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Une lettre de Hi. Toph la lut, bien entendu. Elle était sur un talus, en train de superviser des travaux de renforcement du village. L'évacuation se passait bien. La tension était grande, malgré tout. Et elle esquissa une large grimace.

Connerie de pas en parler à Kumo, mais je n'ai pas le temps de discuter de cela avec le Teikoku, on a trop a faire ici. Faites circuler l'information de cette lettre dans tout iwa. Comment diable ont-ils pu s'emparer du cadavre de Chôgen, quelle diablerie que de se servir de corps déjà défunt ?

Si Toph avait un peu de temps de libre, elle enverrait un skud diplomatique au Teikoku pour leur expliquer que s'ils ne voulaient pas prendre Kumo pour des alliés, ils n'avaient qu'a partir de la coalition car tout se devait d'être partagée, surtout sur des techniques aussi terrible.

Si Toph avait un peu de temps de libre, elle enquêterait sur l'état du cadavre du Shodaime. Elle pouvait en apprendre plus sur cette technique. Néanmoins, entre la préparation du réveil du dieu endormi, l'évacuation de la ville... Elle n'en voyait pas le temps pour le moment. Elle avait une capacité limité. Des ressources limités.

Ce qu'elle pouvait faire, par contre, c'était mettre en place une dernière précaution. Un dernier plan. Une dernière contingence évoquée au sommet des shinobis à Hayashi.

Si l'Homme au chapeau est dans une phase active, il faut nous attendre au pire. J'avais émis l'hypothèse de piège mécaniques et des puits pour affronter l'Homme au Chapeau. Prenons cette hypothèse comme sécurité supplémentaire. Le village passe en alerte maximale.

Elle devrait donc se salir les mains une dernière fois. Enfin, quatre fois. Elle se décida à littéralement plonger ses mains dans la boue et la terre. Utilisant ses talents dotons, elle creusa quatre fossés dans iwa qu'elle recouvra d'un fin mur doton. Suffisant pour soutenir le poids d'un adulte. Trop faible pour survivre à un assaut dessus. L'Homme au chapeau avait beau être un demi-dieu, il n'en restait pas moins un être humain. Une chute pouvait le blesser, le déstabiliser ou le forcer à utiliser plus de chakra qu'il n'en n'avait. Et s'il pouvait rembobiner des techniques... pouvait-il finir étouffer dans une masse de terre creusée à la main ?

Sans doute que non. Mais cela valait la peine. L'investissement. Car le village passait par un moment de faiblesse. Et dans l'infime risque où cela serait utile, il fallait faire cet effort. Aller jusqu'au bout de ses convictions pour défendre son village et, surtout, ses shinobis.

Elle remplirait ces fosses dès que Yonbi sortirait de son nid douillet. Mais en attendant, elle signala leur emplacement à tous les shinobis gradés (non pas que cela n'intéresserait pas les genins, mais elle ne voulait pas non plus leur donner des mauvaises raisons pour tenter d'affronter l'Homme le plus fort du Yuukan). Cela ne mènerait qu'à des morts inutiles.

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