Le village caché de la Foudre était célèbre pour beaucoup de choses ; outre les récents événements, il était surtout connu pour son Arche Grise, sa Grande Bibliothèque, son important Complexe Scientifique, ses moeurs légères... Mais aussi et surtout, pour sa majestueuse Forge dirigée par le clan Metaru, que tous enviaient. Ayant été détruite lors des affrontements contre le Teikoku et fermée pendant un long moment, la majestueuse bâtisse fonctionnait à nouveau comme autrefois.
Le séjour de Sharrkan à Kumo touchait à sa fin et pourtant, il n'avait pas encore effectué la tâche la plus importante de toutes. Les armes et équipements produits à la Raffinerie Kumojine comptaient parmis les plus recherchés de tout le Yuukan et la qualité était à la hauteur de la réputation ; et si Kaze pouvait en bénéficier... La victoire n'en serait que plus proche.
C'était dans cet optique que le Kazejin se dirigeait vers la grande Forge, dans l'espoir de réussir à négocier un partenariat pour le Suna No Fukoku-Sha. Mais l'affaire était loin d'être gagnée d'avance ; après tout, les Metaru n'était pas des gens à prendre à la légère. Ils étaient réputés pour être fiers et obstinés... et d'après les rumeurs, la Directrice ne dérogeait pas à la règle.
« Bonjour, je cherche la Directrice, Metaru Mairu. Est-ce que vous savez où je pourrais la trouver ? »
Enfin, les rumeurs ne parlaient pas seulement du caractère de la manieuse de métal. En fait, la plupart parlaient plutôt... de son physique plus qu'agréable pour ceux qui auraient la chance de poser leurs yeux sur elle. Mais Sharrkan n'était pas là pour ça, il devait rester concentré sur sa mission... Et malgré tout, il était le fier mélange entre un Kazejin de naissance et un Kumojin d'adoption ; son intérêt pour cette rencontre n'en étant que multiplié.
Chargé de surveiller la moindre activité autour de la Raffinerie, un garde intercepte le jeune Sharrkan à l'entrée de la forge.
Étant, en réalité, un de tes clones déguisé en homme plus âgé, le garde parvient à reconnaître Sharrkan que tu avais déjà vu parmi ceux du Fuukatsu, lors de la fameuse Assemblée, à l'occasion de leur retour dans le Village. Partageant tes souvenirs datant d'avant la technique de clonage qui lui avait donné vie, le garde se souvenait même que le jeune homme qui était face à lui avait fait un beau discours lors de l'Assemblée.
Décidant de faire confiance à Sharrkan, le vigile décide de le guider alors jusqu'à ton bureau, au sien de la forge, sans lui poser la moindre question, malgré la curiosité de savoir ce que ce jeune homme pouvait bien te vouloir qui le tenaillait. Tout comme toi l'original, tes doubles étaient très curieux et aimaient tout savoir.
« - Quelqu'un pour vous, fais le garde alors que tu lui ouvrais la porte qu'il venait de toquer. »
Sans plus attendre, le vigile fait demi-tour pour retourner à son poste à l'extérieur alors que tu fais entrer ton invité surprise à l'intérieur de ton modeste bureau.
« - Que me vaut donc l'honneur de votre visite ? Lui demandes-tu sans plus attendre, impatiente de savoir la raison de sa venue. Désirez-vous un thé ? »
Tu n'étais pas portée sur l'alcool mais le thé, tu en buvais plusieurs tasses par jour et, en été comme en hivers. Tu avais donc aménagé un coin exprès pour pouvoir en préparer dans ton bureau …
Dernière édition par Metaru Mairu le Lun 20 Juil 2020 - 10:48, édité 1 fois
Le garde à l'entrée de la Forge avait accepté de guider Sharrkan jusqu'à la Directrice, sans lui dire un mot et sans lui poser de questions. Il n'avait même pas eu à se présenter. Est-ce que la Metaru recevait chaque personne qui venait la trouver sans y être invité, ou est-ce que le Kazejin avait eu particulièrement de la chance ce jour-là ? Lorsque la porte du bureau s'ouvrit, il remercia le garde de l'avoir guidé avant de se tourner vers la jeune femme.
Il n'y avait pas de doute à avoir sur son identité : les rumeurs étaient bien vraies, mais il n'y avait pas seulement ça. Son air fier et la flamme qui brûlait dans son regard confirmait à eux seuls son appartenance clanique. Après être entré dans le bureau, il abaissa son buste en guise de salut. Il se redressa puis sourit poliment.
« Tout l'honneur est pour moi, Madame. Je suis Sharrkan. »
Elle lui proposa un thé. C'était plutôt original, il n'aurait pas pensé prendre un thé dans la grande Forge mais au vu de ces aménagements, ce devait être une habitude pour la Metaru. Et ils risquaient de discuter pendant un petit moment... alors pourquoi pas ?
« Volontiers. Merci de me recevoir. »
Et pendant que la dame préparait les boissons, ne voulant pas se lancer tout de suite dans les hostilités, Sharrkan entama la conversation avec des banalités.
« J'ai cru comprendre que le Forge avait été détruite pendant l'attaque. Vous avez fait du beau boulot avec la rénovation... Elle est encore plus majestueuse qu'il y a un an. » dit-il en projetant son regard sur la pièce.
Une fois servis et installés, il était temps d'exposer la raison de sa visite. Le Kazejin avait plutôt intérêt à bien choisir ses mots ; ce n'était pas une opportunité qu'il pouvait manquer. Mais dire trop peu pourrait lui faire passer l'affaire sous le nez, alors qu'en dire trop pourrait détruire le statut secret de l'organisation.
« Comme vous vous en doutez, je ne suis pas venu simplement pour discuter, même si cela aurait été fort agréable. »
Il but une première gorgée de son thé. Au final, il n'y connaissait pas grand-chose en thé, mais ce n'était en tout cas pas désagréable en bouche. Il reposa la tasse sur sa coupelle puis se pencha vers Mairu, un air de conspirateur sur le visage et un sourire en coin.
« Je suis venu parler affaires... et absolument pas au nom du Fukkatsu. »
Est-ce qu'elle savait qu'il faisait partie de l'organisation ? Peut-être avait-elle était présente lors du discours à l'Assemblée, il avait évité de regarder les visages dans la foule et avait été obligé de partir précipitamment à la fin de son propre discours. Il ne s'en souvenait donc pas. Mais si c'était le cas, il devait d'abord déconstruire les préjugés qu'elle pourrait avoir sur lui...
« - Metaru Mairu. Enchantée de vous connaître, Sharrkan-san, fais-tu avec un léger sourire et tout en préparant le thé. »
Tu te contentes ensuite d’incliner légèrement la tête, en guise d’acceptation de l’éloge sur la reconstruction de la forge, bien que tu dotasses que celui-ci n’était qu’une façon polie d’engager la conversation.
Comme ton invité surprise l’avait avancé de lui-même, tu savais pertinemment qu’il n’était pas venu te voir, au sien de la forge, pour converser autour d’une banalité. Vous n’étiez pas assez proches pour qu’il vienne te parler de la pluie et du beau. C’est parce que tu le soupçonnais d’être venu pour quelque de, certainement, très importante que tu avais accepté de le recevoir. Autrement, tu l’aurais expédié poliment car, bien que tu aimasses discuter des futilités, la Raffinerie n’était pas l’endroit adéquat pour des frivolités. Tu étais en son sein pour travailler avant tout. D’autant plus qu’en ce moment, tu travaillais sur un projet assez important.
Tu t’installes confortablement face de ton interlocuteur, sur un des quatre coussins autour d’une table basse posée sur un tatami dans un coin de la pièce. Un espace détente - pour ne pas dire espace pause thé - que tu avais aménagé exprès au sein de ton bureau. Mais, le plus souvent, la détente à cet endroit tu l’effectuais seule car ceux qui venaient te voir étaient plutôt pour parler affaires en tout genre et plus au moins sensibles. Les discussions ne finissaient pas toujours bien. Nombreux sont ceux qui étaient sortis de ton bureau avec frustration.
Lorsque l’ancien membre du Fukkatsu se penche vers toi, délicatement, tu reposes ta tasse de thé avant d’incliner également le haut de ton corps dans sa direction ; afin de lui faire comprendre que tu étais tout ouïe. Ce qu’il lâche ensuite t’arrache un large sourire, alors que tu te redressais.
Tu prends le temps de reprendre en main ta tasse fumante puis plonge profondément ton regard relativement perçant dans celui de ton interlocuteur.
« - Ce lieu est fait pour faire affaire alors je vous écoute, Sharrkan-san ! »
Tu te délectes enfin de ton breuvage, tout en prêtant une oreille attentive au jeune Sharrkan que tu ne quittais pas de tes prunelles dorées …
Dernière édition par Metaru Mairu le Ven 24 Juil 2020 - 11:44, édité 1 fois
Les pupilles dorées de la dame ne lui laissaient pas une seconde de répit. Captivants, il aurait été facile de se laisser envoûter par ces yeux presque félins... Mais Sharrkan ne devait pas se laisser distraire de sa mission, il en était conscient. La Metaru semblait ouverte au dialogue et elle avait l'air d'avoir compris le sous-entendu impliqué dans sa phrase. Et c'était déjà un très bon début.
Le Kazejin fixa sa tasse quelques instants, laissant planer un certain suspens. Il devait bien choisir ses mots. Ou... pas, justement. L'honnêteté était certainement ce qui marcherait le mieux avec le clan des manieurs de métal. S'il s'était retrouvé face à un Suzuri, il aurait certainement employé une autre technique. Il releva la tête, soutenant le regard si perçant de la Directrice.
« Je n'aime pas les euphémismes ou les faux discours donc je vais être franc, Mairu-san. Vous m'avez l'air d'une dirigeante forte qui comprend très bien le marché des affaires, alors je vais miser sur notre intérêt commun. »
Il sourit avant de prendre une autre gorgée de thé.
« J'ai un collaborateur dans un autre pays qui serait très intéressé d'acquérir de l'équipement produit par la réputée Grande Forge de Kumo. En grande quantité. Et bien entendu, en échange d'une somme conséquente et de votre discrétion. »
Les doigts entrelacés sous son menton, c'était à son tour de jauger la Metaru du regard. Analyser son expression, en déduire son ressenti, déceler ses failles et ses faiblesses...
Tu prends le temps d’avaler une bonne quantité de ton breuvage avant de reposer de nouveau ta tasse sur la table basse qui te séparait de ton interlocuteur. Tu l’imites ensuite, en reposant les coudes sur votre table, tout en levant les bras et en entremêlant les doigts sur lesquels tu viens ensuite nicher délicatement ton menton.
Tu avais gardé le regard ancré profondément dans celui de ton interlocuteur. Tout comme lui, tu cherchais à le sonder, à l’évaluer. Pouvais-tu lui faire confiance ? Là était la question sur laquelle tu cherchais à trouver une réponse même si, au fond, tu n’avais pas réellement besoin de lui accorder du crédit. Du moment qu’il payerait ce qu’il devrait en échange de l’équipent qu’il réclamait, c’était tout ce qui devait t’importer réellement. Mais, Sharrkan n’était pas un client ordinaire. Il était un kumojin alors tu ne comprenais pas pourquoi cherchait-il à « armer » une faction étrangère. Avait-il décider de quitter Kumo ? Il se pourrait très qu’il ne fût pas originaire de Kaminari, comme nombreux shinobi servant le Village Caché des Nuages, et avait décidé de rentrer dans son pays natal. Et, il désirait certainement ne pas rentrer « les mains vides ».
« - Ordinairement, j’aurais accédé à ta requête sans me poser trop de questions car ce que font mes clients de leurs marchandises ne me regarde pas mais, sauf erreur de ma part, tu es un shinobi de ce Village. Alors, j’aimerais comprendre pourquoi cherches-tu à équiper une faction étrangère ? … Et qui est donc ce collaborateur ? Je ne fournis pas un anonyme ! »
Il y avait plusieurs raisons qui te poussaient à s’assurer de l’identité de chacun de tes clients. S’il t’importait de savoir à quoi allait bien servir les marchandises achetées, tu accordais cependant une grande importance à l’identité de l'acheteur. C’était le minimum que tu exigeais en tant que fournisseur …
La dame ne se laissait point intimider ou déstabiliser par les regards inquisiteurs. Pire encore, c'était Sharrkan qui devait s'accrocher pour ne pas détourner les yeux de ce regard doré. Apparemment, la Directrice maîtrisait mieux que lui ce petit jeu. Elle avait sans aucun doute de l'expérience dans le domaine du business et des négociations.
Bien sûr, sa question était tout à fait légitime. Un shinobi de village caché faisant du trafic d'armes... La Metaru était tout à fait en droit de se poser des questions. Mais non, il n'était absolument pas là pour tester les valeurs morales de la Directrice de la Forge. Alors il répondit honnêtement.
« Comme vous savez sûrement, j'ai été hors du village pendant presque un an. Et pendant cette année, nous avons dû envisager tous les moyens possibles pour reprendre Kumo. C'est comme ça que j'ai pu aquérir quelques contacts assez bien placés dans les affaires et le mercenariat. »
Il se recula, attendant la réaction de la Metaru. Ce ne devait pas être des nouvelles très surprenantes, même si les contacts du Kazejins et le Fukkatsu n'étaient au final pas du tout en lien. Il n'avait pas besoin de le mentionner. Pour ce qui était du nom du collaborateur... ça devenait un peu plus compliqué. Il ne pouvait définitivement pas donner le nom de Kuuli qui avait été mentionnée plusieurs fois dans le Kunai Emoussé. Heureusement, la candidate était toute désignée : le bras-droit de l'Impératrice.
« Ma collaboratrice est une Amejine à la tête d'un réseau de mercenaires du nom de Mukuro. Et ma raison est la même que la vôtre : pour le profit, simplement. Je ne suis qu'un intermédiaire. Néanmoins, ne vous faites pas de soucis, tout ça n'a rien à voir avec Kumo ou Kaminari, ni aucun village caché. »
La balle était dans le camps de la Directrice à présent. Il avait fourni toutes les infos qu'il pouvait partager. C'était à elle d'accepter la proposition... ou non.
C'est tout en dégustant de nouveau ton thé - avant que celui-ci ne se refroidisse - que tu écoutes avec attention Sharrkan. Ses dires poussaient la curieuse que tu étais à vouloir en savoir plus sur ce que le jeune shinobi avait entrepris en tant que membre de Fukkatsu. Tu désirais connaitre en détails ce que leur organisation avait entrepris dans le but de libérer Kumo.
Sharrkan parlait de mercenariat et pourtant, tu ne te rappelais pas avoir vu des mercenaires parmi eux, lors de leur retour dans le Village. Peut-être que leur tentative de négociation avait échouée. Ce qui t'amenait alors à te demander pourquoi Sharrkan cherchait-il dans ce cas à aider ceux qui avaient refusé de collaborer avec eux ? Étaient-ils des connaissances à lui ?
Tant de questions se bousculaient dans ta tête et ton interlocuteur pourrait très bien y apporter des réponses mais il était présent dans ton bureau pour tenter de conclure une affaire avec toi et non pour se faire passer un interrogatoire dans le but d'assouvir ta curiosité personnelle. Tu aimerais certes pouvoir satisfaire ta soif d'informations mais tu as toujours fait en sorte de séparer les affaires personnelles des affaires professionnelles.
« - Je vois.»
Tu prends le temps de finir ton thé avant de poursuive, après avoir reposer délicatement la tasse vide sur la table basse et ancrant de nouveau ton regard doré dans celui de ton interlocuteur.
« - Malheureusement je n'ai pas pour habitude de faire affaire avec un parfait inconnu ; ni de passer par un intermédiaire. Si ta collaboratrice est réellement intéressée par les armes de cette forge, alors elle devra me rencontrer en personne … Rassure-la que je ne lui poserai la moindre question sur son activité. Tout ce que je veux est de mettre un visage sur son nom et de pouvoir la regarder dans les yeux afin de m'assurer qu'elle est digne de confiance donc apte à respecter le contrat que je lui ferais signer … C'est une convention que je fais signer à tous mes clients dans l'unique but de protéger Kumo et Kaminari. Celui-ci l'engagera juste à ne pas faire la guerre contre nous.»
Tu jugeais important de préciser la raison du signature du contrat, au cas où ta future cliente se poserait de questions sur son contenu, sur son objectif.
Dans votre monde, pouvoir faire confiance était quelque chose de primordiale. Un simple nom t'aurait suffit pour donner ton accord ou ton refus d'équiper le demandeur, si tu savais au moins à qui tu avais affaire mais tu ne connaissais rien de cette Mukuro. Tu entendais son nom pour la première fois. Pour le bien de ton Village, de ta Patrie, il était donc hors de question de l'armer sans savoir si elle saura respecter le contrat que tu pourrais passer avec elle.
« - Désires-tu un autre thé, Sharrkan-san ? » …
Dernière édition par Metaru Mairu le Ven 21 Aoû 2020 - 9:57, édité 2 fois (Raison : Corrections)
Même si Sharrkan avait gagné de l'expérience en discours et négociations, il était encore très loin d'avoir un bon niveau en la matière. Néanmoins, de son point de vue, cet entretien se passait plutôt bien. Il avait certainement commis quelques maladresses mais... le résultat était assez satisfaisant. Finissant sa tasse de thé pendant que la Directrice exposait son point de vue, le Kazejin prit quelques secondes pour répondre. Il reposa lui aussi sa tasse sur sa coupelle et se fendit d'un grand sourire.
« Je comprends tout à fait Mairu-san. C'est même réconfortant pour mon côté Kumojin de voir que vous prenez cette affaire réellement au sérieux, surtout vu l'ampleur de la demande. Et vous accepteriez de rencontrer ma collaboratrice, ma mission est donc réussie. »
Il n'aurait pas voulu se charger de plus de toute façon ; la quantité, les prix, le transport, tout ça n'était pas de son ressort. Kuuli serait déjà contente d'apprendre la possibilité d'un partenariat avec la grande Forge, il lui suffirait ensuite d'envoyer Mukuro pour faire le reste du travail. Et au contraire, si quelque chose venait à mal tourner... il n'aurait pas trop de responsabilité à porter sur ses épaules.
Sharrkan se releva et salua la Metaru.
« Merci beaucoup Directrice, mais je vais devoir décliner l'invitation. Je vous suis déjà reconnaissant de m'avoir reçu, je ne voudrais pas abuser de votre temps. »
Le manieur de chaleur s'avança vers la porte de sortie, puis il se retourna une dernière fois.
« Je vous tiendrai au courant de l'avancement. Merci pour le thé Mairu-san... Peut-être que nous nous recroiserons dans un cadre moins... formel. » finit-il avec un sourire plus audacieux.
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