, tant qu’ils n’étaient pas Johekijine, même en étant sur leurs terres, Joheki n’allait pas se risquer à voir une guerre se déclarer à son égard pour quelqu’un qui changeait de bannière aussi souvent qu’il changeait d’humeur.

-Et si cela implique de vous demander de quitter notre territoire après avoir été détecté par l’ennemi pour protéger la population, ce sera fait, et ce, sans aucun remords de ma part.

Oubliant même qu’il n’était pas l’unique décisionnaire, Yamamoto était pourtant très sérieux.

-Comme mentionné, je ne vois aucun inconvénient pour freiner votre famille sur nos terres si ce n’est de la possibilité de vous séparer Medyusa.

Ne mâchant pas ses mots, il précisa :

-Je ne suis pas certain de comprendre, mais selon vos dires, vous avez quitté Kumo pour vous rendre au Teikoku supposément sans problème alors qu’à mon souvenir, le Teikoku a plus ou moins conquis temporairement Kumo jusqu’à sa libération. Vous avez donc suivi votre compagne parce que certaines mentalités vous déplaisaient et vous quittez dorénavant ce territoire, car vous vous êtes rendu que le jardin du voisin n’est pas forcément plus vert. En plus de cela, pourquoi demander pardon si vous n’êtes pas recherché des Kumojines? Ça ne fait aucun sens, surtout s’ils vous ont supposément laissé partir...

Marquant une pause, il précisa :

-Devons-nous aussi nous attendre à devoir aussi accueillir votre femme ? Qu’est qui nous dit que nos moeurs et coutumes ne vous conviendront pas forcément au risque de quitter comme vous l’avez fait à deux occasions précédentes si un jour vous devenez citoyenne ?

Arrivant à sa dernière question, il trancha :

-Si le Teikoku réclame votre tête moyennant la préservation du reste de la population Johekijine, que suis-je censé faire ?

L’observant avec sérieux, ses lippes étaient fermées alors qu’il la toisait presque du regard. La prenant plutôt de haut, plus le temps avançait et plus Yamamoto devenait sévère, comme si la flamme en lui ne faisait que prendre de plus en plus d’ampleur jusqu’à écraser sa volonté sur autrui.

Encore une fois, saurait-elle apprivoiser la flamme qui devenait de plus en plus présente au point de mettre totalement ses collègues en arrière-plan grâce à son charisme et sa prestance ?

Seul l’avenir le savait. En attendant, un pigeon voyageur provenant au-delà du rempart venait de livrer une lettre à Mei qui commençait à lire le document.

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Gôgon Medyûsa
Gôgon Medyûsa

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Sam 28 Aoû 2021 - 10:05
Arrivée à Joheki


Medyûsa regarde autour d’elle, la blonde n’aimait pas rester trop longtemps quelque part sans bouger. Et la frontière de Joheki séparer le pays avec Hi no Kuni, ce n’était donc pas une bonne idée de papoter pendant des heures sans garanti ni moyen de se cacher. Cet homme parle trop et pose trop de questions, que cela commençait à ennuyer la Yasei. Pour le moment, Med reste calme et patiente afin de tenter une approche plus diplomate et éviter un quelconque souci surtout en la présence de Mizuki et de Himawari. Cependant, leur sécurité va commencer petit à petit à être en danger si une troupe de Teikokujin de l’unité coloniale ou territoriale commençait à vadrouiller dans le secteur. Il était impossible pour la Hebi d’avoir été suivi ayant été pendant quelques jours à Mizu no Kuni, mais peut-être que l’endroit était surveillé de loin depuis l’arrivée de Yahiko et des autres. Le garde stipulait auparavant qu’il n’a jamais entendu parler d’eux ou en disant que la confidentialité des gardes est importante. Elle n’est pas stupide, Medyûsa sait très bien que la Senbazuru est à Joheki sinon, l’un d’eux serait là à l’attendre afin de la tenir informé de leur échec. Du coup, soit cet homme lui ment pour bien des raisons ou il ne sait rien du tout et il vient juste de prendre son poste après leur passage. Ce dernier réagit au compliment, même si ce n’était pas trop vrai, jouant juste sur ses mots. Cela dit, il se met à parler de la citoyenneté du pays et de la contribution à apporter pour le fonctionnement de Joheki, peu importe leur titre.

De plus, même si Medyûsa entre avec sa famille, rien ne les empêchera de la faire sortie si l’ennemi est au courant de sa présence en ces lieux et la demande, afin d’éviter la guerre. Et il rappelle qu’il n’a aucun intérêt à retenir sa famille à l’extérieur, car elles peuvent y entrer sans problème, contrairement à l’ancienne lieutenante. « Mizuki, tu vas entrer dans Joheki avec Himawari et chercher après Sendai Yahiko et les autres pour leur tenir informé. Ainsi, ils pourront tenter quelque chose de leur côté pour me faire entrer. Connaissant Yahiko, il ira parler avec la garde ou un supérieur pour me faire entrer. Cependant, je ne peux pas rester dans les parages. Je serais là où on s’est retrouvé, toi et moi. » Dit-elle à sa jumelle avant de donner une description de ses amis. Avant d’écouter les propos de l’homme. Il parle beaucoup trop et de sujet de rien de grave, elle donnait juste une comparaison de son pardon entre Kumo et le Teikoku, la différence de mentalité. L’un ne la recherche pas tandis que l’autre, si. « Ce n’était qu’un exemple, vous savez. Kumo ne me recherche pas et m’a laissé partir. » Dit-elle avant de le laisser reprendre la parole après qu’il a marqué une pause. Et le voilà en train de parler d’accueillir Hanae et également, si elle ne compte pas quitter le pays comme elle l’a fait avec Kumo et le Teikoku. « Je vais être direct avec vous, vous parlez beaucoup pour un garde. Ma compagne ainsi que les personnes que j’ai citée plus tôt sont déjà à l’intérieur. Inutile de me mentir ou peut-être que vous n’en savez rien, il suffirait que vous demandiez à vos collègues qui nous observent depuis tout à l’heure. Si mes amis n’étaient pas dans votre pays, l’un d’eux m’aurait attendu près d’ici et on ne serait pas en train de parler, vous et moi. De base, ils devaient venir ici, c’était le plan. Du coup, je sais qu’ils sont de l’autre côté du rempart millénaire, sans doute placer sous surveillance vu que l’ancien Empereur est du genre honnête comme moi sur sa condition. Eh non, je ne compte pas quitter votre pays, comme je l’ai dit, je compte venir ici avec ma famille pour une seconde vie à leurs côtés. »

Et le voilà en train de poser sa dernière question avant de laisser Medyûsa reprendre la parole. Une question peu sympa, mais logique s’il ne veut pas que son pays entre en guerre contre Hi no Kuni. « Eh ben, vous avez des autorités supérieures à la vôtre, vous ferez ce qu’ils vous demanderont. Cependant, en me laissant trop longtemps ici, il est clair qu’il y a des chances que des Teikokujin puissent me voir et être au courant de ma présence ici. De plus, je sais que mes proches sont dans votre pays et si l’Empire me capture ici, ils reviendront ici pour vous ennuyer avec eux. Personne ne m’a suivi ayant été à Mizu juste avant, il y a quelques jours. Donc, si je rentre dans votre pays, même l’Empire ne sera au courant de ma présence dans Joheki. Cependant, si vous continuez à parler et à poser beaucoup de questions, là, ça va être compliqué si on me voit ici. Vous avez dit que la confidentialité est primordiale pour votre pays et en tant que garde, tant que votre supérieur ne vous donne pas l’ordre de dévoiler ce type d’information, vous ne direz rien à qui ce soit. Du coup, si je passe du temps dans votre pays, personne n’ira me chercher ici. Le Yuukan est grand et il faudrait toute une vie pour me retrouver, si on daigne me chercher. Du coup, ma sœur et sa fille vont entrer. Et vous, vous allez devoir me donner une réponse sans tourner autour du pot ou si vous avez besoin de la décision finale de l’un de vos collègues ou supérieurs vis-à-vis de moi, placez-moi sur surveiller derrière vos remparts jusqu’à l’ordre qu’on vous donnera à mon égard. Ainsi, derrière vos murs, personne ne me verra et là, vous n'auriez aucun problème avec l’Empire. Cela sera juste temporaire, mais si on reste encore longtemps ici à papoter et à se questionner, ça pourra être risqué pour nous. Alors que comptez-vous faire, monsieur le garde ? »




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Mar 31 Aoû 2021 - 6:40
Un silence.

Tel était ce qui planait à l’instant alors que Medyusa venait soudainement de révéler une facette différente de sa propre personne. Était-ce le sens d’urgence en elle qui venait de s’éveiller? Avait-elle peur d’une menace quelconque ou est-ce que son statut de déserteur venait la hanter devant l’imposante muraille que représentaient Yamamoto et Joheki.

Attentif, pour la première fois, le brasier imposant s’arrêta, comme s’il venait de s’estomper. Si aux premiers abords, elle indiquait clairement à sa famille de servir de passerelle pour qu’elle puisse par la suite entrer en trouvant les autres, Azo et Mei savaient respectivement qu’elle ne serait jamais en mesure de trouver Yahiko et les autres au regard de leur emplacement.

Bien que plusieurs membres pouvaient faire partie d’un groupe, seuls les concernés étaient admis dans cette section du Domaine des Vallées. Or, ça , Yamamoto ne le savait pas d’autant plus que ce n’était pas tout à fait nécessaire dans l’état actuel. Le plus important était que l'information existe au sein du Rempart, chose qui était plus que véridique dans le cas suivant. Or, comme toute chose, il y avait des pré-requis pour qu'elle puisse être révélé à autrui au regard de son imortance et des risques pour le pays.

Passant à côté des questions posées par le gardien pour émettre des commentaires qui n'étaient pas toujours consctructif, elle défiait l’autoritaire par de l’autorité. Se faisant beaucoup plus directe, s’il appréciait l’honnêteté, la tête chaude de la Muraille n’était pas pour autant docile au point d’être intimidé verbalement par du franc-parler de ce calibre.

La regardant de haut, alors qu’elle s’énonçait soudainement avec plus de certitude et de fermeté, c’était à se demander si la logique d’aller dans le pays voisin protégé par des remparts pour déserter en sécurité n'était pas prévisible. Or, ce type de réflexion, Yamamoto n’en avait pas grand-chose à faire.

Ainsi, il laissa planer un silence, silence durant lequel le document reçu fut partagé à Azo qui s’adonna soudainement à sa lecture après s'être vu surpris. Elle avait du culot pensa-t-il. Malheureusement, comme toute chose, seules la justice et la raison régnaient pour cet homme, sa raison.

-Baissez le ton d’un cran. Être direct ne vous permet pas de poser le moindre jugement à notre égard. N’oubliez pas où vous êtes. Certaines personnes ont tenté d’entrer à Joheki par le haut et ils sont vite redescendus sur terre. Physiquement comme verbalement, je coupe les ailes de tout excès de zèle.

La fusillant du regard alors qu’il devenait de plus en plus assertif, voire poétique, étrangement, on pouvait sentir un changement d’aura autour de sa personne.

-Que j’en sache quelque chose ou non, cela ne vous concerne pas sans oublier que par logique, vos amis n’auraient fort probablement pas traîné aux abords de la frontière d'un pays dans lequel l ils sont recherchés à moins que vous vous soyez donné un point de rendez-vous fixe contrairement à vos dires, surtout si cela représente un quelconque danger... Autrement, ce serait suicidaire bien que ce ne soit pas vraiment de mon ressort à ce stade.

Ne se préoccupant aucunement du fait qu’elle révèlait la vérité ou non, Yamamoto n’était pas là pour ça. Au contraire, il comptait suivre son protocole, coûte que coûte.

-Votre présence à cette frontière découle de votre responsabilité. Ainsi, s’ils vous découvrent à la frontière, ils vous découvriront à la frontière, point. Tant que cela ne pose aucun souci au-delà du rempart, cela ne nous posera aucun soucis.

Martelant le tout avec fermeté, sans aucune hésitation, l’homme enflammé dévoilait de nouveau que la flamme silencieuse était en mutation, changeant de forme et grandissant peu à peu…

-À moins de pouvoir lire l’avenir ou d’avoir la science infuse, vous avez beaucoup de certitudes pour quelqu’un qui dévie les questions et qui est plus ou moins perturbé par un protocole d’entrée pour son admission dans le pays le plus sécuritaire du Yuukan.

Craquant son cou, il poursuivit :

-Alors on va la faire courte. Étant voisin de l’Empire, quel serait l’endroit le plus sécuritaire vers lequel un fugitif pourrait se diriger ou même n’importe qui? Joheki.

Personnifiant encore une fois le fait qu’il était imbu de sa personne, mais aussi de la personnification de sécurité que représentait Joheki, Yamamoto avait une cohérence terriblement incendiaire.

-Votre famille peut entrer. Ils peuvent aller voir ma collègue qui s’occupera de poser un sceau afin de marquer les deux membres par mesure de sécurité.

La fixant, il précisa :

-Quant à vous…

Soupirant, une main se déposa soudainement sur l’épaule de Yamamoto. Reconnaissant celle d’Azo, il l’observa tranquillement alors qu’il réalisait qu’à force de trop s’enflammer, il en avait enfumé ses camarades.

-Peu importe vos affiliations et quelle que soit la réalité Medyusa, entrer à Joheki nécessite du respect pour la personne à qui vous vous adressez en plus de répondre aux questions adéquatemment. Certains d’entre nous se permettent même de poser des questions inutiles pour trouver des failles, détecter le mensonge ou même ouvertement provoquées pour en apprendre davantage.

La regardant durement, son approche était tout de même très différente. Azo agissait même de manière plus souple alors qu'il tentait d'ajouter de l'eau pour calmer l'incendie.

-En ce moment, votre profil ne nous donne littéralement aucun gain ou raison d'être rassuré. Comme dit, nous en avons autant à perdre qu’à gagner, surtout au regard de votre historique relativement instable. Le seul élément sur lequel nous pouvons nous reposer est notre observation de l’individu à la frontière, surtout lorsque la situation ne joue en aucun cas en votre faveur au regard de vos antécédants. En ce moment, nous jugeons Medyusa, pas le moindre groupe auxquels vous faites référence et ce sera toujours ainsi sauf si vous vous présentez tous ensemble en groupe ce qui n'est pas le cas aujourd'hui en dehors de votre famille malheureusement. Sinon, une personne sympathique n'aurait qu'à passer la frontière en disant à autrui qu'elle a des amis sympathiques qui arriveront sous peu afin de permettre à des bandits de s'infiltrer... Nous ne sommes pas aussi laxiste, surtout pas en ce moment.

Terminant, il se recula, signe qu’il n’avait plus rien à ajouter. Ayant dépassé sa limite de dialogue habituelle, il en avait presque mal à la tête. Comment Horiko faisait-il pour être si patient ?

En temps normal, Azo aurait fort probablement donné son aval concernant une autorisation, tout comme Mei, forçant ainsi l’enflammé à trancher de manière favorable. Toutefois, si du début jusqu’à la fin, elle s’était débrouillé de manière adéquate, sa dernière séquence n’avait pas forcément joué en sa faveur d'autant plus qu'ils ne comprennaient pas l'urgence soudaine dont elle faisait preuve. Avait-elle vu un fantôme pour devenir aussi aggressive ? Dans le cas suivant, même devant le meilleur médecin au monde, l'absence de respect n'était pas toléré à la frontière.

Comme si ce n'était pas suffisant, la lettre reçcue n'était pas anodine. Signe pertinent que le niveau de risque lié à ce cas venait d’augmenter au regard d’une récente décision, ils devaient s'en tenir au protocole standard. Ainsi, son passage n’était pas aussi simple qu’il aurait pu l’être malheureusement. Or, il lui restait tout de même une chance bien que les risques étaient moins favorables qu'avant sa dernière prise de paroles.

-J’ai la malheureuse habitude de m'enflammer quand l’air s’échauffe. Reprenons où nous étions. Pourquoi devrions-nous vous faire confiance en dehors de ce que vous avez précédemment mentionné Gogon Medyûsa ?

Déposant cela sur la table, il ajouta :

-Si vous avez peur de ce qu’il se passe à la frontière, vous êtes toujours libre de partir, bien entendu,mais je demeure un homme loyal et dédié à son travail. Libre à vous d’agir en protégeant votre vie si vous vous sentez menacé d’une quelconque manière.

Qui sait, c’était peut-être ça le test ? De mettre quelqu’un sous pression afin de voir à quoi ressemblaient ses plus bas instincts. Or, Yamamoto ne semblait pas du genre à réfléchir à tout cela, ou peut-être qui si ? Instinctif ou supercherie, l'absence d'Horiko se faisait plus que sentir. Or, était-ce logique qu'une personne aussi loyale à sa patrie ait un protocole unique ?

Quoiqu’il en soit, Medyusa avait une dernière chance de faire mieux ou de fuir, qui sait. Or, une chose était certaine : Yamamoto ne plaisantait pas et mettait beaucoup d’efforts et de soin dans son travail. Noble élitiste, il y avait une rigueur à son comportement et une certaine cohérence, car encore une fois, il était une flamme. Simple chandelle ou brasier, tout dépendait du contexte et de la situation. Dans tous les cas, mettre de l'huile sur le feu n'était jamais une bonne idée et ça, Medyusa venait de l'apprendre. On ne combattait pas le feu par le feu, au risque de se brûler.

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Gôgon Medyûsa
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Mar 31 Aoû 2021 - 12:22
Arrivée à Joheki


Medyûsa était devant les remparts, encore et encore, le garde pose trop de questions inutiles alors qu’elle venait de lui donner des motifs qui pourraient lui être favorable comme défavorable. Encore un garde trop arrogant et qui se croit supérieur à d’autre avec un QI peu élevé. Dès lorsqu’elle avait donné les réponses aux questions à ce dernier, il aurait dû lui répondre oui ou non tout simplement, comme il l’a fait avec Mizuki et Himawari. Apparemment, il cherche à se sentir fort, là où en réalité, il n’est juste que stupidité et arrogance déplacé avec un orgueil digne d’un Hijin. La jeune femme a tout de même pris le temps de répondre à toutes ses questions et à l’avertir amicalement que sa présence aux portes pourrait nuire si une troupe Teikokujins passait par-là. En effet, si elle est recherchée par l’Empire, ils savent son lien avec les autres déserteurs et ils viendront à Joheki pour demander des explications. Du coup, la faire patienter longtemps ici, ce n’était pas des plus intelligents qui soit. Eux qui cherchent à ne pas avoir de souci avec les pays voisins, ils se trompent de façon de faire dans la manière d’interroger quelqu’un à la vue de tous. Et dire que l’Académie de Joheki regorgeait d’individu avec une certaine intelligence, mais il ne semblerait que ce ne soit pas le cas. Les gardes, même avec un titre de noblesse n’était pas des plus futés qui puissent y avoir. L’homme demandait à Med de baisser un cran le son de sa voix et pourtant, elle n’a jamais haussé la voix depuis leur discussion. Avait-elle touché une corde sensible sans le vouloir ? « À dernière nouvelle, je n’ai nullement haussé le ton ni fait de zèle ou autres d’hostile. Nul besoin de vous montrer désagréable là où je ne l’ai pas été, monsieur le garde. » Répondit-elle calmement.

Ce dernier se lance dans un monologue où elle faisait mine d’écouter. Après tout, ce dernier se permet de dire qu’elle dévie toutes les questions qu’on lui pose alors que c’est totalement faux. C’est bien la preuve qu’il n’a rien écouté jusqu’à maintenant et qu’il est totalement incompétent dans son travail. Mais soit, elle ne fait que soupirer face à tant de blabla inutile et d’une perte de temps inouïe de sa part à chercher à avoir raison. Ce type est totalement barbant et inutile dans son métier. Il pourra dire tout ce qu’il veut, elle sait pertinemment que Yahiko et les autres auraient laissé un indice ou une présence pour signaler qu’ils n’étaient pas entrés dans Joheki. Chercher à jouer les plus malin avec elle, ce n’était pas une bonne idée, car il aura toujours faux. Or, ce n’était pas une bonne idée de le remettre à sa place en bonne uniforme. « Bien. » Dit-elle tout simplement, le trouvant un peu ennuyant avant de se tourner vers Mizuki. « Va avec Himawari vers la garde et passer les remparts. N’oublie pas ce que je t’ai demandé. » Dit-elle à sa jumelle. « Bien, dommage. On se retrouve un jour, maintenant, tu sais où je suis et je sais où tu seras. » Répond Mizu avant que Himawari avec un air triste prend la parole. « Au revoir, tata Med, j’espère qu’on se reverra. » Dit-elle. La mère et la fille partent vers la garde afin de faire le protocole afin de partir pour Joheki. La jeune femme retourne porter son attention vers le garde avant que l’un de ses collègues intervienne en prenant la parole. Décidément, ils ont l’air tous stupide et à voir le mal partout là où il n’y en a pas.

« Premièrement, je n’ai jamais manqué de respect à votre collègue, je lui ai toujours répondu avec respect et calme. Mes dernières paroles n’ont jamais été agressive vu que je suis calme, c’était juste pour l’avertir que ma présence en ce lieu peut donner l’idée à l’Empire de venir fouiner dans votre pays si on me découvre ici, en sachant mon lien avec les autres déserteurs de l’Empire. Deuxièmement, j’ai répondu à toutes les questions qu’on m’a posé, en plus de stipuler à maintes reprises que j’accepterai n’importe quel protocole, comme celui que va passer ma sœur et sa fille actuellement, sans rien dire ni faire quoi ce soit. J’ai donné tous les motifs qui peuvent mettre favorables ou non pour entrer. Je ne sais pas quoi dire de plus que je n’ai pas encore dit. » Répondit-elle calmement avant de reprendre la parole. « Du coup, je me demande si vous avez pris le temps de m’écouter pour me dire de telles choses, c’est assez blessant de répondre à toutes vos questions et que derrière, on ne m’écoute pas. » Finit-elle là-dessus. « J’ai des antécédents et j’ai été honnête avec vous, de plus, personne ne sait que je suis là vu que j’ai pris un autre chemin avant de venir ici. »

Ce dernier était retourné en arrière, sérieusement, ils sont à la ramasse dans ce pays, pire que le Teikoku. Ils veulent jouer les gardes modèles, mais apparemment, ils se plantent à chaque fois. À quoi ça sera de poser autant de questions s’ils n’écoutent pas la réponse à ces dernières. Aiment-ils perdre du temps pour rien ? Franchement, pathétique de leur part que de manquer de respect à elle alors qu’elle se montre respectueuse et sincère à leur égard. « Je vous ai déjà répondu à cette question. Le fait que je ne montrerai pas hostile, je cherche la paix, aidez mon prochain, je suis médecin et donc je pourrais soigner les gens dans le besoin…enfin bref, quand vous posez des questions, faites en sorte d’écouter les réponses et de ne pas croire que l’atmosphère s’échauffe alors que ce n’est pas le cas. Personnellement, j’ai été calme tout le long. Si vous cherchez de la bagarre, ce n’est pas avec moi que vous en aurez. Sur ce, je vous laisse. » Dit-elle avant de faire demi-tour et de partir vers un bateau pour partir vers Mizu no Kuni à nouveau.

hrp:


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Lun 6 Sep 2021 - 7:15

Après un long moment de négociation, la perche tendue, les trois membres du corps principal de gardes observaient la scène alors qu’ils s’attendaient respectivement à voir l'effet positif de l'intervention du concis. Après tout, loin d’être bavard, celui-ci avait tout de même trouvé son intervention comme étant nécessaire et le juste milieu alors que la vérité et simplicité démangeait ses lèvres. N’aimant pas la perte de temps, l’hésitation qui l’avait plus ou moins empêché de trancher en faveur de Medyusa devenait soudainement apparente alors qu’elle répondait sur un ton particulier dans un angle tout aussi spécial.

Si dans un contexte de confrontation ou d’équité ces paroles pouvaient être bien reçues, le fait d’oublier qu’elle était en situation de désavantage et de demanderesse ne jouait guère en sa faveur. Après tout, quelle que soit la forme qui était mise, elle préférait utiliser ses dernières onces d’énergies à réitérer ses propos et à se justifier, un peu comme devant un tribunal.

Raisonnable et compréhensible dans un sens, elle ne répondait toutefois pas à la question à son tour. Sachant qu’ils avaient clairement précisé s’attendre à obtenir le moindre élément supplémentaire, l’absence de commentaire supplémentaire aurait très bien pu être une réponse au-delà du caractère justificatif de son monologue, surtout lorsque l'urgence semblait de mise au regard de son comportement.

Toutefois, elle avait raison, elle avait répondu à toutes les questions qui lui avaient été proposées, sauf peut-être la dernière et d'autres de manière non-convaincante alors qu'elle avait clairement manifester une certaine révolte face à la situation.

Bien qu’elle aurait pu se contenter de ne pas savoir quoi dire de plus, elle trébucha, se demandant s’ils avaient pris le temps d’écouter. Passant même par le registre de l’émotionnel, elle réitéra d’autres éléments à sa défense qui laissaient sous-entendre qu’elle était face à des juges. Or, était-ce bel et bien pertinent de critiquer un jury qui ne changerait pas en Yamamoto, Azo et Mei ?

À titre de gardes frontaliers, ils avaient tous Joheki au centre de leurs priorités. De ce fait, les arguments qu’elle avait mentionnés et son attitude n’avaient malheureusement point joué en sa faveur alors qu’elle quittait d’un geste soutenu les lieux. Peut-être aurait-il été intéressant qu'elle joue la carte de l'émotion depuis le début. Or, les fluctuations dans son discours et sa tonalité ne pouvaient qu'insécuriser la garde dans leur choix alors qu'elle était partie.

Semblant fuir un fantôme ou une faucheuse invisible, tous eurent plus ou moins une pensée simultanée en visualisant soudainement la fameuse Capitaine du Domaine des Vallées pour une raison inconnue.

Délaissant ainsi cette pensée au risque de devoir remettre en question leurs écoutes, étrangement, leur comportement se détendit totalement alors que Medyusa avait quitté les lieux.

Faisant ainsi passer le protocole à la dénommée Himawari et Mizuchi, Mei prit le temps d’expliquer le sceau de détection et son fonctionnement. Elle prit d’ailleurs le temps de leur conseiller un chemin spécifique afin de rejoindre la ville le plus tôt possible tout en ajoutant quelques précisions sur des auberges pertinentes pour les nouveaux voyageurs.

Une fois terminés, ils attendirent que les deux femmes quittent les lieux avant de se regarder.

En formation triangulaire malgré eux, une légère bourrasque s’éleva de manière à approfondir le silence déjà lourd. Dès lors, un chariot venant de l’intérieur de Joheki s’approchait. Pouvant entendre le bruit des animaux qui représentaient la puissance brute de ce moyen de locomotion, ils traversèrent la frontière après s’être fait contrôler par la garde de l’autre côté du rempart.
Dès lors, alors que le chariot passait entre eux, ils s’échangèrent tous un regard. Même Yamamoto qui était à des années-lumière de la complicité du trio Hori-Zo-Mei partageait cette étrange curiosité sourde avec eux.

S’enfonçant en direction de Hi pour aller dans un endroit inconnu, ils attendirent que le chariot passe alors qu'avec un peu de malchance, ils auraient pu être témoin de la présence de Medyusa. Bien qu’il était peu probable que des gens lambdas la reconnaissent, cela représentait tout de même un risque de moins pour elle. Après tout, la garde s'en était inquiétée que devant le Senbazuru au regard de leur puissance de groupe. Or, devant une seule et unique personne, en cas de confrontation, les chances que le tout soit difficile à contrôler étaient beaucoup plus faibles, surtout qu'ils ne se seraient jamais entêtés à la protéger plus que nécessaire si des Hijines étaient venus la chercher. Joheki passait avant tout.

-Vous pensez qu’elle a compris la raison pour laquelle elle a été refusée ?

Secouant négativement la tête, tous deux désapprouvèrent alors que l’enflammé posât une main sur sa propre taille.

-Je pense bel et bien qu’elle a cru que nous étions sur le même pied d'égalité et qu'elle pouvait s'exprimer comme cela l'enchantait. Même un citoyen n'aurait osé prendre cette approche avec nous.

Préférant ne pas parler trop du passé, Azo se fit bref.

-Ces chances de bases étaient minces au regard de son passif, sans oublier qu’une lettre vient de nous être envoyée. D'ailleurs, elle ne mentait pas Yamamoto, des membres ont bel et bien été placés en zone spéciale afin qu’ils aient une possible audience auprès du Daimyo. Cependant, contrairement au porte-parole de son groupe et aux autres, je ne pense pas qu’elle a pleinement compris la posture de sa situation sachant qu'elle a préféré se justifier d'une manière peu adéquate, surtout au moment le plus critique alors que des doutes subsistaient.

Ajoutant des informations à son tour, Mei sortait soudainement de sa tanière :

-Par contre, selon la lettre, une entente supplémentaire divergeant des règles de base aurait été autorisée. L’intérêt de base était donc plus faible que le risque, ce qu’elle n’a pas su démentir en dehors de ses projets de vie à Joheki, un élément irrecevable dans la mesure où son groupe est en attente de jugement et que son entrée était plus insécurisante, et ce, même sans le contenu de la lettre.

Haussant les épaules, Yamamoto observa leur cirque avant de se tourner.

-Je sais.

Non, il ne savait pas, mais il était beaucoup trop imbu de sa personne pour l’admettre. Incarnant le principe même du protocole de la provocation malgré lui, il espérait que les prochaines entrées soient plus simples au risque de retourner en vacances le plus tôt possible pour hiberner dans la richesse et l'opulence de son comfort personnel. Après tout, selon lui, il le méritait.

Spoiler:
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