Une simple visite de routine, qu'ils avaient dis. C'est pour votre bien monsieur Otsuki, qu'ils avaient dis. Et voilà comment se retrouver dans le pétrin, sans avoir voulu s'y mettre. Mizuao détestait les médecins, de son avis, ce n'était que des péteux ayant choisis la facilité. Des pleureurs et des planqués, oui. Si c'était d'utilité publique, ça se saurait... M'enfin, si on se laisse influencer par l'avis de Mizuao, il y'a peu de gens qui méritent de fouler le même sol que lui, et encore moins de vivre dans l'air qu'il respirait. Il avait une haute opinion de lui même, le musicien. Il a l'oreille absolue. C'est un génie incompris. Ce genre de gars qui sait endiabler vos soirées, qui sait vous faire ressentir les émotions les plus fortes qui se cachent dans votre poitrine. Ce genre de personne là, était forcément imbue d'elle même.

Qu'à cela ne tienne, il était aussi un shinobi de Kumogakure no Sato. Un soldat. Il devait suivre les ordres sans discuter, s'il voulait gravir les échelons et influencer le monde comme il voulait le faire. Après, pourquoi avoir choisis Kumo me direz vous ? Sans doute influencé par les histoires d'un pays cultivé et en avance sur son temps ; Ayant un impact directe sur son environnement proche, avait aidé.

Toujours était-il qu'il devait se faire à l'idée qu'il y'avait des gens placés au dessus de lui dans la chaîne de commandement - et qu'il y'en avait des tas, moins compétents que lui à la bagarre. Sans le vanter, Mizuao avait de la ressource. Il s'était taillé une solide expérience sur toutes les routes du Yukan qu'il avait parcouru. Et il y'en avait des tas. Des petites routes sombres et obscures, des grandes artères bouchonnante et bruyante, des ruelles sordides et les fameux coupe gorge.

- Bonjour, je suis Mizuao, je viens pour le contrôle de santé trimestriel. Qu'il fit, l'air déjà fatigué d'avance de tout ce qu'on allait lui faire subir, le petit côté hautain en plus. On lui répondit donc froidement -bien que tout cela lui passe au dessus de la tête- qu'il fallait prendre un numéro et attendre ....

Débuta donc son calvaire. Une attente interminable, à feuilleté des journaux dépassés et obsolètes qui vous conseillait sur vos errances capillaire, ou bien encore sur les tenues les plus en vue du moment ... En 201. Qu'a cela ne tienne, il fit de mauvaise fortune bon coeur, et offrit un spectacle de flûte à un auditoire improvisé, mais plutôt satisfait de sa prestation. Ils étaient surtout pour la plupart à demi conscient. Le silence en disait long sur son talent, se dit-il, qu'il avait scotché tout le monde par sa maîtrise de l'instrument.

- Monsieur Otsuki, c'est à vous...