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Un vrai livre, c'est toujours quelqu'un qui entre dans notre solitude. [PV : Moeru]

Metaru Anzu
Metaru Anzu

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Mer 22 Juil 2020 - 20:55
Anzu était enfermée comme à son habitude à la bibliothèque, bien qu'elle commençait à être à court de lecture : elle avait déjà passer une dizaine d'année dans cette bibliothèque, à lire tout les livres qui se présentait à elle, et en l'espace de quelques jours, elle a pratiquement lu tout ce qui lui restait comme livre qu'elle ne connaissait pas, mais aucuns de ces ouvrages ne l'aidait à comprendre ce que l'ennemi public numéro 1 recherchait. Il n'y avait aucuns livres qui parlaient de Bijuu, du moins, autre que des suppositions, des histoires anciennes et quelques poésies ou autre livre religieux à leur égard, alors est-ce qu'il cherchait un livre qui lui parla d'une autre personne ? D'un passage vers un dieu qu'il recherche ? La violette l'ignore, mais alors qu'elle était entourée de quelques piles de livres qu'elle avait achevé, elle se sentait maintenant terriblement inutile de ne pas avoir réussi à trouver ce qu'il recherchait. Anzu soupire, se masse les yeux, puis commence à se lever, avant de prendre les livres par paquets pour les ranger à sa place. Elle se sentait terriblement mal, pas au niveau de la santé, ni même mentalement, mais émotionellement : ces livres l'aidaient quelque part à passer l'absence de Sazuka, mais maintenant qu'elle a lu tout les ouvrages, elle se sentait terriblement mal, comme si elle raccompagnait des amis à la maison pour se retrouver dans une solitude constante et infernale une fois chez elle.

Elle connaissait tous ouvrages, savait où se trouvais tels livres dans cette gigantesque bibliothèque, mais Anzu se demandait à quoi cela pouvait bien lui servir. C'est une shinobi après tout, le monde dans lequel elle vit se fit de savoir quel livre les aidera à passer la solitude qu'elle traverse, à aider à comprendre ce qu'elle devait faire maintenant. Elle se sentait comme si elle venait de partir d'une maison remplie de souvenirs, une maison qui la rend nostalgique et qu'elle n'a pas envie de quitter. Elle se sentait maintenant vide, sans aucuns buts à suivre, ni idéals à suivre, à quoi bon, elle a perdu son guide, maintenant, elle est livrée à elle-même, et elle ignore quoi faire désormais, tout était désormais que vide et insignifiant.

Elle rangea ses livres, bien que cela lui arrachait le coeur, en quelques minutes, tout ces amis ont retrouvé leur place, et elle commence à ressentir le silence de la bibliothèque, de l'immense baptise remplit de connaissance qui ne fait résonner aucuns mots, aucuns bruits, un silence de mort. Cela pouvait être tout autant appréciable que terrifiant, aucuns bruits ne venaient la déranger, mais aucuns bruits ne l'attirait non plus. Elle soupire, elle allait devoir quitter cet endroit sans avoir réussi sa mission, à quoi bon tenter de trouver une information dont on ignore la source et la signification. Elle tourne les talons, reprenant son ombrelle, avant de voir une petite silhouette, un jeune homme qui tentait de prendre un livre situé bien trop haut pour lui. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu âme qui vivent dans cette bibliothèque.

Elle s'approche, vient saisir le livre que tente de prendre le jeune homme, puis le lui tend, malgré le fait que ce soit une femme, elle était plutôt grande, bien qu'elle ne dépassait pas le 1m90.

- C'est ce livre là que vous voulez ?

Dit-elle, laconiquement, sur un ton fatigué, mais neutre, comme si tout ses émotions, même les plus douloureux, s'étaient envolé.

@Metaru Moeru
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Metaru Moeru
Metaru Moeru

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Jeu 23 Juil 2020 - 1:30
♚♚♚ UN VRAI LIVRE, C'EST TOUJOURS QUELQU'UN QUI ENTRE DANS NOTRE SOLITUDE. ♚♚♚



La journée était étonnement nuageuse. Le printemps nous avait habitués à de belles journées ensoleillé et pourtant aujourd’hui dans les sommets de kumo les nuages avaient dominé le ciel. En ces journées où les promenades n’étaient guère joyeuses, Moeru préférait rester chez lui à dévorer quelques livres. Le dernier qu’il avait emprunté était une chronique sur les clans Shinobi. La notion de clan offrait une sensation si apaisante, savoir que l’on n’est pas seul, que l’on n’est qu’un maillon d’une chaîne si grande. Moeru ressentait une grande fierté pour son clan, un profond sentiment de loyauté et d’amour envers les quelques membres avec qui il s’était noué d’amitié. @Metaru Mairu fait partie de ces personnes. Elle a comblé ce sentiment de solitude qu’il éprouvait lorsque ses parents étaient absents pour la journée, elle n’était plus pour lui une cousine, mais une grande sœur dont il s’était donné le devoir de protéger envers et contre tout. Il reste néanmoins épineux pour le jeune Metaru de la protéger d’elle-même et de ces idiotes amourettes dont il se passerait bien, il était beaucoup trop protecteur envers elle oubliant parfois qu’il était le petit frère et elle la grande sœur, après tout il ne la voulait que pour lui… Tournant chaque page après une minutieuse lecture et une prise de note, il termina l’ouvrage et resta sur sa faim, il mit le haut de son kimono en ajoutant un haori par-dessus pour contrer le vent frais qui s’était levé. Il attacha les quelques ouvrages avec une ficelle et se dirigea vers la bibliothèque pour en chercher d’autres afin de combler sa lecture.

La bibliothèque de Kumo était l’un des symboles du village, réputée pour entreposer tous le savoir du mon Shinobi, elle était un lieu de pèlerinage et un passage obligatoire pour tout les savants désirant affiner leurs connaissances. Elle était construite à même une montagne qu’il fallait monter, le chemin exprimait bien l’essence même du savoir, il élève les consciences. Une fois arrivé, Moeru traversa les rangées interminables de livres, une vie entière suffirait-elle pour s’abreuver de tous ces ouvrages ? Ses visites n’étaient pas régulières, mais à chaque passage il prenait cinq ou six livres qu’il étudiait avec finesse et analyse. En cherchant des livres intéressant une personne titilla son intérêt. Une jeune femme à la chevelure violette et visage fort plaisant rangeait quelques livres sur des étagères. Il avait l’habitude de voir Anzu-chan qui était tout comme lui une fervente amatrice de la bibliothèque, mais rarement elle n’affichait un faciès si gris. Il fit quelques pas en arrière et prenait à droite et à gauche des livres qu’il jugeait intéressants de part leur titre, mais celui qui piquait sa curiosité se trouvait sur une étagère bien trop haute, tentant de l’attraper une main vint le lui rapporter.

- C'est ce livre là que vous voulez ?

-Tout à fait ! Voilà donc une sublime créature qui ne fait qu’émerveiller l’endroit. Metaru Moeru très chère Anzu-chan ! Ce dont j’ai besoin n’est point d’un livre, mais d’une conversation qui viendrait quelque peu égayer le temps nuageux venu ternir ma journée, vous trouverez en moi toute la sincérité d'un livre Anzu-chan ! une lecture à me conseiller ? Dit-il avec un léger sourire aux lèvres.


D’autres seraient amusés du ton du jeune Moeru qui n’était pas si grand pour son âge, mais pour sûr Anzu saura déceler l’esprit vif et littéraire du jeune homme. Allait-elle préférer discuter philosophie, poème ou pamphlet avec le jeune homme ; peut-être allait-elle simplement refuser son offre. Moeru était curieux et un profond observateur de l’humain, savoir ce qui l’attristait était une information qu’il se devait d’acquérir afin de combler le pic de curiosité dont il était épris envers la somptueuse jeune femme. Tel était le pouvoir d'une livre, vous accompagner ne serait-ce que quelques heures en toute sincérité vous offrant le monde.

@Sendai Anzu

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Metaru Anzu
Metaru Anzu

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Jeu 23 Juil 2020 - 3:14
Anzu aida le jeune homme à se saisir de son livre, puis, lorsqu'elle le lui donne, celui-ci disait qu'il ne souhaitait pas d'un livre, mais d'une conversation. La violette ne prit pas gare à son compliment sur son physique, de toute manière, dans son état actuel, ce genre de compliment a l'effet d'un caillou dans l'eau, il s'enfonce sans jamais revenir à la surface, passant par son esprit vide comme un son qui viendrait se perdre dans une taverne vide. La demoiselle, d'habitude très timide et très sensible à ce genre de compliment sur son physique, n'éprouva pas grand chose, pas même de la haine ou de la violence, sentiments où, d'habitude, elle vient se réfugier lorsqu'elle se sentait trop embêter, généralement, cela suffisait pour faire fuir tout ceux qui voyait en elle un fantasme sexuelle et charnelle sans prendre en compte sa mentalité.

- Je ne suis pas un ouvrage très intéressant à lire, ni même très rempli. Ne vous attendez de ma part ni un récit rempli d'aventure, ni même une biographie épatante.

Elle le disait sans fausse modestie, de toute manière, Anzu n'a jamais su comment se vendre, que ce soit actuellement, ou avant. C'est pour ça que c'était plus facile pour elle de pouvoir suivre Sazuka, elle, elle s'imposait sans avoir peur de ce que ça pouvait produire derrière. Enfin, la Sendaï soupire, toujours le visage neutre, vu sa présence encore ici, il voulait insister pour converser avec elle, et pourtant, Anzu l'avait prévenu qu'elle n'était pas bavarde, pas autant que pouvait l'être le Meikyu. Sa présence qui ne part pas était le signal qu'elle allait devoir parler avec lui, on dit que parler de ses problèmes permet de les oublier, mais la violette n'a jamais été convaincu, de toute manière, qui pouvait lui comprendre.

- Comme tu le voudras, je te laisse choisir la façon de commencer la lecture.

La Sendaï se dirige donc vers la table où elle se trouvait, elle se remet assise, attendant que le jeune homme commence à lui poser des questions.
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Metaru Moeru
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Jeu 23 Juil 2020 - 14:13
♚♚♚ UN VRAI LIVRE, C'EST TOUJOURS QUELQU'UN QUI ENTRE DANS NOTRE SOLITUDE. ♚♚♚



Comment une si belle femme pouvait-elle être aussi triste, en avait-elle le droit ? Moeru l’observait avec un léger sourire tentant de part ses expressions trouver la raison de cette humeur si vide. Pouvait-il au moins comprendre ce que ressentais la jeune femme ? Il était beaucoup trop jeune pour avoir lui-même expérimenté certaines expériences de la vie qui assurent ce passage vers l’âge adulte et pourtant, à travers d’innombrables lectures et observations sur le monde qui l’entourait, il pouvait mieux que quiconque comprendre la nature humaine car il l’isolait de tout sentiment ou jugement, elle n’était pour lui qu’un fait observable. La jeune femme accepta son invitation à converser bien qu’elle paraissait quelque peu réticente. Qui refuserai quelque chose au visage si innocent et enfantin de Moeru, ajoutant à cela un verbe éloquent qui suscite la finesse d’une oreille poétique. Traversant son regard guettant le moindre mouvement de sa pupille, Moeru observait la jeune dame d’un œil curieux et pensif. Il s’était assis au coin de la table où s’était installée la jeune femme, se mettant à l’aise une jambe sur l’autre et se reposant la joue sur son poing, son sourire ne quitta pas ses lèvres. Il observa un petit moment de silence avant de laisser échapper quelques mots.


-Allons allons érudit personnage ! Il est insensé de dire que vous êtes un ouvrage inintéressant, afficher une mine si insatisfaite après avoir lu tous les livres que vous avez rangés prouve que vous avez un esprit brillant et insatiable. Dit-il en se redressant. Je sais de courte expérience que les personnes intelligentes ont toutes des histoires attrayantes, mais sont je dois l’avouer, de piètres narrateurs. Ainsi ineffable demoiselle nous allons joindre mon penchant pour la narration à votre intelligence. Pour l’instant je ne vous demanderai que d’exprimer en UN seul mot ce que vous ressentez, juste un seul.

Curieusement Moeru s’était donné aujourd’hui la tâche d’apaise cœur. Il ne demandait pas à la jeune demoiselle de vider tout son sac, mais de commencer progressivement, quant à lui il se chargera d’orienter la discussion et d’éviter de la rendre monotone. Quiconque à sa place poserait la question redondante « qu’est ce qui ne va pas ? ». Monumentale erreur qu’est de demander à une personne de dévoiler d’un coup ce qui lui pèse sur le cœur. Peu importe l’humain, il est un être fragile qu’il faut savoir manier pour éviter de le briser, le lien organique qui se trouve entre les sentiments et le cerveau est si étroit qu’une pression trop forte sur celui-ci pourrait vous détruire un homme. Il fallait être patient, à l’écoute et surtout savoir quel point développer ou enterrer. Moeru resta redresser sur sa chaise en attendant la réponse de la jeune femme, si elle déniait lui répondre il assurerait alors une longue discussion qui tranquilliserait sûrement la jeune femme.
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Metaru Anzu
Metaru Anzu

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Jeu 23 Juil 2020 - 22:25
Le jeune Metaru semblait amusé, elle se demandait bien ce qui pouvait l'amuser, car Anzu ne s'amusait clairement pas. La Sendaï se retrouvait à devoir rester un peu contre son grès dans la bibliothèque, sans lire de livres, de toute manière, elle avait tout lu, et cela ne l'aidera pas à oublier sa solitude et son manque de plan futur. Elle était bloquée, sans savoir comment avancer, ou comment faire reculons. Elle n'avait pas peur, et elle n'était même pas triste à vrai dire, mais elle n'était pas non plus contente de cette situation fort déplaisante. Elle ne savait plus quoi faire, mais voilà ce qui se passait quand la personne en qui elle a mis tout ses espoirs, tout son futur et toute sa vie finit par la laisser. Elle n'était pas en colère, elle n'en veut pas à Sazuka de la laisser, elle faisait ce qu'elle voulait avec qui elle voulait, et visiblement, la suite de sa vie se fera sans elle, mais Anzu a du mal à figurer ce qu'elle voulait faire maintenant qu'elle n'avait plus son guide, plus son soleil qui l'aidait à se lever le matin quand il se lève et s'endormir le soir quand il se couche.

- Rien.

Ce "Rien" n'était pas une négation pour dire qu'elle ne voulait rien dire, c'était la strict vérité, "Rien". C'est ce qu'elle ressentait, un profond vide émotionnel, comme si on lui avait sapé tout l'esprit, toute sa motivation, toute sa joie de vivre, toute sa haine et sa tristesse. Elle ne ressentait rien, c'était plus qu'un mood, c'était une constatation. Elle savait qu'elle n'avait jamais pensé à réfléchir à son futur, elle se plaisait à dépendre des autres, de sa Senseï, de sa cheffe, et elle savait les risques qu'elle court en restant ainsi.

- Rien du tout.

Elle le disait de façon neutre, pas d'un ton sec pour lui dire qu'elle ne voulait finalement pas en parler, pas d'un ton triste qui montre qu'elle va entrer en sanglots, ni même un ton joyeux ou mesquin pour tenter de poser une énigme, non, la neutralité absolue, une voix vide de tous sentiments, comme sorti d'une poupée mécanique sans coeur ni esprit. C'était un constat, et malgré ce constat, elle ne parvenait même pas à faire exprès d'être triste ou en colère, c'était comme si elle mourrait lentement, dans une agonie silencieuse et impossible à soigner.
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Metaru Moeru
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Ven 24 Juil 2020 - 12:57
♚♚♚ UN VRAI LIVRE, C'EST TOUJOURS QUELQU'UN QUI ENTRE DANS NOTRE SOLITUDE. ♚♚♚



Rien. Telle était sa réponse du tréfonds des abysses dans lesquelles elle s’était engouffrée. Etait-elle finalement qu’une putride carcasse délaissée là dans l’odeur nauséabonde de sa solitude ? Qu’une vulgaire charogne entourée de rapaces voulant la saigner ? Lorsque qu’une personne laisse paraître volontairement ou inconsciemment un sentiment on peut alors l’utiliser ou le comprendre. Dans le cas d’Anzu-chan, je ne pouvais rien déceler, elle ne laissait qu’une expression d’un profond vide. Il me fallait maintenant revenir à l’origine même de ce sentiment de vide. Quand est-ce qu’une personne ne ressent plus rien ? Lorsqu’elle perd un être cher ? Lorsque dans l’inconnu du destin elle se perd ? Tant de questions et pourtant une réponse évidente. Peu importe la raison de ce vide elle se sentait maintenant à cet instant perdue, tiraillée ne sachant pas si elle devait avancer ou reculer. Je ne pouvais lui apporter lumière sur son périple elle devait se retrouver seule, je pouvais cependant guider son esprit fourvoyant ou tout du moins la réconforter.


-Allons fine lectrice ! Dans la quatrième rangée de gauche sont entreposées les chroniques de Ryunosuke Ibuki.Lui disais-je en montrant du doigt la dite rangée. Ce bretteur philosophe affirme la thèse que le néant absolu ne peut exister. Est néant ce qui n’est pas mis au monde, ce qui n’est pas créé par l’homme. Hors nous savons que toute chose a un créateur, aussi bien un objet ou un sentiment il a indubitablement un déclencheur. Ainsi je suis persuadé que ce « rien », même s’il n’exprime pas grand-chose maintenant, a son une chose ou une personne qui l’a incité.

Allait-elle se dévoiler quant à la raison de ce sentiment de néant ? Allait-elle m’en apprendre un peu plus sur sa personne. Je mordais d’impatience, je voulais tout savoir, tout comprendre, je voulais envers et contre tout transcender son esprit et son cœur afin de l’aider au maximum. Je ne peux expliquer ce sentiment, tout m’appartient, je suis l’être régent de ce monde et pourtant j’étais compatissant envers cette personne. Sans rien en échange je voulais qu’elle puisse s’épanouir de nouveau. Peut-être que dans son épanouissement je trouverai le mien ? Je restais assis avec cette fois-ci un faciès beaucoup plus sérieux et intéressé, à attendre sa réponse avec impatience.
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Metaru Anzu
Metaru Anzu

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Ven 24 Juil 2020 - 18:16
Une légère erreur d'interprétation, il pensait qu'elle parlait "néant", mais elle parlait plus de vide. Elle connaissait les écrits de ce bretteur philosophe, elle connaissait aussi la définition de néant, comme elle connaissait la définition de vide. Le néant, c'est une dimension où même la notion de "vide" n'existait pas, car pour qu'il y ait du vide, il fallait qu'il y ait de la matière, chose qui n'existe pas dans le néant. C'est la même dualité que l'ombre et la lumière, s'il n'y a pas de lumière, comment pouvait-il y avait de l'ombre ? Mais Anzu parlait bel et bien de vide, pas de néant, car elle ressentait des choses avant, elle avait des émotions, un but à suivre, un guide à suivre même, une personne en qui elle a confiance qui a totalement disparu. Elle observait le jeune homme du coin de l'oeil, pas même un soupire, mais un signe qu'il faisait en partis fausse route.

- Je sais, je parlais plus de vide que de néant.

Une rectification rapide, mais comment lui dire ce qui l'a mise dans cet état ? Pouvait-il comprendre ? Le départ de Sazuka a affecter pas mal de monde après tout, donc pourquoi est-ce que ça l'affecterait elle en particulier ? Elle réfléchissait un court instant, comment une personne certes bien instruit, mais aussi jeune que lui, pouvait bien comprendre sa situation ? Quel exemple donner ? Elle réfléchissait un court instant, balayant légèrement la bibliothèque à la recherche d'un ouvrage qui pourrait l'aider, elle n'avait pas besoin de lire les livres, elle les connaissait tous, elle pouvait sans problème dire dans quelle rangée se trouvait chaque livre.

- Connais-tu le Bushido ?

Peut-être que parlez des Samouraïs pourraient l'aider à mieux comprendre, prendre l'exemple de ces personnes suivant un code strict et vouant une obéissance extrême à un seigneur pourrait l'aider à savoir comment réagir. Mais au vu de son regard incrédule et visiblement très surpris, il n'a pas l'air de connaître le Bushido. Eh bien, Anzu va en faire un résumé très vague.

- C'est un code très strict suivi par les Samouraïs, considéré comme était la voie du guerrier brave. Je ne rentre pas dans les détails, mais ce code a été imposé aux samouraïs pour qu'ils montrent l'exemple aux autres, parce qu'ils représentaient tous leur maître ou leur seigneur. Leur vie était dédié à leur seigneur ou leur maître, ils agissaient selon et pour eux, toujours en respectant le même code, chaque action, chaque combat, chaque bataille, chaque sauvetage de civils qu'ils faisaient étaient pour eux.

C'était un très très gros résumé de ce qu'étais le Bushido, du moins, le Bushido originel, depuis, il a subi énormément de changement jusqu'à devenir ce qu'il est devenu actuellement à Tetsu. Certainement a-t-il été modifié aux fils des années, pour devenir ce qu'il est aujourd'hui.

- Maintenant, je vais te poser une question simple : que se passe-t-il lorsqu'un samouraï perds son maître ou son seigneur, lorsque la personne pour qui il a donné sa vie, ses projets, son futur et ses ambitions venait subitement à disparaître ?

Son regard vide et neutre se pose dans ceux du jeune Metaru, lui qui voulait une discussion littéraire, le voilà maintenant face à une question qui requiert toutes ses connaissances philosophiques.
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Metaru Moeru
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Ven 24 Juil 2020 - 21:24
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Il était aisé de contempler la stupéfaction sur mon visage, non pas par ignorance mais par admiration. Anzu-chan avait aussi des connaissances dans le Bushido, un concept oublié, mais qui a pourtant façonné notre mode de vie actuel. Cet honneur que nous tentons de préserver chaque jour, ce profond respect envers les autres et soi-même sont toutes des valeurs tirées du Bushido. Décidément cette somptueuse créature avait tout pour me conquérir, je maudissais le destin de ne pas m’avoir vu naître plus tôt. J’observais chacun de ses gestes, le mouvement de ses lèvres au battement de ses cils, sa poitrine qui se gonflait à chaque respiration. Je pouvais sentir son parfum sucré et me concentrait sur chaque son qu’elle émettait, son élocution et le choix de chacun de ses mots. J’avais bien fait de l’inviter à converser sa culture semblait être si vaste et variée, je voulais la laisser parler la laisser étaler son savoir, et étant une Sendai il ne pouvait être que millénaire. Ses yeux se posèrent sur moi me posant une question fatidique.


-Il devient un Ronin… Il se retrouve seul et son esprit devient fourvoyant… Qui était ce maître, cette personne si importante à vos yeux au point de lui dédier votre existence Anzu-chan ? Disais-je cette fois-ci d’un ton sérieux et calme et en laissant un moment de silence entre ma réponse et ma question.

Telle était la véritable réponse, peu importe toutes les métaphores pour l’adoucir telle était la triste vérité. Les samouraïs vouaient leur vie à leur maître si bien qu’à la mort de celui-ci il devenait des parias, leur existence était reliée à celle de leur maître. Je pouvais discuter des heures de la mort et de l’abandon, mais ce n’était pas à moi de le faire, elle devait s’exprimer d’avantage, elle devait elle-même dresser un portrait de ce qu’elle ressentait afin de savoir où elle en était, pour ensuite savoir où elle devait aller. C’était donc son ressenti, elle sûrement perdu son sensei ou son mentor. Elle était maintenant seule sans but ni directive. Une coquille vide pourtant si magnifique. Sa réponse allait éclaircir d’avantage les abysses de sa solitude, peut-être arriverai-je à y apporter le soleil.
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Metaru Anzu
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Ven 24 Juil 2020 - 22:31
Il était tout aussi instruit qu'il le laissait sous-entendre, elle était agréablement surprise, du moins, intérieurement, quoique, elle ne sait même pas si elle est surprise à vrai dire. Cette constatation résonne comme dans une caverne, il était difficile de voir si elle était contente ou non, tout ce qu'il pouvait déduire de sa piètre réaction, c'est que cela la fait réagir, mais positivement, sinon elle serait probablement plus agressive, du moins, si elle a encore la force de s'énerver contre lui. Enfin, il savait ce qu'il advenait des samouraïs perdant leur maître, ils devenaient en effet des ronins. C'est justement ce qu'elle est devenue actuellement, une ronin, elle qui portait cette personne tellement en estime qu'elle était prête à tout pour elle, y compris laissez sa vie entre ses mains, mais elle a choisi de la laisser seule, de partir d'un seul coup en la laissant derrière. Elle avait perdu son maître ... elle avait perdu ...

- Ikeda Sazuka, ou si tu préfères de son vrai nom, Uzumaki Sazuka.

La cheffe du Fukkatsu, Raïkage temporaire de Kumo, ancienne directrice de l'institut de recherche de Kumo, elle n'était même pas Jonin, elle était heidan, et elle était l'une des personnes les plus puissante du Yuukan, elle en était persuadée. Mais elle a choisi de partir en retraite avec Umeka, d'abandonner toute sa carrière de shinobi et, par extension, elle l'avait laissé elle, seule, elle devait espérer qu'Anzu puisse se débrouiller seule désormais, mais Anzu n'arrivait pas à se faire à son départ, même en faisant preuve de la meilleure des fois possible, car cette personne était tout pour elle.

- Je la connaissais depuis que j'étais Genin, elle m'a permis de devenir utile pour Kumo, au moment où j'ignorais quoi faire en tant que Genin. Je suis devenue son élève, et depuis, je ne l'ai jamais quitté, je l'ai suivi dans toutes ses missions, je suis même allez à Hayashi avec elle. C'était mon modèle à suivre, mon guide, depuis que je l'ai suivi, j'ai toujours réussi à me rendre utile pour mon village.

Une sorte de fidélité qui lui permettait de poursuivre son rêve, enfin, "son rêve", Anzu n'a jamais vraiment eu de rêve. Elle ne rêvait pas de puissance, ni de popularité, elle avait quelques projets, mais jamais rien de plus grande envergure. Maintenant, tout son futur n'était pas incertains, mais il était très dur de se ressaisir après son départ.

- Maintenant qu'elle est partie, je me rend compte que je n'ai jamais vraiment eu de rêve, jamais eu de but autre que la suivre. Maintenant, je suis là, à lire ces livres pour oublier que je n'ai aucunes raisons de continuer.

Elle soupire, sans doute le second qu'il a entendu, voilà maintenant ce qu'Anzu regrettait depuis qu'elle a appris le départ de Sazuka : la dépression. Elle détestait ce sentiment encore plus que la tristesse, sentiment qu'elle détestait afficher encore plus que n'importe quel autre sentiment.
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Sam 25 Juil 2020 - 15:56
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- Ikeda Sazuka, ou si tu préfères de son vrai nom, Uzumaki Sazuka.


Un léger sourire se peint sur mes lèvres, c’était la deuxième qu’elle me tutoyait peut-être inconsciemment et même si son visage ne laissait paraitre aucune émotion, j’étais persuadé qu’à chaque mot que je prononçais je m’approchais de plus en plus de la véritable Anzu. Cet abominable vide qui laissait un froid glacial dans son cœur allait bientôt n’être qu’un lointain souvenir. En soit, le sentiment qu’éprouvait Anzu-chan était commun à beaucoup de personne, il s’agissait d’un phénomène dont j’étais moi-même peut-être destiné à subir. Lorsque vous êtes gennin, vous cherchez éperdument un repère que vous trouvez dans un sensei ou un mentor. Vous respectez cette personne, vous la chérissez et l’aimez au point de la suivre dans tous ces périples, elle devient petit à petit votre raison de vivre. Et lorsque cette personne vous juge apte à affronter la vie seul, elle vous délaisse et ce même si cela est aussi pesant pour elle.


Ce que ressentais Anzu était légitime, un profond sentiment de solitude qui vous plombe le cœur. Cette douleur aurait sans équivoque été moindre si Sazuka-san fut décédée. Là il était clairement question d’abandon. Pouvait-on blâmer la faiblesse d’Anzu-chan ? Ce qui se trame depuis l’enfance devient endoctrinement et vous transforme l’esprit au point de la fragiliser. Il fallait qu’elle comprenne qu’elle méritait tout en tant que personne d’avoir ses propres objectifs, avoir sa propre raison de vivre.


-Sazuka-san était vraiment une personne incroyable… Une question me perturbe l’esprit Anzu-chan. Si les événements avaient pris une autre tournure, et si Sazuka-san était resté ? Je n’arrive pas à m’extirper de la tête l’idée que même si Sazuka-san était là tu aurais ressenti ce vide à un moment ou un autre. Tu te serais peut-être demandé si tu allais suivre Sazuka-san toute ta vie, tu aurais peut-être cherché à voler de tes propres ailes un jour ou un autre… C’est alors elle qui se sentirait seule, toi qui la connais si bien Anzu-chan, et si les rôles étaient inversés ? Comment aurait-elle réagit à ton départ ?

Je ne pouvais pas lui dire de se ressaisir maintenant, il était trop tôt et ce serait d’une inutilité concertante. Je devais continuer à creuser encore et encore, je devais utiliser toutes les failles possibles pour qu’elle comprenne d’elle-même. L’humain à tendance à vouloir donner conseil, à passer pour celui qui sait tout et qui comprend tout. Non, on ne peut comprendre le cœur des autres totalement. Je ne voulais point qu’Anzu-chan ai cette image de moi, c’est pourquoi je ne donnais aucun jugement, seulement des questions je voulais seulement comprendre, seulement la laisser parler. Je ne pouvais pas prétendre comprendre son mal être ni même avoir la solution, car c’était faux, la seule solution valable se trouvait en elle et nulle part ailleurs.
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Metaru Anzu
Metaru Anzu

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Sam 25 Juil 2020 - 20:05
Il disait connaître Sazuka, mais la connaissait-il mieux qu'elle la connait ? Elle a été son élève depuis qu'elle est Genin, depuis plus d'un an, elle ne connait certes pas tout de son passé, mais elle savait que c'était aussi un peu le cas de Sazuka, qui avait découvert qu'elle était plus vieille qu'elle le pensait. Elle avait dépassé la soixantaine depuis un moment, alors qu'elle avait l'air d'avoir dans la vingtaine. Mais elle connaissait aussi les épreuves que Sazuka a subit et a remporté sans trop de soucis, la perte de Reiko après tout a été très dur pour l'Uzumaki, puisqu'en plus d'être sa conseillère, elle était son amante, ce n'était un secret pour personne, du moins, sauf si on ne se soucie pas de ce qui se passe à Kumo, mais c'était un devoir en tant que kumojin, et leur relation n'était pas tant tenue secrète. De toute manière, la violette savait qu'elle avait trouvé entre temps une remplaçante, cette chère Umeka avec qui elle est partie en retraite.

- Tu veux dire, comme quand Metaru Reiko est morte ?

Lui demanda-t-elle, sans lever le regard, toujours en l'observant du coin de l'oeil. Elle a bien vu que sa mort l'a légèrement affecté, mais qu'elle s'en ai sorti sans trop de soucis, et au moins, elle savait quoi faire malgré le fait que ce soit sa conseillère et son amant. Et puis, elle savait que cette relation qu'elle avait pour Sazuka n'était pas réciproque, elle l'avait accepté comme élève après tout uniquement parce qu'elle passait par là et qu'elle l'a aidé à retrouver des chats, mais sans ça, elle serait probablement là sans savoir quoi faire.

- Comme tu peux le voir, elle s'en ai bien sortie. Et puis, Sazuka n'a pas la même vision de moi que j'ai une vision d'elle. Elle serait plutôt fière, ou bien soulagée, de me voir la quitter si c'était le cas. Je lui étais fidèle, mais pas elle, son départ soudain sans me prévenir en était la preuve après tout ...

Elle soupire une nouvelle fois, toujours en ayant le regard vide, elle n'était pas en colère, après tout, l'avoir eu comme guide la forçait à avoir du respect pour un départ de la sorte. Elle abandonne son statut de shinobi qu'elle détestait tant après tout, donc Anzu ne pouvait qu'être contente pour elle, même si elle ne l'a pas prévenu du tout de son départ. Elle aurait pu la prévenir et l'aider à trouver une personne qui pourrait l'aider à traverser cette phase qu'elle traverse actuellement.

- Mais ne te méprends pas, je ne la déteste pas, je lui aurais même souhaité bon courage pour la suite, mais c'était si soudain que je n'ai pas le temps de m'adapter.

Si seulement elle lui avait donné un indice qu'elle partait en retraite ... que s'est frustrant d'être une maître en sensorialité mais de ne pas avoir vu son départ à la retraite.
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Metaru Moeru
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Sam 25 Juil 2020 - 21:57
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Metaru Reiko. Décidément elle n’endossait pas de gant de velours. Je fus profondément affecté par la mort de Reiko-san on parle d’un membre longtemps important pour Kumo, mais qui l’était tout aussi dans ma famille. A sa mort elle que l’ont croyait invincible beaucoup se remirent en question dans le clan, lorsqu’un membre en est amputé nous souffrons tous. Finalement dans un sens, à un moment je me suis moi aussi retrouvé seul perdu dans un clan que l’ont croyait invincible. Elle nous avait laissé bien que contre son gré. J’étais perdu un instant dans mes pensées le regard quelque peu tourné ailleurs. Je me souvenu soudain de ma présence ici et la mission que je m’étais donné en cette journée nuageuse.


- Mais ne te méprends pas, je ne la déteste pas, je lui aurais même souhaité bon courage pour la suite, mais c'était si soudain que je n'ai pas le temps de m'adapter.


Même après son abandon elle ne pouvait la détester. Un lien si fort ne pouvait se rompre même avec le traitement le plus abominable. Elle tenait encore profondément à elle et c’est seulement la manière de faire qui la plongeait dans son isolement. Mais dans sa retraite elle faisait de même que Sazuka-san. Elle tournait le dos et laissait sans motif la nouvelle génération qui a énormément à apprendre d’elle. Le Sekai entier ne pouvait que tirer bénéfice d’Anzu-chan son savoir millénaire était à lui seul un motif suffisant. Il était important d’assurer la continuité de la transmission. Surtout lorsqu’on est porteur d’un tel savoir. Anzu-chan était peut-être gennin hier, mais aujourd’hui il était de sa responsabilité d’être elle aussi un modèle.


J’observais Anzu-chan cette fois ci d’un regard beaucoup plus déterminé. Il était maintenant venu l’heure de la mettre devant ce fait. Devant ses responsabilités, elle seule se jugera. Je contemplais l’horizon à travers la baie vitrée de la bibliothèque. Les quelques nuages qui se dispersaient laissaient quelques rayons éclairer les chemins de Kumo. Il allait bientôt imploser pour nous baigner dans une douce journée que l’ont croyait au début grisâtre et sans âme. Je retournais mon regard vers Anzu-chan, mes pupilles rouges sang traversaient les siennes. J’observais un moment de silence avant de porter d’une voix douce quelques mots, qui n’avaient en rien l’objectif de la blâmer ou la confronter, seulement relever un point auquel elle n’avait peut-être pas pensé.


-Anzu-chan… Je comprends mieux ton ressenti, mais dans l’isolement dans lequel tu t’enfermes ne crois tu pas nous faire exactement ce que Sazuka-san t’as fait ? Nous abandonner. Si toi tu as été un jour comblé, tu nous laisse seul dès le départ avec ce sentiment de vide ne sachant même pas où nous devons aller. Somme-nous coupable nous la jeune génération pour que tu nous prives de ton savoir et ta force ?
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Metaru Anzu
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Dim 26 Juil 2020 - 0:23
Le jeune Metaru tentait de la fixer à travers son regard, comme s'il tentait de la percer directement après qu'elle lui ait raconter la cause de cette dépression qui la guette. Elle soupire longuement, elle ignore pourquoi les gens s'amusaient tant à tenter de percer ces yeux avec leur propre regard, ses yeux donnaient-ils, malgré leur absence d'éclat et d'émerveillement, tant envie d'être percer à jour ? Elle l'ignorait, et à vrai dire, elle s'en contrefichait maintenant, en tout cas, le jeune Metaru ne veut pas en découdre, et on dirait qu'il essaie de faire culpabiliser Anzu d'entrer en dépression. Il pensait qu'Anzu laissait tomber sa carrière de shinobi ou pas ? La Sendaï est peut-être déprimée, voire dépressive, mais elle reste professionnelle, être déprimé ne l'excuse pas à oublier son travail de shinobi.

- Qui t'as dit que je laissais de côté mon travail de shinobi de côté ?

Dit-elle en le perçant à son tour de son regard, regard dont l'un des œil semblaient marqué d'une étrange marque rappelant un sceau. Elle ignorait quoi faire pour plus tard, mais elle ne laissait pas tomber la responsabilité qu'elle a actuellement. Anzu n'était pas comme ça, même déprimée, même blessée, même triste, jamais elle n'abandonnera Kumo, après tout, elle avait passé tellement de temps à camoufler ses sentiments et ses émotions aux autres qu'elle avait pris l'habitude d'être professionnelle malgré ce qu'elle ressentait et son état émotionnel actuel.

- Je reste professionnelle, je n'oublie pas mon devoir de kunoïchi. Si je suis en ce moment dans cette bibliothèque, c'est pour le travail, je devais chercher une information qu'on tente de subtiliser à Kumo, mais j'ai beau fouiller, je n'ai rien trouver, en même temps, je n'ai aucune idée de ce qu'il pouvait bien chercher comme informations.

Elle regardait la bibliothèque autour d'elle, puis prend un peu de son inspiration, avant de souffler un bon coup. Cela n'allait pas mieux, à vrai dire, cela n'aidait pas Anzu à oublier qu'elle ne désirait rien, n'inspirait à rien, ne sait pas ce qu'elle ferait une fois plus tard, hormis son travail. Elle ignorait ce qui pourrait la rendre heureuse et conquise, tout ce qu'elle avait maintenant, c'est son travail, et c'est la seule excuse qu'elle a pour ne pas se foutre en l'air.

- Tu peux être déprimé, triste, en colère, heureux ou effrayé, tu dois toujours faire ton travail de shinobi.

C'est ce qu'on appelait "être un professionnel", mais ça, bien souvent, les bleus ne savaient pas cela, et se laissait submerger par leur émotion.
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Metaru Moeru
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Dim 26 Juil 2020 - 22:06
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Je doutais pouvoir lui apporter repos, lui apaiser le cœur et annihiler sa solitude peu importe les moyens. Elle a été beaucoup trop longtemps coupée de la surface, plongé dans ses ténèbres elle se voyait dans son existence plus qu’une machine répondant aux ordres sans rechigner. Finalement, elle ne vivait plus. Si pour elle tout s’était arrêté je devais lui montrer qu’à la surface il y avait un monde qui attendait qu’elle lui ouvre les bras. Le soleil qui s’était fait jusque là discret avait cette-fois-ci de ses rayons pourfendu tout les nuages. L’astre embrasé se dressait fièrement, à Kumo nous en étions tellement proche que l’ont pouvait imaginer le toucher de nos mains. Je me levai de ma chaise en gardant le regard fixé sur l’horizon, avec un large sourire j’invitais Anzu-chan à sortir prendre l’air.


- Assez Anzu-chan ! Un si beau visage ne peut rester éternellement engouffré entre ces murs grisâtres à ruminer de diablotines pensées ! Sortons au soleil ! Disais-je avec enthousiasme.


Les ruelles de Kumo étaient différentes de ce matin. Les villageois étaient sortis afin de s’adonner à leurs besognes. Les commerces étaient vivants grâce aux marchands vantant de vive voix leurs produits. Les quelques enfants qui courraient dans les rues donnaient l’assurance d’un Kumo libre et prospère. Je marchais aux côtés d’Anzu-chan les mains derrière la tête j’étais toujours heureux de pavaner dans ce magnifique village. Au sommet technologique et scientifique nous étions de loin les plus développé. Même si la colonisation du Teikoku a laissé quelques marques, elles n’étaient que de vilaines cicatrices. Nous arpentions les rues jusqu’à nous arrêter près de la pâtisserie d’Itagami-sensei. Il fallait absolument que nous fassions le plein de pâtisseries et de sucreries avant de continuer notre promenade. Les confiseries en tête de chat étaient si délicieuses. Je demandais Itagami-sensei mais n’étant pas là, je devais payer et ayant déjà avalé trois morceaux j’étais acculé par Nina-chan l'une de ses magnifiques serveuses. Je regardais Anzu-chan avec un large sourire me grattant l’arrière de la tête d’un air embarrassé. Elle avait payé et nous pûmes reprendre notre route avec nos provisions… Nous reprenions la route des hauteurs pour arriver sur un coteau surplombant le village. En m’asseyant sur l’herbe fraîche j’enlevais mon haori pour me retrouver avec ma tenue habituelle. Le froid s’était estompé laissant une douce brise bercer l’atmosphère.

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En continuant d’avaler les délices de chez Itagami-sensei, je tentais d’entrevoir ne serait-ce que le moindre sourire de la part d’Anzu-chan, si ces succulentes pâtisseries n’y arrivaient pas rien ne le pouvait. Je restais silencieux et souriant, afin qu’Anzu-chan soit la première à parler la bouche pleine afin de continuer notre précédente discussion. Cette promenade n’était qu’une pause afin que chacun repose et reprenne ses esprits. Je n’allais pas abandonner maintenant que je connaissais toute l’histoire derrière ce sentiment. Je me réconfortais à l’idée que j’étais peut-être le seul à qui elle s’était dévoilée.
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Metaru Anzu
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Lun 27 Juil 2020 - 18:51
Anzu lui dit qu'une shinobi ne devait pas laisser passer ses soucis personnels prendre le dessus, mais Moeru qualifiait ça de diablotines pensées, le pensait-il vraiment ou bien croyait-il que cela allait faire réagir Anzu ? Elle l'ignore, mais la voilà dehors, à le suivre à travers une ville qu'elle a déjà visiter en long, en large et en travers. Le Teikoku a beau avoir pris la ville, il n'y avait pas beaucoup de changement, tout était resté en place. Elle observait les maisons qui avaient encore leur décoration riche et soigné, l'avancée technologique que Kumo a toujours en plus par rapport aux autres pays. Et enfin, Anzu voyait la pâtisserie d'Itagami ... elle se demandait si elle allait bien, elle. Certainement bien mieux que pourrait l'être Anzu en ce moment, après tout, elle avait récupérer ses filles, cela devait être les plus beaux jours de sa vie actuellement. Elle ignore si c'est de la jalousie ou juste qu'elle est un peu envieuse d'une vie comme la sienne, structuré, avec un but précis en tête.

Mais ce n'est pas Itagami qui vient les accueillir, mais une serveuse qu'elle connaissait déjà. Elle l'a déjà rencontré lorsqu'elle a été invité par Itagami qui souhaitait trouvé un professeur pour Kumiko. Elle n'a pas beaucoup changé, bien qu'elle ne semblait pas reconnaître la violette aux premiers abords. C'était avant ses teintures après tout. Enfin, Moeru commanda des pâtisseries, des sortes de pâtisseries en forme de tête d'animaux, attentions qui n'est pas des plus convaincantes pour Anzu qui n’était pas intéressée par ce genre de mignonnerie, et à vrai dire, cela les décevait déjà ...

Après avoir payé ces pâtisseries, Moeru l'emmène dans un genre de parc pour les manger en sa compagnie, celui-ci profite pour retirer sa veste, profitant du temps qui s'est réchauffé. Il tentait de trouver un sourire sur le visage d'Anzu après qu'elle ait croqué dans la pâtisserie, mais elle n'eut qu'un croc, le reste de la pâtisserie elle jouait avec comme si c'était une balle qu'elle préparait à lancer. Elle était déçue, ils n'étaient pas au chocolat.

- Pourquoi tu m'as emmené ici ?

Lui demanda-t-elle, les parcs, elle trouvait ça barbant, il y a toujours des tourtereaux cachés derrière des buissons qui se livrent leur flamme, des oiseaux qui viennent embêter ceux qui pique-nique ensemble, et même pour se reposer c'est compliqué car les bancs sont toujours pris.

- Je ne sais pas ce qu'on les gens avec ce genre d'endroit.

Dit-elle en restant sous l'ombre de son ombrelle ouverte, calé entre ses jambes, tenue par une main tandis que l'autre continuait à jouer avec cette friandise qui n'est rien d'autre qu'une déception.
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Metaru Moeru
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Mar 28 Juil 2020 - 15:54
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Anu-chan était d’une inébranlable lassitude, aussi glaciale qu’un pic de glace rien ne pouvait la faire sourire ou changer ses inéluctables pensées. Où m’étais-je égaré ? Qu’avais-je bien pu rater pour échouer après un début si prometteur. Devais-je blâmer sa faiblesse de caractère ? Pouvais-je au moins la comprendre. Il y a peu je pus devenir l’élève d’Itagami-sensei, comment pourrais-je réagir si jamais elle m’abandonnait sans prévention ? La tête pleine de questions je continuais de me goinfré de sucreries, regardant au fond du sachet je pris les tablettes de chocolat restantes.


-Le meilleur pour la fin ! Du chocolat Anzu-chan ou vous êtes encore trop triste ? Disais-je la bouche pleine.


La tristesse et la solitude était des sentiments que je ne pouvais comprendre, bien que le fil du destin nous attache à des personnes, un moment ou un notre nous étions seul et avions nos propres rêves. J’avais mes propres objectifs et quand bien même tout le monde me tournerait le dos, je ne tournerai jamais le miens à ces rêves qui chaque jours m’animent. J’aimais cet endroit pour sa proximité avec la nature, ici nous étions seuls face au soleil et aux nuages, ici nous conversions avec la nature et son silence et sa sérénité étaient parfois plus reposant que de longs discours.
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Metaru Anzu
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Mar 28 Juil 2020 - 19:41
Anzu continue de jouer avec ce gâteau, continue à préparer à le lancer, toujours en jouant comme si c'était une balle de tennis. Pourquoi ne le lançait-elle pas ? Eh bien, parce qu'elle a quand même de la considération pour ceux et celles qui ont fait cette patisserie, elle devrait plus le donner au jeune Metaru tient, mais il était bien trop occupé à ce goinfrer comme s'il n'avait pas manger de la semaine. Anzu soupire, quel goinfre, dire que c'est elle qui a dû payer toutes ces friandises pour que ce soit pratiquement que lui qui les mange, en même temps, Anzu n'a pas vu la moindre friandise qui l'intéressait, bien trop paresseuse en ce moment pour fouiller l'intégralité du sachet, bien trop las pour demander au jeune homme s'il y a des chocolats dans le sachet. Elle soupire, continuant de regarder le ciel, restant couverte par son ombrelle alors qu'il faisait de plus en plus beau.

Enfin, le Metaru finit par fouiller le sachet, puis finit par sortir la seule chose pouvant véritablement la sortir de cet état : du chocolat. Elle n'avait pas vu qu'il en avait acheter, elle s'était contenter de ruminer sans regarder. Elle ignore où il a eu vent de cette "faiblesse", peut-être est-ce Itagami qui le lui a dit ? Ou bien Nana ? Après tout, elle était là la serveuse lorsqu'Anzu goûta pour la première fois ces fameuses glaces qu'Itagami avait appris à concocter avec l'aide d'une Yuki. Elle prit le chocolat dans sa main, l'échangea vite avec la pâtisserie à peine entamé - il lui manquait une oreille quoi -, avant de commencer à ouvrir celui-ci et à commencer à le manger.

Vu de loin, rien ne semblait changer, Anzu semblait toujours aussi neutre, bien qu'ayant les yeux fermés pour savourer un peu plus le chocolat. Cependant, si ses yeux pétillants de plaisir n'étaient pas visible, ses joues en train de rougir de plaisir se voyait un peu. Elle n'aimait pas trop se montrer en train d'apprécier quelque chose ... Yuna lui faisait toujours la remarque qu'elle ressemblait à une gamine quand elle le faisait, et elle ne voulait pas perdre de son sérieux, après tout, Anzu était une Chunin, ou une Jonin, ça, elle ne sait plus trop maintenant, vu qu'elle est revenue à Kumo depuis peu de temps. Mais en tout cas, cela lui faisait énormément plaisir de pouvoir manger du chocolat, c'est vrai que Kumiko et Ume ne lui en apportait pas, et peut-être que cela lui aurait mieux permis de digérer le départ de Sazuka. Elle n'est pas sûr, mais une chose est sûre : elle est bien contente de pouvoir manger du chocolat, même si son visage s'efforçait à paraître sérieux.
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Metaru Moeru
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Jeu 30 Juil 2020 - 1:11
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Ayant fini de jouer avec ces délicieux gâteaux, Anzu-chan eu plus d’intérêt sur du chocolat dont elle ne perdit pas une miette. A défaut de quelques manières un sentiment d’abandon et une faiblesse pour le chocolat, la demoiselle Violette était une petite fille que la vie n’avait pas gâté. Qui d’entre-nous pourrait les yeux fermés prédirent son avenir ? La vie ne deviendrait-elle pas monotone ? A connaitre tous les chapitres nous perdrions sûrement le goût de la fin. Nous naissons sans le vouloir et mourrons malgré nous, n’est-il pas légitime de vivre comme nous le voulions ? La vie est bien trop courte pour se laisser mortifier, elle est ainsi faite, nous marchons, courons et trébuchons mais jamais nous ne devions abandonner.



En avalant une dernière bouchée de sucreries, je jetais mon regard sur l’horizon pensif et douteux. Un jour ressentirais-je le sentiment d’Anzu-chan ? Moi qui voue ma vie aux merveilles et à la gloire, je n’ai guère le temps de ruminer sur de telles sottises. Le moment venue j’accepterai mon destin et tenterai de l’inverser coûte que coûte. Dans quelques jours j’allais préparer une expédition pour découvrir une mine non loin de Kumo. Il est important de se trouver une motivation et une occupation car seul dans le noir, les voix incessantes du malin vous soufflent d’abominables idées. Me relevant les mains sur les hanches le regard toujours sur l’horizon et avec un sourire doux je m’exprimais pour la dernière fois à Anzu-chan.



-Ces guerres et conflits incessants, cette voix de shinobi que nous avons choisi nous éloigne quelques fois d’une absolue vérité, nous somme avant tout des humains. Nous aimons et nous détestons, nous marchons et nous tombons, mais nous faisons constamment vœu de rejoindre le soleil à défaut de sombrer dans d’obscurs abysses. Je suis l’élève d’Itagami-san, je l’aime et la chéris de tout mon être elle est celle qui me permet de devenir plus fort pour Kumo. Si un jour elle devait m’abandonner, alors ce jour là serait pour moi le plus funeste ! Mais le lendemain serait embrasé par mes rêves qui ne m’auraient jamais quitté ! Ils étaient là bien avant elle et reprendraient le dessus après elle encore plus intenses et ardents. Anzu-chan, je vois ta solitude comme une chrysalide qui sera un jour percée par les rayons de tes rêves, quiconque sur cette terre mérite le bonheur même si parfois il met du temps à venir. Disais-je dans un ton calme avant de tourner mon regard vers Anzu-chan. Sur ce bellissime personnage je prends congé en espérant vous retrouver la prochaine fois de l’autre côté !!!


Quittant le coteau sans me retourner, je n’avais à cet instant autre désir que de la voir sourire, la voir vivre de nouveau. Notre vie de shinobi est si dure avec nous, elle nous blesse et nous traîne dans les pires infamies, mais nous ne connaissions pas d’autres moyens de vivre. Tel est notre destin.
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