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Un classic en vaut deux ~

Ongaku Osamu
Ongaku Osamu

Un classic en vaut deux ~ Empty
Mer 13 Avr 2022 - 18:08


L’air était empli d’une sensation glaciale remontant jusqu’à la moelle,
Le soleil était caché derrière de gros nuages depuis le début de l’avant-midi et même s’il était à son zénith, rien ne laissait présumer un réchauffement dans la température au village, seule la buée qui sortait de la bouche des gens apportait un certain réconfort. Au moins, ils n’étaient pas tous gelés ! C’est donc équipé d’un manteau et d’une ombrelle pour se protéger de la pluie que le jeune homme s’était rendu chez le fleuriste en bas de la rue.

Prendre connaissance de la cartographie du village n’avait pas été très difficile et pour quelqu’un ayant passé sa vie dans un manoir à devoir marcher pendant une vingtaine de minutes pour atteindre le premier bourg, il devait bien se l’avouer, c’était assez pratique de pouvoir accéder à toutes les commodités rapidement. Ici, les enfants jouaient dehors en permanence, les cris égaillait subtilement le cliquetis de l’eau qui tombait pratiquement sans fin.

Une fois ses emplettes terminées, Osamu pris la direction de l’hôpital ou ses pas le menèrent rapidement à la réception, il s’accouda au comptoir en rangeant son hirondelle dans l’un des vases prévus à cet effet et demanda le registre pour y signer son nom. Il venait ici de temps en temps pour visiter un vieil homme. L’ancien maitre avec qui il avait partagé une quantité incalculable de parties de Go et fin philosophe à ses heures qui l’avait vue grandir et éduquer. Mayuri, où l’homme aux cheveux blanc avait pris pension dès l’ouverture et s’était retrouvé cloué au lit depuis. Il se faisait donc un devoir personnel, quand il en avait le temps, pour venir rendre visite à ce vieux grippe-sou.

À peine était-il entré dans la chambre de ce dernier, qu’il le voyait déjà jouer la comédie sur une stagiaire.

Mayuri – Oh, ma chèrrre, je vous le dis ! Beau et forrrt comme un bœuf, il serrrait un bon parti pourrr vous ! Je suis sûrrr qu’il vous plairrrait, il est un brrrin entêter et n’arrrive pas encore à me battrrre au jeu, mais il rrrefuse de se prrrendre une épouse ! Je vous dis les jeunes !

Toquant la porte comme pour prévenir de son arrivé, l’Ongaku surenchéri :

-C’est que je dois te laisser gagner, par politesse !

Éclatant de rire, le jeune homme remplaça les fleurs dans le vase et s’attaqua à la boite de Go, tout en saluant la femme qui malheureusement pour elle, ne s’attendait pas à se faire offrir en mariage par un vieux pervers.

-Je me nomme Ongaku Osamu, enchanté et désolé pour mon vieil ami !
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Anaï Eyana
Anaï Eyana

Un classic en vaut deux ~ Empty
Jeu 14 Avr 2022 - 21:01
Cela faisait plusieurs jours désormais que mon stage à l’hôpital de Kiri avait débuté. Sous l’œil vigilant des Kaguyas, j’étais initiée à l’Iroujutsu, la médecine Ninja. Mon stage durant environ un mois pendant lequel j’étudiais uniquement les tâches des Eisenins donc orienté sur les blessures très graves avec pronostique vital, les opérations chirurgicales très précises ou encore tout ce qui touche au poison. J’avais déjà pu m’exercer à plusieurs techniques, mais il était évident que tout cela allait me prendre du temps. Donc pour le moment, je prenais surtout beaucoup de note et me contenter de faire des diagnostiques et essayer de moi-même comprendre comment appliquer les techniques que je voyais. Je faisais de cette manière gagner du temps au médecin et vérifier mes connaissances. Sur la fin de mon stage, je pourrais probablement procéder aux soins mineurs, si je parvenais à m’entraîner efficacement.

Mon patient du jour était un vieil homme du nom de Mayuri, il allait subir une chirurgie assez sensible qui nécessitait l’intervention des Eisenins. De mon côté, je devais m’assurer qu’il ne présentait aucune incompatibilité avec l’intervention du Chakra dans son corps. Chez ceux qui n’étaient pas Ninja, c’était un type d’allergie qui pouvait parfois survenir. La façon de le tester était assez simple, en provoquant une réaction très minime.

Eyana : « Ohayo Gosaimasu. Vous êtes réveillé ? En forme ? On va procéder à un petit examen avant l’opération. »

Se redressant de son lit, je voyais le vieil homme plisser les yeux pour tenter de m’examiner avec attention alors que je m’approchais et déposais son dossier médical sur sa table de chevet métallique.

Mayuri : « Maaaah. Elles sont de plus en plus jolies les infirmières ici ! Je vais r’venir plus souvent ! »

Je ne répondis ni ne relevais le fait qu’il se soit trompé me concernant. J’avais l’habitude de ce genre de remarque, et puis ces hommes étaient souvent en grand manque d’attention, que ce soit féminine ou même malheureusement trop souvent, humaine de manière générale. Mais j’avais un travail à faire et je me penchais donc pour le faire.

Eyana : « Je vais baisser votre manche et appliquer un petit sceau pour vérifier votre réaction. »

Il continuait de parler, mais je ne l’entendais déjà plus. De mon côté, j’exécutais deux mudras simples, la Chèvre et le Coq avant de venir concentrer une infime quantité de Chakra dans ma main gauche pour venir apposer le sceau mineur sur son épaule afin de vérifier sa réaction. C’est à ce moment que dans mon dos, j’entendais une voix alors que le vieillard me parlait de mariage.

Un jeune homme du nom d’Osamu, probablement un proche. Ayant terminé d’appliquer mon sceau, je devais attendre de voir ses effets, je me retournais donc vers le nouvel arrivant lui adressait un sourire de politesse.

Eyana :
« Anaï Eyana, enchanté également. Ne vous en faites pas, si je peux lui apporter un peu de présence humaine avant son opération, c’est avec plaisir. Cela va probablement être très stressant pour lui. »

Je me tenais au côté de Mayuri et regardais attentivement le nouveau venu. J’étais de mon côté dans un justaucorps noir et un short de la même couleur remontant à mi-cuisse avec un simple petit badge indiquant ma fonction d’Eisenin en Stage. Mes nombreux tatouages, se distinguais sous la matière mais n’était pas vraiment visible. Hormis ceux de mes jambes. Mon bandeau de Kirijine était pour sa part, tout de même attaché à mon bras gauche. Je n’avais aucune arme sur moi.
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Un classic en vaut deux ~

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