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De Salle en Salle [Muramasa/Eri]

Oterashi Yanosa
Oterashi Yanosa

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Mar 25 Aoû 2020 - 14:55
Les coudes contre les genoux, ses mains jointes devant la bouche, le Chûnin au regard marmoréen ne se lassait pas de ce spectacle brutal, ancré dans la réalité la plus inaltérable qui puisse exister en ce bas monde. Imperméable au vacarme qui agitait la foule rassemblée autours de l’arène délimitée par de simples cordages rugueux et épais, l’Oterashi observait les combattants se succéder, comptait les molaires expulsées et étudiait les mouvements de tous ces pugilistes en quête de bien plus que des quelques Ryos qui les attendaient à la sortie.

De l’eau avait coulé sous les ponts depuis le jour où Yanosa avait dégoté cet endroit, cette fameuse Salle où s’organisaient régulièrement des combats clandestins et où tout à chacun était libre de venir expérimenter de première main ce qu’était une rixe sans règle et sans Ninjutsu. Le Guerrier Rouge. Ce sobriquet, qui lui avait collé à la peau depuis le premier soir, lui correspondait bien mieux que celui sous lequel il était reconnu « à la surface », et le Tellurique retrouvait dans cet endroit souterrain des sensations qu’il ne pouvait que trop rarement retrouver à l’extérieur. Bientôt, son tour viendrait, et il serait libre de s’y noyer à nouveau, oubliant l’espace de quelques combats tout ce qui pouvait se trouver au-delà de ces murs. Son excitation grandissait d’autant que le combattant aux allures de freluquet qui était en train d’enchaîner les victoires ne semblait pas montrer de signe de fatigue, ce qui augurait d’un match très intéressant à en juger par sa technique. Des prises bien pensées, des mouvements reptiliens, une patience rare chez les monstres de muscles qui avaient l’habitude de se succéder en ces lieux : le cocktail parfait pour un affrontement passionnant.

Ces dernières minutes, l’Oterashi avait cessé d’observer le jeune homme. Il ne voulait pas se priver, consciemment ou non, du plaisir de redécouvrir son style. Il vécut donc, en retrait dans les gradins en bois vétustes et abîmés, sa dernière victoire au rythme des huées et des élans de sympathie masculine, se levant de toute sa hauteur en sachant son tour arrivé. D’un geste ample et lent, il enleva son par-dessus marron et le déposa près de ses bottes, se frayant sans mal un chemin parmi les habitués de la Salle pour parvenir jusqu’au point d’entrée. Le sable qui formait le sol de l’arène était souillé de sang et de morceaux de cartilage et autres éléments de dentition. Il ne comptait pas spécialement s’y vautrer, mais ne sentait pas pour autant dégoûté par cette fresque, qui dépeignait parfaitement à la fois la vacuité et l’inéluctabilité du conflit et de sa résolution. Son visage fermé et inexpressif, il poignarda son adversaire du regard, entendant sans vraiment écouter les annonces tonitruantes formulées par l’organisateur en chef des combats. L’instant suivant, Yanosa se trouvait à nouveau dans son élément fétiche, baigné dans le pugilat, et que ce soit par chance ou à cause de la fatigue qui devait inévitablement s’être accumulée chez le jeune champion d’un soir, cueillit ce dernier dès les premiers instants avec un crochet incisif. Un premier coup qui donna le ton, et qui n’était que la prémisse d’un échange long et passionnant. C’était en tout cas ce qu’espérait l’Oterashi, de toutes ses tripes.


@Borukan Muramasa
@Hagashin Eri
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Borukan Muramasa
Borukan Muramasa

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Sam 29 Aoû 2020 - 0:01
De Salle en Salle
Muramasa x Yanosa x Eri

Scheming in the darkness can not be called real subterfuge.
True strength is being able to mislead the eye under the light of day.
Fact and fiction are opposite sides of the same sheet of paper.
Who can see beneath the surface and glimpse my true nature ?





Iwajuku était un théâtre regorgeant des désirs les plus sombres et pernicieux que pouvait imaginer les hommes. Il était donc tout à fait normal de trouver des activités clandestines de toutes sortes à l'orée du manteau de la nuit. Entre les divers trafics de marchandises frauduleuses, les bars à geishas olé olé, les rodéos de Kuchiyoses dans les montagnes sinueuses et autres nécromants aux noirs desseins assassinant les honnêtes gens, il existait bien entendu des combats illégaux où les paris faisaient rage. Quoi de plus délicieux que de faire la bagarre ou que de la regarder avec un regard emplit de vice et le frisson du jeu parcourant l'échine ?

Énormément de gens adhéraient à ce phénomène, se réunissant dans l'ombre telle une secte aux rouages bien huilés. La première règle étant qu'on ne devait parler de ce club interdit. En effet, la loi du silence menait à la sérénité de l'âme et de l'esprit.

Bien sûr, le médecin de l'ombre connaissait l'existence de ce genre de conventions tacites. C'est donc tout naturellement qu'il participait en tant que spectateur à cette représentation douteuse car il était curieux en tant que scientifique et philosophe épris de justice. Sans compter qu'il pouvait y avoir des choses intéressantes à découvrir dans ce genre de lieu de perdition. De plus, il était fort probable que les champions de ce genre de rixes soient des Portiers Célestes, ce qui lui permettrait d'en apprendre un peu plus sur ces arcanes démoniaques et voilées de mystères.

Alors que le Parangon arrivait dans l'antre de la folie, vêtu de sa tenue chic et décontractée qui aurait fait rougir les adeptes de la mode et fulminant de son encensoir irradiant, la foule était en liesse et ça tonnait fort. Le public surplombait l'arène où un combat faisait rage. Après s'être frayé un chemin pour voir la scène, le Borukan ne pouvait que lever un sourcil en constatant que l'un des hurluberlus se castagnant sauvagement était le molochien dont il avait fait connaissance lors d'une mission d'une importance capitale. Que pouvait bien faire un Shinobi dans ce méandre de sang et de tripes éviscérées à coup de dents ? Mystère.

Une gourgandine en petite tenue prenait les paris de la foule qui s'agitait dans tous les sens avec une frénésie cathartique. Autant en profiter et tenter de se faire quelques ryôs sonnants et trébuchants.

« Un million de ryôs sur l'homme viril. » -dit-il en désignant Yanosa à la demoiselle affublée d'oreilles de lapin, en lui tendant une bourse lourdement gorgée des pièces d'or frappées du sceau du Yuukan-

La lapine sursauta en entendant le montant astronomique, tout comme quelques badauds ébréchés et édentés qui affichaient des yeux plus ronds que des soucoupes. En effet, une telle classe et élégance ne pouvait laisser que stupéfaits les gens luttant pour que le soleil se lève une fois de plus. La demoiselle affublée en costume sexy prit le pari, et proposait d'une voix mielleuse une loge pour les clients privilégier, loin des énergumènes sans le sou.

« Vous êtes nouveau, suivez-moi. Je vais vous accompagner aux loges VIP » -attrapant le bras musclé et viril et se collant comme une sangsue succubique-

Apparemment, il y avait aussi des huiles qui venaient se repaître du spectacle offert par ces combats clandestins, ce qui n'était pas vraiment surprenant à vraiment dire. Bien sûr, le Borukan ne se fit pas prier, suivant la lapine pour déboucher dans un endroit plus confortable.




En effet, une petite loge, assez grande était à l'écart et offrait une vue imprenable sur l'arène. Le décor était plus luxueux et moult personnes aux allures assez nobles étaient en train de contempler les combattants en affichant des yeux, à travers leurs masques étranges, en disant long sur leurs vices . Muramasa s'installa à l'une des rares tables libres, comme l'y convia la gourgandine délurée aux longues oreilles. Chose étrange, d'autres demoiselles assez dénudées et arborant des attributs dignes des nébuleux Maid Café de la Roche étaient en train de s'occuper des clients en leur servant des mets raffinés et des boissons onéreuses, tout en prenant les paris. Le regard mordoré du ténébreux se reposait sur l'arène, car il se demandait comment se déroulait le combat.

Le Yuukan était sombre et emplit de terreurs.


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Hagashin Eri
Hagashin Eri

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Sam 29 Aoû 2020 - 3:41
Finalement, sa petite vie reprenait son cours, ca n'avait pas été facile, de faire le deuil, de rebondir, de faire en sorte de devenir plus forte, s'entraîner, s'entraîner plus, mais elle y était parvenue, enfin. Les portes célestes. Ce n'était qu'un début, mais ca ne l'empêchait pas d'en être heureuse et terriblement excitée biensur, pas le temps de se reposer, la demoiselle avait ensuite dû passer du temps à la forge pour fondre le minerai et en faire un énorme bloc de fer dans un four de terre rudimentaire, on ne peux plus traditionnel, ; nécessitant 4 jours et 4 nuits minimum d’entretien constant, c'était aussi la première fois qu'elle s'en occupait sans ses papys, uniquement avec des employés, une étape important qu'elle avait décider de fêter : le visage tiré et les yeux un peu cernés, voilà qu'elle proposait au personnel d'aller dans un endroit un peu fou et vraiment pas mal ! Mais voilà, aucun d'eux n’a vraiment la même nature qu'Eri, la plupart sont épuisés et ne désirent que rentrer chez eux et profiter de leur famille, pfeuh ! Ses faibles, sans ambitions, sans énergie !

Impossible de leur reprocher, ils sont justes, dans la norme.

C'est là qu'elle s'en rendit compte, le soir commençait à tomber, ils avaient été un peu plus long que prévu. Presque 10heures d'écart tout de même mais rien de trop excessif. Eri lâcha un long soupire, les mains fourguées dans sa salopette épaisse de travail et rentrât côté demeure familiale pour se doucher vite fait, bazardant les fringues en boule dans un coin, 6-7 minutes sous l'eau, deux à se sécher, un tour dans la garde robe, que des débardeurs, certains noirs, d'autres blancs aux bretelles plus fines, rien d'autre, la plupart sont déchirés, certains tellement vieux que le charbon et les autres marques d'usure du travail ne veulent même plus partir avec le lavage. Hésitante, parc-qu’elle en veux un pas trop boulot, du coup, ouai, elle opte pour un noir, y à un trou en bas au niveau des abdos mais ca c'est du détail on s'en fou bien. Un ptit short de sport qui descend mi cuisses et des sandales en bois, ouai, le tout est pas très raccord.

Quelques ryos fourgués dans une des poches, bien fermé par un bouton.

Marchant dans les rues d'Iwa, l'air de ne pas trop savoir où aller, tout est mort puis, en solo, c'est un peu la misère : y à du théâtre traditionnel, pas bien palpitant, la dernière fois elle c'est endormie là-dedans ! Continuant sa route, elle ne croise pas grand monde, jusqu'à une rue qu'elle prend rarement pour rentrer chez elle, tant pis, ce sera pour une autre fois... Du moins c’était ce qu'elle pensait, habituellement peu fréquentée, la route est parcourue d'un premier groupe de gens bien en joie, entrant dans un bâtiment aux allures ben normale. Puis un peu loin loin un autre type, pressant le pas comme s'il était en retard, y pénètre à son tour.

C'est louche. » se dit-elle à voix basse et, s'il s'agissait d'un trafic, elle devait agir, hors de question que son Rokkusu devienne un lieu de perfidie infâme. Alors, se rapprochant, elle regarde la porte, un espace de vision rectangulaire a peu prêt a hauteur des yeux coulisse alors, le regard d'un type bourru qui doit se courber pour être à hauteur de cet encart, il semble méfiant, puis dicte une drôle de règle... « Écoute gars, je fait que suivre le moove des gens pas très discrets, mais si ca te fait plaisir, je serai plus discrète qu'eux. » c'était vrai et faux, en fait, ca dépendait de la nature du secret, elle ne trahirait pas Iwa ou le Kage. De là ou elle était, des cris de liesse, de fureur, le bruit semblait omniprésent.

Qu'elle en fut pas sa surprise en pénétrant dans l'endroit, que d'y voir autant de monde, des tables,d es gens debout, des billets brandit vers des femmes à moitié nue mais surtout, surtout, une arène à corde et des types se tatanant sévère, imaginez son petit regard d'enfant recevant le plus beau des cadeaux à noel ! Un large sourire éclaira son visage et ses yeux injectés de milliers d'étoiles... Dix minutes plus tard, elle était au premier rang « UTILISE TON GAUCHE, TON GAUCHE BORDEL ! » / « MAIS NON, TA GARDE, GUIGNOL !! » / « MAIS C'EST QUOI CA, TU PERDS CONTRE UNE CHIFFE MOLLE !!!! » aucun paris cependant pour Eri, bien trop excitée par les combats, quand la finale allait enfin commencer, elle prit à partit une des serveuses « Hé, comment qu'on fait pour participer à.... » « aux paris ? » elle ne répondit pas, le dernier qui venait d'entrer et passer à côté d'elle, cé'tait ? Non.

Elle tenta de reprendre sa discutions avec la nymphe infernale qui semblait vouloir à tout prix qu'elle participe aux paris, puisqu'elle insistât sur le sujet, de toute quand l'autre type énonça son paris, la plupart des serveuses et preneuses de paris voulurent aller vers lui, abandonnant ce qu'elles faisaient et, si au look de ce soit il était méconnaissable comparé au Blood Moon, le Borukan gardait a voix. « Comment qu'il se la joue. » les combattants sur le ring offraient déjà leur représentation, la châtain clair ne pouvait pas rater ca, oh que non. Mais elle n'allait pas ne pas dire bonjour à une connaissance, non ? En plus ils avaient sués ensemble ! C'est pas rien.

Eri avait avancer en indiquant qu'elle connaissait quelqu'un, biensur, on ne l'avait pas laissé faire, mais, comme elle avait reconnu un pote dans les vigiles s'occupant du coin vip, elle était passée. Les avantages de connaître beaucoup, mais alors BEAUCOUP, de monde. La dévergondée qui l'avait mené au coin VIP, se pressait maintenant contre lui quand il fut installé, lui proposant quelques mets et boissons, horriblement chers, tout en glissant une main pour saisir quelques sous qu'il avait visiblement en trop grande quantité. Pas de chance, Eri venait juste d'arriver derrière, « Pétasse. » dit elle d'une voix sombre, les sourcils froncés et l'aura au plus sombre, les muscles bandés, elle avait été excitée par les combats qu'elle avait vus et frustrée de ne pas y participer, et voir une pétasse voler, agir par vilenie et avarice dans son Iwa, et contre une connaissance... La fille de joie eut un drôle de hoquet, surprise dans son acte et tournant son regard, l'instant d'après elle dus voir noir ou mille lumières, s'envolant par-dessus la rembarre du secteur VIP surélevé, suivie en retard par un filet de sang coulant de son pif, le court vol plané la conduisit à s'effondrer en plein sur le ring, peut-être même sur l'un des concurrents : Qu'est-ce que tu fous ici, toi ?! » elle semblait un poil en colère, mais c'était surtout contre l'autre folle.
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Oterashi Yanosa
Oterashi Yanosa

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Sam 29 Aoû 2020 - 15:14
Imperméable à tout ce qui pouvait se passer au-delà des limites de l’arène, l’esprit du soldat tellurique s’immergea complètement dans le ballet de coups et de parades entamé avec le combattant svelte et agile qu’il avait le plaisir d’affronter en cette soirée étouffante. Avec le temps, Yanosa avait appris à ménager ses opposants en ces lieux, à éviter de briser leur garde trop tôt avec un surplus de puissance qui rendait les rixes peu intéressantes pour la foule comme pour lui-même. Patiemment, il tissa donc sa toile autours du jeune homme qui lui faisait face, le saturant d’agressions, feintant dans le sable, le poussant à se dépasser et à utiliser ses meilleures bottes pour s’en sortir et tenter de riposter. Le pugiliste auquel il était confronté ce soir était doué, sans l’ombre d’un doute : il réagissait vite et bien, en dépit de la fatigue, et avait ajusté sa posture suite au premier crochet encaissé, bien décidé à ne pas laisser l’expérience se reproduire.

Leurs échanges durèrent donc un long moment, et la sueur ne tarda pas à faire reluire le buste de l’Oterashi comme elle avait commencé à le faire chez son adversaire il y avait un bon moment déjà. Le Tellurique n’avait plus à se prouver sa propre endurance, mais soufflait et inspirait malgré tout avec force et intensité, plongé dans le creuset torride ce qu’il pouvait aisément concevoir comme son nid douillet, son berceau de violence à l’inénarrable stabilité.

Mais comme toutes les bonnes choses, ce pugilat devait aussi trouver une fin. Et ce n’était pas parce qu’il avait laissé l’opportunité à son adversaire de déployer tout son talent que l’Oterashi allait pour autant faire preuve d’une clémence qui lui restait en grande partie étrangère en pareilles circonstances. Esquivant un direct par trop ambitieux en déportant sa tête et son buste sur le côté, Yanosa frappa donc du poing l’articulation du coude, lui faisant échapper un craquement sinistre accompagné du râle de douleur de son propriétaire. S’engouffrant dans la brèche, il continua à pivoter autours du combattant ralenti, saisissant le haut du bras pour glisser jusqu’à l’épaule et expédiant un coup de genou particulièrement vicieux sous les côtes flottantes, directement dans le foie. Le guerrier aux cheveux rouges n’avait pas à imaginer la douleur qui devait à présent le parcourir, pour l’avoir expérimenté en première main à moult reprises. Sans laisser de temps mort, il balaya les appuis fébriles de son adversaire d’un coup de pied dans les mollets, se projetant à califourchon au-dessus de lui, et enchaîna une série de directs droit dans la mâchoire du jeune homme. Des coups autant chirurgicaux que bestiaux, qui eurent tôt fait de propulser le combattant dans l’inconscience.

Sans plus de cérémonie, sans attendre le tintement de la cloche, Yanosa se redressa donc et quitta simplement l’arène, laissant les juges et autres bookmaker vérifier l’état de son adversaire pour valider l’issue du combat. C’était fini, déjà, mais les combats allaient se poursuivre, et il pouvait se réserver le droit d’aller affronter qui bon lui semblait grâce à sa place un peu particulière dans les rangs de pugilistes qui se succédaient d’ordinaire dans l’arène. Un privilège tacite, qu’il s’était octroyé une première fois au culot, et que personne n’avait trouvé de raison de révoquer. Relevant les yeux vers les tribunes, l’Oterashi remarqua du coin de l’oeil un faciès, tapis dans l’obscurité des alcôve VIP, qu’il avait davantage l’habitude de croiser « à la surface » plutôt que dans un lieu tel que celui-là. Les coursives menant aux tribunes couraient derrière les gradins, se perdaient dans un méandre incongrus d’escaliers et de couloirs étroits. Le guerrier de pierre avait une meilleure solution pour saluer son collègue que de s’infliger un périple pareil.

D’un bond, il projeta une main puissante vers le rebord de la niche, s’y hissant sans mal d’un main en faisant reposer ses jambes fléchies sur l’épaisseur de la balustrade.

« ...Muramasa. Il me semblait bien que c’était toi, fit-il en observant rapidement la jeune femme en débardeur noir qui se trouvait près de lui. Drôle d’endroit, pour une soirée en amoureux… selon les standards les plus courants, bien sûr. Mais ne me dis pas… que tu comptes rester là toute la soirée, si… ? »

En contrebas dans l’arène, un nouveau combat venait de débuter entre deux poids lourds au gras évident mais aux crochets certainement pas dénués d’impact. Un affrontement qui ne revêtait que peu d’intérêt à ses yeux, et qui lui laissait un peu de temps pour s’enquérir plus avant des intentions du Juunin en ces lieux.

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Borukan Muramasa
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Mer 2 Sep 2020 - 1:25
De Salle en Salle
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Le médecin de l'ombre n'avait tourné la tête qu'à peine une seconde en direction du spectacle, que le drame survint avec goguenarderie. En effet, la tornade des forges venait faire irruption dans la salle et venait de châtier avec violence l'une des serveuses officiant dans le coin. Le borukan affichait des yeux ronds comme des soucoupes, surpris de recroiser l'adepte de la fonte dans un tel lieu.C'est au même moment qu'un molochien sauvage venait lui aussi défier les lois de la gravité en surgissant telle une gargouille perchée sur le balcon qui sortait des ténèbres pour surprendre un visiteur. Décidément, il fallait croire que les quiproquos les plus alambiqués étaient de mise, car le Yanosa sauvage qui faisait irruption comme par magie depuis l'arène venait lui aussi, tout comme la forgeronne, demander ce que l'ancien Directeur faisait dans les parages. La situation était étrange, mais ne manquait point de piquant.

« Vous ici ? » -dit-il tout d'abord à l'attention de la Kunoichi, avant de se tourner vers le bagarreur- « Cela fait longtemps. Nos chemins se croisent à nouveau. Vous faites erreur, cette Kunoichi, et moi-même, nous retrouvons ici par le fruit du hasard. »

En effet, le Yanosa faisait fausse route. D'ailleurs, le Borukan se demandait ce qu'elle pouvait faire dans les parages et les raisons obscures expliquant son acte la poussant à tabasser une des serveuses, ne s'étant point rendu compte que cette dernière lui faisait les poches. Néanmoins, cela ressemblait bien aux deux énergumènes de se trouver dans ce genre d'endroit lugubre, contrairement à Muramasa qui était sans aucun doute pas vraiment à sa place de prédilection.

« Je suis là pour le spectacle, je ne compte pas participer. »

Alors qu'une nouvelle querelle opposait deux hardis guerriers dans l'arène pourpre, les regards des badauds privilégiés se portaient sur la trinité shinobiesque, qui ne manquait pas d'attiser la curiosité. Soudain, l'un des endimanchés de service s'exclamait en applaudissant de manière distinguée. Quel était cet hurluberlu assez grand et aux cheveux d'une teinte violacée de mauvais gout ? Mystère...

« Splendide ! Quelle force et quels muscles ! » -s'adressant à la Hagashin dont la prestation l'avait ému au plus haut point- « Je suis Durakura ! Que diriez vous de faire un combat ce soir contre mon champion ? Si vous gagnez, Vous aurez une coquette somme ! »


Apparemment, le bougre était l'un des plus fidèles fervent de ces spectacles illégaux. Certainement qu'il avait des actions ou quelque chose du genre dans ces activités troubles. En tout cas, il avait tout du détraqué notoire, malgré ses apparats de dandy. Surement un pervers dont les desseins étaient aussi sombres qu'une nuit sans lune...



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Hagashin Eri
Hagashin Eri

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Jeu 3 Sep 2020 - 18:52
Au moins on peux dire qu'elle n'était pas venue dans cet endroit louche et cent pour cent illégal sans avoir fait appliquer la justice ? Non ? Pouvant se contenter de ca en ayant sauver le portefeuille de Mura', même s'il ne semblait s'être aperçu de rien, de toute manière, son acte n'avait pas été poussé par une quelconque recherche de gloire, ce n'est pas le genre de sentiments apte à l'habiter, bien qu'elle aime à être reconnue pour ses actes comme tout un chacun, aucun d'eux n'est conduit par cette finalité. Aussi n'y pensait-elle pas un instant, plutôt satisfaite du « sauvetage » improbable. Elle n'eut que le temps de saluer sa connaissance avant qu'ils ne soient interrompus par l'un des deux combattants, dont le combat c'était finalement achevé sans qu'elle n'en vois le déroulé, la finalité elle, importait peu, le feu, l'excitation, 'cest bien celle du pendant et non celle de l'ultérieur.

Poser sur la balustrade comme aurait pus le faire un perroquet sur l'épaule de son pirate de compagnie, Eri ne pus que constater une certaine ressemblance physique avec un autre Borukan. Visiblement, les deux se connaissaient, puisque le second connaissait le nom du premier, cependant, les paroles du bagarreur au nom encore inconnu firent gonfler la tempe de la demoiselle qui croisa les bras sous sa poitrine, un petite moue colérique indiquant, pour qui la connaissait assez., qu'elle risquait de cogner s’il se calmait pas sur les suppositions débiles. Muramasa rétablit la vérité avant qu'elle ne réagisse.

« Je vois pas ce qu'il à cet endroit, pour pas être le tableau idéal d'un premier rendez-vous. » prit-elle le temps d'ajouter, quitte à laisser le doute sur la véracité des paroles de Mura'. Puis, décroisant les bras elle se permit de poser une main sur le crane de l'irou-nin et de le décoiffer en l'ébouriffant : T'es trop bien habiller pour te salir, c'est ca ?! » elle se moquait un peu de la tenue dans l'intonation de sa voix, ayant pris un timbre un peu cul-pincé, mais, d'aucun la connaissant aurait compris qu'il s’agissait d'un maladroit compliment. Aussi allait-elle se présenter à l'autre intervenant quand des applaudissements contrit ou bien trop sobrement exécuté, accompagnés d'un « splendide » puis de baratin, attirèrent nécessairement l'attention du groupe ou, au moins, de la kunoichi.

Jetant juste un regard au départ et, constatant qu'on venait, qu'on la regardait aussi, lui, le dandy venait sur son côté aussi ne c'était-elle pas totalement retournée, franchement pas intéressée par autre chose que les combats : et saluer son nouvel amis. Peut-être boire un verre s'il n'était pas gêner par sa présence vus que, niveau look Eri est réaliste, elle ressemble pas à grand chose -et elle s'en fou bien-. Toute-fois, en entendant la proposition, elle arqua un sourcil, il avait définitivement capté son attention, l'hypocrite parieur qui ne cherchait qu'un peu plus de m'as-tu-vus pour glorifier son champion et fructifier son compte en banque, du moins, réaliste, c'était ce qu'en pensait la forgeronne. Quant il eut-terminé, elle afficha un sourire, sur d'elle, le regard inébranlable : « Ha ! Tu m'as pris pour quoi ! Tu crois qu'on achète les Hagashin ! » Elle s’avança de quelques pas vers l’énergumène, probablement que les colosses un peu en retrait de ce dernier firent quelques pas en avant au même moment, la forgeronne, les mains sur ses hanches, ne toucha pas à l’extravagant qui venait d'essayer d'acheter sa participation, approchant son visage de manière démesurée : « Quoi que tu mijotes, j'accepte... Mais, Débriefe moi un peu les règles. » elle tendit son bras en arrière pointant vers le duo « On aura qu'à dire que mon staff médical et technique c'est Mura-san et Machin-truc. »

N'ayant pas vus 'son champion', elle ne savait pas bien ou dans quoi elle foutait les pieds mais, ça, c'était habituel, et une défaite et quelques os cassés ne lui faisaient pas vraiment peur, il n'y à pas trente-six façons de s'améliorer et l'occasion de monter sur le ring est trop belle. De plus, si Mura' acceptait, elle aurait ses arrières assurés. Pas que s'imaginant le pire mais, néanmoins, l'idée de perdre en rein une fois foutue K.O et soignée par le staff médical de cet endroit officiant dans l'illégal ne la rassurait pas vraiment.
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Oterashi Yanosa
Oterashi Yanosa

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Mar 15 Sep 2020 - 13:42
Muramasa, descendant d’Akimoto, semblait tout à la fois à sa place et un total étranger dans un lieu pareil, ce qui avait naturellement le don d’intriguer Yanosa. d’autres shinobis que lui fréquentaient la salle, assurément, mais jamais encore il n’y avait croisé un Juunin aussi notable que ce Borukan : ce dernier avait-il donc quelques appétits secrets à assouvir, ou bien était-il là en simple curieux ? A défaut de le rassasier, le combattant qu’il avait mis au tapis quelques instants plus tôt avait réveillé chez le Tellurique une faim sans fond, une soif qu’il se serait bien vu étancher en entraînait Muramasa dans le ring en dépit de ses apparentes réticences.

« Oh, Muramasa… ça me fait de la peine, tu sais ? Première fois que je te vois ici, et tu me refuserais une petite danse… ? »

Une autre personne encore ne semblait pas l’entendre de cette oreille : Durakura, un individu patibulaire que l’Oterashi connaissait de vue et de réputation. Il avait déjà cassé la gueule de plusieurs de ses fameux « champions » par le passé, et imaginait assez bien comment les errements de son esprit l’avaient mené à penser que la jeune femme ferait une candidate idéale face à son dernier poulain en date. Mais, à y regarder de plus près, lorsque le guerrier aux cheveux rouges toujours perché sur la rambarde arriva enfin à mettre un nom sur la frimousse toujours fougueuse et révoltée de la femme en débardeur, il arqua un sourire en coin évocateur. Eri Hagashin, la forgeronne. Une personnalité singulière, qu’il n’avait jamais eu l’occasion de côtoyer auparavant, mais dont il connaissait les grands traits suite à ces mois passés au sein du Sazori. Une bosseuse et une tête de mule invétérée, doublée d’une bagarreuse notoire qui, il n’en doutait pas, n’aurait aucun mal à naviguer dans ces eaux.

« Des règles ? Mais, ma bonne dame, il n’y en a aucune ici ! A part peut-être celle de l’argent, bien sûr… Je peux arranger la rencontre juste après la joute en cours, dit-il en exécutant un mouvement de la main pour faire signe à l’un de ses sbires. Je suis sûr que tout le monde sera vraiment ra-vi de vous voir combattre !
- Oh, ça… c’est pas si sûr, rétorqua l’Oterashi d’un air sibyllin.
- Voyons ! Ce n’est pas parce que madame est une femme que vous avez le droit de la rabaisser de la sorte ! Ne l’écoutez pas, ma chère, vous serez parfaite… !
- Ha… Oui, Bien sûr, se contenta-t-il de répondre en regardant en arrière pour vérifier l’imminence de la fin du combat en cours. Muramasa, dis-moi… pourquoi te frayer un chemin jusqu’ici, hm ? Je ne te crois pas en quête de fortune, ni de frisson, et tu ne veux même pas mouiller le maillot vraisemblablement, alors… ? » finit-il en ponctuant sa question d’un air à la fois curieux et malicieux.
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De Salle en Salle [Muramasa/Eri]

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