Il y a des périodes qui sont moins faciles que d'autres dans un commerce, surtout quand tu te retrouves solo à devoir gérer l'arrière-boutique et la boutique elle-même. Le papi était à boire et un peu manger avec d'autres vieux dans une brasserie non loin, son papi lui était partit avec deux employés et la charrue pour acheminer des matières premières depuis un petit village extérieur, le petit convoi était d'ailleurs en parties escorté par des shinobis du village. Il ne restait que deux employés en congés... Et donc Eri, qui devait se taper les petites commandes usuelles et les quelques clients de passages. Parc-qu’a la forge, on propose de nombreux matériel déjà forgé sans forcément réaliser uniquement des commandes, ainsi que l'on reprend et revend certains matériels d'occasion, surtout au niveau des armes. Pour les plus bas budget, la remise en état est qualitative, mais faite au plus bas coût possible. Ce service est très minoritaire, les quelques armes tiennent dans une caisse en bois mise au pied du comptoir.

C'est là que jouaient trois clients bourrés, entrés tandis que la demoiselle était partie chercher une autre paire de gants en peau épaisse, la précédente, bien trop usagée, pressentant quelques insécurités, ainsi qu'une tenaille un peu plus adaptée à une commande qu'elle devrait effectuer depuis le petit feu côté boutique. Elle en profitait pour tendre la main vers un petit stand dans la forge, n'ayant pas grand chose à voir celle-ci, puisqu'il y était déposé ce qui constituerait son repas du midi comme il avait constitué son petit-déjeuner : des Onigiris et du Katsuobushi. Cependant, sa main se stoppa avant de se saisir de l'un d'eux. N'ayant qu'une main de libre et devant faire un choix... Une goutte de sueur perla de sa tempe tandis qu'on aurait pu imaginer une terrible musique oppressive. Un choix, vite... L'un d'eux est vraiment bon tandis que l'autre tiendra mieux au corps... Sa main se mit à trembler, elle entendit du bruit côté magasin.

Ravalant avec bruit sa salive, fermant les yeux, il fallait faire un choix.

D'un grand coup de pied, l'Hagashin bazarda la porte dont les gonds en acier tinrent le coup tandis que le bois semblât un peu moins heureux de son traitement. Il y avait en effet des gens, quatre personnes qui se lançaient de terribles regards. Une assiette d'Onigiri dans la main qui était précédemment libre et un Katsuobushi dont la queue -forcément sèche dépassait de sa bouche, la forgeronne regarda l'air calme les choses et déposa le plateau puis ses affaires sur le comptoir et ne pris aucune masse ni marteau parc-qu’on ne joue pas avec le matos du boulot. Du côté des gens présent, trois types, c'était saisi d'armes d'occasion dans le bac accessible -quand l'autre en face leur avais fait peur, mais ca, Eri ne l'avait pas vus- et le quatrième semblait pour son cas manier le sable, probablement un shinobi du village, ce qui n'attestait en rien qu'il ne soit pas déclencheur des soucis pour la chef des lieux qui ne voyait qu'une solution à tout ca : « Ohayo Mina, bienvenus dans la forge Hagashin, si c'est pour des affaires, sinon.. » elle tapa du poing dans son autre main « Si vous voulez tester le matériel, on peut jouer un peu.. » elle avait un étrangement large sourire, faut dire que la petite héritière de la forge aime bien castagner alors, à la limite...

La situation allait peut-être se calmer, ou possiblement pas, mais Eri n'avait pas vraiment laisser le choix, elle se projetait déjà dans la baston. De toute, le plus avancé des trois epéistes avait relevé son arme en entendant l'Hagashin ce qui l'avait d'ailleurs un poil agacer, ses armes n'étant pas payées par les clients ci présents.

Son premier coup toucha le plat d'une des lames, même avec ses gants, étant remis à neuf le katana aurait largement percé la défense de son vieux gant, tant de la pomme et les doigts ouverts elle pus se saisir de l'arme par le dos, ramenant l'arme vers le bas sans forcer son porteur à s'en délester, juste un petit mouvement rapide pour ouvrir une possible garde, elle-même avait son poing libre protégeant son visage. Elle avait préférer opter pour un petit coup de balayage dans la cheville du pied d'appuis du "client". l'enchaînement avait été assez rapide, ainsi que sa décision de déclencher la bagarre de toute manière selon elle inévitable de sorte à prendre plus par surprise et pouvoir prendre le dessus rapidement -chose facilitée par l'alcoolémie des belligérants-, parce que, sinon, soyons réaliste, elle n'aurait aucune chance, par ailleurs, elle espérait que le quatrième qui semblait être le seul à ne pas se saisir d'objets ne lui appartenant pas, ne prendrait pas la fuite... Parceque 1v3, même face à des civils, elle n'aurait littéralement aucune chance.


Son opposant perdit l'équilibre, sans pour autant lâcher l'arme, dans le mouvement le fil de la lame entra en contact avec la main de la kunoichi débutante qui manqua elle aussi de s'étaler, surprise par la pression qui avait suivis la chute.