L'examen chûnin, qui s'était déroulé à Kumo, était terminé depuis plusieurs semaines déjà. La plupart des jeunes pousses Teikokujins avaient fait le chemin retour avec le convoi impérial, les bras chargés de récompenses, notamment de promotions. Ce fut le cas pour la jeune Inuzuka, Sakka, qui fut promue lieutenant à cette occasion. Elle était fière, évidemment, mais cela n'était qu'une étape, un palier, et non une fin en soi. Cette avancé hiérarchique, elle souhaita la mettre au profit de son clan. Depuis son retour, elle ne planchait que sur ça, un plan pour recomposer la Meute, génocidée. Les idées allaient bon train, mais les faits... Difficile de trouver la force à quinze ans, pour rassembler et motiver une bande de chiens caractériels. Les nouvelles en provenance de Kumo ne l'aideraient pas d'avantage, bien au contraire...
Alors que le pays du Feu s'apprêtait à affronter l'hiver, un tract incendiaire fut publié, par centaines, par milliers peut-être, dans la cité des Nuages. Ces auteurs l'avaient, me semble-t-il, affichés à la fin de l'automne, quelques dizaines de jours après l'examen. Il n'en fallut pas moins aux rumeurs, pour arriver jusqu'à la capital.
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* Des affiches parlant de la nomination du nouveau Raikage ? D'un conseil ? D'une nouvelle unité ? * se résuma Sakka, alors qu'elle venait de surprendre plusieurs conversations dans la rue à ce sujet.
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« T'es au courant de ça ? » interrogea-t-elle son fidèle compagnon, qui remua la tête de gauche à droite. « Des mecs ont osé placarder les murs de Kumo avec ce tract pro-rebelles ? J'en ai assez de l'inertie du Teikoku à ce sujet, il est temps d'agir. » bouillonna-t-elle, tout en serrant et froissant le fameux papier, qu'elle venait de récupérer d'un marchand, en provenance de la foudre.
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Déjà lors de l'examen, l'adolescente fut surprise de l'inertie du protectorat à ce sujet. D'après son entrevue avec Syoto, un événement public sur ce thème s'était même déroulé sur la place du village, sans action punitive en retour, ou même de mission de récolte d'informations. Et suite à sa rencontre avec Suzuri Takara, elle comprit que cette rébellion était vécue avec fatalisme par la population Hijin de Kumo, comme si c'était normal. Que dire de l'Empereur, forcément informé ? Il est venu, il a vu et il a vaincu. Et maintenant ? Que fait-il ? Ou est-il ? Et son porte-parole, fraîchement nommé, lui aussi disparu ? L'Empire avait tant apporté à Sakka, elle ne pouvait rester les bras croisés, elle devait agir.
Mais comment ? Comment former une unité alors que l'administration est passive ? Comment la composer, avec qui ? La paranoïa l'emportait. Ses prétentions claniques étaient loin derrière, ils étaient alors sa priorité il y a encore quelques heures. Et pourtant, c'est bien de là que lui vint la solution. A l'époque, le clan Inuzuka faisait parti de Hi, mais était indépendant de la Seigneurie en place, c'est d'ailleurs ce qui le conduisit à sa perte. Il fallait transposer ce modèle à cette unité, former un groupe indépendant, mais secret, de l'administration impériale ; non pas pour la renverser, mais pour la protéger, dans son ombre. En espérant qu'il ne subisse pas le même sort ... Ne restait plus qu'à la composer. Une nouvelle fois, elle piocha dans ses origines claniques pour trouver la réponse. Dans ces temps-là, pour former une Meute unie et indivisible, tous les membres étaient originaires de Hi no Kuni. Il devait en être de même pour ce groupuscule.
Elle courait. Son esprit était embrumé, ces idées se mélangeaient à ses émotions, à la fois de la tristesse, de l'espoir, puis de la colère quand vint la peur. Elle suait, non pas à cause de l'effort, mais de son mental, soumis à rude épreuve. Elle se demandait bien si elle jouait sa vie. Les archives administratives de la capital se dressaient devant elle. Elle profita de cette nuit noire pour s'y introduire discrètement. Pas d'inquiétude, elle ne comptait rien y voler, juste se renseigner. Un seul rayon l'intéressait, celui regroupant les dossiers des shinobis ayant rejoints le Teikoku. Les dossiers suspendus se succédaient dans un rayonnage métallique prévu à cet effet. Sakka les examina tous, n'en sortant qu'une seule feuille, la première. C'est celle sur laquelle figurée la nationalité du Teikokujin. A chaque fois qu'elle était différente de celle Hijin, elle la rangea pour passer à la suivante, autrement, elle prenait soin de noter le nom du militaire et son adresse. Puis, elle quitta les lieux.
La nuit fut courte, puisqu'elle ne dormit pas. Elle recopia à maintes reprises les mêmes mots sur différents parchemins. Elle les destinait à ces noms choisis, ceux en qui elle espérait pouvoir placer sa confiance. Pour ne pas changer, elle fit appel à ses congénères Inuzuka et Hokazuka, certains avec qui elle reprit contact, tous fiers de servir l'Empire. Des compagnons de races diverses et variées voyageraient seuls, au total, dix animaux ninja transmettrons ce message :
Lettre:
Hijin,
Que tu sois à Hi, ou basé à Kaminari, tu as sans doute eu vent de ce tract colporté par les rebelles de Kumo. Nous pensions contenir un mal intérieur, il n'en est rien, puisqu'il s'est allié à un ennemi extérieur. Pourtant, nos dirigeants semblent passifs.
Nous ne pouvons regarder l'ennemi de hier, se relever aujourd'hui. N'oublions pas ce dont il est capable.
Nous, soldats de Hi, mettons nos pouvoirs au service du Roi, notre peuple. Défendons-le !
Moi, Sakka, membre du fidèle clan Inuzuka, Lieutenant impériale, vous convie à une réunion informelle et secrète composée de Hijins. L'animal qui vous a confié ce message saura vous guider vers le lieu de cette réunion, qui se déroulera lors de la prochaine nuit sans lune.
Inuzuka Sakka
Ps 1 : Les amis de nos amis, sont nos amis. Ps 2 : N'oubliez pas de nourrir nos bêtes.
La nuit fatidique était enfin arrivée. En avance, Sakka avait rejoint le lieu du rendez-vous, dans les montagnes au nord-est du pays du Feu. Là-bas, se cachait un ancien refuge de chasse Hokazuka, construit de bois et de pierre, il se fondait dans le paysage. A l'intérieur, le mobilier en bois, les trophées de chasse et les peaux de bêtes tannés donnaient une ambiance rustique. L'immense cheminée de pierre était allumée, l'hiver était bel et bien présent.
Il observa le premier. Ce dernier, réalisant ce que ce regard exigeait, ôta son masque. Sous sa capuche, il révéla un faciès androgyne, particulièrement beau et lisse, ce qu’il devait entre autres à son jeune âge. Avec sa voix d’enfant, il pouvait aisément être confondu avec une femme. Une ambiguïté qui lui permettait de jouer un double rôle redoutable. Il réajusta une mèche blonde qui avait glissé sur son visage, en fermant ses paupières comme pour témoigner de sa bienveillance à l’égard du Lieutenant infâme. Il passa à un autre. Le premier profita de cet instant pour remettre son masque. Le second arborait une fine moustache noire et une barbichette, comme s’il avait voulu imiter le style de Kanshisha, le chef du clan Shinrin. Cette vision fit doucement sourire son responsable, auquel répondit son vis-à-vis par mimétisme, dévoilant un air particulièrement espiègle. Shinpachi se fit la confidence que celui-ci pourrait bien, un jour, le trahir pour tenter de revendiquer sa place. Le seul fait qu’il imite un homme supérieur à Shinpachi sur le plan clanique ressemblait à une provocation. Il n’avait pas le droit à l’erreur. Il passa à un autre…
Six soldats (dont deux femmes) avaient ainsi été réunis et alignés, pour être scrutés tour à tour avant leur déploiement. Le septième, en la personne de Shinpachi, était leur chef. Le Lieutenant avait choisi de se contenter de peu de personnes ; pour ce qu’il envisageait de réaliser, le plus était l’ennemi du mieux. Chacun des éléments choisis savait pertinemment à quoi s’attendre avec cette mission qui dépassait sans doute toutes celles qu’ils avaient pu accomplir jusqu’à présent ; de la même façon, ils n’ignoraient pas les conséquences possibles de leur engagement. Pour ainsi dire, il n’y avait rien de plus persistant que cette idée de mort promise par le Lieutenant ; il s’agissait à ce titre de la première chose qu’il leur avait demander de consentir. Cette idée de ne pas voir la lumière jour au lendemain de leur engagement à ses côtés pour ce périple.
« Disparaissez. »
Une seule clameur, brève et intense, exprimé par chacun d’entre eux dans le même temps, et accompagnée d’un geste de la main, le poing dans la paume, confirma leur salut et permit de se rendre à l’évidence qu’ils avaient été rudement sélectionnés. Telle était l’escouade des Shikyukei-bû, les secrètes cervicales qui aidaient à tenir la tête de l’Empire, et membre d’un groupe plus large que le Shinrin revendiquait comme étant sa division : le Kotsuzui. La moëlle épinière. Des noms que le Lieutenant avaient judicieusement choisi pour se revendiquer comme appartenant au sommet de la colonne vertébrale du squelette de l’Empire ; une chose qui revenait normalement, métaphoriquement parlant, aux Capitaines. Les cervicales étaient au plus proche du crâne, et tenaient la tête de l’Empire. Une façon de prétendre qu’il était lui-même plus proche de l’Empereur que certaines autorités ; une provocation subtile qui n’avait d’innocente que le mot. Certainement pas les intentions.
Dans l’Unité Impériale, il n’y avait que des diables qui mangeaient d’autres diables.
Les membres de son escouade se dissipèrent aussitôt les ordres reçus. Les Shikyukei-bû voyageraient de nuit, comme lui, qui partirait le lendemain. Ils seraient tous présents pour le festival du Nouvel An. Ils ne rateraient rien de cet évènement. Pas une miette.
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La journée s’acheva, et avec elle, tout ce qu’il restait des cervicales avait quitté Urahi, sauf la dernière. Shinpachi s’affaira à préparer son départ. Dans ses mains, un pinceau rédigeait plusieurs courriers qu’il avait prévu de faire distribuer au fil des jours, comme pour faire croire qu’il serait encore à Urahi. Tout ce qui était lié à sa présence à Kumogakure se devait d’être camouflé. Surtout, il avait prévu un courrier très spécial, une lettre qui partirait en même temps que lui, mais voyagerait bien plus vite. Il n’avait rien oublié de son dernier passage à la Cité des Nuages. Entre autres, il se souvenait d’un homme en particulier.
Mais alors qu’il écrivait, un chien vint gratter à sa porte. Il se hâta d’ouvrir pour découvrir la bête, ainsi que la lettre qui était accrochée à un petit ruban qu’on avait noué autour de sa gorge. Il prit son temps pour défaire l’ensemble. Le chien, aussitôt libéré, se mit à courir à grandes foulées. Son travail était terminé. Le Lieutenant jugea inutile de le poursuivre.
En quelques secondes, il put parcourir toutes les lignes de ce courrier. Il tombait mal. Très mal. Cela était toutefois largement prévisible et il en vint à se maudire de ne pas avoir anticipé cette contrainte plus tôt. Il se mit en tailleur pour réfléchir, scrutant pensivement la lettre. Il ne lui restait pas beaucoup de choix. Il tira une autre feuille, attrapa son pinceau, et se mit à rédiger lui-même une autre lettre…
« Gozen… »
Murmura-t-il en songeant à l’homme de la situation.
"Hey réveille toi ! Leiko réveille toi ! - Qu'y a-t-il Jackie ? - Il y a un chien qui apporte une lettre ! Apparemment c'est important ! - Euh oui ok."
Je me lève et je vais voir l'animal en question. Je prend la lettre et je la lis à haute voix à Jackie. Je marque un temps d'arrêt et je réfléchis à la situation. Il faut que j'aille voir au lieu écrit sur la lettre pour cette fameuse réunion.
"Bon. Jackie, on n'a pas le choix. On doit y aller. On se doit d'écouter ce qui est écrit ici. Aller !"
C'est ainsi que nous nous mettons en route, avec le chien messager qui nous guide. Ça fait un moment que je vais beaucoup mieux. Nous avons une petite maison en location et nous avons de l'argent pour payer le loyer et la nourriture pour 2. Nous vivons notre meilleure vie. Et, comme dit, on se doit de protéger notre peuple au nom de notre roi. Pour cela, cette réunion s'impose. Il fait froid mais nos fourrures nous tiennent chaud. J'aime l'hiver, ça me détend.
Dans notre enfance, il est vrai que nous nous amusions tout le temps dans la neige, moi, Jackie, et les autres enfants de la meute. Ça me serre le coeur d'y penser. Ça fait mal, vraiment. Et je ne veux pas que ça recommence. Surtout pas.
Nous sommes arrivés après un trajet assez long, et nous sentons l'odeur de Sakka. Elle était déjà là, c'est parfait. Jackie, comme à son habitude, montre qu'il est heureux de voir quelqu'un qu'il apprécie, et parfois de manière brutale. Mais il est mignon. Il a toujours été comme ça, heureux de voir des gens comme ça. Il est très social. On me dira que ce n'est pas un bon chien de garde, mais si. Il est capable de savoir quand il y a un danger ou non. Il est vraiment intelligent comme chien. Et moi alors ? Où est ma politesse ? Dis donc, ça ne va pas, je me crois où moi ?
"Salut ! Ça va ?"
En tout cas , ce lieu est parfait. L'odeur de bois brûlé me fait du bien, ça me rappelle mes doux souvenirs quand j'étais encore une enfant sauvage.
C'était une belle journée. Belle par le temps qu'il avait fait. Une matinée plutôt douce et fraiche, appelant la brume matinale à flotter légèrement au dessus du sol par effet météorologique, plaisante pour le shinobi. Quant à l'après-midi, il était comme cette matinée, doux et agréable en plus d'avoir des températures plus élevées. C'était une belle journée. L'entrainement du matin fût bon, notamment consacré à sa maitrise du ninjutsu, un art qu'il maitrise quasiment à la perfection, faisant de lui un véritable danger pour les autres. Son passage au stand de ramen à midi était plus que parfait, car le chef ayant une dette envers lui, offrit une deuxième repas gratuit au shinobi. Rien de mieux pour lui faire plaisir. Quant à l'entrainement de deuxième partie de journée, consacré au taijutsu et à la méditation, reposa quelque peu le corps du ninja, en quête d'un certain pouvoir pour sauver Hi no Kuni. C'était une belle journée.
Posté sur un toit d'Urahi, l'Uzumaki scrute l'horizon tout en se fumant une tige de tabac tassé, à défaut d'attendre patiemment la tombée de la nuit. Mais plus il fume, plus les mégots s'en tasse. Faut dire que maintenant qu'il a fait tout ce qu'il avait à faire, l'attente n'est plus que la seule chose qu'il peut se permettre. Et clope après clope, la lune se lève tout comme le voile noir céleste terrestre et l'heure de se mettre en route est arrivée.
Passant alors de toit en toit, d'arbre en arbre, l'Hayashijin traverse la ville avant de s'enfoncer dans un bois adjacent à la cité du Feu. En chemin, l'homme se perd dans ses pensées, lui n'étant qu'un natif du Bois. Mais même s'il est originaire d'Hayashi no Kuni, Gozen reste un homme du Feu en y ayant vécu les trois quart de sa vie à Hi no Kuni. Alors rien de plus normal pour lui de défendre ce pays qu'il l'a vu grandir et vivre ses plus belles aventures. Cependant ...
D'un côté, il y a Hi no Kuni. Pays du Feu, patrie d'adoption et terres pour lesquelles le shinobi pourrait donner sa vie. Néanmoins, lorsqu'il voit ce que ce dernier devient, il n'est pas sûr de vouloir participer à tout ça. Les meurtres, il en a assez. Jour après jour, année après année, décennie après décennie, les hommes ne jurent que par la guerre, la haine et la vengeance. Un cercle vicieux qui pousse aujourd'hui les victimes de la Terre et de la Foudre à s'allier et à envahir le village caché des Nuages par simple et pure vengeance. Un véritable caprice pour le balafré. Une erreur commise par celui que tous appellent "Empereur". Cette guerre, le Sôshikidan, Kumo, Iwa, tous ne savent que faire parler le sang et la mort. Mais ne réfléchissent pas à d'autres solutions. De plus, prétendre que l'Empire ne souhaite que la paix est une aberration. Un putain de prétexte pour toujours plus tuer et soumettre les peuples ayant fait du tord à ceux qui dirigent ce soit disant empire.
De l'autre côté, Kaminari no Kuni, Pays de la Foudre, victime de l'Empire. Ce qu'ils voudront faire, récupérer leurs terres. Ce qui est logique. Au détriment d'une guerre ? L'Uzumaki ne croit pas à ça, ils peuvent faire preuve d'un minimum d'intelligence. Pour une fois. Alors pour que tout le monde soit heureux, Gozen pense qu'il est préférable de remettre chacun dans son pays. L'Empire à Hi, la Résistance et le Fukkatsu à Kaminari. Rien de plus, rien de moins. Faire tableras du passé et laissé les vestiges de ce passé s'éteindre peu à peu. Sinon, ces guerres continueront éternellement. Même si pour cela, il faudra ravaler sa fierté. Et il est fort probable que de son côté, Rei ne soit pas de cet avis.
Ce pourquoi Gozen se doit de prendre un maximum d'information à cette réunion pour ensuite trouver un membre de la résistant pour lui passer un message. « Laissez-moi vous aider à repousser l'Empire de vos terres. Mais aidez moi à libérer celles de Hi de son emprise. »
Et entrant dans la caverne dans ce paysage quelque peu montagneux, le scarifié abaisse la capuche du manteau sombre qu'il porte pour se montrer à tous, sans la moindre transparence.
« Bonsoir à tous, pour ceux qui ne me connaitraient pas, je me prénomme Enma Gozen et je viens pour représenter les intérêts de Shinrin Shinpachi - Lieutenant & Membre de l'Unité Impériale. » dit-il de son plus grand sérieux, voyant que certains trouvent la situation quelque peu ... paisiblement. Sauf qu'ils se trouvent tous dans un contexte des plus tendus. « On commence ? »
Éviter que la Résistance ne passe à l'acte trop précocement, reste la priorité numéro un pour le ninja élémentaire.
Le soleil vient de se lever, encore une belle journée et il va bientôt arriver, le petit déjeuner ! Il vient toujours au bon moment avec ses pains et ses croissants, l'ami le petit déjeuner. Voilà se qui résonnait dans la tête de l'Akimichi actuellement, pour lui il était l'heure de manger. C'est donc assis dans un petit boui-boui local qu'il décida de commencer ça journée, en dégustant de délicieux petits pains briochés en forme de flamme, certainement pour souligner l'endroit ou la boutique se trouvait, en plein milieu de l'Empire du Feu. Dommage qu'il ait si peut de touriste pour profiter de ça, après tout Hi no Kuni n'était pas le pays le plus accueillant ni même celui avec le background le plus joyeux. Il faut dire que les voyageurs avait tendance à contourner le pays, se souhaitant pas tomber sur les forces armées du Feu , car celle-ci avait pour réputation d'être légèrement soupe au lait. En parlant de soupe au lait, Mujun trempait avec ferveur ses petites brioches unique en leurs genres , dans un grand bol de lait . Le patron de la boutique semblait habituer à voir se crane chauve engloutir une grande parti de son stock de petites douceurs, tout en comptant la recette du jour, il souriait en regardant son client dévorer ses viennoiseries. Il y a une chose qui est sacré chez Mujun, en plus de tout son délire shintoïste, une règle bien plus importante que toute les autres, ON NE DÉRANGE PAS UN AKIMICHI QUI MANGE ! Une règle de base, qui pourrait certainement sauver des vies. Arrivant comme un cheveux dans la soupe, un canidé que le chauve n'avait jamais vu eut l'odasse de venir l'interrompre pendant SA mission très importante, finir tout ses petits pains ... Mujun fulminait en regardant se satané chien.
«Toi ! Tu as de la chance que j'mange pas d'chien ! »
Il remarqua par la suite que le chien n'était pas venu les pattes vides, il retira autour de son cou un ruban ou était attacher un petit rouleau. Il l'attrapa puis le déroula, il était donc convier à rejoindre une petite réunion secrète ? L'Akimichi afficha un grand sourire satisfait pour ensuite rigoler dans son coin.
«Une réunion secrète ?! -Hahaha- Ils ont enfin compris que j'avais les dieux derrières moi, ils ont compris ma valeur, c'est pas trop tot . »
Il se redressa à une vitesse ahurissante et en lançant une bourse rempli de piécette , il demanda au tenancier de lui mettre de coter toute cette nourriture qu'il avait commander et qu'il n'allait pas pouvoir finir malgré lui. Il prit tout de même quelque petit pains sur lui avant de partir à l'endroit indiqué sur le rouleau. Décidément l'Empire ne savait pas se présenter et demander des truc directement , toujours besoin d'envoyer des messages par le biais d'animaux, en plus les messages étaient souvent coder, au grand dam de l'Akimichi qui n'y comprenait jamais rien. En sautant de toit en toit puis d'arbre en arbre, avec une agilité qui n'avait rien à envier au force spécial du pays , il arriva enfin à l'endroit indiquer sur le papier rouler. Il s'agissait d'une cabane confectionner en pierre et en bois, perdu au milieu de nul part. De là ou était Mujun, on pouvait entendre différente voix , l'Akimichi n'était donc pas le premier à arriver, ni le seul convoquer à cette petite réunion. Même si c'était logique, il était tout de même un peu déçu.
C'est sans faire preuve de la moindre politesse ni délicatesse qu'il ouvrit la porte de cette cabane à la voler, avec le trop plein d'enthousiasme il l’arracha par inadvertance. C'est donc avec la porte dans les mains qu'il souria pour saluer les personnes présentes, tout en essayant par tout les moyens de remettre la porte dans ses gonds. Il s’arrêta un instant en voyant un visage familier ! Et poussa un petit cri de satisfaction, mais voyant qu'il en faisait peut être trop il reprit son rôle de moine et dit d'une voix neutre qui se voulait zen.
«Ooooh ! Goz... Je veux dire, enchanter tout le monde, je me présente. Je suis le moine du temple Kousai, Aki... Inuzuka Muj...Non ...Inuzuka Mu. »
Encore une fois il donna un faux nom, qui ne tenait pas la route qui plus est ... Et pour couronner le tout il finit par un petit clin d'oeil complice avec gozen, comme s' il était le seul a connaitre sa véritable identité. Ces pauvres gens allaient certainement regretter d'avoir convier Mujun à cette petite réunion. Mais il est certain qu'au moins il y aurait de l'ambiance grâce à lui.
La journée avait été plutôt calme et tendait peu à peu à sa fin. En cette nouvelle saison Hivernal, un coucher de soleil était synonyme de baisse drastique des températures, de quoi donner envie a tout un chacun de se retrouver bien au chaud dans sa maison près d’un feu de cheminée voir blottit dans ses couvertures. Pour un shinobi, s’était l’occasion de varier son entrainement, travailler dans des conditions climatiques inhabituelles et habituer son corps a de nouvelles conditions, du moins c’était le cas pour King. Profitant de la matinée ensoleillé et de la température ambiante beaucoup moins froide, le soldat était sorti vaquer à ses occupations quotidiennes ainsi qu’aller à la rencontre d’autres personnes, Shinobis, civils , histoires de socialiser et rester parfum de ce qui se passait au sein de l’empire et en dehors, le Teikokou est une grande nation et il n’est de ce fait pas évident de rester au courant des choses qui s’y trament.
Plus tard dans la nuit, alors que le Bakuhatsu retournait chez lui après son rude entraînement dans le froid depuis le début de la soirée, il pouvait apercevoir tapis devant sa porte un chien qui semblait attendre quelque chose ou quelqu’un, mais qui donc ? Et pourquoi devant sa maison ? Si ça se trouve le clébard meurt juste de froid. Qui laisserait son chien tout seul dehors par un temps pareil ? A proximité de la baraque et du clébard, King s’accroupit face au chien apercevant ainsi son collier plutôt atypique, voir original.
- Yo, tu es tout seul ? suis moi a l’intérieure.
King était crevé par son entraînement, il avait juste envie de bouffer de la bonne viande et se mettre au lit. Alors que King s’appliquait à déballer la bouffe qu’il avait pris soin d’acheter sur le chemin du retour, encore heureux qu’il y ait des commerçants qui restent ouvert jusqu’à si tard la nuit, le clébard ne cessait pas de tenter d’attirer son attention.
- Un instant j’ai bientôt fini … Vas y tiens.
Alors que le Bakuhatsu s’accroupit de nouveau pour donner sa part de viande au chien, il pouvait cette fois ci s’apercevoir qu’il ne s’agissait en fait pas d’un collier, ce chien était en fait un messager et voilà pourquoi il tentait tant d’attirer l’attention du soldat, pas forcément pour la bouffe, ou peut-être un peu quand même. King lu rapidement la lettre qui lui était adresse par une certaine Inuzuka Sakka. Oui, les aspirations de King venaient tout juste de le mener à rejoindre l’empire, alors il ne connaissant pas encore tout le monde.
En effet, le jeune homme avait entendu parler d’une rébellion Kumojin, il les comprenait d’une part et se serait certainement range de leur cote il y a encore quelques années de cela, mais d’autre part il ne fallait absolument pas les laisser mener à bien leur révolte, ils pensent certainement faire bien, mais c’est ce genre de comportements et d’états d’esprit qui mènent aux guerres et doivent être éradiquer, même par la force.
- Bien, on vit donc officiellement ensemble jusqu’à cette nuit… Ponchien.
Ce serait une bonne occasion de voir ou de revoir pas mal de gens d’un coup, si jamais il n’y avait pas trop de tensions aussi. Le Hijin mangea sa part du repas avant d’aller dormir et quelques nuits plus tard, la nuit J arriva et le Bakuhatsu fut conduit par Ponchien jusqu’au lieu de rendez-vous comme indiqué sur la lettre. A son arrivé, la porte avait été défoncée, alors il se permit d’entrer et il y avait déjà pas mal de monde a l’intérieur.
- Yô, je me présente, Bakuhatsu King, soldat non affecté de l’empire. Je vous ramène aussi votre chien.
Ponchien fit quelques léchouilles a King qui le fit rigoler un petit peu avant de retourner vers sa maîtresse, permettant ainsi de discerner Inuzuka Sakka du reste des personnes présentes.
Dernière édition par Bakuhatsu King le Jeu 9 Avr 2020 - 13:31, édité 1 fois
J'avais enfin quitté le pays des nuages. Mon excursion avait été correcte sans me transcender par ce beau pays. La tension et les nouveautés dû à la conquête rendaient les gens froids et méfiant. Je n'appréciais que peu ce climat de non dis où l'on sent qu'il y a un trucs malsain dans l'air. Finalement ma présence n'étant plus souhaitait je remballa mes affaires pour retrouver mon nid douillé à Hi No Kuni, toujours loin de ma terre mais toujours ça de moins.
Le lendemain de mon arrivée, je retrouva mon atelier de couture, rien n'avait bougé juste de la poussière sur les étoffes qui encombraient l'espace. Je pouvais prendre du temps pour moi et avancer sur mes projets personnelles qui étaient de plus en plus nombreux mais avec toujours aussi peu de temps. être soldate du Teikoku avait des avantages mais aussi des inconvénients et le manque de temps en faisait partie.
Avec un sourire de satisfaction je m'assis enfin dans ma chaise à roulette et détacha mes cheveux qui s'animèrent rapidement. La boite à musique de ma grand-mère sur mon chevet dicté le rythme : j'étais fin prête à m’atteler à mon travail ou plutot ma passion. Comme ci ma chevelure était mon assistant personnel, chaque mèche attraper mes ustensiles et nécessaires sans que je fasse un grand effort de concentration. le mannequin en bois portant l'ébauche d'une tenue devant moi, un miroir de 3/4 pour voir derrière sans bouger le mannequin et les étoffes à porté de cheveux ! j'étais lancé pour la journée et même toute la nuit.
Telle une pieuvre furieuse, mes tentacules allaient et venaient dans le petit local pour m'apporter les tissus, fil et aiguilles, ciseaux et mètre ruban. Or une personne vint toquer à ma porte ! qui pouvait me déranger en plein milieu de la journée, alors que je venais juste de rentrer ! Soupirant, je quitta mon poste pour lui ouvrir, même si j'aurais bien voulu lui ouvrir sans quitter mon poste mais le respect et la courtoisie était plus important que l efficacité du travail personnel.
Alors que je m'attendais à ouvrir la porte à une personne lambda, je fus surprise de voir un chien ninja apportant une lettre. Aussitôt la lettre décroché de son collier qu'il repartit en trombe vers le village. Étrange réaction et surtout étrange de recevoir une lettre le lendemain de mon arrivée. J'ouvris la lettre tout en retournant à ma place. "Hijins".... cela commence mal, je ne suis pas de cette classe là, il y a sûrement erreur sur la personne? La suite était beaucoup plus intéressante. Il s'agissait d'une membre du clan Inuzuka, les traqueurs canins des forêts de Hi, ce clan jouissait d'une bonne réputation à Ame et au yeux de mon clan. Sa réunion secrète avait pour objectif d’empêcher un renouveau de la révolution.
Je déposa la lettre sur le chevet tout en reprenant mon travail l'esprit occupé par cette invitation. Je ne tenais pas forcement à retourner à Kumo et à travailler en sous marin sans l'accord de la hiérarchie. Mais en cas de franc succès les honneurs seront bien plus intéressants, de plus traquer quelques fugitifs me rappellera le bon vieux temps.
Finalement je me décida à y aller. Au pire si le plan était trop fourreux je pouvais me retirer, j'ignorais presque tout de la Lieutenante et potentiellement des autres convives, je pris donc le minimum syndicale en cas de .... soucis et me vêtis d'un manteau sombre à capuche digne des réunions les plus sordides.
Une fois dans le refuge indiqué, j'entra en soulevant ma capuche. J'étais la 6 ième personne dans la pièce.
Bonsoir à tous. Tôhatsu Asami, Amejine mais fidèle membre du Teikoku. J'ai répondu à l'appel de la fière Inuzuka. J'espère ne pas être la dernière ? plus nombreux nous serons, plus simple sera la .... Traque.
Je mis un petit accent sur "La Traque" la ou plutot les Inuzuka pouvait comprendre de quoi il s'agissait. Nous avions en commun ce goût singulier pour la chasse et les attaques en groupe. Rien que l'idée de combattre et chasser en groupe comme d'antan me réjouissait, peut importe la cible.
L'entraînement avait été intense aujourd'hui, plusieurs combats, un apprentissage, plus coupures, bref, je progressais de jour en jour. J'essayais de mettre en œuvre mes différentes expériences pour progresser dans mes missions, avoir plus de responsabilités et devenir quelqu'un de plus important. Traversant les quelques rues qui me séparaient de mon habitation, j'allais avoir quelques jours de repos pour prendre soin de ma mère et de ma sœur. J'étais l'homme de la maison à présent, il était de mon devoir d'être là pour elles.
Ouvrant la porte, laissant mes chaussures dans l'entrée, je m'en allais dans le salon interpellant ma sœur qui lisait sur le canapé.
« Tu pourrais aider maman à faire le ménage, c'est dégueulasse dans le salon Yumi ! »
Une petite tradition quand je rentrais chez moi, je faisais le patron, surtout envers ma sœur qui passait la plupart de son temps à ne rien faire. Une adolescente dans la force de l'âge, la canalisé était une véritable mission, en réalité c'était ma mission de tous les jours. Devenir un père n'avait rien de marrant, alors que j'allais continuer de prodiguer des conseils bénéfiques à son éducation, un bruit étrange arriva à mes oreilles. Quelque chose venait de frapper à la porte, un jour de repos qui commençait de la plus belle des façons.
Ouvrant la porte, un chien de taille moyenne, de couleur blanche tenait une lettre dans la bouche. J'avais toujours eu un bon feeling avec les chiens, mais celui-ci n'avait pas l'air très amical, laissant tomber la lettre, il s'assit et attendait en me regardant. Au moins, lui il était bien dressé. Ramassant le bout de papier, je lisais tout cela, serrant de plus en plus la feuille au fil des lignes.
La colère montait en moi, la vengeance était bien présente même si Kumo avait déjà payé, je ne pouvais pas tolérer une rébellion. Défendre mon pays était mon rôle premier, j'étais convié à cette réunion informelle et secrète, à moi de faire en sorte de garder tout cela pour moi. Faisant signe au chien de m'attendre, je rentrais chez moi, remis mes chaussures en criant à ma sœur.
« Une mission urgente ! Prends soin de maman ! Je devrais être rentré demain dans la journée ! »
Il allait me falloir faire vite, je ne savais pas combien de temps j'allais mettre pour me rendre à ce lieu. Voyant que j'étais prêt, le chien se mit en route à une vitesse un peu rapide pour moi vu que j'étais encore fatigué de mon entraînement.
« Ho vas-y tranquille… J'ai pas encore récupéré moi… » Il n'en avait rien à foutre… Sale cabot va…
Quelques heures plus tard, j'étais enfin arrivé devant le refuge en question, ne sachant pas si j'étais en avance ou non, je devais me dépêcher de pénétrer à l'intérieur pour participer à tout cela. Plusieurs personnes étaient déjà présentes, autour d'eux la décoration était bien particulière, un lieu vraiment atypique pour mener à bien cette pseudo réunion. Me présenter ? Non, priorité au chien, sortant de l'eau de mon sac, je remplis une sorte de gamelle pour que l'animal se désaltère. Une fois cela fait, je regardais mes camarades présents.
« Nuy Ozuka, Soldat de l'empire, je suis ici pour me rendre utile, prêt à vous écouter. »
Des petites montagnes se dressaient au nord de Hi, ne bloquant nullement le chemin de potentiels envahisseurs, consistant simplement une beauté locale pour les villes et villages environnants, quelques mines ayant même été installé aux bases des lieux. Les monts étaient rocheux et inhospitaliers, bien que le paysage avait un look très prometteur vu de loin.
« Doton »
Des paroles résonnant à travers les hauts de ces monts depuis plusieurs jours maintenant. De temps à autre, la voix venant clairement de cordes vocales n’ayant pas terminé leur développement, venait troubler l’harmonie naturelle de ces lieux inhabités, l’écho faisant vibrer les arbres et les petites pierres. C’était assez étrange, d’entendre un individu presque crier le nom de l’art ninjutsu qui permettait la maîtrise des pierres et de la terre, présente peu importe où on posait les lieux à des kilomètres à la ronde. C’était d’ailleurs certainement cette quasi-incantation qui allait permettre au canidé grimpant la montagne de trouver l’individu la chantant.
« Doton! »
Le chien ninja avait compris, il n’avait pas besoin de le crier avec autant d’enthousiasme. Eh merde, si ça avait été des bandits ou des assassins qui l’avaient entendu, ils n’auraient eu aucune difficulté à venir lui planter une dague dans les côtes pendant son sommeil. Les dieux shinobis seuls savaient quelle chance avait protégé l’officier du Teikoku s’entraînant au fin fond des montagnes. L’animal surentraîné à utiliser tous ses sens finit par arriver dans un petit creux au sommet d’une des montagnes, sûrement formé par de nombreuses accalmies. Il eut seulement le temps de voir une couche de pierre disparaître de la main du petit roux aux muscles extrêmement développé avant que ce dernier ne se retourne et sourisse sans le moindre souci du monde.
« Hey, Tsuki! Regarde, un chien Inuzuka! »
Car oui, il n’y avait pas qu’un rouquin dans cette accalmie, il y avait un panda géant, couvert de petites pierres et de terre, semblant vaciller entre un état d’épuisement et de repos paresseux. Le chien aboya trois fois avant de descendre rejoindre le duo, attrapant de sa gueule le parchemin attaché à son cou et le lançant presque sur Minoru, qui l’attrapa d’un mouvement rapide de la main gauche avant de l’ouvrir, grignotant un morceau de viande de sa droite et lançant un paquet de bambous a Tsuki de ses deux pieds, le panda les attrapant avec sa gueule grande ouverte et se mettant a mâchouiller énergiquement.
« Ooooh! Alors Sakka est finalement prête à prendre action! »
Kumo… Un lieu qui était attaché à de nombreux souvenirs mélancoliques pour l’Hokazuka. L’examen Impérial qui y avait eu lieu l’avait marqué de par les nombreuses défaites et humiliations qu’il y avait subi. De se faire offrir une occasion en or d’aller prouver à ceux qu’il avait alors affrontés à quel point il avait développé son répertoire Shinobi dans des combats pleins d’adrénalines et de passion… Il ne désirait rien de moins au monde. Et puis, sa technique de défense était presque terminée.
« Bon, hé bien allons-y! J’suis lieutenant après tout, j’peux pas laisser ma sœur se débrouiller toute seule avec un groupe de soldats, aussi puissant qu’ils soient! On va leur montrer la puissance de notre synchronisation, Tsuki! »
Le Panda bailla avant de hocher la tête, et le trio, chien, Tsuki et Hokazuka, se lancèrent à pleine vitesse en direction du lieu d’où Sakka avait expédié les lettres, Minoru ne semblant pas du tout perturbé au niveau de son endurance par l’entraînement qu’il venait très clairement de subir.
Ils arrivèrent rapidement mais en dernier au repaire de pierre et de bois que l’Inuzuka avait installé pour la rencontre qui avait lieu. Il pouvait déjà sentir et entendre de nombreux soldats dans les lieux et son niveau d’excitation ne cessait de monter. Il entra dans les lieux, suivit de Tsuki qui peina à passer le cadre de porte. Il se rendit compte de l’absence de porte et vit le grand gaillard avec la porte dans les mains et éclata de rire.
Il lui envoya une grande et puissant claque amicale dans le dos avant de se diriger vers Sakka et de lui offrir un grand câlin. Il se positionna ensuite à ses côtés et déclara avec toute la fierté du monde :
« J’ai entendu dire que y’allait peut-être avoir des problèmes avec de Kumojin, et j’ai des problèmes avec des Kumojin, alors me voici. Hokazuka Minoru, Lieutenant de l’Unité Coloniale, pareil que Sakka. Au repos, soldats. »
Le feu de cheminée, seule source de lumière dans le refuge, berçait leurs visages aux vacillements de ses flammes. Tout un symbole pour ces enfants du Feu. Après avoir patienté pendant des heures autour d'une vieille table en bois rectangulaire, tous supposèrent qu'il était temps de commencer. Dix invitations furent envoyées, le compte n'y était pas. Pourquoi ? Le doute habitait l'esprit de Sakka, à chaque instant. Ce genre de réunion peut-être interprété comme de la 'trahison'. Ce mot habitait son esprit depuis le début, elle se garderait bien de le prononcer car au final, son dessein était ailleurs.
Au total, ils étaient sept, cinq Hijins et deux étrangers, si j'ose dire. Gozen était le représentant de Shinpachi, le Shinrin. Sakka était soulagée qu'il accepte cette initiative, même si elle aurait préférée qu'il soit là en chair et en os. Quant à Asami, l'Amejin, elle ne semblait pas avoir été invitée, mais un des loups Inuzuka alla la chercher ; s'était-il trompé de maison ? Trop tard, elle était là et semblait prête à se mettre au service du pays du Feu, la division n'était pas permise.
Une dernière chose chiffonna l'Inuzuka. Elle consulta les archives de la capital pour retrouver tous ses Hijins, elle connaissait donc leurs réelles identités. Alors quand Mu se présenta sous un faux nom, un Inuzuka de surcroît et il ne sentait même pas le chien, l'adolescente s'agaça, avant de se raviser, empathique. Le mot 'trahison' ne hantait pas seulement son esprit, mais le leur également. Du moins ceux de Mu et de Gozen, à qui le chauve fit un clin d’œil ostentatoire. Un manque de finesse flagrant, après l'épisode de la porte... Au moins, tout le groupe savait à quoi s'en tenir avec cet énergumène ; un peu le même profil que Minoru la brute, que Sakka connaissait déjà.
Le crépitement du bois enflammé animait le silence qui régnait à présent. Ils attendaient qu'elle prenne la parole, elle qui les avait tous convoqués.
« Bonsoir. » lâcha-t-elle subitement, la voix grumeleuse. « Vous devinez tous que je suis la signataire de cette lettre, authentifiée par mon propre nom. J'ai fais ce choix pour vous convaincre de venir, mais aussi pour être la seule responsable de cette entrevue. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, dans l'imaginaire de certains, cette rencontre en catimini s'apparente à de la trahison. Je vous laisse imaginer les conséquences. » lâcha-t-elle finalement, glaçant l'instant.
Elle marqua une première pause, d'autres viendraient ponctuer son long monologue. A cet instant, les risques étaient connus de tous. Ce silence avait un but : laisser à chacun le temps de prendre sa décision. Finalement, elle se décida à lâcher le mot fatidique comme une bombe. L'idée était claire, ne garder que les plus coriaces, les plus déterminés, peu importe le risque encouru. Chacun était libre de faire marche arrière. Aucune remarque, aucun jugement ne viendrait entacher son nom qui serait finalement oublié. Le temps de quitter les lieux fut donné à ceux qui le souhaitaient, des minutes pesantes de silence. S'il y en avait, quand ils eurent quitter le refuge, elle reprit :
« Je tiens à chasser cette idée de votre esprit, immédiatement et irrémédiablement, ce groupe n'a pas vocation à cela ! » sourit-elle, pour faire retomber la pression. « A présent, il est temps de vous exposer le motif réel de votre présence ici. Avant l'Empire, Hi n'était qu'une terre de malheur, propice aux guerres civiles et aux génocides, je sais de quoi je parle. La Seigneurie du Feu a ravagé notre nation, ne servant que ses propres intérêts, au détriment de ceux de son peuple, les Hijins. Quand Yamanaka Rei est apparu, imposant son Empire au pays du Feu, l'ordre a été rétabli, faisant table rase du passé. Les parias de hier devenaient les alliés d'aujourd'hui. Je l'en remercie pour ça. » prononça-t-elle, les yeux scintillant.
« Mais les événements récents à Kumo, l'absence criante de l'Empereur et la paralysie totale de notre administration ont éveillé en moi une prise de conscience. Contrairement au système politique classique, le Teikoku fonctionne comme une pyramide inversée, il est basé sur son Empereur, sans lui, tout s'écroule. Laissant Hi no kuni en proie à ses démons passés. Et cela n'est pas envisageable ! » finit-elle en haussant la voix.
Rei tire toutes les ficelles. Il s'est certes choisi un porte-parole, mais ce dernier ne reste pas moins qu'un pantin animé par son maître. Sans l'Empereur aux manettes, la machine impériale restera inanimée. A ce moment, les individualités les plus belliqueuses surgiront et se livreront une guerre pour le trône, plongeant à nouveau les Terres du Feu dans les entrailles de l'Enfer.
« Chaque entité politique a ses faiblesses. Nous avons connu la Seigneurie, aujourd'hui l'Empire et demain peut-être autre chose. Mais un élément revient à chaque fois et il est toujours le même : le peuple de Hi. C'est toujours lui qui prend les coups et qui subit les conséquences les plus terribles. » termina Sakka, avant de marquer une seconde pause.
Les faits furent exposés de la façon la plus objective possible. Tous comprenaient maintenant pourquoi ils étaient là : le peuple Hijin est rien d'autre.
« Les Hommes politiques se succèdent, mais le peuple, lui, est toujours là. Si je vous ai convié aujourd'hui, c'est pour lui trouver un défenseur absolu. Ce gardien, ou plutôt ces gardiens, devront perdurer, et contrairement aux politiciens, ils agiront dans l'ombre. C'est la clef de la réussite. N'attendez de cet engagement ni gloire ni honneur, vous n'en aurez pas, tout simplement car nous n'existons pas.
Je conclurai par ceci : aujourd'hui, l'Empire apporte la stabilité à Hi no kuni, protégeons le. Mais préparons nous à l'après. Nous devons toujours avoir un coup d'avance. »
A nouveau elle se tut. Elle avait délivré de nombreuses informations et propositions qu'ils devaient digérer. Elle avait essayé d'être le plus clair possible, mais ils se poseraient certainement beaucoup de questions. Si ce projet les intéressait, alors il serait opérationnel dans plusieurs mois. Il faudra mettre tout le monde d'accord, former la communauté, la nommer, élaborer un plan d'action, puis le mettre en œuvre.
* Je vais d'abord écouter leurs retours et répondre à leurs questions, nous aborderons le cas de Kumo après. *
Le stress montait, Sakka se tint les mains pour ne pas le laisser paraître.
Hrp:
Je parle volontairement peu de tout ça sur Discord pour laisser parler le Rp. Mais si vous ne comprenez pas certaines choses, n'hésitez pas à me contacter.
Je ne prêtais pas attention aux autres invités, sauf quand la porte s'est fait violemment retiré. Jackie à grogné parce qu'il a eu peur mais il s'est vite calmé. J'ai sursauté aussi. Bref. Il nous faut écouter Sakka.
***
C'est pour ça la réunion ? Étant donné que je suis nouvelle, je ne sais pas grand chose de tout ça. Mais soit, si besoin je peux faire quelque chose. Je reste donc, déterminée à savoir ce qu'elle allait dire. La suite m'a limite donné des frissons. Sakka m'a vraiment l'air motivée à faire bouger les choses. Je ne peux pas lui donner tord, on ne peut pas compter que sur l'empereur pour avancer. Surtout si nous devons protéger un peuple d'innocents. Après la fin de son discours, Jackie et moi réfléchissons. Puis, je me met à parler à ma cousine.
Leiko • Ok, si nous pouvons être utile nous deux…
Jackie et moi nous nous fixons et je reprend.
Leiko • Nous pourrons vous aider.
Jackie remue la queue et me dit qu'il est d'accord. Alors… ça veut dire qu'on peut faire confiance à notre cousine. Il faut seulement qu'on sache la suite pour qu'on se prépare à être les meilleurs et protéger les plus faibles.
Dernière édition par Inuzuka Leiko le Mer 8 Avr 2020 - 22:41, édité 1 fois
Taillé dans la pierre à même un rocher titanesque, cette pièce semble avoir créer pour l'occasion mais l'ancienneté du pauvre mobilier présent en son intérieur semble dater depuis de nombreuses années. Est-ce le lieu de diverses réunions qui se sont tenus ici depuis tout ce temps ? L'Uzumaki ne le sait pas mais l'Inuzuka ayant convoqué les soldats et lieutenants présents semble connaitre les lieux mieux que personne. Le guerrier élémentaire se rassure en voyant une personne de ce genre maitriser un minimum la situation. Quelle aurait-été le bien-fondé de cette réunion si même l'hôte de cette dernière n'avait aucun contrôle sur ce qu'il engageait ? Non, l'Hayashijin le remarque bien - tout comme une certaine tension qui s'installe dans la large pièce faite de bois et de rock - Inuzuka Sakka aura le maître mot lors de cette rencontre.
Toutefois, Gozen émet une certaine réticence quant à la légitimé des autres personnes à ses côtés. Certaines semblent jeunes, immatures, tandis que d'autres, semblent n'avoir jamais combattu pour une véritable raison. N'avoir jamais mit le pied sur le champs de bataille peut être la plus grande des erreurs d'un Homme lorsqu'il s'apprête à participer à une réunion qu'il est sûr, son dirigeant proscrirait. Seulement maintenant qu'ils sont tous ici, il va falloir assumer leur acte de possible trahison envers le Teikoku et aller de l'avant pour faire changer les choses.
Prenant place au fond de la salle, tapis dans l'ombre à peine éclairer à la flamme d'une bougie, le maître du fuinjutsu reste débout, accolé à un mur prêt à entendre la véritable raison de ce regroupement. Car même s'il espère les voir ici pour une raison nuisible vis-à-vis de l'Empereur, l'Uzumaki patiente jusqu'à la prise de parole du chef de groupe. S'il ne trahisse pas l'Empire, Gozen aspire à une potentielle envie de changement chez ces braves gens. Du moins, il le souhaite.
C'est alors qu'un silence prend place après l'arrivée des derniers invités et que la prénommée Sakka prend place, annonçant le pourquoi du comment. Et même si Mujun a fait une entrée fracassante en plus, une fois encore, de se donner une fausse identité, le balafré est fier de voir son ami ici. Lui qui partage les mêmes convictions que l'élémentaliste.
Très vite, une seule et même idée s'affiche alors que la jeune maître chien expose son projet, ses envies. L'Empire doit tomber ou du moins, changer. Né de la mort des siens et la haine de ses ennemis, le Teikoku est une chimère bien spéciale qui ne fait pas l'unanimité depuis sa création. Depuis sa conquête des terres de Kumogakure no Satô. Regardant un à un les hommes et les femmes présents au cœur de cette pièce perdue au milieu de nul part, Gozen se cachant de tous dans l'ombre écoute. Et après quelques minutes, ce n'est plus des soldats ou des lieutenants de l'empire qu'il perçoit, mais de réels défenseurs Gardiens du Feu. Une potentielle organisation secrète au sein du Teikoku pour le bien de Hi, pouvant réparer les erreurs de l'Empereur.
L'Uzumaki commence a bien apprécier cette jeune femme prenant de réelles initiatives. Tout comme lui.
« Ton idée de "protecteur", voir même "Gardien" du Feu semble bonne mais est toutefois dangereuse à mettre en place. Des espions de l'empereur sont peut-être parmi nous, se délectant de cette réunion secrète entre membre de sa propre armée. Mais je vais dire ce que je pense ... »
Les bras éternellement croisés, il poursuit.
« L'Empire est composé d'imbécile pensant combattre pour la paix de Hi no Kuni. Néanmoins, ils n'apprennent pas des erreurs du passé. Que ce soit de leur côté ou de celui qu'ils haïssent. L'Empereur, notre Grand Empereur, est un homme égoïste dont la seule motivation reste la haine envers la Foudre et la Terre. »
Sa voix résonne au cœur du rocher, sa silhouette apparait à la lumière des cierges. Laissant apparaitre les vestiges de ses nombreux combats, affichés sur son visage et l'ensemble de son corps.
« Pourquoi venir tuer tout un peuple et le conquérir tout en lui proposant la paix ? Ça n'a aucun sens. Mais je comprend sa volonté de faire de la flamme de la volonté, la plus grande puissance mondiale. Et c'est également mon but. Mais pas au détriment de vie humaine qu'on pourrait préserver au lieu de détruire. Malheureusement, je n'aurais certainement jamais la notoriété nécessaire pour avoir la moindre discussion avec lui ou son porte-parole. Les choses ne changeront donc jamais. C'est pourquoi ... »
Il regarde l'Akimichi pour lui confirmer ses dires tout comme ses idéaux et termine en posant ses iris rougeâtres sur l'Inuzuka, maitresse de cérémonie.
« ... l'Empire du Feu — le Teikoku — doit tomber. »
Cette déclaration peut ne pas plaire à tous, ni même aux potentielles oreilles cachées de Rei mais il faut ce qu'il faut. Il est nécessairement indispensable que les choses change, Kaminari no Kuni doit être libre. Et sans exposer sans plus que ça ses idées, Gozen laisse cette annonce faire son effet avant de laisser ses compères prendre part à la conversation. Désormais, la balle est dans leur camp.
L'ambiance semblait devenir de plus en plus tendu à mesure que le temps défilait dans cette cabane en bois perdu au milieu de nul part. Mujun tenait toujours la porte d'entrer dans ses mains, il essayait de comprendre comment il allait bien pouvoir faire pour rafistoler son bazar, mais avant qu'il est eut le temps d'entreprendre une réparation laborieuse. La jeune femme qui semblait tous les avoirs convoqué ici pris enfin la parole pour déballer son speech, voilà un exercice que l'Akimichi détestait, à croire que ceux qui le pratiquais aimait s'entendre. A quoi bon inviter tout se beau petit monde pour balancer des évidences. Bien que Mujun soit un spécialiste pour enfoncer des portes ouvertes, il n'appréciait pas particulièrement l'ambiance qui régnait dans se lieu. Cela prouvait bien à quel point la " paix " qui régnait au Pays du feu n'était qu'illusion. Sinon pour qu'elle raison se charmant petit groupe avait-il besoin d'être réuni en secret.
La jeune femme continua un long moment son monologue, prenant soin d'y ajouter des petits moment d'histoires. Il est vrai que Hi no Kuni n'a jamais vraiment connu la paix , ni même un semblant de liberté. Son peuple a toujours fait que subir les décisions des hauts placés, jamais une fois le peuple n'a pu prendre ses propres décisions, choisir en fonction du bien commun plutôt que pour la poire de quelque privilégié. En repensant à cela, le sourire insouciant de l'Akimichi s'estompa peu à peu, laissant à la place un regard sombre. Lui qui avait grandi comme un chien des rues , un orphelin au milieu de tout ses conflits. Mieux que quiconque il savait à quel point d'Empire avait été, et était encore maintenant gangréner par ses dirigeants.
Quel idée de venir envahir un pays alors que Hi no Kuni souffre toujours autant, des actions irréfléchis prisent comme toujours par des hommes ne se souciant que très peu du peuple. Quel idée stupide de croire que le pays envahi finirait par dire merci. Les habitants de Kumo comme ceux de Hi... Ces deux peuples subissaient les désires de grandeur de leurs dirigeants... La jeune Inuzuka Sakka finit son fameux speech par une phrase qui dérangea quelque peut Mujun. Il chuchota d'ailleurs en réponse à celà:
«L'empire n'a jamais apporté la stabilité à Hi no Kuni ... »
Alors que le chauve était décider à prendre les devants , et donner son avis sur tout ceci. Son collègue Gozen le pris de vitesse, se fut à son tour de se plonger dans une tirade. A la différence de l'Inuzuka , Mujun avait déjà une petite idée sur ce que pensait son ami, ils en avaient déjà de nombreuse fois parler. Tout deux voulait que le peuple arrête de subir. S'il y a bien une chose qui fallait reconnaitre c'est que Gozen n'y alla pas par quatre chemin, déballant sans une once d'hésitation sa penser profonde sur l'empire et l'état actuelle du Pays. Il fallait espérer qu'aucun espion ne s'était infiltrer dans leurs petit groupe, car insulter l'empire d'imbécile, mais surtout critiqué l’empereur, tout cela était puni par pendaison et autre joyeuseté.
Regardant les alentours à la recherche de visage mécontent après se discours, Mujun constata que personnes ne semblait afficher une rancœur visible vis-à-vis de cette penser de renverser l'Empire du feu, le Teikoku. Se grattant son crane luisant , l'Akimichi se demandait ou tout celà allait bien pouvoir les menez. Il se dirigea vers l'entrer avec la porte toujours dans les mains et la fit tenir en équilibre sur les montants. Voilà donc une bonne chose de faite, il se racla la gorge et pris à son tour la parole.
« Tout comme les dirigeants passés et présent, vous oubliez quelque chose... L'avis du peuple, avez-vous déjà demandé au peuple se qu'il voulait vraiment ? ... Je peux vous dire une chose, nous en avons tous marre de cette paix qui n'est que poudre au yeux, de cette pseudo liberté nous enfermant dans le territoire du feu. Le changement commencera, quand le peuple aura enfin les rênes de son propre destin. Ce n'est pas à nous de décider d'être se fameux gardien, car nous retournerions dans nos vieux travers... Décider ce qui est bien pour eux à leur place. Une chose est sûr, on ne peut pas continuer ainsi... Se serpent qui se mort la queue, il faut lui couper la tête ... Puis laisser les rênes aux citoyens de l'empire du feu, qu'il soit riche ou pauvre , chacun doit pouvoir avoir son mot à dire et avoir l’opportunité de se défendre soit même, pour ne plus avoir à dépendre de qui que ce soit. »
Finalement même Mujun fini sur un long monologue, ça ne lui ressemblait pas, mais le sujet lui tenait à cœur. Enfant du petit peuple , même moins que ça, il savait que trop bien à quel point le peuple était mis de coter quand il était question de prendre des décisions. Quand bien même on se battait pour lui, la fin avait tendance à trop souvent justifier les moyens.
Vu le nombre qu’ils étaient déjà a son arrivée, King pensait être l’un des derniers arrivé à l’assise, mais il n’en était rien, pas mal de personnes étaient encore arrivées après lui et vu comment c’est parti, beaucoup d’autre personnes encore devaient avoir été convie à cette petite assise secrète, donc pas mal d’absentéistes ou de retardataire. Omettant ce petit détail, cette assise ne semblait pas être l’occasion que le Bakuhatsu espérait pour enfin faire connaissance en bonne et due forme avec d’autres soldats de l’empire. Ils étaient certes nombreux présent en ces lieux, mais l’atmosphère de tension qui planait n’était pas ce qu’il y avait de plus favorable pour faire des rencontres, bon nombre de personnes présentes semblaient réservé et plutôt tendu.
Face à la situation, King pris simplement place près du feu en attendant que les hostilités soient lancées, il faisait de plus en froid alors autant profiter du feu. Toute cette tension qui habitait la pièce n’était finalement que légitime, aucun véritable haut gradé de l’empire n’avait jusque-là mis pied en ces lieu, ce regroupement pouvait donc véritablement être classifié comme clandestin, mais tant que personne n’entendra jamais parler de tout ce qui sera dit entre les murs de cette grotte, personne présent ne pourra être inculpée pour quoi que ce soit, il suffira de faire passer ça pour une petite soirée entre copains, du moins tant que personne n’était une taupe, et c’est surtout cela qui faisait certainement peur à bon nombre de personnes présentes.
L’attente fut longue, mais on y était finalement, il était l’heure de lancer les débats et ce fut Sakka, signataire des différentes invitations reçu qui ouvrit le bal, suivis par le balafré qui fit d’ailleurs une intervention musclée et à cœur ouvert, condamnant le nouvelle empire et sa politique. Après une telle intervention on peut dire que les dés étaient lancés, si jamais une taupe s’avérait être présente parmi nous, il n’y avait des lors plus de marche arrière possible, a ce stade il ne restait plus qu’à tout un chacun de déballer son sac et donner son opinion franche. Ce fut le chauve enfonceur de portes qui prit ensuite la parole afin de mettre en avant l’opinion du peuple qui n’était pas prise en considération lors de la prise des grandes décisions les concernant, tous ces simples soldats présents dans cette grotte en plein milieu de la nuit en étaient d’ailleurs la preuve flagrantes et le balafré l’avait d’ailleurs bien soulignée en disant que lui ou quiconque dans cette pièce d’ailleurs n’était assez influent pour s’entretenir avec l’empereur Rei.
Les paroles du balafré avaient d’ailleurs soulevée des interrogations chez le Bakuhatsu, il avait une vision très claire de ce qu’il voulait pour le monde, mais ne le voyait qu’au travers de l’empire et ses idéaux de paix, mais si jamais tout ça n’était que pur machination et qu’il n’était qu’un pion au service des sombres desseins de l’empereur Rei ? Et si jamais le but Teikoku n’avait jamais été la paix mais la vengeance ? Tout ce qu’il désirait lui c’était un monde en paix et sans guerres pour tous. Toutes ces interrogations qui lui traversèrent soudain l’esprit le forcèrent a prendre la parole.
- Si je me suis engagé dans l’armée, c’était dans l’unique et seul objectif de me battre pour apporter la paix a tous les enfants du feu, les habitants de cette nation, les orphelins, mais aussi ceux partout à travers le Yukan, qui ont assez souffert des guerres et des vengeances à répétition, c’est pour cela que je l’ai fait, car c’était aussi son objectif ou du moins celui qu’il nous fait simplement miroiter maintenant que tu en parle.
dit-il en portant son regard sur Gozen.
- C’est beau de dire que le Teikoku doit tomber, mais pour devenir quoi ?! redevenir la victime des autres nations comme on l’a toujours été ?! ou devenir simplement comme eux ?! créer un village caché et s'y confiner en se préparant au cas où une guerre éclaterait ?!
Balayant la salle du regard, le Bakuhatsu continua.
- je suis persuadée qu’aux quatre coins de ce continent, a Kaminari, Mizu, Tsuchi, Tetsu, Kaze et j’en passe, tous ne veulent que la sécurité de leurs populations comme nous, mais cela n’a pas empêché les guerres d’éclater depuis la nuit des temps entre ces pays ou en leur sein, parce que je ne sais pour quelles raisons mais les hommes sont incapable de s’entendre et de coopérer depuis la nuit des temps et c’est aussi valable pour des compatriotes parfois, mais je sais aussi autre chose, l’homme n’a toujours obéit qu’à la force, le plus fort a toujours été celui qui montre la marche à suivre aux autres et ce jusqu’aujourd’hui.
Le blond commençait à se dire qu’il était le seul qui avoir à avoir cette vision du Yukan, alors il fallait l’externaliser et en parler aujourd’hui avec tous ces soldats présents, luttant chacun a sa façon pour atteindre ce but commun qui était la paix.
- Les villages cachés sont dirigés par leurs plus fort shinobis. Seul bémol, les daimyos et Kages ont totale autorité sur leurs nations et habitants, mais au-delà de leurs frontières, auprès de qui répondent-ils de leurs actes ?! l’empereur Rei prend toutes les décisions mais a qui doit il rendre des comptes ?! Personne. Il n’existe rien n’y personne pour réguler les prises de décisions de ces éminents dirigeants et c’est pourquoi l’on se retrouve avec toutes ces nations qui se croient tout permis a en attaquer d’autres moins puissantes, car il n’auront par la suite aucun compte à rendre. Voilà pourquoi, je ne cautionne nullement le massacre à Kaminari, mais notre pays est un pays qui renais de ses cendres après avoir trop de fois été fait victime, c’est pourquoi mon ambition en rejoignant l’armée était de la modeler pour en faire la puissance auprès de la quelle chaque dirigeant devra répondre de ses actes.
Le regard du jeune homme avait eu le temps de faire le tour de tous les membres présents dans la salle et il estimaient avoir été assez long, alors il reprit sa place.
Nous étions enfin tous réunis où du moins L'Inuzuka qui nous avait conviés allait démarrer la réunion. L'appel avait ameuté un peu de monde toute de même mais surtout dans les bas rangs de l'armée il y avait juste quelques frais lieutenants qui se voyait pousser des ailes grâce à leurs promotions qui leurs donnaient des responsabilités et possibilités plus grandes.
Aussitôt Sakka marqua que notre réunion était à la limite du "légal" et qu'elle était la seule responsable de cette réunion s'apparentant à un complot même si sur un ton d'humour elle nota que ce n'était pas le cas..... pour l'instant.....
En l'espace de quelques minutes, elle chanta les louanges de Empereur comme ayant apporté la stabilité dans le pays, puis à créer une guerre, des tensions et maintenant qu'il se cache et laisse le peuple se débrouiller avec les soucis de second ordres. malgré cette incohérence de politique elle pensait encore que le système hiérarchique ne tenait que grâce à lui. Alors qu'il n'en était rien à mes yeux, l'Empereur n'était qu'un symbole, il pouvait être remplacé ou changer de forme pour convenir à la situation du moment.
Personnellement la situation ne me dérangeait pas plus que cela. J'avais des projets qui n'était rien à voir avec le Teikoku, cependant son appui pouvait mettre utile, d'où le fait que je me tenais prêt à m'attirer ses faveurs en attendant un juste retour.
Après avoir divagué sur le système politique et l'humeur bancale de l'Empereur la cannine revint aux fonds du problèmes : protéger et servir le peuple qui trinque depuis trop longtemps. La partie intéressante allait commencer ! les participants allaient donner leur avis personnel à tour de rôle, un sourire amusé se dessina sur mon visage quand le premier pris la parole.
+1 pour Uzumaki qui remit Empereur à sa place d'homme de pouvoir égoiste et les fidèles serviteurs pour des imbéciles manipulaient pour des idéos discutables. Je ne pouvais clairement pas cacher mon sourire amusé devant sa proposition beaucoup plus simple et directe : faire tomber l'Empereur et le Teikoku pour mettre en place un système moins égo-centré et raisonnable. Pour une réunion qui ne se voulait pas révolutionnaire ou complotiste c'était raté.
les deux suivants ajoutèrent des points importants : l'avis de la population et le fait que les nations n'ont pas d'entités supérieur à qui faire obéissance. Donc nous étions même pas une dizaine de soldats de rangs bas ou moyen et nous étions entrain de vouloir créer un ordre mondial supérieur, demander un référundum et renverser un Empereur.... c'était .... original.
Excusez moi ? dis-je en levant la main
Vous apportez tous des idées plus ou moins réalisables. Le problème qu'à pointer du doigts Sakka est peut être plus grand que prévu. Mais avant de renverser un Empereur et créer un Ordre Mondial, il serait peut être bon de procéder par étape ?
Je laissa quelques instants pour m'avancer un peu plus dans la seule lumière dansante de la pièce :
Renverser l'Empereur fragiliserais encore plus la stabilité du pays ou des pays. Rei n'est pas un soucis, si il n'agit pas et qu'il remarque nos actions qui pacifie le pays pour lui sans qu'il le demande, il nous laissera faire. avant de nous éliminer quand on deviendra menaçant pour son poste. De plus des révolutionnaires et séparatistes sont encore dans les parages qui profiteront de nos actions pour ré ouvrir les plaies des deux pays. Je n'étais aucune affinité ou historique avec Hi et Kaminari, mais si l'un d'entre eux a perdu la guerre c'est qu'il y a une raison : mauvaise gestion politique, militaire ou comportementale. Et Empire à montrer sa supériorité sur Kumo cependant nous devons sceller les bases avant de viser plus hauts. Je ne demande pas d'idolâtrer le Teikoku et l'Empereur, mais si les peuples marchent sous une seule bannière, il sera plus simple de le convaincre d'en changer de dirigeant. Il y a sûrement des gradés qui changeront d'avis et de camp quand ils verront que la population d'où ils sont issus "au passage" ne supportent plus l'attitude du "dirigeant".
Allons allons, nous devions structurer ce petit groupe, procéder par étape et faire la combinaison de tout les avis. Je me retourna donc vers Sakka pour lui laisser la parole et je repris ma place dans le cercle que nous avions naturellement formé pour discuter. La pauvre Inuzuka pensait inviter des loyalistes prêt à se donner corps et âmes pour la partie, et voilà qu'on souhaiter changer d'Empereur.
Un groupuscule de guerriers des flammes, interagissant dans l’ombre de la nation du Feu, observant depuis les ténèbres les agissements des dirigeants des lieux et s’assurant du bienêtre et de la préservation des faibles qui ne pouvaient se défendre face à l’agression externe et interne. Une entité qui exploitait les faiblesses de la lumière leur permettant d’exister comme les forces pour préserver la stabilité de leur nation. Des anges gardiens, combattant de toute leur force face à l’adversité en montrant leur majeur à tous ceux qui pourraient vouloir les empêcher d’accomplir leurs objectifs. Leiko sembla très d’accord avec le concept même de la chose, acceptant brièvement.
Mais ce qui existait le plus Minoru, faisant vibrer sa chair, ses muscles et ses nerfs, c’était tout ce que cela impliquait. Des combats à la pleine lune, sans avoir à obéir aux ordres, laissant défouler toute la puissance si longtemps accumulé a l’air libre. La possibilité de faire couler des rivières de sang criminels et de ceux ayant persécutés les plus faibles. Une façon de se venger en quelque sorte en décalage avec le massacre Inuzuka d’il y a si longtemps, bien qu’il ne se rendait pas vraiment compte de cette implication quand il fantasmait sur des combats a l’air frais, caché des yeux des capitaines et porte-paroles.
Mais déjà que les mots de Sakka avaient fait apparaître un puissant sourire entre les lèvres de l’Hokazuka, Gozen, l’homme qui radiait la puissance pur, déclara des choses qui lui donnèrent encore plus d’espoir que les gens présents étaient des vrais combattants, passionnés. Il cracha littéralement au visage des actions impériales en territoire étranger, rajoutant aux critiques de l’organisatrice de la réunion sur l’inaction et la paralysie impériale que le corps impérial était composé de gens à l’intelligence moindre et rajoutant même, et ça c’était le meilleur, que l’empereur était un simple assoiffé de sang égoïste qui s’excitait en tuant des Kumojin et Iwajin. Il conclut que le changement était impossible de par la structure même de l’établissement impériale et que donc, ce dernier devait tomber.
Minoru ne put s’empêcher de rire, très fort. Personne qu’il avait jamais rencontré dans toute l’armée du Teikoku n’aurait jamais dit de tels choses en publique et voilà que Gozen les annonçait en publique. Les Gardiens du Feu. Tel était l’idée que tout ceci semblait invoqué au représentant de Shinpachi. Le dresseur de Panda devait avouer que ça avait une sonorité très classe et qu’il ne refuserait pas de porter ce genre de titre sur ses épaules. Un groupe qui acceptait qu’un membre propose que le Teikoku, la puissance militaire mondiale, le corps armée dans lequel TOUS ceux présents participaient, devait tomber. De la pure magie.
« C’est excellent. »
Le Lieutenant ne put s’empêcher de laisser ses mots sortir de sa bouche, doucement, sans trop de volume, après les paroles de l’Uzumaki. Il écoute ensuite le reste de ses compatriotes. Le faux Inuzuka, grand arracheur de porte, évoqua le fait que le peuple était toujours laissé en dehors des discussions et qu’il devait se contenter de subir ce que les autorités décidaient de faire avec la nation. Il proposait même de détruire la forme de gouvernement présente, comme Gozen, mais de la remplacer par un système de gouvernance citoyenne, ce que l’Hokazuka comprenait très mal de par le fait qu’il avait toujours vécu sous la dominance des plus forts et que la Meute fonctionnait de façon similaire. Ceux qui étaient faibles n’avaient pas leur place dans la question de leader.
Puis, de la nuance fut apporté par les deux soldats suivant. Le Bakuhatsu indiqua que sa motivation, depuis le début de sa carrière, était la protection de tous ceux peuplant le pays du feu. Un objectif louable. Mais que les massacres, problème de gestion et tout venait en grande partie du fait qu’on remettait tout le pouvoir a un seul homme. Bien qu’il était très puissant, Minoru était d’accord que seul, personne n’était infaillible et parfait. C’était la raison même que les clans et les meutes animales existaient.
L’Amejin apporta des points légèrement plus complexes que le dresseur ne comprit pas totalement. Ordre mondial n’avait jamais été sur la table. Mais elle accepta le fait évoqué par celui qui faisait des explosions que la stabilité de la nation devait primer avant même de penser a renversé l’autorité en place. Encore une fois, l’Hokazuka fut surpris d’a quelle point il hochait la tête, montrant son approbation des points apportés par les autres combattants présents. Et puis, quand la jeune femme finit de parler, il eut enfin l’occasion d’évoquer ce qu’il pensait de tout ça.
« Première, réglons la question des espions. » Il tapa dans ses mains. « Si personne ne pars après que Sakka aille continuer, ça veut dire que vous êtes dans le groupe, et ça veut dire que je ne tolèrerais pas de trahison de vos parts. J’vais m’assurer rapidement que vous ne pourrez pas m’échapper si vous allez nous dénoncer. J’vais tous vous demander un morceau de cheveux, de vêtement ou d’autre qui porte votre odeur. Moi et les deux Inuzuka, on vous retrouvera si problème est. Une petite assurance de confiance et de loyauté à nos idéaux. Enfin, si Sakka l’accepte, bien sûr. »
Minoru sourit à celle qu’il considérait comme une sœur avant de continuer.
« Vos idées sont magnifiques. C’est la parfaite opportunité. Malheureusement, les gradés et ceux étant turbo loyaux a Yamanaka Rei sont, pour le moins dire, beaucoup plus puissant que nous en ce moment. Les Lieutenants et Capitaines sont d’une autre étoffe, très souvent. Alors, malheureusement, Gozen, il faudrait qu’on procède très lentement et, urgh, sécuritairement, pour qu’on gagne tous en puissance avec de commettre l’irréparable. Ça serait d’ailleurs une super occasion d’aider à rétablir la stabilité de la contrée en se débarrassant des autorités potentiellement corrompus et en accomplissant pleins de tâches à travers Hi pour l’aider à se remettre sur pieds. »
« Et finalement, bien que j’suis pas aussi intelligent que vous tous, vos idées surpassent les miennes, je sais comment me battre. Et je sais qu’un groupe secret a huit personnes et trois animaux, ça se déplace très mal et c’est très peu discret. Alors si on veut agir, va falloir qu’on sépare nos effectifs en duo, trio ou quatuors qui s’harmonisent bien ensemble. ET DONC! Je conseillerais a tout ceux qui veulent se lancer dans ce projet que nous venons de créer de présenter leurs habilités. Comment vous combattez? Par exemple, moi je frappe fort avec mes points, j’utilise les griffes du gros bêta panda a côté de moi et j’ai une maîtrise basique du Doton. J’ai des bons sens et je peux fusionner avec mon animal! Ah, Sakka a l’air de vouloir parler… Vas-y, Sœur. »
Minoru s'exprima le dernier et fidèle à lui-même, il fallut qu'il parle de baston. Le groupe n'était pas encore officieusement créé qu'il voulait déjà casser des têtes ! Je reconnais bien là la sauvagerie de leurs clans. Sakka était peut-être l'instigatrice de ce cercle, mais en aucun cas elle ne s'y voyait comme l'unique fondateur ou dirigeant. Il était un nombre restreint, ils pouvaient former un conseil où chacun a la parole, dans le respect de celles des autres. A ce stade, il y aurait donc neuf voix égales entre-elles. Un nombre impair idéal pour les cessions de vote. Pas de cul entre deux chaises. Elle était heureuse de voir qu'ils avaient bien un but commun et que chacun avait son mot à dire. Elle l'était encore plus que les chemins pour y arriver divergeaient mais étaient critiqués de façon constructive et respectueuse. Même si certains proposaient des solutions extrêmes. Néanmoins, elle devait organiser cette entrevue sous peine de la voir échouer, c'est le rôle dont elle s'investit.
« Je suis ravie de voir que nous avons un objectif commun : protéger la Terre et le peuple du Feu. Sachez qu'il est intemporel. Ce but absolu demandera une intégrité sans faille et une dévotion sans limite. Lorsque nous agirons au nom de ce groupe, nos intentions personnelles s'effaceront. » se permit-elle d'appuyer. « Même si nos intentions sont louables, nombreux sont ceux qui se dresseront sur notre chemin, qu'ils soient de notre camp ou d'un autre. Les ingérences étrangères, nous connaissons bien cela à Hi. C'est pourquoi, la discrétion est notre meilleure arme. Avoir un coup d'avance est notre leitmotiv. Ceci étant dit, il en découle naturellement que si l'un d'entre nous trahissait notre existence, alors il serait radié. Ce conseil déciderait de la sanction adéquat... » Tous devinaient la fin de la phrase, cela paraissait tellement évident.
La phase la plus délicate allait commencer : faire la synthèse de tout ce qui a été dit, prendre en compte l'avis de chacun pour ne froisser personne et en dégager une ligne commune, qui serait leur feuille de route à tous.
* Je me doutais bien que l'Empereur était un sujet clivant. Kumo le sera tout autant. *
« Certains nous l'ont rappelés, nous n'en sommes qu'à nos balbutiements, cela est vrai aussi bien à titre collectif qu'à titre individuel. J'entends vos remarques sur notre Empereur, mais je répète aussi vos mots : nous n'avons ni la notoriété ni le pouvoir pour le faire tomber. A cet instant, cette voie est sans issue. Si le temps vous donne raison Gozen, alors à ce moment-là, nous aurons peut-être acquis l'influence nécessaire pour se faire des alliés et le destituer. Mais restons logique, cette option est envisageable uniquement si la présence de Rei est défavorable au Pays du Feu. Outre son absence, je crois que ce n'est pas le cas aujourd'hui. » osa-t-elle se prononcer le plus objectivement possible, ni pour ni contre, seulement si …
Puis elle se tourna vers Mu : « Vos remarques sur notre légitimité sont justes, Mu. Nous ne sommes pas ici pour voter des lois ou diriger un peuple, nul besoin de nous élire donc. Quid du caractère secret de cette communauté ? Nous sommes là pour nous assurer qu'il ne souffre plus et qu'il prospère. Quant à la représentativité de notre société, notre petit comité regroupe à lui seul neuf personnes d'horizons différents. Ça n'est pas suffisant, mais travaillons à cela, vous avez raison. Si vous ne souhaitez plus être enfermé dans un pays, alors rejoignez l'unité coloniale. Elle a vocation à étendre l'influence impériale par delà nos frontières, une personne si proche des gens serait la bienvenue, la diplomatie est de rigueur. » espérait-elle avoir répondue à ces inquiétudes.
« King et Asami ont soulevé un point intéressant : si nous organisons la chute de l'Empire, qu'adviendra-t-il de Hi ? Le pays retombera en enfer. Comme je l'ai dit, si cette option revenait sur la table, alors il faudra envisager un remplaçant à l'Empereur, ou alors un tout nouveau système politique. Cependant, je nous imagine mal proposé à nouveau une seigneurie à nos citoyens, même s'il y avait un village en contre pouvoir. Et c'est plus petit qu'un pays, un village. » sourit-elle à Mu.
« Je note deux propositions : La première d'Asami qui propose de renforcer les fondations impériales ; il est vrai que gérer deux pays pour un jeune empire est périlleux. A cette occasion, nous pourrions créer notre propre réseau. La seconde de King qui propose l'instauration d'un processus de destitution de l'Empereur. Un outil démocratique. » finit-elle en se retournant à nouveau vers Mu.
La parole est un art, qui ne compte pas Sakka en son sein. C'est la première fois qu'elle s'adonnait à ce genre de chose, elle espérait, non, elle devait faire au mieux pour les convaincre tous. Je crois qu'elle apportait une réponse à chacun. Dans un groupe, le compromis est la clef.
« Pour finir, Minoru a raison, ce que nous construisons aujourd'hui portera ces fruits demain. Nous démarrons de zéro, cela nous prendra du temps. Notre communauté, organisation, cercle, devra s'immiscer à tous les niveaux de l'Empire : armée, unités, économie, culture, Hi, Kumo. L'information est notre principale ressources. C'est pourquoi nous devrons créer notre réseau d'informateurs et de communication afin de recueillir les informations pertinentes et étendre notre influence. Ce sera notre manière de combattre, au sien de ce groupe... »
* Même s'il faudra se salir les mains, un jour ou l'autre. *
Pour conclure sa deuxième intervention, Sakka devait aborder un dernier sujet sensible : Kumo.
« Enfin, un sujet important doit être mis la table : la cité des nuages, Kumo. Ne discutons pas ici de ce qui a été fait, mais de ce qui est à faire. A titre individuel, nous serons certainement réquisitionnés si la bataille a bien lieu. Pensez-vous que notre organisation doit intervenir ? J'entends par là se préparer au pire. Si nous perdons la cité, l'Empire sera très affaibli. Aguerris par leur victoire, les rebelles seraient peut-être tenté de nous envahir à leur tour ? Par exemple, devons-nous mettre en place un moyen de retrait pour sauver nos troupes basées à Kumo ? Chose que l'Empire ne fera pas s'il se considère bien chez lui. Ou tout autre idée ? »
* Comme miner leurs bâtiments stratégiques pour les affaiblir tout autant que nous, si nous perdons ?*
Le débat à venir déciderait si cette communauté a un avenir.
Toutes les propositions sont fort intéressantes. Le sujet de Kumo aussi, d'ailleurs. Jackie et moi nous nous fixons. C'est vrai, nous sommes tout les deux d'accord sur ce point, éviter des combats. Mais comment ? Je n'ai aucune proposition, je ne suis qu'une novice qui dois tout apprendre pour ce genre de chose.
Jackie • Oh non... Ne faisons pas de combat... Pas de guerre...
Pour ceux qui ne sont ni Hokazuka ni Inuzuka, ils entendent juste mon chien pigner. Il me faut donc l'interpréter pour eux.
Leiko • En fait... On aimerait savoir s'il n'y a pas une solution pacifique pour régler le problème, ou du moins éviter une potentielle guerre, imaginons que ça n'en finisse jamais...
J'ai la boule au ventre de parler devant plein de gens. Je suis rouge comme une tomate je crois. Je suis gênée de parler comme ça, mais il fallait bien que je donne mon avis, je n'ai aucune envie de voir des gens mourir. Je ne le veux pas.
Passant de l'ombre à la lumière, l'Uzumaki dévoile ses quelques ambitions comme son regard sur l'Empire que certains semblent tant idolâtrer. Ce qui amène à une débat bien fournit, faisant sortir le meilleur comme du pire de chacun. Montrant le véritable visage et le véritable positionnement politique de chaque individu se trouvant dans la cavité terrestre en cette soirée hivernale. De là, Gozen ne prononce plus un mot et se contente d'écouter.
Dans un premier temps, son coéquipier et désormais ami Mujun reste fidèle à lui-même. Fidèle à ses principes, à ses idéaux. Et malgré qu'il murmure un commentaire vis-à-vis du Teikoku, l'Enma ami de ce dernier et connaissant donc sa façon de penser entend parfaitement ce qu'il marmonne dans sa barbe qu'il n'aura jamais. Un léger sourire aux coins des lèvres, le guerrier élémentaire confirme par son geste faciale con accord avec le moine. Cependant, il reste en désaccord avec la suite, la formation d'un ordre gérer par et pour le peuple. Pour le peuple, c'est quelque chose de normal. Sinon à quoi bon se prétendre Nation si c'est pour asservir et laisser mourir les gens vivants sur ses terres ? Mais le peuple ne peut rien faire dans ces conditions. L'ordre mondiale est dirigé par les shinobis, facette qu'arbore l'Akimichi comme tous les autres. Le peuple - ou les personnes dénuées de chakra - est protéger par les shinobi et les seigneuries. Et ce, depuis la nuit des temps.
Dans un second temps, de son côté, Bakuhatsu King reprend ce qu'il avait pu affirmer lors de leur première rencontre il y a quelques jours de cela ses réelles convictions pour le pays du Feu et ses habitants. Même si comme la prénommée Asami, il n'est pas convaincu que l'Empire doit tomber. Globalement, les paroles du balafré ont très certainement "effrayés" certains des soldats et lieutenants présents dans la salle. Comme si parler de trahison et de complot ici ne suffisait pas, Gozen affirma sa volonté de faire tomber l'Empire. Même s'il n'est pas contre l'idée de garder le Teikoku, il faut simplement en couper la tête qui est le mal de tout.
Quant à Asami, son anxiété n'est pas en direction de la chute de l'Empereur car d'après elle, il ne fera rien s'il voit que les Gardiens du Feu prenne à cœur la pacification de Hi et simultanément de Kaminari no Kuni. Mais comment expliquer à un homme aveugler par la vengeance car c'est ce qu'il est, que sa façon de penser n'est pas la bonne et qu'en envahissant Kumogakure no Satô, il s'attirera éternellement la foudre des Kumojin ? Comment expliquer à toutes les personnes présentes qu'il faut que tout ça cesse ? Malgré les motivations des uns et des autres, une passion commune pour les terres de Hi comme leurs objectifs commun concernant l'avenir de ce pays, l'Uzumaki voit mal une organisation de l'ombre sur le long terme.
C'est compliqué.
Vient alors l'intervention du jeune Minoru, membre du clan Hokazuka. Durant un certains moment, il prend la parole pour exposer sa réelle motivation par rapport à ce que peut proposer depuis le début Sakka, maître de cérémonie. Et montrant son enthousiasme des idées son cousin de clan, le jeune maître panda prend les devants et demande à tous un élément personnel pour connaître l'odeur de chacun. Simplement pour les pister si jamais l'un des conviés et futurs membres des Ombres du Feu tenterait de trahir et quitter l'ordre. Une chose inutile pour le shinobi élémentaire car s'il souhaite réellement trahir ces derniers, il enverra les forces de l'empire sur ces complotistes pour les anéantir. Donc "menacer" en quelque sorte les membres de l'assemblée est fortuite. Toutefois, pour prouver sa bonne fois, l'Uzumaki attrape l'une des plumes ornant ses cheveux et la tend à l'Hokazuka comme symbole de confiance.
« En espérant que cela vous suffise. » dit-il sereinement, le faciès quelque peu aimable, effaçant pour quelques secondes ce visage généralement fermé pour cause de son passé. « Quant à mes facultés ... »
L'homme aux innombrables cicatrices sort de sa poche cinq feuilles sensible au chakra, commune à chaque individu présent dans la pièce. C'est alors que ... La première se liquifie — l'Eau. La seconde se coupe en deux — le Vent. La troisième s'effrite — la Terre. La quatrième s'embrase — le Feu. La cinquième se froisse — la Foudre. Aux yeux de tous, Enma Gozen dévoile sa maitrise des cinq éléments avant de laisser son public bouche-bée avant de poursuivre et ce, avant de fermer les yeux quelques secondes faisant éclatant son chakra sous la forme d'une aura faisant trembler toute la pièce. Craquant sous la pression, s'effritant au dessus d'eux, le caillou semble vouloir céder mais bien heureusement, il s'arrête à temps. Le shinobi affirme sa toute puissance.
Et si Sakka reprend la parole après ça, Gozen n'est pas réellement d'accord avec ce qu'elle répond vis-à-vis de la potentielle chute de l'Empire. Si ce dernier tombe, les terres retourneront dans le chaos et l'anarchie. Chose que le balafré ne comprend pas réellement.
« Si le Teikoku n'est plus, ne pensez pas que la guerre regagnera le pays du feu. Pensez bien "grâce" au Soshikidan, la guerre civile et les criminels s'étant installés à Hi ne sont plus. Et indirectement, grâce à Rei. C'est bien une chose que je ne peux pas lui enlever, malgré les désaccord que j'exprime sur sa façon actuelle de faire les choses. »
Il se tourne alors vers Leiko, suite à crainte d'une façon autre que pacifiste de régler le problème.
« Malheureusement ... je crains qu'un potentiel conflit soit inévitable. Les deux, voir les trois partis en nous incluant, ne sont pas en accord sur de nombreux points. Et ces points ... apportent la guerre. C'est indéniable. De plus ... » Regardant alors l'ensemble des personnes présentes, « ... je vous rappelle que le Fukkatsu composé des anciens Kumojin alors en mission à Hayashi no Kuni lors de nôtre attaque ainsi que la rébellion agissant dans l'ombre au sein du village caché des nuages sont en route. En route pour reprendre ce qui leur appartient — Les Terres de la Foudre. Une nouvelle guerre est imminente et quoi qu'on puisse en dire, il va falloir choisir notre camp. Se battre rester au sein de Kumogakure no Satô ? Ou libérer ces terres pour se consacrer entièrement à notre pays que vous chérissez tant. Pour ce qui nous concerne plus particulièrement ... »
Maintenant qu'il a rappelé à tous qu'une nouvelle guerre est sur le point d'éclater, le guerrier élémentaire se doit de réponse à la question et à la véritable utilité des Gardiens du Feu. L'Uzumaki montre alors son index pour énumérer une première notion importante. S'affirmant pour de bon comme potentiel leader de la cause.
« Premièrement, notre rôle est et sera la défense, la protection et la paix au sein de Hi no Kuni. Quoi qu'il arrive. Nous devrons combattre pour notre pays et mourir pour ce dernier. Et ce, quoi qu'il arrive. Nous devons nous assurer dans l'ombre comme sur le devant de la scène de répondre aux besoin de nôtre pays. »
Vient le tour du majeur.
« Deuxièmement, si chute de l'Empire il y a, ne craignez aucune anarchie au cœur du pays du Feu. Car comme le premier point le mentionne, nous mourrons pour la défense et la paix de ce dernier. L'Empereur n'est que le mal de Hi voir même de l'Empire. En soit, l'Empire n'est pour moi pas le problème, seul son dirigeant est néfaste pour nous et le monde. Je vous défend de prétendre qu'il est bon et que la vengeance exercée était nécessaire. Aucunement ! » Désormais, son visage généralement fermé devient encore plus sérieux, montrant l'importance de la situation.
L'annulaire.
« Troisièmement, nous serons là quoi qu'il en soit dès la chute du Teikoku et nous formeront la nouvelle armée du Feu. Si vous pensez qu'un village caché n'est pas la solution, laissez moi vous dire que vous vous trompez. Prenez en exemple les villages cachés actuels, même s'ils ont leurs tords dans l'histoire, ils possèdent une stabilité politique et financière certaine. Nous devons, comme Sakka le dit, préparer l'après Teikoku car il est certain, cela va arriver. »
Et pour finir, vient le tour de l'auriculaire.
« Pour finir, si vous pensez que nous resterons dans l'ombre, cela me parait personnellement impossible. Si le Teikoku n'est plus et que NOUS formons une nouvelle unité politique à la tête de Hi no Kuni, devrons nous rester en partie dans l'ombre ? Peut-être bien. Mais pas nécessairement. Nous devrons être l'ombre et la lumière de Hi no Kuni, les Gardiens du Feu, les acteurs et les narrateurs de notre propre volonté, guidé par la flamme qui nous habite tous. Le Pays du Feu doit être libre, à l'abri de toutes les guerres qui jusqu'à présent n'ont pas arrêtées de mettre notre pays en mauvaise position. Nous devons nous libérer de cette image néfaste qui nous colle à la peau à cause d'homme bien trop orgueilleux pour avouer que leurs anciens ont eu tord ! Nous devons faire renaitre une bonne fois pour toute notre si belle nation en laissant les autres pays là où ils sont ! C'est pourquoi ... dès aujourd'hui, je propose que nous devenions le 消防士 Shōbō-shi, les Gardiens du Feu ! Si vous me le permettez, laissez moi vous guidez. Je m'engage à être le visage de nos convictions comme le représentant de nos idéaux. Ce serait un honneur ! »
Désormais, ils avaient un nom et potentiellement, quelqu'un à qui se référer.
Mujun caressait délicatement son crane chauve en passant l'une de ses mains dessus. Chacune des personnes présentes semblaient avoir son avis sur la situation actuelle de l'empire du feu, tous le monde semblait avoir une idée sur la question du futur de Hi no Kuni. Pourtant chacun enfonçait inexorablement des portes ouvertes, lançant des évidences. C'était à se demander si tout cela allait mener à quelque chose de concret. En quoi ce petit groupe était meilleur qu'un autre? Depuis des années des marginaux et des gens bien pensant se disait être en droit et avoir les épaules assez solide pour représenter et protéger le peuple de Hi no Kuni. Pourtant on voit bien que rien n'a changer depuis le temps, la situation à peut être même empiré dans un certain sens.
Pour une raison que Mujun ignorait Sakka semblait ne pas vouloir le lâcher du regard, il est vrai que l'Akimichi était tout à fait charmant avec son crane chauve et reluisant, mais ce n'était ni le lieu ni le moment voyons. Ne sachant comment réagir se don juan malgré lui fit comme si de rien n'était, essayant d'esquiver comme il pouvait le regard insistant de l'Inuzuka. Dans très peu de temps tous allait avoir une bonne raison de le fixé. Mais avant celà c'était maintenant au tour de son ami de Gozen de venir placer un de ses fameux monologue qui semblait sans fin. A y regarder de plus prêt il s'agissait presque d'un meeting présidentiel. Et cela ne manqua pas, il avait en tête de crée un groupe qui allait avoir comme objectif d'être une unité de défense et politique à la tête de Hi no Kuni, il se proposa même pour guider se petit groupe de " rebelle ",rien que ça. Décidément la journée était pleine de rebondissement, Mujun qui n'était pas habitué au réunion secrète était plutôt déçus pour ça première, il n'y avait même pas un petit buffet pour se substanté, au lieu de ça tout l'monde était là à se plaindre du pays avec le vendre vide.
Tout l'monde semblait avoir pris la parole à tour de role, c'était maintenant à Mujun de s'exprimer. Il se racla la gorge et d'une voix puissante il dit avec conviction:
« Y'a vraiment rien à grignoter à cette réunion ?! ... J'ai faim moi ... »
Bien évidemment cette simple phrase eut l'effet d'une ... Rien du tout, un long silence gêner s'installa, car la situation se s'y prêtait bien évidemment pas. Tous attendant un énième monologue pompeux, malheureusement l'Akimichi avait manquer le coche. Essayant de se rattraper comme il pouvait, il se souvenu que l'un des participants avait parler de présenter ses capacités. Ni une ni deux, il afficha un sourire éclatant, qui était très mauvais signe... Après avoir hurler quelque chose d'inaudible, Mujun décupla de volume au point de devenir aussi grand qu'un chêne, détruisant le toit de la baraque dans un fracas assourdissant. Percher en hauteur la voix d'ogre de l'Akimichi résonna au alentour.
«Désolé ! ... Pas très solide s'te cabane ... »
En reprenant sa taille normal, le roi de la surenchère put constaté des dégâts qu'il avait causé, il y avait dans le toit un énorme trou qui était la preuve de son décuplement corporelle, d'ailleurs se qu'il restait de la toiture semblait à deux doigts de s’effondrer. Mujun repris la parole l'air de rien :
«Shōbō-shi alors ? Jolie nom... Il ne fait aucun doute que Gozen sera capable de nous dirigés pour protéger au mieux le peuple. Car il faut se rendre à l’évidence toute cette histoire ne se terminera pas dans la joie, quoi que nous décidions, Kumo n'en restera pas là, même si certain d'entre vous pense le contraire. Donc les gardiens du feu ne seront pas de trop pour protéger le peuple, des menaces intérieurs et extérieurs à venir. »
Mubi tapota l'épaule de son collègue Gozen et en fini là pour son intervention d'une discrétion absolu. De toute évidence l'Akimichi ne serait peut être pas invité au prochaine réunion secrète, sauf si celle-ci ce fait en extérieur , loin de tout se qui pourrait être cassé ou détruit entre ses mains.
Depuis sa dernière prise de parole, King était bien resté en retrait et avait eu l’occasion d’écouter à nouveau l’opinion de tout ceux présents dans la pièce, ce fut tout d’abord Asami qui s’était exprimée tout de suite après le blond pour rappeler à tous qu’il était bon de se projeter, mais qu’il ne fallait pas oublier que la route serait longue et parsemé d’embuches pour atteindre notre objectif commun et qu’il fallait par conséquent garder les pieds sur terre et procéder par étapes.
Le Hokazuka au panda prit ensuite la parole pour tout d’abord proposer une solution définitive contre d’éventuelle espions qui pourraient se retrouver parmi les Teikokujins, il leur était donc demandé de remettre des objets portant leur odeurs afin de bien montrer a toutes les personnes présentes que tout traitre serait traqué et retrouvé afin de répondre de ses actes. Le requête de l’Hokazuka éveilla une idée farfelu dans l’esprit du Bakuhatsu qu’il s’empressa de balayer au plus vite afin de retrouver son sérieux qu’il pensait nécessaire pour la bonne tenu de cette assise. Des objets portant de très fortes odeurs n’étaient pas ce qui manquait au Bakuhatsu au terme de ses entrainements, il s’était imaginé remettant son haut trempé dans la sueur de tous ses efforts à l’Hokazuka signe de son engagement vis-à-vis du cercle, ce qui le fit rigoler un peu avant de reprendre son sérieux. Le même Hokazuka avait demandé a tout un chacun de faire une démonstration de ses capacités afin que nous sachions tous ce que savaient faire les uns et les autres, mais le Bakuhatsu préférait rester en retrait pour l’instant, laissant tout d’abord les autres s’exprimer.
Suite au discours et aux propos de la maitresse des lieux, Gozen avait à son tour fait étalage de toute sa puissance, inspirant la domination et le respect, même parmi ceux qui étaient connu sous le nom de derniers gardiens élémentaires, seul une poignée étaient capable d’une maitrise optimale des cinq éléments, et le balafrée faisait partie de ceux-là, il profita de l’occasion pour proposer des principes qui régiraient l’organisation qui naissait, des principes auxquelles le Bakuhatsu ne voyait pas trop d’objections à quelques exceptions près avant de proposer un nom pour l’organisation et de se proposer pour devenir chef des gardiens du feu.
King s’apprêtait à rebondir sur les propos de Gozen, mais c’était sans compter sur l’intervention musclée de Mu, au moins il parvenait à rester lui-même malgré le contexte, plusieurs y compris le Bakuhatsu lui-même adoptaient un aire sérieux pour l’occasion même si ça ne leur ressemblait pas du tout. Après la porte, c’était au tour du plafond de céder face à la puissance de la capacité spéciale de Mu qui s’avérait être en fait un Akimichi a moins de posséder une autre faculté qui lui permettait de décupler sa taille inconnu du Bakuhatsu. Visiblement assez familier avec le balafré, ce dernier conclut en soutenant la candidature de Gozen au poste de chef de l’organisation.
La discussions semblait être productive, les Teikokujins étaient parti de simples soldats convies a une réunion clandestine nocturne et en étaient au stade d’embryon d’organisation officieuse aspirant a l’officialisation et ayant pour but la protection du pays du Feu contre ses assaillants mais aussi contre ses dirigeants. Tout ce à quoi le blond aspirait, un ordre au quel l’empereur aurait à rendre des comptes. Il faut dire que le nom de l’organisation aussi avait de la guelle.
S’avançant devant l’assemblée pour prendre la parole à son tour, King commença d’abord par se conformer aux demandes que le dresseurs de panda avait émises. Il arracha l’avant-bras du manche de sa chemise et le confia a l’Hokazuka.
- Donnez le a votre chien, je suis certain qu’il saura me retrouver au cas où. En ce qui concerne mes capacités
Le bakuhatsu choisit de donner une partie du manche de sa chemise car il n’en resterait bientôt plus rien de toute façon une fois qu’il aurait fait la démonstration de son pouvoir. Même si tout le monde devait s’en douter de par son nom de famille, le Bakuhatsu commença par produire quelques petites explosions semblables à des étincelles de la paume de ses mains qu’il tendait face à lui, avant d’user de ses explosions pour s’élever dans les aires, sortant de la pièce à travers l’ouverture crée plus tôt par l’Akimichi avant de déclencher simultanément deux grosses explosions à partir de ses bras, puisque ça tournait à la démonstration de force, personne ne devait laisser ses pieds aux chiques. Retrouvant la terre ferme, le Bakuhatsu tapota légèrement ce qu’il lui restait de manche avant de reprendre.
- Voilà qui est fait, je suis capable déclencher des explosions a volonté tant qu’elles partent de mon corps… Alors Gardiens du feu !! si je peux me permettre de nous appeler ainsi, parce que moi aussi je suis tout à fait pour ce nom, je suis aussi pour que Gozen soit la tête d’affiche de notre groupe, si bien sur personne d’autre ne souhaite prétendre au poste.
Dit King en posant son regard sur la maitresse des lieux, le bakuhatsu connaissait a peu près le passée de Gozen, était bien placée pour savoir qu’il à cœur le bien du pays du feu et qu’il se battait dans ce but depuis des années, toutefois il était conscient qu’il était légitime pour Sakka, l’instigatrice de cette assise de prétendre aussi à ce poste, comme à n’importe qui dans la pièce d’ailleurs, mais le blond préférait pour l’instant se concentrer à s’entrainer pour rattraper son retard dans les arts shinobi et se perfectionner en politique plutôt que de prétendre trop vite a des responsabilités trop importantes trop tôt.
- A mon avis, nous devrions rendre Kumo, ça permettrait à notre pays d’éviter d’innombrables pertes humaines inutiles, par contre je ne sais pas comment faire entendre raison à nos dirigeants ni comment rendre cela possible, mais je pense que c’est la meilleur chose à faire. En ce qui concerne les principes que tu as énumérée Gozen, je suis d’accord avec certains, par contre je pense que nous avons la chance a cette époque d’être un pays encore en pleine construction, on devrait profiter de cette avantage pour créer un système novateur, particulier et unique, les villages cachés sont un peu vielle école à mon gout.
Le Bakuhatsu jetta un œil dans la salle pour apprécier les réactions des personnes présentes jusque-là.
- Pour finir, je pense que nous devrions rester dans l’ombre pour les mois à venir au moins, nous ne disposons ni d’assez d’informations ou de force pour pouvoir s’opposer frontalement au gouvernement en place, un jours peut être pourrons nous nous révéler officiellement au grand publique et agir à découvert, mais pour l’instant nous devrions nous appliquer à poser les fondements de notre organisation, récolter des informations, se faire des alliés, potentiellement recruter de nouveaux membres et surtout couper l’herbe au pieds de Rei si jamais il entreprend quoi que ce soit d’autre contre notre pays avant notre avènement.
Sur ces mots, King retourna à sa place laissant la parole à qui voulait bien la prendre.
Au beau milieu de la réunion, un bruit sourd retentit. Celui d'une imposante armoire à pharmacie qui tomba au sol.
« Mes excuses… J'espère que je ne suis pas trop en retard. »
L'Apothicaire fit son apparition dans la pièce principale, d'une voix haletante.
Il était là depuis quelques minutes déjà, essoufflé par le trajet réalisé jusqu'à présent. Le chien à ses côtés, peu éprouvé par la marche, retourna à sa maîtresse, tandis que la personne qu'il escortait s'appuyait encore sur l'un des murs du refuge pour retrouver son souffle. Avec son armoire en bois sur le dos, l'homme n'aidait en rien à réduire la distance qui le séparait de ce lieu perdu, niché au beau milieu des montagnes. Bien qu'il adhérait à la cause du Teikoku, il n'en avait pas pour autant la carrure d'un de ses plus éminents soldats.
Il avait pu, au gré de ses errances, faire la rencontre de ce noble animal lui ayant transmis cette missive de la plus haute importance. L'Apothicaire fit alors le choix de rejoindre les héritiers de la volonté du Feu dans ce refuge pour échanger. La route fut éprouvante pour lui. Afin de ne pas interrompre l'importante discussion qui avait lieu, il reprit son souffle au seuil du refuge, où il fut en mesure de rattraper le fil de la conversation en écoutant notamment les propositions d'un certain Gozen. Quelques minutes plus tard, le vendeur de remèdes fit irruption dans le refuge.
« Les Gardiens du Feu… donc ? Voilà un nom intéressant, bien que j'ai peur de ne pas avoir l'étoffe nécessaire pour le porter,plaisantait-il, alors qu'il était encore un peu exténué.La proposition reste alléchante, cependant. Un groupe dédié à la prospérité du peuple du Feu. »
Il profita d'un instant afin de reprendre son souffle pour de bon. L'Apothicaire s'installa avec le reste de l'assemblée sous un meilleur jour.
« Permettez-moi cependant de douter du bien fondé qu'aurait ce groupuscule. Vouloir défendre les intérêts du peuple, qu'importe qu'il s'agisse sous le règne du Daimyō, de l'Empereur, ou de quiconque est une chose. Mais le peuple… est las, de ces changements de régime. Le Teikoku est un empire jeune, mais il illustre encore la fragilité d'un peuple qui n'est pas totalement uni. De nombreuses fractions existent encore au sein même de cet Empire que Yamanaka Rei a à cœur d'élever au rang de puissance militaire majeure. »
Il croisa les bras.
« Il est encore trop tôt, et trop dangereux de tenter quelque manœuvre politique. Songer à un après alors que le présent est flou est une idée risquée. Le peuple, que nous tous ce soir cherchons à défendre avant tout, risque de ne plus avoir confiance envers ceux qui les dirigent. Et cette confiance est cruciale pour fédérer les habitants de Hi autour d'une même nation. »
L'Apothicaire marqua une nouvelle pause. Son regard se posa sur l'animal qui l'avait conduit jusqu'ici, avant de détailler ses différents camarades.
« La priorité avant toute chose reste, selon moi, la stabilité. Le sort de Kaminari est crucial dans l'avenir de notre pays, qu'importe la forme qu'il revêtira par la suite. Le conflit qui a eu lieu sur Kumo est un désastre, c'est une certitude. Mais il est désormais de notre responsabilité de soutenir les habitants de cette contrée au même titre que les héritiers de la volonté du Feu. Nous sommes en train de faire face à une impasse. Abandonner le Pays du Tonnerre après avoir détruit leur capitale serait vu comme un affront par ses habitants, alors livrés à eux-mêmes dans un pays en ruines, en plus d'une trahison pour nos frères qui sont encore aveuglés par la vengeance. Et maintenir nos positions ne fera que renforcer les envies de révoltes, qu'elles soient internes ou externes. »
En repensant à la situation tendue qui avait lieu au sein de la Cité des Nuages, il soupira. Son regard lorgna le sol, tandis que l'Apothicaire apparaissait soucieux, pensif.
« Je voyage régulièrement entre le Pays du Feu et celui du Tonnerre pour offrir mes services.Il désigna brièvement du regard son armoire remplie de remèdes en tout genre.Je vois régulièrement des gens dans le besoin, qui n'ont pas eu le temps de se reconstruire après les guerres civiles. Ces gens ne se soucient guère de savoir qui les gouverne. Ce qu'ils souhaitent avant tout, c'est de la stabilité. La garantie de vivre en sécurité, sans la menace d'un nouveau conflit qui éclate. Trop de personnes ont perdu un proche, un ami, un être cher. Il est temps que cela cesse. Si je devais formuler un engagement en tant que Gardien du Feu, voilà ce qu'il en serait. »
Nous étions presque une dizaine et évidement comme chacun avait son opinion, et sa vision des choses nous avions au moins 10 avis différents voir plus avec toutes les nuances possibles dans un même récit, le mien compris. L'Empereur, notre anonymat, le fait de devoir se battre était des sujets à mettre au clair; autant de questions dont mon avis n'était pas forcément pertinent ni nécessaires. J'avais le désir d'aider et de traquer quelques espions ou fugitifs et pourquoi pas récolter quelques honneurs ou approbation et non participer à un complot extrêmement lourd en conséquence.... à moins qu'il me soit profitable ? J'aurais du me douter qu'un Inuzuka ou Hokazuka demande un objet possèdant notre odeur pour nous traquer en cas de trahison.... je lui aurais bien dis que cela était probablement inutile avec des crapules de Hayashijine, qui ont la facheuse tendance à disparaître rapidement. Mais preuve de ma bonne foi, et je n'avais rien n'a craindre de ce groupe ni de la hierachie, je démontra mes capacités comme demandé en plus d'un objet pouvant aider à ma traque.
Avec ceci vous pourriez peut être me retrouver si je n'est pas trop d'avance sur vous. Un traqueur devant un traqué pourrait être cocasse comme fin.
pour illustrer mes mots, une de mes mèches, se dandina doucement vers le maître panda avant que la pointe ne s'anime dans une danse silencieuse. Les pointes de mes cheveux se changèrent en un blanc étincelant et s'enroula pour former un panda assis sur une fleur de lotus, qui elle, reprit la couleur de mes cheveux naturels à savoir le turquoise.
Le plus impressionnant fut le tour de force de Gozen, qui maitrisait les 5 élements..... un élémentaliste probablement sortis des mystérieuses forêts de Hayashi...on ne traquait jamais personne après cette frontière au risque de ne jamais revenir, je comprends mieux pourquoi. Le suivant me fit sourire ! il s'agissait du "moine" ou plutôt du Akimichi en vue de sa particularité et son penchant bien marqué pour la nourriture alors que la situation n'y prêtait pas. Le dernier et non des moindres fut un bakuhastu...; dangereux artificier cousin d'un autre clan qui ont eu l'idée de mettre leur explosifs sous forme d'argile et d'alliage plutot que leur propres corps.
En résumé nous avions un Akimichi, un demolisseur, deux traqueurs canins, un maître panda et un élementaliste et une coiffeuse ! pour renverser un Empire et stopper la grangrène de deux pays. Cela n'était que peu sérieux nous devions avoir plus de bras et surtout un plan étape par étape. Alors que j'allais prendre la parole un nouvel arrivant débarqua dans le semblant de cabane qu'il n'y avait plus de toit, de porte... et que le reste était branlant; niveau discrétion nous pouvons faire mieux ?
Le nouvel arrivant apporta de bon point, l'Apothicaire itinérant priorisa un point que j'avais légerement mentionné : la stabilité des couches basses avant de frapper le haut de la pyramide. Cela allait contre idée de Gozen qui privilégiait le retrait sur Hi.
pour le nom.. comme vous le sentez cela n'a que peu d'importance, cependant des noms de codes pour nous, ou des signes pour marquer nos actions, nos passages ou caches seraient bien utiles. De plus je rejoins idée du nouvel arrivant. On peut pas se permettre de faire une guerre, la remporté et abandonné le pays conquis sous peur d'une révolte ou d'un second conflit. De plus notre population va penser qu'on est lâche, intéressé par la destruction et nos idéaux de pays et unification voleront en éclat.
Une idée me revint à propos de la révolution et du retour de certains Kumojins à leur terre natale.
Si nous souhaitons mettre un terme à la révolution ou le retour des Kumojins, nous devons tout simplement les interceptés avant qu'il ne rallie Kumo. Les suprendre sur un territoire neutre et loin de tout dégâts collatérale serait idéale. Après tout on sait d'où ils viennent et où ils veulent aller, suffit de surveiller les points de passage avec de la chance on pourra les détecter et choisir un lieu d'embuscade. Les maîtres animaliers savent de quoi je parle, ainsi que les plus expérimentés d'entre nous.
Je ne voulais pas faire la rabas joie, mais construire un groupe anti révolution, anti empereur avec la vocation de défendre la veuve et l'orphelin demandait de la préparation, une hierachie un plan. pas une réunion d'alcoolique anonyme au fond d'une "cabane" qui n'est plus vraiment qu'un tas de ruine.
Une trahison ? Je n'avais pas envisagé la chose sous cet angle, mais une réunion de la sorte pouvait en effet être vue ainsi de la part des hauts dirigeants. Mais est-ce que tuer quelqu'un secrètement pour protéger son pays peut être vu comme un meurtre de sang froid ? Je ne pense pas. J'étais ici car curieux de savoir comment je pourrais aider mon pays face à ces envahisseurs. Attentif, j'écoutais chaque voix, imprimant celle-ci dans mon esprit, avalant chaque phrase, décryptant chaque ponctuation pour avoir tous les éléments.
Finalement, à la fin de son discours, je me retrouvais parfaitement dans ces paroles. Devenir des hommes de l'ombre, accomplir des missions pour le bien du peuple sans que personne ne s'en doute. Au final, n'être qu'un nuage parmi tant d'autre, sans que les autres sachent que vous avez les mains pleines de sang. J'avais toujours prouvé ma fidélité à l'empire, si celui-ci était trop mou pour prendre soin de son peuple, il était de mon devoir de le protéger au péril de ma vie. La vengeance faisait partie intégrante de mon âme, je ne pourrais m'en dissocier, mais peut-être que prendre soin du peuple m'aiderait à traverser cette route semer d'embûche.
Les interventions suivirent, certains voyant le Teikoku comme une réel menace et souhaitant le faire tomber, d'autres, plus diplomatiques, voulait avoir l'avis du peuple pour que les erreurs du passé ne reviennent. Des avis partagés, beaucoup d'opinions différentes, nous voilà face à un problème majeur lors des réunions de ce type. Comment trancher ? Chacun veut faire ce qu'il lui plaît, chacun veut avancer dans une direction qu'il lui semble juste, pour ma part je ne disais rien, préférant les écouter. De toute façon donner son avis n'était pas important, pour avancer, il fallait un chef, Sakka était notre leader et c'est elle qui prendra les décisions.
L'idée qui en ressortait était d'infiltrer le Teikoku dans tous les domaines pour pouvoir mieux réagir, avoir un coup d'avance sur chaque décision. Une bonne idée mais beaucoup trop long à mettre en place, si nous devions réagir c'était tout de suite. Protéger le peuple avant qu'une guerre ne puisse tout détruire.
Voilà que le poste de guide était sur la table, Sakka me semblait idéal mais un autre s'emporta pour montrer son « talent » face aux affinités, lança des idées et faisait sa campagne politique pour être notre chef. C'est vraiment le moment pour ça ? Est-ce que c'est vraiment pour ça que tu es venu ? Pour la gloire ? La reconnaissance ? J'en avais marre de les entendre parler, se prenant pour les rois du monde, comme s'il venait de découvrir le feu, je ne me leva pas, préférant rester assis, ma voix porterais assez pour être écouté.
« Et si vous arrêtiez de penser à votre petit nombril et que vous pensiez aux peuples ? Quand je vous entends, vous regarde, la plupart du temps, je ne vois que des shinobis qui souhaitent reprendre le pouvoir, qui souhaite diriger.
Toi là (pointant Gozen du doigt) tu nous montres ton talent pour le ninjustu, expose tes idées et veut d'un coup nous diriger, nous servir de guide ? Tu penses que c'est en montrant qu'on est le plus fort qu'on dirige une armée ? Regarde ou ça mène, à la guerre comme d'habitude. Tu es ici pour le bien du peuple ou juste pour te sentir aimé par les autres ? Tu veux renverser le pouvoir actuel pour te mettre tout en haut de la pyramide, pour ma part ce n'est pas comme ça que doit agir un chef.
Un chef doit prendre des initiatives, des risques, doit être prêt à mourir pour son objectif, prêt à mourir pour les autres. Pourquoi tu n'as pas eu l'idée d'organiser cette réunion ? Tu avais trop peur de te faire prendre, qu'on te traite de traître peut-être ? Sakka n'a pas eu peur de cela car je pense qu'elle sait ce qu'elle veut, elle sait ce qu'il faut faire. Elle est ici, elle prend ce risque pour le bien du peuple, elle sait que seule elle ne pourra rien faire donc elle demande de l'aide aux personnes qui pensent comme elle. Un chef, un dirigeant se doit d'être épauler en toutes circonstances, il ne peut agir seul et même si au final vous pensez qu'il prend les décisions dans son coin, il demande toujours l'avis de ses proches conseillers pour avancer. Si le chef est la tête, les conseillers sont les bras, les jambes, le cœur de ce guide. »
Je marquais une petite pause, je préférais être sincère avec eux, honnête, je n'étais pas là pour me taire et les suivre comme un mouton. Si nous étions ici c'était pour partager nos idées sur la question.
« Je ne te connais pas, expert en ninjutsu et je ne te suivrais pas aveuglement. Je suis ici car je veux que le peuple puisse avoir ce qu'il désire depuis toujours, la paix, or je ne suis pas utopiste, ça n'arrivera pas. La guerre a toujours fait partie de nos vis, nous sommes des shinobis, c'est NOUS qui causons des guerres, NOUS qui tuons et qui créons tout cela. Tout ce que j'entends ici n'amènera pas la paix, elle créera des conflits nouveaux, aura des répercussions que nous ne pouvons anticiper. Nous sommes un petit groupe, quelques fourmis dans toute une fourmilière, si nous voulons changer les choses, il faut le faire dans l'ombre. Prendre le pouvoir aux yeux de tous ? Si j'étais un civil, cela me tourmenterait de voir encore un coup d'état, je ne me sentirais pas en sécurité... »
J'avais dit ce qui me tenait à cœur, j'allais voir si oui ou non nous avions les mêmes objectifs, dans le cas contraire je quitterais cette salle et protègerait le peuple à ma façon. L'affaire sur Kumo venait aussi sur la table, difficile de ne pas en parler mais je ne voulais pas trop rentrer dans ce sujet.
« Kumo a beaucoup de haine... Tu veux les intercepter pour les tuer ? Ils riposteront différemment... Arrêter de penser comme des shinobis qui ne savent que tuer, je n'ai pas de solution et je ne pense pas qu'il y en ait. Je pensais que certains avaient peut-être des idées, des opinions différentes, voilà aussi pourquoi je suis venu. Si vous pensez stopper la guerre en faisant la guerre, autant tout arrêté immédiatement... Et non je ne te donnerais pas un cheveu ou un vêtement, tu veux pouvoir nous pister si on commet une trahison? Qui va te pister toi si tu nous trahis? Tu pourrais aisément tous nous retrouver, nous balancer et prendre du grade. Je n'ai pas confiance en quelqu'un qui, avant même d'exposer des idées, parler de trahison et veut être sûr que personne ne va retourner sa veste. Si tu penses pouvoir agir sans prendre de risque, tu devrais sortir de cette pièce, tu n'es pas fait pour ça.»
J'étais un peu abattu d'entendre certains propos, finalement, rien ne changeait, la guerre toujours la guerre, quand comprendront ils...
HRP:
Spoiler:
Un peu long, vu que j'avais sauté mon tour! Attention, je ne fais que jouer mon perso, je n'ai d'animosité envers personnes ^^
Des couches d’informations par-dessus d’autres couches d’information. Une véritable avalanche d’arguments qui pénétraient de force dans le cerveau déjà surchargé du jeune lieutenant, violant sans cesse le peu de neurones fonctionnels qui ne servaient pas à faire de la baston pour les forcer à tenter de comprendre le flot de commentaires sur la situation actuelle qu’on lui versait sur la tête.
Une chose qu’il put facilement comprendre, néanmoins, fut la démonstration des capacités de tous et chacun… sauf deux. Première, Gozen, celui qui semblait avoir des idées aussi grandes que ces muscles, démontra un contrôle total sur les cinq éléments du Ninjutsu, ce qui fit baver l’Hokazuka qui avait déjà passé des mois pour simplement apprendre à contrôler légèrement le Doton. L’ami de Gozen qui s’était fait passé pour un Inuzuka comme un idiot et qui était spécialisé en la destruction d’infrastructure révéla qu’il était un Akimichi, pouvait élargir son corps et ses muscles à l’aide de la graisse accumulé des multiples festins englouti dans son gargantuesque estomac bourré de chakra.
King, le Bakuhatsu, démontra qu’il était digne de son nom de par les puissantes explosions dégagé par les différentes parties de son corps, ce qui fit étinceler d’admiration et de curiosité les yeux de Minoru, qui imaginait les magnifiques combats passionnés qu’un tel pouvoir pouvait accorder à son possesseur. La dame Amejin montra ensuite un pouvoir assez unique, contrôlant ses cheveux pour leur donner des formes et des couleurs différentes, ce qui continua d’émerveiller le dresseur de Panda qui n’avait aucune idée de toutes les possibilités qu’un tel pouvoir donnait à son utilisateur.
Au niveau des idées… Ce fut une toute autre chose. La majorité des non-Inuzuka lui donnèrent des objets pleins d’odeurs, qu’il donna ensuite à Tsuki, ce dernier les reniflant et les rangeant dans la profondeur de sa fourrure pour une utilisation futur. L’Hokazuka en déduisit donc que les ninjas présents étaient d’accord au fait de se débarrasser de ceux voulant les trahir. Enfin, il croirait ça jusqu’à quelques instants plus tard, mais nous y reviendrons.
Gozen lança une série d’arguments. Il voulait laisser partir Kumo du protectorat impériale, offrant comme raison que cela permettrait au système gouvernementale présent de mieux gérer le Pays du Feu après la guerre. La mort des membres des Gardiens du Feu serait utilisée pour maintenir la paix et la stabilité au sein de la contrée enflammée, ce qui fit vibrer une certaine corde au sein de Minoru, puisqu’il associait la mort a des combats fantastiques qu’il désirait depuis longtemps. Le gardien élémentaire parla ensuite de faire la transition vers un système de village caché, disant que c’était une suite logique et historique dans un processus qui avait été répété plusieurs fois à travers le Yuukan et que, même si l’Empire s’écroulait, les gardiens seraient là pour le protéger. Finalement, l’Uzumaki offrit aux Gardiens de sortir de l’ombre, de devenir le visage de la protection de l’Empire et de sa progression face aux autres contrées. Évidemment, un tel discours et un nom aussi intense Shobo-Shi attira l’attention et l’accord de l’Hokazuka, qui hocha la tête en approbation, même après que Gozen ait proposé de diriger la troupe.
L’Akimichi et le Bakuhatsu semblèrent être en accord, bien que le dernier proposa explicitement de rendre Kumo à ses réels propriétaires, disant que c’était la bonne chose à faire et enchaînant sur le fait qu’il trouvait les villages cachés vieux jeux et qu’il était possible de créer un système novateur, ce qui semblait tout à fait logique et intéressant au dresseur de Panda. Pourquoi se contenter de faire du vieux quand on peut créer une entité à part entière des trois autres nations?
Puis, un inconnu arriva, sans se présenter, et offrit un argument contraire, disant que le peuple souffrirait plus si l’Empire perdait l’Empereur et le pays du tonnerre, de par la stabilité encore très chancelante présente dans les deux nations. Il offrit donc d’attendre et de se focaliser sur l’aide offerte aux populations des deux contrées au lieu de prioriser un conflit si tôt. Bien que l’Hokazuka voyait le principe derrière, il se disait fortement qu’attendre que l’Empereur se calme et se concentre sur ses terres était un plan loin d’être parfait et que le plus tôt le changement serait fait, le plus tôt les habitants de Hi pourrait voir une amélioration de leurs conditions de vie.
L’Amejin aux cheveux fous proposa que si le groupe voulait empêcher un conflit armé a Kumo, ils pourraient tout aussi bien intercepter les troupes rebelles avant qu’elles ne pénètrent le village caché des nuages, ce qui sembla déranger profondément Ozuka, qui était silencieux depuis plusieurs minutes maintenant mais qui fit voir son désaccord sur la façon de penser militaire des Gardiens. Il se lança ensuite dans un touchant monologue ou il critiquait le fait que Gozen n’avait pas organisé la réunion et où il disait que les Shinobis présents ne pensaient pas au peuple… avant de s’en prendre à Minoru. Erreur. Le dresseur approcha son visage d’un rapide mouvement corporel a quelque centimètres de celui qui refusait de montrer ses capacités et d’offrir son odeur et parla.
« T’es complètement con? Je suis de même sang que les deux Inuzuka présents. Ils connaissent mon odeur parfaitement. Si je vous trahis, elles pourraient me retrouver les yeux fermés tellement elles m’ont sentis. Et ton jugement a deux balles sur mon manque de loyauté, tu peux te le fourrer dans la gorge et aller vomir tes conneries ailleurs. Tu peux critiques les arguments de tous mais je ne tolérerais pas une insulte sur mon honneur et ma loyauté à mes sœurs de clans. Suis-je clair? »
Il recula ensuite et cracha au sol avant de reprendre la parole.
« Je pense que Kumo est une cause perdu. Les combattre plus longtemps et essayer de maintenir la cité sous nous est, certes, une bonne source de baston mais une mauvaise solution à long terme. C’est un village ninja, il y aura toujours des Shinobis nostalgiques des temps anciens qui créeront des conflits. Je pense qu’il serait plus juste de laisser les rebelles reprendre ce qui leur est dû. »
Il gratta son menton et son panda avant de continuer.
« Je serais d’accord pour que Gozen soit notre leader. Il semble plus connaisseur sur la politique et les enjeux que nous tous. Par contre je serais d’avis qu’agir tôt n’est pas une bonne idée et qu’il serait beaucoup mieux que nous gagnions de l’influence et de la puissance tranquillement avant de se lancer à l’offensive. »