Anzu est restée à la bibliothèque depuis qu'elle a appris la nouvelle, elle faisait des recherches, a écrit des lettres à destination d'Itagami et de Sharrkan, attendant de leur nouvelle, mais elle n'avait malheureusement pas le temps d'attendre patiemment. Anzu faisait des fouilles, elle fouillait, tentant de découvrir les informations que l'homme au chapeau souhaite rechercher. Mais c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin avec tout ce qu'elle a comme informations, mais hélas, elle devait tenter le coup, si la Sendaï pouvait découvrir ce que cet homme pouvait rechercher, elle pourrait essayé de prévenir d'autres personnes de ce que l'homme au Chapeau tente de projeter. Elle soupire, sans doute le sait-il, cet homme, qu'elle est en train de fouiller, et peut-être qu'il savait qu'elle ne trouverait rien, voire peut-être qu'elle trouverait et que cela ne lui dérangerait pas ses plans. Elle pourrait tenter de lui donner un faux livre, d'échanger les pages de couvertures, mais elle se doutait qu'il vérifierait avant de prendre le livre, voire même ne saurait-il pas que ce livre serait déjà faux ? Tenter de contre-carrer les plans d'un homme pouvant se projeter dans l'avenir est plutôt difficile.

Elle soupire, entourée de piles de livres, depuis combien de temps elle n'a pas pris le temps de lire ? De retourner dans ces bouquins qui l'appellent constamment ? Anzu a toujours été une friande de livres, et même si l'homme au chapeau ne viendrait pas dans la bibliothèque, se replonger dans ces livres remplis de connaissance étaient une chose qui la rendait intérieurement calme et heureuse, elle était en paix, et mine de rien, elle en avait besoin. Après le départ de Sazuka, elle ne savait plus trop quoi faire, contre qui se tourner, et les seuls personnes qui pouvaient l'aider sont soit en mission, soit on disparu, elle était désormais uniquement laissée à elle-même, elle qui dépendait des autres, la voilà sans guide, sans personne pour la tenir par la main, cela était triste à dire, mais elle vivait pour obéir à Sazuka, et le fait qu'elle soit partis était une perte de repère.

Elle leva la tête, observant le visage de la Yamanaka qui était là lorsque Tengoku est arrivé la prévenir.

- Vous souhaitez qu'on en discute maintenant, Kururi-san ?

Elle souhaitait lui parler de ce que représentait un Raïkage à ses yeux, donc elle était tout ouïe, de toute manière, elle devait faire une pause, ses yeux lui piquaient un peu.

@Yamanaka Kururi

"Qu'on discute ? De quoi ? Ne vous attendez pas à de longs discours plein de profondeur de ma part."

Tu avais une petite idée de ce dont elle voulait parler, mais comme nombre de ninjas des nuages, elle ne te connaissait pas vraiment; peut être de nom, au mieux. Les histoires de Kage... t'en avais strictement rien à faire, c'était que pour légitimer l'Uzumaki que tu avais annoncé ta participation mais elle était partie, donc ça n'avait plus trop de sens alors t'allais te retirer comme prévu quand quelqu'un se présenterait et t'espérais que ça allait pas prendre trop de temps car plus longtemps durait ta candidature et plus on connaîtrait ton nom; et ce n'était pas ton souhait.

"Vous savez quoi Anzu ? Si ça tenait qu'à moi, je réduirai en cendres le moindre livre de cette bibliothèque, et tous les écrits existants dans ce village. Ca éviterait d'attirer la convoitise des types louches comme cet homme chauve là. Et on repartirait de 0 en s'assurant de ne rien "posséder" de dangereux pour notre sécurité et celle des habitants. Mais, ça ne dépend pas de moi ! Et surtout, je ne maîtrise pas le Katon."

Faire ce qui devait être fait, toujours. Si y avait rien d'autre à protéger que des humains, ça facilitait beaucoup les dilemmes mais t'espérait

"Comme donner des documents en échange d'otages... confère le saint père et cette kumojine. Pour protéger le village je l'aurais éliminée moi même... mais je n'étais pas présente à ce moment là, c'est bien dommage. Personne dans ce village ne fait jamais ce qui doit être fait..."

Vrai ou pas, tu t'en fichais, les faits parlaient d'eux même. Y avait bien que les Kage Metaru qui agissaient plus qu'ils parlaient mais... ils n'agissaient pas assez intelligemment.

"Mais enfin, pensez y Anzu, à agir en tant que vraie Kunoichi et pas en petit chiot comme les 3/4 de ce village. Sur ce je vous laisse ! j'ai d'autres trucs à faire."

Un salut poli et tu t'en vas.