LE POUVOIR D'UNE FEMME

— Ryüka & Chôgen

Impossible de faire la différence entre un jeu ou la réalité. Un pouvoir que ces êtres, descendante de Venus, exerce sur les hommes pour avoir une emprise totale. Car oui, l’alpha se laisse faire quand il doit faire face à la fille d’Eve. Et cette théorie venait de rentrer en pratique juste sous les yeux du samouraï.

Peut-être que son état ne l’aidait pas non plus, plongé dans le tourbillon de l’alcool, capable de se laisser entraîner dans n’importe quelle situation, comme d’atterrir dans un Yatai pour manger des ramens avec son frère et tomber sur une femme qui viendra, par la suite, prendre le pouvoir.

Ce côté froid qu’il aime par-dessus tout chez lui, avec lequel il aime jouer quand il rencontre des inconnus, il allait totalement disparaître pour laisser place à l’homme et sa franchise. Certes, son geste n’était qu’une simple provocation, mais l’ébriété, qui soit dit en passant, s’était légèrement dissipé suite à cette situation, jouait en sa faveur.

Elle était là, non loin de lui, lui tournant le dos. De l’intérieur de son long haori blanc, il venait de sortir sa pipe à herbe, qu’il commençait à remplir des feuilles provenant de Kusa, tout en prenant place sur l’unique caisse de bois qui était encore présente suite à son entrée en scène quelques instants plus tôt. Son regard venait alors se porter sur elle. Dans la pénombre, la lueur de l’embrasement de l’herbe venait révéler ses yeux, cachés en grande partie par cette coupe en bataille lui tombant légèrement devant l’iris.

Hésitant, il faillait le dire, d’engager la conversation. Du peu de conversation qu’il venait d’avoir avec elle, ce n’était pas difficile de comprendre que la demoiselle possède un sacré caractère. Ce n’était pas du tout le moment de la mettre encore plus en rage, ce n’était pas le but. Au contraire, il voulait rentrer dans son jeu. « Bah alors ? Tu vas rester ici debout toute la nuit et m’esquiver ? » venait-il de lui envoyer, sur un ton à la fois très calme, mais aussi moqueur, dans l’espoir qu’elle se retourne et voir sa réaction.

Après tout, il n’avait pas peur de lui faire face, car lui aussi à cette faculté d’avoir une forte tête, en aucun cas, il n’avait l’intention de se laisser faire, sûrement une question de fierté masculine, il faut dire. Mais il était peut-être un peu trop confiant.

Prendre l’air, un besoin que j’ai ressenti. J’ai réellement du mal avec les espaces confinés quand il y a trop de monde et trop d’agitation. Cela me change réellement de l’étendue désertique de Kaze. Le plein air, c’est quelque chose que j’apprécie. Alors, me glissant sans un mot en dehors de l’échoppe, je cherche un instant la quiétude de la nuit, levant le regard vers le ciel, dégagé et étoilé. La vue n’est pas si différente de celle de mon pays d’origine, pourtant, elle n’est pas aussi magnifique, aussi… A vous couper le souffle et sur le coup, pendant un instant, Kaze me manque. Un coup de blues, une pensée pour un endroit loin et pourtant pas si loin que cela pour une nomade comme je le suis à l’origine.

Pourtant, je n’ai pas le temps de me laisser à être plus sentimentale. Non, un bruit derrière moi m’informe de la présence d’un des autres protagonistes de la soirée. Un soupire, un haussement d’épaule, voilà ce qu’il se passe. Moi qui tentais de prendre un peu de distance pendant quelque minute, je me retrouvais à nouveau affublée d’une présence non désirée. Je baisse alors la tête, pour arrêter de regarder la voûte céleste et avant même d’avoir le loisir de tourner la tête pour voir de qu’il s’agissait, espérant dans un sens qu’il s’agirait de Daedra, mon confrère Kumojin, j’entends ta voix… Grave et encore marquée par l’alcool que tu as bu. Je soupire réellement et pas du tout discrètement alors que je pivote pour te faire face. « C’est une bonne idée ça. Esquiver un homme qui, je sais, est incapable de me donner du plaisir. » Je souris, provocatrice. On a commencé le jeu, autant le continuer. Il est hors de questions que je te laisse gagner, surtout pas après avoir déjà essuyé une défaite aujourd’hui à mon examen en équipe. Alors oui, je suis remonté, désireuse de te remettre à ta place en quelque sorte, pour le manque de respect dont tu as fait preuve à mon égard.

M’approchant alors de toi en faisant un pas, je relève un peu la tête et plante mon regard dans le tien sans dire un mot de plus, mon regard parlant assez pour moi. Exprimant clairement que même si c’était un jeu, en aucun cas, je ne finirais dans ton lit. Trop de fierté, pour cela. Je ne suis pas un vulgaire morceau de viande sur lequel on peut baver comme tu l’a fait. Si tu me prends pour une catin, tu vas réellement te heurter à un mur. « Alors, ouais, je préfère reste debout toute la nuit et t'esquiver plutôt qu'autre chose de bien moins amusant. » Paroles dites alors que je te regarde droit dans les yeux. Je suis réellement désireuse de te provoquer, te pousser à bout.

LE POUVOIR D'UNE FEMME

— Ryüka & Chôgen

Elle attaque, il se défend. Il attaque, elle se défend. Le jeu classique, une habitude. Même si lui n’était pas au maximum de ses capacités, il avait quand même réussi à reprendre ses esprits, un élan de lucidité venant le traverser alors qu’elle venait tout légèrement de s’approcher de lui. Dans ses mots, elle était crue, dans ses attaques, blessante. Mais d’un autre côté, elle venait de rentrer dans un sentier dangereux. Elle venait de le juger, sans pour autant le connaître, sans savoir de quoi il est capable.

C’était sûrement le moment de rentrer dans la danse, de lui montrer à quel point le samouraï, même avec des litres d’alcool dans le sang, est capable de se tenir droit et de lui répondre comme il se doit. « Incapable de te donner du plaisir, dis-tu ? » venait-il de dire tout en aspirant une bouffée d’herbe provenant de sa pipe. La fumée qu’il venait de recracher monter légèrement dans le ciel en passant devant ses yeux, qui venait de se relever pour venir fixer le visage de la kumojin. « Je trouve que tu es bien trop présomptueuse. Est-ce que tu portes toujours un jugement sur les autres avant même d’être au courant de leurs capacités ? »

Si jamais elle voulait jouer, Chôgen de son côté venait de rentrer à son tour dans cette taquinerie, un divertissement qui est aimé par un bon nombre de gens, une approche qui est utilisée par manque de confiance ou encore, car c’est impossible sur le moment de trouver les mots. Il faut donc utiliser des raccourcis, attaqué là ou c’est facile. « Ta vie doit sûrement être triste pour que tu ne trouves rien de mieux que de rester planté ici. Puis à en croire ce que tu dis, ma compagnie à l’air de te déranger. Tu as besoin de te forcer pour continuer cette discussion ? » C’est alors qu’il venait de se lever pour se trouver face à elle. De sa grande taille, il venait de baisser un peu le visage pour poser ses yeux perçant dans son regard. Peut-être voulait-il donner un sentiment de supériorité, cherchant à l’impressionner un peu, même s’il était presque sûr que cela ne marcherait pas du tout sur elle. « Maintenant, j’ai une question à te poser. Est-ce que c’est uniquement une grande bouche que tu possèdes ? J’imagine que ça doit fonctionner sur pas mal de monde. » Mais peut-être pas sur lui, du moins pas encore.

Arquant un sourcil. "Oui, c'est en effet, ce que j'ai dit. Vu ce que tu as bu, je suppose que même un mort pourrait bander plus que toi." Crue dans mes paroles, c'est une chose que je sais faire. Mais pour réellement le provoquer, le pousser à bout, n'est-ce pas là le meilleur chemin pour le faire ? Bien que je devrais quand même modérer un peu mes propos. Après tout les oreilles de l'un de mes confrères Kumojins ne traînent pas trop loin et il serait dommage qu'il entende cela et qu'ensuite il me voit davantage en mal. M'enfin, pour le peu que ça changera. Je pense pouvoir dire que Daedra ne m'a pas réellement à la bonne, entre le fait que je lui ai fait foiré sa première épreuve. Soit.

Penchant un peu la tête sur le côté alors que tu me réponds maintenant, me questionnant quand à savoir si je suis du genre à porter un jugement hatif, je te laisse entendre un petit rire moqueur. "Quelles compétences peux-tu bien avoir outre celle de voler par terre à cause de cagot ?" Te questionnais-je en donnant un petit coup de pieds dans l'unique survivant à côté de toi, celui sur lequel, quelques seconde plutôt, tu prenais encore appui en remplissant ta pipe. "Alors, j'avoue que je suis curieuse de savoir quelle genre d'aptitude l'homme sobre peut bien avoir. Un meilleur équilibre déjà, probablement. Mais ensuite ?" Je pense un peu la tête sur le côté, tenter de savoir, de comprendre, tout en te provoquant encore un peu, te laissant entendre par sous-entendu que peut-être tu n'es capable de rien. Mais si à côté, je savais quel était ton rôle à Iwa, il est clair qu'en aucun cas, je ne te provoquerais de la sorte, parce qu'alors, je serais bien plus... irrespectueuse. Ne supportant aucunement l'autorité et les figures qui vont avec. Pour l'heure, à mes yeux, tu n'es rien d'autre que misérable Iwajins, alcoolique et incapable. Même dans la provocation. J'en soupire d'ailleurs lassée par tes attaques si facile et si faible. "En soit, tu n'as rien trouvé de mieux ? Bientôt tu vas me sortir une phrase que n'importe quel gamin peut sortir c'est ça ?" Une simple question accompagnée d'un haussement d'épaule, marquant bien ma désinvolture pour le coup. "Si je reste là, c'est uniquement parce que je n'ai pas envie de rentrer. Que malgré ton impotence, ta compagnie est bien plus préférable à celle de l'homme chez qui je vis." Une chose que je ne devrais pas dire, mais au moins avec toi, le débat, peut-être, ne sera pas aussi stérile et peut-être même un peu plus divertissant ? M'enfin, pour l'instant, j'en doute un peu. Tu sembles cruellement manquer d'imagination en guise de réplique. Si la lame de ton sabre est peut-être affûté ta langue est bien loin de l'être réellement à mes yeux pour l'heure. Tu m'offres d'ailleurs une nouvelle fois l'occasion de rire un peu. "Qui sait, peut-être que tout cela n'est qu'un jeu. Puis, ce n'est pas à moi de prouver quelque chose maintenant, mais bel et bien à toi. Alors, grande bouche, grande bouche comme tu dis, pour l'instant, c'est toi qui passe pour le beau parleur et non pas moi." Sourire en coin, regard taquin. Voilà comment je te regarde et te fait face. Sauf que même si je te provoques dans ce sens, il est clair à mes yeux, qu'aucunement tu n'auras l'occasion de me prouver cela, mon désir n'étant pas là.

LE POUVOIR D'UNE FEMME

— Ryüka & Chôgen

Dans ses paroles, elle était violente, dans sa façon d’être, insolente. Une peste, ni plus ni moins. C’est ce que venais de penser l’homme face à cette femme, utilisant bien la parole pour se défendre. Des solutions, il n’en trouvait pas des masses, lui qui d’habitude est si fort pour mettre au point une stratégie, il se retrouvait légèrement désarmé. Sa logique n’arrivait pas à suivre, son cerveau étant au ralenti à cause des effets néfastes du saké.

Mais la parole, ça oui, il peut toujours l’utiliser. Même peut-être un peu trop, car bien sûr, la boisson fait sortir des mots de la bouche qu'on utilise pas forcement d’habitude. « Tu penses pouvoir juger de ça juste parce que t’as posé ta main dessus ? Allons, ne me prend pas pour un idiot. » Une idée, elle était présente cette idée. L’envie de commencer à l’attaquer sur l’endroit ou ça fait mal. L’analyse des gens, c’est quelque chose qu’il aime pratiquer. Il n’est pas toujours bon dans ce domaine, mais cela ne coûtait pas grand chose d’essayer avec elle. Sans même se préoccuper de son avis, il venait de copier dans l’idée, le geste de la kumojin et posa sa main sur ses fesses un instant, pour ensuite venir se placer à côté d’elle. « Oh, c’est fou, ça n’a pas l’air super beau à voir ça sans vêtements. » dit-il sur un ton moqueur tout en rigolant un petit peu.

Tout ce qu’il désirait, c’était de jouer avec elle, en plus de ça, elle lui rendait bien. Une forte tête pour se mesurer à lui, ce n’est pas souvent qu’il en a l’occasion. La plupart du temps avec ses frères surtout, mais vraiment personne venant du sexe opposé. « Tu vois, c’est facile de porter un jugement. Tu fais ça pour quoi ? Pour cacher un mal-être qui est caché au fond de toi ? Du coup, t’es obligé de t’attaquer aux autres ? » Des questions, qui peuvent faire mal, si elles touchent au bon endroit. Après tout, il n’avait pas besoin de faire attention à ses mots, pas besoin de choisir ce qu’il doit dire. Elle pensait être tout permis, il allait en faire de même. Un juste retour de bâton. « Je n’ai rien d’un beau parleur. Peut-être que mon entrée en scène n’était pas la meilleure, mais toi, de ton côté, tu as décidé du reste de cette conversation toute seule. T’as voulu jouer le rôle de la femme fatale, faut l’assumer maintenant. C’pas avec tes petites paroles que je vais te prendre au sérieux. »

En fait, il ne savait même pas si c’était encore un jeu ou pas. Tout ce qu’il voulait, c’était de répondre à ses attaques, pour lui faire mal, comme lui a mal au fond de lui, malgré que la peine soit vraiment différente. Une façon de se défouler ? Peut-être, qui sait. « En fait moi, je m’attendais à quelqu’un capable de me surprendre, mais tout ce que je remarque, c’est que t’es juste banale. » envoya-il froidement, tout en reprenant place sur le bois qui avait supporté son poids quelques instants plus tôt, se retrouvant en face d’elle.

Un nouveau rire franchit mes lèvres alors que tu tentes de me provoquer, que tu cherches à te défendre. "Ah ouais, donc, tu es sûr de pouvoir bander et ce malgré tout l'alcool que tu as bu ? T'es même pas capable de marcher droit sur une longue distance, alors satisfaire une femme au lit, dans ton état. J'en doute clairement oui." T'informais-je. Ce n'était nullement un jugement, juste une analyse de la situation, si tu n'étais pas capable de comprendre cela, dans un sens, je suis bien navrée pour toi, car réellement, c'est une preuve de mange de jugeote de ta part.

Arquant alors un sourcil alors que tu poses ta main sur mes fesses, je penche la tête à tes paroles et ris alors. Attrapant ta main pour la poser sur ma poitrine, presque aussi plate que l'arrière. "Je dirais que ça non plus, ça ne doit pas être bien captivant pour un homme à voir." Te rétorquais-je alors que je viens réellement d'avoir l'audace de te faire poser ta main sur ma poitrine, comme si, c'était un geste normal. Plantant alors mon regard dans le tien, je souris un peu. "Si tu veux attaquer une femme sur ses formes, taches déjà de savoir ce qu'elle en pense." Je souris alors un peu. Une vipère, voilà l'image que je veux te donner de moi. Mes doigts s'enfonçant un peu dans la chair de ton poignet. "C'est un atout que de ne pas avoir une paire d'obus. Au moins, j'évite un maximum les pervers d'en ton genre. Mais faut croire que le sake n'a pas eu raison que de ta virilité, mais aussi de tes goûts. Choisir une planche à pain plutôt qu'une femme au forme bien généreuse." Je soupire alors, moqueuse, de lui, comme de moi-même dans un sens, parce que je sais réellement que jamais je n'aurais le loisir d'être une femme magnifique et désirable. Mais mon but n'est pas d'être désirée comme cela, d'être vu comme une poupée fragile ou je ne sais trop quoi. Que du contraire, je veux montrer ma force et ma valeur, pas mes formes et mes courbes comme certaines doivent probablement le faire.

Entendant alors tes nouvelles paroles. Je ne peux pas rester sérieuse non plus, riant encore. "Tu te prends pour quoi là au juste ? N'est-ce pas toi, qui en premier à agit avec mépris à mon égard en me considérant comme un vulgaire morceau de viande que tu pourrais baiser ?" L'informais-je en me reculant alors, rompant tout contact physique entre lui et moi. Je penche la tête sur le côté. "Femme fatale ?" J'éclate de rire, une nouvelle fois. "Je n'ai jamais eu la présomption de jouer un tel rôle merdique. mais je suis ravie d'entendre que tu peux me considéré comme telle et ce malgré que je sois si peu désirable à voire nue." Reprendre tes mots, les retourner contre toi, n'est-ce pas une bonne approche que j'ai là ? Dans tout les cas, le but reste encore et toujours le même, te provoquer.

Et là, tu te recule, lâchant une nouvelle phrase. Ne me faisant guère rire cette fois. Que du contraire, je lève les yeux aux ciels. "En même temps, je ne cherche aucunement tes faveurs, alors je n'ai aucun désir de te surprendre. Être banal à tes yeux et au contraire, un avantage non négligeable en vue de ce que j'ai pu voir de toi et de ton attitude irrespectueuse envers les femmes." T'informais-je bien plus calmement. Plus enclin à la discussion que la provocation à cet instant précis, mais je doute réellement que cela dure, surtout me connaissant.

LE POUVOIR D'UNE FEMME

— Ryüka & Chôgen

Clairement, la jeune Kumojin avec ses cheveux verts n’avait vraiment peur de rien. Elle était, de loin, supérieur au samouraï dans la manipulation et la provocation. Il ne voulait vraiment pas le montrer néanmoins, sinon cela n’aurait fait que le rabaisser encore plus que maintenant. « Tu devrais quand même faire attention, je pense que tu serais surprise. C’est facile de parler et dire des trucs comme ça sans pour autant en être convaincu. » Certes, elle avait raison sur le fait que l’alcool ne l’aidait pas du tout à marcher droit, mais pouvait-elle en dire autant sur ses aptitudes à satisfaire quelqu’un au lit sans même connaître la personne ?

Au fond, il était un peu vexé, juste par ses paroles. Peut-être que c’était quelque chose qu’elle aime, faire du mal au gens, les mettre plus bas que terre. Mais il faut être franc, peu importe les paroles qu’elle allait utiliser, rien ne pourrait toucher le Nagamasa, étant au fond de lui, déjà brisé en grande partie. Mais par contre, elle pouvait faire en sorte de l’étonner, et c’est ce qu’elle venait de faire. La main du samouraï venait d’arriver sur la poitrine de la Kumojin. Elle ne semblait avoir aucune gêne, même heureuse d’avoir fait ça, rentrant finalement dans le jeu de l’Iwajin, prenant même le dessus. « Parce que c’est ce que tu penses ? Vraiment ? Je pense que je suis loin d’être un pervers. » Il n’avait toujours pas bougé sa main, qui venait de rencontrer celle de la jeune, se posant dessus, ses ongles s’immisçant peu à peu dans sa peau. « Les formes d’une femme ce n’est pas du tout important, du moins c’est ce que je pense. Penses-tu réellement que je resterais ici, devant toi, si c’était le cas ? »

Puis c’est avec un rire, sûrement moqueur, qu’elle continua de l’attaquer, par rapport à ce qu’il venait de lui dire. Sa réaction n’était pas du tout excessive, mais elle n’avait pas tout à fait raison non plus. « Peut-être que mon entrée en scène, devant toi, n’était pas très respectable, mais je ne te permets pas de dire ceci. En aucun cas, je t’ai considéré comme un morceau de viande. C’est bien pour ça que je te dis que tu juges les gens un peu trop vite. Tu penses ne pas être attirante ? Détrompe-toi dans ce cas. » Il la regardait, droit dans les yeux, buvant ses paroles, avant de lui répondre avec beaucoup de franchise. « Oui, si j’ai dit ça, c’est parce que tu as du caractère, ce que j’apprécie beaucoup. Tu manques un peu de confiance en toi malgré ça, pour dire que tu n’es pas quelqu’un de désirable. » Et suite à ses mots, elle venait de reculer. Elle semblait être atteinte par cette dernière phrase sortie de la bouche du samouraï.

De son côté, il ne comptait pas abandonner ce petit jeu, malgré ce dégoût profond qu’elle semblait exprimer envers Chôgen. Il venait de se rapprocher d’elle, se trouvant alors juste en face de son visage. Il posa sa main sur sa taille, un geste qu’elle allait sûrement prendre mal, mais c’était d’un côté le but recherché. « Certes, ce n’était pas très respectueux de ma part, et je ne pourrais pas utiliser l’excuse de l’alcool pour me défendre. Cependant, je pense que tu devrais apprendre à connaître la personne en face de toi avant de pouvoir penser que c’est une habitude venant de moi. Tu ne cherches pas mes faveurs, peut-être, mais au fond, pense tu que c’est mon cas ? »

Je ris, à tes mots. "Pas convaincue par mes propos ? Peut-être que c'est par expérience que je parles de ça ? Parce que je sais qu'un homme quand il a trop bu, il a du mal à donner complètement du plaisir à une femme ?" T'informais-je alors. Il faut dire que l'alcool quand il ne rend pas incapable l'homme de se durcir sous le plaisir, il le rend plus brutal, plus violent, plus rapide également. Alors comment dire que dans beaucoup de cas, un homme saoul, ne peut réellement réussi à assurer au près d'une femme. "Mais peut-être que tu es l'exception qui confirme la règle. Si c'est le cas, je veux voir ça." J'hausse les épaules en t'adressant cette petite provocation, un petit sourire en coin présent sur mes lèvres. Penses-tu réellement être capable de me satisfaire dans cet état, alors que tu perds ton temps avec des mots inutiles, que tu cherches à me provoquer au lieu de me clouer le bec en me montrant par des actes que je me trompes. Temps perdu. Palabre inutiles. Tu aimes perdre ton temps en quelque sorte. C'est ennuyant. Mais bon, je dois dire que dans un sens, t'es assez divertissant, surtout quand tu tente vainement de me provoquer comme je peux réussir à le faire moi.

Soutenant ton regard, je souris un peu à ta réaction, alors que tu cherches à m'imposer une marque un peu au dessus du tissus de mon vêtement avec tes ongles. Je souris à ta plaisanterie, car c'est bien ce que c'est là non ? Un homme qui se fiche des formes que peut avoir une femme ? Je ne suis pas si crédule que cela. Comment penses-tu que je puisses te croire ? Me penses-tu si naïve que ça ? "Peut-être que tu restes devant moi uniquement pour tenté de retrouver une fierté que tu as mal placé ou surestimé ?" Retorquais-je alors que ma main glisse à nouveau sur ton entre-jambe, remontant un peu pour venir chercher également le contact de ta peau.

Pourtant, rapidement, je stoppe mon geste et fronce les sourcils à cause de tes mots. La surprise se lit clairement sur mon visage et je recule un peu. Bien que je ne te laisse pas en profiter bien longtemps, te faisant maintenant entendre un rire moqueur, peut-être un peu nerveux. "Penses-tu réellement qu'une femme qui n'a pas confiance en elle et ne se pense pas désirable serait réellement là, à avoir cette discussion avec toi ? Et aurait déjà posé, à plusieurs reprises sa main sur ton entre-jambe ? Je pense plutôt que la fille que tu dépeints là, serait coincée dans un coin, n'oserait même pas te regarder dans les yeux et surtout ne te tiendrait pas tête comme tu le fais. Elle se contenterait de te repousser encore et encore en ne croyant pas tes mots."

Sursautant un peu quand tu poses ta main sur ma taille, je baisse rapidement mon regard vers celle-ci avant de relever la tête et planter à nouveau mon regard dans le tien, alors que tu parles encore. "Que cherches-tu alors ?" Question franche et directe, posée en te regardant droit dans les yeux. Puisque tu ne cherches pas mes faveurs, que peux-tu bien vouloir alors hein ? Je suis curieuse de savoir la réponse que tu pourrais bien me donner à cette petite question.

LE POUVOIR D'UNE FEMME

— Ryüka & Chôgen

Il faut le dire, la provocation de ce genre cela n’a jamais un don que le samouraï eût la chance ou même l’envie d’exploiter. Sans aucun doute que l’alcool l’avait aidé à rentrer dans le jeu de la beauté au cheveux vert. Mais il le savait, au fond de lui, qu’elle était bien supérieur à lui. Il voulait pourtant se défendre mais est-ce que c’était une bonne chose, sachant qu’il n’était pas doué dans ce domaine. « Je ne pense pas être si différent des autres, pourtant, je suis sur que je suis capable de te fournir ce plaisir. »

Il était franc avec elle, cela n’était même plus utile de jouer, de tourner autour du pot. La provocation est juste une façade derrière laquelle les gens aiment se cacher mais les actes et la sincérité prendrons toujours le dessus. Il voulait encore plus lui prouver maintenant que sa main se glissait encore au niveau de son entre jambe. « Je n’ai aucun problème de fierté. Mais si cela te dérange, que je sois en face de toi, il suffit de me le dire. » D’un coup, il venait de reprendre un peu de son sérieux habituel. Les effets de l’alcool s’était un peu estompé, sa lucidité venait de revenir petit à petit. « C’est à toi de me le dire en fait. Tu es désirable, il n’y a aucun doute là-dessus. Mais pourquoi vouloir m’attaquer sans arrêt dans ce cas là ? Tu poses ta main sur moi mais d’un autre côté tu prends un certain plaisir à t’en prendre à moi avec les mots. Est-ce que je peux te demander pourquoi ? Si je te répugne tant que ça, pourquoi ne pas simplement m’abandonner ici, comme l’ivrogne que tu penses que je suis ? »

Mais juste avec son regard, elle arrivait à totalement prendre l’attention du Nagamasa. Il ne pouvait même pas tourner la tête ou encore regarder ailleurs. Non, c’était juste impossible pour lui d’être indifférent. « Je ne sais même pas ce que j’attends de toi en fait. » Cela ne servait plus à rien de mentir, de vouloir changer de sujet à la première occasion. Elle le savait au fond qu’elle avait le dessus en ce moment même. « De la compagnie, c’est ce que je recherche ce soir. C’est aussi pour ça que je suis toujours devant toi maintenant. Mais je ne te retiens pas, si tu as quelque chose de mieux à faire, tu peux me laisser ici, je vais survivre. » Mais, de l’autre côté, il venait de resserrer un peu plus l’étreinte qu’il avait entrepris un peu plus tôt en posant la main sur sa hanche. « Ou alors tu peux rester avec moi, et je peux te prouver que depuis le début tu as tort. »

Le jeu de la provocation était terminé de son côté, laissant place à celui de la franchise. Ses yeux n’avaient toujours pas réussi à quitter le regard de la kumojin. C’est avec une voix beaucoup plus calme et douce qu’il continua de s’exprimer. « Je te laisse choisir maintenant, la balle est dans ton camp. »

"Ah oui ?" Soufflais-je à ton attention en penchant un peu la tête sur le côté, un petit air de provocation luisant aux fonds de mes yeux alors que tu viens clairement de sous-entendre être apte de pouvoir me fournir du plaisir. Bizarrement, je ne peux m'empêcher d'en douter. Bien quand même temps, tu perds ton temps à ce moment précis pour dessaouler un peu non. Dés lors, oui, peut-être que d'ici le moment où tu m'inviteras réellement dans ton lit, tu ne seras plus aussi imbibé que tu pouvais l'être, il y a déjà plus d'une bonne dizaine, voir même vingtaine de minutes, à ton arrivée ici en somme.

Continuant donc encore et encore la provocation, ma main à nouveau sur tes parties, je ris un peu à tes paroles. Amusée, réellement. Plantant mon regard émeraude dans le tien. "Même si je venais à te le dire réellement, tu ne me ficherais pas la paix. La preuve en est que tu es là, présentement devant moi alors que je cherchais à la tranquillité de la nuit pour prendre un peu l'air après le bordel que vous avez foutu, Koga et toi." Soufflais-je, l'informant que oui, de base, je fuyais ta présence et celle de l'autre iwajin. Retirant ma main, j'arque maintenant un sourcil à tes propos. "La première fois que je t'ai touché, c'était dans un but de te faire ravaler tes paroles et ton attitude plus que grossière à mon égard. Là, je n'ai fait que te rendre la pareil." T'informais-je en haussant les épaules avant de m'écarter.

Un nouveau rire franchit mes lèvres, quand t'affirmes ne pas savoir ce que tu veux de moi. Je te laisse alors poursuivre, cherchant à contrôler un peu mon hilarité à tes propos, tes excuses bidons. Ou plutôt ta formulation un peu trop... Chaste alors qu'on sait tout les deux, que tes arrières pensées, à cet instant fonctionnent plus que bien. "La réponse est pourtant claire, tu n'assumes juste pas de le dire à voix haute. Tu me trouves à ton goût et dés lors, tu veux me mettre dans ton lit. Comme un vulgaire trophée, une fille de plus à ton tableau de chasse. Ce n'est pas ma compagnie que tu veux, c'est celle de mon corps. Mais la formulation que tu as faites est assez drôle." Avouais-je en haussant un petit peu les épaules. Oui, j'ai réellement une très mauvaise image de toi et comment dire que tu ne fais rien pour que ça change.

Choisir ? C'est réellement ce que tu es entrain de me demander de faire ? Laisse-moi rire, t'es du genre à t'imposer, à ne pas laisser les autres pendre de décision pour toi j'ai l'impression, alors je doute réellement avoir le loisir de pouvoir partir sans que tu ne fasses rien et dans un sens, ça serait un peu dommage. Mais je n'ai pas envie de jouer avec le feu. N'ayant aucune envie de rentrer et de voir Daisuke. Alors, je reste juste silencieuse, te regarder en chien de faïence.

LE POUVOIR D'UNE FEMME

— Ryüka & Chôgen

La Kumojin se montrait à la fois un peu distante mais aussi tellement proche avec sa main posé sur cet endroit sensible. Mais suite aux mots du samouraï elle venait de reculer, continuant dans la provocation comme elle sait si bien le faire. Elle semblait même être étonné de ce qu’il venait de lui dire. Pourtant, il était franc avec elle. « Pourquoi des qu’un homme s’approche un tant soit peu d’une inconnue celle-ci doit tout de suite penser que c’est juste une histoire de sexe ? »

Question un peu simple mais à la fois tellement percutante. Elle semblait penser que le Nagamasa avait cette habitude de faire tomber les femmes dans ses bras alors que ce n’est pas du tout le cas. Il faut dire qu’il était même maladroit sur le moment car c’est quelque chose qu’il ne fait pas souvent. « Je ne suis pas d’accord avec toi cependant. Certes, tu es une femme très attirante, je ne peux dire le contraire, mais si j’étais dans mon état normal, je n’aurais jamais réagi comme ceci. » Il venait de se rapprocher d’elle pour poser sa main sur sa joue et glisser ses doigts dans ses cheveux. « Quand je dis vouloir de la compagnie pour ce soir, c’est toi qui en fait la déduction que je veux te mettre dans mon lit. Je n’aime pas vraiment jouer avec les gens de la sorte, malgré ce que tu peux penser. Est- ce quelque chose de mal de se sentir seul et de vouloir un peu de chaleur humaine pour un moment ? »

Pour le coup elle n’avait pas tort, il ne pouvait pas lui en vouloir. Son comportement envers elle, le manque de respect dont il a fait preuve, même lui trouvait qu’il venait de faire quelque chose de mal. Lui qui, dans son habitude, est quelqu’un de très calme et respectueux venait de faire tout le contraire. « Je m’excuse encore pour mon comportement quand je suis arrivé devant toi, c’est vrai que je ne suis pas très fier de ça. »

Elle semblait vraiment être dégoûté par le samouraï. Ce n’était pas du tout ce qu’il voulait au fond et il devait maintenant ce rattraper. « Je veux te prouver que je ne suis pas comme ça. Je n’ai jamais eu cette idée de te considérer comme un trophée ou quoi que ce soit, c’est même quelque chose que je n’ai jamais fait dans ma vie. Je ne suis pas quelqu’un qui chasse les femmes juste pour le plaisir. Mais je vais être direct avec toi, la, maintenant. Demande moi ce que tu veux et je vais le faire sans poser de questions. »

Je ris. "Cela dépend de l'approche de que l'homme à de la dite femme. S'il vient en bavant devant elle, ce n'est pas pour prendre le thé avec elle." Répondis-je en te regardant droit dans les yeux. "Mais dit le si, je me trompe, peut-être qu'en réalité, tu ne bavais pas sur moi, mais bel et bien sur Daedra, ce magnifique blond qui était à mes côtés ?" Je continue de te provoquer, amusée un peu, de jouer maintenant sur ce terrain, la possibilité que peut-être tu ais pu prendre le Chôkoku pour une belle blonde, une femme tout en forme, sauf que non, il est tout aussi plat que moi, bien que même davantage. Mais peut-être qu'au final, ce n'est nullement les courbes féminines qui attire le Nagamasa ? Peut-être qu'il a en vérité un penchant pour les formes plus musclées, plus virile ? Ce qui en soit, est une possibilité aussi ? Bien qu'assez étrange et peu commune je crois... Pas appréciable ni même honorable pour tout dire.

Je te laisse alors poursuivre tes palabres de bon sentiments, tes excuses plus bidons les unes que les autres, les écoutant d'une oreille distraite, cherchant à savoir un peu ce que les autres peuvent bien faire dans l'échoppe devant laquelle on se trouve encore. Pourtant quand tu me poses une question, je reporte mon attention sur toi. "Pardon, tu disais ?" Quémandais-je pour que tu te répètes, peut-être est-ce là encore une façon de te provoquer étant donnée que je n'ai pas réellement prêter attention à ton petit discours et sur le fait que tu te puisses te sentir seul. Bon, en vrai, je l'avoue j'ai entendu ta question et tes mots, bien qu'ennuyeux, mais peut-être que si je te fais répéter, à la longue, tu perdre patience et cessera de juste faire semblant et ainsi dévoiler ton vrai fond ? Parce que je doute de la véracité de ta bonne foi.

Levant les yeux aux ciels à tes nouvelles excuses, je ne pipes pas un mot. A quoi bon ? De toute façon, la conversation va juste tourner en rond encore et encore et cela est plus qu'ennuyeux. J'aime pas m'ennuyer, je déteste ça. M'enfin, la conversation redevient ensuite un peu plus intéressante et je te fais pars de ma vision des choses, croisant les bras en t'écoutant ensuite répondre. Je souris, en coin, amusée. Réfléchissant. Ta dernière phrase, ta mise à l'épreuve. J'aime bien. Comment est-ce que tu pourrais me prouver ça ? Ou bien, qu'est-ce que je pourrais bien faire pour te ridiculiser réellement, achever ton pseudo égo. "Tu fera tout ce que je demande hein ?" Te questionnais-je pour avoir la confirmation. Réfléchissant alors un instant, je finis par sourire. "Déshabille toi. Maintenant." Le feras-tu réellement ou bien, est-ce que ce n'était que des paroles en l'air encore une fois ? Dans un sens, cela ne me surprendrait pas que tu trouves encore une excuse pour ne pas le faire. Après tout, on est en pleine rue...

LE POUVOIR D'UNE FEMME

— Ryüka & Chôgen

Jouer. Cela doit être quelque chose qu’elle fait souvent. Surtout avec les hommes, car il faut le dire, la petite à du répondant et sans nul doute qu’elle doit vite prendre le dessus sur le sexe masculin. Elle ne s’efface pas, fait face et ne laissa pas sa défense s’effondrer. « C’est vrai, tu as raison sur ce point la. Tu es attirante, je n’en dirais jamais le contraire. Par contre, pourquoi ne pas prendre un thé après ça ? » dit-il tout en rigolant légèrement.

Mais c’est surtout un air surpris qui venait d’apparaître sur le visage du guerrier de la terre. Elle semblait quand même esquiver le fait qu’il semblait être attiré par elle et non pas sur le blondinet en question. Bien sûr, c’était sûrement de la provocation comme elle sait si bien le faire. « Non, il n’y a pas de doute là-dessus par contre. Je ne suis pas du tout intéressé par l’autre la bas, mais bien par toi, je peux te l’assurer. »

Mais malgré le fait que le Nagamasa soit sincère avec elle, de son côté, elle se montrait quand même un peu distante. Pourtant, les mots qu’il venait de lui lancer étaient totalement sincère, sans pour autant l’intéresser de son côté. Pas difficile de le comprendre quand elle lui demanda de répéter ce qu’il venait de dire alors qu’au fond il savait très bien qu’elle avait entendu chacun de ses mots. Avait-elle l’habitude des baratineurs dans son entourage, pour ne pas prendre au sérieux les paroles de l’alpha au cheveux laiteux ? Il se sentait même un peu vexé de son côté. « Ne me fais pas redire ce que tu as déjà entendu, je trouve ça petit venant de toi, qui arrive si bien à manipuler les mots pour me descendre plus bas que terre. »

Cependant, après la dernière phrase qu’il venait de lui envoyer, c’est un sourire qu’elle venait de lui offrir. Directement, quand il lui donne le dessus comme ça, gratuitement, cela semblait la ravir. Oui, il était fin prêt à jouer sérieusement avec elle pour lui prouver sa bonne fois. Et en attendant sa demande, c’est lui qui venait de lui renvoyer ce sourire. « Je suis persuadé que la, dans ton esprit, tu penses que je n’en suis pas capable, n’est-ce pas ? »

C’est alors qu’il s’approcha d’elle, collant son visage à quelques centimètres du sien. Il n’allait pas reculer maintenant après toutes ces attaques venant d’elle. Et il faut dire aussi que l’homme possède une fierté qu’il ne voulait pas laisser disparaître. Il le savait, au fond de lui, que le ridicule ne peut pas tuer, c’est donc pour ça qu’il décida de suivre sa demande, comme il lui avait dit. Laissant tomber en premier son haori blanc sur le sol, à ses pieds, il planta son iris rouge dans ses yeux, totalement absorbé. C’est ensuite le haut de son kimono qui venait de suivre le même mouvement, laissant apparaître le torse du samouraï, nu, devant ses yeux. « Est-ce que je dois continuer dans cette idée ? Car sache que cela ne me dérange absolument pas. » lui dit-il d’une voix basse, douce, sensuelle, son visage toujours très proche de celui de la beauté Kumojin.

Je ne peux m'empêcher de lever les yeux aux ciels. "Je connaissais la clope après le sexe, mais le thé... C'est un concept courant à Iwa?" Te questionnais-je sans réellement chercher à être provocante ou quoi que ce soit dans cette question. Si c'est réellement une coutume de là-bas, j'avoue que c'est quelque chose qui peut être captivant, bien qu'étrange, mais apprendre des choses sur les autres villages, les autres peuples, etc, c'est quelque chose de plus qu'intéressant. Bien que je ne pense pas être assez crédule pour croire à ce que tu pourrais bien me sortir comme connerie à cet instant. Je doute clairement de la sincérité des propos que tu pourrais avoir, ou que tu as déjà eu. Manque de confiance ? Mais totalement. On m'a toujours dit de ne pas croire le premier venu, puis surtout en tant que kunoichi d'un village caché cela serait stupide de penser une telle chose. M'enfin bref. Quand tu reprends la parole, je te fixe et soupire un peu. Donc Daedra n'est pas à ton goût. Dommage, ça m'aurait sortit une épine du pieds ça. J'aurais pu me débarrasser du blanc au près du blond et voilà. Croisant alors les bras sur ma maigre poitrine, je penche un peu la tête sur le côté. "Et qu'est-ce qui te plait donc chez moi ? Je doute que ça soit mon caractère de cochon." Te questionnais-je alors franchement, me clashant un petit peu au passage. Mais bon, au moins, comme ça, tu sais que je reconnais avoir un caractère de merde, assez désagréable, voir même beaucoup.

Arquant ensuite un sourcil quand tu me reprends de voler de vouloir te faire répéter ce que tu viens de dire. Je ris un peu. "J'ai réellement écouté, je tendais l'oreille pour savoir ce qu'ils faisaient à l'intérieur." Mentis-je alors à moitié pour tenter de te persuadé de me croire. "Je me demande quand ton pote Iwajin viendra voir ce que tu fais comme nouvelles conneries." Petite pic à nouveau, mais tu sais que j'aime ça, que je suis faite de cette façon maintenant. Provocatrice, joueuse et même moqueuse. Pourtant, il semblerait que t'apprécie cela, aussi étrange que ça puisse être. Non, vraiment, les Iwajins sont des hommes bizarres, à croire qu'ils viennent d'un autre monde, avec des coutumes et des pensées bien à eux.

Une petite provocation de ta part ou je ne sais pas trop, tu viens de me donner carte blanche pour que tu me montres ta sincérité et j'en souris pleinement. Te dévoilant une rangée de dents blanche alors que je réfléchis à ce que je pourrais bien te dire. Et finalement, la sentence tombe, du moins, le début de celle-ci. Te déshabiller, voilà ce que je te demande. Quelque chose de simple, dans l'intimité, mais là, en pleine rue, même si la soirée est déjà tombée. Je doute clairement que tu le fasses. Je te laisse d'ailleurs entendre un petit rire à ta nouvelle réplique. "C'est exactement ça. Tu n'es capable que de parole depuis le début, alors il est normal que je doute de tes capacité à répondre à un petit défi de la sorte." Te précisais-je doucement, croisant à nouveau les bras pour te regarder, attendant que tu te bouges pour réaliser mon désir.

Soutenant ton regard alors que tu t'es approché de moi, provocateur. Nos souffles se mêlant maintenant, je ne recule pas, reste immobile, amusée de te voir réagir de la sorte et chercher à me provoquer de cette façon si... Banale ? Je continue de sourire, alors que mon regard fini par se baisser pour observer son torse maintenant dénudée. Est-ce suffisant ? Je ris un peu. "Non, tu n'es pas totalement nu." Soufflais-je doucement, relevant à nouveau mon regard vers le tien, ma main droite venant effleurer doucement le bas de ton torse, suivant les courbes de ta musculature dans un contact minime, mais pas inexistant. Du bout des doigts, je te caresse, mes iris toujours plantée dans les tiennes, nos souffles continuant de se mêler alors que l'on ne franchit toujours pas ses quelques millimètres qui séparent nos lippes les unes des autres.

LE POUVOIR D'UNE FEMME

— Ryüka & Chôgen

Cette question qu’elle venait de lancer avait fait sourire le samouraï de la terre, car de son côté, il est autant consommateur de feuilles pour du thé que dans sa pipe. « Non, cela ne vient pas de mon village, mais uniquement de moi je pense, car j’aime boire du thé. » Continuant alors de l’observer, de l’écouter, se tenant en face d’elle dans cette rue alors que la nuit avait complément recouvert le territoire, il se sentait bien d’être ici présent, à cet instant précis. Sûrement grâce à la compagnie de la Kumojin qui arrivait à faire en sorte de changer un peu le comportement du Nagamasa durant une soirée. « Pourtant j’aime ton caractère. Il est rare que je croise des femmes avec autant de répondant que toi. Mais certes, il n’y a pas que ça. Tu es aussi très jolie, je n’en dirais pas le contraire. »

Puis à l’écouter elle semblait être limite plus intéressé par ce qui pouvait se passer à l’intérieur de l’enseigne servant des ramens que l’homme en face d’elle. Il ne se retourna même pas quand elle venait de parler de son homologue de la terre, car il savait très bien comment ce dernier allait réagir. « Il ne viendra même pas voir si tout va bien, ça je peux te le dire. Je suis tout à fait livré à moi-même maintenant. » dit-il il laissant échapper un léger rire, tout en abaissant les yeux pour regarder le sol.

Le plus marrant dans tout ça, c’est qu’elle semblait vraiment persuadée qu’il ne pourrait pas tenir sa parole et suivre sa demande, son gage. C’était une façon de jouer comme une autre et il ne pouvait plus retourner en arrière. Si jamais cela pouvait lui faire plaisir, lui faire enfin comprendre que depuis le début, tout ce qu’il lui avait dit n’était que vérité, c’était alors sur et certains qu’il n’allait pas dire non et ne montrer aucune faiblesses.

Continuant donc dans sa lancée, se trouvant toujours aussi proche d’elle, il venait de sentir le bout de ses doigts parcourir le bas de son torse. C’est un léger frisson qui venait de remonter le long de son dos, signe que cela ne le laissait vraiment pas indifférent. Heureusement que l’hiver était passé et que la chaleur était toujours présente en cette soirée, une chance pour lui qui était à présent avec son torse nu.

Le visage de Chôgen venait alors de se rapprocher un peu plus du sien, laissant approcher sa bouche au niveau de son oreille, sa joue venait alors se frotter légèrement contre la sienne. « Très bien, dans ce cas, je me plie à ta volonté. » lui dit-il en un chuchotement. De ses mains il venait de détacher sa ceinture de soie. Tombant alors au sol, dans un bruit de fracas de bois, c’est les deux katanas qui venait de suivre. Il se retrouvait maintenant sans défense, c’est le cas de le dire, sans ses armes. D’un dernier geste, c’est son bas sombre de kimono qui était maintenant sur le sol. Il se retrouvait maintenant en sous vêtements, dernier rempart avant de se retrouver totalement nu comme un ver. « Est-ce que je dois continuer ou alors tu es maintenant convaincue ? »

"Aimer boire du thé est différent d'aimer fumer. C'est donc assez étrange de pratiquer ça après une bonne partie de jambe en l'air." Soufflais-je, restant réellement sceptique à cette pratique que tu viens de me faire découvrir. Haussant les épaules. "Enfin, chacun ses pratique et ses rituels." Lançais-je pour tenter de clore ce petit débat qui risque de rapidement tourner en rond et de t'ennuyer ou de m'ennuyer moi. Le sujet change d'ailleurs et je reste un peu interdite devant tes mots avant de finalement éclater de rire. "T'es bien le premier à dire apprécier un tant soit peu mon caractère." Je tente de reprendre un peu mon sérieux, énumérant sur mes doigts tout en citant ce que l'on m'a déjà reprocher. "Manque de tact, gamine, immature, grossière, irrespectueuse de la hiérarchie..." Je me stoppe alors et te regarder. "D'ailleurs t'es quoi toi ? Je doute que tu sois genin, vu comment l'autre là." Dis-je en mentionnant l'Hyuga qui aurait limite fait des courbettes devant toi. "T'es juunin ?" C'est le grade le plus haut que je connaisse, à cause de Daisuke et non, j'imagine pas une seule seconde que tu puisses être davantage.

Arquant un sourcil à ta défense concernant les autres Iwajins, je ris un peu. "On dirait que cela t'attriste. Tu n'aimes pas être délaissé ?" J'ignore si c'est réellement le cas, mais le choix de tes mots, c'est un peu l'idée que cela me donne. Être livré à toi-même, est-ce que tu apprécies cela ou bien tu préfères toujours avoir quelqu'un avec toi ? Comme un vassal, un esclave ? Pouvoir sans cette te reposer sur quelqu'un, ne pas tout faire toi-même, quitte à ce que les choses soient bâclées parce que faites par un incapable ? Pour le coup, je me demande quel genre d'homme tu peux bien être, pas juste cet alcoolique notoire que tu me montres. Non, je suis un peu curieuse de te comprendre, de savoir comment tu peux réellement fonctionner. Même si j'ai déjà une petite idée de cela.

Silencieuse, mes doigts effleurant doucement ta musculature, j'attends de voir comment tu vas réagir à ma provocation. Mais tu te prêtes réellement au jeu, te déshabillant davantage pour ne garder plus qu'un bout de tissus avant de me poser encore cette question. Reculant alors la tête, pour planter mon regard dans le tien, un petit sourire vissé sur mes lèvres, j'observe les traits de ton visage un instant avant de prendre la parole doucement. "Comme tu t'obstines à vouloir resté partiellement habillé. Je valide le défi que si, tu fais le tour du pâté de maison en courant dans cette tenue." Je penche un peu la tête sur le côté, un regard de défi planté dans le sien. "Marché conclu?" Si jamais tu viens à accepté, pauvre de toi... Vraiment, car tu n'imagines pas à quel point, je peux être une joueuse, à quel point, à cet instant précis, j'ai envie de te pourrir la vie et t'en faire voir de toute les couleurs. Petite vengeance pour m'avoir fait passé pour une catin. Là, c'est toi, qui risquait de te faire bien ridiculiser.

LE POUVOIR D'UNE FEMME

— Ryüka & Chôgen

Elle semblait vraiment étonné que quelqu’un puisse l’apprécier comme elle est. À croire que les gens de son village doivent la juger ou même ne pas la supporter. Pourtant de son côté le Nagamasa ne trouvait pas ca dérangeant. Sûrement du au fait que tout le monde est, d’habitude, si condescendant à cause de son rang. Il n’avait pas souvent l’occasion de croiser quelqu’un qui lui parle comme ça et d’un côté, même si ça peut paraître étrange, c’était appréciable. « Tu sais, dans ce monde de shinobi, les gens sont parfois un peu trop sérieux, trop de léchage de bottes pour se faire bien voir, voulant à tout prix montrer un visage bien trop sérieux. C’est bien pour ça que je trouve ton caractère appréciable car ça change des gens que je peux côtoyer. Tu es vraiment différentes des autres. »

Puis finalement c’est une question un peu plus sérieuse qui venait de tomber. Elle voulait connaître le rang du samouraï. Était-ce si évident de comprendre qu’il n’est pas un simple Genin, difficile à dire sachant que rien ne pouvait en dire le contraire. Mais d’un côté, quand elle demande s’il était un Jōnin, il ne savait pas vraiment quoi répondre. Devrait-il être franc et lui dire son rôle au sein du village de la roche, sachant que les gens d’ordinaire changent de façon d’être quand ils sont au courant. Mais il ne voulait pas mentir, car depuis le début il cherchait à dire vraiment ce qu’il pense. « Je ne suis plus un Jōnin depuis quelques temps. Tu vas sûrement te moquer ou trouver quelque chose à redire sur Iwagakure, mais je suis l’homme qui dirige ce village. L’image que je dois renvoyer ne doit pas être très flatteuse pour les miens mais si je devais tout le temps rester avec un sérieux omniprésent, je pense que je pourrais devenir fou. »

Il ne voulait pas qu’elle change de comportement en apprenant ça, mais dans le fond, ce n’était pas du tout utile de lui mentir, il n’avait rien à cacher après tout, fier de cette place qu’il occupe dans le cercle des ninjas. « C’est bien pour ça que l’homme que tu as vu tout à l’heure était en train de presque me faire des courbettes. Parfois c’est même ennuyant de ne pas être considéré comme un homme lambda. » Il n’allait vraiment pas être triste d’être un peu délaissé, au contraire, tout le monde étant au petit soin avec lui d’habitude, c’est plaisant d’un côté de pouvoir faire sa vie sans pour autant que des personnes se préoccupe de lui. « C’est même très rare que je sois dans un état comme celui-ci, je ne bois pas beaucoup normalement. Disons que d’un côté, j’ai une bonne raison, si je peux dire… » Cela ressemblait un peu comme une excuse pour dire qu’il venait de se mettre la tête à l’envers avec son frère.

Il se retrouvait maintenant devant elle, avec uniquement ce peu de tissu pour cacher ses bijoux de la légère brise qui passait par la. Elle semblait être ravis de ça au passage, c’était un peu comme une revanche pour elle, ce qu’il pouvait comprendre en fait. Il venait de passer pour un goujat quelques temps avant cette discussion, il ne pouvait pas lui en vouloir.

Mais elle continua de le défier ouvertement. Elle semblait avoir cette envie de le pousser à bout, le couvrir de honte. Mais la honte n’est pas du tout quelque chose qui lui fait peur. « Très bien, je vais continuer de suivre tes demande. Mais cette fois-ci, toi aussi tu vas participer un peu. » C’est en s’approchant d’elle qu’il venait, de sa force, la prendre au niveau du dos et des jambes, la portant et la soulevant devant lui, la posant contre son torse, comme l’image d’un jeune couple sortant d’un mariage. « Je vais le faire, ce tour du quartier, mais pas en courant, pas tout seul. » Elle n’allait sûrement pas du tout apprécier, certes, mais d’un côté, pourquoi aurait-elle le droit de s’amuser et pas lui. « Allons-y, ma belle. En plus tu n’as pas d’effort à faire et tu peux continuer de m’attaquer sur la route si tu le veux. » Si jamais lui, devait se ridiculiser, au moins, elle allait être au première loge pour le voir et partager un peu ça avec lui.

Oui, c'était exactement cela, j'insupporte les gens, les personnes qui m'entourent et je tombe facilement sur leurs système nerveux. Mais que voulez vous, je suis comme ça. Alors il est clair que je reste surprise, voir même totalement incrédule par tes propos et ton attitude que je ne comprends pas. Cherches-tu uniquement à me flatter dans le seul but de me faire découvrir ta couche ? C'est une possibilité, fourbe que tu es. Malsain et pervers également. Silencieuse, je te regarde, te laissant encore argumenter et soupirant un peu avant de finalement te poser une question plus intéressante. Lassée de parler de moi, de ce que je suis et de ce que tu peux penser de moi. Tu mens, c'est tout. Je n'ai aucune raison de te faire confiance et encore moins de croire en tes propos, même si en réalité, nous sommes deux inconnus et tu n'as nulle raison de me mentir. Raah prise de tête débile et inutile, plus que futile et agaçante. Je soupire, attendant quand même ta réponse quand à ton rang dans le village de la terre. Et elle vient finalement... Plus grande et longue que prévue, mais surtout plus surprenante. Les lèvres légèrement écartées par la surprise de savoir que tu es le chef de ce village... Je ne sais pas quoi dire et dès lors, j'hésite à rire de toi comme tu sembles me le permettre ou alors me sentir con d'avoir agis de la sorte avec un haut gradé... Bien que ça ne soit pas la première fois et que surtout je ne suis pas du genre à réellement faire attentions aux uses et coutumes. Préférant me faire mon propre avis sur les personnes que de faire la courbette face à un plus haut gradé sans savoir s'il mérite réellement sa place au dessus de moi. "Je vois." Murmurais-je alors simplement, ne m'étant pas encore réellement décidé sur l'attitude à arborer...

Pourtant, chasser le naturel, il revient au galop et c'est en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, que je recommence à te chercher misère. Incapable de tenir ma langue de vipère, te provoquant encore et encore, dans un jeu malsain. Silencieuse face à toi, je te laisse réaliser mes caprices, découvrant petit à petit ton corps. Une vue que je dois reconnaître plus qu'appréciable. Un corps musclé et imposant, mais pas trop. Tout en finesse quand même. Bien différent de celui de l'Ikezawa par exemple. Et alors que tu t'arrêtes une nouvelle fois sans pour autant avoir réalisé l'entièreté de mon caprice, je te lance un nouveau défi, pour validé le premier. Chose que tu acceptes, peut-être un peu trop facilement. 

Arquant un sourcil, je te laisse entendre un petit cri de surprise alors que mes pieds quittent le sol et que je me retrouve dans tes bras. Posant rapidement mes mains sur tes épaules pour m'agripée, de peur de me retrouver lâcher et le cul au sol, je cherche ton regard pour y planter le mien alors que tu m'expliques ton idée, ton désir. Je souffle. "Attends alors... Mais me lâche pas hein !" Murmurais-je en sortant rapidement un parchemin de la poche ventrale de mon pull. Utilisant l'un de mes parchemins de sable, j'invoque une quantité moyenne de sable, pour rapidement faire quelque mundra et faire apparaître non pas un clone, mais trois. "Oups..." Murmurais-je alors faussement. Mon idée était bien d'en faire trois, mais il faut bien lui faire croise que je me suis trompée... "J'ai encore du mal avec cette technique... Je voulais en faire qu'un..." Marmonnais-je en baissant un peu la tête, cherchant à jouer le rôle de la fille gênée d'avoir raté son coup. "Mais bon, au moins, tes affaires seront bien gardé comme ça..." Me justifiais-je alors que l'idée n'était non pas de garder tes vêtements, mais de profiter de ces trois clones de sable pour les dispatchés un peu dans tout le village. Enfin, du moins, avec deux clones, le dernier lui resterait ici pour tes armes. Mais bon, ils ne se mettront en marche qu'une fois que l'on aura nous même bouger, pour te faire la mauvaise surprise. Oui, je sais, je suis une peste. 

LE POUVOIR D'UNE FEMME

— Ryüka & Chôgen

C’était assez étonnant de voir cette réaction. Lui qui s’attendait presque à ce qu’elle se débatte après ce geste, de la prendre et la porter contre lui de la sorte, finalement, elle se laissait plutôt faire. Ses bras passant au niveau du cou du samouraï, il pouvait sentir un peu la chaleur de son corps contre son torse nu. Ce n’était pas quelque chose qu’il avait prévu pour cette soirée mais finalement il commençait à passer un bon moment en sa compagnie. Elle qui pourtant avait l’air de le détester au premier abord était devenu moins docile. Était-ce la une façon de le faire encore plus rentrer dans son pour pouvoir ensuite lui planter un couteau dans le dos encore plus facilement, il n’arrivait pas à la savoir.

De ses yeux ancrés dans son regard, il venait finalement de décaler ces dernier pour la voir sortir un parchemin de sa poche. Nul doute en le voyant que ce n’était pas une liste de courses mais bien un sceau ninja. Sur le coup, on pouvait voir cet air étonné arriver sur son visage. Lui était désarmé, sans défense. Il pensait presque qu’elle voulait l’attaquer pour se venger de son comportement d’un peu plus tôt.

Mais c’est finalement… du sable qui venait d’apparaître juste à ses pieds. Il était d’autant plus étonné car c’était la première fois qu’il rencontrait une utilisatrice du sunaton. Il connaissait l’existence de cette capacité mais ne l’avait encore jamais vu de ses propres yeux. « Tu veux faire quoi avec ce sabl… » C’est alors que les clones venaient de se former juste devant lui, copie conforme mais sablonneuse de son apparence physique. Si cela d’apparence semblait partir d’un bon sentiment pour garder ses vêtements en sûreté, il était quand même un peu méfiant, ne sachant pas de quoi est capable la Kumojin qui depuis le début montre en plus de ca un penchant pour le jeu et la manipulation. « C’est très gentil de ta part. Mes vêtements ce n’est pas très important mais garde bien mes sabres en sécurité s’il te plaît, j’y tient énormément. Surtout celui-ci. » venait-il de désigner du regard, le sabre qu’il avait récupéré sur la dépouille inerte de sa sœur avant de voir sa flamme s’éteindre dans ses yeux.

Il était maintenant temps de faire ce tour du quartier avec la demoiselle au cheveux verts dans ses bras. Avançant d’un pas tranquille, il voulait continuer à la questionner en même temps. « Pourquoi est-ce que tu prends autant de plaisir à me torturer ainsi ? Est-ce quelque chose que tu as l’habitude de faire avec les hommes ? Ou uniquement ceux que tu prends pour des pervers ? » lui demanda le Nagamasa tout en laissant un léger rire s’échapper de sa bouche.

Il venait alors de passer devant la grande bâtisse qui lui est réservé, uniquement pour lui, de part son rôle, durant son séjour à Shito, mais fit mine de ne pas y prêter attention pour ne pas qu’elle se pose de questions ou encore qu’elle le prenne encore plus pour un pervers qui voulait la ramener dans son lit, ce qui n’était pas du tout le cas, hasard total de passer juste devant.

C’est après quelques dizaine de mètres de marche qu’ils venaient d’arriver devant un parc, la verdure quasi masqué par la pénombre qui s’était installée. Ce parc, il l’avait remarqué un peu plus tôt, avant de débarquer dans l’enseigne de ramens. Ce n’était pas du tout un hasard de venir ici. Il avait bien une idée derrière la tête. « L’endroit est sympa, tu vas voir. » Ça oui, elle allait le voir. Rentrant dans ce parc, il se dirigeait vers le centre de celui-ci, sachant exactement ce qui s’y trouve. Elle ne pouvait y faire attention à cause de la nuit qui obstrue totalement la vision des deux personnes.

Sans hésitation, il venait alors d’avancer d’un pas sur. C’est alors qu’on pouvait entendre le bruit de ses pieds qui venait de rentrer dans l’eau. Il le savait lui, que ce petit lac était ici présent et elle était la sa vengeance. C’est alors qu’il entra un peu plus brusquement dans l’eau avec elle sans ses bras. Elle était maintenant complètement immergée, l’eau arrivant au niveau du torse de Chôgen et donc, juste au dessous de sa tête. « Désolé, mais c’était beaucoup trop tentant. »

J'aurais pu te taquiner, te dire qu'on allait faire un chateau de sable, mais non, mon idée était tout autre et c'est d'ailleurs rapidement que je te l'explique, un peu maladroitement. Prétextant avoir mal dosé mon chakra pour expliqué la présence de trois clones au lieu d'un. D'ailleurs, je m'attendais à une remarque sur cela, mais non. Rien, juste une demande de ta part et je redresse le regard pour te regarder, surprise. Avant de finalement prendre la parole en rigolant. "Avec trois clones, ils seront bien gardé je crois. Puis s'il se passe quelque chose, je le saurais directement." Du moins, je crois, puis de toute façon, on ne va pas partir bien longtemps alors pas besoin d'avoir de telle pensée. Je, enfin, mes clones vont probablement avoir juste le temps de partir cacher ça et là, tes vêtements. Je ris d'ailleurs un peu, cherchant déjà à m'imaginer la tête que tu pourrais bien faire quand on reviendra ici et que tu constateras que tes vêtements n'y sont plus, ainsi que mes clones. M'enfin, je reste quand même gentille en te laissant tes armes ici, il me semble. 

Tu te mets alors en marche et j'affirme ma prise autour de ton cou pour être sûre de ne pas tomber. Mais tes bras me semblent puissant et endurant, dés lors, je me dis que, probablement, tu ne me laisseras pas tomber si facilement. Surtout si je tente de ne pas trop gesticuler. Pour vrai, je déteste avoir mal, la douleur, tout ça, c'est horrible et la moindre chute peut me faire peur. Bon, en combat, je n'y pense pas, mais là... C'est tout autre chose, c'est limite si je ne me focalise pas sur ça. Sur cette probabilité que tu as de me lâcher, alors je m'agrippe peut-être un peu trop fort, mon visage coller au creux de ton cou. Et dire que je ne risque pourtant rien. 

Il me faut plus de quelque minute pour me détendre un peu et réellement profiter de cette petite balade que tu m'offres. Mon regard détaillant un peu les bâtiments alors que t'avances tout simplement. Relevant la tête pour chercher maintenant ton regard alors que tu me poses une question. Je reste silencieuse encore de longue minute tandis que tu t'engages maintenant dans le parc. M'annonçant que l'endroit est sympa. Je n'en sais rien et là, je cherche toujours quoi te répondre. Je décide alors de faire ce en quoi j'excelle le plus; jouer l'idiote. "Je ne vois pas de quoi tu parles. Je ne te torture pas." Soufflais-je doucement alors que mon regard chercher à voir un peu plus en détail ce qui nous entoure...

Mais très vite, je me fige et serre les dents en entendant un bruit d'eau. Si j'aime les bains, c'est uniquement parce que je sais que j'ai pieds dedans et surtout, qu'il n'y a pas beaucoup d'eau dedans, j'évite toujours de mettre ma tête dans l'eau d'ailleurs... mais là... Là... "Non !" Ordonnais-je alors vainement, tandis que tu continues ta progression, l'eau commençant déjà à me toucher, à me mouiller. Je commence alors à gigoter dans tes bras, cherchant à me défaire de ta prise pour tenter de fuir. Je panique. Réellement, parce que j'ignore où tu vas t'arrêter et même s'il n'y a pas un trou dans l'eau juste devant nous. Je me débats en panique, mes ongles marquant ta peau, tandis que je lutte pour quitter tes bras et quand finalement j'y arrive, ce n'est pas sans un plouf et une succession de cri de ma part, comme si, à cet instant, j'allais me noyer là devant toi, alors qu'il me suffirait de simplement me relever, mais je me débats, comme une idiote, pour tenter de garder la tête hors de l'eau sans chercher à tendre les jambes. En panique total, on ne réfléchit pas. Et non, je ne sais pas nager. Il faut dire que dans le désert de Kaze, on ne rencontre pas beaucoup de grande étendue d'eau... 

LE POUVOIR D'UNE FEMME

— Ryüka & Chôgen

L'unique but à la base de tout cela était juste de rigoler et de passer un bon moment. Depuis le début, c'était elle qui s'amusait avec le samouraï donc il voulait trouver un petit moyen de se venger, pour son ego. Puis malgré l'ivresse, qui soit dite en passant, commençait à s'estomper, son plan, il était prêt depuis un moment.

Lui l'avait lâché dans l'eau parce qu'elle était en train de se débattre. Il ne comprenait pas du tout pourquoi, tant de violence d'un coup. Peut-être qu'elle n'avait pas le même humour que lui, ou encore qu'elle n'aime pas qu'on lui fasse ce genre de crasse, mais pourtant, cela ne partait pas du tout d'une mauvaise intention, bien au contraire.

Mais en regardant un peu plus sérieusement la situation, ce n'était pas difficile de comprendre qu'en fait, elle n'était pas du tout en train de faire du cinéma. Dans cette quantité minime d'eau, ou même elle pouvait toucher le fond avec ses pieds, elle n'arrivait pas à garder son calme et nager.

Du coup, il faut être franc, le Nagamasa commença à être pris de panique. Il s'élança avec rapidité pour la rejoindre et essayer de l'aider à reprendre le dessus et passer la tête au-dessus de l'eau. « Laisse moi t'aider... » De ses deux bras, il venait de la sortir de la en passant sous ses bras à elle.

Il la tira hors de l'eau tout en prenant soin de ne pas la lâcher. Après quelques mètres il la déposa sur le rebord en toute sécurité. S'approchant alors en vitesse de la Kumojin, il lui leva le dos pour taper doucement dessus et faire sortir l'eau de coincer dans ses poumons. « Je suis vraiment désolé, je ne voulais pas te faire de mal ! »

La peur de l'eau. Paniquée, je me débats dans tes bras comme je peux, pour tenter de fuir l'inévitable, mon corps en contact avec ce liquide bien trop froid, donc j'ignore la profondeur. Te griffant même un peu au passage sans le vouloir. Pour au final, finir ma course dans l'eau. Et là, c'est le pire. Je panique, incapable d'avoir la lucidité de juste me relever pour sortir la tête de l'eau. Oui, je serais réellement capable de me noyer dans une flaque d'eau. J'en peux rien, j'ai peur et c'est une satanée faiblesse. Surtout à cet instant, que je te la dévoile sans le vouloir. D'ailleurs, comment pourrais-je encore jouer les fortes après ça ? C'est l'horreur ! Tu viens de me ridiculiser en moins de deux !

M'enfin, rapidement, tu viens à mon secours, pour me sortir la tête de l'eau puis tout le reste, me portant jusqu'au bord de l'étang. Rampant à quatre pattes pour réellement ne plus être en contact avec la flotte, tout en toussant comme une forcenée. Les larmes se pointant à mes yeux sous l'émotion trop vive que je viens de ressentir. Tes tapotements dans mon dos m'aidant à évacuer un peu l'eau que j'ai avalée dans ma panique.

Après quelques minutes, j'arrive à recouvrer un semblant de calme, relevant le regard vers toi. "Pardon ? Tu voulais pas ? Tu voulais ?" M'énervais-je malgré moi, encore fébrile à cause des émotions par lesquelles je venais de passer. La peur, l'angoisse totalement, le soulagement et maintenant, la colère. L'incrédulité de tes excuses qui pourtant ont bien leurs places. Tu n'y peux rien, tu ne pouvais pas savoir et pourtant, je te gueule dessus comme un putois pour évacuer tout ça, ma frustration. "T'es pas capable de réfléchir, de dire qu'une fille du désert, ne sait peut-être pas nager ?" Pestais-je, continuant sur ma lancée, réellement infecte à cet instant précis.