Son pas était de velours, sa grâce était féline. Dans le Palais Impériale le maître marionnettiste traçait sa route sans détour, comme à son habitude. Il était fini le temps où il séjournait dans ces couloirs pour exécuter ses tâches l'unité Impériale, à présent il était un chercheur, que dis-je, un scientifique ! Il était de ceux qui usaient d'intellect et de connaissance pour œuvrer à de nobles desseins, si tenté que ses desseins étaient réellement nobles.

Mais c'était dépourvu de toute curiosité qu'il faisait marche vers celui qui l'avait mandé, car dans sa psyché, le sujet de son appel n'était guère brumeux et se dessinait nettement sous la forme d'une bête qui possédait sept queues. Mais aussi arrogant pouvait-il être dans sa démarche, en lui subsistait tout de même une volonté qu'il se gardait bien de dissimuler, celle d'en apprendre plus sur son nouvel Empereur, celle de percer le voile de Sendai Yahiko.

"Hmpf..."

Plus que quelques pas, et le voilà qui rechignait comme à son habitude. Il y avait certaines choses qui le déplaisaient encore et qui rendait le lieutenant grognard, mais pas suffisamment pour qu'il se présente ainsi devant son nouveau supérieur. Alors il se requinquait, se redressait, éclaircissait sa voix, pénétrait les lieux pour enfin s'annoncer comme tout membre de l'armée le devait.

"Empereur Yahiko, Shinrin Hanzo au rapport. Toutes mes félicitations pour les épreuves, j'ai cru comprendre que vous m'aviez mandé ? "

Aussi respectueux qu'il était, il ne manquait pas de jouer le soldat ignare, faisant fi du précédent de l'épreuve du pont, faisant fi de sa condition de Jinchuuriki. Le doute n'épargne personne, et cette attitude avait même tendance à lui permettre de récolter quelques éléments qu'une approche franche et directe lui aurait chipée.

Un vouvoiement partagé, le ton était donné. Les yeux dans les yeux, il essayait de lire dans la personnalité de son Empereur, mais rien ne transparaissait de la plus haute autorité du pays, du moins, rien de réellement exploitable. Fut un temps il aurait pensé à l'assaillir pour avoir contrevenu à ses plans, mais à présent rien n'y faisait, car les nuits passées furent d'une grande sagesse pour le lieutenant de la Recherche qui avait redressé son jugement. Ce n'était pas le Sendai son ennemi.

Alors d'une voix légèrement cassé, le menton incliné vers le sol, le soldat répondait et ce, avec respect :

"Je vous sais gré de faire fit de cet épisode. Il en convient que même si j'ai pu être votre opposant le temps d'une épreuve, j'avais en ce jour plus d'antagonisme envers mon chef de clan qu'envers votre propre personne. Vous l'avez peut-être compris, les intrigues claniques sont parfois une chose inlassablement… caustique, pour le bien de l'Empire."

Craquant son cou, éclaircissant sa voix, dévisageant de plus bel l'Empereur nivéen, il reprenait de plus belle.

"Mais ce n'est pas l'objet de votre convocation, alors permettez moi d'être de mettre de côté ces remembrances et de répondre à vos interrogations par une délibération portée, non pas sur notre passée, mais belle et bien sur la postériorité de votre intronisation."

Marquant un silence, il venait balayé d'un coup de main sa chevelure comme pour dégager les mèches parasites et partager sans grésillement la volonté marquée dans son regard enténébré.

"Je suis un Soldat du feu et si j'accueille le Démon à Sept Queues en mon sein, ce n'est que pour être mieux protéger mes frères et sœurs, qu'ils soient guerriers ou immaculées, et pour réprouver avec une toute-puissance divine tous ceux qui oseront porter atteinte à notre Empire."

C'était là le nerf de ses convictions.

"Le reste va donc de soit, je maîtriserai cette bête et protégerai mon foyer, avec une attention particulière sur les parasites qui ronge notre bois de l'intérieur. Je ne vous apprends certainement rien, mais les soldats déchus sont légions et menacent notre intégrité, et la fondation même de nos valeurs. Ce sont là des nuisibles pernicieux qu'il nous faut chasser. Notre ordre ne pourra guère être vertueux et efficace si nous le laissons corrompre si… facilement."

Il le savait, son discours était peut-être un peu trop funeste et impérieux pour l'idéaliste qu'était son interlocuteur. Mais qu'importe, l'honnêteté est une lame à double-tranchant parfois plus agréable à dégainer que la dague de la perfidie.

Tant de mots pour si peu d'action pensait le marionnettiste dont la prothèse commençait à légèrement vrombir sous le poids des mots de l'Empereur. Il avait certainement beau être doté d'une volonté hors du commun et d'un idéalisme charismatique, son élan à la réconciliation n'entrait pas en résonance avec l'impétuosité que le Shinrin contenait.

Mais ce que le Sendai ne comprenait pas, c'est que les mots du Shinrin n'étaient pas destinés aux concurrents de sa majesté, mais à des forces plus obscures et pernicieuses que les simples chauvins un peu trop xénophobes. Mais encore une fois, là n'était pas l'objet de sa question, au plus grand désarroi du cadet trop peu habitué à déblatérer concernant son propre état.

Marquant une nouvelle fois un temps de silence, après un court souffle, il répondait avec une certaine gêne à cette question au demeurant très perspicace.

"Je... vais bien, oui. Mais pour être tout à fait honnête, si je reste bel et bien confiant en mes capacités, je m'étouffe dans les ténèbres de ma propre ignorance concernant ce démon."

Son regard plongé dans le derme de sa poigne ouverte, il tentait inlassablement de percer le mystère de cette bête qui se terrait au-delà de sa chair.

"Je n'ai pas réussi à me connecter au Dieu, rien de lui ne transparaît si ce n'est les relents de mal-être qui subsistent, comme pour nous signifier qu'un de nous était de trop dans cette enveloppe charnelle. Aujourd'hui, je n'ai que la maigre satisfaction d'avoir pu lui extirper une maigre proportion de ses capacités pour alimenter ma propre force de combat, mais son essence même, son omnipotence divine, elle me semble si... inaccessible."

C'était tout une remise en question qu'il avait commencé à cultiver lui-même pour au final la partager à une personne qu'il n'estimait pas forcément comme confidente. Allez savoir...

"Vous savez, il est difficile pour un maître-marionnettiste de concéder qu'il n'a pas la capacité de subjuguer son pantin. C'est là un échec qui me laisse un amer goût au palais."

L'on disait que l'espoir est le pilier du monde, pour autant on oubliait d'admettre qu'il est tout aussi dangereux, et peut transformer les hommes les plus sages en de vils obnubilés cinglés.

Son œil toujours attardé sur les traits de sa main, c'en était presque comme s'il était devenu adepte de la chiromancie, tentant par tous les moyens de chercher réponse là où il ne pourrait en trouver. Et lorsque l'Empereur s'adonnait à la provocation, voilà que l'exécrable Shinrin quittait le confort de ses tourments pour le transpercer d'un regard aussi sombre que la teinte de son habit... avant de comprendre que cette vive et insolente réaction n'avait pas lieu d'être, comprenant graduellement au fil des mots de son supérieur la pensée amicale qui l'habitait.

Adoucissant son regard, balayant une nouvelle fois sa main dans sa chevelure, il regardait son hôte terminer sa réplique, tout en préparant sa réponse qui lui tenait aux lèvres. Mais lorsque le nom de Taizen Jigurô fut évoqué, il en perdait sa langue, montrant des signes de curiosité alourdi par le poids de son propre intérêt.

"… Jigurô…"

Mais la politesse voulait que l'on réponde, et ce dans l'ordre des questions.

"Ses pouvoirs ? Rien de plus que de banales transformations physiques pour le moment." Il restait volontairement vague. "Quand au contrôle que la bête pourrait exercer sur ma personne, je n'ai eu jusque là aucune frayeur à ce sujet, mais il ne faut pas se leurrer, c'est dans le creuset de l'adversité que je pourrais vous faire part de potentiels risques sur le sujet."

Et quand il fut l'heure de répondre au sujet du maître des secrets, voilà que le Shinrin se montrait droit, marqué d'une volonté de fer et d'un esprit ardent.

"Avez-vous des doutes quand à l'allégeance du Capitaine de l'Unité Impériale ? Si c'est le cas, je me ferai le champion de votre défiance et invoquerai un Duel du feu. Cessez de vous inquiéter de mon état et faites donc confiance au poids de mes mots : Je le pourfendrai."

Il n'était pas en quête de réponses tant il savait que la vérité était un mot qui n'avait que très peu de valeur quand il était sujet des affaires les plus officieuses de l'Empire. Seule importait le résultat, alors si le maître marionnettiste devait s'affranchir de son précédent sensei et conquérir son poste, il le ferait avec une résolution à l'égale de son ambition.

Ses mots dits, voilà que le Shinrin restait là, debout et droit comme un pique, observant son hôte tandis qu'il saisissait l'importance de la situation. Une désertion ? Un défi ? Voilà des mots qui titillaient l'esprit belliqueux du jeune homme qui esquissait un fin sourire en coin et un regard aiguisé comme témoins de sa jubilation. La chasse à l'homme a toujours était une de ses distractions favorites. Aussi, de savoir que le traqué est indubitablement plus dangereux que le chasseur relevé un côté pimenté qui ne manquait pas d'enflammer de plus belle son âme déjà si ardente.

Craquant le bout de ses phalanges et faisant crisser les jointures de sa prothèse, la discussion n'était point encore terminée que son esprit s'en était déjà allé miroiter les aboutissants et tenants d'une traque et d'une rixe qui, il l'espérait, n'aurait rien à envier avec son précédent affrontement contre l'automate de l'Homme au Chapeau.

Depuis tout jeune, l'on avait inculqué au jeunot que ce que l'on risque révèle ce que l'on veut, alors que peut-on espérer d'un Shinrin si ce n'est de valoriser avec un goût presque macabre l'émulation de l'affrontement et le flirt avec la faucheuse. Aussi, il lui était difficile de contenir cette flamme et ne s'en dissimulait plus, montrant ouvertement et ce, avec un malin plaisir, que cette tâche et la concurrence qui l'accompagnait ne lui déplaisait point, bien au contraire.

"N'espérait pas un jour voir un soldat Shinrin pâlir devant la perspective du baroud. Vous pouvez mander toutes les têtes de l'Impériale, je n'en ai cure. Le capitaine sera ma proie."

Mais aussi enflammée était son hardiesse, voilà que le Sendai avait d'autres sujets en tête qui ne manquaient pas de faire pousser un rictus sur le regard aiguisé du jouvenceau.

"Shinpachi…"

L'excitation se muait en colère, là les remembrances de l'enterrement de son frère, le point qu'il avait sur le cœur se réveillant, son poing se crispant de nouveau. Il n'y avait pas lieu de s'interroger sur l'origine de la fuite ou sur les contestations de l'élection truquée. Seule subsistait dans l'esprit du jeune homme cet infini désir de vendetta.

"…"

Il ne mouftait point tant nul mot ne lui venait en tête. La loi du talion se devait d'être respectée. Son ire était muette, silencieuse comme la mort, ineffable comme le destin. Si l'Empereur avait décidé de piquer là où il fallait, il lui fallait savoir qu'il avait fait mouche.

Une mauvaise trogne, voilà la seule chose qu'il pouvait partager à ce moment là avec son supérieur Sendai. Les maussades remembrances de cette situation n'extirpait pas ce qu'il y avait de meilleur dans le jeune marionnettiste, il fallait bien l'avouer. Alors à quoi bon lui parler de ce mystérieux colporteur ? Même s'il avait bien une petite idée derrière la tête, il n'en avait cure, ou plutôt, il ne préférait pas se confronter à une possible dissonance cognitive qui ne lui apporterait que des tracas. Son âme en peine était déjà occupée à diriger son ire vers une silhouette particulière, le reste viendrait plus tard.

Alors, lorsqu'il entendit le patronyme de l'Uzumaki, cela lui sonnait comme un certain soulagement. Certes, si la conviction de ses accusations était belle et bien solide, le fait de pouvoir rayer de son esprit tout possible doute concernant l'auteur du méfait lui permettait d'y voir plus clair, de faire table rase dans ses réflexions et de pouvoir alimenter sa haine sans aucune perplexité parasite.

"Enma… Je vous remercie de faire votre possible pour éviter tout conflit interne à mon clan. "

Il se forçait pour ainsi dire de faire comme-ci il s'inquiétait de ces futilités, mais plus qu'il ne voulait bien l'admettre, son Empereur venait de rendre un bien fier service. Mais trêves de sujets annexes, il y avait plus important. L'Empereur venait de faire part de sa stratégie, et cela sonnait comme qui dirait plutôt creux dans la cabosse du jeune vengeur.

"COMMENT ?! Parce que vous portez vraiment attention aux duplicités d'un lieutenant qui se veut aussi lâche que pernicieux ? Mon frère était mourant, il n'aurait pas pu se défendre si l'Uzumaki avait tenté de l'encager pour le mettre face à ces accusations. Mais l'avantage d'un mort, c'est que ça ne peut répliquer n'est-ce pas ? Ça ne peut se défendre ? Ça ne peut se confronter à une prétendue justice ? Alors ne venez entacher la mémoire des défunts avec l'encre putride des affabulations et de la perfidie. Gozen n'est qu'un piètre sot qui n'a pas supporter de vivre sous l'aura de Shinpachi, tout comme j'ai pu l'être également. "

Relevant ses mèches une nouvelle fois, cette fois-ci avec hargne et dégoût, il n'avait pas dit son dernier mot.

"Alors oui, Gozen vous a dévoilé des étrons et il nous faut manger cette chierie qu'il nous offre sans aucune investigation sous son couvert de patriotisme ?! Depuis le début je vous parle de ces parasites qui ronge notre empire de l'intérieur, et tout ce que vous trouvez à faire c'est de traînasser le jugement d'un meurtrier sous prétexte de guerre contre le Chapelier ?! Au moins ce dernier a le mérite de ne pas draper ses desseins contre l'humanité et de pas attendre le déluge pour agir."

Ne laissant guère à son interlocuteur le soin de pouvoir répliquer, il lui tournait le dos sans prévenir, rebroussant chemin vers la sortie.

"J'en ai assez entendu "mon Empereur"… s'il eut vrai que j'ai pu me croire plus perspicace que mon chef de clan, il semble que l'expérience de cette vieille grue lui permette d'entrevoir ce que j'ai refusé de croire."

Poing fermé, pas lourd, il n'y avait plus rien de raffiné ou placide dans sa démarche.

"Jiguro, Gozen, l'Homme au Chapeau, j'en fais mon affaire, en attendant, restez bien là, la croupe vissée sur votre trône. Peut-être que vos idéaux de petite colombe résoudront par miracle nos problèmes et que le peuple arrivera par magie à se sustenter de vos chimères. En attendant, moi et le miens avons à faire."

Colère et dégoût, deux émotions qui s'entremêlent pour en faire engendrer une autre : le mépris. Et si Hanzo pouvait tout digérer, le mépris n'était guère un met dont il pouvait se délecter sans faire de grimace.

En coup de vent, celui qui était de dos s'était retrouvé de face, désarçonnant le Shinrin qui reculait de trois pas sous l'éclat du coup de théâtre. Naturellement, sa dextre s'était mise à bouger d'elle-même pour se diriger vers la besace de ses reins : l'instinct primale du guerrier.

La colombe montrait les crocs, et ce, pour la première fois. Ses mots étaient justes et ce, au grand désarroi d'Hanzo qui grinçait des dents de plus belle, intégrant avec contrition ce que le Sendai avait à lui partager. Mais le plus difficile à digérer pour le jeune homme en proie à son ire restait cette vérité aussi insolente qu'emmerdante : l'Empereur n'était guère son ennemi.

L'Homme au Chapeau ? Enma ? La survie ? La vengeance ? Funka ? Son nouveau né ? Toutes ces conjectures qui apparaissaient et s'entremêlaient formaient un amalgame de doutes et d'élucubrations aussi opposées qu'inconciliables. Tout ce qu'il voyait comme issue face au désarroi de ces contrariétés était une réponse aussi absurde qu'implacable : La violence, et ce, par tous les moyens. Du moins, ça aurait été certainement sa conclusion quelques mois plus tôt, mais maintenant le guerrier avait comme grande tare de ne plus être seul. Ça compliquait tout.

"…"

Alors il s'éteignait. Sa trogne se faisant moins acérée, plus émoussée et ce, malgré la grande colère qui l'habitait encore.

"… Dîtes qu'il a succombé à ses blessures. Il mérite un digne hommage, et les passions que pourraient entraîner l'annonce de son meurtre seraient difficilement maîtrisables pour les miens."

Yeux dans les yeux, le mauvais soldat semblait avoir perdu son tranchant.

"En ce qui concerne les Shinrin, je pense que vous avez votre réponse non ? Je me range aux côtés de ceux qui nourrissent l'idée d'une réforme… permanente."

A ses yeux, il appartenait à l'Empereur de comprendre comme il souhaiterait le comprendre la fin de son discours. Hanzo était las de ce rendez-vous, il souhaitait se reposer, se recentrer sur des choses plus simples, faire des choix était difficile pour qui nourrit des desseins comme les siens.

Il calfeutrait les élans de haine qu'il contenait difficilement. Aussi manipulateur se voulait-il, il avait de de la difficulté à se manipuler lui-même. Accablé par le flot de pensées qui le traversaient, il restait comme un acteur morne qui se contentait de tirer sa réplique d'un ton aussi monotone que raillé.

"En l'honneur de mon frère, je vous remercie. Si le clan Shinrin peut vous assister dans cette œuvre, nous répondrons présent."

Mais aussi louable était cette intention, il n'avait cure des édifications et autres témoignages publics. Il avait déjà enterré Shinpachi et fait son deuil, alors peu lui importait de rameuter les pleureuses et autres patriotes de la nation pour se lamenter sur le sort de la vie et ces autres conneries civiques. Aussi éteinte sa flamme, c'était elle qui continuait à muer ses pensées, qu'ils soient confus ou non. Alors peut-être irait-il se joindre à ces derniers honneurs mais ce serait uniquement en tant que soldat, son honneur, son empathie, sa volonté et sa fougue avaient mieux à faire.

Mais lorsque la parole de l'Empereur se fit inquisitrice, il releva l'œil, grattant sa gorge sous l'approche de sa réponse.

"Je suis laissé à l'écart de ce genre d'intrigues, et puis, j'imagine que si l'on m'avait fait part d'une telle confession, c'eut été car l'on me faisait assez confiance pour tenir ma langue."

Qu'importe s'il savait qu'il savait, muet il était, muet il resterait. Il n'avait aucun intérêt à confirmer l'identité de sa scélérate, si ce n'est pour s'acoquiner à l'Empereur et son petit jeu. Aussi informé que le Sendai était, le Shinrin lui demeurait réticent à toute parole futile, un aspect culturel de son clan qu'il continua de cultiver dans l'Impériale.

"En avons-nous fini ?"

Répliquait-il, fatigué, aussi ennuyeux pouvait-il paraître.