Faisant face à l’océan, le regard quelque peu perdu dans mes pensées, je réfléchissais encore à mon choix, non pas que je doutais du fait de quitter le territoire de la pluie, non, plutôt la sempiternelle question… était-ce le bon choix ? n’y avait-il vraiment rien d’autre que je puisse faire ici ? Ma venue dans ce village avait été finalement inutile, on pourrait me dire que j’y avais perdu plus de temps qu’autre chose. Toutefois je ne repartais pas les mains entièrement vides, en effet j’avais retiré quelque chose de cette expérience. En effet le fils de du barman chez qui j’avais depuis tout ce temps m’avais ouvert les yeux sur un élément… important le jour om je leur avais révéler être une Kunoishi… du village des nuages.
L’homme en question vivait depuis un certain moment déjà dans le deuil de sa femme, décédée lors d’une attaque de Shinobi sur Ame gakure, poire, une attaque de Kumo sur Ame Gakure. Je m’étais refusé à lui faire comprendre que sa femme avait été un dommage collatéral dans ce qui devait certainement être le jutsu de Shuuhei, ce qu’il vivait était déjà assez difficile à vivre pour rajouter ce genre d’huile sur le feu.

J’avais passé plusieurs minutes à écumer sa rage, simplement accepter le fait que d’une manière ou d’une autre j’étais liée a ce qu’il ressentait à ce moment, mais lorsque son fils attiré par ses hurlements de rages réussis enfin a se faire entendre, il posa une question qui eu pour effet de me faire moi aussi réfléchir a mes propres aspirations.
« Papa… ce n’est pas elle qui a envoyé maman au ciel… elle ne t’a rien fait… » Si seulement ce genre de ressenti pouvait être oublié en quelques mots… j’avais trouvé son intervention crédule, enfantine, trop… naïve vis-à-vis de ce monde, mais… « donc si quelqu’un meurt par ta faute papa, je serais aussi coupable que toi ? La personne aura aussi le droit de se défouler sur moi ? » l’homme c’était arrêter sur-le-champ, le visage livide, les yeux subitement perdus dans leurs pensées ; mais il ne s’agissait pas que de lui, pour le coup, j’étais dans le même cas. Si je venais a me lancer dans ce plan dans lente, mais sure extermination de Hi que je comptais fomenter depuis ici… que je venais a perdre la vie dans le process et qu’ils remontaient jusqu’à moi, cela leur donnerait-il ce fameux « droit » dont je m’entiche de toucher à mes filles ?

Décrochant mon regard de la mer, je finis par déterrer mon embarcation, la poussant à se mouvoir via mon Kekkai vu qu’elle était entièrement faite de métal. Tenant fermement la chaine a laquelle l’embarcation était liée, l’observant lentement mais surement se mouvoir hors de sa cachette, j’avais… d’autres inquiétudes en tête. Kumo avait été reprise, c’était un fait, mais comment les Kumojin avaient-il accepté le retour du Fukkatsu ? Même si c’était pour préparer cette reprise, on les avait en quelque sorte abandonnés à leur sort... je m’inquiétais trop ? Sans l’ombre d’un doute, je répondrais moi-même, oui, ceci dit… c’était quelque chose que j’avais du mal à me sortir de l’esprit.
Après une rapide maintenant, visant a m’assurer que rien n’ait porté atteinte a l’intégrité de ma création, elle était quelques heures plus tard a la mer, ma personne à l’intérieur avec les provisions que j’avais faites la veille et le jour d’avant… depuis que j’avais reçu la lettre d’Anzu en fait… Qui l’eut cru, Itagami prenant la mer de son plein gré. Bien entendu j’avais été rétissante à l’idée de m’aventurer de nouveau sur les eaux… mais An-Chan avait clairement stipulé qu’il fallait que je fasse vite… je ne pouvais donc me défiler…

Préparée pour un trajet plus long que l’allée, je me lançai donc dans une nouvelle traversée, contournant les terres pour éviter Hi ainsi que ses alentours et ainsi viser mes terres natales, plus précisément le port de Matshu que je savais opérationnel, puisque j’avais activement participé a l’approvisionnement en matériaux qui avait servi a sa reconstruction…

- Reconstruction hein… je me demande comment ça avance a Kumo… Fronçant le regard, manœuvrant mon embarcation en faisant usage de mon chakra, d’ou le fait que je n’aqi pas besoin d’équipage, je mis de coté cette façade d’inquiétude que j’avais pour l’évolution du village… … … … Seina chan… Kuu… j’arrive mes petites… } dce peu de temps que j’avais passé loin d’elle me l’avait fait comprendre, vivre sans leur chaleur… était une tache EXTRÊMEMENT difficile.