Niché au sommet d’Urahi, le cœur de la civilisation dans l’immense pays d’Hi no Kuni, le palais impérial de l’Empire du Feu était en quelque sorte le centre du monde pour une bonne partie de ses soldats et officiers. Les bureaux des hauts placés, la demeure de l’Empereur et de sa suite, avec une vue sur les milliers de citoyens que le Teikoku avait juré de protéger… C’était un lieu autant symbolique que magnifique, avec une architecture que même un voyageur hardi comme Kenzo n’avait pas eu l’occasion de voir souvent. Un sourire nonchalant, une démarche beaucoup trop énergique pour un homme de son âge, Sugimoto gambadait à travers les escaliers menant à l'entrée du palais.


Voyant qu’il était un soldat, les premiers gardes le laissèrent passer, lui permettant d’atteindre les portes, ou la sécurité n’était plus aussi tendre. Après tout, les gardiens du palace avaient comme responsabilités de mettre leur vie en danger pour permettre à l'Empereur, homme déjà très puissant par lui-même, d’avoir l’avantage et de pouvoir triompher de tout potentiel ennemi ayant la mauvaise idée de le confronter. Pour un shinobi de carrière comme Kenzo, avant même de rejoindre l’Empire, il avait éprouvé un certain respect pour cette puissante figure d'autorité, tout comme pour les Kage et les autres mastodontes du monde ninja. Et il allait le rencontrer.


Peut-être qu’il venait d’arriver dans l’Empire, ayant rejoint le bureau de recrutement il y a deux semaines seulement, mais Sugimoto avait une certaine ambition depuis toujours, même s’il n’avait jamais été un individu de talent exceptionnel. Maintenant qu’il avait rejoint le Teikoku, il ne pouvait attendre à grimper les rangs pour discuter de ses idées avec son dirigeant. Dans des temps troublés, où le tissu même de la société Shinobi pourrait être détruit à tout moment, il se devait d’utiliser chaque moment du mieux qu’il pouvait. Alors il espérait que le garde qui était aller rejoindre l’Empereur pour l’informer de la présence du maître des liens serait clément en sa faveur dans son relai d’information à Sendai Yahiko.


Heureusement pour Kenzo, il fut invité à pénétrer dans le palais quelques minutes plus tard, étant escorté par deux gardes vers le bureau du souverain. Des serviteurs et gardes traversaient les multiples couloirs du bâtiment, s’attelant à mille et unes tâches. Les œuvres d’arts et le décor d’intérieur était aussi sublime que ce que les citoyens d’Urahi contemplaient chaque jour depuis leurs rues et ruelles. On voyait encore les traces de la présence précédente de Yamanka Rei, qui n’avait pas hésité sur les décorations et sur la richesse de sa demeure, bien que son successeur n’avait probablement pas hésité à changer de nombreux détails depuis sa nomination. Ils arrivèrent finalement, après de longues minutes à travers les couloirs, au bureau de l’Empereur. Le garde se présenta, cogna à la porte et l’ouvrit après permission, laissant l’ex vagabond entré.


“Mon Empereur, laissez moi me présenter avant toute chose! Sugimoto Kenzo, tel est mon nom, jeune de corps et d’esprit. Maître des multiples liens qui maintiennent l’amour et le monde en place, récemment engagé dans votre empire. J’aurais de multiples choses à discuter avec vous, si cela vous convient.”

Rare? L'énergumène d’Ame était donc une rareté au sein de l’Empire? Étrange aspect mais pas inattendu. Lui qui avait parcouru le monde dans le passé savait plus que beaucoup au sein du Teikoku la valeur de l’individualité des multiples pays du monde, désirant plus que tout la préserver. Mais il avait aussi pu voir les conflits d’hommes puissants désirant posséder toujours plus, Yamanaka Rei en étant un exemple. Ceux conquérant par la force des armes ne gardaient jamais le territoire ainsi pris, l’histoire du Yuukan l’avait démontré. Peut-être que si le chakra n’existait pas, mais la nature même du pouvoir individuelle des hommes leur donnait le potentiel de briser les liens sur leur patrie.


Kenzo sautilla du pied gauche au droit avant de brasser un peu les cordes dans son kimono discrètement, l’aidant à se concentrer tout en gardant son attention focalisé sur l’Empereur, une main flattant les survivants de l’opération de rasoir sur sa pilosité d’homme trentenaire. Sendai Yahiko était un homme très occupé et il y avait peu de doute qu’il pourrait le voir souvent, voir même communiquer efficacement avec lui. Il se devait de faire passer ses idées le plus efficacement possible en étant le plus convaincant. Étrangement, il avait toujours eu de la difficulté à l'être, mais il se devait de percer les cieux en ce moment crucial!


“Voyez-vous, la menace de l’Homme au Chapeau plane très clairement sur le monde entier, mais pourrait être très efficace, je dirais même plus extrêmement bénéfique, pour un Empire comme le vôtre de commencer à penser au potentiel de devenir non seulement une puissance militaire mais commerciale. Or, je comprends que votre armée ne puisse couvrir Hi au complet en permanence, alors les effectifs se concentrent dans les points clés.”



L’océan et ses archipels étaient la clé, Kenzo en était sûr. Le Teikoku se devait de pouvoir survivre après les ravages de l’Homme au chapeau. Tourner le regard à l'est et ses nations seraient pratique puisque cela permettrait le commerce avec deux nations majeurs rapidement et efficacement si alliance était faite avec Mizu, autrement, reprendre lien avec Kaminari serait un énorme avantage diplomatique. Joheki se tenait aussi dans sa péninsule et il serait à cent pour cent sûr que des bonnes relations avec la nation du rempart apporterait des connaissances importantes a Hi.



“Un port! Plus grand que partout au Yuukan! Je pense honnêtement que dans les côtes se trouve le futur de votre Empire! Je sais que cela sonne prétentieux, n’est-ce pas? Je suis un nouveau venu après tout. Mais avec le commerce vient de bonnes relations diplomatiques. Je me porterais volontaire pour contribuer à l'exploration de l’est de Hi pour, justement, vous aider à trouver un endroit idéal d’où lancer des expéditions commerciales vers Joheki, Kaminari et Mizu, si vous avez de bonnes relations avec ces derniers. Bien sûr, je ne suis qu’un nouveau, alors je ne suis peut-être pas bien placé… Mais j’ai visité tous les pays du Yuukan hormis les recoins du monde.Et si cela échoue je pourrais prendre toute responsabilité.”



Et l’Homme au Chapeau là dedans? Il savait que la priorité numéro un de Sendai Yahiko était de combattre la faction de criminels dangereux de Tosen. Hé bien, attendez une seconde très chers spectateurs, cachés derrière les murs, devant vous le maître du charisme Amejin allait dévoiler ses cartes finales à l'Empereur du monument de Hi!


“Tout cela est pour le futur, bien sûr. Montrez au monde que le Teikoku n’est plus simplement un phénomène militaire, mais bien une entité civile et politique à part entière. Qu’en dites-vous?“

Encore et toujours, le génie de Kenzo ressortait des méandres du néant de l’esprit! Une autre prévision réussit même face à un puissant ninja comme l’Empereur! Si seulement il pouvait utiliser ces capacités de façon aussi efficace en combat, il serait un véritable capitaine impérial avant que les soldats puissent apprendre son nom prestigieux. Il fit tournoyer rapidement une ficelle autour de son petit doigt, écoutant les menaces de Sakata Tozen être discuté par son plus haut supérieur, affichant un air de consternation. Et ensuite, il afficha un sourire, tirant sur une mèche de ses cheveux avant de répondre.

“Un piège, Yahiko-Sama! Il m’est sans aucun doute que nous sommes observés, nous et les villages cachés, ainsi que les quelques organisations s’opposant à ceux voulant détruire le chakra. On ne peut savoir ce que les adversaires observent… sauf si on crée volontairement quelque chose attirant leur attention. En deux temps, donc. En premier temps, une ouverture politique qui facilitera nos liens avec l’Est. En deuxième temps… On attire les hommes de l’Homme au Chapeau en faisant circuler une intéressante rumeur que nous avons trouver quelque chose qui pourrait les intéresser. Je ne sais pas exactement quoi, mais je suis sûr que si mon idée vous plaît, vous aurez une brillante idée!”


La deuxième étape du plan de génie de l’Amejin! Mettre la clé du plan entre les mains de l’Empereur pour qu’il puisse en récolter les lauriers! Être connu et important entraînait nécessairement des risques, comme de laisser transparaître au monde qu’il aurait été instrumental à aider l’Empire a faire construire un piège aux sous fifres de l’Homme au Chapeau, ce qui pourrait mettre la puce à l'oreille de bien des traîtres et ennemis. Car bien que Kenzo avait rejoint le Teikoku seulement grâce au nouveau régime, beaucoup y étaient encore dans un esprit tout à fait différent de ce qui composait aujourd’hui Hi no Kuni. Qui sait qui se cachaient dans les ombres, attendant le moment propice pour poignarder l’Empereur et sa suite.


“Et, parlant de piège, voici le prochain jab sur les ennemis de votre régime! Dans une période telle que celle-ci, il est important que l’Empire soit uni, n’eeeeeest-ce pas? Or, j’ai cru entendre que beaucoup vous en veulent d’être né au mauvais endroit et de ne pas être un seigneur de guerre comme votre prédécesseur. Ce n’est pas mon cas, par contre, je suis ici uniquement grâce à ce nouveau régime beaucoup plus paisible. Si vous voulez tendre un piège a l’Homme au Chapeau avec le port… Pourquoi ne pas utiliser vos éléments problématiques? S’ils réussissent à vaincre ceux tombant dans le piège, ce sera une victoire. S’ils échouent, nous aurons des hommes prêts à sauter sur les ennemis directement et nous auront perdu des hommes dangereux. Enfin, c’est assez risqué et dangereux, mais nous vivons dans des temps ainsi, n’est-ce pas?”


Un joyeux pragmatisme envahissait le bureau de par les mots sortant abondamment de la légendaire cavité buccale du Sugimoto. Il avait beaucoup de doutes sur le plan qu’il proposait a présent, on pouvait même dire que plus de la moitié était improvisé. Il avait après tout dû improviser dans des situations dangereuses toute sa vie, alors dans des temps et moments plus paisibles, pourquoi ne pas le faire?

Les portes de la communication se fermaient doucement mais sûrement de façon dramatique devant l’air béat du Sugimoto qui tentait tant bien que mal de trouver une façon de les empêcher de se sceller face au visage du maître des liens. Ses paroles avaient pourtant semblés si convaincantes, pourquoi donc ce Kaminarijin a la langue si bien entraîné trouvait-il un moyen de le rebuter?! Il ne pouvait pas abandonné ce projet qu’il avait concocté aussi rapidement, il se devait de décortiquer son interlocuteur phrase après phrase avant même d’en venir plus loin.


« Vos paroles, mon Empereur, font beaucoup de sens, je vous le concède. Mais, par tout respect, je pense que vous sous-estimez grandement la politique internationale et la puissance que l’Homme au Chapeau en termes d’influence. Premièrement, j’ai été un mercenaire, protégeant des caravanes à travers le Yukan et j’ai ensuite voyagé par moi-même a travers l’entièreté du continent. Le Teikoku n’a jamais eu une bonne réputation auprès des autres grandes nations, pour des raisons qui me semblent évidentes. Non seulement des gens n’aiment pas l’Empire pour les actions du passé mais maintenant les citoyens de Hi ne l’aime pas a cause que vous essayer de régler ces actions. Voyez-vous maintenant les risques? »


Un homme pouvant communiquer auprès de tous en même temps, couplez a une foule d’individus qui préfèreraient sûrement retourner a des voies purement militaristes et n’appréciant pas l’Empereur… Ce mélange macabre pouvait donner de nombreux sous-fifres, ça, Kenzo n’en avait aucun doute. C’était l’aspect qui lui causait le plus de crainte quand il avait décidé de rejoindre le Teikoku. Affronter des adversaires face a face, il en était parfaitement capable, mais faire face a ces propres compatriotes, se demandant quand est-ce qu’un d’entre eux serait converti au crédo de l’Homme au Chapeau… Une perspective vraisemblablement terrifiante.


« N’importe qui a Hi peut avoir été converti par le message mental de Tosen. Ce ne sont plus seulement ses pouvoirs qui nous menacent mais son influence, j’en suis certain. Quant a la politique, d’avoir un support, non pas simplement neutre, mais en tant qu’ami et allié, auprès de d’autres nations, tels que Joheki, nous permettrait d’avoir accès a des jutsus et des ninjas que nous n’aurions jamais pu prendre en compte dans nos plans auparavant. Une académie ninja de 200 ans, si elle nous considérait allié, imaginez les possibilités mon Empereur! Mais je comprends que je m’avance un peu loin dans mes droits en tant que simple soldat, alors je vais conclure ce monologue rapidement. »


Car maintenant, il se devait de révéler qu’il venait d’arriver au Teikoku et qu’il n’avait pas d’unité, ce qui n’était pas un chemin aisé à expliquer a quelqu’un qui venait de lui révéler qu’il aurait dû s’occuper de cela avant de venir déranger l’Empereur avec un enthousiasme débordant. Mais il était trop tard pour des regrets aussi banals! Il fallait continuer d’aller vers l’avant pour que Sendai Yahiko réalise le potentiel de Sugimoto!


« Je suis arrivé a Urahi il y a deux semaines, mon Empereur. Je suis une des plus récentes recrues, mais je prévois rejoindre l’Unité Territoriale. La raison que je vous confie tout cela avant tout est que, je le pense, vous êtes l’individu le plus concerné par ce sujet et qui est le plus apte a comprendre mes objectifs en étant venu ici. »

Voila, il avait l’impression d’avoir bien désamorcé la situation…

Le verbe de l’Empereur ne cessait de charmer le cœur et l’esprit du Sugimoto, qui ne pouvait qu’apprécier qu’un homme en position de puissance soit capable de débat aussi intéressant avec ces sujets. Cela augurait des bonnes choses sur l’avenir de l’Empire, malgré sa population et son armée peu convaincus par la nature de son leader et ses origines. Mais étant un Amejin vagabond, Kenzo n’avait que peu d’émotions quant a l’origine des gens peuplant une armée formée de mercenaire, sinon il ne l’aurait pas rejointe en premier lieu.

Mais dans cette situation, bien que l’avenir fût joyeux et radiant, le présent était sombre, les nuages du Sendai empêchant les extraordinaires idées du maître des liens de rayonner sur le pays verdoyant qu’était Hi. Les idées de ces nuages, malgré tout, n’étaient pas grises mais argentées, montrant un point de vue que l’ancien mercenaire n’avait pas particulièrement considérer avant la discussion, le poussant à vigoureusement se flatter et tirer doucement sa barbichette tout en écoutant attentivement les paroles du souverain impérial. Puis, après avoir laissé à son souverain légitime le temps de prendre son souffle et de terminer ses longs mais pertinents arguments, il se prononça à son tour.

« Je tiens à dire que vous avez raison, au niveau de votre politique. J’aime a imaginer que les autres grandes nations reconnaissent le changement de dirigeant et qu’ils vont en venir à apprécier notre Empire pour cela. Néanmoins, ce sera long avec qu’ils nous fassent confiance, puisque nous avons encore de nombreux loyalistes pour l’ancien régime, a ce que j’ai crû entendre dans les camps d’entraînements. Je ne tiens pas à affirmer que l’armée entière est toujours un peu agressive, mais je pense qu’il y a encore pas mal de chemin à faire pour que nous affichions une véritable image nouvelle du Teikoku. »

Il était vrai, après tout, que les soldats, composant la majorité de la faction, étaient le visage auquel l’international serait confronté au courant des mois à venir et qu’il était donc important d’implanter une doctrine auprès d’eux qui les pousseraient à se détacher doucement mais sûrement de leurs tendances loyalistes envers l’ancien Empereur. Mais il était préférable de laisser le souverain en venir à ses conclusions par lui-même, puisque ce serait parler hors de son rang de dire à son chef comment traiter ses propres hommes, alors qu’il venait à peine d’arriver.

« On peut, je pense, éviter les éléments sournois dans notre sein. Je pense que la première étape serait d’évaluer, si vous le pensez juste, vos officiers pour ne garder que ceux vous étant loyaux. Vous me direz que c’est extrêmement difficile et je serais d’accord, mais je pense qu’en tant qu’Empereur vous êtes assez doués et connaisseur envers autrui pour être capable d’estimer ce que vous jugez être un chef loyal et un qui ne l’est pas. C’est particulièrement ma seule suggestion a ce niveau, autrement je suis d’accord qu’il est difficile de prévoir les dangers du mal. »

Il fallait savoir s’avouer vaincu dans un débat a plusieurs moments, autrement une discussion comme telle n’avait aucun but autre que de se cracher à la figure. Sendai Yahiko avait raison, le mal était imprévisible et avait souvent un pas d’avance sur le bien. Kenzo le savait fort bien avec son expérience de terrain. Tout ce qui était possible était d’établir des mesures préventives pour permettre un meilleur développement autour de son être.

« Mes ambitions sont plutôt Territoriale car je pense fermement que c’est par le développement interne de Hi que nous allons accomplir le plein potentiel de l’Empire. Je laisse la diplomation externe a mes compères, je préfère me focaliser sur ce pays que je n’ai jamais eu l’occasion de connaître bien. »

Une détermination impressionnante et rempli de vigueur se dégageait de l’Empereur durant ses réponses au discours de Kenzo. L’homme ne semblait avoir aucune peur en rapport a ce qui touchait l’Empire, déclarant pouvoir sans hésiter plier, de force ou par ses paroles, la population aux volontés de contrecarrer l’Homme au Chapeau et d’unifier le feu. La diplomatie, il semblait la connaître par expérience et savoir que rien ne lui serait donné gratuitement, qu’il allait devoir faire des actions drastiques au sein de ses sujets s’il voulait obtenir un pouvoir clair sur la scène du Yuukan. Cela impressionnait sans aucun doute le Sugimoto, qui ne regrettait pas d’avoir rejoint les rangs du Sendai.

Il fut ensuite évoqué la base même sur lesquels l’Empire reposait ; la puissance et les actions. Si un ninja voulait monter les échelons du Teikoku, il se devait de démontrer sa force en vainquant ses adversaires, et si un individu voulait voler le siège impérial, il devrait vaincre Yahiko. Ce dernier ne pouvait donc, en toute logique, pas empêcher les soldats de gravir l’échelle militaire s’ils en avaient la capacité sans détruire le fondement même de son domaine, ce qui était troublant, sûrement, pour lui mais aussi très simple à comprendre.

Mais la cerise sur le gâteau de la discussion fu que Kenzo se vit attribuer une « mission » des mains direct de l’Empereur ; développer sa connaissance l’unité territorial pour améliorer les perspectives de succès et d’efficacité de ses projets et revenir vers Sendai Yahiko une fois qu’il aurait développé quelque chose de plus concret, laissant le temps au souverain du Teikoku de réfléchir plus amplement a ce que le Sugimoto lui avait suggérer durant la discussion qu’ils venaient d’avoir. Ainsi, une fois qu’ils se reverraient tout deux, ils auraient l’occasion d’avoir grandi et le projet serait ainsi beaucoup plus proche d’une réussite.

« Je comprends parfaitement vos réponses, mon Empereur. Et, pour répondre à votre mission, je l’accepte le cœur ouvert! Pour vous prouver ma dédication, je vous jure de passer officier de l’Unité Territorial sous peu pour effectuer des changements auprès de notre Empire et apprendre à mieux connaître mes collègues et leurs méthodes! Ainsi, mon projet d’améliorer notre Hi sera des plus réfléchis et des plus excellents quand j’aurais l’occasion de discuter a nouveau avec votre personne. Sur ce, je vous souhaite une belle fin de journée, Yahiko-sama! Quand je serais de retour, ce sera en tant qu’officier. »

Sur ces mots, avant même d’entendre une suite potentiel, il fit une courbette, tourna les talons et quitta le palais. Il avait du pain monumental sur la planche.