La Coalition. Cette assemblée révéla bien des choses que l’Ashina ne put anticiper. Voulant à la fois s’informer sur les grandes nations et discuter sur l’avenir du monde, le blondinet influença rapidement les projecteurs de l’assemblée. Ses origines et ses prétentions attirèrent bien des foudres ne venant pas que du représentant Kumojin; vous avez saisi le trait d’humour n’est-ce pas ? Je reste enfermé toute la journée dans l’esprit de l’autre gusse là, quand je peux vous parler, je me libère un peu ! Bref, la réunion fut bien éprouvante pour notre protagoniste et je n’avais pas vraiment aidé à améliorer le tout. Si j’étais intervenu plus longuement, le tout serait devenu une baston générale, alors que je suis le plus faible des représentants.

La situation stressante du rassemblement pesait encore lourd sur les épaules frêles du marchand. Ce dernier trouva abri dans le cadre paisible et reposant d’une forêt du pays des bois. L’ancien esclave s’installa au pied d’un arbre à l’ombre du soleil et de ses soucis. Ce type d’assemblée était bien différent du quotidien d’un banal marchand. Se retrouver face à de telles pointures ne pouvait être qu’impressionnant pour un jeune homme découvrant depuis peu l’art des shinobis. Chacun d’entre eux possédait une immense quantité de chakra, si grande que Mitsuhide ne pouvait pas indiquer avec exactitude à quel point le blondinet était à des années-lumières d’eux. Dépasser cette frustration fut difficile pour le bougre, mais au lieu de se dire qu’il n'avait rien à faire ici, la tête blonde arbora fièrement sa personne et son statut tentant à chaque fois de prouver qu’il méritait sa place autour de la grande table.

Soufflant au pied de l'arbre, le manipulateur de la lumière chassa de son esprit ces pensées distrayantes. Il voulait simplement faire le vide dans sa caboche et profiter de son tout premier voyage hors de Kaze. Depuis son arrivée, le pays du bois intrigue très fortement notre protagoniste. Lui qui n’a connu que le désert, il était subjugué par l’omniprésence de faunes et de flores. Le temps était doux, relaxant et en accord avec la verdure qui fourmillait sous les pieds du marchand. Le membre du Shidan pouvait enfin prétendre au repos qu’il désirait depuis bien des jours maintenant.

Enfin, c'était sans compter sur le duo de gardes qui accompagnait l'Ashina. L'Impératrice insista lourdement pour que le jeune membre des hérauts du désert ne se déplace pas seul jusqu'à son retour à Taiyô. Cette étreinte n'était guère appréciée par le lumineux cherchant un moment de solitude suspendu dans le temps. Soupirant, Mitsu détourna le regard de ses sbires pour l'orienter vers une branche qui venait de bouger non loin de lui. Perché fièrement, un aigle riva ses yeux perçants sur le marchand surpris.

— Un aigle ici ? C'est bizarre...
— Quoi t'as un problème humain ? C'est mon bec qui te revient pas ? Tu te prends pour qui ! J'ai encore le droit de voler où je veux non ? C'est incroyable ça ! Non parce que moi ça fait des heures que je vole avec le vent dans la gueule, j'me dis tiens, un petit bosquet sympathique, je vais me poser là tranquillement pour faire une petite sieste des familles histoire de me reposer les ailes et PAF ! Je me fais réveiller par un humain qui arrive en soufflant, en faisant du bruit et tout ça ! Donc, là, non, c'est trop mon bon monsieur !

Déjà étonné par la présence d'un aigle dans ses bois, Mitsu figea son visage brusquement en entendant l'animal parler et encore plus sur le contenu de ses paroles. Il se tourna lentement vers son escorte qui semblait être aussi abasourdi que le marchand. Ce dernier décida quand même de poser la question, de peur d'être fou.

— On est d'accord que l'aigle vient de parler là ?
— Alors déjà l'aigle, il a un prénom mon garçon, on t'a pas appris le respect d'où tu viens ? Ensuite, bah oui, je viens de parler ! T'as jamais vu un animal possédant du chakra ou quoi ? C'est quoi ce type ? Pourtant, je ressens du chakra en toi gamin, mais tu m'as l'air complètement à l'ouest sur tout ce qui se passe dans le monde mon pauvre gars... T'habites dans une caverne ou quoi ?
— Euh... Je viens du pays du vent et c'est mon premier voyage à l'étranger donc pardonnez mon manque de connaissance, maître Aigle-sama

L'aigle déploya ses ailes afin de se rapprocher du blondinet qu'il regarda dans le blanc des yeux. Avalant sa salive, Mitsu observa la bête qui semblait très sérieuse, angoissant un peu le jeune homme. L'animal s'arrêta net avant de briser le silence qu'il avait imposé.

« AHAHAHAHAH ! Maître Aigle-sama ! Ouuuuuuh ! Merci gamin, j'avais pas rigolé comme ça depuis longtemps. Content d'être venu au pays du bois pour croiser des gars dans ton genre ! »

Continuant de s'esclaffer à grands poumons, je pris brièvement le contrôle de mon hôte pour remettre en place ce vieux piaf.

« Ecoute moi bien espèce de merde ambulante ! Je ne sais pas ce que tu me veux, mais de base j’étais venu pour me reposer peinard sous un arbre et profiter un peu du temps et du paysage. Et toi, tu viens en faisait ton petit monologue de 15 minutes sur ta pauvre condition d’oiseau et en plus tu m’engueules ? Ca va être très simple. Soit tu utilises tes ailes pour faire autre chose que brasser de l’air et tu te tires de là. Soit tu restes, et dans ce cas, je te marave ta tête et je retourne faire une sieste, pigé le piaf ? »

Les rôles étaient maintenant inversés, puisque c’était l’aigle qui présentait à l’assemblée des yeux écarquillés. L’animal déplia une fois de plus ses ailes pour passer en vol stationnaire afin de se mettre très proche de mon visage. Hélas pour lui, il avait choisi la deuxième option. Préparant mon chakra, je laissai mon adversaire s’exprimer une dernière fois.

« On va régler ça ouais, mais pas ici. La forêt est trop belle pour la gâcher avec un combat contre toi. Hop, tu viens avec moi, gamin ! »

Avec une rapidité fulgurante, l’aigle attrapa Mitsuhide par une serre avant de disparaître dans un nuage de fumée blanche, sous le regard, plus qu’inquiet, de l’escorte.

À peine devenu tangible de nouveau, je fis un bond en arrière, préparant mon chakra pour l'affrontement se profiler. Je ne pensais pas affronter un animal aujourd'hui, mais le pays du bois nous a montré qu'il était rempli de surprise après tout. L'animal, au bagou prononcé, sortit finalement du nuage pour le surplomber. Rapidement, mes mains s'exécutèrent pour préparer la première attaque de combat aux allures pittoresques. Une dizaine de bombes d'air sortirent de ma bouche direction le bec du piaf. Sans vraiment de surprise, la bête battit des ailes afin de balayer les projectiles trop faibles pour mettre en danger l'oiseau. Celui-ci rigola avant de foncer à une vitesse prodigieuse pour asséner un coup de bec directement dans mon abdomen. L'impact fut violent, me projetant brutalement sur plusieurs mètres sous les rires incessants de cet aigle de malheur.

Me relevant avec difficulté, j'avais qu'une envie, me faire un petit aigle à feu doux. Hélas, ce pauvre corps que j'occupe n'est pas taillé pour du combat seul dirons nous. Ces facultés lui permettent d'être un bon soutien, mais cela s'arrête bien souvent là. Néanmoins, je n'allais pas me laisser faire pour autant, surtout contre un vulgaire wazo.

Les mudras s'enchaînèrent de nouveau, mais pour un résultat différent. Modulant la lumière à ma guise, mon corps réfracta la lumière autour de moi pour disparaître intégralement. Dans la foulée, une course effrénée s'entama de mon côté. Le but ? Rejoindre le plus promptement ma cible pour lui asséner un coup par surprise. L'aigle devait ressentir ma présence autour de lui, mais me localiser avec précision devenait une autre histoire. Les attaques venteuses lancées à l'aveuglette en témoignent.

Arrivant sur son flanc, je pris un peu d'élan afin d'asséner une bonne tarte dans la tête de l'animal. Mais la bonne tartine attention ! La tête qui part de côté, les plumes de travers et tout. L'oiseau bougea à peine sous l'impact et là, c'est lui qui se retourne et fout une avoine. J'ai l'impression que le plafond, qu'est notre ciel clair, me tombe sur la gueule. J'essaye de me ressaisir, mais l'animal emmagasina une grande quantité de chakra, préparant une technique qui serait sans aucun doute, la dernière.

Sauf que non. D'un coup d'un seul, il s'arrêta brusquement avant de gagner le sol et s'incliner, me demandant, via son aile de faire pareil. Retournant à un état visible, je fis de même, l'esprit assailli par de nombreuses questions. Un aigle majestueux se posa en face de nous et à la vue des yeux remplit de peur de mon adversaire, je compris que plus fort que lui venait d'arriver. Il était temps pour moi de m'éclipser pour laisser place au diplomate qui allait arranger la situation.

« Crôa ! »

Un silence monacal s'installa suite à l'arrivée de cet aigle qui paradoxalement émettait des croassements. Laissant quelques secondes, il s'exprima finalement.

— Crôa ! Tu invites des humains chez nous comme ça, cher Aiko ? Crôa !
— Je suis désolé, Messager du Roi. Je l'ai seulement invité pour lui régler son compte et le ramener au pays du bois juste après. Il m'a insulté de merde ambulant !
— Crôa ! C'est vrai ça, jeune humain ? Crôa !
— Oui, désolé. Je me suis un peu emporté suite au parole d'Aiko. Il faut avouer qu'il n'a pas été très... Diplomate.
— QUOI ? Comment oses-tu, espèce de...
— SILENCE ! Crôa ! Le Roi m'a quémandé pour amener notre invité auprès du grand Duc. Après tout, il t'a combattu et il est encore en bon état. Je suppose que le gamin n'est pas n'importe qui. AIKO Crôa ! Tu vas me suivre en haut de la montagne en portant le blondinet. Crôa !
— Super...

Soupirant, l'aigle nommé Aiko agrippa Mitsuhide avec ses serres avant de s'envoler en suivant le fameux Messager du Roi. Très rapidement, le marchand prit une altitude vertigineuse, lui donnant accès au paysage majestueux qui s'étendait à ses pieds.

De grandes étendues de neiges avec une très grande montagne qui surplombait l’horizon. L’ancien esclave n’avait jamais entendu parler de cet endroit pourtant si magnifique, contrastant fortement avec le pays du vent. La tête blonde ne pu s'empêcher de frotter ses mains sur son corps frêle pour tenter désespérément de se réchauffer. Pourtant, la première question que se posa le manipulateur de la lumière n’avait rien à avoir avec le paysage qu’il observait.

— Euh, Aiko-san ! Pourquoi votre messager fait que de croasser ?
— Chuuuuuuuuuuut ! Parle moins fort sinon il va nous entendre. Je sais juste qu’il se prend pour un corbeau, alors que c’est un aigle. Personne n’a jamais essayé de lui en parler, par peur de le froisser et aussi parce qu’il est bien plus fort que tout le monde ici...
— Mais où est-ce que je suis tombé… En parlant de ça, quel est cet endroit ?
— On nomme cet endroit Hikō no yama, ce qui veut dire Montagne de l’Envol. Tu es ici chez nous, un endroit spécial, coupé du monde. Enfin, tu en apprendras plus un jour. Maintenant tu te tais, c’est pas facile pour moi de voler avec toi.

L’ascension aérienne se termina dans un silence remarquable, alors que l’Ashina était en train de mourir de froid. Aiko déposa brutalement le manipulateur de la lumière en haut de la montagne avant de partir avec le Messager dans les nuages, hors de vue de l’ancien esclave. Ce dernier scruta l’horizon, mais à cette altitude, il ne pouvait rien voir de concret. Respirant comme il pouvait, Mitsu se concentra pour détecter une présence dans les environs et une source incroyable de chakra se dirigea vers lui avec une vitesse ahurissante. Très vite, une immense silhouette se dessina dans la brume. Un aigle de plusieurs mètres se posa devant le blondinet qui semblait ridicule face à l’énorme bête.

— Oooooooh ! Tu es enfin là jeune humain ! Comment t’appelles-tu ?
— Mitsuhide, Grand Duc-sama.
— Mitsuhide, très bien ! Tu as bien tapé dans l’oeil de notre Roi mon petit. Il a souvent tendance à renvoyer les humains sur leurs terres, mais je crois qu’il a beaucoup apprécié ton don particulier de maîtriser la lumière ! Cela lui rappelle une jeune femme qu’il a connue, il y a bien des années maintenant ! Alalala, on se fait vieux nous les aigles ! Enfin, sous la demande du roi, je vais donc te faire passer le test qui caractérise cette montagne.
— Un test ? Mais dans quel but ? Vous savez, j’ai eu une dure journée, je veux juste…
— Le test est très simple mon petit ohohoh ! Tu as juste à te jeter de la falaise. Rien de bien compliqué ohohoh ! Si tu fais cela, tu seras officiellement un allié des Aigles de la Montagne de l’Envol. Tu as cinq minutes pour le faire. Le délai passé, je te renverrai dans ton monde et nous nous quitterons, pour toujours jeune Mitsuhide. Le choix t’appartient !

Rien n'avait de sens. L'Ashina voulait simplement faire une petite sieste au pays du bois et le voilà embarqué dans une histoire d'aigle, de provocation, de corbeau et de roi. Tous les éléments se succédaient pour rendre l'esprit du blondinet confus à l'extrême. Alors quoi ? Sous prétexte qu'un prétendu roi des aigles aime bien un humain, on lui fait passer un pseudo-test pour qu'il devienne un allié ? Chaque seconde qui passait ne faisait qu'ajouter une excuse de plus pour partir loin, très loin de cette montagne de fou. Sans oublier cet aigle qui se prend pour un corbeau...

Mitsuhide s'était assis dans la neige pour essayer de démêler cette situation sans tomber dans la folie. Ayant assez pesté dans ses pensées, il voulait nettoyer son esprit afin de reprendre chaque élément en compte et réfléchir rationnellement à une situation dénuée de raison. Se tournant vers le Grand Duc devenu silencieux depuis quelques minutes, l'Ashina tenta une requête.

« Grand Duc-sama ! Puis-je obtenir une audience avec votre Roi ? J'aimerais simplement discuter un peu avec lui de toute cette situation. »

L'aigle imposant n'accorda même pas un regard en direction du manipulateur de la lumière. Il était livré à lui-même et comme le Grand-Duc lui rappela, il lui restait qu'une et une seule minute. Les pensées du bougre s'intensifièrent dans cette ultime unité de temps. Le test était très dangereux pour l'ancien esclave, mais sa maîtrise du Fûton pouvait lui permettre d'amortir la chute voir même de l'annihiler en se rapprochant des parois et ainsi ralentir au fur et à mesure. Après tout, l'aigle avait simplement dit de se jeter de la falaise, rien de plus. Un petit saut et s'accrocher juste après à la paroi rocailleuse pouvait être suffisant. La stratégie simpliste était trop tentant pour ne pas être essayé. Le marchand prévoyait un plan de secours avant de se relever, près à sauter alors que le temps arriva presque à son terme.

Concentrant son chakra dans ses mains, la tête blonde se laissa doucement tomber de la falaise et se rattrapa instantanément à la paroi de la Montagne de l'Envol. Hélas, pour le bougre, le pan de la montagne était constamment gelé, empêchant quiconque avec un chakra aussi faible de s'accrocher. Surpris pas cette glissade, Mitsu dérapa plus amplement, l'éloignant de l'éponte. La chute libre devenait inévitable.

Soufflant pour apaiser son corps et son esprit, le manipulateur exécuta alors son plan de secours. Il malaxa une grande quantité de chakra, se préparant à composer sa meilleure technique de défense. Son plan était d'expulser une grande bourrasque de vent au bon timing pour annuler la chute quand il sera assez près du sol. Une stratégie osée qui reposait sur un timing parfait sous peine de mort. Le bougre était confiant, mais face à une mort imminente, gardera-t-il son sang froid ?

La question ne se posa pas, car en regardant sur ses flancs, le marchand vit deux aigles en piquet le suivant dans sa chute. Interloqué, l'ancien esclave regarda avec insistance les deux bêtes qui ne prêtèrent guère attention.

— Tu vois, je te l’avais dit qu’il allait sauter ! C’est toi qui vas chasser ce soir ahah !
— Oui Oui, ça va !

L'aigle à la gauche du blondinet s'inclina légèrement en gardant sa vitesse pour réceptionner en douceur le Kazejin qui ne comprenait pas bien ce qui se profilait devant ses pupilles écarlates. Sa monture temporaire remonta tout en haut de la montagne pour le poser devant le Grand Duc qui attendait le retour de l'Ashina avec un rouleau à côté de lui.

« Cette épreuve que tu viens de faire, tout jeune aigle se doit de la réaliser pour être accepté au sein de notre famille. Nous les amenons ici lorsque leur capacité de vol est encore instable et nous leur demandons de sauter de la falaise. La hauteur, la température, la peur, tout ceci est impressionnant aussi pour un jeune aigle et pourtant, c'est la première chute la plus importante. C'est elle qui définit comment tu affronteras les grands obstacles de ta vie. Tu avais peut-être une stratégie pour ne pas mourir, mais cela ne nous intéresse pas. Le Roi voulait tester si malgré ton absence d'ailes, tu serais, comme nous l'avons tous été, prêt à confronter tes peurs. Sur ce rouleau, inscris ton nom avec ton nom et dépose tes empreintes. Ce rouleau, transmis par plusieurs générations d'aigles, permet de sceller notre contrat. Lorsque tu auras besoin d'aide, tu pourras nous invoquer et nous ferons notre possible pour t'aider. Nous voilà maintenant allié, petit homme ! »

Sans attendre et vraiment comprendre ce qu'il se passait, l'Ashina s'exécuta. Mordant son pouce, le sang coula le long de son doigt, lui permettant d'écrire son nom et de laisser son empreinte. Suite à cela, le rouleau se ferma et le Grand Duc le rangea instantanément dans son bec.

— Bien ! Il est temps pour toi de voler de tes propres ailes ohohoh ! Je te renvoie au pays du bois, ne t’inquiète pas, tu ne vas rien sentir.
— Merci, Grand Du….

N'ayant pas le temps de finir sa phrase, Mitsuhide disparut dans un nuage de fumée afin de réapparaître exactement là où il voulait faire sa sieste. Ces aigles étaient vraiment particuliers, mais leur aspect détaché de tout, ne déplaisait pas au manipulateur de la lumière, même si tout suivre s'avérait compliqué. Les gardes laissés sur le carreau avaient quintuplé sous l'étonnement de l'Ashina qui fit ce constat à son retour. Poster sur une branche, il salua son escorte qui souffla à l'unisson de soulagement. Les pauvres savaient que si je ne revenais pas à Kaze, une certaine future impératrice se serait occupé de leurs cas. Descendant de l'arbre, le blondinet regarda la forêt dense du pays du bois avant d'adresser quelques mots à son escorte.

« Rentrons. J'irai me reposer une autre fois... »