Franchement, que faire de ça ? Toujours dans l'excès celui-là. Le voici, après avoir quitté le temple à fouiller dans sa besogne pour y trouver, en plus des deux parchemins offerts par son maître jadis, un cadeau spécial de son meilleur rival du temple. D’un soupir bien appuyé, l’animal aux pourtours forgé dans le métal maudit à moitié le zèle de son frère d’arme qui, trop ambitieux de cet idée d’aller affronter les Bijuus lui transmet un parchemin ultime. Trop dans l’avenir, trop dans l’anticipation. Oui, de quoi pouvoir contenir le savoir et la puissance d’une technique de rang S.

Le genre de truc qu'on ne sort quasiment jamais, que l’on met des mois et des mois voir des années à maîtriser pour certains. Et lui observe ce rouleau, sa qualité, ses contours, secouant la tête d’un air las. Du gâchis. Pas encore son adage. Mais pas non plus du genre à gaspiller les orfèvrerie de ces contrés, d’un patriotisme assumée, le démon furieux ferme les yeux un instant maudissant d’une vocifération son rival avant s’emporter ce parchemin vers un des ninjas coursiers. Préparation militaire oblige, la bête prend la peine de se dire qu’un des héros de Kumo aurait profit de ce rouleau de qualité en échange d’un rouleau plus approprié pour lui.

Imbécile. Tu veux toujours voir au-delà de tes limites. Tu t’excites pour un rien à chaque fois. Tch. Un jour tu vas crever à cause de ça.

L’objet est transmis en compagnie d'un appel d’offre au marché militaire de Kumo, actif lien étendu à la manière d’une toile d'araignée pour renforcer les capacités des ninjas selon les connaissances du village. Utile d’être dans une capitale aux prouesses scientifiques indéniables, sublimés par l’intelligence des Naras. Et il attend jour après jour, vérifié l'arrivée d’une contre-proposition à son offre pour pouvoir graver sur son nouveau parchemin rang A hypothétique une technique adéquate. Puissance et polyvalence, les deux en même temps comme l’a conseillé Aizen.

Trois parchemins, trois précieuses techniques à ajouter à son répertoire. Car les ninjas et tout ça c’est pas forcément son délire, pas le milieu où il a essentiellement vécu. Plus bestial, porté sur les arts martiaux et règles inhérentes à son temple, le bestiaux pulsant au grès de ses instincts désire s’élargir. S’étendre, développer de nouveaux styles et peu à peu se détacher de celui du mentor. Et au fond de lui le ronge, cette haine envers la peur perçue chez lui, l’injustice d’une surprotection entravante.

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