Soejima Yenno. La femme que j'aime et plus encore. Première personne à m'avoir aidé lorsque je n'étais encore qu'un misérable vagabond, elle m'a hébergé à l'insu de son père. Je n'ai jamais connu femme plus belle et bienveillante qu'elle. Si je pense être amoureux depuis le début, nous n'avons pu avouer nos sentiments mutuels que lors de nos retrouvailles à Urahi. Elle me rend heureux. Et j'espère bien lui demander sa main lorsque la guerre aura pris fin. Si j'avais peur pour les miens au vu du contexte actuel, j'ai désormais peur pour elle. Tant que je serais la, je ne laisserai rien ni personne lui faire de mal.

Kogami Ishirō. Mon père. Un homme brisé depuis la mort de sa femme, devenu alcoolique et odieux. S'il m'a élevé et m'a donné le parfait exemple à ne pas suivre, je pense au fond qu'il me tenait pour responsable de la mort de maman. Je n'ai jamais ressenti le moindre soupçon d'amour de sa part, et lorsqu'il m'a laissé mourir à petit feu lors d'une longue semaine d'agonie ou la maladie manqua de m'emporter, j'ai décidé d'en finir. Je ne sais toujours pas quoi penser de cet acte. Une chose est sûre: personne n'en saura jamais rien.

Yasujirō Nozomi. Ma mère. Décédée en me mettant au monde, je n'ai jamais eu la chance de la connaître. Le peu d'informations que j'ai pu glaner auprès des villageois, mon père ayant toujours refusé de me parler d'elle, ne firent que renforcer mes regrets de ne jamais avoir pu la connaître. Poète et douce comme les blés, ma mère ne méritait pas de mourir. J'aime à croire qu'elle m'a transmis sa sensibilité. Je me demande ce que je lui dirais le jour ou nous serons enfin réunis. S'il pourrait sembler absurde d'aimer une personne que l'on ne connait pas, j'ai appris avec elle que j'en étais parfaitement capable.

Akimichi Katsuo. Sans doute mon meilleur ami et le seul encore à mes côtés. Bon vivant et intelligent, contrairement à ce que l'on pourrait penser -à tort- des Akimichi, nous avons vite appris à coopérer ensemble. Simple comme il est, nous ne nous sommes jamais disputés et j'espère bien continuer sur cette voie. Peut-être arriverons-nous un jour à rallier son clan à l'empire. J'y tiens tout autant que lui.

Shinrin Shinpachi. Mon tout premier contact au sein de l'empire. Un homme droit et efficace, excellent leader et capable de motiver les troupes comme je n'ai jamais vu personne le faire. Je pense, au fond, qu'il aurait été un très grand empereur. Car malgré les controverses qu'il suscitait, je l'ai toujours soutenu. Sa mort m'affecte encore... et le Ningen paiera pour cela. J'en ai fait le serment. Car plus qu'un ami, Shinpachi était un homme que je respectais et que j'aurais bien pu suivre jusqu'en enfer.

Shinrin Hanzo. Frère du défunt Shinpachi, c'est un grand ami et sans aucun doute l'homme avec lequel j'aurais le plus coopéré au fil de mon ascension au sein de l'empire. Efficace, impliqué, doté d'une sensibilité rare le poussant parfois à quelques excès, je n'ai jamais mieux travaillé qu'avec lui. A deux, nous avons sauvé plus d'âmes perdues que quiconque au Teikoku et j'espère pouvoir le retrouver un jour. Car s'il est bel et bien toujours en vie... son absence m'inquiète.

Uzumaki Gozen. L'homme que j'ai choisi de soutenir lors des élections. Portant à cœur les mêmes idées que moi, j'ai toujours cru qu'il serait le meilleur représentant des conservateurs de l'empire et par extension le meilleur empereur possible. Hélas, sa défaite l'eut poussé vers d'autres horizons. Si je crois toujours en sa bonté et en son ambition d'infiltrer le ningen pour mieux le détruire, son absence prolongée m'inquiète tout autant que le futur de l'empire.

Damahara Kamui. Un ami disparu de plus. Sans doute l'homme me ressemblant le plus. Un regard suffit pour nous comprendre et nos missions ensemble se soldent toujours par un succès. Mêmes méthodes, mêmes idées, nos similarités s'étendent même jusqu'à certaines ressemblances physiques. Hélas, sa disparition reste un mystère et bien que je me refuse de le croire mort, je devrais un jour choisir de me résigner.

Bakuhatsu King. Un énième ami disparu. D'abord partenaire d'entraînement, j'ai progressivement fini par le dépasser. Nous avons suivi une évolution quasi similaire au sein de l'empire, devenant lieutenants en même temps et gagnant en puissance de concert au sein de notre unité dont il fut durant bien longtemps mon unique camarade. Hélas, son voeu de devenir capitaine au cours d'un affrontement ou je serais son adversaire ne se réalisera manifestement jamais. Quoi qu'il lui soit arrivé, je le découvrirai un jour.

Inuzuka Ayuu. Un petit rayon de soleil et sans doute la première femme avec laquelle il m'aura été donné de nouer une amitié au sein de l'empire. Si notre relation s'est hélas considérablement détériorée au vu de nos idées contraires, je ne garde aucune rancœur. Pire, je regrette des propos maladroits proférés à l'encontre de sa matriarche, qu'elle aura sans doute pris pour elle et l'ensemble de son clan par extension. Je compte bien lui demander pardon.

Medyusa. D'abord Kumojin avec laquelle je n'ai pas échangé de mots reluisants, elle rejoignit finalement l'empire à ma grande surprise. Si nos échanges sont rares, j'éprouve une certaine sympathie à son égard malgré des origines que je déplore.

Sendai Yahiko. Si j'éprouve une certaine sympathie à l'égard de la personne, je n'approuve ni ses idées ni sa manière de régner sur l'empire. Ex Kumojin trop pacifiste à mes yeux, ses idéaux de paix et son désir manifeste de déposséder l'empire de son identité font de lui à mes yeux un empereur à destituer. J'espère simplement ne jamais avoir à user de violence.

Mukuro. Joli brin de femme qu'il m'a été donné de rencontrer bien des années auparavant, nous avons régulièrement travaillé ensemble par le passé. Sans doute légèrement dérangée mais sacrément drôle, bien qu'elle ait tenté de me tuer, je garde un bon souvenir d'elle et espère qu'elle ait pu s'en sortir de son côté. Après tout, aux dernières nouvelles, il s'agissait d'une femme recherchée.

Yamanaka Rei. Je jure de le tuer un jour. Parjure et ancien empereur, son charisme et ses idéaux sont ce qui m'a, comme beaucoup d'autres, convaincu de rejoindre l'empire dans l'espoir d'un avenir meilleur pour notre nation n'ayant que trop souffert. Hélas, son choix d'abandonner ses enfants au profit de Sakaze Tosen, tout en tentant de me tuer au passage, remirent en question tout le parcours que j'eus effectué au sein du Teikoku. Afin de laver l'honneur de cette faction fondée par le pire traître que n'ait jamais vu le Yukan, afin de venger mes frères tombés au combat pour un homme n'ayant aucune considération à leur égard, afin de lui faire regretter amèrement de ne pas m'avoir achevé ce jour la... je jure de le tuer de mes mains.

Sakaze Tôsen. S'il serait aisé pour une grande majorité de se positionner à son égard, l'homme au chapeau étant le pire ennemi des shinobis et même du Yukan en général, les choses ne sont pas aussi simples pour moi. J'ai tué sa femme, j'ai même tenté de le tuer en exploitant sa seule faiblesse. Mais je suis toujours la. Cet homme aurait pu me pulvériser d'un geste de la main. Il aurait pu laisser Rei me tuer. Mais pire encore, il a choisi de me sauver. Je ne peux ignorer ce geste et son pardon. Mon esprit manque de ployer tous les jours à cette simple idée, car bien que je n'abandonnerai jamais le combat, je ne suis pas sûr de pouvoir le combattre à nouveau le jour ou nos routes se croiseront.