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La ballade désenchantée

Aburame Ruhan
Aburame Ruhan

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Dim 3 Jan 2021 - 1:38


Urahi était une ôde à la vie. Ses carrefours et ses bâtisses s’habillaient de murmures et de bavardages, ses couleurs s’étalaient sur des tons dorés et boisées avec des motifs de flammes s’éclatant sur des oripeaux que le vent faisait danser aux extrémités des sentiers dessinés au milieu des prés. Sur les toitures, les oiseaux récitaient leurs sonates tandis qu’on entendait au loin le bruit des roues des brouettes, des coups de fauche dans les champs, ou celui des sots se remplissant d’eau. Parfois, le vacarme d’un tambourinement de pas traduisait la course de certains, pour la plupart des gosses, et donnait encore plus de vie à ce décors d’harmonie ; qui perdait un peu de sa splendeur à chaque fois que Ruhan passait à côté d’un de ceux qui maudissaient la routine ou la politique du nouvel Empereur.

Tout cela n’avait rien à voir avec le bruit des vagues, avec l’hymne du ballottement des flots et du bois de la coque qui craquait sous la force de la houle. La sérénité des étendues azurées contrastait avec le noyau palpitant de la Capitale, comme si l’on était passé d’un requiem à un chant de la vie. L’homme s’avançait dans cette ambiance colorée.

Il émanait de ce singulier personnage quelque chose de mystique et puissant à la fois. Son armure d’argile et de cellulose, résidu de mâche des guêpes qui peuplaient ce harnois cousu à même son corps, offrait une teinte grise qui se mariait tristement à la saison d’automne. Mais surtout, il se dégageait de son allure et de sa démarche quelque chose qui n’inspirait que rudesse et violence. Celui-là était un guerrier, mais pas de ceux qui paraissaient vouloir protéger la veuve et l’orphelin et se battre pour la paix. Plutôt de ceux qui enfantaient la guerre derrière chaque pas labourant les sentiers sur lesquels il dévoyait la tranquilité d’une harmonie fictive avec des promesses de grandeur et de légendes qui ne pouvaient naître que dans une vraie guerre.

Une guerre qu’il avait décidé d’instiller au sein-même du Teikoku.

Depuis son retour, l’Aburame n’avait connu qu’un long supplice que lui avait infligé l’un des siens auquel il avait pourtant pardonné, en dépit d’avoir les deux membres supérieurs fracturés ; membres qui désormais étaient repliés sur eux-mêmes, n’attendant que de guérir. La longue cicatrice de sa dissection descendait de son torse jusqu’au sommet de son abdomen mais sous son armure minérale, rien n’était visible.

Pour autant, visible, il l’était bel et bien, lui. Son casque longiforme assorti de pointes argileuses luisait dans le jour un peu gris et froid comme l’emblème d’une fougue belliqueuse. Il n’attendait que ça, se battre, se mesurer aux meilleurs. Mais l’occasion ne lui avait pas encore été donné, à part contre l’un des siens ; un combat qu’il avait refusé de livrer au sommet de son intensité, préférant encore jalousement garder quelques secrets sur ce qu’il était réellement capable de faire.

Sa fausse errance l’entraîna mécaniquement vers le Hall des Héros où il s’arrêta pour sonder les tombes. Là, il posa ses yeux sur l’une des stèles accordées à ceux qui s’étaient battus pour la grandeur cet Empire.

En aurait-il une, un jour, à son nom ?

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Dim 3 Jan 2021 - 10:23




La ballade désenchantée
ft. Aburame Ruhan

L'Empereur Yahiko avait bouleversé de nombreux habitants de Urahi qui n'avaient pas un avis très mitigé. Ils étaient soit pour, soit contre, mais pas d'entre deux. L'Empire du Feu connaissait une nouvelle ère avec cette nouvelle dynastie - si l'on peut considérer ça comme une dynastie -, du moins, certains oseraient le dire, la dynastie Sendai. Avec les affaires internes dont elle était la principale concernée, Funka n'avait pas prit du temps pour elle, ne serais-ce qu'un léger moment où sa conscience serait tranquille au milieu de toutes ces conflits se voulant les plus secrets. Elle n'avait point quitté son domaine et le palais impérial depuis des jours, oscillant entre ces deux tandis qu'on la demandait de toutes part, mais aujourd'hui, sa destination était toute autres: ce vaste champ verdoyant où reposent les Héros de l'Empire, autrement dit, le Hall des Héros.

Son accoutrement noble trompait l'œil, cette robe de jade et d'or faisait penser à une véritable membre de la famille royale ou seigneuriale, la tiare dorée qu'elle portait sur son crâne pouvait confirmer l'appartenance présumée, mais elle n'était rien de tout ça, sauf si son titre au sein de son clan pouvait se confirmer un jour.

Ayant relâchés ses longs cheveux à l'air libre, ne tenant l'avant qu'avec sa couronne, la Princesse Sylvestre se tenait au sein de ce vaste territoire d'herbes où reposaient de nombreuses victimes ou combattants morts pour l'Empire. Elle n'était pas spécialement attachée à la mort, elle venait d'enterrer l'un de ses proches dans le plus grand secret, même plus que simplement enterrer d'ailleurs et devait prévoir comment faire pour que sa mort soit publique. Mais tout cela relevait de trop de facteurs pouvant faire des maux de têtes à Funka qui ne cherchait que le calme en cette journée de fin d'été.

Mais elle ne pensait pas spécialement se retrouver confronter avec un autre individu, du moins pas aussi extravagant que l'homme se trouvant à ces cotés. Ses pupilles ambrées se tournant vers l'homme en cuirasse, un style assez singulier qui faisait que tout comme elle, on ne remarquait qu'eux. Enigmatique, mystérieux, empli d'un mysticisme qu'elle aimerait percer à jour, cet homme observait les stèles avec insistance, poussant Funka à marmonner quelques mots à peine audible pour attirer l'attention.

« Puisse l'avenir faire que cet endroit ne soit pas surpeuplé. »

C'était mal parti, mais elle aurait aimé ne pas y croire et simplement se dire que c'était une illusion un peu trop réaliste tout en étant éphémère.

Mais non.




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