| [Mission de rang C] Lever le Glaive. Ft Eyana | Mikami Fuso Avatar © : OC Expérience : 394
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| | Jeu 4 Aoû 2022 - 15:23 | | Lever le Glaive[Conquête+] Les gladiateurs d’Asosan ont historiquement toujours été étroitement liés aux troupes du Daimyō de l’Eau. Depuis quelques temps, entre la Résonance, l’appel de l’Homme au Chapeau invitant les shinobis à Tsume, cet effort a été perturbé. Votre objectif sera de mobiliser les gladiateurs d’Asosan, quitte à les discipliner, afin que les plus compétents rejoignent les rangs d’Ukiyama.
Se rendre à Asosan Convoquer les gladiateurs aptes à rejoindre les rangs du Daimyō Faire preuve de discipline, si nécessaire Asosan, d’ordinaire, quand on parle des îles du Sud, on pense plutôt à Ue. Pas vraiment à Asosan qui est un énorme relief montagneux seulement pourvu de quelques criques pour accoster sans s’empaler sur des récifs. En particulier, à cause des montagnes rocheuses et des massifs érodés par la mer, il est difficile d’y trouver son chemin une fois à l’intérieur des terres. Je crois que j’y avais été une fois, mon père m’avait emmené parce que je voulais voir un combat de gladiateur, je crois que c’est ce qui m’avait motivé à devenir ninja. Ensuite ? Il m’a montré les ravages de la drogue et j’ai tout de suite adhéré à l’autorité de Kiri quand j’ai intégré le village en tant qu’aspirante. « C’est quand même dingue, je pensais que la première fois que je quitterais le village en tant d’années, ce serait pour rentrer sur mon île natale, loin de l’archipel. Au lieu de ça, je vais à Asosan pour t’aider à mobiliser des troupes, tu parles d’une surprise. Peut-être que mon père y sera, il m’a dit qu’il regardait de temps en temps des combats. » Je ne devrais pas, mais je papillonne des yeux à cette simple idée, je reprends très vite le contrôle et me racle la gorge, un air plus sérieux sur le visage. « En marge de ces histoires de famille, » qui me manque, « ça doit être étrange non ? J’ai entendu dire que tu étais déjà allée sur cette île pour des combats de gladiateurs, comme quoi tu aurais anéantie une fille du clan Hokazuka. Ce devait être une ambiance différente de Kiri, avec tous les gens qui hurlent, qui parient. »Le navire se met à tanguer un peu plus fort que d’habitude, j’ai un gloussement, cela fait tellement longtemps que je n’ai pas mis les pieds sur un bateau, c’est presque une attraction. Je vérifie qu’il n’y ait pas grand monde sur le pont et me met en équilibre sur la rambarde, pour tester mon équilibre, mais aussi en quête du grand frisson. Tout en jouant à l’équilibriste sur le garde-fou en bois, je reprends mes divagations. « Je me souviens, mon père me disait souvent qu’un jour, je serais sur un grand navire en tant que capitaine si je m’en donnais les moyens. Ou alors que je serais une prestigieuse ninja et qu’on déplacerait un navire entier juste pour moi. C’est rigolo, j’en suis encore loin, mais en même temps, j’ai l’impression d’avoir drastiquement avancé depuis la dernière fois que je me suis posée pour réfléchir, quand je venais d’avoir mon bandeau de l’académie. Tu n’as jamais eu cette impression Eyana ? De regarder derrière toi et te dire, je viens de loin mais un jour, j’atteindrai l’horizon ? » Le navire heurte une vague, je manque de perdre l’équilibre mais me rattrape au dernier moment. « N’empêche, on dit souvent qu’il y a peu de crime à Asosan, ça va me changer de là où j’ai grandi. Chaque île est différente qu’on dit. Un jour j’aimerais bien explorer Ue pour découvrir ses jungles, il paraît que c’est une zone vide. Explorer les forêts tropicales, empoisonner les serpents qui voudraient me mordre, avoir une canopée épaisse qui fait office de plafond. » Je redescends sur le pont avant qu’on ne m’engueule. « Tu me dis si je t’embête avec mes histoires Eyana, je suis d’humeur un peu rêveuse aujourd’hui. Tu imagines toi, le jour où tu auras ton navire ? »Nous arrivons en vue d’Asosan qui se dessine à l’horizon, les marins s’activent pour corriger la trajectoire du navire tandis que nous autres, ninjas déployés par Kiri pour diverses raisons, attendons que le voyage se termine en restant sur le côté. Un membre du Kyoi venu pour des raisons qu’il n’a pas le droit de révéler, s’accoude à la rambarde et observe l’horizon derrière son masque de chat. Je m’interroge l’espace d’une seconde sur sa raison d’être puis me ravise aussitôt : les services secrets de la cité n’aiment pas les curieux. « Tu as une idée de comment on va procéder pour Asosan ? » C’est la question que je pose à ma comparse, alors que le navire se prépare à accoster. Tout en descendant du ponton, je précise mes pensées. « Selon les rumeurs, de nombreux gladiateurs sont là pour payer des dettes. J’imagine qu’entre les aventuriers et les ceux qui ont peur de leurs créanciers, il y a de quoi recruter du monde, mais ça ne veut pas dire que ça sera facile. » |
| | | Anaï Eyana Avatar © : Togashi Korimi de Mario Wibisono - la Légende des 5 anneaux Expérience : 1386
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| | Jeu 4 Aoû 2022 - 16:13 | | C’était la première fois que le duo mettait ensemble les pieds en dehors de Kiri. Pour Fuso, cela devait être sa première mission hors des murs de la ville. Déprimant quand on sait le nombre qu’elle a réellement accomplit dernièrement. Même si elle a dû marquer une pause pour blessure suite à un entraînement, c’était tout de même surprenant qu’elle ne soit sous la tutelle d’aucun Chûnin ou Jônin pour l’emmener en mission. Kiri n’avait pourtant pas une crise de l’encadrement.
Eyana : « C’est curieux qu’on nous demande de mobiliser des troupes en ce moment même, au vu de tout ce qu’il se passe. Mais bon, réalisons ce que nous sommes venus faire. »
Curieux, c’est ce qui hantait l’esprit de la Céleste suite à la mission au large de Kaïba où elle avait dû enquêter sur un regroupement étrange de Pirates qui parlait d’une opération de l’eau à Yuki. Etrange quand elle pensait à cette expédition à tester des technologies de chasse glace expérimentale… Ou encore cette traque accrue des pirates affiliées à la neige et provenant de ce pays. Trop de coïncidence en peu de temps.
Une mention à propos de Tsura par Fuso. Le visage de la Céleste ne pouvait que se crisper à la mention de ce combat. Humblement, elle venait simplement répondre la chose suivante :
Eyana : « Je connais mon chemin sur Asosan en effet, quant aux rumeurs que tu as entendu… Peut être que je te conterais l’histoire de mon combat plus tard. »
Quelques moments nostalgiques. Eyana avait connu Fuso à sa sortie de l’académie ou presque, pour ses premières missions, ses premiers pas en tant que Shinobi qui avait à peu près correspondu au moment où elle avait effectué son retour à Kiri, en plein milieu de la saison dernière. Fuso n’était pas jeune, elle avait donc une certaine estime de la part des autorités en tant que Genin, mais elle devait passer par les mêmes étapes que tous le monde.
Eyana : « Ma sortie de l’académie me semble si loin, j’étais quasiment là à la fondation de Kiri tu sais, dans ses murs, à faire partie des premières promotions d’élèves, donc il m’est difficile de voir le chemin parcourut aussi nettement que toi, j’ai eu l’impression de reprendre à zéro lorsque je suis revenue à Kiri. Regardes moi, des années après, toujours à effectuer des missions modestes alors que certains sont véritablement engagés. Les mêmes que j’exploserais dans un combat à la loyal. Mais c’est comme ça. Ils ont d’autres qualités, sûrement. »
Eyana : « Quant au navire, j’espère bientôt être à la tête du mien, normalement, cela ne saurait tarder. »
Un petit moment de réflexion sur comment procéder. Il allait y avoir deux étapes, en premier, assurer la légalité de la mission en ayant l’accord des autorités pour éviter tout sursaut diplomatique. En seconde, réussir à faire venir les Gladiateurs eux même pour se mettre au service du Daimyo dans les éventuels conflits à venir.
Eyana : « Comment procéder ? Eh bien c’est plutôt simple, les gladiateurs sont payés pour combattre, ils vont combattre pour le Daimyo. C’est un contrat qui les lies pour l’exercice de leur profession. Le premier arrêt, avant les gladiateurs, est donc de voir l’un des représentants du Gouverneur d’Asosan. Le Gouverneur est un homme du nom Hisayaki Fukuda. »
Hisayaki Fukuda dit "Tōgijō no Chō" 闘技場の長 Chef des Arènes - Gouverneur d'Asosan Le navire approchait des côtes et pour cette mission, Eyana voulait laisser un peu la main à sa comparse. Un comité d'accueil semblait déjà les attendre.
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| | | Mikami Fuso Avatar © : OC Expérience : 394
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| | Jeu 4 Aoû 2022 - 19:31 | | Lorsqu’Eyana me parle de ces gens qui ont d’autres qualités mais qui sont ineptes au combat, je ne peux m’empêcher de mimer une fellation. Ils y a ceux qui savent se battre et ceux qui savent combien de sucre prennent les gradés dans leur thé.
« Tu ne sais pas le ton d’infusion optimal du thé, c’est le secret pour monter vite en grade dans toute institution. » Je lui accorde un petit sourire ironique. Vu mon âge, je n’ai pas vraiment de remarque à faire. « J’imagine que nous avons eu toutes les deux des approches différentes à la vie de ninja, j’ai été citoyenne des îles avant de devenir soldate. Tu as presque grandi dedans. Quant au navire, je suis sûre que tu y es presque. »
J’écoute avec attention les explications d’Eyana, qui refuse de s’étaler sur son passé pour des raisons qui lui sont propres et tout à fait compréhensibles, je l’imagine bien. En revanche, elle se montre plus loquace sur la nature de notre mission et son déroulé : voir les autorités locales, nous expliquer auprès d’eux, recruter des gladiateurs. Le fond est simple, la forme beaucoup moins : il y a toujours un protocole à observer. Le navire s’arrête devant un ponton réservé aux gros bateaux. Le membre du Kyoi est le premier à mettre pied à terre, dans un geste coutumier, il dégaine un laissez-passé devant les gardes de factions, qui s’écartent sans poser aucune question. On débarque à notre tour, plus lentement, tandis que les marins déchargent des marchandises à quai. On se présente devant les factionnaires : trois samouraïs au service du gouverneur local. Leur chef, un homme vêtu d’un kimono vert foncé, cure dent entre les lèvres, s’approche de nous, l’air peu amène, ironique même, et je lui présente le document attestant de notre visite. Il regarde le contenu de la lettre, puis le cachet de cire, enfin, il plisse des yeux avec un petit sourire devant un symbole qui doit lui paraître mystérieux, ésotérique même, à côté du cachet de cire marqué par nos supérieurs.
« C’est quoi ça ? On dirait une lettre stylisée. -C’est un monogramme, nouveau système de lutte contre la fraude et la falsification de documents officiels. » Toutes les lettres du nom de familles, réunies en une seule pour former un motif unique à chaque dynastie. « L’administrateur général qui a relu la lettre y a apporté son cachet de cire blanc. » Il a un regard vers la petite pièce de métal attachée à la lettre par un ruban, « bulle de plomb, pour l’identification. -J’avoue ne pas spécialiste des sceaux, ni du fuinjutsu en général. » Ironise le capitaine des quais, « alors je vais vous faire confiance. » Il me rend la missive. « Vous avez rendez-vous avec le représentant du gouverneur à son bureau. »
D’un pas sur le côté, il nous ouvre le passage et nous invite à continuer. Nous traversons le port et je range la lettre à l’intérieur de ma veste. Si j’avais l’habitude des casernes de Kiri, remplies de sabres, kunaïs et shurikens, avec à l’occasion, une naginata ou un kanabo qui traîne dans le coin, je découvre de nouvelles armes. De la rondache avec une épée à lame droite, en passant par des cestes aux pointes acérés, on enchaîne sur des hallebardes qui me font étrangement envie, avant de boucler par des rapières aux lames étonnamment denses, qui me font penser à des aiguilles à tricoter surdimensionnées. On croise de tous les gabarits : l’ours aussi gras que musclé, le chat maigre qui pourrait servir de modèle au dessin d’anatomie, entre les deux extrêmes il y a tout le panorama imaginable.
On traverse les arènes où je me sens étrangement petite avec ma hache, moi qui d’habitude domine l’assemblée des armes avec elle. L’odeur, je crois que c’est ce qui est le plus différent : le sel, mais aussi le sang. Ce sont les deux odeurs prédominantes et si on s’habitude vite à cette atmosphère électrique, c’est en se souvenant que c’est un lieu beaucoup plus violent que la moyenne que nous arrivons aux bureaux du gouverneur. Trop occupé pour nous recevoir, c’est l’un de ses représentants qui s’occupe de nous : un fonctionnaire en kimono bleu, avec des lunettes et le teint pâle. Il nous invite à prendre le thé dans son bureau, tandis qu’il demande à une domestique d’apporter la boisson, il en profite pour faire un peu de place sur sa table basse et range dans des tiroirs la paperasse du jour.
« Kiri m’avait prévenu de votre arrivée, mais je ne pensais pas que vous seriez aussi rapides à venir. Vous avez pris le premier navire qui allait vers Asosan n’est-ce pas ? » J’hoche la tête, il rajuste ses bésicles, « je vois. J’ai reçu une missive me prévenant de votre arrivée, mais pas de votre requête. Puis-je la voir ? » Je lui tends le papier, il ne se fend d’aucun commentaire sur les sceaux ou le monogramme.
Ou du moins, il n’en dit rien pour l’instant. Si ce n’est un vague haussement de sourcil suivi d’un « mhmh » qui ne veut rien dire.
« Je vois, c’est une annonce de mobilisation volontaire pour les gladiateurs d’Asosan. Techniquement, monsieur le gouverneur n’a pas son mot à dire dans ces affaires qui concernent le Daimyo et le village caché de la Brume. Néanmoins, il appréciera que le village lui ait fait parvenir la nouvelle avant de procéder à des mobilisations sauvages partout sur l’île. Si vous êtes venue aussi vite, c’est qu’il y a urgence, donc je ne vous retiens pas : je vais faire remonter l’information de suite à monsieur le gouverneur. -Donc… Nous pouvons d’ores et déjà commencer la mobilisation. -Oui, mais vous seriez prié de la faire à proximité des arènes et de ne pas perturber le déroulement des combats. Enfin, “perturber“, si des gladiateurs qui devaient combattre se sentent une ferveur patriotique, ils pourront quitter l’île sans avoir rempli leurs obligations. En revanche, n’interrompez pas les combats pour faire des annonces, ou autre excentricité de ce genre s’il vous plaît. Si la guerre est mauvaise pour les affaires, les parieurs tolèrent encore moins ce genre de comportement. -Nous veillerons à ne pas perturber les activités en place outre mesure. »
C’est pour cette raison que quelques instants plus tard, lorsque nous sommes dehors, avec dans nos besaces des affiches de recrutement pour Kiri, je suis un peu sceptique sur la meilleure démarche à adopter.
« Eyana, rassure-moi, tu ne comptes pas me faire combattre un de ces zozos de 200 kg, hein ? » |
| | | Anaï Eyana Avatar © : Togashi Korimi de Mario Wibisono - la Légende des 5 anneaux Expérience : 1386
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| | Ven 5 Aoû 2022 - 11:14 | |
Une conversation qui tournait autour des mœurs et des prises de grades. Il était évident que certains employés de bureaux jouissaient d’un avantage conséquent sur ceux du terrain pour les avancements. Ils étaient aux portes de ceux qui dictaient les règles, de ceux qui décidaient de qui méritait d’être à un rang supérieur. Et quand on s’occupe bien de son grand chef, qu’on rigole avec lui, qu’on partage des moments. Venue l’heure de la promotion, il était évident que tout cela comptait. Après tout, le chef connaît ses difficultés financières, ses problèmes à la maison, ses ambitions personnelles. Il est naturellement humain de faire preuve d’empathie.
Eyana : « J’ai grandie avec l’ambition de devenir une combattante, nuance. Je pensais devenir Samourai de base pour le Daimyo, moi, pauvre roturière, j’étais bien innocente. Mes parents ne sont que des artisans et commerçant à Obon. »
Elle le savait déjà, et l’intention derrière la phrase était évidente. Mais il y avait comme un désir de définir parfaitement les choses qui planait au-dessus de la demoiselle aux capacités divines. Celle de rappeler qu’elle n’était issue de rien, qu’elle n’était toujours pas grand-chose, mais qu’elle avait tout accomplie elle-même.
Toujours ce devoir d’accomplissement, celui qui ne supporte de laisser un vide derrière lui. Intrinsèquement lié à l’égo, l’ambition parfois dénuant l’un au profit de l’autre.
Eyana portait attention à ce qui se produisait entre les deux officiels, ses simples petites mirettes bleu glaces suivait les mouvements, ses oreilles se dressaient pour entendre la conversation. Mais sa présence, elle, était silencieuse. Dans son coin, couverte d’une légère chemise contrairement à son habitude.
Alors que les officiels devaient se rencontrer, il allait être évident qu’il était de leur devoir de procéder au recrutement, comme vu sur l’ordre de mission. A chacun sa tâche, les deux paires de pieds se mettaient alors en route en direction des arènes, et plus précisément du quartier d’entraînement des gladiateurs, là où la plupart se trouvaient.
Humant cette odeur de sang et de sel si caractéristique à Asosan, les deux jeunes Shinobis ne pouvait que se glisser entre des montagnes de muscles qui sans le Chakra les auraient probablement dominés sur n’importe quel affrontement physique. Bien que très bâtie et aguerrie, l’Anaï avait un désavantage biologique qu’elle ne pouvait nier sur les hommes. Heureusement pour elle, le Chakra rétablissait pleinement la balance contre ses comparses Ninjas masculins. La rendant bien plus forte et surtout bien plus résistante.
Eyana : « Pourquoi est-ce que tu te battrais, on est venu les recruter. »
Un regard auprès des terrains d’entraînements tentaculaires. Il était évident que le duo avait plusieurs options, soit celle de prendre terrains après terrains, soit celle de rassembler tout le monde autour d’une seule et même place.
Eyana : « On ne va pas faire les girouettes à aller de terrains en terrains. Fuso, j’ai besoin que tu me trouves un moyen de les rassembler, je m’occuperais du discours. »
Le devoir d’être convaincant, pour le bien de la mission. Ou bien accomplir une mobilisation « volontaire » forcée. Mais qui serait bien moins plaisante, autant pour le duo que Daimyo qui se retrouverait avec des soldats au moral vacillant.
Et une révolte de plus n’était pas ce dont il avait besoin.
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| | | Mikami Fuso Avatar © : OC Expérience : 394
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| | Ven 5 Aoû 2022 - 12:37 | | « C’est ironique, sachant que ce sont des samouraïs qui sont devenus les premiers ninjas d’un point de vue strictement historique. » C’était plus simple d’entraîner à la dissimulation des combattants chevronnés et les vêtir de noir, plutôt que de faire confiance à des paysans sans le sous pour le combat.
Mais tout cela n’a que peu d’importance, l’histoire appartient au passé et notre présent, tout comme notre futur, s’annonce incertain. C’est la constatation qui me frappe lorsqu’Eyana me dit qu’il faut que je trouve un moyen de rassembler du monde. Elle ne souhaite pas aller de terrain en terrain faire des annonces, ce qui se comprend bien volontiers, c’est donc le besoin impérieux de réunir tous les gladiateurs du coin qui se fait sentir. Pour déclarer la mobilisation volontaire, fracasser je ne sais qui puis rentrer au bercail, pile à l’heure pour le dîner. Je m’étire un peu, en quête d’une solution : impossible de gueuler un coup pour attirer l’attention, trop peu de monde viendrait et je risque surtout de me prendre une chaussure au visage, ou des sandales cloutées. Ce serait incongru de demander l’aide des arbitres et crieurs publics qui n’ont pas que ça à faire. Je me gratte la tête, à la recherche d’une solution potentielle, puis en voyant que l’arène se remplie progressivement, je donne un petit coup de coude à Eyana.
« Regarde, là-bas, près de l’entrée. »
L’organisateur des combats qui râle avec un responsable des paris, motif : un combattant a annulé au dernier moment. C’était censé être un affrontement entre débutants, mais il n’y a personne pour le remplacer, ce qui déplaît : il y avait pas mal d’argent sur celui-là. C’était un duel de début, pour échauffer la foule avant les grands affrontements qui devaient avoir lieu ensuite.
« Je crois qu’ils veulent inonder l’amphithéâtre ensuite pour simuler une bataille navale. C’est un évènement qui a rameuté beaucoup de monde. » On se rapproche et je continue mes suppositions auprès d’Eyana. « Ce serait l’endroit idéal pour faire ton discours : la plupart des combattants d’importances doivent être dans leurs quartiers, juste à côté de l’arène. Si je négocie le replacement du trouillard, sans doutes que tu pourras accéder à la zone réservé aux combattants et faire ton discours. Tu toucheras directement le public cible d’Asosan, sans faire trop de remue-ménage. -Je me fous de ce que tu me dis Katsuhiro ! » S’énerve le bookmaker. « On ne change pas de combattant à la dernière minute, je me fous de savoir si son remplacement est un croisement entre Musashi Miyamoto et un oni, on ne change pas de combattant à la dernière minute. Je vais devoir rembourser tous les parieurs maintenant ! -Sauf si on trouve un remplaçant. -Le combat démarre dans deux heures, tu crois qu’on va trouver un débutant à la hache en deux heures ? Tu en connais beaucoup des bûcherons gladiateurs ? -JE SUIS VOLONTAIRE ! » C’est plus fort que moi, j’ai hurlé. « Je suis volontaire ! Je suis volontaire. » Les deux gérants se tournent vers nous, surpris par cette intervention divine. « Mais en échange, est-ce que ma camarade peut s’adresser aux gladiateurs dans les coulisses ? Elle est porteuse d’une missive de Kiri qui concerne tous les gladiateurs volontaires. »
Les deux s’échangent un regard : le maître des paris rajuste ses grosses lunettes blanches, énervé mais aussi très intéressé par ce sauvetage de dernière minute. De l’autre côté, le gros homme qui organise les combats a un hochement de tête approbateur, c’est une intervention providentielle pour lui.
« Mademoiselle, » débute le bookie d’un air coléreux, « si vous réussissez à vaincre l’adversaire que l’autre trouillard devait affronter, faites-moi une faveur. Retrouvez le lâche qui s’est défilé, et balancez dans la fange avec les cochons, que ça lui apprenne les bonnes manières. On n’annule pas au dernier moment sa participation à un combat ! » Il a un regard vers ma hache, « par les kamis, trésor, cette hache fait quasiment ta taille, tu es sûre que tu ne vas pas être emporté par l’élan ? -Certaine. -Alors soit, allez en coulisse faire vos affaires. » Déclare-t-il, « et faites le saigner. » |
| | | Anaï Eyana Avatar © : Togashi Korimi de Mario Wibisono - la Légende des 5 anneaux Expérience : 1386
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| | Ven 5 Aoû 2022 - 14:26 | |
En matière de moyen de rassembler les foules, celle qui se plaignait juste quelques secondes auparavant de se retrouver dans un combat contre un gladiateur, venait de justement… En provoquer un. Le malheureux, qui avait eu les paris à 15 contre 1 en apprenant son adversaire avait décidé de fuir. Fuso se trouvait être la prochaine idiote à se jeter dans la fosse au lion. Avait-elle un désir de prouver quelque chose à sa camarade ? Probablement, une volonté de prouver qu’elle saurait se défendre lors de leur prochain entraînement qui avait été une véritable taulée.
Mais cela allait être aussi en effet l’occasion de s’adresser à tous le peuple d’Asosan venu regarder le combat, d’organiser le recrutement, le message irait certainement à la portée de tous sans rien perturber, comme convenu… Ou presque.
Eyana : « Fais attention à toi, n’oublies pas que ce n’est pas un combat à mort, mais si tu meurs lors du combat, personne ne sera vraiment inquiété. Et je ne suis pas sûre d’avoir les capacités de soigner des blessures trop graves, je ne suis qu’une Eisenin débutante. »
Abandonnant sa camarade pour regagner les gradins en compagnie de l’organisateur des paris et des combats. C’était un début de journée, synonyme des petits combats avant ce qu’ils appellent la tête d’affiche. Là où ce sont souvent des combattants bien plus solides qui s’affrontent, souvent des personnes plutôt capables de tenir tête à l’Anaï. Ou des combats avec des bêtes féroces de Ue, des chorégraphies et autres scènes de bataille légendaire.
Eyana : « D’ailleurs à propos des combats. Combien vous faudrait-il pour organiser une bataille de la légendaire Marine Mizujine avec ses gladiateurs d’Asosan contre de vulgaires Pirates en tête d’affiche ? »
L’organisateur des combats semblait surpris de cette question provenant de la Ninja. Lui qui avait plus l’habitude d’avoir ce genre de demande de petits seigneurs locaux souhaitant en mettre plein la vue à sa population ou honorer un membre de la famille décédé.
Organisateur des combats : « Eh bien.. Réunir les combattants, faire les structures… Je dirais au moins 100 000 ryôs. »
Eyana : « 100 000. Pour quand est-ce que c’est possible ? Je veux quelque chose qui instille la ferveur Patriotique. »
Se grattant de nouveau la tête avant de fixer son calendrier de combat ainsi que les ordres d’emplois des bâtisseurs, ce type de combat ne s’organisant pas vraiment le jour même. Bien que de vrais navires n’étaient pas nécessaire, il y avait tout de même un travail de charpentier.
Organisateur des combats : « J’en ai au moins pour une journée de charpente, disons deux.. Ce soir donc pas possible, demain en urgence, mais il faut aussi organiser les combattants… Au moins dans deux jours. »
Eyana : « Prenez le temps, dans deux ou trois jours, cela serait parfait, avant notre départ, pour stimuler l’éveil patriotique. Je veux bien évidemment que les gagnants soient les Mizujines.
Un hochement de tête, une bourse avec quelques billets et pièces en son sein et la transaction venant sécuriser la mission était faites. Aucun doute que vu l’ampleur et l’importance de ce recrutement, le Daimyo ne poserait pas de soucis au remboursement de tels frais de missions.
Mais les combattants étaient prêts, après une sanglante exécution au marteau de guerre venant éclater le crane d’un adversaire. Les règles disaient, pas de combat à mort. Mais trop souvent, les choses étaient hors de contrôle dans tels affrontement. Prenant la place de présentatrice des combats, Eyana venait rapidement faire son discours.
Eyana : « Mesdames et messieurs ! En cette après-midi, un combat surprise et exclusif vous est présenté ! Tous les gladiateurs d’Asosan, oui vous dans les tribunes et sur les terrains, vous êtes invités à venir y assister. Le Daimyo et le Gouverneur d’Asosan ont décidé de vous présenter en exclusivité, un combat à la hauteur des enjeux à venir ! Car un appel au recrutement est lancé, conformément aux textes en vigueur, chaque Gladiateur ayant la fougue patriote de remplir ses obligations ancestrales en s’enrôlant dans l’armée du Daimyo rejoindra le corps des guerriers spécialisés des fosses ! »
Marquant une petite pause, sachant que la proposition ne serait pas forcément populaire auprès de tous, il était temps de jouer sur le patriotisme et surtout, le goût du défi.
Eyana : « En plus d’une solde régulière, l’occasion de parcourir le monde, de vivres des expériences uniques et de servir son pays. En avant première, en situation réelle, vous combattrez aux côtés des Shinobis de Kiri, les porteurs de mort de la Brume Sanglante. Et c’est pour ça en ce jour, qu’un combat va vous être offert par le village de Kiri et les arènes d’Asosan. Un Shinobi du village de la Brume, Mikami Fuso, Genin, fer de lance des utilisateurs de Chakra. Elle affrontera dans ce combat le terrifiant Kalos et sa chaine de guerre, ayant déjà de nombreuses victoires dans cette arène dont la dernière fois face à un tigre de Ue en combat singulier ! »
Elle lisait son papier récapitulatif alors que les gradins se remplissait de combattant, misant tous visiblement sur la victoire de leur confrère, sans même penser deux secondes que malgré leur réputation funeste, les Ninjas puissent avoir une chance contre un gladiateur dans l’arène.
Eyana : « Pour ceux qui sont volontaire à l’issu de ce combat, le Navire du Daimyo vous attends au port de l’arène, mais en attendant, laissez-vous surprendre par le combat à venir… »
La porte devant Fuso venait s’ouvrir en première, la laissant rentrer, la foule venait émettre quelques applaudissement timides, mais ce n’était rien comparé au tonnerre de cri de rage qui venait des camarades du gladiateur à la chaine de guerre lorsqu’il pénétrait en son sein.
Kalos – Gladiateur vétéran d’Asosan Marchant d’un pas lourd en trainant derrière lui un « couteau » de plus de quarante centimètres de long et une chaine de guerre aiguisée, il saluait brièvement la foule en pointant sa lame vers le ciel avant de la pointer droit vers sa victime.
Sans plus attendre, d’un mouvement vif de son autre bras, il venait élancer sa chaine en avant, celle-ci se déroulant sur la distance qui les séparait à grande vitesse en fonçant droit sur la tête de Fuso.
- Résumé des actions:
Tu as décidé de combattre dans l’arène, soit. Eyana te laisse faire et exploite l’opportunité. Face à toi entre Kalos, qui ne souhaite pas te saluer et engage directement le combat en envoyant sa chaine de guerre sur toi munie de ses crochets afin de te lacérer le visage. [Rapide, Dégâts D]Règle spéciale : Les Gladiateurs n’utilisent pas de Chakra mais de « l’endurance » qui représente son souffle et sa fatigue, c’est grâce à l’adrénaline qu’ils utilisent des assauts aussi brutaux. Sans être aussi puissant que le Chakra, cela leur permet cependant d’être de valeureux adversaires. Tu as 2 techniques à ton tour.Kalos (C) Santé : RAS Endurance : 1C Lacérations vicieuses Technique de rang C Neutre ─ Ikokujutsu ─ Simple Kalos envoie très rapidement en déroulant sa chaîne de guerre jusqu'à une distance moyenne afin de lacérer un adversaire à un endroit précis.
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| | | Mikami Fuso Avatar © : OC Expérience : 394
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| | Ven 5 Aoû 2022 - 15:27 | | Les deux gladiateurs tournent l’un autour de l’autre, d’un côté, caché sous une imposante armure de plate avec des renforts de cuir, un gladiateur muni d’un imposant marteau de guerre, avec un casque complet muni d’un sourire de démon. De l’autre côté, un escarmoucheur protégé seulement par sa rondache et une lance courte. Le démon souriant s’avance, son énorme maillet de fer à la main, esquive une énième estoc à la lance et lance un coup dévastateur qui fait exploser la tête de son adversaire comme une pastèque. Éclaboussé de sang, il est applaudi sous une foule en délire. Le gagnant quitte l’arène, couvert de gloire et de la cervelle de son adversaire, tandis qu’on traîne le cadavre hors des locaux. De mon côté, j’écoute avec attention le discours d’Eyana qui suit cette orgie de violence, où elle promet la gloire, l’aventure et la sécurité aux gladiateurs qui signeront pour assister l’armée régulière du Daimyo et les ninjas de Kiri. Quant à moi ? Je dois affronter le terrifiant Kalos qui a déjà plusieurs victoires à son actif. En effet, le nom et le palmarès me terrifient, j’ai les jambes qui tremblent et quelques gouttes de sueurs qui viennent perler mon front alors que les grilles s’ouvrent. Quinze contre un les paris, la foule me donne déjà perdante et les applaudissements solitaires dans les gradins me laissent un brin angoissées. Lorsque mon adversaire sort de son côté de l’arène, c’est sous un tonnerre d’applaudissements, de cris de joie et d’encouragements. Concentre-toi. Couteau : lourd, il traîne au sol, massif, grosse portée, grosse puissance, peu maniable. Grosse chaîne, leste, distance. Pas vraiment de protection particulière. Kalos salue la foule avec son couteau de guerre, le pointe vers moi et alors que je le salue… Une douleur lancinante au visage alors qu’un liquide chaud cascade le long de ma joue, il vient de me frapper sans crier gare ! Par les kamis. Par les kamis je suis en vie ! Je sens une colère sourde grandir en moi alors que la chaîne revient entre ses mains, je plante la hampe de ma hache dans le sable et joint les mains. « Tu veux jouer à ça ? On va jouer. »J’inspire profondément, viens chercher au fin fond de mes poumons tout l’air qui est possible. C’est une sensation brûlante qui envahit ma poitrine alors que le chlore se forme en moi, je recrache une brume verte qui brûle chimiquement toute chair qu’elle touche. Sa zone de combat vient se recouvrir de chlore, noyant l’arène dans un nuage translucide vert, mais terriblement douloureux. Moi-même je dois cligner des yeux quelques fois pour m’habituer à la nouvelle atmosphère. Je contracte les muscles de mon estomac, fait remontée une partie de l’acide qui baigne dedans et crache un projectile vert fluorescent vers Kalos. Viens, viens te battre tant que tes poumons ne se mettent pas à fondre comme neige au soleil. - Rapport de situation:
Résumé d'action : Fuso encaisse de plein fouet la lacération de rang D, trop occupée à saluer son adversaire pour se rendre compte de l'attaque. Gorgée d'adrénaline, elle crache un nuage de poison rang B sur toute la zone (moyenne) pour gazer toute la surface de combat et renchaîne en attaquant Kalos avec un crachat acide pour forcer une réaction.
Santé : une coupure à la joue Chakra : 1B - 1D, choquée et un brin fatiguée, mais encore fraiche.
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| | | Anaï Eyana Avatar © : Togashi Korimi de Mario Wibisono - la Légende des 5 anneaux Expérience : 1386
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| | Ven 5 Aoû 2022 - 15:59 | | Kalos – Gladiateur vétéran d’Asosan
La chaîne de guerre vient faire mouche laissant couler le premier sang à la vitesse de l’éclair alors même que la Kunoichi hésitait peut être à l’arrivée de son combat. La foule hurle, galvanisant le gladiateur qui crie à l’attention d’une victoire apparemment déjà acquise à ses yeux. Ce cri provoque en lui une montée d’adrénaline, sa volonté se renforce, son corps aussi, l’arène génère visiblement en lui un effet unique.
Kalos : « Mets toi à genoux, abandonnes, montres la lâche que tu es. »
Mais pendant ce temps, Fuso n’avait pas de temps à perdre et déjà que les mudras étaient effectués et l’arène dans son ensemble se remplissait d’un poison corrosif. Le Gladiateur, surpris par cette curieuse manœuvre et manifestation vient ensuite rire.
Kalos : « Tu crois m’impressionner avec une fumigène ? »
Il se met alors à charger en direction de l’experte en Dokuton, ayant ramené sa chaine de guerre à lui mais bien vite, il hurle de douleur au contact du poison corrosif qui ensevelit toute l’arène.
Kalos : « Aaaaaaargh !! Salope ! Qu’est ce que c’est que ça ? »
Ne réagissant même pas au crachat d’acide qui suit, le prenant pour une suite de l’attaque, il vient lancer sa chaîne de guerre dans un mouvement rotatif avant de la ramener de sorte à ce qu’elle vienne s’enrouler tout autour de sa cible afin de l’immobiliser totalement.
Kalos : « Tu es à moi ! C’est fini !! »
Se ruant sur elle tout en effectuant la manœuvre lui bloquant au passage son bras droit, il se rue alors sur Fuso et vient la cible d’un coup de couteau vicieux au niveau de la gorge afin de l’exécuter.
- Résumé des actions:
Le gladiateur, après t’avoir blessé, hurle de rage, galvanisé par le gain d’adrénaline du premier sang. Il active alors une technique de « L’appel de la foule » appelée Constitution solide. C’est un Boost de Résistance léger. Tu diffuses alors ton gaz, ne sachant pas quoi faire, il le respire et se fait empoisonner, pestant et hurlant mais n’étant pas handicapé grâce à sa résistance accrue. Il passe alors à l’assaut, ignorant le crachat qui vient le brûler de nouveau, il est sévèrement blessé. Il t’envoie alors sa chaine de guerre pour t’immobiliser totalement [Immo totale – Maintenue] puis se jette sur toi, crachant et hurlant de douleur pour venir t’asséner une Exécution du Gladiateur [Dégâts B]. Santé : Modérément brûlé sur tous les corps, une brulure sévère sur un des bras, il passe outre grâce à sa résistance accrue pour le moment. Endurance : 2B, 2C Appel de la foule : Résistance mineureTechnique de rang C Adrénaline (Gladiateur d'Asosan uniquement) ─ Endurance ─ Continue Nécessite l'appel de la foule, qui s'obtient en blessant un adversaire ou en étant blessé soi même. Chaque appel de la foule requiert une nouvelle blessure pour faire monter l'adrénaline. Le Gladiateur puise dans sa volonté de vaincre pour augmenter légèrement sa résistance. Entrave du condamné Technique de rang B Neutre ─ Ikokujutsu ─ Maintenue Kalos envoie sa chaîne de guerre sur son adversaire, enroulant cette dernière autour de lui de façon à l'immobiliser totalement. Il devra maintenir la chaine pour tenir l'immobilisation. Cette technique peut être utilisée au corps à corps comme à courte distance. Exécution du gladiateur Technique de rang B Neutre ─ Ikokujutsu ─ Simple Kalos poignarde violemment son adversaire d'un coup précis.
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| | | Mikami Fuso Avatar © : OC Expérience : 394
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| | Ven 5 Aoû 2022 - 16:27 | | « Ouais, je crois t’impressionner, espèce de gros con ! » Je prépare déjà la suite joignant mes mains, nouvelle dose de poison. C’est un goût de lacrymo qui envahit ma bouche. Parfait pour pleurer dans un sale état avec le nuage de poison pour faire de la finition. Si le chlore commence déjà à se disperser, je le vois préparer une nouvelle attaque, ça va être simple. Avec le chlore dans les yeux et dans les poumons, difficile pour lui de respirer outre mesure et de voir devant-lui. Tant que je maintiens la distance, je peux contrôler le champ de bataille et c’est la clef de la victoire. Chaînes, plusieurs, facile. Il les envoie avec une rapidité et une trajectoire anormale que je n’ai jamais vue auparavant. J’ai parlé trop vite. Dans un pur réflexe de survie, je balance un parchemin explosif sur Kalos, j'esquive ce qui vient perturber les chaînes alors qu’elles s’enroulent autour de mes chevilles, puis mes jambes, immobilisée en-dessous de la ceinture, je garde ma hache bien en main alors que je suis traînée sur une dizaine de mètres par les chaînes du gladiateur. Kalos, profite d’avoir encore des forces, parce que bientôt, tu vas les voir t’abandonner. La rage de vaincre est remplacée par celle d’esquiver un coup, je déporte tout mon corps sur le côté d’un seul coup, remerciant intérieurement Eyana pour toutes ces heures passées à esquiver au dojo. Le coup de lame manque ma gorge de quelques centimètres. « Les hommes d’abord ! » La colère transforme mes mots en un hurlement déformé, « les hommes d’abord ! »Je serre la hampe de ma hache comme si c’était la dernière fois que je l’avais entre les mains. Je me retrouve à ses pieds, je n'ai plus d'actions, tu parles d'une bonne situation. - Rapport de situation:
Résumé d'action : Fuso prépare le souffle lacrymo, elle est surprise par la rapidité des chaînes et lance un parchemin explosif sur la gladiateur avant d'esquiver. Elle finit enchaînée à hauteur des jambes et ramenée de force à hauteur du gladiateur. Elle esquive d'un rien le coup de couteau à hauteur de la gorge et en profite pour taillader à la hache son adversaire.
Santé : une coupure à la joue. Chakra : 1B - 1D - 3 C, choquée et un peu fatiguée, mais encore d'attaque.
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| | | Anaï Eyana Avatar © : Togashi Korimi de Mario Wibisono - la Légende des 5 anneaux Expérience : 1386
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| | Ven 5 Aoû 2022 - 17:26 | | Sourire aux lèvres, le Gladiateur restait très confiant quand il vit que son immobilisation faisait tout de même partiellement mouche, il espérait l’empêcher de bondir par la suite face à son coup de couteau, mais cette dernière se contenta de se pencher pour esquiver le couteau après avoir réalisé plusieurs mudras.
Kalos : « Tu es déjà condamnée, mais tu ne le sais pas encore. »
Fuso lance le parchemin, n'ayant rien d'autre pour contrer cet objet si typique des Shinobis, le gladiateur vient jeter son couteau pour le trancher en l'air, se désarmant au passage.
A ce moment, le lacrymogène vient l’attaquer, ses yeux se mettent à pleurer, il se met à tousser violemment, il hurle de rage alors que le corps à corps est terriblement furieux. L’une, à moitié prisonnière de son adversaire, l’autre subissant les ravages d’une guerre chimique dont il ignore tout de la nature. Ne sachant pas si sa prochaine inspiration est mortelle ou non. Une sorte de terreur s’empare de lui, mais il réagit de la façon la plus naturelle pour un guerrier :
Il tente d’emporter son adversaire avec lui. Rugissant de la douleur de la brulure chimique précédente, du poison qui handicape son bras, il vient encore à moitié à l’aveugle effectuer un mouvement qu’il connaît par cœur tant il est sa surprise face à tant d’ennemi. La technique qu’il appelle la Dame de fer.
Il vient enrouler sa chaîne autour des jambes de Fuso de sorte à venir planter d’un mouvement sec l’ensemble de ses crochets qui sont ramenés de part et d’autre sur elle. Venant alors s’enfoncer profondément dans ses jambes, le choc étant autant cinétique que perforant.
Dans les gradins, la Céleste ne peut que constater ce style de combat qui lui rappelle sa rencontre avec une unité du Teikoku à Hi, dont la technique était d’enfermer un adversaire dans une immobilisation avant de l’exécuter. Quelque chose de typique, mais terriblement trompeur. L’Anaï espérait juste que Fuso allait avoir la force de continuer après ces terribles dégâts.
- Résumé des actions:
Le Gladiateur maintiens son immobilisation partielle sur toi et effectue la Dame de Fer [Dégâts B] sur toi, venant frapper tes parties immobilisées. Il maintient toujours son boost d’endurance pour tenir. Il est déstabilisé par ton Gaz, à moitié aveugle et toussotant, mais rien qui ne l’empêche d’agir pour le moment. Santé : Modérément brûlé sur tous les corps, une brulure sévère sur un des bras, il passe outre grâce à sa résistance accrue pour le moment. Déstabilisé et handicapé par le lacrymogène Endurance : 4B, 3C, commence à être sérieusement fatigué. Appel de la foule : Résistance mineureTechnique de rang C Adrénaline (Gladiateur d'Asosan uniquement) ─ Endurance ─ Continue Nécessite l'appel de la foule, qui s'obtient en blessant un adversaire ou en étant blessé soi même. Chaque appel de la foule requiert une nouvelle blessure pour faire monter l'adrénaline. Le Gladiateur puise dans sa volonté de vaincre pour augmenter légèrement sa résistance. Entrave du condamné Technique de rang B Neutre ─ Ikokujutsu ─ Maintenue Kalos envoie sa chaîne de guerre sur son adversaire, enroulant cette dernière autour de lui de façon à l'immobiliser totalement. Il devra maintenir la chaine pour tenir l'immobilisation. Cette technique peut être utilisée au corps à corps comme à courte distance. La Dame de FerTechnique de rang B Neutre ─ Ikokujutsu ─ Simple Nécessite un adversaire immobilisé par la chaîne de guerre, Kalos vient rabattre les crochets de sa chaine sur l’adversaire immobilisé et effectue un mouvement de constriction de ces derniers qui viennent s’enfoncer profondément dans la chair d’un adversaire. Lui infligeant de violentes hémorragies ou lui fracturant encore de nombreux os
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| | | Mikami Fuso Avatar © : OC Expérience : 394
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| | Sam 6 Aoû 2022 - 11:04 | | L’autre n’y voit rien, aveuglé, il crie à la mort en rassemblant toutes ses forces pour réagir du mieux qu’il peut, incapable de garder le contrôle sur la situation comme il l’espérait tant, le chlore se disperse déjà dans l’atmosphère. Il hurle comme un bœuf qui est en train de se prendre des coups de masse sur la tête, un rugissement gutural sort de sa bouche et me vrille les oreilles alors que je récupère ma hache. Dans un réflexe d'agression pure et dure, je lui souffle au visage une nouvelle dose de gaz lacrymogène, en priant pour qu'il ferme les yeux. Je sens les chaînes m’enserrer à hauteur des jambes d’un coup sec, c’est une douleur soudaine, abrupte, qui me dévore sous la ceinture. Comme si on venait de transformer mes guiboles en confiture, je crois. Je me force à ne pas regarder alors que la douleur rend la moindre de mes actions un calvaire insoutenable, alors, quitte à souffrir, autant se faire la surprise des blessures pour plus tard. J’ignore si je suis déjà à sa merci, mais je sais une chose : j’ai une grosse hache, je vais en avoir usage. Décrire l’attaque serait difficile : mon instinct prend le pas sur mon cerveau et je répète de façon mécanique, survoltée, les enchaînements pratiqués à l’entraînement. Je retombe à hauteur de mes vieux réflexes et je lance un enchaînement pleine puissance une fois, essayant tant bien que mal de me relever, sans grand succès, j’arrive à peine un mettre à genou à terre. Je rassemble toutes mes forces pour lancer un deuxième assaut et continuer de faire pression sur l’ennemi avec ce qu’il me reste, essayant d’ignorer le filet de sang qui suinte le long de ma jambe. « Tu ne le sais pas, » coup de taille, « mais, » coup de taille, « je ne suis pas encore morte. » Coup de taille. La douleur est insupportable, le gaz lacrymogène me pique le fond de la gorge, ma hache est plus lourde qu’au début du combat, mais tout au fond, j’ai la rage de vaincre, pour Kiri qui veut une mobilisation massive, pour Eyana qui doit me regarder depuis les tribunes, pour moi surtout. J’ai le bon espoir de m’améliorer et c’est mon baptême du feu, je ne veux pas le rater, quitte à m’évanouir en rentrant en coulisse. « J’ai encore de la réserve. » Dis-je en terminant mes deux assauts, clairement mal en point. Pas de chance pour lui, j’ai déjà été affreusement mutilée à l’entraînement, j’ai l’habitude de me vider de mon sang. - Rapport de situation:
Résumé d'action : Fuso renvoie le souffle lacrymo, elle est surprise par l'attaque sur ses jambes. Elle finit lourdement blessée aux jambes à cause des crochets et des chaînes, à peine capable de se relever elle enchaîne les assauts au corps à corps pour tenter d'abattre le gladiateur.
Santé : une coupure à la joue, plusieurs déchirures musculaires et saignements à hauteur des jambes. Chakra : 1B - 1D - 5 C, choquée et un vraiment fatiguée, mais il reste un peu de jus.
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| | | Anaï Eyana Avatar © : Togashi Korimi de Mario Wibisono - la Légende des 5 anneaux Expérience : 1386
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| | Sam 6 Aoû 2022 - 12:07 | | Il hurlait de rage alors qu’il lacérait les jambes de Fuso, lui infligeant une blessure lourdement handicapante. Convaincu de gagner le combat là-dessus comme cela aurait été le cas face à des adversaires classiques. A vrai dire, la charpie des jambes de Fuso était telle que l’on pouvait se douter que sans chirurgien digne de ce nom, le destin n’était que deux amputations. Mais le Gladiateur n’avait pas pris l’endurance et la résilience légendaire des Shinobis en compte.
Handicapée, mais continuant à faire fuser son gaz lacrymogène, le Gladiateur finissait complètement aveuglé et déstabilisé. Et même s’il arrivait à sentir les prochaines frappes venir, sa parade ne fut qu’approximative en raison de tous les handicaps. Il parvint à parer peut être le premier coup avec sa chaine de guerre désormais libre, mais pas les cinq qui suivirent.
Si une ou deux frappes ne l’auraient que mis au bout sans le faire chuter, là, c’était trop. Le cumul des blessures les unes aux autres menaient le Gladiateur à bout. Il posait à genou au sol en reculant, visiblement sur le point de chuter. Mais les hurlements de la foule le stimulèrent, il n’était pas encore temps pour lui de tomber au combat.
Kalos : « Roooooooooooooooooooooooooooooooooooooooargh ! »
Se redressant dans un baroud d’honneur, il venait lever sa chaine de guerre et la faire virevolter partout autour de lui, balayant le sol, les airs, à une vitesse incommensurable. Le premier à se la prendre serait sans aucun doute sérieusement blessé et il n’y avait personne d’autre que Fuso dans cette arène.
Eyana se préparait déjà à intervenir pour effectuer des soins Iroujutsu sur sa compagne dès qu’elle serait sortie de l’arène, mais en attendant, il fallait qu’elle survive encore quelques secondes. Une fois ce dernier laps de temps écoulé, Kalos arrêterait peu à peu de tournoyer sa chaîne jusqu’à venir s’écrouler sur le sol du sable de l’arène. Restait à savoir s’il emporterait la victoire avant.
- Spoiler:
Sentant tes frappes arriver, Kalos tente d’exécuter une Parade Rapide avec sa chaine de guerre désormais libre et faire ensuite une technique de désarmement. Mais vu son état physique, d’aveuglement, de blessure et de fatigue, il est incapable de parer efficacement et tu le blesses modérément. Il effectue alors un baroud d’honneur, ne pouvant te voir précisément, il balaye toute la zone avec sa chaine de guerre [Dégâts C, Zone moyenne]. Il vient ensuite s’écrouler au sol, inconscient et sanguinolent. Santé : Modérément brûlé sur tous les corps, une brulure sévère sur un des bras. Des entailles de haches sur tout le corps. Lourdement handicapé par le lacrymogène. Hors combat, ne tient que grâce à l’adrénaline. Endurance : 7B, 3C, A sec. Parade rapide Technique de rang B Neutre ─ Ikokujutsu ─ Simple A l'aide d'une arme l'utilisateur peut parer jusqu'à plusieurs coups rapides. Appel de la foule : Baroud d'honneurTechnique de rang B Adrénaline (Gladiateur d'Asosan uniquement) ─ Endurance ─ Unique Nécessite l'appel de la foule, qui s'obtient en blessant un adversaire ou en étant blessé soi même. Alors qu’il devrait tomber au combat en raison de ses blessures, le Gladiateur puise dans son adrénaline pour tenir un dernier round, soit pour gagner, soit pour emporter son adversaire avec lui. Tourbillon de mort Technique de rang B Neutre ─ Ikokujutsu ─ Simple Kalos fait tournoyer sa chaine de guerre autour de lui dans une zone moyenne, frappant au passage l’ensemble de ceux qui l’entoure, leur infligeant des blessures modérées.
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| | | Mikami Fuso Avatar © : OC Expérience : 394
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| | Sam 6 Aoû 2022 - 14:06 | | Nous sommes à genoux, la douleur est insupportable pour nous deux, mes assauts touchent, si le premier coup de fer est dévié, la suite est pour lui. Il encaisse fort, les estafilades se multiplient et il a un cri de rage en se redressant d’un seul coup, inondé d’adrénaline. C’est le baroud d’honneur de Kalos et lorsqu’il fait tournoyer sa chaîne, je comprends qu’il joue le tout pour le tout dans une tentative désespérée de m’avoir. Je dresse ma hache sur le chemin de l’attaque et dévie les assauts, en parallèle je continue d’alimenter mon nuage de gaz lacrymogène en espérant sincèrement que ça soit sa dernière technique. Je tape dans la chaîne une dernière fois pour dévier un troisième et dernier tour de métal. Comme son arme, recouvert d’estafilades et confronté trop de fois à mon fer, Kalos baisse les bras, il se fige et par instinct je lève ma hache pour le frapper. Au dernier moment, il tombe ventre à terre dans le sable et j’abaisse mon arme, il est neutralisé. Avec l’aide de ma fidèle fendeuse de bûches qui me sert de béquille improvisée, je recule en boitant. Le pire ? Ce n’est pas la douleur, c’est le silence. C’est une absence de bruit assourdissante qui me fait lever le regard vers les gradins, les spectateurs n’en croient pas leurs yeux. Quinze contre un et j’ai gagné contre Kalos le boucher, je lèverais bien les deux mains en signe de victoire, mais je risque de tomber si j’abandonne le support de ma fidèle compagne. Dans la foule, je vois surtout le bookie qui vient de casser la banque vu les paris en ma défaveur. La foule a un rugissement de surprise, on applaudit, on siffle, le combat était à la hauteur des espérances il faut croire. Pour ma part, je me traîne vers les sorties, les jambes en sang et pourtant, un sourire sur les lèvres. Kalos n’aura qu’à ramper tout seul vers l’infirmerie. En voyant Eyana venir vers moi, je me permets un geste dont elle commence à avoir l’habitude, accompagné du petit commentaire qui va bien. « Tu es là, je suis désolée mais je crois que ça va faire comme à l’entraînement. » Je m’effondre dans ses bras, je suis consciente cette fois. - Rapport de situation:
Résumé : Fuso pare la chaîne et remet une dose de lacrymo par réflexe à Kalos, elle allait le frapper mais il tombe au sol de lui-même et elle renonce à cogner dans le tas.
Santé : une coupure à la joue, plusieurs déchirures musculaires et saignements à hauteur des jambes. Chakra : 1B - 1D - 7 C, choquée et un vraiment fatiguée, c'est l'heure de l'infirmerie.
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| | | Anaï Eyana Avatar © : Togashi Korimi de Mario Wibisono - la Légende des 5 anneaux Expérience : 1386
Messages : 586 Date d'inscription : 15/04/2018
| | Sam 6 Aoû 2022 - 15:48 | | La foule hurle au scandale, d’autres viennent de remporter la mise de leur vie. Les glaidateurs eux, sont surpris, en bien, en mal, en incrédulité. La petite nana qui paye pas de mine qui vient de terrasser un de leurs combattants d’expériences. La tension est à son comble tout comme la ferveur du spectacle. Ils venaient avoir le droit à un combat digne d’une tête d’affiche en plein après midi.
Foule : « Fuso ! Fuso ! Fuso ! »
Tel un soupir général, la foule scandait le nom de la gagnante qui se trainait en béquillant en dehors de l’arène de combat. N’adressant même pas un geste à l’encontre de ceux qui n’étaient ni parieurs, ni combattant, mais simplement des spectateurs.
Eyana : « C’était Mikami Fuso, Genin de la Brume, fureur, technique, endurance, tout ce qu’il fallait pour venir à bout de l’un des meilleurs d’Asosan. La question est de savoir, est-ce que les Gladiateurs de cette île auront le courage de combattre aux côtés des Shinobis ayant prouvé en ce jour qu’ils sont supérieurs ? Seront-ils assez téméraires pour mener la guerre jusqu’aux ennemis du Daimyo et sortir de cette arène qui est leur berceau ? Prendront-ils leurs revanches sur le champ de bataille en prouvant aux Shinobis qu’ils sont les incontestables Maître de la Guerre ? »
Eyana : « La conscription débute dès maintenant au niveau du port. Gladiateurs, le devoir, que dis-je, la guerre, vous attends. »
Un silence venait s’abattre sur l’assemblée après les dernières déclarations de la Céleste qui quittait bien vite son poste après des derniers remerciements pour rejoindre sa camarade de mission. Alors qu’elle descendait le long des fosses pour rejoindre l’antre des combattants. La foule pouvait faire entendre ses encouragements à l’encontre des gladiateurs.
Foule « Asosan ! Asosan ! Asosan ! Asosan ! Asosan ! »
Comme un bruit de fond et sourd survenait en même temps, c’était le bruit des hampes d’armes qui claquait en rythme contre le poids, des pieds de ceux qui n’étaient pas armés qui montrait leurs respects et leurs encouragements pour ceux qui allaient partir pour la guerre.
En bas, arrivant au niveau de sa colocataire, deux mains venaient se joindre pour réaliser le buffle, le serpent, le tigre et le dragon avant que la main gauche d’un être divin s’illumine non pas de vert, mais d’un étrange halo violacé. Qu’elle venait alors apposer rapidement sur les jambes de sa camarade, et ce, quelques secondes à peine après que celle-ci se soit effondrée dans ses bras et qu’elle l’ait allongé sur le sol.
Eyana : « Sauf que cette fois-ci, je suis une bien meilleure Eisenin qu’avant, je m’occupe de ta blessure. »
Concentrant tout son chakra, elle venait alors appliquer délicatement le long des perforations effectuées par la chaine de guerre, sa main. La chair se refermait à vue d’œil, les tissus se réparaient et bientôt, il n’y avait plus que le sang frais encore visible sur les mollets et cuisses nue de la Mikami.
D’un simple petit coup de doigt, comme pour enlever une saleté, Eyana terminait son œuvre en venant passer son index sur la coupure présente sur la joue de Fuso.
Eyana : « Comme neuve, mais attention, ça va être encore douloureux et gênant un moment, c’était une sacrée blessure. »
La Céleste haletait légèrement, visiblement fatiguée par ce qu’elle venait d’accomplir. C’était la limite de son art curatif pour le moment. Et encore, Fuso pourrait sentir que ce n’est pas parfait, mais suffisant pour marcher sans appui. Il lui faudrait du repos en rentrant.
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| | | Mikami Fuso Avatar © : OC Expérience : 394
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| | Sam 6 Aoû 2022 - 18:27 | | « C’est vraiment nécessaire ? » Je sais, c’est stupide que de questionner les ordres d’une médecin, mais mon égo s’y oblige : « je ne peux pas rester assise ? Oups… » Je manque de tomber en m’allongeant, finalement j’ai répondu de moi-même à la question.
Ma comparse appose les mains sur mes jambes et commence à refermer les plaies en un temps record, c’est une sensation agréable : la douleur s’estompe petit à petit pour faire place à une douce chaleur que j’interprète comme le sang qui revient irriguer toutes les parties de mon corps. Je retrouve petit à petit ma mobilité dans les jambes et très vite, toute ma sensibilité y compris jusqu’au bout de mes orteils, je les agite quelque peut, dans un vague test de ma motricité. Avant que je ne puisse me lever, Eyana efface la balafre sur ma joue du petit doigt et je rougis comme une tomate. Si je peux me déplacer, c’est en marchant à un rythme lent et régulier, sans avoir besoin de ma hache, avec, je peux boiter avec rapidité. C’est un compromis acceptable et après avoir testé mes jambes, j’offre une révérence à Eyana.
« Merci beaucoup de ton aide, j’espère que ma démonstration n’a pas été trop calamiteuse, ton discours était bien, sobre, patriotique, direct. J’ignore ce qu’il va advenir de Kalos, mais je ne vais pas retenter l’expérience gladiatoriale de sitôt je pense, le temps que je me remette. Tu t’es beaucoup améliorée depuis la dernière fois au dojo, Kiri a de la chance de t’avoir. » J’ai un grognement douloureux, « je vais aussi me faire un thé au reishi en rentrant à la maison, pour mes blessures. Pas envie de chopper une infection par accident. » Même si les champignons reishi sont infects, au moins, ils luttent bien contre les miasmes.
On prend quelques instants pour se reposer, principalement car le bookie que nous avons croisé insiste pour nous inviter à manger un bon repas chaud. Motif ? Il vient de faire quinze fois son chiffre d’affaire du mois, en une journée. Ce devait être une sale journée et au final, il a cassé la banque grâce à moi (et Kalos mes jambes). Politesse oblige, il invite aussi Eyana et nous avons l’occasion de gouter aux spécialités locales, des venaisons chassées non loin d’ici. Je me force à finir mon assiette, malgré l’adrénaline du combat, j’ai besoin de reprendre des forces : j’ai les muscles en vrac, j’ai besoin d’un régime riche en viande pour reprendre les muscles perdus. Kalos a effacé trois mois de gains au complexe en trois minutes. Une fois le moment venu de partir, nous nous traînons jusqu’au port. Sans surprise, j’achète sur le chemin une bouteille de thé au reishi, le nombre de gladiateurs qui ont besoin de médicaments doit être astronomique. Qu’il y ait plusieurs marchands qui proposent des fournitures médicales ne m’étonne pas.
« Tu sais, » en arrivant à hauteur ponton, j’ai un fou rire, je crois que c’est l’adrénaline, « c’est particulier la bagarre. C'est exaltant, mais aussi terrifiant. » On grimpe à bord du navire, « je t’en dois une, restau à l’occasion ? J’invite. -Fuso ! -Fusooooo ! -Fuuusoo ! -Fuuuuuso ! »
Je me retourne : forcément il y a une tripotée de gladiateurs venus servir Kiri qui sont sur le navire et ils me reconnaissent tous. J’ai un sourire alors qu’ils m’acclament, certains encore fan de mon exploit, d’autre plus ironiques en voyant mon état de convalescente. Le voyage de retour va être long, mais au moins nous avons accompli… « Fusooo ! » L’objectif de mission et… « FUSOOOO ! » je suis « fusooo ! » en vie. C’est l’essentiel. |
| | | Anaï Eyana Avatar © : Togashi Korimi de Mario Wibisono - la Légende des 5 anneaux Expérience : 1386
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| | Dim 7 Aoû 2022 - 16:12 | | Une référence aux miracles de l’Iroujutsu, à la volonté de présenter un intérêt pour le village. La victorieuse ne pouvait que se féliciter déjà d’avoir réussi à terrasser le Gladiateur du jour. Celle que la Céleste avait combattu quelques mois auparavant n’avait pas ce niveau.
Elle avait d’ores et déjà bien progressé et goûté au fruit de la victoire dans un combat réel. Son adversaire n’était pas mort, c’était une bonne chose, un poids en moins sur sa charge mentale d’après combat. Que du positif à en retirer, seulement une victoire.
Eyana : « Tu verras, tes compétences de Ninja te rendront polyvalent au fil du temps. C’est le fossé qui nous sépare pour le moment, mais je n’ai aucun doute que tu parviendras à rapidement le combler. »
Une réponse sincère tant elle avait vu le gouffre qui la séparait du reste des Chûnins et Jônins de Kiri rapidement disparaître. Elle se sentait maintenant comme étant un de leurs égal, capable de les mettre largement à l’amende dans un véritable combat. Une sensation qu’elle avait ressenti la première fois dans sa victoire contre Hideko qui faisait partie de l’élite de la Foudre. Maintenant qu’elle maîtrisait le Ninjutsu, elle se sentait d’autant plus forte.
Eyana : « Stimulant, exaltant, jouissif. C’est ma raison de vivre, voir où me mènera mon prochain combat. J’ai une addiction à l’adrénaline, à la volonté de me confronter à l’autre, c’est ce que j’aime dans cette existence de Ninja, tous le reste est bien souvent pénible. »
Sauf manger, éventuellement.
Au port, la ligne pour le recrutement au sein des troupes du Daimyo dépassait les limites des pontons. Les personnels administratifs couraient de part et d’autres depuis le navire et l’embarcadère, de longues gouttes de sueurs perlant le long de leurs fronts de grattes papiers trop peu habitué à l’effort physique mais ayant un véritable soucis de bienfaire. Des formulaires d’enregistrement, des places au sein du navire. Des jours seraient nécessaire à l’engagement de tout les volontaires, encore plus après le spectacle relançant un élan de ferveur patriotique chez les combattants d’Asosan. Mais au moins, le Daimyo bénéficierait de la part de l’île à l’effort de guerre.
Et cela le conforterait certainement dans certaines de ses décisions.
Une réalité que le duo ignorait complètement, sauf peut être partiellement l’Anaï, qui avait au fil de ses dernières aventures rassemblés un nombre d’indices concordant permettant de faire naître en elle comme l’ombre d’un doute.
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| | | [Mission de rang C] Lever le Glaive. Ft Eyana |
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