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Renaissance ✘ ft Akio et Ken

Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Sam 12 Juin 2021 - 13:06
Été 204


Durant la phase finale de l'examen des chuunin, Minako est en soins intensifs, toujours inconsciente. Les médecins sont confus. D'après les analyses, une petite paire de poumons est logée dans ses poumons, et, contractés, ceux-ci s'abîment. Ils y ont également découvert un petit cerveau dans le sein droit de Minako. Ils avaient déjà repéré les cordes vocales, qui s'abîment aussi lorsque Mitsai parle. Ils doivent retirer ces organes de trop. Cela dit, la crainte de ne pas pouvoir régénérer les poumons inquiète les eisenin. Ce serait trop dangereux de laisser la jeune femme dans cet état. Finalement, ils finissent par l'opérer, deux jours après le début des soins intensifs. Sur le bloc opératoire, la jeune femme subit une très lourde opération. La crainte que cela échoue est assez grande. Les petits poumons de Mitsai qui sont logés dans les siens doivent être retirés, ainsi qu'une paire de reins et qu'une paire de cordes vocales. Ce n'est pas dénué de risques sur sa santé. Les médecins espèrent que la jeune femme puisse survivre à l'opération d'extraction de la jumelle parasite.

• • •


Minako court dans les rues de Kumo en compagnie d'une fille qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Elles font la course jusqu'à l'académie ninja. Elles sont arrivées sur place, mais il n'y a personne. D'un coup, le lieu change. Les filles sont dans un champ de lycoris, une petite maison en bois non loin de là, le ciel crépusculaire rend la scène quelque peu étrange.

« Dis, ma sœur, je sais que je vais mourir, je vais devoir te quitter et t'attendre ici. Tu me rejoindras quand ce sera ton tour ? »

« Oui, Mitsaiko, je te rejoindrai quand ce sera le moment, j'espère que tu ne t'ennuieras pas jusqu'à mon arrivée. Je te le promets, je vais vivre pour toi. »

« Merci de m'avoir laissé manger une dernière fois un Inazuma no Kumo. J'espère que toi et Kenny-chou serez heureux ensemble et que vous viendrez tous les deux ! Moi et mamie on va rester ensemble dans cette jolie maison, on va jouer toutes les deux au shogi, ça ira ! Allez bonne continuation à vous deux. »


La dernière image que Minako voit est Mitsaiko en compagnie de mamie Grisou. Ensuite, le noir. Dieu sait durant combien de temps Minako est perdue dans le néant, le vide infini, ce noir autour d'elle. Elle ne trouve aucune lumière, aucun mur, rien qui puisse la rassurer. Elle ne sait pas comment trouver le chemin vers la lumière qui peut la guider. La seule lumière qui la rend courageuse.


• • •


« RENDEZ MOI MA SŒUR. »

Ses cris cassent les ampoules et tout ce qui contient une couche de verre dans sa chambre. Minako est en proie à une panique incontrôlable. Elle sait qu'on l' a privé de sa sœur. Elle est en proie à une déchirure émotionnelle immense.

« Je ne peux rien faire sans elle. Je ne peux pas vivre sans Mitsai. Rendez-la moi… RENDEZ LA MOI. »

Épuisée, Minako s'évanouit. Elle est envoyée dans une cellule de l'aile psychiatrique insonorisée, au cas où ses crises recommencent. Ainsi, elle ne ferait aucun dégât nul part.

Pendant plusieurs jours, une semaine à peu près, Minako recommence sa crise, mais personne ne l'entend. Elle pleure beaucoup, elle essaye de se faire saigner les bras par la force de ses ongles. Et puis, elle s'endort. Silencieuse, pendant plusieurs jours, un médecin a pu lui rendre visite. Elle est dans un état comateux. Il l'examine et constate que ça fait trois jours qu'elle dort. Il utilise ses techniques d'iroujutsu pour calmer ses douleurs physiques et l'emmène dans une chambre normale.

Automne 204


Le corps de Minako est assez fragile. Elle ne reprend pas des forces. On dirait qu'elle se laisse aller. Ça fait une semaine qu'elle n'est pas réveillée. Elle a des poches de nutriments et d'anticorps pour aider son corps à se nourrir. Les médecins ne rassurent pas Kaito, lui disant qu'il est probable que la perte de la sœur jumelle a de lourdes conséquences sur le corps et la psyché de Minako, bien que ce soit sur une bonne voie. Il a pris congés pour son enfant, bandeau de celle-ci en main.

« Courage ma fille, tiens bon. Ton petit ami a besoin de toi. »

“ Excuse-moi, Minako. Je ne savais pas que tu souffrais autant. J'espère que tu vas te rétablir assez rapidement. Je vais t'entraîner à avoir un comportement adéquat si tu veux continuer dans l'art du ninja. Je vais rester auprès de Ken afin de le soutenir. ”

Il a lu le brouillon d'une lettre que Minako voulait écrire. Il en a eu les larmes aux yeux, il a pleuré, car il ne pensait pas qu'elle cacherait un problème aussi important.

Écrit de Minako:

Kaito va voir sa fille tous les jours, la boule au ventre, la peur qu'il lui arrive quelque chose de plus grave. Il lui arrive de pleurer, cédant sous le poids du stress, à son chevet. Des fois même sous les yeux ébahis des rares infirmiers osant rendre visite à Minako.

• • •


La belle aux bois dormant a repris des couleurs, au bout de trois semaines dans le coma. Son état de santé s'est beaucoup amélioré. Ses poumons arrivent à fonctionner de manière correcte grâce aux techniques et à la détermination des médecins. Son corps reprend des forces, comme si la jeune femme se bat pour sa vie.

“Je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Je dois sûrement faire une paralysie du sommeil. Mais non, ça ne peut pas m'arriver maintenant ! Je suis à peine devenue genin. Je dois récupérer mon bandeau à l'académie ce matin. Si je n'arrive pas à me lever, je vais être en retard. Je ne peux pas me le permettre, la ponctualité se doit de toujours être respectée. Allez… Je n'arrive pas à bouger et je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Pourtant, j'ai l'impression d'entendre des voix. Je ne comprends pas ce qu'il se dit. Ça doit être une hallucination auditive. Je ne vois que ça. Allez, tranquille. Je suis chez moi, il est 7 heures , je suis toute seule dans ma chambre, ça va bien se passer. Je dois rester calme.”

Il est peu probable que l'on puisse voir que Minako essaye de se réveiller. Installée sur son lit d'hôpital, la jeune femme est comme une princesse, attendant son prince charmant pour se réveiller.

HRP:
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Kentoku Akio
Kentoku Akio

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Sam 12 Juin 2021 - 15:12
Dans ses divagations de fin d'été, Akio s'était évertué à augmenter encore la quantité de savoir en sa possession. Privé des finales de l'examen, où il avait échoué sur la première marche, il avait commencé l'acquisition d'ouvrages rares de part les marchands étrangers divaguant dans le village. Il avait également débuté la rédaction d'essais, de thèses sur autant de sujet qu'il était possible de travailler. Le temps filait toujours à bonne allure, en ennemi du vivant, pour limiter encore et toujours le savoir de l'Homme. Passant plus de temps encore au bâtiment scientifique où un bureau lui avait été alloué au dessus de l'hôpital que chez lui, il déambulait souvent auprès des divers médecins, s'attelant à comprendre tantôt la psyché, tantôt le corps. Démêlant au fur et à mesure les forces et faiblesses de l'enveloppe charnelle et de son contenu.

Lors d'une journée des plus banales, il lui était remonté aux oreilles qu'une opération complexe et novatrice allait être mené, les meilleurs chirurgiens civils et shinobi étaient sur le coup. Pris d'un intérêt tout particulier, le Céleste avait acquis une copie du rapport mentionnant le cas étudié : Une sœur parasite, dans le corps de sa jumelle, hôte d'infortune. Dans le corps d'une camarade Genin en plus... Une demoiselle que le garçon aux cheveux blancs avait déjà croisé, sans même s'arrêter pour faire plus ample connaissance.

Derrière la vitre sans teint, Akio observait, les bras croisés. Son amie d'enfance Sayuri Mori, eisenin participant au travail médical à sa droite. Elle venait de finir la partie de l'opération la concernant et semblait extenuée.

« Mori, ça va ? Et la jeune fille ? » Demanda-t-il, en proposant ses mains afin de la soutenir.

« Moi, je suis épuisée... Jamais nous n'avons eu à traiter un cas pareil. Et elle, clairement on ne sait pas à quoi s'attendre... » Répondit la jeune femme, essoufflée et au chakra des plus amoindri.

« Je ne pensais pas ça possible... Une jumelle parasite depuis leur naissance ? On a eu aucun signe avant-coureur ? »

« C'est ça, le jumeau parasite s'est développé à l'intérieur, en prenant de la place sur Minako... Et on avait bien eu des rapports, notamment de ton sensei, Aizen, mais nous partions sur un cas psychiatrique, absolument pas chirurgical... Elle n'avait plus longtemps à vivre Akio... Si nous n'étions pas intervenus... »

Serrant son ami dans ses bras et lui déposant un léger bisou sur la joue, la jeune médecin s'en alla, épuisée, sans finir sa dernière phrase lourde de sens. Akio lui, gardait les yeux fixés sur l'opération se déroulant à quelques mètres de lui.

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Pendant plusieurs jours, le Kentoku se rendit dans les coursives de l'hôpital, prenait des nouvelles et constatant la dégradation mentale de la jeune Minako, sans que personne ne puisse rien faire à part camoufler les dégâts par des pilules ninja ou bien des soins lourds d'iroujutsu. Calmement, il passait devant la chambre, puis s'en allait, revenant le lendemain, toujours. Lorsqu'elle fut transférée en psychiatrie insonorisée à cause de son don pour l'Onkyoton, Akio ne pu que réprimer une franche grimace.

Cet endroit terne était un allez simple. On y installait les cas les plus instables sans vraiment d'espoir de les revoir un jour. Le Genin trouvait cela déplorable, d'autant que dans ce cas précis, la détresse était visible et la cause identifiable. Le manque de soutien le laissait effaré, à mesure où l'on lui donnait les détails des crises journalières de la kunoichi.

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La convalescence était une véritable épreuve, autant pour la jeune fille que pour sa famille. Akio était là tous les jours, passant dans le couloir où la chambre de Minako était la moins fréquentée. Le plus souvent, son père s'y trouvait, et le Céleste baissait alors les yeux, petit sourire approbateur aux coins des lèvres. Non pas que la tristesse d'un brave homme le rendait heureux, mais c'était simplement que la présence de ses proches ne pouvait qu'être bénéfique. Alors il ne regardait qu'à peine dans la pièce et continuait en direction de son bureau, continuant les écrits qu'il peinait à faire avancer.

Pendant trois semaines il exécuta les mêmes rituels, sans s'arrêter, à cause surement d'une peur métaphysique voulant que le moindre chamboulement entraine une succession de mésaventures pouvant altérer la santé de sa camarade, dont il n'était qu'un illustre inconnu. Et il apparaissait que ça marchait, ou que tout du moins l'évolution allait dans le bon sens. Malgré un état de coma, la kunoichi se revitalisait, elle y était presque...

« Akio ? Encore là hein ? »

La voix qui l'appelait ramena subitement sur Terre le jeune homme, fixé devant l'embouchure de la porte. Mori passait voir si tout se déroulait comme prévu, documents médicaux sous le bras.

« Ouais... Je sais pas pourquoi, après tout je ne la connais pas cette fille... En tout cas, super boulot, elle a l'air de se remettre. »

Laissant échapper un sourire soulagé, la jeune médecin enchaina.

« C'est surtout elle qu'il faut féliciter. On aurait eu beau faire tous les soins que nous connaissions, si elle avait voulu se laisser partir, elle serait partie. Il y a des choses qu'on ne peut pas maitriser Akio, même toi tu dois t'y faire... Bon je vais faire ses contrôles, elle devrait recevoir une visite importante aujourd'hui apparemment. »

Akio s'écarta du passage en souriant, laissant son amie faire son travail. Lui il resta là, à observer timidement ce cas si singulier. Oui certaines choses méritaient des explications écrites, théorisées. Comme le fait de se remettre de tant d'épreuves en si peu de temps... Mais si physiquement ça allait, comment intérieurement elle se sentait ? Le manque était-il perceptible ? Le Genin se mit à réfléchir à des questions de plus en plus pointilleuses, là dans le couloir. Au bout de celui-ci, une silhouette se dessinait alors. Peut-être la visite tant attendue ?





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Daishi Ken
Daishi Ken

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Dim 13 Juin 2021 - 23:17
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fin de l’été 204 : Le réveil

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— C’est une histoire amusante ! Même si la fin est déconcertante.
Dit le corbeau sur le bord de la fenêtre à un oiseau étrange à tête bleue.

— Vas y raconte lui répond l’oiseau à la tête bleue.

— En gros, je suis tranquille vous voyez , je suis occupée à me reposer de ma dure journée. Là arrive un lapin mal luné.

— Hey moi aussi j’aimerais à loisir m’asseoir et de glander du matin jusqu’au soir ! Il me sort d’un air retord.


— Bien évidement ami à la queue blanche ! Si tu souhaite te reposer, je ne vois pas ce qui puis t’en empêcher ! La le gros nigaud s’installe sur un lit de fougères et demeure sous mon arbre à ne rien faire ! La tu vois arriver un renard affamé qui n’en fit qu’une bouché et….

— ET la moralité pour demeuré assis à ne rien glandé, il faut être haut placé.


— Oh ma sœur ! Tu connaissais donc la différence entre le peuple et l’empereur ?

Le petit oiseau à la tête bleue se met a piaillé de rire. Le corbeau observe Ken sautillant jusqu’au pied du lit.

— N’est t’il pas mignon quand il dort, mon cher trésor ? Il est si beau mon Hanzo.

— Nous devrions faire attention, à force de piailler il va se réveiller. Je suis fière de lui, vraiment adorable et qu’elle force de caractère. Je m’attendais a ce qu’il fuit, encore….


— Cette Minako à une si forte influence sur lui, pour ça je la chérie !


— Viens allons la voir si tu veux…

— Non c’est bon, je ne veux pas manquer le réveil de mon garçon.

— Il sait qu’il s’appelle Hanzo Yasei ?

— Pas encore mais juré…. Un jour je lui dirais la vérité.

Yuan sois maudit, pourquoi ne lui a tu jamais rien dit !
Les oiseaux ainsi perchés viennent visité Ken restant là, la plus part du temps accroché à l’arbre des journées entières. Une Eisenin qui avait oubliée de fermer la fenêtre leurs permet parfois, comme aujourd’hui, de visiter le jeune homme. Et de s’approcher de lui. L’oiseau à la tête bleue, cela dit, se garde de lui toucher le visage ou les vêtements. Le corbeau malicieux lui glisse un papier dans ses poches.
— Sadako approche ou il va te voir faire ses poches !

— Ho qu’elle vilain malicieux ! Il a ouvert les yeux !!!!

Le corbeau piaille sa joie alors que Ken hurle à la mort, souhaitant comprendre il tombe de son lit de tout son long. Il hurle à la mort en faisant fuir les oiseaux. Kaito accours dans la chambre et vois Ken fesse en l’air la couverture sur la figure. Sans aucun effort, il le remet sur le lit.

— Qu’est ce que ca veux dire ! Qu’est ce que tu as eu mon garçon ?


— J’ai fait un cauchemard… Aoutch ma tête !

— Reposes toi Ken, je ne bouge pas de là ne t’en fait pas.

Une Einesin passant alarmée par les cris du patient arrive en courant. Faisant les premiers soins, demandant a Kaito de sortir. Ken restera alité quelques semaines de plus afin de s’assurer qu’il n’y a rien de trop grave.
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fin de l’été 204 : La mort de l’insouciance

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Cela faisait plusieurs jours que Ken était réveillé, utilisant une chaise roulante pour se mouvoir, il surprit parfois les oiseaux piailler sur l’arbre, le corbeau et l’oiseau bleue. Il jurait que les oiseaux le regardait discutant de lui. Il avait beau demander qu’on lui ouvre la fenêtre prétextant avoir trop chaud, à aucun moment il n’entendra parler les oiseaux.

— Piouuuu piouuuuuu les oiseaux PIOUUUU PIOUUUUU PIOOOO PIOOOOOO !!!!! Criait t’il dans l’espoir d’avoir une réponse.

— ALLEZ DITES QUELQUE CHOSE MERDE !!!! La seule réponse que le jeune homme reçus est les moqueries des gens qui l’entendait voulant parler aux oiseaux.
— Monsieur Daishi, encore entre un d’appeller les oiseaux ? Dit l’infirmière qui la surpris entre un de crier sur les oiseaux.

— MAIS ILS PARLENT !!!

— Mais oui… mais oui… Arretez sérieusement sinon je vais vous chercher un un petit bonbon…

Ken se mit à rire, c’etait devenu une sorte de jeu entre l’infirmière et lui.

A la porte, Kaito, bras croisé le fixe avec son air grave naturel.

— Laisse les oiseaux et regarde moi !

— Mais les….

— IL Y A PAS DE MAIS ! TOURNE TOI !


Ken nonchalamment tourne sa chaise vers Kaito, le fixant d’un air grave. Le lieutnant prend une chaise et s’assoit devant Ken les bras entourant le dossier.

— Il est temps de te dire la vérité… Je suis désolé mon garçon…

Ken fit une moue d’incomprehension, le regardant avec étrangeté. Kaito comprend qu’il doit se montrer plus directe.

— Mon senseï… ta grand-mère… soit fort fiston… Elle n’est pas rentrée chez elle. J’ai dis ça pour te rassurer, pour que tu reprends des couleurs… Tu comprends ?

— Mais alors ? KAITO !!! NON ! Grand mère…

— Je suis navré mon garçon. Ta grand-mère… mon senseï… Elle est avec Shaka Nyorai. Elle nous…

— Mais…. M… J...jeee…. Je… m…. non pas ça !!!!

Ken n’arrivait plus du tout à parler, sa langue se colle dans sa bouche, il avait l’impression d’être dans un cauchemars. Il reçut une forte claque sur l’épaule qui eu l’effet d’un coup de poing. Kaito essaye de le consoler comme il peut. Ken choqué par la nouvelle n’eu aucune larmes a verser pour le moment. Malgré la claque, le jeune homme est figé comme une statue réalisant qu’il ne lui a jamais dit au revoir, ni même qu’il l’aime. Kaito ne sachant pas quoi faire saute du regard, passant de Ken, aux oiseaux, il se dit que Ken n’avait peut être pas tout a fait perdu l’esprit. Une chose etait étrange avec ses oiseaux.

— Minako… Dit Ken d’une voix presque éteinte.

— Tu la verras plus tard, repose toi mon grand…


— Minako…

— Ken, ou va tu ?

Ken pousse comme il peut pour rouler vers la sortie, ignorant où Minako se trouve.

— KEN REVIENS ICI !!!


Kaito n’eus aucune réponses. Il se leva alors, rejoins son beau fils, lui fit faire demi tour. Ken tend les bras pour ne pas rentrée dans la chambre.

— Minako… minako…. MM...M...MI...MIN...MINAKOOOO !!!!
— Comme tu veux Ken… Tu l’auras voulu…

Tout les deux, traversent presque tout l’hôpital pour trouver enfin les soins palliatif. Minako avec un masque sur le visage dort profondement. Un sommeil que rien ne peu ébranlé. Ken regarde alors Kaito.

— Voilà pourquoi tu dois être fort Ken… Pour ne plus jamais à revivre cette journée… Comprend tu maintenant ? Je sais que pour toi le taijutsu c’est un truc de fille… de chochotte…. Tanako ma parlée de toi… J….

Kaito se tu. Les yeux de Ken gorgée de larmes explosent. Il frappe à la vitre pour que Minako la regarde, mais rien à faire. Elle dormait encore. Plus il frappait, plus il pleurait, plus il pleurait, plus il frappait.

— Ken sa suffit !!!

— Kaito, laisse moi la voir de plus près s’il te plaît….
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Automne 204 : La transition part 1

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Quelques jours passes, personne n’a souhaiter lui donner de nouvelles de Minako. Ken se réveil avec une envie de mourir. Il n’a toujours pas avalé la mort de sa grand-mère et en plus sa petite amie dans un état grave de coma. Au mur il y a un paquet étrange. Il y voit également un parchemin écrit dessus, Kaito. Qui ça pouvait être d’autre ? Il utilise son déambulateur pour aller voir. Ses pieds perforés n’étant pas encore guérit pour le porter.
Spoiler:

Défaisant le paquet, le garçon y vois un Muk yan chung en bois

— RHOOOOOOOOOOOOO….. Dit Ken d’un air déjà las.

Le jeune homme va pour s’habiller, il y à encore beaucoup à faire. Une séance de rééducation. Selon les infirmier, le plus dur est derrière lui mais qu’a condition qu’il s’applique. D’ailleurs le médecin arrive avec une paire de béquille, l’exercice du jour. L’exercice en lui même etait excellent ! Ken faisait de bon progrès. Selon le médecin, dans peu de temps, selon ses efforts, il n’en aurait plus besoin.

— HO au fait Ken, j’ai une autre excellente nouvelle. Minako peut recevoir de la visite, ça lui fera du bien de te voir. Ne reste pas trop longtemps elle à besoi nde ses forces et toi, ne force pas trop sur tes pieds. Continue a prendre ton fauteuil voir ton déambulateur si tu te sens assez fort... Je vois que ton oncle est passé… hummm j’ai beau lui dire que c’est un hôpital il ne comprend rien !

Ken regarde sur le coté. Il n’avait pas fait attention. Son oncle Yuan lui avait aussi fait des cadeaux. Une boite avec des beignets. Il y avait un mot.

Spoiler:

La lettre semblait tâchée, l’encre à coulé faisant disparaître une partie du message. Ken sourit et a eu honte d’avoir crus que a par Kaito, il n’avait plus de famille. Il prit finalement son fauteuil pour rejoindre Minako, sans oublier son dizi. Il fut surprit, il n’y avait plus que l’oiseau bleue. Il prit son envol quand Ken le surprit. Ken n’avait toujours pas récupéré son sourire. Déprimant chaque jours un peu plus. Il envisageait d’arrêter tout. L’onkyoton, le taijutsu et sans doute même de vivre. Si Minako ne se reveil plus. Le docteur s’inquiéta du manque d’appétit de Ken, risquant de nuire a ses efforts pour recouvrer ses jambes.

***

Comme à son habitude, Ken se rend au chevet de Minako, il regarde si personne ne l’observe et embrasse les lèvres de sa petite amie. Il s’installe et lui confit ses craintes. Ses espoirs. Bien sur elle entendit parler du corbeau et de l’oiseau bleue revenant parfois le voir. D’ailleurs Ken apprécia de plus en plus l’oiseau bleue. Le corbeau aussi était magnifique mais l’oiseau bleue était si peu commun. Étrangement ils continuèrent a l’observer. Du moins, il en était certain. Il décida d’appeller le Corbeau Sara et l’oiseau bleu Mina, en hommage au yeux bleue de sa petite amie.

Ensuite il prend son dizi, et joue durant des heures la même mélodie. Au début le service réanimation adoraient mais à force, tout les jours… Ken ne pouvait pas faire autrement. Le chant de son amour. Pour Minako. Il lui joue Kusuri no Taïsen.


Chaque jours durant Ken fera la même chose. Un rituel d’amoureux. Chaque jours lui changeant ses fleurs, des géraniums, qui a pour propriété de faire fuir les insectes. Ken l’embrasse, lui parle et joue a nouveau Kusuri no Taïsen durant des heures. Pour revenir le lendemain l’embrasser et jouer Kusuri no Taïsen. Pour offrir un nouveau paquet offert par l’oncle Yuan contenant un Kumo no Inezuma. Il sait que les infirmier le « jetteront » le gardant pour elle, mais il s’en fichait. Ken n’avait plus de larme, plus de joie, plus de tristesse… Il a toujours vécu pour Minako et il accepta chaque jour l’idée de se suicider pour la rejoindre.

***

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Automne 204 : La transition part 2

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Comme chaque fois qu’il le peut. Ken enfourche ses béquilles, voulu faire signes aux oiseaux mais pour une fois, Sara et Mina venant de moins en moins le voir. N’étaient plus là. Il eu un air triste. Aussitôt effacé. Il prend une serviette et s’éssuie le visage. Il a finalement trouvé au fils des jours, marrant de frapper dans le Muk yan chung. Ne sachant pas s’en servir, il se contentait de frapper au hasard.

Se dépêchant de rejoindre sa petite amie, il croise des personnes dans le couloir, aussitôt son cœur se sert.

Une rechute ?… HO NON….

— Comment va t’elle ? Pour...p….p….po...pourquoi v...v...ous êtes là… ?

Ken prit de panique eu de nouveau peur que l’état de Minako s’aggravait mais très vite, il aperçut les soins médicaux qui se finissait.

— Excusez moi… Je… je suis Daishi Ken. Je suis de la famille de Minako et vous ?

Ken tapote la vitre et fait un coucou a Minako lui présentant la flute. Aussitot les Eisenin firent pâle figure. Ils devaient se dire que Ken allait ENCORE leurs jouer se morceau de musique en boucle. Il lui présenta aussi une nouvelle boite contenant dedans un Inazuma no kumo. La friandises préféré de Minako.

— Akio c’est ça ? Pardon je n’ai pas saisit votre nom de famille…. Akio… Akio… hoooo vous êtes un élèves de Aizen sama non ? Comment va t’il ? J’ai pas eu la chance de le voir souvent depuis….
Ken avec impatience se tourne vers le corps médicale.

— Est ce que je peu voir Minako ? Vous en avez pour longtemps ?


L’eisenin se tourne vers lui.

— Bientôt monsieur Daishi, BIENTOT… restez donc avec monsieur Kentoku s’il vous plait, on a bientôt fini !
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Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Lun 14 Juin 2021 - 22:46
Des voix inconnues arrivent à ses oreilles, de manière lointaine, comme si elle avait des hallucinations auditives. Cependant, Minako a une mauvaise impression. Comme si elle n'était pas chez elle. Les odeurs ne lui sont pas familières. D'habitude, une odeur de thé arrive jusqu'à sa chambre mais cette fois, des effluves désagréables d'hôpital la mettent mal à l'aise. Elle ouvre les yeux, se posant sur un plafond blanc. La voix de l'infirmière est plus nette.

« Oh, elle ouvre les yeux, elle a réussi ! Oh… »

Minako trouve la force de bouger et de s'asseoir, ne comprenant rien à ce qu'il se passe. Elle ne sait pas pourquoi elle se trouve dans une chambre d'hôpital. Elle a le regard vide, devant elle.

« Mademoiselle ? Vous allez bien ? »

Pensive, Minako essaye de se souvenir de ce qui l'a poussé à finir ici. Pourquoi diable est-elle dans cette chambre ? Elle se souvient de son passage au grade de genin, et qu'elle devait chercher son bandeau. Plus elle réfléchit, moins elle ne comprend quoi que ce soit. La voix de son père qui pleure et le son d'une douce mélodie apaisante lui viennent à l'esprit sans qu'elle arrive à ne mettre d'image dessus. Elle a de douces sensations au lèvres, comme si elle avait reçu un baiser.

“ Koyama ? Non, je sais que ce n'est pas ton genre, je sais que tu fais semblant de me dragouiller alors que tu préfères sortir avec des gars. Mais qui ? Oooh, est-ce que ce serait… le rêve, mon rêve qui se réalise ? Naaan, impossible, ces cruches ont tellement traumatisé l'amour de mon enfance que je ne pourrai jamais sortir avec Daishi-san. Elles m'ont volé mon amour. ”

« Je crois que ça va, pourquoi suis-je là ? »

L'eisenin la regarde avec inquiétude, la peur que la jeune fille recommence à crier sans doute. Mais rien, Minako reste calme. Après un examen au stéthoscope, l'infirmière détermine que ses battements de cœur et sa respiration sont corrects. Minako a l'impression qu'il lui manque quelque chose. Autre que sa mémoire qui lui fait défaut. Elle a l'impression que quelque chose de plus important lui manque, mais elle ne saurait pas dire quoi.

« Vous vous êtes évanouie pendant que vous regardiez un combat lors de l'examen des chuunin, mademoiselle. Vos poumons étaient dans un état tel que vous n'auriez pas survécu si vous aviez participé aux combats. »

Le regard de Minako dégage un air d'inquiétude. Un examen des chuunin ? Pourquoi je ne m'en souviens pas ? Où ? Comment ? Est-ce que j'y participais ? Il faut qu'on m'explique.

« Je suis heureuse de voir que votre état de santé s'est amélioré. Je pourrai tout vous expliquer mais il me semble que vous avez de la visite. Ça va aller ? Vous me semblez assez distraite. »

« Euh et bien, je ne sais pas, j'ai faim et j'ai l'impression d'avoir été une lavette pendant trop longtemps, j'ai besoin de manger et de courir… »

“Déjà ?” pense l'infirmière. Elle en parle à ses collègues et ils sortent de la pièce. Dans le couloir, les deux genin ont l'autorisation de rendre visite à leur camarade dans la chambre.

La jeune kunoichi a en effet faim et a l'impression d'avoir dormi trop longtemps. Elle a horreur de cette impression. Elle se demande si ses amis d'enfance, Koyama, Ryuku, Kaori et Ken sont aussi devenus genin. Elle fait la moue en pensant que le quatuor de pimbêches puissent être également Shinobi, elles qui ont harcelé et maltraité Kaori et Ken.

“ Ah si ça se trouve elles se sont vengées de la raclée que je leur ai fais, du fait que je les ai poussé dans les égouts et que je les ai tabassé avec mon bōken. Je ne sais pas comment mais elles ont sûrement eu leur revanche. Elles sont contentes ces coureuses de rempart ? Grâce à ça elles ont sûrement été découvertes en plein jour et ont été retirées définitivement de l'académie ninja. Ooooh si c'est le cas, la joie. Ha ha, s'en prendre à la fille d'un lieutenant du kyuubu ce n'est pas rien. Bien fait pour elles. Au moins mon cher Daishi est vengé. Si je n'ai pas conquis son cœur ce n'est pas grave, tant que je l'ai vengé ça me va. ”

Le ventre de Minako gargouille. Cette sensation est peu agréable, car d'habitude elle ne mange pas lorsqu'elle est à peine réveillée. Elle réfléchit à ce qui a pu se passer pour que son état de santé se dégrade. Une pensée lui vient.

“ Et si ce que je reproche à Oba-san s'est retourné contre moi ? Je suis non-fumeuse certes, mais je vis tout le temps avec elle, je respire donc ses cigarettes à longueur de journée. Et si à la place des siens, ce sont les miens qui ont été touchés ? ”

« Ah, vous avez intérêt à être là aujourd'hui Oba-san que je vous dispute comme il se doit, vieille mégère. »

Elle souffle, se disant qu'elle pourrait dire adieu à sa carrière au sein de la police de Kumo à cause de sa grand-mère qui fume tout le temps. Un eisenin lui apporte un plat, une petite salade de légumes dans aucun assaisonnement et un verre d'eau. Elle voit deux personnes qui arrivent, les deux visiteurs sûrement, un garçon aux cheveux blancs qu'elle ne connaît pas et un garçon qui était avec elle depuis leur arrivée à l'académie. Elle n'a pas espéré mieux que de voir son ancien camarade de classe dont elle est amoureuse.

“ Daishi, tu es là, je ne pensais pas… Je croyais que seuls mes proches amis seraient venus, je ne savais pas que tu serais là. Et tu as l'air blessé, j'espère que ce n'est pas ces petites sal… tés.”


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Kentoku Akio
Kentoku Akio

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Mar 15 Juin 2021 - 21:06
Alors que la fameuse visite approchait, l'équipe médicale laissa échapper des soupirs intenses, des regards de dépit, des rires aussi, comme pour se moquer du garçon s'approchant doucement. Akio demanda à l'un des eisenin pourquoi ces réactions. Connu par sa présence régulière, le Genin était comme chez lui dans l'hôpital. L'homme à qui il posa la question lui rétorqua en rigolant qu'il s'agissait de Ken, un musicien "relatif" et également amoureux de la jeune fille endormie.

Musicien relatif ? Le médecin shinobi ajouta dans un sourire signifiant clairement de l'ironie et en s'éloignant que le dénommé Ken allait lui plaire. Qu'est-ce que ça voulait dire réellement ? Intrigué, il continua néanmoins de laisser son regard sur la patiente, n'observant le nouveau venu que du coin de l'œil, sans vraiment lui accorder de l'intérêt dans l'immédiat. Maintenant il le reconnaissait légèrement, il avait déjà dû croiser ce garçon quelque part. Il se mit de suite en action en frappant la vitre, comme pour attirer le regard de la demoiselle qui allait de mieux en mieux. Rapidement il parla à Akio, en le nommant directement, en sachant qu'il était l'élève d'Aizen. Le Céleste tourna doucement la tête, d'une mine grave en lâchant un signe affirmatif de la tête. Pressé de retrouver sa dulcinée, il était prêt à entrer dans la chambre alors même que les docteurs n'en avaient pas fini. L'une d'entre elles demanda au Genin de rester avec Ken. Acquiesçant, il se décida à occuper son homologue en dialoguant, avec un ton qui se voulait neutre et rassurant.

« Ken, rassure toi, c'est des pointures. Attends un peu... Tu sais quand même que ta petite Minako, elle vient de vivre un truc très grave, sois patient avec elle, elle aura besoin de toi plus que jamais. »

Et là, de l'autre côté de la vitre, la jeune fille se redresse, s'assoit tranquillement et parait discuter avec l'équipe médicale. Rapidement ses yeux viennent balayer la pièce dans laquelle elle se trouve. Perte de repère logique étant donné son état. Machinalement Akio attrape le bras du musicien, comme pour l'empêcher d'entrer de suite.

Dans le couloir, appelé par sa collègue, une infirmière apporta un plateau repas, sans aucun doute insipide, à la demoiselle. Le Céleste intercepta cette dernière lorsqu'elle sortit de la pièce, lui glissant un mot à l'oreille. La femme le regarda en rigolant avant de partir en faisant un petit signe négatif de la tête. Pourtant elle revint rapidement d'une succursale avec un petit sachet. Une banale vinaigrette ainsi qu'un petit sachet de sel. De quoi égayer les papilles.

L'infirmière au chevet de la jeune kunoichi appela alors les deux visiteurs.

« Tiens, donne lui ça. D'expérience, ça change toute notre perception de l'hospitalisation. »

Ken entra en premier, suivi d'une petite distance par le Kentoku, qui ne cherchait pas à s'imposer. Il était plutôt là en observation, en "grand frère" presque, alors que rien ne lui imposait ce rôle. Mais il s'était découvert une empathie folle pour ce pauvre être qui avait vécu une incroyable aventure anatomique. Ni Ken, ni elle ne savait encore ce qu'il en avait été. Et il faudrait bien à un moment donné aborder ce sujet délicat, faire jouer le fait qu'elle aurait pu mourir.

Timidement, Akio, mains dans le dos, s'inclina légèrement pour signifier son respect envers la demoiselle. Il laissa échapper quelques mots, avant de donner toute la place nécessaire aux tourtereaux, en restant dans un coin de la pièce.

« Bonjour Minako, ravi de voir que tu vas bien mieux... »

Il n'était qu'un illustre inconnu, et pourtant il était là pour eux si jamais ils avaient besoin de lui.





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Daishi Ken
Daishi Ken

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Lun 21 Juin 2021 - 17:29
Ken tambourina à la vitre une nouvelle fois quand Akio vient le voir pour le rassurer. Ken baisse la main et le regarde.

— Oui c’est sure… Je suis patient avec elle hein ? Ca… c...c… ca fait des jours que j’ attend qu’elle se réveille… J’ai tellement besoin d’elle…. Elle est ma force, mon courage, ma détermination, mon nindo… hummm… MA MINAKO ! Je serais patient avec elle.

— J...j...je...jeee….je suis rien sans toi…
Dit le shinobi en caressant amoureusement la vitre de la pulpe de ses doigts.

Soudain les yeux de Ken s’illumine, il voit sa chère et tendre s’asseoir. Il allait se diriger dans la chambre, jeter les infirmières hors de la pièce pour comme si elles voulaient l’empêcher de la voir. Akio, plus rapide, lui attrappe le bras pour l’emêcher d’aller mettre son plan à execussion. Ken se tourne vers Akio avec un visage de dément et se mit a hurler

— ELLE EST RÉVEILLER HAHAHAHAHAHA !!!!! ELLE EST RÉVEILLER ! MEC REGARDE ELLE EST RÉVEILLER HAHAHAHAHAHA !!!!!!

Sans se rendre compte, Ken attrappe Akio dans ses bras le serrant très très fortement le secouant de gauche à droite comme un doudou et commence a tourné avec Akio dans les bras tout en chantant.

— Hardi les gars réveillez vous !

La belle demoiselle ! LA BELLE DEMOISELLE !!!!!

Hardi les gars reveillez vous

La belle demoiselle n’attend plus que nouuuuuuus
HAHAHAHAHA !!!!YOUHOUUUUU
Ken saute en faisant claqué ses pieds l’un contre l’autre.

Pour une raison obscure, Ken choisi un chant marin un poil paillard. La demoiselle étant un navire, un fier trois mats arborant fièrement une libellule sur ses voiles, surtout connu comme étant un navire marchand d’esclave prostituées faisant toute la côte ouest de Kiri, jusqu’à Kumo. Ken ne connaissant pas cette histoire, il pense que c’est une musique d’amour de pirate pour dire que l’équipage à hâte de rentrée au port pour revoir leurs femmes.

Un infirmier accours pour savoir qui est le cinglé qui cri dans un hôpital, par chance, la Eisenin n’a pas fait attention au chant choisi par le shinobi.

— Ken Daishi…. Ben voyons…. J’aurais du m’en douter…

— How…. Heuuu… ouiiiiii ? Que se passe t’il ?
Dit t’il accroché à Akio comme un panda à du bambou

— N’insultez pas mon intelligence jeune homme où je vous mettrez du macrogol dans votre prochain verre d’eau !

— Macro quoi ?
Dit t’il en lâchant Akio

— Hummmm un relaxant intestinal pour aller a la selle… Vous nous faites chier depuis des semaines, j’ai envie de vous faire goutter à votre médecine...

— Vous avez droit de faire ca ??? Comment ça je fais chier ?

— Nous tolérons que vous jouiez du Dizi dans l’hôpital mais de pas crier comme ça ! On tolère car c'est pour le bien des patients. Il semblerait que Minako ne sois pas la seule patiente à qui votre chant fait du bien… N’avez vous pas pensez à une carrière Iroujutsu ?

— Pour tout vous dire… Je me vois bien dans le rentanjutsu…


— Hummm intéréssant… nous en reparlerons plus tard jeune homme je crois qu’on vous appelles.

— Au fait, pour le macrogol… Voulez vous me mettre au défi ?
Dit le médecin d’un air mauvais.

Ken dégluti à l’idée d’être forcé à aller à la selle et par le regard sévère du médecin. Il allait s’excuser devant Akio quand une infirmière passe avec un plateau repas. Le jour était presque couché.

« Merde j’ai rien mangé moi…. J’aurais bien mangé avec Minako… »

Ken entra timidement dans la chambre de Minako, il patiente ne sachant pas ce qu’il devait faire. Il y avait là l’infirmière qui le surveillait, il y avait Akio. La grosse dame se bouge enfin, Ken, est alors prit au coeur. Les yeux de Minako se pose dans les yeux, il sent comme un appelle. Comme a chaque fois qu’elle le regarde. Il recoit le même ordre en boucle

« Ken aime moi je te l’ordonne »

Les yeux de Minako sont deux immenses genjutsu prévus spécialement pour Ken, seulement lui y est totalement soumis. Son cœur bat de plus en plus vite. Il a de plus en plus mal au yeux. Comme un tisonnier sur le coeur.

— Ma…..m...maa….mananaaaa !!! MA NANAAAAAAAA !!!!!!

Ken n’en pouvant plus, il bouscule l’infirmière d’un magnifique coup de coude s’écrasant contre la desserte contenant le plateau repas. Par un heureux réflexe, elle arrive a se rétablir sans rien renverser. Ken en oublie en un instant l’existence de Akio, de l’infirmière. Plaçant son visage contre la poitrine de Minako, il freine au dernier moment en remontant a son cou

— WAAAAHAAAAAAAAAHOUUUUUUU…. HOUUUU….. houuuuuuuuuuuuuu.

Ken pleurt gémissant comme un enfant ne pouvant pas se contenir, il mouille extremement fort les joues de Minako. Il la secoue de gauche à droite mais pas aussi sauvagement que pour Akio, il la secoue comme si il voulait la bercer. Ses lèvres claque dans l’oreille de Minako. Il la caresse de ses deux mains et le tiens le visage fermemant. Il souhaite gravé le visage de sa femme dans son esprit.

— Tiens, je n’avais jamais remarqué… tu as un œil un peu plus sombre que l’autre… c’est ton plus puissant genjutsu…. J...jeee….je….j….jeeee… heuuuu….H….jeeee….hummmm….heuuuuu…. Jeee t….. jeeeee….. je te …..je t’a….je…. Ken par excitation n’arrive pas a lui dire qu’il l’aime.

— HO J’AI TOUCHER TON DOS PARDONNNNN !!!! je ne t’ai pas fait mal hein ….. ? Par…. Pardon mon coeur ! Ken dans la panique couvre le visage de Minako de baiser lui embrassant le front, les yeux, le nez la bouche.

— Tu va bien… ? Je suis si ravis de savoir que tu va bien mon coeur, tu me promet que tu va bien ? TIENS MANGE !!!! Ken en oublis Akio tirant le plateau repas et le positionne au jambes de Minako et prend la cuillière pour lui donner a manger lui même. Soudain, il voit Akio.

— HOWWW PARDON…. Dans mon excitation je t’ai un peu oublier...haha..HAHA…. HAHAHAHA !!!! Ken rit de façon gêné en se grattant la nuque. Soudain Ken est prit d’une attitude étrange. Il fixe la fenêtre. Il y voit une fois de plus le corbeau et l’oiseau étrange.

— Bizzare, ont diraient qu’ils me suivent…

Ken sort de son état, Akio se présente à elle.

— Oui tu as vue ? Tu as de la visite ! Trop bien hein ? Akio est venu te voir. Tu as faim au fait ? Prend un siège Akio et discutons un peu tout les trois ! Qu’est ce qui t’amènes içi ?

Ken tout en écoutant la réponse de Akio, prend une chaise, place un paquet sur la deserte devant Minako. Il commence a placer la fouchette dans le plat de Minako pour le lui donner.

— TUTUTUT ! Tu va m’écouter oui ! Tu viens de te réveiller, laisse moi te donner à manger…. Aller ! HAAAAAAAA ! Aller ca me fait plaisir, s’il te plait, laisse moi faire….

— Ecoute, si tu me fais se plaisir, je jouerais pour toi se soir. Un concert rien que pour toi ch… che….
Ken rougit fortement. Tu ouvrira ton cadeau quand tu auras mangée tsss. BONNNN OK OK.... vasy ouvre.... mais je te donne à manger d'accord?

Ken approche une fourchette de la bouche de Minako. Ses yeux passe de Akio aux oiseaux. Ses derniers se sont approchés collant presque leurs becs à la fenêtre.


Cadeau et message:


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Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Lun 21 Juin 2021 - 22:46
Minako cligne des yeux rapidement, et reste bouche bée quant au comportement de Ken. Elle ne comprend décidément rien du tout, elle ne sait pas pourquoi il est si familier avec elle, pourquoi il l'embrasse de la sorte. Cela dit, elle lui rend un baiser, une sorte de réflexe et gage d'amour pour lui, larmes à l'œil car elle pense avoir réussi son objectif sentimental, celui d'aimer et d'être aimée par Ken.

“ Je n'ai jamais été en couple avec lui, si ? Alors, j'ai réussi à conquérir son cœur ? Comment ai-je fait ? ”

« Je vous remercie d'être venus, je pense aller bien. Ken, je te connais, nous étions camarades de classe, tu vas pouvoir m'aider à comprendre, qu'est-ce que je fais là ? Est-ce que ces quatre filles m'auraient battu au point où je suis tombée inconsciente ? Et toi, elles ne t'ont rien fait ça va ? Et Kaori ? »

Les yeux de Minako brillent, elle sait comment son amie s'est fait maltraitée par les quatre harceleuses, elle sait comment les filles sont, elle a peur qu'il arrive quelque chose à la jeune dessinatrice.

« Ken, je ne comprends pas, tu… Depuis quand a-t- on une relation si proche ? Je ne m'en souviens pas, j'ai l'impression qu'il s'est passé des trucs, mais je ne saurai pas dire quoi. Et… C'est bon regarde, je peux bouger, je peux manger, laisse moi me nourrir seule. Oh ? C'est quoi ça ? »

Il y a une boîte sur la table de chevet. Elle pense qu'il s'agit de son père qui a dû lui apporter quelques réconfort.

« Dis, je veux savoir ce qu'a pu apporter mon père, je.. mais arrête, je sais manger toute seule ! J'ouvrirai la boîte après. Tsss. »

Minako prend la fourchette elle-même pour manger. Elle n'aime pas être le centre de l'attention de qui que ce soit, ainsi elle est un peu grognon quand Ken l'a dorlote de la sorte. La salade est composée de feuille de laitue, de tomate, de carotte râpée et d'œuf dur. Heureusement qu'elle peut mettre un peu d'assaisonnement, sinon elle aurait grimacé. Déjà qu'elle pense que le personnel hospitalier a été radin sur la quantité de nourriture dans l'assiette, si le plat était tout fade, elle serait déçue.

« Je veux bien connaître Akio, désolée, je ne me souviens vraiment pas de toi, nous ne nous sommes jamais vu je crois ? »

Ken lui laisse ouvrir la boîte et voit qu'il s'agit de ses pâtisseries favorites, accompagnées d'un mot, écrit par quelqu'un qu'elle ne semble pas reconnaître. En lisant "ma meringue", elle se souvient du surnom que le boulanger lui donnait souvent lorsqu'elle venait avec son grand-père ou avec ses deux amis racailles comme elle.

“ Ah ouiiii, Yuan, l'oncle de Ken, il est si gentil. ”

Minako tombe sur la lettre écrite par Kaito, son propre père.

Lettre de Kaito“ Ma fille, il s'est passé tant de choses, j'aimerai rester à tes côtés et te voir te réveiller. Le travail m'appelle, je ne peux pas me soustraire à mes devoirs, alors dès que tu es remise sur pied, viens me voir, je te rendrai ton bandeau, si tu souhaites toujours être ninja au sein du Kyuubu.

Ma petite Minako, j'espère te voir rayonnante comme à ton habitude. Je connais un médecin qui pourra s'occuper de toi si besoin quand tu seras rétablie, je t'en parlerai quand tu seras apte à rentrer à la maison.

Je t'aime ma fille,
Tsukaima Kaito. ”


Joint à cette lettre il y a une tenue blanche : un Qipao et un pantalon shaolin blanc ignifugés, la texture du tissus est similaire en tout point à celui qui est utilisé sur les vêtements du membre du clan Nara coquet. Minako est assez contente, car son père connaît ses goûts vestimentaires. Elle pense qu'elle lui rendra visite avec ce vêtement.

« Et toi Ken tout va bien ? Tu as parlé des oiseaux qui te suivent, tu es sûr que ce sont les mêmes que tu vois ? »

Elle tourne sa tête vers la fenêtre, regardant le corbeau et un oiseau à tête bleu dont elle ne connaît pas l'espèce. Elle trouve que c'est adorable. Elle repense à ce que Ken lui a dit au sujet de son oeil. Pourtant elle voit très bien, des deux yeux. Elle pense qu'avec l'émotion, Ken a dû mal observer son visage. Elle soupire en voyant que la journée se termine. Elle voulait se lever et marcher mais elle a l'impression d'être bien partie pour y rester la nuit.

« J'sais pas, en fait, Ken, j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose, je ne saurai pas dire quoi, c'est une sensation particulière. Je me sens bien, physiquement, mentalement, mais on dirait qu'il manque une chose, c'est étrange. »

Minako pioche dans la boîte pour prendre un donuts afin qu'elle remplisse encore sa panse. Elle constate qu'elle est habillée d'une sorte de chemise de nuit et la taille de sa poitrine assez développée se devine. La honte et le complexe se lit sur son visage, elle a été moquée et limite martyrisée par ses camarades de classe féminine à cause de cela. Elle soupire en se disant que vu que ce sont deux garçons qui sont avec elle, Minako ne risque rien à ce sujet.
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Kentoku Akio
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Mar 22 Juin 2021 - 23:05
Dans un coin de la chambre, en retrait, Akio tourna le regard vers l'embouchure de la porte, fixant avec sévérité les médecins et infirmiers de l'autre côté, qui tous rigolaient déjà en voyant le phénomène Ken en action. Malgré toutes les recommandations, le musicien n'avait rien compris et commençait déjà à saturer l'espace vitale de celle pour qui son cœur battait. D'ailleurs les deux amoureux ne paraissaient plus du tout sur la même longueur d'onde, s'en était presque gênant d'ailleurs.

Akio s'approcha alors du jeune garçon qui gesticulait dans tous les sens, de façon anarchique. Essayant à tout prix de l'embrasser, puis de lui donner à manger, puis de lui parler... Simplement le Céleste posa sa main sur l'épaule de son jeune camarade, serrant un peu plus sa poigne, pour lui faire doucement comprendre qu'il n'usait pas de la bonne méthode.

D'un sourire des plus amical, Akio répondit aux diverses paroles le concernant. Pour ne pas paraitre trop intrusif il devait un minimum justifier sa présence.

« Bonjour Minako. Excuse donc ton camarade, il est vraiment ravi de te revoir parmi nous, peut-être trop d'ailleurs ? Et me concernant, je m'inquiétais pour toi, sans même te connaitre, ton profil et ton état attiraient ma curiosité. N'y vois rien d'étrange surtout. Bon, pas de bêtises, je reviens. »

Le Kentoku tapota une nouvelle fois l'épaule de Ken, en lui indiquant, par un regard lourd de sens, qu'il était trop omniprésent dans l'état. C'est alors qu'Akio s'éloigna pour regagner l'encadrement de la porte, il chercha de droite à gauche un visage connu. Mori était au bout du couloir. Il sortit quelques instants en l'appelant, pour débriefer avec elle de certains éléments troublants.

« Mori, il y a un problème avec la petite Minako... Son esprit s'est protégé et a comme omis, cloisonné des évènements et des états d'importance. Elle ne semble reconnaitre Ken que comme un camarade de classe. »

Mori hésita quelques instants, regardant au dessus de l'épaule de son ami pour observer les scènes entre les deux jeunes shinobi hospitalisés. Elle s'échauffa la voix en mettant sa main devant sa bouche, les yeux fermés, avant de prendre la parole.

« Des amnésies autogénérées. Le traumatisme est profond et son esprit refuse de s'en rendre compte. Et effectivement son comportement par rapport à Ken est étrange, il doit lui laisser plus de place. Il faut qu'il sache qu'il va redémarrer la relation depuis un point éloigné. Tu veux lui expliquer ce qu'on a fait ou je m'en charge ? »

Akio fixa sa camarade eisenin, ce n'était pas le moment de venir embêter le duo avec les considérations médicales. Pour le moment il fallait les laisser se retrouver. Le genin aux cheveux blancs se plaça dans l'embouchure de la chambre, adossé au montant de porte, fixant les deux jeunes shinobi. Mori vint s'accrocher à son bras, elle aussi regardant ses deux patients, avant de poser son regard sur son ami d'enfance en rigolant. Ce qui entraina un regard intrigué d'Akio.

« Tu te sens l'âme de grand frère ou je rêve ? »

« Il faut bien, vu mes progrès récents, il va forcément arriver un moment où ce sera à mon tour de guider la génération suivante... Autant prendre les bons réflexes de suite. Allez viens je me dois de présenter l'ange gardien à sa miraculé »

Alors que la Sayuri effectuait un mouvement gênée vers l'arrière, elle fut entrainée malgré elle auprès du lit de Minako. Cherchant à se cacher, elle ne pouvait plus échapper à son moment de gloire.

« Minako, voici une amie d'enfance, qui a su te soigner et te rendre des couleurs : Mori. Une eisenin de grand talent, ton ange-gardien. »

Elle salua d'un geste maladroit de la main, avant d'effectuer une légère révérence. Elle serait à même de répondre aux questions de la jeune demoiselle sur sa convalescence et les causes de son état. Aujourd'hui ou demain, peut importait. Mais il allait falloir passer outre la difficulté des mots pour lui expliquer que désormais elle était seule dans son corps, pour son propre bien.

Le regard du Taijutsuka se posa alors sur Ken. L'excentrique musicien le préoccupait également. Ses regards avaient tendance à se poser un peu n'importe où, comme si il percevait ce que d'autres ne pouvaient voir. Fixant à son tour la fenêtre en question, Akio ne vit rien. Quand il repensa à la question de Minako sur les oiseaux, le Kentoku demanda tranquillement à son camarade :

« Et toi Ken, comment vas-tu ? C'est vrai que je ne me suis pas intéressé à ton état. Tu dois être chamboulé avec tout ça... Si tu as besoin de quelque chose, fais moi signe. »

Il s'éloigna à nouveau, en allant s'installer sur un fauteuil placé dans l'angle de la chambre. À l'origine installé pour les visites de famille, il servirait à présent au grand frère improvisé. Mori, elle, était restée près du lit, pour répondre aux éventuelles interrogations des deux jeunes gens.


Dernière édition par Kentoku Akio le Ven 25 Juin 2021 - 17:58, édité 2 fois
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Daishi Ken
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Ven 25 Juin 2021 - 14:59
Le shinobi sens Minako lui rendre son baiser, il sait bien qu’il a fauté selon les instructions de Mori senseï mais après tout elle ne lui avait pas donnée l’ordre de se calmer mais d’essayer d’être calme. Il a échoué. Savoir que Minako lui a rendu son baiser le couvre de bonheur, il avait tellement eu peur qu’elle le rejette. Le jeune homme s’assoit à coté d’elle, elle les remercie Akio et lui d’être venus la voir. Elle demande à Ken son aide pour comprendre ce qu’elle fait là, elle parle de quatre filles, au début Ken ne comprend pas de quoi elle parle jusqu’à ce qu’elle parle de Kaori. Son visage se crispe d’ effroi à l’évocation du quatuor Jashin.

— Mina, mon cœur, je t’aiderais bien sur, je vais tout te raconter quand tu te seras reposée ou quand nous serons seule à seul. Akio se n’est pas contre toi mais je tiens à ce que nous ayons encore une vie privée. Je vais bien Mina, ne t’en fais pas j’ai juste… hummm perdu la troisième phase tu te souviens du concours des chunnin ? Nous l’avons perdu…. J’ai fait une mauvaise chute… Mais je vais mieux maintenant… Kaori ca va, elle s’est remise avec Ryuku dit ! Tu peu le croire ? Comme quoi les inséparables c’est pour la vie, et tout comme nous, c’est par delà la mort…

Ken s’arrête soudain, les yeux de sa femme brillent. Il allait pleurer avec elle, elle lui demande comment se fait t’il qu’ils soient si proches ? Le fait qu’elle ne s’en souvienne pas le poignarde en plein cœur, ses larmes coulent mais il comprend et ne lui en tiens pas rigueur, un sourire maussade se dessine sur son visage. Il lui sourit

— Oui tu peux manger seule, excuse moi mon lycoris. Il trouva se petit nom approprié vue que la plante représente l’oubli, le deuil, et surtout la plante préféré de Minako.

Elle vivait le deuil de ses souvenirs, l’oubli de son passé.

— Nous sommes aussi proche depuis toujours, je t’ai toujours aimé en secret…. Depuis toujours… Tu te rappelles comment tu ma sauvée la vie avec Koyama ? C’est a cette instant que j’ai su que je t’appartenais. J’ai eu si mal quand la vie nous a séparés. Puis nos retrouvailles… sur les toits



Ken su que se n’était pas le moment de lui rafraîchir la mémoire car, comme une enfant, son esprit se dirige vers la boite mystérieuse. Ken la pose a coté de son assiette, elle l’ouvrira quand bon lui semble. Il sursaute lorsque la main de Akio se pose sur son épaule. Il comprend pas pourquoi Akio parle pour lui. Ken essaye de garder son calme lorsque Akio parle de « profil intéressant qui attire la curiosité »

Le mec a du culot, il dit que je suis trop collant et il fait passé ma femme pour une curiosité… un PROFIL…. Depuis quand une personne est UN PROFIL… c’est quoi un PROFIL ? Alors quoi ? Elle est cinglée ? Mitsai est quoi ? Une monstruosité qui mérite d’être analysée ? Où est les sentiments ? BON SANG, elle a perdu sa sœur et tu parle d’elle comme un cas médical intéressant… qu’elle c***rd es tu ? Tu fais aucune preuve d’humanité et tu me reproche d’en faire trop… c’est louche…

Ken garde son calme en souriant à Minako, son doux visage est suffisamment fort pour le calmer. Tel un genjutsu, quand les yeux de Minako pénètre ses propres yeux, toutes traces de colère part, elle lui avale son âme. Il la fixe en souriant et répond à Akio sans même le regarder.

— Je suis assez grand pour parler pour moi, elle n’est pas idiote, elle sait que je suis ravis de la revoir. Oui je suis ravis de la revoir, inutile de le souligner... TROP ravis de la voir ? Hummm non pas du tout, je suis juste bienveillant avec la femme que j’aime. Tu préférerais quoi ? Que je me cale dans un coin et lui envois des baiser de loin de la main ? Il n’y a donc rien a excuser…j’aime ma femme et je le lui montre. Ken met un silence pour intensifié l’effet de sa phrase.

— Depuis quand doit t’on s’excuser d’aimer quelqu’un ? Je ne la frappe pas, je ne l’insulte pas, où est le mal dans l’amour ? Je ne l’étouffe pas, je suis là pour elle dans la bienveillance la plus total, je la soutiens… n’est ce pas ce qu’on demande à un couple ? Un soutien mutuelle ? Elle a certes pas besoin de moi pour manger. Pas de soucis. Mon cœur, je te laisse manger seule.


Quand Akio pars Ken regrette d'avoir été un peu dur avec le shinobi. Toutefois, pour faire rire sa femme, il lui parle par langue des signes. Il pointe Akio, gonfle sa joue et se la frotte avec son poing pour dire que Akio est gonflant, puis sourit. Toutes traces de négativité s’envola aussitôt quand ses yeux croisèrent ceux de sa petite amie.

L’avenir le dira. Alors oui tu ne parles que de moi comme étant ton camarade de classe… étrange que ce passage sois celui que ton esprit a choisi pour se stabilisé, d’un coté je comprend… c’est le moment où notre couple sans le vouloir s’est composé… Dire que Grisous lui à dit n’avoir aucun cœur alors que son esprit s’est figé pourtant là où notre amour est né, enfin en se qui me concerne. J’espère que pour elle aussi… Ken tente de lui ravivé sa mémoire en lui parlant de sa promesse lors de leurs combat.

— Je suis ta wakisashi après tout non ? Enfin si tu te souviens… Nous sommes le daisho Minaken. Je suis désormais là pour toi, à toi et pour toujours, comme tu es à moi pour moi pour toujours. A jamais, ma place est là ou tu te trouve… Je sais que je ne devrais pas te dire ça tout de suite. Mori senseï m’avais suggérée de ne rien te dire tout de suite, sans doute trop tôt, que cela peut t’effrayer… mais mon bonheur de te revoir est si fort, mon cœur ne peu pas se taire. J’ai eu si peur d’être seul… encore… je m’aurais sans doute t… Ken ayant reçu plus tot, en retour de ses baisers, les lèvres de Minako. Il n’eut aucune crainte concernant la peur hypothétique de Minako que Mori senseï avait évoquée. Ken, la jugé assez forte pour supporter la nouvelle.

Si l’eseinnin l’apprend, peut être sera t’il sévèrement réprimandé voir pire, exclusion à vie de l’ordre des ninjas pour désobéissance à un supérieur, pour avoir mis en danger une patiente. Il avait une foi presque divine en Minako. Il lui a donné son cœur, son âme, sa vie, son avenir. Qu’elle le broie si c’est ce qu’elle voulait. Ken est a elle, il a toujours été a elle. Il est mort noyé en se qui le concerne. En lui sauvant la vie, elle à gagner un amour inconditionnel de la part de Ken. Le jour où ses poumons à soufflés dans la bouche de Ken, mêlant son air au corps inerte de Ken. Se fut comme ci elle lui avait implantée un Fuinjutsu à l’intérieur de son âme, de son corps, de son cadavre ayant comme unique but de faire de lui son amoureux.

Selon les médecins, c’était assez courant que les personnes sauvées voue un profond amour a leurs sauveurs une fois leurs vie hors de danger. Toutefois l’amour de Ken etait bien plus ancien, mais c’est a cet instant précis que tout s’était enclenché.

Le jeune homme la regarde et souffle de bonheur. Ken prêta l’oreille sur les dires de Akio concernant sa femme. Il parle dans un jargon compliqué juste pour dire qu’elle a des crises d’amnésies passagère voir permanent. Ken ne lâche pas Minako du regard la laissant finir son repas sauf pour fixer parfois la fenêtre. Minako lui demanda si il va bien, elle souhaita apparemment en savoir plus sur les oiseaux. Ken pétilla des yeux de surprise.

— Je ne s… o...o...heuuuu…. OUI OUI ca va ! Pour les oiseaux écoute je les vois depuis quelques jours, en fait… depuis ma venu içi. Maintenant que j’y pense quand Hideko ma…. Ken se tue ne voulant pas dire que Hideko la mise dans cet état là. Minako risquerait de s’en prendre à Hideko. C’était la dernière chose que Ken voulait.

— Quand j’ai perdu, j’ai crus voir l’oiseau noir partir, j’y connais rien en oiseau on dirait un merle mais en plus gros… peu être un pigeon… HEUUUU UN CORBEAU HAHAHAHAHA UN PIGEON JE SUIS CON HAHAHAHAHAHA !!!! pardon chérie ! Ken savait que Minako n’aimait pas quand il se rabaissait.

Minako redeviens sérieuse, lui indiquant qu’elle se sentait comme incomplète, qui lui manquait quelque chose. Ken savait qu’elle parlait de Mitsai mais il était probablement trop tôt pour lui annoncer la mort de sa sœur, il cherche dans sa mémoire et se souviens de l’ocarina brisé, un cadeau de famille que Aizen se fumier lui avait cassé.

— Tu dois sûrement parler de ton Ocarina mon cœur… heuuu un chunnin te la brisé, je n’ai pas été là mais c’est toi qui me la dit. Un cadeau de famille que cet homme à piétiné bafouant ton honneur d’ Onkyotonka. Tu te souviens de ton Ocarina ? Pour nous les Onkyotonka être privé de notre instrument c’est comme être amputé de la main… Je ne lui ai jamais pardonné d’avoir fait ça, un jour je te vengerais… je vengerais ton honneur, je lui briserais son épée.

Aizen salop…

Ken se sens perplexe, Mori senseï accompagnée de Akio, lui ouvrant la marche, arrive au bord du lit. Cette femme qui se disait être une sorte de psychologique, celle qui avait « discutée » avec lui à peine deux heures, celle qui avait comme ça, suggérée à Ken de s’éloigner de Minako le temps qu’elle se rappelle de choses. Il n’est certes pas médecin mais il savait qu’en cas de coup dur la famille doit au contraire soutenir la personne, elle se sentirait seule, désorientée et qui d’autre que la famille pour réconforter ? Qui d’autre que Ken, qui plus est, était le mieux à même a recoller les morceaux ? Lui qui est toujours collé à elle.

Mori n’a même pas réellement discuter avec lui, il n’a jamais eu d’entretien sérieux avec elle à peine une heure ou deux et elle s’était permis des jugement assez idiot, de son point de vue. Ou alors elle n’avait pas été assez clair, assez humaine, parlant d’une froideur caractérisant les eisenin trop avancés dans leurs profession. Ken embrasse la main de Minako profitant que Akio ai le dos tourné en amenant la sayori.

C’est quoi se délire ? Un jutsu ou un jeu de connivence entre les deux ? Genre il lui demande de me diagnostiqué comme étant cancer, que je dois m’éloigner de Minako ? Et ensuite c’est quoi l’objectif ? De créer le Minakio ? Je suis cancer car je l’aide à manger ? Car je la soutiens ? Car je l’aime ? J’en tombe des nues… c’est quoi son pronostique fait que sur deux heures ? Ou est ce le jeu du pile ou face ? Il veux que je m’éloigne d’elle et comme par hasard son amie la psy gennin D partageant son avis avec juste deux heures de discussion se pointe…

La femme croisant le regard de Ken semblait gênée, comme si elle lisait en lui, comme si elle lisait une chose que même lui ne pouvait percevoir. Elle voulu partir en arrière mais Akio voulu absolument présenter la mégère à Minako. Ken se lève à la venue de la femme comme se voulait la politesse avec une Eisennin, le même geste qu’avec un supérieur.

Ouais cache toi ouais… dire à un homme fou de sa femme de s’éloigner d’elle… ton ange gardien… mais je ris… c’est aussi ton bourreau elle veux t’éloigner de moi…

Un vent glaciale semble s’abattre dans la salle. Ken ne voulant pas faire d’esclandre salut Mori en lui disant

— Bonsoir Mori senseï… qu’elle plaisante surprise, soyez la bienvenue.
Ken prend son arme, son dizi, dans son poing gauche. Il entour se poing avec son autre main paume ouverte contre les phalanges gauche, les deux membres tendu comme si il faisait un câlin et se courba respectueusement mettant sa tête au niveau de ses bras, puis se redresse, avant de ranger son arme à la ceinture.

Il resta debout tout le temps que sa supérieur est présente. Il s’amusa de constater qu’après que Akio gâche son bonheur de revoir Minako, il avait changé de ton devenant plus amicale.

Est ce la présence de ton amie qui te fait être soudain si prévenant ?

— Je me dois de m’excuser, j’ai été aussi euphorique de revoir ma petite femme que j’en ai oublié sa convalescence, je n’ai pas réussi a me maîtriser comme vous me l’aviez conseillé Mori senseï. Minako, je te promet qu’on fera tout pour que tu ailles au mieux, on affrontera la situation à deux ! Je ne te mentirais jamais, je n’aurais aucun secret pour toi.

— Comment je me sens Akio san… hummm je ne sais… Ken regarde Minako et ne souhaite pas ajouté de la tristesse à l’etat de sa petite amie. Il cherche ses mots

— Je vais bien, merci de v… ton offre ! Dit t’il finalement

Ses yeux son rivés sur le dehors, les oiseaux l’intrigue tellement. Il secoue sa tête comme pour repousser un mauvais souvenir et sourrit à la Sayuri et a Akio. L’homme prend place dans le fauteuil réservé aux invités, Ken fit la moue essayant de caché sa désapprobation.

Tein il va vraiment rester là ? On aura donc droit à aucune intimité ? Bon sang je n’ai pas pu parler à ma petite amie depuis des mois, on ne peu pas avoir même VINGT MINUTES de paix pour se retrouver ? Tu t’installes dans le fauteuil, tu pouvais pas parler à ton amie devant un café ? Tsss je te jure… qu’elle gros lourd !

— Dites moi Mori senseï, combien de temps pensez vous que Minako retrouvera la mémoire ? Vous pensez qu’il se peut qu’elle ne la retrouve jamais ? Vous pensez que ça affectera son genjutsu ? Si par exemple elle n’arrivait pas a se souvenir de ses jutsus ? Sinon si vous me permettez des questions plus privée… quel a été vos études ?

Ken fixe Akio et se dit qu’il est bien trop dans les questions, il arrête alors pour laisser a Mori de répondre.

Tein j'ai envie de jouer pour Minako...
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Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Ven 25 Juin 2021 - 20:12
Minako est touchée par le fait que Ken l'a aimé, lui aussi, durant l'académie. Le fait qu'il aie reconnu que le duo de racaille de l'époque l'ait sauvé et que depuis, Ken porte la jeune femme dans son cœur, lui fait du bien. Elle sait maintenant qu'elle a conquis son cœur depuis longtemps.

La jeune fille soupire en écoutant ce que dit le jeune homme aux cheveux argentés. Elle déteste être le centre d'attention, elle a l'impression d'être un phénomène de foire et cela la met mal à l'aise. Au moins elle est rassurée, ils ne se connaissent réellement pas et ainsi elle ne l'a pas blessé mentalement. Elle ne dit rien, laissant Ken faire son monologue rempli de sens. Une fois Akio sorti, elle sourit, voyant Ken grimacer. Il lui parle d'une étrange promesse. Ce à quoi elle lui répond : « Bah, écoute, nous sommes frères d'armes, alors, tu peux toujours te considérer comme étant ma wakizashi. » avant de reprendre son repas.

Il lui parle des oiseaux. Minako ne dit rien, se contentant de lui lancer un regard noir. Elle a horreur d'entendre une personne se rabaisser. Selon elle, c'est un signe de faiblesse. De la lâcheté de s'insulter, de se sous-estimer, de se rabaisser. Alors certes il a confondu un pigeon et un corbeau mais ça ne fait pas de lui un idiot. Il n'a pas fini sa phrase avec Hideko mais elle comprend qu'il s'est battu contre cette demoiselle inconnue. En y réfléchissant il lui a parlé de l'examen des chunin et elle a compris que cette Hideko a dû être l'adversaire de Ken durant la 3e phase.

“ Il a réussi à se battre contre une fille ? Sérieux ? Mais, pourquoi je ne me souviens pas de ce combat ? C'est pas juste je voulais le voir affronter sa peur ! C'est de la triche, roooh. ”

Minako est pensive, réfléchissant à ce qu'il a bien pu se passer. Ken lui a dit qu'un ninja lui a cassé son ocarina. Son ocarina qui lui aurait été offert par son grand-père. Ça ne semble pas l'affecter. Après tout il s'agit d'un objet, et puis en temps que ninja on est prêt à tout sacrifier. Elle se dit qu'au combat, il est possible que les lames des katana se brisent, s'usent, et donc il est normal que son instrument ait été cassé lors de ce combat. Il est clair qu'il y a eu de l'évolution dans ses relations mais il lui faut se remémorer cela. Elle se souvient qu'un être avait pris le contrôle de son corps au vu de ses souvenirs auditifs, car une conversation lui revient.

« C’est donc toi cette Mitsai ? »

Mitsai • « Je… Ouais c'est moi. ”

« Si tu veux que Minako devienne forte laisse-moi m’en charger. »

Mitsai • « Je ne laisse pas Minako à n'importe qui, qu'entends-tu par "la prendre en charge" ? »

« Tu as raison, elle est faible pour le moment mais à mes côtés elle pourrait devenir tout ce que tu souhaite et pouvoir s’émanciper de toute contrainte telle que la famille. Mais si tu ne veux pas disparaître il faut que tu te fasses discrète et arrête de prendre le contrôle de son corps quand il ne faut pas. »

Pensées de Mitsai • À ses côtés, Minako pourrait devenir très forte, même psychologiquement. C'est intéressant. Mais ça implique que je dois presque m'effacer de sa vie. Je…

« Si tu refuses alors je serais contraint de dire tout ce que je sais au pôle scientifique et cela signifiera sûrement ta fin ou au minimum la fin de la carrière de ninja de Minako. Que dis-tu de cela ? »

Pensée de Mitsai • En plus, si je refuse, elle pourrait être contrainte de ne jamais rendre fier son papi. Et être obligée d'être une sorte d'esclave à sa maman, donc… Je préfère rester discrète, accepter sa proposition et la laisser à sa merci. Je n'ai pas le choix.

Réponse de Mitsai • « J'accepte ta proposition. »


Minako commence à se souvenir, cet être qui habitait en elle, cette sœur jumelle qui était contrainte de hanter son hôte, cette Mitsaiko. La jeune patiente ne sent plus sa présence. Plus du tout. Elle se demande si l'homme qui a parlé a tué Mitsai, libérant ainsi les jumelles de ce fléau qui leur arrivait. Elle regarde sa poitrine, là où il y avait cette cicatrice, signe que l'embryon a été retiré. Elle remarque différents bandages sur son thorax, signe qu'une lourde opération a dû avoir lieu. Intérieurement elle est contente. Elle sait qu'elle est entre de bonnes mains. Sa sœur l'a confié apparemment à un épéiste assez puissant. Très certainement de confiance selon la manière dont il a parlé. Toujours dans ses souvenirs, la voix du même homme qui lui a donné des conseils sur sa manière de se battre lui revient.

« Revenons au sujet principal qu’était ce combat. Ta manipulation du son est incroyable et tu dois faire de ce don une force. Cependant tes genjutsus sont faibles, il est facile d’y lire à travers une fois l’effet de surprise passé, de la façon dont tu les utilise en tous cas De plus, tu manques de tactique car tu n’as pas su utiliser les opportunités qui s’offraient à toi. Si tu utilises quelque chose pour déstabiliser ton adversaire tu dois l’attaquer dans la foulée sinon ta manœuvre ne sera qu’une perte de temps. Tes offensives au katana étaient d’un piètre niveau, je pourrais t’aider dans ce domaine si tu le souhaites. Il faut que tu étayes ton répertoire offensif mais aussi défensif. Je ne t’ai vu qu’esquiver et tu n’auras pas toujours l’occasion de le faire. »

« Néanmoins malgré ton niveau de débutante tu as du cran, tu t’es défendu comme tu pouvais et tu as tenté de me blesser malgré ton infériorité au corps à corps. Une fois que tu as compris cette différence de niveau tu as voulu reprendre tes distances et user du genjutsu. Tu ne t’es pas laissé déstabiliser et tu ne t’es pas résignée car tu cherchais une solution pour me surprendre. Si cette fois ce n’était pas suffisant je suis certain qu’avec un bon entraînement et des techniques plus impactantes alors tu pourras faire la différence. »


Minako réfléchit à la provenance de cette voix et de ces paroles dont elle se souvient. Elle se dit qu'elle veut bien retrouver l'homme afin d'améliorer son kenjutsu. Alors qu'elle essayait de donner un nom à cette personne, un autre souvenir lui vient, une voix de femme âgée. Cette fois, des images sont associées à cette mémoire auditive. Une vieille dame qui était dans ses souvenirs la grand-mère de Ken.

« FOCALISATION…. Tu as tellement envie de réussir que tu ne te focalises pas. Tu manques aussi de rage… il faudra que tu m'expliques ce à quoi tu penses pendant cet exercice, je t’aiguillerait. Tu dois sûrement penser que l’exercice est nul pas vrai? Pourtant, l’affinité réagit à ta détermination. Plus tu es déterminé, plus il brûle. Tu as une force en toi mais elle est encore peu développée. Ta force intérieure n’est pas assez développée… »

« Je suis pas mal impressionnée, tu as une certaine intelligence, tu es même brillante, tu as su exploiter les failles de mon jeu pour t'engouffrer dans mes lignes... Ton problème, c’est pas l’intelligence… non… ton problème, c’est le cœur. Tu manque de cœur. Sacrifier tes troupes comme ça pour réussir la mission coûte que coûte, sans te soucier de la vie de tes compagnons… Rend leurs services. NE DEVIENS JAMAIS… chef d'équipe…se sera une boucherie pour toi et pour tes compagnons ! »

« Minako, ma pauvre chérie, je suis heureuse que tu tiennes plus de Kaito que de Junko. Tu as encore beaucoup à apprendre, mais du sang noble coule en toi. J’aime profondément ton père. A la mort de mon mari, c’est lui qui est devenu en quelque sorte mon senseï. Je n’avais plus le goût à vivre, le goût de rien, d’un côté c’est ce qui m'a sauvée. J’aurais été un peu moins atteinte par… Je pense que je me serais suicidée. Kaito m'a rappelé ce que veut dire “avoir du coeur”. J’ai fait la connaissance de ma chouquette comme l’appelle son oncle Yuan. Peu de temps après, Junko, ta mère, m'a volé Kaito. Il a dû choisir entre Elle et moi. Sans argent il a dû faire ce qu’il pensait être mieux pour toi… il t'a permis ainsi d’avoir de quoi vivre, a défaut d’amour. Ici, je prie pour que tu puisses trouver ce qui te fait défaut, l’amour. N’ai pas honte d’aimer ma chérie… J’aimerais que tu me vois comme ta grand-mère… NON! Ne me réponds pas tout de suite, tu n'as même pas besoin de me répondre. Fait ce que tu souhaites, sache juste que tu es la bienvenue dans la famille. »

« Tiens regarde là ! Vois tu se Sakura tout rabougri à cause de l’hiver? Il est comme toi, plein de vie à l'intérieur et mort à l'extérieur… Dans quelques mois, il explosera d’amour, plein de bourgeons apparaîtront et il sera aussi majestueux aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur. Minako, il est temps pour toi de bourgeonner. Ma chère fille…. Tu es tellement belle, ne laisse pas ton hiver te tuer… »


Minako soupire, Grisou, une seconde mère pour elle. Minako se demande si Grisou va bien. Selon elle, la petite dame doit être très inquiète. Pour les personnes qui sont réellement proches de son visage, Ken par exemple, peut voir son œil gauche s'assombrir quelques secondes avant de reprendre un état normal. Minako n'a pas l'air d'avoir prêté attention à ce détail, mis à part le fait qu'elle a l'impression d'avoir senti la présence de cette gentille mamie. Elle plonge son regard dans celui de Ken. Elle se souvient de tout ce temps passé avec lui, y compris cette mission dans le bar auprès de leur chef d'équipe, cette enfant disparue qu'ils ont retrouvée, l'examen qu'ils ont passé ensemble. Le fait que Minako ait réussi à lui avouer ses sentiments. Et surtout, cette promesse.

“ Je suis fier de toi alors, si tu ne sais pas te battre alors continue, bats toi. Bats toi plus fort ! Faisons nous une promesse ici, et maintenant. Sois mon katana, fais en sorte que jamais aucun mal ne m’atteins. Frappe vite, frappe fort, frappe sans hésiter, sans pitié. Que ta garde soit souple et ferme. Je vais devenir plus fort, pour toi, et devenir ton Wakizashi, Je vais dévier les lames, et les flèches cherchant à te tuer. Je me battrais pour toi.
je ne sais pas encore comment, mais je trancherais tous ceux qui te feront du mal. Je leur pourfendrais le cœur. Soyons unis comme un daisho. Formons le daisho Minaken. Aiguisons nous, devenons imparables, soyons froid comme l’acier avec nos ennemis, aussi tranchant et rapide que le vent. Aussi cuisant que le feu, aussi noble que le bois. Je vais arrêter mes singeries, j’ai vu le mal que je te faisais, c’est trop pour moi. Dans notre fourreau ne soyons qu’un, unis à la vie, à la mort. Aimons nous comme jamais pour que rien ne nous sépare. Je t’aime mon Katana. ”


Elle se souvient de ce baiser signant la fin du duel. Minako se sent honteuse, elle ne se reconnaît pas. Elle a failli à son devoir de ninja mais elle est sûre maintenant. Elle a réussi à avouer ses sentiments à Ken avant de voir noir dans les gradins.

« Kenny… je suis désolée… Je m'en souviens… Je voulais t'encourager lors de ton combat contre mademoiselle Hideko. Même ma sœur voulait vous voir, je l'ai laissé prendre le contrôle du corps pour vous regarder. On s'est senti mal et on voulait aller se rafraîchir, mais on a vomi du sang et… plus rien, le noir complet. J'ai senti mon père me porter à l'hôpital, et c'est tout. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. »

La jeune Mori a l'air étonnée d'entendre Minako parler de l'accident aux gradins. Avec hésitation, la eisenin lui dit que Mitsai avait une petite paire de poumons qui se formaient dans les siens et qu'il a fallu lui retirer ces organes supplémentaires, accélérant la mort de la jumelle parasite, sinon, les deux seraient mortes. Elle lui explique que Minako n'a pas supporté le départ de sa sœur et à cause du choc émotionnel, celle-ci s'est fatiguée et a plongé dans un coma. Tout cela est dit avec une certaine délicatesse afin que Minako ne recommence pas ses crises. Une crainte que la demoiselle pète un plomb. Cependant, la patiente a une réaction tout autre. Un sourire apparaît sur son visage.

Les filles s'aimaient mais se détestaient. Elles n'ont jamais voulu de ce lien, d'un seul corps pour deux. Elles n'ont jamais eu de solution pour leur état. Elles étaient tout le temps en conflit interne mais elles s'adoraient. Elles se disputaient pour savoir qui serait en couple avec Ken. Lorsque le corps commençait à se sentir mal, avant sa mission de sécurité au bar, les jumelles pensaient que l'une d'entre elles devait se sacrifier pour que l'autre vive pleinement. De plus en plus, Mitsai pensait qu'elle devait se sacrifier pour que Minako puisse vivre librement. Mitsai sentait sa fin arriver, et a poussé Minako à se battre contre Hideko toute seule lors d'un entraînement, ainsi que de dire à Ken à quel point elle est amoureuse. Mitsai a eu ce qu'elle voulait et a fini par mourir dans les gradins lors du combat de Ken contre Hideko.

“ Nous étions deux, nous ne faisions qu'un.
Nous ne sommes plus deux, nous vivons en un.
Repose en paix. ”


« Elle devait mourir pour que je puisse vivre. Nous étions deux et nous vivions en un. L'une d'entre nous devait quitter ce corps. Nous ne sommes plus deux mais grâce à sa mort, nous ne faisons qu'un. Je me sens libre de vivre. Je me sens beaucoup mieux, je sais que maintenant, Mitsai est libre dans l'au-delà, elle peut vivre par elle-même à sa manière là-bas. »

Minako regarde amoureusement Ken, elle a envie de lui faire un câlin, de l'embrasser. Mais elle n'a pas envie que cela dérange les deux autres personnes.

“ Nous, daishō Minaken, ne faisons qu'un aussi, maintenant, et ce pour toujours. Je t'aime. ”

« Je m'en souviens de notre promesse. Nous nous sommes nommés le daishō Minaken. Ça me plaît énormément, Kenny. Je sais que je t'aime, je veux que tu restes à mes côtés. Je t'ai fait attendre trop longtemps. Restes avec moi...»
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Kentoku Akio
Kentoku Akio

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Sam 26 Juin 2021 - 12:49
Assis dans le fauteuil, Akio observait les changements d'humeur du duo musical. Mori paraissait déboussolée par l'orientation de la convalescence de la demoiselle et des réactions aux propos sur l'opération qu'elle tenait. Elle le prenait si bien que ça pouvait paraitre étrange. En plus de ça il y avait les regards insistants de Ken, ses allusions à peine voilées envers le Céleste qui apparaissait visiblement comme gênant pour leur intimité.

Bordel, je comprends pourquoi les médecins et infirmiers disaient qu'il allait me plaire... Je le connais pas et j'ai déjà envie de lui faire comprendre certaines choses...

La Sayuri se retourna vers son camarade assit, comme ne sachant pas quelle manœuvre opérer à présent. La situation paraissait sous contrôle, et les deux patients étaient conscients et sains dans leurs propos, bien que ceux de Minako soient froids et distants la plupart du temps. Le Céleste se leva doucement, tira un peu sur son tee-shirt pour le remettre en place avant de remettre ses cheveux en ordre de bataille. Il soupira en s'étirant tranquillement. Il était temps pour lui de sortir. Il devait débriefer avec ses camarades.

Il s'approcha du lit et de ses deux homologues shinobi avant d'attirer légèrement leur attention. Il était maintenant clair que sa présence n'était plus désirée.

« Je prends congés, À bientôt. Minako, remets-toi bien, si tu as des questions n'hésites pas à me contacter ultérieurement. Ken, patience est mère de vertu... Mori, je peux te voir quelques instants à l'extérieur ? On va laisser les deux amoureux se retrouver. »

L'eisenin rétorqua par l'affirmative et le duo sortit de la salle en prenant soin de refermer la porte derrière eux. Ils se placèrent derrière la vitre, Akio de dos de sorte à ce que les tourtereaux ne puissent pas lire sur ses lèvres la moindre parole. Quelque chose le chiffonnait et curieusement ce n'était pas de la jeune fille dont il s'agissait mais plutôt de son camarade musicien, auquel il ne s'était pas encore intéressé outre mesure devant l'ampleur de la situation de son amie.

Il s'extirpa la gêne dans la gorge avec un râle avant de souffler un bon coup en laissant place à un visage perplexe. Au sujet de Ken.

« Daishi Ken, on est certain que tout va bien ? Je le sens complètement ailleurs par moment, il voit des choses ? »

Mori eut un petit rire nerveux, en secouant la tête de droite à gauche pour accompagner cette réaction épidermique non contrôlée.

« On l'avait chez nous, côté troubles mentaux... C'est un mélange de pas mal de combinaison d'évènement qui l'ont rendu quelque peu... troublé ? Il a reçu des calmants et d'autres traitements pour qu'il se détende et qu'il arrête sa musique, il nous parle sans arrêt d'oiseaux avec qui il communiquerait verbalement... »

Akio releva la dernière partie de l'intervention de son amie.

« Des oiseaux qui parlent ? Et rien de plus à ce sujet ? Il a développé un pacte kuchyose comme l'a fait une autre genin peut-être ? »

La Sayuri rigola encore, faisant comprendre au taijutsuka l'absurdité de ses propos.

« Je ne crois pas, aucun rapport ne va dans cette direction... Non je pense surtout que sous le coup de l'émotion et de ses combats il a perdu un peu la tête, ce qui est naturel à ce stade de sa carrière shinobi. »

Akio tourna pour la première fois le regard vers la chambre d'hôpital avant de lâcher quelques paroles, qu'il se voulait comme une demande de service personnel de la part de son amie d'enfance.

« Ne lui donne plus de médicaments, sors le de la partie psychiatrie. Laisse le dans une chambre adjacente à celle-ci, et surveillez le tranquillement. Il n'est pas sain d'esprit je te rejoins, mais je ne pense pas qu'il s'invente des amis imaginaires. Ses réactions par rapport à Minako sont claires, obstinées et destinées à son bien-être seulement, rien de fou. »

« Tu es surprenant Akio, je t'ai déjà dit que tu aurais dû être médecin au lieu de t'obstiner à frapper des choses diverses et variées ? Tête de mule. »

Le Céleste lâcha un rire sincère avant de serrer Mori dans ses bras et de regarder une dernière fois la vitre. Il avait encore une certaines doses de choses à faire avant d'avoir fini sa journée, il passerait donc les prochaines heures dans son bureau.

« Bon je te les laisse, je retourne bosser. Merci Mori, à la prochaine. Et ne les lâche pas. Si il y a quoi que ce soit, tu viens me chercher. »

Un au revoir plus tard et la silhouette d'Akio disparaissait déjà au détour du couloir, direction l'étage pour mener encore quelques recherches sur la psyché humaine. En peu de temps il avait appris beaucoup de choses sur les réactions. Une rencontre fructueuse en somme.
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Daishi Ken
Daishi Ken

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Dim 27 Juin 2021 - 17:30
il se retourne vers Minako et rapproche sa chaise du bord du lit. Il lui embrasse le front lui donnant le plat principale et débarasse l’entrée de Minako. C’était plus fort que lui, il devait s’occuper de sa femme. Il est si bienveillant et protecteur. Il s’arrête soudainement et la laisse continuer. En plat, ce n’etait qu’une pauvre soupe, un Pho, un Pho d’hôpital cela dit. Petite portion, Légumes, viande non identifié et juste trois pattes beignant dans le jus un poil trop clair.

Ken tombe dans sa chaise de surprise quand Minako lui dit qu’il peut être sa Wakisashi. Elle lui a dit ça d’un air… presque de façon comique au ressenti de l’homme. Ken le prit très mal mais essaye de garder son calme. Ken par réflexe de protection mis ses mains dans les poches comme pour se protéger. Frappant un objet étrange. Il en extirpe un papier.

— Ho mi… ?
Ken constate que sa femme est dans ses pensées et mange tranquillement.

Il profite alors de se moment de calme pour déplier le papier.

Spoiler:



Qui… que…. Qu’est ce que ca signifie ? C’est pas à moi se papier !!! pourquoi est ce que c’est dans ma poche ? C’est qui Sadako ? La prochaine fois? Je vais dire a Mori senseï ce que je pense de leurs services ! Tein j’y crois pas ils prennent mes poches pour des poubelles ! Qu’elle bande d’incapable je te jure !

Ken allait se levé quand Minako s’excuse aprés avoir fini son pho. Elle lui raconte comment la fin de Mitsai à eu lieu, il a été touché que Mitsai eu envie de le voir, lui. Avant de vomir du sang. Ken allait répondre lorsque Minako lui fit sans le savoir une sorte de poême qui lui touche profondement concernant Mitsai.


Ken vit dans quel situation embarrassante il mit l’ Eisenin, tellement de questionnement concernant la situation de Minako, Mori lui avait demandé de resté discret mais il ne pu s’y tenir. Il était partisan du fait que Minako ne devait avoir aucun secret. Peut être est ce pour ça ? Il n’eut aucune réponses. Peut être aussi aurait t’il être plus délicat avec Akio mais il fallait le comprendre. Des semaines, des mois qu’il espère que Minako s’en sorte et pourtant au moment où elle sort enfin voila qu’on les empêchent presque de fêter leurs retrouvailles.

Il eu l’impression que Akio allait lui en coller une. Mori au lieu de lui répondre se contente de fixer Akio d’un air interrogatif. Ken ne comprend pas où il a pu merdé au point où on lui refuse des réponses ? L’homme approche du lit et leurs dit qu’il prend congé, il dit a Minako que si elle a des questions elle peu le joindre.

Et moi je pue ? Ken fait un peu la moue

Il regrète d’avoir fait si peu preuve de courtoisie. Il se rattrappera la prochaine fois. Le retour de Minako est tellement ce qu’il attendait depuis des mois. Peut t’on le blâmer ? Akio lui donna comme conseil que la patience est une vertu.

Pourquoi il me dit ca ? Plus d’un mois que j’attend le retour de Minako… n’aurais je pas assez attendu ?


Akio s’en va en demandant a Mori de le joindre. Ken leva le doigt puis tendis la main pour retenir Akio, pour que Mori au moins répondent a ses questions.


L'eisenin acquiesca, le duo sortit de la salle en fermant la porte derrière eux. Ils se placèrent derrière la vitre de façon a ce qu’ils peuvent voir les amoureux sans que les amoureux puisse lire sur leurs lèvres. Ken de doute façon, ne possédait pas cette aptitude.

Akio discutait au sujet de Ken. Au sujet des oiseaux, de sa musique qui proviendrait selon Mori d’un trouble mental. Akio cependant conseil a Mori de ne plus donner ses médicaments Ken et en plus de faire chambre voisine avec Minako. Akio allait partir lorsque Mori le hella.

— Il y a autre chose… Au début nous trouvions cela amusant et mignon mais… comment dire… quand Daishi Ken éternue il fait un bruit d’animaux. Nous trouvions ça amusant lorsqu’une fois, je suis passé dans sa chambre. Il gesticulait énormément, il semblait courir comme un animal. Tiens j’ai une idée… si tu le souhaite je vais chercher du poivre fait le éternuer tu le constatera par toi même ! Mori réfléchi

— N’étant pas de la famille Yasei… as tu des informations à se sujet ? Se serait bien que tu lui fasse un entretien, souhaite tu voir son IRM ?

Ken ne comprenant pas la conversation, vois Akio partir, une boule de regret au cœur. Il se jura qu’il ira voir Akio dés que possible pour s’excuser.

Le shinobi s’assoit sur le lit poussant le plateau repas. Il sourit à Minako.

— Elle devait mourir pour que NOUS puissions, vivre car si je vie c’est grâce à toi et Koyama, sans ton souffle je ne serais plus là. Je serais mort noyé. Depuis je t’appartiens Minako. Ken sourit.

Il lui caresse la joue avec toute son affection, son pouce glisse sur les lèvres de Minako prélevant un peu de pho collé à la commissure de sa bouche. Il porte son pouce a sa bouche.

— Vous étiez deux, depuis cet incident, ma noyade, nous étions trois. Désormais nous ne somme qu’un… Ken sourit qu’elle magnifique paroles Minako à créer.

— Serait tu d’accord pour chanter quand tu iras mieux ? Je voudrais qu’on joue cette musique toi et moi. J… Ken est coupé dans sa parole.

Minako lui annonce qu’elle se rappelle de la promesse, le daisho Minaken. Elle le supplie de rester au prés d’elle pour toujours.

— Je suis désolé Minako mais je n’ai pas le choix, je t’appartiens tu le sais… Comment pourrais je aller ailleurs ? Tu sais, quand tu ma offert ton souffle pour que je vive. Pour embrassé cette vie, j’ai du t’offrir mon coeur, mon âme, tout ce que je suis. Je ne regrette rien.

A ses mots, Ken caresse la joue de Minako plongeant son regard dans celui de sa femme. Il se penche un peu plus vers elle sur proche qu’il sentait l’air chaud s’éxpiré du nez et de la bouche se Minako.

— Je t’aime mon amour

Le papier de Ken glisse alors dans les mains de Minako.

A deux doigts d’embrasser Minako, Ken prend son Dizi et joue pour elle. Il joue si fort que beaucoup de chambre peuvent l'entendre ainsi que Mori.


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Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Lun 28 Juin 2021 - 21:21
Minako souhaite une bonne fin de journée à Akio, lui affirmant qu'elle pourrait demander à le voir lorsqu'elle en aurait besoin. Sans aucun doute l'homme à la chevelure argentée lui inspire confiance. Un petit flash arrive dans sa tête : elle se souvient l'avoir croisé à l'assemblée calcinée lorsque, attirée par sa curiosité morbide, elle est allée voir la source du phénix. Cette image du phénix qui est restée gravée dans sa mémoire comme un signe de renaissance. Cet oiseau de feu la représente bien : Mitsai est morte, et Minako renaît de ses cendres.

Minako écoute Ken, faisant part de sa pensée quant à la fin de Mitsai. Elle sourit. Selon elle, il a raison, la demoiselle peut vivre pleinement pour lui. Elle peut profiter pleinement de chaque instant passé à ses côtés sans souffrir de quelconque manière que ce soit. Elle est libre, tel l'oiseau de feu qui prend son envol. D'ailleurs elle est contente qu'il ait pris en compte Koyama. C'est vrai que le colosse est très maladroit en ce qui concerne les interactions sociales, cela dit, son ami lui a souvent dit qu'il aurait adoré réussir à avoir un lien avec le jeune musicien en herbe. En réponse à cette demande de duo musical, du chant en amoureux, la jeune femme lui répond ceci.

Minako - « Ensemble, nous chanterons. Ensemble, utilisons l'Onkyôton pour montrer au monde ce qu'on vaut. Pour Waza Higure. »

Le mouvement Waza Higure, aussi appelé "l'œuvre du crépuscule", à l'académie ninja, était une option dans laquelle les artistes peuvent peaufiner leur art autre que celui du Shinobi. Minako, Koyama et Ryuku ont été les premiers à rejoindre l'option en tant que musiciens. Ils étaient le triumvirat populaire dans l'académie pour faire des concerts de fin d'année durant la kermesse. Peu à peu, certains artistes se sont joint à eux. Notamment la petite amie de Ryuku, une dessinatrice discrète. Minako était tellement absorbée par l'art du kenjutsu et du katon qu'elle en a oublié le chant, son amour pour la musique. Elle est donc, aujourd'hui, heureuse d'allumer de nouveau ce feu de la passion. Elle sourit à son homme. Elle imagine tellement ces chants en couple, au point où elle se voit dans un kimono de mariage à ses côtés, a deux en train de chanter l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre. Elle est émue par cette visualisation du bonheur. Le visage de Ken est maintenant si proche du sien. Minako ne lâche pas le regard, plongeant dans les yeux amoureux de son prince charmant. Les yeux verts et noisette de l'amour de sa vie la plongent en plein rêve. La jeune femme est si heureuse que ses yeux de saphir, humide, pleurent.

Minako – « Moi aussi, je t'aime, chéri. »

La jeune femme voulu goûter à ses lèvres, mais se retient. Elle adore écouter son petit ami jouer du dizzi. Cette mélodie l'apaise énormément d'habitude. Cette mélodie qu'il a perfectionné avec passion. Elle pose sa main sur la joue de son amant afin de lui faire comprendre qu'il souffle vraiment fort et qu'elle ne peut pas profiter de cette mélodie. Elle veut l'embrasser, elle veut lui montrer qu'elle l'aime, elle a besoin de le câliner. Elle est en manque d'amour et d'attention. Même si elle a horreur d'être considérée comme une bête de foire, ça ne l'empêche pas d'apprécier les moments de tendresse, de se sentir aimée pour ce qu'elle est.

Minako - « Laisse moi te câliner. Je veux te sentir contre moi, je t'aime. J'ai besoin d'écouter ta respiration, les battements de ton cœur, car ça sonne comme une douce mélodie à mes oreilles. Ken. »

À la fenêtre, le corbeau a l'air de veiller sur les tourtereaux. Minako l'ayant vu du coin de l'œil, pense que c'est l'un des oiseaux les plus intelligents. Elle a deux théories : soit il s'agit d'un animal apprivoisé qui a l'air d'apprécier Ken, soit il s'agit d'un animal doué de parole avec lequel on peut passer un pacte d'invocation. La jeune fille ne se focalise pas sur l'oiseau pour ne pas lui faire peur. Elle veut juste profiter du moment de tranquillité avec son compagnon, se sentir aimée par lui. Elle en a besoin.

Intérieurement, son cœur est meurtri par le départ de sa sœur. Elle sait qu'elle ne peut pas revenir en arrière. Elle sait que si Mitsai était restée, les deux filles seraient mortes ensemble. Elle sait que Mitsai a été son seul réconfort après la mort de Yoichi. Désormais, ce dont elle a le plus besoin, c'est de son amour, Ken. Elle a besoin de lui. Elle est émue lorsqu'il lui dit que selon lui, il n'a pas d'autre choix que de lui appartenir depuis que Minako lui a sauvé la vie. Ça lui fait penser à la voix de l'homme qui lui a sauvé la vie en lui donnant le courage de s'émanciper de sa famille. Mais plus que tout, ça lui fait penser à Grisou qui lui a redonné confiance en elle. À sa grand-mère de cœur.

Minako, tout bas, mais suffisamment fort pour que Ken l'entende. – “ Je veux la voir. Je veux voir mamie Grisou, je veux la remercier pour cela. Mamie m'a sauvé de l'enfer que je m'infligeait. ”

Son œil gauche s'assombrit lorsque Minako pense à Grisou. Ken peut aisément voir son œil s'assombrir lorsqu'elle pense à Grisou. Elle pose sa main droite sur sa propre cuisse. Elle sent sur sa paume un papier.

“ Mmmh ? Un papier qui est tombé de ma boîte de tout à l'heure ? ”

Elle lit le message suivant, dans sa tête. Son oeil gauche redevient normal. « Hanzo,

Presque vingt ans que je te recherche… Je t’ai enfin retrouvée.
Quand tu seras seul, la nuit, laisse ta fenêtre ouverte… et la prochaine fois, ne hurle pas.

Sadako. »


Au moment où elle finit de lire le message, elle entend des battements d'ailes. Son regard se pose sur la fenêtre. Le corbeau est toujours présent. Il a l'air d'attendre patiemment.

“ Est-ce que le corbeau est une femelle du nom de Sadako ? Voyons. Est-ce qu'un corbeau est doué d'écriture déjà ? Dans tous les cas, son comportement m'intrigue. Le petit oiseau bleu aussi, remarque. Il a l'air aussi d'attendre qu'il y ait quelque chose. ”

Minako – « Je me faisais une réflexion, par rapport à ce que tu as dit au sujet des oiseaux. J'ai remarqué qu'ils ont un comportement inhabituel. On dirait presque des animaux avec lesquels on peut passer un pacte, tu sais comme Atsuo et Bakeneko avec Hideko. Je viens de lire ce papier, je me dis que l'un des deux oiseaux peut écrire et cherche un certain Hanzo. Tu devrais laisser ta fenêtre ouverte et guider l'oiseau pour retrouver l'homme en question. Ken. Ken ? Dis tu m'écoute ? Tu as l'air ailleurs. »
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Kentoku Akio
Kentoku Akio

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Mar 29 Juin 2021 - 14:48
Spoiler:

Akio s'était évaporé, ne daignant même pas prendre le temps de répondre aux questions de son amie Eisenin. Elle était donc plantée dans le couloir, alors que dans la chambre la musique commençait à résonner et que les deux âmes amoureuses ne cessaient de se lancer des mots doux. C'était si mielleux que ça en était devenu gênant pour les observateurs extérieurs. Mori se retourna pour faire face à la chambre, passa sa main dans ses cheveux pour les remettre en place en laissant sortir un long soufflement.

Les questions étaient nombreuses, autant de la part de Ken qui les laissaient être posées à la volée, que par Minako, qui devait les garder à l'intérieur. Elle avait abordé le sujet de la disparition de sa jumelle parasite avec un détachement bien trop impressionnant pour ne pas cacher une certaine peine ou amertume. Malgré tous les efforts déployés, elle ne pouvait pas mentir à des médecins habitués à observer des contrecoups mentaux d'opération.

Avalant sa salive, elle intervint alors que la demoiselle questionnait son amoureux au sujet des oiseaux. Elle se fixa dès lors seulement sur Minako, en premier lieu, notamment au travers des réponses à apporter aux diverses questions du musicien.

« Bien, désolée de mon absence de réponse de tout à l'heure, je ne trouvais pas ça pertinent de l'aborder de suite... Mais bon, comme on nous a un peu forcé la main... » Elle toisa Ken du regard, avant d'aborder le sujet qui fâchait.

« La mémoire c'est facétieux. Si tout parait en ordre, il se peut que Minako connaisse des périodes de trouble passager. Ensuite les Jutsus, ils sont liés à la mémoire, elle pourrait avoir des oublis, ou des failles sur ce domaine, bien que la mémoire musculaire liée aux mudras est la plus difficile à évincer. C'est la plus imprégnée en nous car différenciée de celle du cerveau. »

Vint maintenant la réponse à la question la plus difficile à aborder qu'était le Genjutsu. Et même plus loin, l'Onkyoton. Dans le cas de Minako, sa jumelle avait été cruelle avec son don. Prenant une mine un peu plus sérieuse, Mori lança :

« Tes cordes vocales par contre... Tu risques d'avoir du mal. Les sons, la voix pourraient être différents. Ton Genjutsu, étant avant tout une technique ninja, ne serait pas impacté outre mesure dans son effet, mais sa diffusion peut-être. Il faudra réaliser des tests pour ça. »

Elle s'arrêta puis se tourna alors vers Ken, l'instigateur de toutes les questions auxquelles elle avait répondu jusqu'ici. Il lui avait demandé quel type d'étude la Sayuri avait réalisé pour obtenir son poste. Elle rigola en repensant à Akio, qui s'était vite envolé, et à la réponse qu'il aurait pu apporter à ce sujet.

« Mes études... C'est Akio qui m'a conseillé de me spécialiser dans le domaine médical. J'étais douée, plus que lui, et il n'avait pas l'autorisation de sa famille de poursuivre sur la voie des shinobis. Du coup il m'a fait promettre de tout faire pour devenir une Eisenin respectée. Alors Académie, puis formation particulière dans les domaines médicaux, Rentanjutsu et Iroujutsu. »

Mori se balada un petit peu pour faire bientôt face à la fenêtre. Dans le même temps un oiseau s'envola pour aller se poser sur un toit adjacent, tout en fixant étrangement la jeune femme toujours en place à l'observer.

« Concernant Akio, je pense que vous avez mal saisi le personnage. Un homme de son âge, avec son intellect, c'est une chose rare. Quand il reviendra, si il revient malgré l'accueil que tu lui as réservé Ken, tu devrais lui parler de ces fameux oiseaux, il saura surement t'aider à t'orienter vis à vis de tes interrogations. »

Elle tourna la tête pour leur faire face, souriante comme à l'accoutumé. Elle marchait alors direction la porte, les mains dans les poches de sa blouse blanche, rassurée de voir que tout allait bien pour les deux patients. Elle se plaça alors contre la vitre avant de leur adresser la parole une dernière fois, puis de sortir de la chambre quelques instants :

« Si vous avez encore des questions, n'hésitez pas. Vous m'appelez, je suis dans la salle du personnel, de l'autre côté du couloir. »

Ils avaient rapidement fait comprendre au Céleste qu'ils souhaitaient se retrouver. Mori leur laissait ce laps de temps si ardemment désiré.



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Daishi Ken
Daishi Ken

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Sam 3 Juil 2021 - 16:47




Le coeur de Ken est comme les cendres d’un phénix, ce faisant d’abord brûlante, ardente, consumant toutes tristesses. Ensuite viens le moment où les cendres collantes se consolide, répare, protège, veillant sur l’oisillon qui renaît. Le vieille amour est alors consumé par l’oiseau créant un nouvel amour encore plus intense et flamboyant. Si Mitsai représente la mort de Minako, Ken est de loin ses cendres. Il a veillé sur elle toute sa vie, il continue de le faire et probablement qu’un jour il mourra pour elle et si possible avec elle.

Tout deux, main dans la main uni par l’amour qui flambe pour toujours, abandonneront physiquement Mitsai tout en veillant à garder à jamais une part de Mitsai en eux. La jeune fille vivra éternellement dans l’esprit de Ken, dans le cœur de Minako et dans leurs âmes. Ken prend la mesure que désormais rien ne sera pareil. Il se demandera toujours si celle qui lui à fait du bouche à bouche etait Minako ou Mitsai, peut être les deux ?

Ken vouait un amour profond à l’une comme à l’autre, c’est de leurs complexités qu’elles se sont forgées se cœur, cette âme, se corps. Qu’aurais été Minako sans Mitsai ? D’ailleurs que serait leurs relations si Mitsai avait grandit en dehors du corps de Minako. Il n’a préféré Minako à Mitsai que sur de petit critère comme le fait que Minako soit physique et non pas un embryon. Pour le reste, Ken aurait t’il pu choisir ? Minako était plus douce, plus calme, plus dans l’émotion. Mitsai etait plus physique, plus ardente, plus brûlante.

Le jeune homme aussi ne pu s’empêcher de se demander si les femmes ne seraient pas tombées toutes les deux amoureuse de lui. Que se serait t’il passé ? Est ce qu’il aurait pu choisir ? Le feu de Mitsai qui l’aurait consumé dans un amour ardent, brûlant, un amour eternellement chaud, un amour surement plus physique que sentimentale. Ou aurait t’il cédé a Minako, la douceur, la tendresse, les émotions si tourbillonnant qu’il lui en aurait fait perdre là tête, Minako et se puissant Genjutsu d’amour où Ken s’en serait plus jamais sortie.

Dans le fond, qu’elle importance ? Seul compte Minako désormais.Ken ne put s’empêcher de regarder le décoleté bandée de Minako crispant son visage de larmes qu’il a du mal a retenir. Mitsai lui manquait déjà. Il n’avait qu’une envie, poser son visage sur la couverture qu’il monterait sur la poitrine de Minako pour ne pas la gêner, et espéré pouvoir entendre sa douce voix fluette. La seule chose qui l’empêche de flancher, est la promesse que bientôt, Minako allait bientôt de nouveau chanter avec lui. Elle lui envoya également son propre nindo au visage, comme une caresse. En lui disant qu’elle souhaitait elle aussi montrer au monde ce que vaut l’Onkyoton. Pour Waza Higure.

Une pointe de regret perce le coeur de Ken quand Minako prononça Waza Higure. La souffrance qu’il a véccu les sévisses corporelles et psychologiques l’avaient à l’époque et encore un peu de nos jours, plongé dans une lassitude du monde extremement grave, refusant tout lien social à pars avec Minako son amour de toujours, hélas, trop populaire lui privait bien trop souvent de sa présence. Ken se retrouvait alors souvent assis surun banc profitant de la musique, rêvant qu’il est Koyama lorsque le concert finissant, il lui prenait la main pour saluer le publique. Les séquelles de ses profonds trauma lui ont privés d’une jeunesse et d’une adolescence. Alors que ses confrères ninja apprenaient a tisser des liens, à trouver l’amour, Ken vivait un tourment perpétuelle. Il ne doit d’ailleurs que sa réussite scolaire qu’a une chose, de savoir que les quatuor Jashin allait redoubler. Il s’etait donc donnée a deux cent pourcents pour réussir ses examens, s’isolent encore d’avantage pour fuir, fuir loin de ses filles. De plus, si Ken avait échoué et que Minako, elle, elle avait réussi son année, il se serait très probablement suicidé.

Entendre Minako prononcer le nom de se groupe etait donc comme un coup de katana dans sa poitrine. Le plus amusant de tout c’est que c’est lui qui avait trouvé le nom du groupe quand le prof leurs ont demander de choisir. Le crépuscule, le seul moment de la journée où Ken se sentait vivant. A la fin des cours, a la fin de ses corvées, à la fin de tout. Juste avant de dormir. Le seul endroit où il etait en sécurité. Combien de fois a t’il révé que le crépuscule l’arrache au monde, le fasse dormir et que jamais plus ne se réveil dans se monde de taré qui ne pense qu’a tuer pour « défendre ».

Le destin a en quelques sortes écouter sa prière, Minako ne chante désormais presque plus du moins et elle est maintenant bien à lui, seulement à lui. Pour de bon, la dans cette chambre d’hopital, dans se lit, sous ses yeux. Ses bourreaux ne seront plus sur son dos avant un petit moment, si jamais elles sortent un jour de l’académie. Les yeux de Ken se brouille de joie ainsi que de peine, il aimerait plus que tout que Minako renoue avec l’ Onkyoton. Maintenant que ses soucis de poumons étaient derrière eux, tout était à nouveau possible. Il se voit déjà lui tenir la main, se baisser le plus bas possible. Lui faire un calin pour lui dire combien il est fier d’elle, qu’elle a très bien chantée, très bien jouée. Puis le moment du baiser d’amour. Il se voit alors faire une annonce étrange. S’agenouiller au pieds de Minako, front sur le sol lui baisant pratiquement les pieds afin de la supplier de devenir sa femme. Prenant le publique en témoin. Sortir alors d’autour de son cou, une chaîne relier a une bague. Lui chantant une musique d’amour.

Le plus drôle dans cette histoire, c’est que cette musique là, il la déjà composé, chaque soir, bercant le soleil durant le crépuscule, sur les toit de Kumo. Il jouait son amour secret pour Minako, ho oui il jouait encore. Le soleil alors pleurait avec lui de son inaccessible amour. La lune prenait alors le relais le bercant tendrement de sa douce lumière bleuatre parfois jaunatre. Une etrange chaleur alors empoignait son cœur. Comme le câlin d’une mère à son fils, qui lui disait « courage mon cheri, bientôt tu en aura fini avec toutes ses conneries ». Il a toujours crus que la lune alors, lui parlait de suicide. Minako loin de lui, si proche de Koyama, se prenant un vent à chaque fois qu’il voulait discuter avec Minako. Qu’est ce qu’il n’aurait pas donné à l’époque juste pour un regard volé. Même du coin de l’oeil. Qu’elle le regarde sans faire trop attention a lui. D’ailleurs quand elle lui parlait à chaque fois ça avait pour effet de le consumer de la tête au pieds, il se souvient qu’une fois, en cours de Taijutsu il etait si excité qu’elle fut son partenaire de combat qu’il n’arrivait pas à supprimer cette bosse de son pantalon. Il a du parler de coquille de protection, avant de fuir de honte devant le regard de ses camarades hilare. Quand elle lui parlait, il avait toujours tendance a se croire mort et dans un monde meilleur.


Soudain Mori revient en trombe comme à son accoutumée, sans frapper ni rien. Ken se dit que quand même elle etait chier, la moindre des choses etait de s’annoncer quand meme. Elle lui reprocha, pour ne pas changer… quelque chose regrettant qu’il ai posé la question.

— Si c’est pour me faire ce genre de réflexions, mes prochaines questions tu te les mettras où je pense vieille carne dégarnie ! Au moins elle s’excuse c’est déjà ca… Rouspéta Ken dans sa tête.

Elle abordait alors le sujet de la mémoire. Ken était comme ça. Il pouvait avoir mille et un soucis il s’en fichait si à coté ceux qui l’aime n’avait serais ce qu’un ongle cassé. Il ne posa aucune question sur se qui lui concerne LUI. Ni même sur quoi que se soit, il n’y a que Minako qui comptait pour lui. Toutes ses questions était donc dirigé pour elle. Mori lui apprit donc que l’esprit est complexe, qu’il ce pourrait que Minako fasse des crises ou des absences. Elle lui dit alors une chose qui le troubla. Lui disant que les Jutsus était lié à la mémoire.

— Du coup… ça me rappelle… hummm MAIS OUIIIII ! Je dois aller au dojo au plus vite… comment j’ai pu être aussi idiot ! Ken absorbé dans sa réflexion n’entendit pas la fin de la réponse.


Toutefois quand Mori lui dit que Minako ne fera plus jamais de Genjutsu il en tomba presque du lit.

— DITES MOI ELLE POURRRA TOUJOURS CHANTER AU MOINS ??? non pas que je ne m'inquiete pas de son etat de santé, vous avez fait des miracles mais comment dire.... des Onkyotonka comme nous qui ne pouvons chanter, c'est comme un Kenjuka sans Katana...

Mori lui parla ensuite de ses etudes et ainsi que Akio comme quoi Ken aurait mal saisi le personnage. A ceci il esquissa un petit sourrire un peu amer, c’etait là tout le résumé de sa vie. Tout le monde se pense superieur à lui et tout le monde pense que eux jugent bien mais que lui, juge très mal. Combien a t’il de fois entendu se genre de commentaire. Il préfèra garder le silence avec un hauchement de la tete. Cette histoire d’oiseau, peut être que oui il en saura plus lui. Ken lui montrera rien qu’a lui, le papier concernant se Henzo.


Ken la gratifia d’un sourrire et d’un timide merci quand elle prit la porte leurs proposant de revenir pour répondre a d’eventuelle questions. Mais vue comme elle a reçus les quelques rares questions de Ken, il ne se sentait pas dans l’envie de revivre ça de plus, apparemment il devais se tourner vers Akio. Lorsqu’elle referma la porte. Ken mis un moment a se rappeler de quoi il parlait avec Minako.

— HA OUIIII Waza Higure brrrr. Ken eu un frisson d’effroi.


Waza higure, representait par le passé l’un des pires moment de sa vie qui ne semblait être que sans conclusion heureuse. Pourtant, aujourdhui, Minako semble lui demander d’en faire partie. Il obtient en se jour une sorte de mini victoire sur le passé. Ken voulu acceuillir cet instant d’un profond baiser mais son envie de jouer pour sa reine etait bien plus forte en cet instant. Ayant jouer pour elle jour après jour, essayant de lutter contre les effets des médicaments pour prolongé ses prières musicales. Chaque seance de Dizi etait comme un appel pour son âme, chaque note soufflée disait reviens Minako.

Lorsque sa femme lui demanda à se que Ken la laisse le câliner, qu’elle est amoureuse de lui, qu’elle souhaite écouter son cour. Sans se rendre compte, Ken, tel un automate pose son Dizi sur la chaise, et s’allonge dans le lit habillée mais comme une étoile de mer, bras écartée, jambes comme une personne que l’on va écarteler. Il est d’une forte raideur. Il a du mal a respirer. C’était toutefois une façon original de dire a Minako « Oui prend moi, je t’appartiens ». Ken caresse le crane de Minako du plat de la main, comme on le fait avec une petite chatte, ses doigts dans sa longue crinière Ken réussi a se calmer peu à peu. Il la surpris en regardant furtivement la fenêtre.

Minako alors d’une voix presque etteinte, dit a Ken combien elle aimerait voir Grisou pour la remercier de l’avoir sauvée. Ken soudain, craque. Minako n’ayant pas fait attention à ce qui se passait lui demanda ce qu’il avait, il etait comme ailleurs.

Ken en guise de réponses, lui jete le papier avec violence sur le lit, la pousse sur son bras droit et pose sa tête sur son torse et pleur, il hurle sa tristesse. Mitsai, Grisou et il a faillit perdre Minako. Il n’a pas eu la force de tout dire a Minako. Quand elle lève un bras pour lui caresser les cheveux. Ken se calma quelque instant, l’odeur corporelle de Minako apaisa quelques instants. Elle avait toujours cette petite odeur légèrement aigre qu’il adorait par dessus tout. Il voulu un instant respirer cette odeur qui a toujours eu un effet réconfortant sur lui. Sans se rendre compte, son visage se décolla un peu du cou de Minako pour se poser contre le creux de son aisselle. La peine trop grande il se remit a pleurer encore plus fort mouillant les bandages de Minako, il hurlait si fort qu’il en déversa une forte concentration de salives et de larmes. Plus rien ne l’arrete, il hurle de toute ses forces. Sa tristesse et ses cris en partie étouffer contre le torse de Minako. Il devenait tout rouge serrant Minako un peu plus fort encore. Comme si elle allait mourir. Sa tête le tourne fortement, il se sentait comme fiévreux. Abattu par la tristesse.

Il relâche son étreinte pour se tenir encore plus fort a Minako lui tenant a la fois le dos et l’arrière du crane. Il hurlait de plus belle. Le front presque dans la bouche, il pleurait sur l'oreille de Minako lui déversant les larmes quasiment dans le conduit auditif.

Il compris que désormais il était seul au monde. Seul avec Minako. Sa tête lui faisait de plus en plus mal tellement il pleurait. La douleur lui imposa le repos.

-Ne m'abandonne pas Minako, pas toi... tout ceux qui j'aime finisse par m'abandonner... Mon oncle... Mitsai, Grisou.... TUE MOI si il le faut mais ne me quitte pas, emmène moi avec toi partout ou tu iras.... Il souffle soudain comme un animal, une sorte de souffle bestiale, comme un équidé ou un bovidé. il joignit le geste à la parole en raffermissant un peu sa prise sur Minako comme si il était terrorisé à l'idée de la lâcher, comme si il allait la perdre.

Ken se remet encore à pleurer, ses yeux injecté de sang, il est inconsolable. Toutefois, il est presque silencieux. Il trouva cependant la force pour hurler encore quand soudain les cris furent de moins en moins fort. La douleur trop intense le force au calme. Ou était ce autre chose ?



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Zaiki Minako
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Dim 4 Juil 2021 - 23:18
Lorsque Mori-san est présente.

« Je le sais, Ken, je peux chanter. Je me fiche du genjutsu, j'ai plus important à développer, des domaines qui me tiennent plus à cœur. Je t'en parlerai plus tard, mais oui, je le sais, je peux chanter. Mori-san, je veux bien réaliser quelques test et faire de la rééducation de cordes vocales si possible. Comme dit, c'est très important pour mon concept d'onkyoton sur le thème de la banshee. Vous voyez ? »

Lorsqu'elle parle des études, de Akio qui n'a pas eu l'autorisation de sa famille pour être ninja, Minako eu un pincement au cœur. Junko, sa propre mère, a pendant très longtemps refusé que celle-ci devienne Shinobi. Elle était sur le point d'enfin accepter son destin de se plier à sa mère jusqu'à ce que l'homme en blanc se batte contre elle, homme qui lui a montré qu'elle peut surpasser cette limite imposée par sa famille, qu'elle peut réussir à être une puissante kunoichi avec des efforts et de l'entraînement. Minako pense qu'elle et Akio ont peut-être eu un parcours similaire. Elle sourit à Mori, un sourire sincère et chaleureux. Elle trouve que Akio a de la chance d'avoir une amie de confiance.

Maintenant.

« Oh, Ken… Ken… Qu'est-ce qu'il y a ? »

Minako a un pincement au cœur. Elle lui caresse les cheveux pour essayer de l'apaiser, en vain. La tête de ce dernier se pose au niveau du creux de l'aisselle de la demoiselle, et pleure de plus belle. La jeune chanteuse ne l'a jamais vu déchiré ainsi. Elle le serre contre elle, le câlinant ainsi. C'est bien la seule chose qu'elle puisse faire pour essayer de le réconforter.

« Kenny… »

C'est une douleur de le voir craquer de la sorte. Elle a les larmes aux yeux, silencieusement elle pleure. Les larmes tombent sur l'épaule de Ken. Elle l'a entendu.

« Je ne peux pas t'abandonner, je me suis jurée de me battre pour vivre… Pour toi. C'est toi qui… qui me fait vivre… »

Son oeil s'est assombri de sorte à ce qu'il devienne limite noir opaque. Minako a une drôle de sensation, qu'elle ne saurait expliquer. Elle voit parfaitement bien, il y a seulement une douleur au niveau de sa tempe qui arrive.

« Ken… Explique-moi. Mamie ne t'a jamais aband… attend… »

Ken a cité Mitsai dans les personnes qui l'ont abandonné. Si Mitsai via son décès a abandonné Ken, cela veut-il dire que Grisou aussi ? Cette potentielle information lui arrive aux oreilles, tel un cheveu sur la soupe. Minako se doutait que le cœur de cette si gentille dame commençait à sérieusement lui causer du tort. Ses larmes coulent car elle comprend parfaitement la souffrance de Ken de perdre un membre de sa famille. Elle a compris qu'il ne pleure pas pour rien, qu'il ne parle pas d'abandon de la part de Grisou pour rien. Pourtant, Minako sent la présence de la vieille dame auprès d'elle. Ken a parlé aussi de Yuan, pourtant, il a apporté des pâtisseries qui ont l'air assez fraîchement faites. Même si la Mort est parfois cruelle, elle se dit que l'oncle doit être trop occupé pour venir les voir et ça doit faire mal à Ken, ce qui est normal. Minako a mal car son père n'est pas là à ses côtés.

« Chéri… regarde moi. Je sais que c'est difficile à entendre. Je crois avoir compris de quoi tu parles. Alors premièrement, je ne t'abandonnerai jamais, je suis toujours là. » à ces mots, Minako pose sa main sur le torse de Ken, là où il y a son cœur. « C'est pareil pour ma sœur et pour mamie, elles ne nous ont pas abandonné, elles sont toujours là. Mais… c'est étrange, si tu me dit implicitement qu'elle n'est plus, pourquoi je sens fortement la présence de mamie auprès de nous ? Ken ? Mais… c'est nouveau cette respiration ? On dirait une imitation d'un bœuf… »

L'oeil gauche de Minako est entièrement noir, elle observe son amour respirer tel un bovin, les yeux humides par la tristesse. Elle raye la possibilité qu'il en fasse exprès au vu de son état mental. Elle se demande si quelqu'un va venir les voir au vu des douleurs exprimées par Ken, si Mori va venir. Elle caresse la joue de son amour pour l'apaiser, comme elle le ferait pour un animal quel qu'il soit, doucement pour qu'il ne panique pas.

« Kenny… Tu n'es vraiment pas ma chouquette pour rien… Je suis là, parle moi. Je suis là, si tu tombes, je tombe aussi, et inversement. Tu te souviens de ce dont tu m'as parlé vite fait, ce fameux chant du cygne ? Dis… ce n'est pas anodin, ce chant veut tout dire. La Mort ne nous prendra pas tant qu'on n'aura pas réussi cette œuvre ultime. Cette œuvre se fait à deux, nous deux… n'est-ce pas ? »
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Kentoku Akio
Kentoku Akio

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Jeu 8 Juil 2021 - 18:42
Remonté dans son bureau, son petit havre de paix, le Céleste s'était posé au fond de sa chaise. Regardant le plafond et perdu dans ses pensées, il en vint à se questionner sur le potentiel Yasei caché derrière le visage du musicien Ken. Il ne connaissait de ce clan que ce qu'il avait pu lire ou entendre : des métamorphes capables de prendre plus ou moins la forme de leur côté bestial. À sa connaissance, il n'y en avait pas à Kumo, et si le Daishi avait besoin de conseils, il devrait écrire à ses semblables. Se redressant sur sa chaise, Akio fit le signe du multiclonage et deux nouvelles copies apparurent. Les fixant tour à tour, il laissa échapper un sourire tandis que ces derniers attendaient leurs tâches.

« Allez, faites un effort.. Il y a dix secondes vous étiez dans ma tête, vous savez ce que vous devez faire... Vous allez à la bibliothèque, et vous me lisez tout ce qui concerne les Yasei. Merci ! »

Presque énervé par la situation, il souffla lorsque ses copies s'en allèrent au pas de course. Enfin seul, il amena ses mains jointes en dessous de son menton, et se plongea une nouvelle fois dans ses réflexions. Le fanfaron n'était pas aliéné comme le pensait les pseudo-eisenin de l'hôpital, et heureusement pour lui, Mori s'était préoccupé de son cas. Si le besoin s'en ferait ressentir plus tard, c'est volontiers que le Genin accompagnerait son camarade dans ses approfondissements.

Bougeant sa tête vers la fenêtre, il balaya alors le sujet de Ken pour en revenir à Minako. Le cas de figure dans lequel elle évoluait était novateur, tant par le niveau chirurgical déployé pour la soigner que par l'évolution de sa personne au réveil. De ce qu'il avait vu, elle ne semblait qu'à peine déboussolé et avait parfaitement pris sa situation, loin d'être abattue. Façade ou réalité ? Il n'était pas rare que l'état de choc revêt ce genre de réaction, et la demoiselle devrait rester sous la surveillance des unités médicales.

Fouillant dans divers documents, Akio fut interpellé par son amie, Mori, venue le retrouver au dernier étage. La fixant dans l'encadrement de la porte, il haussa les épaules et les mains, comme pour lui demander ce qu'il se passait.

« Oh, rien de spécial, je les ai laissé un peu entre eux... Sacré personnage ce Ken tu trouves pas ? »

Le Genin laissa échapper un son nerveux avant d'esquisser un léger sourire en coin et de répondre à sa partenaire de toujours.

« Ah ça... Il n'a pas l'air d'en manquer une, c'est un vrai don ! Bon et au sujet des Yasei, il se peut qu'il en soit descendant, mais je ne suis pas un spécialiste. Il y a eu quoi comme signe déjà ? Il parle aux oiseaux et il éternue avec le bruit ? Même les manifestations de son Kekkei Genkai sont à son image. »

La Sayuri entra un peu plus dans la pièce, passant sa main dans ses cheveux bruns et semblant absorbée par ses pensées.

« Je le trouve attachant... un peu lourd, notamment lorsqu'il fait ses concerts en pleine nuit, mais il est drôle. Et ça fait du bien dans notre monde des personnes comme lui. Et concernant ses manifestations, oui on en est là... Tu redescends avec moi ? Je vais voir si tout va bien. »

Akio répondit par l'affirmative et tous deux descendirent les escaliers menant au couloir des chambres de réveil. À l'embouchure de ce dernier, des cris et des pleurs se firent entendre. Face à la vitre du duo fusionnel, plusieurs membres du personnel semblaient observer une scène pour le moins cocasse. Akio accéléra le pas pour interpeller l'un des chefs de service, qui paraissait interloqué par un détail sur le visage de Minako.

« Son œil, regardez, il est entièrement noir... »

Effectivement. Tandis que Ken s'émouvait dans des larmes et des cris à n'en plus finir, sa dulcinée tentait de le calmer. Mais son regard différait et elle avait désormais un œil obscurcit au maximum, tant est si bien qu'on ne distinguait plus l'iris. Un phénomène des plus étranges. Et le Céleste n'y comprenait rien. Il se dit alors que la jeune kunoichi n'avait pas fini de lui faire se poser des questions et il décida d'entrer à nouveau dans la chambre, tout d'abord en toquant calmement à la porte avant de simplement passer la tête pour demander la permission d'accéder à leur espace.

« Est-ce que je peux me permettre d'entrer ? Minako, ton œil a changé de couleur, il s'est teinté de noir... Tu as déjà eu des modifications partielles ou temporaires de ce genre ? »

Mori derrière lui, cette dernière ne cessa pas de fixer par la vitre le visage de la jeune femme.

« Ken, est-ce que ça va ? Tu veux de l'aide ? »

En effet, alors que Minako captait toute l'attention, Akio se soucia de son camarade dont les cris s'étouffaient mais la vigueur lisible sur tout son corps ne se calmait pas. Quel mal le rongeait si intensément ?
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Daishi Ken
Daishi Ken

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Dim 11 Juil 2021 - 22:44
Le sursis dura peu. A l’hôpital de Kumo, Ken excédé par le chagrin pleura a chaude larmes malgré les tentatives de passions, de sa petite amie pour lui venir en aide. Les nombreuses caresses sur son cuir chevelu étaient tout d’abord désagréable, il voulait tellement avouer a Minako qu’elle ne reverrait plus jamais grand-mère. Puis, peu à peu, à l’aide de sa voix, en plus des témoignages d’amour, Ken renâcla, il ne voulait plus être triste. Lui qui s’était juré de devenir fort, pour Minako. Il avait honte de lui, comment peut t’il se dire la Wakisashi du daisho Minaken alors qu’il est pitoyablement recroquevillé de manière fœtale enlaçant sa femme comme un bébé enlace son doudou. Elle avait beau lui caresser les cheveux, lui demander ce qu’il se passe. La douceur ne donnant rien, elle prononce son prénom comme une complainte, l’ode au désespoir. Ken sens son oreille se faire mouiller, puis son épaule. Incapable d’esquisser la moindre phrase, Ken, paralysé par l’affreuse vérité ne dit mot.

Lorsque enfin les larmes diminuaient pour ne laisser qu’un long soupire de silence et de mélancolie, Minako lui dit qu’elle ne l’abandonnera jamais, que c’est lui qui la fait vivre. Ses mots frémirent dans son cœur et les sanglots cessèrent pour de bon, comme si la pluie de ses larmes finirent par éteindre la souffrance. Il n’avait jamais fait le deuil de Grisou, l’admettre lui est difficile, voir impossible. Lorsque Kaito le lui avait annoncé, il en a faillit rire du pauvre Jonin, Grisou ne pouvait pas mourir, pas comme ça, pas maintenant ! Elle a vécu toute sa vie dans l’espoir et l’envie de voir Ken devenir un homme, maintenant qu’il a une femme. Non Grisou n’est pas morte ! Ken refuse que sa grand-mère sois morte. Tendrement, Ken lui caresse le dos, relachant un peu son emprise, des caresses affectives et discrète pour lui donner à son tour de l’amour. Maintenant les massages de Minako sur son cuir chevelu lui faisait du bien.

Ken fini par s’appaiser un peu plus, Minako en profite pour lui parler de mamie Grisou mais sa phrase reste en suspens. Ken intrigué, fronce les sourcils

« pourquoi s’arrête t’elle en plein milieu de sa phrase ?  Qu’est ce que je vais faire…. Je pensais pas qu’elle.» Ken soudain s’arrête.

Minako le secouant légèrement pour le calmer mit fin à ses pensées. Elle le secoue doucement pour essayer de faire en sorte qu’il la regarde. Ken pense qu’elle avait compris pour la mort de Grisou, ajouté à ça, la mort de Mitsai, en plus finir à l’hopital, se faire abandonner par Yuan , ça fait un peu trop d’un coup. Ken alors lève les yeux vers Minako. Les yeux clos, la tête est comme dans un étau. Il faillit tourner de l’œil. Il sens alors Minako mettre sa main sur son cœur. Son organe pompe alors une grosse goulée de sang faisant vibrer tout son corps, l’électrisant de plaisir. Jamais aucune personnes, et encore moins une femme, ne lui à touché le coeur sous le kimono. Minako alors en lui faisant se geste, lui affirme que les être aimer continuera de vivre en Ken et pour toujours. C’etait un peu bateau, mais combien vrai. Ken alors maussadement s’ ésuis les yeux.

Au moment où Minako se plein de son ronflement qu’elle prit pour un son animal en ressentant Grisou en elle. Ken ouvre les yeux. Au début il ne remarqua rien, ses yeux, habitués au noir se fait peu à peu à la lumière. Minako alors lui caresse la joue affectueusement.

— T’es chier de comparé mes larmes a un bruit de…. HOULAAAAAAAA !!!! Ken inquiet touche la joue de sa femme.

— Mon coeur ? TU VA BIEN ? t...t….to...to...to….to, Ton œil !!!!

Ken observe Minako, cet œil si sombre, il en recule du lit tombant presque le cul par terre heurtant une personne. Une personne qui a aussi vue l’œil de Minako. Ken lui tâte le genoux, se demandant c’est quoi, il palpe plus haut risquant de toucher les bourses de l’homme. Les yeux à la fois terrorisé et hypnotisé par cet œil noir, il ne réussit pas à s’en défaire. Il se mit a geindre d’un bruit étrange. Une respiration lourde quasi bestiale.

— HEYYYYY ! !!!! Cria Ken à l’étranger ! Quand il comprit a quoi il avait a faire.

— Vous auriez pu prévenir ! Vous faites quoi là !!!! FAUT PAS VOUS GENER ! Vous voulez aussi que je quitte la pièce et vous laisse « l’ausculter » avec votre grosse oreille décollé ? Einesin pas net !

Ken alors saute sur sa femme, lui mettant la main sur l’œil sombre.

— C’est pas une bête de foire, « Venez voir elle l’œil tout noir » et vous, vous êtes moche avec vos oreilles de babouin et est ce qu’on fait la queue pour vous voir ! FOUTEZ NOUS LA PAIX !

Ken compris qu’il était le seul responsable de cet attroupement, si il n’avait pas pleurer en hurlant, personne ne serait venu les importuner. Comme à son habitude, le jeune homme sur protecteur avec sa femme hurlait sur l’étranger malpoli qui s’était invité sans demander l’autorisation. Soudain, on frappe à la porte. C’était Akio. Il demanda d’entrée. Pour une fois, Ken etait heureux de le voir, il arrivait juste à temps.

— Je veux bien que tu rentres mais seulement si tu peu me virer ses curieux où alors je demande 10 000 Ryo par visiteur c’est pas la foire de Kumo ici ! On est pas au cirque merci ! Aller l’einesin pas net, aller « Ausculter » ailleurs.

Une fois seuls à seule, Ken retire sa main de l’œil de Minako, il est maintenant d’un bleu nuit, Ken inquiet regarde Akio avec une crainte clairement visible sur le visage.

— Tu sais ce qu’elle a ? Je veux dire… c’est quoi se délire !

Akio posa une question a Minako puis demanda si Ken avait besoin d’aide. Ken géné se caresse la nuque avec un visage un peu honteux.

— Je…. Expérience douloureuse, ça fait trop d’un coup…. Je…. J’ai… j…. Ken ne fini pas sa phrase, la mort de Mitsai, Grisou qu’il n’a pas vue depuis un moment. Tout ça étaient bien trop récent, il n’a pas fait le deuil complètement de sa belle soeur, en parler était d’une difficulté incommensurable. La disparition de sa grand-mère l’était d’autant plus, qu’il est clairement en situation de deuil, complètement dans le déni, refusant absolument de croire à la mort de Grisou. Pour lui, elle allait bientôt revenir, elle était sûrement dans un bloc autre que le leurs. Pour une raison étrange, personne semble vouloir lui donner cette information.

— J’ai craqué… j’espère que le service ne me donnera pas de piqûre… s’il te plaît… je vais me calmer… au pire un cachet tout à l’heure pour dormir ça m’aidera quand j’irais me coucher, je… je pense que j’ai peur de… HO MINAKO TA SOEUR !!! aide moi !…. J’ai…. J’ai pas… je…. J’ai pas envie de rester seul… Je… Ken failli reprendre Minako dans ses bras oubliant momentanément Akio. Il avait encore besoin de pleurer la mort disparition de ses proches. Il essaya alors de changer de sujet. Il ne se rend pas compte alors qu’un fin mucus vert coule de son nez.

— Explique moi ça !!! Désignant l’œil.

— Pourquoi ma femme a l’oeil tout noir ? Je n’ai pas portée la main sur elle, pourquoi on croirait qu’elle a un cocard ? En plus…. e...en plus…. En…. Ken ne fini pas sa phrase, se retenant in extremis de pleurer.

il voulait avertir Akio que Minako la appelé « ma petite chouquette » mais c’est une expression affective que seule Grisou, sa grand-mère employait pour Ken. En plus, elle lui a dit qu’elle était à qu’il pouvait lui parler. Le plus troublant c’est qu’elle semblait avoir une double conversation dans le même sujet…. Ken voulu prendre Akio à part pour lui faire part de ses troubles mais finalement, il préfèra tenir sa promesse. Le souhait que absoluement rien ne sera jamais caché a sa femme, c’est pourquoi alors il demanda devant Minako.

— Je ne comprend pas elle ma donnée un surnom que seule la Jonnin Yoko Hokazuka, ma grand-mère, emplois. Mais ca ma fait peur, c’est comme si grand-mère était en Minako !!! mais… mais…. Heuuu enfin voila quoi. C’est impossible, vous avez opéré ma grand-mère il y a un ou deux mois, elle va revenir c’est sure ! Puis elle a reprit une conversation normal, elle ma parlée onkyoton… C’est troublant… Tu va bien mon cœur ? Ken grinçait des dents depuis que Minako l’a appelé « Chouquette » il bouillonnait de rage presque, si se n’était pas Minako, il aurait sans doute donné une punition exemplaire.

— En parlant de grand-mère, Akio, tu pourras peut être me répondre… Elle est où ma grand-mère ? Hein ? Je la cherche partout, on veux pas me renseigner ça commence a m’énerver ! On me sort qu’elle n’est plus là… Si elle n’est plus là ELLE EST OU ? Je sens que je vais péter un câble. Pourquoi on peu pas m’amener à elle ? C’est quoi se service moisie où on peu pas voir les gens qu’on aime ? Hein ? RÉPOND MOI AKIO, ELLE EST OU LA JONNIN YOKO HOKAZUKA POURQUOI ON ME REPOND PAS !!! Ken se saisit presque du col de Akio, il voulait avoir une réponse et vite.





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Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Mar 13 Juil 2021 - 22:34
« Ken, arrête, ça me donne mal aux oreilles… Je te rappelle que j'ai l'ouïe fine et j'ai besoin de calme… et comment ça mon œil a changé ? Pourtant je vois très bien des deux yeux... »

Minako ne comprend pas pourquoi il y a cette panique autour de son œil gauche, et quoi qu'il en soit elle n'a jamais eu tel problème. Lorsque Akio demande s'il peut entrer, elle l'accepte. Elle a besoin d'aide, car elle a une étrange sensation, elle a une présence près d'elle comme si un esprit veut lui parler, mais pas n'importe lequel, c'est celui de Grisou. Cette sensation est en tout point similaire à ce souvenir d'enfance qui l'a traumatisé. Une vision du pirate qui l'a étranglé et donné une décharge, donnant ainsi un esprit cauchemardesque qui a hanté Mitsai et Minako pendant de nombreuses nuits, jusqu'à ce qu'il ne s'en prenne qu'à Mitsai car les deux avaient le point commun d'avoir Minako en hôte, fait frissonner l'échine de la jeune fille.

« Je n'en sais rien pour l'œil, je n'ai jamais eu ça, mais j'ai besoin d'aide, ça me fait peur… »

Minako n'arrive pas à expliquer pourquoi elle a une soudaine frayeur, Ken est en pleine explications. Elle ne comprend pas pourquoi elle sent la présence de Yoko, aka Grisou, auprès d'elle. Elle aussi veut savoir si elle est en vie ou non, bien qu'à cause de sa sensation elle a un grand doute quant à la survie de la gentille mamie. Au fond d'elle, elle a l'impression qu'elle ne la reverra jamais en temps que tel, elle ne saurait l'expliquer. Son cœur se serre pour Ken, elle ne saurait comment l'apaiser. Lorsqu'elle voit Ken crier et limite agresser Akio, son sang ne fait qu'un tour avant de demander à Ken de se taire. Elle aurait préféré l'assommer pour qu'il se calme, mais elle n'a pas la force pour cela. Minako a un mal de tête de plus en plus intense lié à son œil, couplé par les cris de Ken. Elle décide de rester silencieuse, ne voulant inquiéter son homme, mais au bout d'un moment elle se met à parler.

« Non je n'ai jamais eu ça à l'œil, mais j'ai eu autre chose par le passé, des cris incontrôlables. Ce n'était pas Mitsai, c'était une présence inconnue qui nous tourmentait toutes les deux. D'ailleurs je la sens, elle a l'air plus puissante maintenant que Mitsai est partie. Je ne veux pas parler de ça, du moins pas à n'importe qui. Ma grand-mère m'a informé que le clan Meikyû pourrait m'aiguiller à ce sujet, qui sait si j'ai le courage de voir le raikage, je pourrai le lui raconter. Et Ken, j'ai mal à la tête, tu peux… essayer de te calmer ? S'il te plaît ? »

Elle sait que le travail d'un tel chef est immense, elle pense qu'il n'aura pas le temps de l'écouter s'exprimer sur ses craintes à ce sujet. Elle se souvient bien de l'incident quand elle était enfant. Elle a été victime d'une tentative d'enlèvement et de meurtre, lorsqu'elle avait 6 ans à peine. Lorsque l'assaillant inconnu a su que c'était peine perdu, il a mis une décharge énergétique qu'elle n'explique pas, avant que ce dernier ne meure sous les coups de katana de papi Yoichi. C'est depuis ce jour qu'elle a commencé à crier comme une banshee avant que Mitsai n'intéresse l'esprit. Depuis le fait qu'elle a vu qu'elle n'était pas la seule victime de tentative d'enlèvement et de trafic d'enfant, elle a voulu être forte, maîtriser l'art du ninjutsu pour chasser ces criminels. Elle n'en a jamais parlé à personne à part sa grand-mère, afin de tenter d'oublier ce point.

Minako ne pleure pas, elle ne semble pas triste. Cependant, on voit qu'elle a peur, elle tremble. “ Pas lui, pas lui, pas lui…. Je ne veux pas de lui, qu'il dégage… Je ne veux pas sentir sa présence qui me fait peur… ” Soudain, elle s'apaise, sentant la présence nouvelle pour elle tenter de la calmer. Elle n'entend et ne voit rien de particulier, elle sent seulement la chaleur de l'esprit qu'elle juge être celui de Grisou. Comme si cet esprit avait compris pourquoi la douce Minako n'avait pas de cœur lorsqu'elles se sont rencontrées pour la première fois. Car en effet, l'esprit qui tourmente la jeune femme depuis son enfance l'empêchait d'écouter ses sentiments propre à elle. Elle sent l'actuel esprit gardien de la grand-mère la protéger de son cauchemar.
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Kentoku Akio
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Dim 18 Juil 2021 - 16:31
Comme il s'en doutait, Akio eu l'accord de Minako pour entrer dans la pièce, suivi de près par Mori. Ken paraissait également soulagé de le voir. Avait-il compris qu'il n'était pas là pour lui faire du mal ? Il se contenta en premier lieu d'écouter, que ce soit les questions incessantes du musicien fou ou bien les inquiétudes palpables de la jeune Minako, qui ne savait pas ce qui lui arrivait. À dire vrai, il n'avait jamais vu ce genre de chose. Il allait devoir creuser un petit peu pour savoir ce qu'il convenait alors de faire. Sauf qu'ici, pas la peine de faire stresser outre mesure les deux genins hospitalisés en avouant sa méconnaissance. Akio prenait alors la peine d'avoir des réactions neutres, au plus mesurées.
 
Il se tourna vers Ken pour réagir à ses remarques en premier lieu, à savoir éloigner les médecins postés dans le couloir. Acquiesçant à la suite d'un geste léger, Mori s'en alla faire le "ménage" chez les curieux. Cette action amena un peu plus d'apaisement dans la chambre.
 
« Ken, tu ne devrais rien garder pour toi, je sais qu'en parler c'est complexe, mais ça risque de te détruire de l'intérieur. » Il fixa alors son regard sur Minako « Pour ton oeil, tu ne semble pas en souffrir ou avoir des séquelles sur ta vision. Peut-être un pouvoir oculaire comme un Hyuga ? Je t'avoue que c'est la première fois que j'assiste à ce genre de mutation. »
 
Le Kentoku amena sa main sous son menton, réfléchissant à la suite. Toujours de façon théâtrale, Ken enchainait les remarques et les faits et gestes, ça en devenait difficilement lisible, compréhensible et surtout supportable. 
 
« On ne va pas te faire de piqûre, ni te donner des cachets, sauf si tu en demandes, effectivement. Et nous savons bien que tu ne l'as pas frappé, tu es brute mais pas violent. »


Puis le jeune musicien aborda un sujet troublant. Il parlait d'un surnom que lui avait donné Minako alors que ledit surnom était celui que lui donnait sa grand-mère. Sur l'instant Akio ne comprit pas de quoi il en retournait. Puis un regard sur une Mori complètement gênée lorsqu'il fut évoqué une opération sur la dénommée Yoko suffit au Céleste à comprendre qu'elle était partie... La suite confirma cette idée, et avant que le Taijutsuka ne puisse répondre, le garçon perdu l'attrapa par le col.
 
Derrière lui déjà, il pouvait sentir une équipe médicale arrivant pour "calmer" le trouble-fait. Pas impressionné par ce jeune garçon en état de choc, il ne leva qu'une main, pour signifier que personne ne devait intervenir. Il abaissa son regard sur son agresseur, de façon la plus sereine possible. Mais dans le regard, il était clairement écrit qu'il fallait rapidement le relâcher.
 
Ce fut le cas une fois que Minako le lui demanda. Replaçant ses vêtements tranquillement, il toisa violemment du regard les deux shinobis présents. Il donnait de son temps, il se souhaitant pas devoir faire la police.
 
Il était donc temps d'arrêter de le ménager. Il s'approcha encore de Ken, avant de lui expliquer doucement, tranquillement, ce qu'il était vraiment advenu de sa grand-mère.
 
« Ecoute... Ta grand-mère est partie Ken... En d'autres termes elle est décédée. Je suis désolé. » Puis il approcha du lit, pour enfin venir réagir aux dernières réactions de Minako, qui évoqua un mal de tête. Mori l'ayant entendu, apporta une pilule shinobi apte à régler ce problème , puis prit la parole « Quand tu as dis que tu ressentais les personnes disparus, ce pourrait-être qu'il y ai un lien avec la manifestation dans ton œil ? »
 
Remarque judicieuse sur laquelle Akio vint rebondir à l'évocation des Meikyû.
 
« Tu as raison, Raizen-Sama pourra t'aider. Essaye de le contacter. Si il y a un potentiel caché venant des Meikyû, il répondra. En attendant, si problème il y a, si tu ressens quelque chose qui te faire peur, parle-en aux eisenin, ils sauront faire quelque chose. »


Se concentrant à nouveau sur Ken, il était clair que ce dernier allait devoir traverser les étapes du deuil, un voyage long et difficile, où il allait devoir recevoir du soutien.
 
« Ken, je sais que c'est très complexe comme situation et que tu n'y croiras pas de suite, puis tu t'énerveras. Si tu as besoin de quelqu'un sur qui te défouler, appelle-moi. »


Les deux patients avaient désormais besoin de temps pour encaisser, Akio se recula donc de quelques pas pour les laisser respirer et assimiler tout ce qui venait d'être dit.
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Daishi Ken
Daishi Ken

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Dim 25 Juil 2021 - 23:09
Le jeune homme avait les yeux révulsés de colère. Akio lui avait lancé avec une froideur que Grisou était morte. Comme toujours, on lui lance que ça à la figure. Ca ne suffisait pas à Ken. Il tenait toujours Akio par le col.

— Tu veux que j’extériorise, d’accord…. Depuis que je suis là on me répète en boucle qu’elle est morte… On ne me laisse pas approcher d’elle, on ne veux pas m’en dire plus ! Bon sang pourquoi vous faites tous de la rétention d’information ! VOUS ME FAITE CHIER ! Pourquoi vous refuser de m’en dire plus ? Tu me demande de te parler, de te questionner, et tu fais de la rétention d’information… C’est quoi votre délire ? Pourquoi on refuse de me répondre ? Il se passe quoi avec ma grand-mère ?

Ken secoue Akio de plus en plus fortement. Puis finalement, épuisé, il tombe presque de fatigue abattu par la lassitude.

— Répond moi, Akio, je t’en pris…. Pourquoi on veux rien me dire, s’il te plaît … Où est t’elle ? Laisse moi au moins la voir… où est t’elle ? Je veux la voir, s’il te plaît, laisse moi voir ma grand-mère… Je ne te demande que ça. Laisse moi voir ma grand-mère.
Ken n’écoutait pas les remarques à propos des médicaments pour l’aider à supporter sa nuit. Il resta fixé sur sa grand-mère qu’il souhaita voir par dessus tout. Sans doute à force d’exploser, Ken chancelle fortement, étant pris dans un gros vertige. Il résista cependant à l’évanouissement, ses yeux papillonne nt par la fatigue psychologique. Il n’admeta pas que sa grand-mère soit ainsi partie, le corps médicale se contentait de cette unique réponse « elle est partie, je suis désolé ». Akio avait sans doute du recevoir les même ordres et de ne pas entrée dans les détails. Pourquoi refuse t’on de lui donner les détails ? Est ce que se serait à la demande de Kaito ? Non, on lui avait apporté cette réponse médiocre bien avant. Personne ne souhaita partager avec lui les détails de la mort. Serait ce un secret du clan Meikyu ?

Ken regarde implorant Akio puis s’assombrit, il comprend que Akio en à rien à faire de lui s’intéressant à Minako. C’est vrai, il est en souffrance, se questionna sur Grisou et que faisait t’il ? Il se contenta de parler Meikyu avec Minako. Oui, elle avait le droit aussi à obtenir ses réponses, mais pourquoi à elle, il lui donna des réponses pertinente alors que devant la souffrance de Ken, Akio se contenta de rester evasif ? Il se contenta de lui balancer des phrase bateaux. « Elle est morte désolé », « Ne garde pas tout pour toi », « Viens me voir si tu en as besoin ». Toutefois, cette dernière phrase pour une raison inconnu se répercuta dans son esprit tel un écho. Il fera sûrement appelle à Akio dans les jours à venir. Il avait envie d’en découdre maintenant, cependant, il devait pensé à Minako, ce n’était clairement pas le moment pour se battre, de plus, le lieu ne convenait pas non plus… Biensur il voulait que ça reste amicale, mais toutefois.

Sachant que pour Ken, tout ce que disait Akio etait du vent, il lâcha l’affaire. Après tout, il a voulu lui demander par trois fois pour Grisou, il n’a eu aucune réponses. Il a eu beau lui demander pour son état, une fois de plus il a eu aucune réponse. Akio n’était focalisé uniquement sur Minako. Il avait maintenant l’habitude, depuis son enfance c’était toujours pareil. Qu’il donne le meilleur de lui même ou qu’il cherche à se confier, on lui répondaient uniquement par un désintérêt flagrant. Condamné à rester dans le bas du panier malgré ses efforts. Condamné à faire le psychopathe ou le foufou pour être remarqué. Comme lors de l’étape une ou deux du tournois. Lui complètement ignoré sauf quand il se donnait en spectacle.
Ken, alors qu’il avait abandonné, vit Akio prendre un air sombre voir agacé et lui dire toute la vérité sur la mort de Grisou, sans prendre de gant, une vérité attroce. Aussitôt, Ken, fut prit d’un énorme vertige, il ignorait que Grisou, souffrait autant. Depuis quand souffrait t’elle ? Il dut faire un effort de mémoire pour emmagasiner la nouvelle. Selon Akio, Grisou fut sujet à un sur-vieillissement inexplicable. Pour une cause obscure, son corps s’était mis soudain à vieillir plus rapidement que prévus, apparemment, elle aurait du mourir, il y a dix ans. Si Ken ne peu voir le corps, c’est parce que même une fois morte, le corps de Grisou continuait sa décomposition accéléré. C’est vrai que Grisou, alors qu’elle avait 75 ans en paraissait à peine 50 ans. Elle arrivait encore à sauter, à courir, à entraîner Ken, même si elle ne pouvait plus continuer ses entraînements pendant plus de dix minutes. Grisou était une force de la nature. Pourquoi avait t’elle si vite, et, s’etait si soudainement mise à vieillir ? Ken garda pour lui que c’était peut être un effet secondaire du clan Meikyu. Respectant les secrets de son clan, Grisou à toujours refusée de révéler la moindre chose sur le clan à Ken, si ce n’est que quelques rudiments que peu de gens savent. Si l’effet de sur-vieillissement était le lot de tout les Meikyu ? Ken ne put s’empêcher de regarder Minako, soudain, devant ses yeux, elle vieillissait de plus en plus passant d’une belle jeune femme à une femme mûre, a une vieille femme, à un squelette ambulant et tomber en poussière.
Ken ne ralla plus contre Akio, devenant comme un légume. Pendant quelques minutes. Minako et lui se parlaient mais il ne les entendaient plus, comme dans un état second.

— On ne peu rien faire ? Dit t’il d’une voix mourante.
Ken alors, toujours plus loin dans l’abus, fit une drôle de demande.

— Je veux la voir… je… j’en ai besoin… s’il te plait… Je veux… Dit t’il d’une voix presque inaudible.

Finalement Ken se met à bailler fortement, il tangue levant les yeux au ciel et s’écroule, il tombe dans les pommes, trop d’émotions d’un coup, entre son énervement, ses pleurs, l’état de Grisou. Dans son esprit, il se souvient du mal qu’il a fait a Minako. Lui demandant d’arrêter de pleurer, elle avait perdu sa patience. Même sa femme commençait en avoir marre de lui. Il l’entend à nouveau lui faire part de ses craintes pour son œil. Ken eu alors le sentiment d’être un odieux c***ard égoïste. Pensant à sa peine pour Grisou alors que sa douce est terrifiée. Malgrè le fait qu’elle lui demande de se calmer, lui continuait de se plaindre. Cependant, Ken se souvient qu’elle parlait d’une présence inconnue, en plus de Mitsai, de qui s’agit t’il ? Il se remémore le « chouquette » serais ce possible que mamie se serait orientée en Minako ? Est ce quelqu’un d’autre ?

Ken soudain faillit tomber du lit se qui le réveilla aussitôt. Il se mit a bailler fortement comme un grondement quasi bestiale, signe qu’il était à la fois abattu par la fatigue mais aussi, qu’il est entre un de se calmer pour le moment, il fixa Minako et Akio comme un pantin sans vie. Les deux semblait discuter, il était, lui, dans un état second. C’était comme si son esprit avait quitté son corps, une sorte de mécanique de défense psychologique. Inerte, il se fige dans une posture fœtale, somnolent sur Minako.

— Je m’excuse mon amour, avec tout ça je n’ai pas pris soin de toi, j’ai été faible, pardon d’etre si faible…. Je dois te faire honte pas vrai… ? Dit Ken d’une voix presque aphone.

Il essaya sans beaucoup de sucées de se redresser. Aussitôt, un mal de crâne terrible lui prend le crâne et il retombe contre Minako, sa faiblesse psychologique se ressentait clairement sur son physique en plus d’un mal de crâne atroce quand il essaye de bouger. Toutefois, il essaya à nouveau de se redresser pour essayer de faire bonne figure. Il en avait marre d’être faible devant Minako, une part de lui même alors se met en guerre contre l’autre part de sa psyché. Tentant de se ressaisir et en même temps, échouer a se reprendre en main. Il essaya encore une fois de se montrer fort pour Minako, sans elle, il aurait sans doute eu envie du pire…
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Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Mar 27 Juil 2021 - 8:22
Un pouvoir comme celui des Hyuga ? Dans les souvenirs de Minako, ils ont les yeux blancs depuis leur naissance et n'ont pas de séquelles s'ils n'apprennent pas à les utiliser. Elle n'a pas le temps de réfléchir à ce sujet ni même de répondre qu'elle tombe des nues. L'information est tombée, sa chère grand-mère n'est plus là. Son œil est si opaque que ça peut effrayer tous ceux qui croient à la légende des enfants aux yeux noirs. Son mal de tête s'accentue petit à petit. Elle remercie Mori pour le cachet et elle le prend, en prenant soin de boire de l'eau. Elle répond à Mori de manière à ce que Akio l'entende lui aussi.

« Je ne sens pas spécialement les personnes disparues. Certes je crois aux esprits, mais je ne sens que la sienne, et plus je la sens plus j'ai mal à la tête, je pense que c'est lié à l'œil.. »

Elle ne sait pas du tout comment ça se fait, elle ne se souvient pas que Grisou aie fait quoi que ce soit pour se rattacher à elle si c'est le cas. De plus, les explications sur le vieillissement accéléré lui paraît gros. Est-il possible qu'en transmettant l'un des sceaux ancestraux le corps ne le supporte pas ? Ça expliquerait les souvenirs de la faiblesse physique du pirate qui a voulu enlever la demoiselle.

Selon elle, si la grand-mère devait se lier à un vivant, ce serait Ken, pas elle. Dans tous les cas, Akio lui confirme qu'elle doit parler au seul Meikyû qu'ils connaissent, le raikage lui-même. Minako n'arrive plus à se concentrer, ça lui fait mal à la tête. Elle veut de la compagnie, celle de Ken notamment, mais elle n'arrive plus à supporter le son et la lumière. Elle veut parler à Akio, le connaître davantage, mais elle ne peut physiquement pas, elle souffre. Elle est assise quand Ken se pose contre elle, affaibli par la mauvaise nouvelle et la charge intense d'émotion. Elle voit qu'il essaye de se montrer fort, ne sachant pourquoi il se borne à se redresser. Elle entend faiblement les quelques mots de Ken. La tête de Ken sur ses cuisses ne la gêne pas. Elle a un regard compatissant envers lui.

« Chhhht, repose-toi. Ne dis pas de bêtises… tu ne me fais pas honte, tu n'es pas faible. »

Son cœur se serre pour son amoureux, elle se sent mal pour lui. Elle se sent égoïste, elle ne mérite pas autant d'attention. D'ailleurs, pourquoi elle devrait être la seule à recevoir l'aide ? Car elle est la fille d'un lieutenant de police ? Minako se dit qu'ils sont en couple, Ken et elle. Si Ken la soutient, alors elle doit le soutenir. Elle ne veut pas qu'il retourne dans sa chambre, elle ne veut pas qu'ils soient séparés. Elle caresse les cheveux de Ken doucement, inquiète pour lui.

« J'ai eu une fatigue similaire suite au décès de mon grand-père, je peux comprendre Ken. Il devrait y aller et se reposer, mais je n'ai pas envie de le laisser. Je ne sais pas s'il a le droit d'avoir un lit dans la même chambre ou non, mais si c'est accepté il pourrait être rassuré au moins pour la nuit. »

Minako réfléchit avant d'avoir une idée. Pourquoi elle ne voudrait pas créer un doudou pour lui le temps qu'il se rétablisse ? Cela dit, il lui faut du temps pour coudre, ainsi que le fait qu'elle doit aller mieux. Comme Ken, elle est prise d'un mal de tête qui l'assomme. Elle ne peut pas demander à avoir un quelconque matériel de couture. Elle sait ce qu'elle va faire prochainement du coup, pour lui.

Son œil a l'air de revenir à la normale, et avec ça son mal de crâne se calme. Cela dit, elle est fatiguée et a besoin de temps pour assimiler les nouvelles.

« Par rapport à Raizen-sama, si je peux le rencontrer rapidement, ici par exemple, ce sera parfait. J'ai besoin de réponses de sa part pour reprendre les arts ninjas quand on sera sorti de l'hôpital. Je te remercie d'être venu me voir. »
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Kentoku Akio
Kentoku Akio

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Mer 4 Aoû 2021 - 18:15
Dans la chambre, l'ambiance changea tout à coup, sans volonté réel d'aucun des protagonistes. Minako répondait aux différentes questions avec un calme olympien, et réellement bluffant. Elle était forte, plus qu'elle ne le pensait. Ken cependant tranchait avec cette maturité en s'égosillant et en s'enfonçant encore et toujours dans des cris et une énergie déclinante. Observant le genin du coin de l'œil. Abattu par la fatigue, et par les informations successives, le musicien semblait vouloir dormir.

D'un geste simple de la tête à Mori, le Céleste signifia la fin de la récréation. Il se tourna avec calme vers la chanteuse hospitalisée qui était la seule à pouvoir encore converser. Il répondit à ses dernières paroles en amorçant enfin son départ de la pièce.

« Hum... Impossible pour moi de t'aiguiller plus que de raison sur le sujet des esprits Meikyû. Je laisse ce luxe à notre Raikage. Concernant Ken, il me parait sensé de l'imaginer dormir près de toi. Vous vous soutiendrez ainsi. Les cachets seront disponible, si besoin bien sûr. Il suffira de les demander aux infirmiers. »

Récupérant d'un geste fluide les quelques affaires dispersées sur un fauteuil adjacent, il accompagna la sortie de Mori du regard, cette dernière ayant pris le temps de saluer les deux shinobi avant de sortir de l'encadrement de la porte. Restait donc les trois membres des forces kumojins. Un sourire sincère illumina le visage du Kentoku qui s'adressa une dernière fois à Minako.

« Ravi de voir que tu vas bien mieux en tout cas. Et je félicite ta force de caractère mais n'oublie pas que céder à sa tristesse est normale. On se recroisera assez vite, et je suis assez facile à trouver dans le coin. »

Marquant un temps de pause, il lança sa tête en direction du troisième présent, endormi sur les jambes de sa dulcinée.

« Je vais essayer de recontacter Ken plus tard, pour lui parler un peu plus et échanger quelques frappes avec lui. Si ça peut lui faire du bien, c'est la moindre des choses. En attendant, reposez-vous. À bientôt. »

Il salua une dernière fois, la tête dépassant à peine de la porte qu'il refermait en suivant ses paroles. Lorsqu'il actionna la poignée pour fermer la chambre, il se retourna vers ses camarades eisenin pour leur signifier de garder une surveillance relative, et plutôt axée sur Ken. Il annonça déjà à chacun de prévoir un entretien entre Minako et le Raikage au sujet de la présence potentielle d'esprits au travers de la demoiselle.

Lui, il se dirigea à nouveau vers les escaliers. Faisant marche vers son bureau pour continuer l'étude de certains phénomènes, dont le clan Yasei faisait désormais parti.
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Daishi Ken
Daishi Ken

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Lun 9 Aoû 2021 - 14:25
Deux jours passent, Ken ne comprend pas pourquoi on lui à empêché de voir sa femme durant se laps de temps. Il eu toutefois sa réponse. Tapotant sur le mur de façon rythmé, il apprit par Minako qu’elle aurait droit à une visite de marque. Le raikage lui même. Ken tourna dans sa chambre comme un lion en cage. Il a tellement de questions à lui poser au sujet des « Meikyu » voudrait t’il aussi lui signer ses comics ? Soudain une idée sombre lui traversa l’esprit. Si le raikage ne voulait pas le voir ?

— Bhaaa aprés tout il est là pour voir Minako…. Mais se serait bien qu’il vienne me parler des Meikyu… aprés tout ne suis je pas son petit ami ? Si elle dérappe et perd pieds ? Comment ca marche ? Tellement de questions….

Soudain la porte toc. Ken excité cours pour la voir, ça y est, Raizen ou sa Minako est là ! Trop heureux il ouvre la porte a Koyama. L’homme au torse dénidé lui écrase alors la face sur son corps luisant lui tenant la figure.

— MON KENNNY TROP MIGNONNNN ! HAHAHAHA

— Ko...k...k… tu… tu m’étouffes !!!!
Ken ouvre la bouche pour essayer de respirer

— Haaaaa ! Mais laaaache !!! j’ai plus soif ! Ken essaye de repousser le colosse.

— Ho pardon, je viens de m’enchainer 78 pompes diamants claqué sur les pouces, j’ai faillit oublier de te voir HAHAHAHA.

— Tu veux dire…. Tu ne t’es pas…. Douché… ?

— Si je suis pas un porc ! Mais il pleut dehors c‘est tout !


Ken fait entrée l’homme de pierre dans sa chambre et referme la porte. Il constate qu’en effet, une forte pluie bat son plein. Dans ses pensées, il en avait complètement oublié le monde. La fenêtre ouverte créer une petite flaque d’eau sur le sol. Koyama, sans le lui demandé, ferme la fenêtre.

— Qu’est ce qui ne va pas mon Kenny ? On est pote dit moi tout !

Ken regarde son masque, et le jete finalement, sur la table basse.

— Il se passe que j’en ai ras le cul Koyama…

— De quoi tu parles encore….

— Je, j’en ai juste marre mais marre…

— Mais de quoi !!!!

— Je n’avance pas ! Je stagne… tu as appris la nouvelle ? Minako est une Meikyu….

— Oui… et ?

— Son œil… son pouvoir, il s’éveil alors que moi….

— TA GUEU**E !!!
Koyama met une giffle a Ken.

— Je t’aime bien Ken tu le sais, mais bonsang ta femme progresse et tu pleures sur ton sort… ENCORE !

Ken le foudroie du regard, et s’adoucit de nouveau. Koyama avait raison, il fais son enfant pourris gaté, les mauvaises habitudes à la dent dure.

— Tu veux mon avis Ken ?

–- Dit toujours….

— Tu devrais arréter de te focaliser sur le passé, ta vie défile, un jour tu va vouloir te remettre en action mais tu auras vieillis d’un an ? De cinq ans ? Ta femme progresse, si tu te plein de stagner elle déjà te plaindre tout le temps tu risques de la fatiguer, en plus… si tu veux progresser alors progresse ! Arrête de te plaindre !

— Oui mais…

— Il n’y a pas de mais, tu dois changer, et tu dois changer MAINTENANT !
Koyama frappe du poing sur la table basse.

Le poing de Koyama, dans le plus grand des hasard, fracasse son masque en mille morceaux. Sur le moment il prit un air désolé. Ken tenait beaucoup à se masque.

— Oupsiiii…. Hahahaha, pas fait exprés…. Ben quoi mon petit boudin tu veux me le faire payer ? ALLER DEBOUT !!!!

Koyama se mit a bouger de gauche a droite en lui présentant ses paumes de mains.

— Putain tu fais chier Koyama, gros cinglé va !

— Aller, approche ma chouquette HAHAHAHA !!!!

— D’ou tu connais se surnom enfoiré !

— Essaye de me tirer les vers du nez…. ALLER DEBOUT commence ton changement, MAINTENANT !

— Je suis fatigué


— Je suis fatiguééé…. Tu veux changer ? Oui ou non ? Pour Minako !


— T’es chiant….
Ken se lève avec un certain sourire et commence un entrainement au Taifu avec Koyama.

— NAN MAIS C’EST MOUE !!!! c’est mouuue !! QUE C’EST MOUE !!!!

— Tu sais qu’on est dans un hopital ?

— Tu crois qu’en mission tu te diras « on est dans un hopital, je me bas pas »…. ALLER arrête de pleurer, mon lapinoux viens te faire tailler le zizi en pointe  !!!! ALLER EN GARDE grosse conne !

Il hurle si fort qu’une personne toqua à la porte. Ken souffle de soulagement. Son contentement fut de courte durée en voyant venir Mori furieuse.

— Non mais ca va pas Ken ! Dans un hopital ! Vous faites quoi au juste ?

Koyama la regarde avec un air amusé.

— Pardon m’dame on s’amusait…. On fait trop de bruit ?

Mori regarde la table basse, le masque explosée et la table basse fissurée.

— VRAIMENT ? Hummm vous avez de la chance que Minako est en entretien avec le raikage, sinon…

Koyama la regarde en se frottant le cou.

— Je payerai la table basse, c’est de ma faute HAHAHAHAHA !

Ken soudain pense a Akio.

— Au fait, Mori senseï…

— Oui ?

— Veillez s’il vous plait à remercier Akio pour tout

— Il passera peut etre vous voir si vous voulez le voir….

— C’est surtout pour lui dire merci, si il veux je le remercierais en face, sinon le dérangeons pas pour si peu…

— Vous semblez…..

— Oui ?

— Non rien…. Ca vous va bien sans le masque, il faisait trop enfant…


Ken se regarde dans la glace, il avait tellement l’habitude de se voir masquée qu’il eu peur sur le coup. Il avait tous raison, il etait temps de tomber le masque ! Ken a maintenant les cheveux long, des yeux dorés qui semble jaune en pleine lumière, il a abandonné son Kimono violée pour celui que Kaito lui à acheter. Un kimono noir, ample. Chaqu’un de ses coups fais claqué le vent produisant une onde sonore. Dans le dos y figure le symbole du Kubyuu. Ken se remémord alors sa discussion avec Kaito se jour là.


— Ken… vois tu, se Kimono, c’est le premier que j’ai eu quand je suis entrée au Kubyuu. Depuis j’ai grandi, pris de la masse…. Il ne me va plus depuis longtemps. Je l’avais gardé par nostalgie. Je veux que tu l’ai !

— Pourquoi Beau père ?

— Tes vêtements font trop cérémonieux, on dirait un kimono de prière, tu ne peu pas te promener avec ça, tu n’es pas crédible. Crois moi, si tu souhaites incarné avec ma fille le diasho Minaken, tu ne peu pas te promener en violet… déjà ton masque c’est limite.

— mais….

— Ton masque… il fait enfant, on dirait que tu te cache du monde, n’ai pas honte de qui tu es Ken !

--- Kaito san….

— Si tu veux ma fille, il est temps que tu sois un homme, je ne la laisserai pas à un bébé. GRANDIT !

— Hai oto san.


Ken s’excuse encore a Mori pour le dérangement, referme la porte, les amis se remirent à l’entraînement, au poid du corps.
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