Soutenez le forum !
1234
Derniers sujets
» Fangs & claws | Raizen
La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke EmptyMar 5 Sep 2023 - 6:50 par Meikyû Raizen

» Dernier voyage solitaire vers l'avenir
La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke EmptyLun 7 Aoû 2023 - 23:31 par Chinoike Katsuko

» AOS et son futur
La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke EmptyVen 21 Juil 2023 - 3:05 par Yuki Misaki

» Higure Onkyou ✘ L'écho du crépuscule
La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke EmptyMer 31 Mai 2023 - 21:17 par Zaiki Minako

» La Revanche d'Hayashi ? [Yamiko]
La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke EmptyLun 29 Mai 2023 - 5:28 par Meikyû Raizen

» [Alerte] La Marée de Buntan
La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke EmptyMer 24 Mai 2023 - 19:24 par Imekanu

» [Mission D] Stand en Péril [Ryuma]
La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke EmptyMar 23 Mai 2023 - 16:40 par Nagamasa Ryuma

» [MinaYoshi] ✘ Carnet d'absence
La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke EmptyDim 21 Mai 2023 - 15:08 par Unagi

» [Mission B] Subarashiiiii [Equipe Zenmetsu]
La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke EmptyMar 9 Mai 2023 - 23:08 par Yuki Mamoru

» [Mission D] Théâtre du Silence [Kenpachi+Guest]
La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke EmptyLun 8 Mai 2023 - 14:27 par Ibara Keshi

Partagez

La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke

Borukan Muramasa
Borukan Muramasa

La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke Empty
Ven 28 Mai 2021 - 21:59
La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku
Muramasa x Kisuke

Scheming in the darkness can not be called real subterfuge.
True strength is being able to mislead the eye under the light of day.
Fact and fiction are opposite sides of the same sheet of paper.
Who can see beneath the surface and glimpse my true nature ?






Iwajuku était le cœur d'une bien sombre contrée, où les terreurs pullulaient à l'orée du clair de lune. Néanmoins, même si les ténèbres s'avéraient insondables en ces lieux, la lumière de ses héros n'en était que davantage aveuglante. Il s'agissait d'une journée comme tant d'autres, où la populace vaquait à ses opiniâtres occupations, et où les Shinobi de la Roche délivraient la paix dans le monde depuis la nuit des temps, ou presque. Alors que l'après-midi se poursuivait dans un calme digne des plus pittoresques fresques que le Yuukan ait connu, l'événement qui chamboulerait le monde arrivait à grands pas. En effet, le village caché le plus tellurique était connu comme le fleuron de ce que le monde avait de mieux à offrir, grâce à son commerce au-dessus des nuages les plus célestes et à son sens inestimable de l'art le plus explosif. Tout le monde savait que c'était l'endroit qui faisait se mouvoir les rouages les plus énigmatiques de l'univers tout entier. Même si les plages marécageuses de l'eau avaient un exotisme délicieux et envoûtant, elles n'auraient pas la même saveur sans les produits d'une Roche aux apparats luxueux, comme ces incroyables crèmes solaires façonnées par les alchimistes épris du Rentanjutsu et dont les affaires passaient inexorablement par le cœur commerçant. Il en était de même pour ces lointaines terres frappés par la foudre, qui ne pouvait se résoudre à oublier les fameux parapluies qui incarnaient la légende la plus romantique d'une de ces chansons de barde qui hantait les esprits. En effet, comment choper une Kunoichi un jour de pluie ? Il fallait avoir une de ces ombrelles savamment manufacturée et l'inviter à la partager. Incroyable, car quand on examinait ces sombres chimères, tout convergeait vers ce mystère de l'humanité, le commerce, dont Iwagakure était incarnat. Encore d'innombrables exemples pouvaient être mis en exergue, mais l'affaire, qui nous menait à ce tragique jour du début d'un jeune printemps pointant le bout de son nez mutin à l'horizon, était d'un acabit tout autre. Ce jour à marquer dans le marbre s'instaurait avec un tel panache que même les plus hardis habitants du fer auraient ondulé de la toiture. En effet, l'incroyable artisan connu à travers les quatre coins du Yuukan venait s'installer dans le cœur d'une Roche solide afin de faire fleurir son plus grand rêve, ouvrir son magasin et faire des affaires à un niveau international.

Le fameux Gushi, héritier du clan d'artisan légendaire, inégalé dans son domaine de prédilection, adoré par les foules, plébiscité dans les Katons de la Roche pour son génie incontesté, porteur des titres les plus honorifiques, et bien moult autres faits divers, était enfin dans son Shangri-la.
Évidemment, l’événement était attendu par des myriades de fins limiers en ce qui concernait la mode, et cette inauguration allait changer l'histoire de biens des manières.

L'incroyable palais de la mode, était un édifice aux allures d'un prestige infini, mais faisait malheureusement les frais d'une localisation pour le moins houleuse. Se situer dans le cœur commerçant, qui était en reconstruction à cause d'une calamité démoniaque, était indubitablement une bonne chose, mais les facéties du destin avaient voulu que l'Iwajuku soit sa prison -inavouable mais avouée-. Le pauvre Gushi avait été roulé dans la farine par le vendeur, chose à laquelle il ne s'y attendait point. Malheureusement, il fallait être Iwajin pour connaitre les sombres secrets du village caché, mais une fois au pied du mur, l'intrépide n'allait point s'avouer vaincu par tel coup du sort. Après tout, il était la mode et changerait ce triste monde tragique.

Muramasa était un parangon, ce qui ne le libérait point de connaitre cet univers de l'élégance. Assister à cette avant-première était une obligation, pour ne point dire une vocation. Cependant, contrairement aux amateurs du bon goût se contentant de s'enguirlander de moult sapes tape-à-l-'oeil et assemblée n'importe comment, ce qui dénoté de mauvais gout, le médecin était un érudit dans ce domaine à un tel point que cela paraissait en ce monde irréel. C'était la mode que de s’apprêter avec des pièces de créateurs, à l'image de ces souliers aux semelles rouges que toutes kunoichi s'arrachaient comme des hystériques, ou encore ces kimonos avec un énorme rectangle avec des kanjis sur fond rouge dont la typographie s'avérait douteuse que les genin joufflus achetaient à un prix exorbitant alors que la qualité était assez douteuse. Décidément, le Yuukan était sombre et emplit de terreurs.

Bien sur, le Borukan avait prévu de faire un saut à l'événement après sa séance habituelle à la salle, afin de s’enquérir de cette boutique peu commune. La planète des singes était un lieu de dur labeur, mais une nouvelle oasis où se rafraîchir allait bientôt se dessiner dans l'oronymie de la Roche.

Une file d'attente incroyable s'érigeait devant la devanture du magasin, où une enseigne luxuriante s'inscrivait avec une noblesse surréaliste. Les pauvres âmes égarées s'étaient pour la majorité levées aux aurores et attendaient depuis des heures afin d'être les premiers à visiter cette caverne aux merveilles insoupçonnées. Cela était troublant, surtout lorsqu'on savait que ces pauvres fous avaient peu de chances que de découvrir cet espace de la mode la plus pure, alors que de nombreux privilégiés avaient reçu des invitations qui leur permettraient de rentrer en premier. En tant que roi de la mode, c'est tout naturellement que le Muramasa sauvage disposait d'un de ces inestimables laissé-passez.

Alors que le parangon arrivait à l'endroit de la réception, une explosion retentissante se produisait dans les locaux, créant des mouvements de foule digne des tsunamis les plus abyssaux. Alors que la foule se dispersait avec exubérance, les forces de police alertes et goguenardes arrivaient en fanfare pour encercler le bâtiment. Au balcon, on pouvait voir au loin un homme étrange prit en otage par un forcené aux cheveux verdâtres et à la face livide, dont le rire était cathartique. Quelle était cette diablerie ? Une prise d'otage à en croire la situation. Il devait surement s'agir de l'artisan légendaire qui était menacé par le Kunai pointu et acéré du clown hilare. De nombreux criminels étaient à ses côtés, l'encadrant avec fougue dans ses idéaux malfaisant. Il y avait certainement beaucoup d'otages et d'autres acolytes les menaçant à l'intérieur de la bâtisse marmoréenne.

Les unités d'élites du Shishiza semblaient prendre en main avec expertise la situation, se répartissant avec une stratégie qui semblait rodée et inflexible. Un des opiniâtres défenseurs de la justice, certainement le plus gradé, sorti un mégaphone et se mit à parler avec grandiloquence aux malfaiteurs. Le bougre était rachitique et présentait une moustache pour le moins atypique, dont les pointes étaient aussi courbées que les spirales infinies d'une lune de la nuit des temps.

« Shishiza Shishisa ! Vous êtes cernés. » -hurlant avec un son extrêmement désagréable- « Nous allons vous envoyer un négociateur ! »

La situation était grave, mais tout cela allait être un tournant majeur dans l'histoire de la mode. Que voulait ces gredins ? Gushi allait il survivre ? La mode serait elle prise en otage aussi impunément ? Mystère.

« Flûte, moi qui m'attendais à faire quelques emplettes, je crois que c'est rappé. » -dit-il, en affichant un visage impassible et indéchiffrable-

Alors que le périmètre de sécurité était mis en place, écartant l'assemblée de civils assistant au spectacle, un des policiers s’avançait vers eux, demandant si un médecin était présent. Cela devait être la coutume en ce genre de circonstances, surtout lorsque les événements menaçaient de s'envenimer rapidement. Le Muramasa sauvage fit signe de sa présence au goguenard, qui l'amenait alors au centre de commandement de toute cette sinistre affaire.


Revenir en haut Aller en bas
http://www.ascentofshinobi.com/t1918-muramasa-this-silence-is-mine http://www.ascentofshinobi.com/t8392-iwa-equipe-0 https://www.ascentofshinobi.com/t12130-muramasa-monogatari#105676
Hyûga Kisuke
Hyûga Kisuke

La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke Empty
Sam 29 Mai 2021 - 23:18
Et une bonne affaire de conclue ! Kisuke venait de vendre a prix d'or des cosmétiques à des civils et des kunoichis qui ne se trouvaient jamais assez belles, et qui ne le seraient jamais, mais qui semblaient contente de se séparer de quelques ryos pour baisser leur mécontentement permanents. Aux hommes, il vendit son alcool à bas prix. L'effet de l'un et de l'autre était sensiblement le même, même si les hommes repartaient avec leur bourses un peu plus remplies. En parlant de bourses... Kisuke avait commencé une bien intéressante conversation avec une kunoichi à la peau sombre et au regard félin quand il entendit un son strident qui destabilisa sa pauvre âme-en-peine en recherche de quelques réconfort purement scientifiques (Pour rappel, la "physique" est une science).

Flûte, moi qui m'attendais à faire quelques galipettes, je pense devoir repasser...

Le Shishiza ? Ici, dans les ruelles sombres et mal-lunées d'iwajuku ? A vrai dire, il faisait plein jour, et la populace était d'un tenant plus agréable et sociable. Intrigué, et attiré par ce bruit peu fréquent en ces lieux peu fréquentables, Kisuke s'approcha de l'origine de ce son, et sortit bientôt d'un attroupement pour arriver dans une zone entouré de shinobi du Shishiza. Un bâtiment isolé - et pas n'importe lequel.

Un coup d'oeil suffit au pas-si-jeune genin (et définitement pas joufflu) pour reconnaitre un de ses magasins chétifs. Celui de Geshii. Et pour cause, son bob aux rayures blanches et vertes venaient de son esprit géniallisime et torturé. C'était là, dans cette échoppe, qu'était né le concept de son Haori noir avec diamants blancs, de son kimono vert et de son fameux bob (un item de collection). D'ailleurs, Geshi lui-même était présent, au balcon. Et à sa gorge il y avait un objet qui n'avait rien d'un accessoire de mode. Non, le kunai était acéré, et miroitait un reflet métallique directement dans la pupille grise du Hyûga.

Une prise d'Otâge. Normalement, il ferait demi-tour. Mais pour Geshi...

Et une autre chose lui attira l'esprit. Un visage qu'il connaissait de nom, de prestige et de réputation. Un homme autrefois dans le conseil du village, qui murmurait aux oreilles des kage et des triumvirats. Un médecin hors paire. Le détenteur original du pacte du serpent. Un jonin parmis les jonins, et la peur secrète de toutes les kunoichis du village.

Maitre Muramasa-sama ?

Notez l'utilisation inepte et redondant du maitre et du Sama, c'était une façon de montrer littéralement le respect de l'homme pour l'Homme. Il était néanmoins shinobi - genin mais shinobi - et il profita de son bandeau pour s'infiltrer auprès du rassemblement de personnes présentes. Méritait-il d'être là ? Sans doute que non. Mais si Kisuke avait appris une chose dans la vie, c'était bien que la mode méritait certains sacrifices.

Je voudrais capitaliser sur la nécessité absolu que cet ôtage soit gardé en vie. C'est un véritable symbôle de la renaissance d'iwa face à l'oppression des terroristes et autres enchapeautés (à part moi, évidemment). Mais je me présente, Hyûga Kisuke. Shinobi de longue date. Vous pouvez compter sur mon aide dans cette opération.

Il ne précisa pas son rang de genin, une omission volontaire car en ayant la quarantaine passée, les personnes présentes allaient d'office penser de lui qu'il était haut gradé. Et il ne manquerait pas une telle occasion pour se rapprocher d'un de ses modèles de vie - le grand maitre Muramasa-sama.
Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t11145-hyuga-kisuke-civil#95880
Borukan Muramasa
Borukan Muramasa

La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke Empty
Mar 1 Juin 2021 - 18:17
La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku
Muramasa x Kisuke

Scheming in the darkness can not be called real subterfuge.
True strength is being able to mislead the eye under the light of day.
Fact and fiction are opposite sides of the same sheet of paper.
Who can see beneath the surface and glimpse my true nature ?






Les forces du Shishiza était rodée à ce genre d’événement pour le moins malheureux, car c'est avec une hardiesse infinie que les Shinobi du tigre aux canines féroces et au regard injecté de sang et de vice se répandait tout autour du majestueux édifice d'albe. Alors que la foule à plusieurs mètres plus loin commençait à s'amasser devant l'incroyable spectacle en sortant comme par magie des bols de ramens et en commençant à les aspirer bruyamment le regard fixé sur la scène du crime, le divin taciturne de service pensait à ce que pouvait apporter un créateur de haute-couture à ce triste monde tragique, mais surtout à ce que sa disparition pourrait engendrer. LE constat était accablant, car Gushi était l’homme le plus proche de la mode, si ce n’est qu’il était la mode elle-même. Une chose était certaine, sa disparition engendrerait une calamité bien plus sinueuse et dévastatrice qu’un méchant homme au chapeau. La fin des temps, au bas mot, car le mauvais goût prendrait alors un essor incommensurable. Le retour des genins joufflus en tabi-chaussettes était une de ces horreurs qui sommeillait dans les méandres du Yuukan, tout comme les Kunoichi qui osaient mettre des sous-vêtements sous leur Yukata. Innommable et impensable. Cependant, rares étaient ceux qui comprenaient la gravité de la situation, mais surtout l’importance d’un tel créateur qui influençait les quatre coins du Yuukan.

Gushi était originaire du magnifique pays des sources chaudes, une contrée renommée pour ses arts dans la haute-couture. C’était tout à fait normal qu’elle tel génie décide de s’installer dans les luxuriantes contrées de la Terre, mais ce fait engendrait la jalousie des autres pays barbares qui voyaient les exclusivité et les avant-premières leur passer sous le nez. Ce mystérieux peinturluré était sans nul doute un fou pour oser s’en prendre au dieu de la mode, mais le pire était qu’il pensait sans doute s’en tirer sans que les foudres ne viennent s’abattre sur sa tête de dégénéré.

Un mystérieux bonhomme aux yeux mornes et ternes se présentait dans le quartier mobile que le Shishisa s’évertuer à aménager dans la hâte. Un énergumène portant la tenue de fonction du tigre de la justice se grattait la tête en fixant dans ses yeux absents le Hyûga.

« Saperlipopette, toute aide Shinobi est la bienvenue ! Vous êtes un Pupille Pale, vous devez donc être excessivement haut gradé. » -pensant que la chance lui souriait et n’imaginant point qu’il s’agissait d’un genin joufflu - « Les gradés sont occupés et je me retrouve avec les cadets en formation, je suis le seul officier et c’est la panade. »

Une jeune grognasse portant le caractéristique gilet jaune fluo qui trahissait sa position de novice se mit à parler avec une conviction prononcée dans la voix.

« Le périmètre est bouclé, chef ! Qu’est ce qu’on fait ? On n’est pas là pour tondre la banquise ! »


« Non mais vous voyez ce que je me coltine ! Allez mettre des barrières ! »

« Dix-quatre ! » -dit-elle, en usant du code si particulier de l’organisation féline-

« En tout cas, toute aide est la bienvenue, chers amis. » -s’adressant au Kisuke et au Muramasa-

Le Borukan s'avançait en direction des deux zigotos, fixant un instant la tenue du Hyûga sauvage avant de sortir son encensoir et de l’allumer dans un crépitement fantasmagorique. Ce Pupille Pâle était étrange, mais ne manquait point de goût.

« Tout se passe dans le calme, sauvons notre très estimé Gushi-san. » -expirant une volute brumeuse qui se volatilisait dans les cieux-

Alors que le centre de commandement allait devoir prendre des décisions cruciales afin de sauver le malheureux qui était pris pour cible, le clown hurlait au balcon ses exigences.

« Nous vivons dans un monde... » -nanani nananère- « Si vous voulez retrouver votre cher Gushi, préparez cent millions de ryôs. Mais d’abord, on veut que vous nous envoyiez un Uberu avec moult bouffe et boisson, vous connaissez la chanson. Muhahaha !!!» -se mettant à gesticuler de manière louche et en disparaissant dans la bâtisse-

Il était classique que dans ce genre de situation, les malfrats demande à ce que de la boustifaille leur soit envoyée afin de tenir le temps que leurs revendications soient satisfaites. Uberu était un de ces services en vogue dans le village de la Roche, permettant d’être livré par un coursier qui faisait le lien entre restaurant et client fortuné. L’officier du Shishiza éclatait dans une colère noire, hurlant sur la morue au gilet jaune qui faisait que papoter avec les civils un peu plus loin et lui ordonnant d’aller s’occuper de cette commande.

Muramasa fixait la scène, tandis qu’il réfléchissait à comment se sortir de tous ces marasmes. La somme exigée était tout de même rondelette, et il y avait peu de chance que le Shishiza soit enclin à négocier avec des criminels.

« Vous avez une idée ? » -posant la question à l’œil trouble-



Revenir en haut Aller en bas
http://www.ascentofshinobi.com/t1918-muramasa-this-silence-is-mine http://www.ascentofshinobi.com/t8392-iwa-equipe-0 https://www.ascentofshinobi.com/t12130-muramasa-monogatari#105676
Hyûga Kisuke
Hyûga Kisuke

La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke Empty
Sam 5 Juin 2021 - 14:24
Son infiltration fut réussie. Personne ne se rendit compte qu'il était le plus genins de tous les sainbois présents ! Gonflant sa poitrine, il profita pleinement de cette aura de puissance et d'autorité qui se nimbait de sa personne. Pendant que le Shishiza s'affairait à mettre des barrières pour isoler le bâtiment, un preneur d'otage pris la parole et réclama des revendications. De l'argent, oui. Une somme impensable de cent millions de ryos - comme si la vie de Gushi-sama pouvait se chiffrer, quel effronté ! Et puis un Uberu. Alors, Kisuke était rouillé de la danse des opérations spéciales, mais ce mot de code là lui échappait.

Uberu ?

Sa question ne resta pas sans réponse très longtemps. Un membre du Shishiza lui expliqua de quoi retournait ce service de livraison à domicile. Evidemment, Kisuke étant un vieux de la veille, il n'en avait jamais entendu parlé bien que le principe était assez simple et pouvait jouer en leur faveur. Lorsque l'estimé et imposant Muramasa-sama se tourna vers lui pour lui demander ce qu'il pensait de la situation, son coeur vacilla. L'un de ses héros de Iwa s'adressait à lui personnellement. C'était comme un rêve qui devenait réalité. C'était son idole, et il était là. Le plus grand médecin du village. Le détenteur original du pacte des Serpents - d'ailleurs, il devrait lui demander des astuces pour le kuchyiose plus tard. A quelques pas de lui, la sommité mondiale qui avait fait du village cette pointe de la technologie médicale. Et qui avait été, de son temps, un pharmacien aussi.

Il dut faire un effort de concentration intense pour se refocaliser sur la réel réalité. La situation était classique, et il y avaient des nécessités absolues à faire pour redresser le tout d'une manière pragmatique et efficace.

Plusieurs. Repérer les lieux et essayer de déterminer leur nombre exact, se renseigner sur eux et leur capacités. Empoisonner leur encas par des somnifères à action lente, gagner du temps sous prétexte de rassembler l'argent, et attendre que la drogue fasse son effet pour une intervention plus musclée pour exfiltrer Gushi-san. Une fois en-dehors de tout danger, les autres malfrats peuvent être autant maltraité que l'on souhaite.

C'était un plan avec beaucoup d'actions de préparation à mener, mais qui permettait normalement de la flexibilité en cas de problèmes. Dans ce genre de mission, la planification était clef. Comme le dicton le disait - la stratégie était pour les amateurs. La logistique était l'affaire des professionnels. Et c'était ce côté logistique qu'il fallait mener à bien. Garder le dialogue ouvert. Gagner du temps pendant que toutes ces préparations avaient lieu. Faire en sorte que la population civile ne risquait rien, que Gushi risquait le moins possible et que tous ces malotrus finiraient derrière les barreaux humides et poisseux d'Iwajuku !

Avec des bosses et des bleus, ça serait un bon bonus. On ne s'attaquait pas à Gushi impunément !

Une autre solution est de profiter de l'Uberu ou de la livraison d'argent pour faire une action rapide et efficace. Néanmoins, je trouve cette option un peu trop directe. Et ils risquent d'être encore trop vigilant lors de la livraison de nourriture. Le temps va les rendre nerveux et les fatiguer. Cela joue en notre faveur.

Par souci de rigueur, Kisuke avait jugé nécessaire de parler de cette option là aussi, mais ce n'était pas son style. Il y avait assez de genins fonceurs à Iwa, il se devait de prendre un peu de recul et de devenir le genin intellectuel. Il espérait aussi secrètement impressionner son maitre à penser de ses pensées aussi pensives. On pouvait toujours rêvé, pas vrai ?

Il toussota, puis repris.

J'ai quelques connaissance en pharmacologie. Je pourrais préparer un somnifère d'efficacité sommaire, dont les effets ne commenceront à se voir qu'après une heure, moyennant un peu de temps de libre. Après, cela ne sera pas le plus redoutable des poisons, loin de là. Je suis novice dans le domaine. Et je peux aider au repérage des lieux et de leur nombre avec le Byakugan. Qu'en pensez-vous, Muramasa-sama ?
Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t11145-hyuga-kisuke-civil#95880
Borukan Muramasa
Borukan Muramasa

La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke Empty
Dim 13 Juin 2021 - 20:38
La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku
Muramasa x Kisuke

Scheming in the darkness can not be called real subterfuge.
True strength is being able to mislead the eye under the light of day.
Fact and fiction are opposite sides of the same sheet of paper.
Who can see beneath the surface and glimpse my true nature ?





Il s’agissait bel et bien là d’une situation sans précédent pour le Yuuka, car la vie de l’homme qui inspirait l’imagination de tout féru de la mode allait soit être sauvée et ainsi permettre à la mode de survivre pour un millénaire, ou alors celle-ci s’éteindrait à jamais, ne laissant que de sombres nuages pour l’éternité qui assureraient la suprématie du mauvais goût. L’atmosphère lourde et pesante qui régnait tout autour du palace marmoréen mettait en exergue l’importance qui allait résulter des prochaines heures de cette prise d’otage pas piquée des hannetons. Les yeux vitreux de la foule qui était en proie à une angoisse cathartique ne faisait que souligner que tous étaient inquiets pour le futur, car Gushi était l’incarnation de l’élégance et du monde très fermé du luxe.

Éteindre un incendie avec une pattemouille n’était pas l’apanage des forces de police, mais heureusement la présence d’un illustre membre clanique des Pupilles Pales, ainsi que de celle d’un médecin aux arcanes interdites les plus miraculeuses, ramenait l’équilibre dans la force. Après un rapide consensus cognitif, les deux vaillants héros allaient pouvoir tenter de sauver la situation et assurer ainsi de meilleurs lendemains, non pas seulement pour le village caché, mais bel et bien pour l’univers tout entier. C’est ainsi que l’homme aux yeux livides exposait ses idées aux esgourdes attentives du Borukan. Son plan était saupoudré de malice et ne manquait point d’une sournoiserie à en glacer le sang, mais cela n’était guère surprenant en connaissant ses origines claniques. Les Hyûga étaient connus pour être aussi froid que de la glace, et très calculateurs de par leur nature d’intellectuels. Bien sûr, le médecin ne pouvait qu’approuver ce que le porteur d’étrange chapeau exposait avec entrain. Il avait beau ressembler à un flan-vanille sans vanille, le bougre ne ramait point des gencives.

« Excellente idée, si nous arrivons à gagner du temps et à leur faire mettre la viande dans le torchon, Gushi-san aura de grandes chances d’être secouru, ainsi que les moult otages. » -acquiesçant avec un visage toujours aussi marmoréen-

Heureusement, les Hyûga étaient les maîtres de la sensorialité, ce qui allait être crucial dans le plan machiavélique qui prenait forme. En effet, les arcanes les plus sombres du voyeurisme était une promenade de santé pour leurs yeux ternes et mornes, ce qui allait permettre d’évaluer avec une précision chirurgicale la situation de cette prise d'otage qui défrayait la chronique.

Alors que les journalistes des Katons de la Roche arrivaient dans les parages, l’officier du Shishiza ressemblait à un pingouin dans le désert, car il devait tout gérer seul et était débordé.

« Oh putain, non pas eux ! Allez dégagez ! » -invectivant les adeptes de l’information et du scandale-

Si les apôtres des scoops étaient déjà là, il fallait absolument que toute cette sombre affaire soit gérée d’une main de maître. Il en dépendait de l’emploi de l’officier en charge, ce qui ne l’aidait pas à se concentrer.

« Essayons votre première approche. Le plus important est de savoir combien ils sont à l'intérieur. » -curieux sur la question-

Le Uberu allait mettre un certain temps à arriver, ce qui laissait une marge de manœuvre conséquente afin de sonder les abysses et de préparer le poison qui terrasserait les vils détraqués.



Revenir en haut Aller en bas
http://www.ascentofshinobi.com/t1918-muramasa-this-silence-is-mine http://www.ascentofshinobi.com/t8392-iwa-equipe-0 https://www.ascentofshinobi.com/t12130-muramasa-monogatari#105676
Hyûga Kisuke
Hyûga Kisuke

La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke Empty
Lun 12 Juil 2021 - 14:12
Spoiler:

Le plan était confirmé. L'Ubera allait mettre un certain temps à venir, alors Kisuke ne s'attarda pas à sortir de ses fuins différents composants usuels de sa pharmacie et d'en faire quérir d'autres dans le bazar croulant d'iwajuku où tout pouvait se monnayer, pour peux qu'on y mettait le prix. En tant que pharmacien, il avait bien entendu manipulé plusieurs drogue pour faciliter le sommeil de certains de ses clients. Il n'y avait rien de sorcier là-dedans, et ce n'était pas l'apenage des alchimistes non plus. Deux réactions endothermiques plus loin, les mains recouvertes de gelure, le presque shinobi testa sa substance sur un chien du coin qui devint rapidement somnolent, mais qui allait pas trop mal sinon. Un début de succès. Il en déposa une goutte sur sa langue. Le goût était léger. Il recracha le liquide pour ne pas trop se faire affecter.

Il en tendit un échantillon au grand Muramasa, pour avoir son opinion.

Vous en pensez quoi ? Adéquat ? Je devrais changer quelque chose dedans ?

Tout feedback était le bienvenu, encore plus quand il s'agissait de conseils du grand Eisenin médecin. On lui signala enfin que l'Uberu était en route.

Vous avez commandé une maxi commande pour tout un régiment ? J'ai les caisses ici ! Tout ceci au nom de... "Sauver la mode, sauver le monde" ?

C'est bien cela. Oh, et j'emprunte votre casquette une minute. Je reviens avec !

Il ouvrit et inspecta les caisses. Des mets de fast-food, de la nourriture de bas-étage. Il les emmena à Muramasa et répartit sa douce drogue dans les différents plats avec son aide. Il ne fallait pas non plus qu'il y ait une flaque de drogue qui coulait sur le côté du burger, typiquement. Il fallait l'imprégner de manière savante et mesurée.

Abandonnant son couvre-chef rempli de goût pour une simple casquette, il enfila des lunettes de soleil pour cacher son doujutsu et emporta les trois caisses de nourriture vers le bâtiment. Ses yeux voyaient dans des spectres d'émissions supplémentaire au commun des mortels. Il percevait des constellations de partout. Il toqua à la porte de son pied (ses deux mains étaient prises par les caisses, après tout). Il dit après de sa mélodieuse voix.

Vous avez commandé un Uberu ?

Un colosse balafré lui ouvrit la porte avant de regarder dans la rue d'un air méfiant et de le faire rentrer brutalement.

Entrez. T'es pas flic au moins ? Laisse une caisse ici, et tu peux monter deux autres caisses.

Kisuke laissa la caisse supérieure sur le sol avant de monter l'escalier tout en s'annonçant. Il ne fallait pas se trahir, et aussi il fallait éviter un tir de kunai anodin dans la tête. Un accident était si vite arrivé. En montant, il se rapprochait de Gushi, et pu voir ses tenketsus, ceux du chef des bandits et avoir une excellente vision de tout le bâtiment. Leur sécurité semblait plus laxiste que ce qu'il avait eu l'impression. Ils ne s'attendaient pas à un assaut.

Kisuke descendit sans porter son regard dans la direction des otages, essayant de ne rien trahir sur la raison de sa venue. C'était un des points positifs rarement connu sur les hyûga. Ils ne devaient pas tourner la tête pour voir les choses. Il se contentait de bien la garder en face de soi pour ne pas attirer l'attention. Mais son regard s'affairait partout. Il compta les armes, leur types, leur niveau de chakra. Leurs emplacements. La géographie des lieux. Il les salua une dernière fois avec un faux sourire.

Et n'oubliez pas de nous notez cinq shurikens d'or !

Il s'en alla dans la ruelle, et à la première occasion, se faufila dans un coin caché pour retirer son déguisement, remettre un beau bob et revenir au QG du Shishiza temporaire pour cette prise d'otage. Il se dirigea tout de suite vers le Borukan.

Ils sont dix. Je vais indiquez leur positions...

Il dessina à main levée un plan à deux étages, sommaire mais fonctionnelle. Il ajouta dans une autre couleur les bandits. En jaune, les otages. Et en vert, la principale victime à sauver avant tout. Leur priorité ultime. Gushi lui-même. C'était sommaire, mais suffisant pour commencer à monter un plan. Une infiltration silencieuse d'un côté du bâtiment pouvait déjà permettre d'en mettre un bon tiers hors d'état de nuire. Enfin, selon son estimation.

Chakra type académicien, à peine supérieur aux civils. Il faut s'attendre à une spécialisation au corps-à-corps et aux armes. A part le chef. Je dirais qu'il est plus du rang chunin - ce qui en fait un adversaire redoutable. Le somnifère va être à 80% de son efficacité d'ici deux heures. Je propose d'agir à ce moment-là.

Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t11145-hyuga-kisuke-civil#95880

La Sombre Mode et les Terreurs d'Iwajuku | PV Kisuke

Page 1 sur 1

Ascent of Shinobi :: Territoires de la Terre :: Iwa, village caché de la Roche :: Cœur dévasté
Sauter vers: