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Le besoin de savoir [pv. Hanae]

Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

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Mar 12 Mai 2020 - 18:00

le besoin de savoirHiver 204.

L’invitation à rejoindre Kumo avait été claire. L’immédiat de la situation avait convaincu la jeune Chôkoku à se déplacer et le plus vite possible. C’était pourquoi elle était arrivée depuis quelques heures seulement au coeur du village dirigé par la Régente, Hokazuka Rie. Depuis que l’Explosive avait été rétrogradée, Tomoe s’était finalement un peu recentrée sur elle-même. Elle n’avait pas fait parler d’elle. Discrète, un tantinet vexée probablement sans qu’elle ne l’admette réellement. Mais elle n’en tenait pas vraiment rigueur. L’esprit volage de cette femme était bien loin de cela. En vérité, depuis qu’elle avait choisi de rester au sein de l’Empire, elle avait fini par accepter que bien des choses n’arrivaient pas par pur hasard. Du moins, la brune s’en était persuadée. Tomoe n’avait pas la moindre idée de pourquoi elle avait été demandée à quitter Hi pour venir en ces lieux, ne pouvant demander audience pour l’heure auprès de la haute sphère, alors la Chôkoku avait simplement décidé d’esquiver la socialisation pour se rendre à la Grande Bibliothèque.

Nul besoin de se présenter aux soldats qui semblaient patrouiller ça et là, tandis que l’atmosphère de ce village donnait une sombre sensation. Ignorant simplement ces regards, Tomoe observait droit devant elle jusqu’à pénétrer au sein de la bâtisse enfermant nombreux savoirs. Aucune nécessité d’aller s’engouffrer dans les archives, elle n’avait pour l’heure pas de but précis. Uniquement passer le temps, mais autant se servir de celui-ci pour apprendre un peu plus. Après tout, un ouvrage à une époque lointaine pour elle, lui avait permis de déceler l’art du Kuchiyose. Peut-être trouverait-elle quelque chose de pertinent ?

Elle s’était tout récemment intéressée à une nouvelle forme de combat, de ceux qui offraient beaucoup de possibilités. Un problème se posait néanmoins : Par où allait-elle commencer ? Une montagne d’ouvrages trônaient par-ci par-là d’une table en plein milieu des allées. Mais à bien y regarder, l’Explosive montrait l’impatience d’une expression presque au bord du gouffre. Il y en avait bien trop. Les maigres bases qu’elle avait acquises auprès de ses différents maîtres étaient loin d’être suffisantes. Cela remontait à si longtemps.

Un brouhaha se fit entendre dans l’ensemble de la grande pièce. Le genre à faire pâlir les plus érudits présents en ces lieux. Certains allèrent même jusqu’à jeter un coup d’oeil. Ils pourraient alors remarquer une Tomoe, deux mains sur la table et le visage dévoilant finalement sa nature dite “explosive”, mais surtout la majorité des bouquins empruntés étalés par terre. Un long soupir s’échappa de cette-dernière avant qu’elle ne lâche par lassitude : « Vous allez tous rester là longtemps ? Y a rien à voir. » Et les quelques-uns repartirent à leurs occupations, non sans probablement porter un jugement. La Chôkoku vint alors ramasser les livres et autres parchemins. Un par un, elle profitait de ce désordre pour en feuilleter certains. Mais rien ne semblait vraiment prometteur. Rien n’attirait son intérêt.

Elle laissa le reste, jetant un oeil avisé sur les allées pour y voir une jeune femmes, qu’elle n’avait encore jamais croisé. Mais avec l'expansion que l’Empire avait connu, il lui semblait normal de ne pas connaître chaque visage. Alors, la voyant ainsi, elle ne se posa pas de question. Sans même réfléchir, elle alla à sa rencontre d’un pas franc et s’adressa à cette chevelure écarlate qui lui tournait encore le dos.

« Bonjour, je cherche certaines choses assez particulières. Sauf que parmis tout ce que j’ai trouvé il n’y a rien de concluant, j’aurai besoin d’une aide extérieure. » Oui, Tomoe pensait réellement que cette femme était érudite des lieux. Elle ne l’avait pas choisie, elle était seulement la plus proche, et selon elle, n’avait pas fait partie de ceux qui avaient témoigné de sa “mauvaise humeur”. Ou en tout cas, elle ne l’avait pas remarquée auparavant. La politesse ne faisait pas non plus partie de ses traits de caractère, mais c’était davantage une habitude qu’elle n’avait jamais eu, plutôt que d’un réel affront. Tout du moins, à aucun moment la Chôkoku n’avait imaginé que l’on puisse refuse sa demande, alors nul besoin pour elle de s’encombrer d’une formule bienséante.


@Sendai Hanae

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Sendai Hanae
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Mer 13 Mai 2020 - 14:52
Ne rien savoir de ses origines n’est pas un problème majeur, lorsque l’on a la chance d’être recueillie par une famille aimante, qui l’est tellement que l’on oublie ne pas être de leur sang. Hanae est née dans un lieu inconnu, très probablement à Kaze no Kuni, et a vite été trouvée et sauvée par ceux qui sont ses parents aujourd’hui, Keiko et Takeshi, du clan Yasei. Elle, n’avait pas vraiment l’âge de savoir ce qui lui arrivait, quand elle a été abandonnée par Dieu sait qui, pour Dieu sait quelle raison. Un enfant non désiré ? Une fuite précipitée, ne laissant pas le choix à ses géniteurs que de l’abandonner derrière eux ? Peut-être qu’ils sont simplement morts, et qu’elle a été laissée là, pour les rejoindre, sans comprendre ce qui lui est arrivé. Quoi qu’il en soit, elle n’a jamais parlé de cela avec ceux qui l’ont élevée, jusqu’à ses douze ans et sa brutale séparation avec les change-forme, et ce n’est pas aujourd’hui, alors qu’elle a perdu tout contact avec eux et qu’elle ignore où ils sont, ou même si elle sera capable de les regarder en face après avoir horriblement perdu toute innocence devant un homme répugnant, qu’elle compte s’intéresser à ses origines.

Du moins le pensait-elle, jusqu’à ce qu’un jour, une personne lui demande ce qu’elle sait de son clan, de ses ancêtres et de sa famille. Laissée pantoise, elle a préféré dire qu’elle n’en sait rien, et que cela ne l’intéresse pas. Pourtant, quelques jours plus tard, la voici qui marche instinctivement vers un lieu qui pourrait l’aider à éclairer ses lanternes. Lors d’une balade tout à fait classique, la rougeoyante se rend à la Grande Bibliothèque, perdue dans ses pensées, et s’arrête devant l’entrée. Sa dernière venue ici a été mal vue, du fait de son discours peu apprécié par nombre de Kumojins aux grandes envies de vengeance. Suzuri Takara l’a alors sauvée, faisant par la même occasion « disparaître » la femme haineuse de son poste. Point de mort, pour elle, simplement un renvoi. Désormais, la rougeoyant se moque bien de la façon dont elle sera reçue : les Teikokujins ont tous les droits de se trouver ici, ils sont après tout les maîtres, à Kumo.

Passant les grandes portes de la bâtisse créée à même la montagne, la sauvage ne sait pas vraiment par où commencer. Il est clair qu’elle ne trouvera jamais ses parents dans des livres d’histoire, ou des ouvrages traitant des différents clans du Yuukan, mais avant de penser à son passé, pourquoi ne pas simplement ôter son ignorance sur qui sont les maîtres du chakra à son état pur ? Une capacité qui est innée chez ses utilisateurs, et dont on dit qu’elle n’est pas forcément héréditaire. Bien sûr, elle en apprendra plus aujourd’hui. Saluant poliment le nouveau gardien des liens, elle lui demande où pourrait se trouver son bonheur, puis emprunte la direction souhaitée. Suivant à la lettre les instructions, la rubiconde finit par arriver entre deux immenses étagères, dont le bois massif semble crier qu’il sera encore là dix générations après elle, voire plus encore. La hauteur des structures boiseuses est telle que l’on peut se demander sans problème si certains ouvrages sont seulement lus par quiconque. Un mystère que la soldate devra résoudre un jour.

Tandis que la belle rouquine se saisit d’un ouvrage intitulé « Clan Sendai : De ceux qui ont dompté le chakra », un bruit attire son attention. D’un coup d’œil discret, elle remarque une jolie brune qui semble avoir fait tomber quelques livres, mais ne lui impose pas la gêne d’un regard appuyé, comme certains. Hanae préfère lire le quatrième de couverture du bouquin qu’elle a attrapé, que de toiser une femme à qui une situation embarrassante se présente. Quelques secondes plus tard, une voix féminine la coupe dans son début de lecture, mais cela ne la dérange point : après tout, ce n’est qu’un résumé, qu’elle lit. Si elle avait voulu être tranquille, elle ne serait pas restée comme un piquet au milieu d’une allée, entre deux étagères.

« Bonjour, quel genre d’aide ? Je ne suis pas la plus au fait de l’emplacement détaillé des livres, mais je suppose que je dois pouvoir vous aider. Je m’appelle Hanae. »

Elle détaille son interlocutrice du regard, un sourire avenant aux lèvres, se demandant si elle ne l’a pas déjà vue quelque part. Cela ne serait pas étonnant, mais si elle donne son nom, peut-être que la Sendai se souviendra un peu plus…


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Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

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Mer 13 Mai 2020 - 23:10


Le besoin de savoir
Hiver 204.


La silhouette inconnue se retourna d’une sérénité que Tomoe n’avait pas témoigné depuis un bon moment. Le genre qu’il n’était plus aussi aisé de voir chez autrui. Cela ne pouvait être qu’une apparence. Au même titre que le cinglant de la jeune Chôkoku pouvait n’être que façade. Quoique dans son cas, elle avait prouvé de nombreuses fois qu’il n’en était autrement la majorité du temps. Or, il lui arrivait de faire exception : D’abord lorsqu’elle se donnait aux bras de Morphée ; puis il y avait de ces situations où la jeune femme se retrouvait face à de la bienveillance. Et cette jeune femme semblait en déborder. Encore à titre d’apparence, évidemment. Une supposition, rien de plus. Elle ne se basait pas souvent sur l’analogie, en vérité c’était même quelque chose qu’elle usait uniquement en combat, lorsque sa vie pouvait être en jeu. Car non, la Teikokujine ne prétendait pas lire sur le visage dont la douceur était démontrée par ce simple sourire.

Bien plus fermée naturellement, elle ne rendit pas vraiment ces expressions. Tomoe semblait même davantage surprise par ces expression, autant que par l’acceptation sans demander son reste, de cette.. Hanae ? Cette dénomination ne faisait s’élever aucun souvenir. Parfois l’Explosive s’amusait à tester la patience des interlocuteurs dont l’identité ne lui était pas étrangère, mais cette fois-ci la cascade rutilante qui découlait de part et d’autre de son faciès ne lui disait absolument rien. Peu importait. Loin d’elle l’attitude grognon d’avoir essuyé un refus puisque tout le contraire s’était produit. Elle hésita même un court instant avant de s’exprimer. « Tomoe. » Simplement efficace, elle n’avait pas non plus besoin de connaître son nom de famille. Celui connu par quelques connaisseurs parcourant le monde. Et des Iwajins, bien sûr. Surtout du peuple de la terre, même. L’étrangère n’avait pas besoin de savoir.

Elle secoua finalement machinalement la tête avant d’inspirer un bon coup pour laisser son regard revenir sur la pile d’ouvrages en pagaille sur la table un peu plus loin après la sortie de l’allée qu’elles encombraient toutes les deux. « Juste une aide extérieure suffira je pense. » Espérait-elle d’abord. Mais alors si son interlocutrice n’était pas une habituée des lieux… Qui était-elle ? Cela n’intéressait que trop peu la lieutenante pour l’instant. Elle voulait trouver ce qu’elle était venue chercher. Alors le bras, à l’étonnante bouche sur l’avant-bras -évidemment bien cachée sous les manches de ses vêtements-, se tendit pour pointer du doigt ses premières recherches. « Je ne trouve rien d’exceptionnel. Et je refuse de croire que le Bukijutsu soit le seul domaine qui ne possède d’incroyables techniques. » Il fallait là relativiser. A l’entendre elle semblait presque dénigrer les possibilités qu’offrait l’art de manier les armes, or elle se reprit. « Du moins que rien d’hors du commun n’existe pour cette compétence. »

Tomoe semblait presque parler seule. Auprès de certaines personne, la réflexion à haute voix était un atout précieux. Pour son esprit cela relevait d’une manière irréversible. L’Explosive avait réussi à la réprimer, mais parfois elle lui était tout bonnement nécessaire. Dans un cas comme celui-ci, elle finit par réaliser ce qu’elle avait observé juste avant, entre les deux mains d’Hanae. Alors elle ramena ses pupilles dessus, sans en voir -malheureusement- le titre de ce livre. « Mais je vois que tu étais aussi en pleine recherche, je me trompe ? » Son sourcil droit se haussa légèrement, donnant alors une nouvelle mais légère ampleur à sa question. Elle ne s’excuserait pas de l’avoir potentiellement dérangée, mais il n’était jamais idiot de savoir ce que pouvait receler chacun de ces grimoires, et celui que gardait la jeune femme d’en face n’en faisait pas dérogation.


Dernière édition par Chôkoku Tomoe le Jeu 14 Mai 2020 - 21:07, édité 1 fois
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Sendai Hanae
Sendai Hanae

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Jeu 14 Mai 2020 - 15:10
D’un naturel très avenant, notamment avec la gente féminine, c’est sans hésiter qu’Hanae esquisse un sourire à l’inconnue, et lui propose de l’aider. Si Tsunayoshi lui a appris à se méfier de tout le monde, peu importe leur genre, la jeune femme a toujours cette tendance à être plus relâchée dans des lieux qu’elle estime « sûrs ». Pourtant, avec ces histoires de Résistance et de Fukkatsu, il pourrait y avoir des assassins de toutes parts. La mission avec Yahiko lui a d’ailleurs confirmé cela, alors qu’un des cochers a tenté de la poignarder dans le dos à la première occasion, se vantant d’être une sorte de nationaliste Kumojin. Il a réussi son coup, mais a fini la tête écrabouillée dans la boue, avant de finir sa course avec le dos calciné par un sceau explosif. La jeune femme est bonne, mais n’hésite pas à user de art des sceaux pour punir ceux qui tentent des choses inappropriées.

Pour en revenir à la brune, celle-ci ne donne pas l’air de vouloir lui planter un couteau dans le dos. Lorsque la demoiselle finit par se présenter, en omettant son nom de famille – tout comme la Sendai avant elle – la rougeoyante fait mine de réfléchir un instant. Son visage, son prénom… Elle balaie la possibilité qu’il s’agisse de celle que l’on surnomme l’Explosive, suite aux événements tragiques de l’annexion de Kumo. Si la rubiconde écarte cette possibilité, il y a deux raisons à cela : tout d’abord, la personne en question n’a pas hésité à tout faire exploser autour d’elle, d’après les dires, sans prendre gare aux possibles innocents. Ensuite, quelles sont les chances de rencontrer une personne aussi connue ici, sur un coup du hasard ? La rubiconde laisse ses pensées de côté pour se recentrer sur le problème de Tomoe. Celle-ci semble désespérer, d’une façon peu expressive, de ne rien trouver d’intéressant sur l’art du Bukijutsu.

Écoutant les propos de la brune, qui sembleraient presque être un monologue, elle penche la tête un instant, se demandant si elle n’a pas oublié sa présence ici. Laissant son bras baller gauche baller le long de corps, sa dextre tenant toujours fermement son précieux ouvrage, elle est étonné de voir qu’au sortir de ses réflexions, la brune s’intéresse finalement à la lecture du rubis.

« Ah euh… C’est un livre sur mon… clan. Je cherche à en savoir plus sur mon passé, il était temps, à bientôt vingt ans, ahah… »

Ce rire est plus de l’exaspération à l’égard d’elle-même que de la joie ou parce que la situation est drôle. Détournant rapidement le sujet, pour ne pas avoir à expliquer l’inexplicable – au cas Tomoe s’y intéresserait – à savoir son manque d’intérêt pour ses origines, jusqu’alors, la rubiconde revient sur l’histoire de son interlocutrice :

« Je m’y connais un peu, en Bukijutsu, sinon… Je ne suis pas maître en la matière, mes capacités étant plus orientées sur le Fuinjutsu ou le Ninjutsu, mais j’ai quelques connaissances en Kenjutsu. »

Sa main libre vient toucher se poser près de son cœur, à l’endroit précis où se situe le sceau permettant d’invoquer sa lame, preuve de l’intérêt qu’elle lui porte. Elle ne la sortira pas ici, dans la bibliothèque, le lieu n’étant pas vraiment adapté pour l’usage des armes. Revenant à ses moutons, la sauvage vient planter ses rubis dans les prunelles de la brune. Si elle a des questions, elle peut commencer par les lui poser, et celle-ci verra si elle sait y répondre ou non. Ensuite, il doit exister des livres sur cet art, après tout, cette bibliothèque comporte des informations sur tout, même sur un clan réputé comme disparu et dont les membres sont très rares, comme les Sendai.


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Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

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Jeu 14 Mai 2020 - 22:29


Le besoin de savoir
Hiver 204.


La méthode du nouvel angle d’approche. Alors que la jeune Chôkoku s’apitoyait sur le fait qu’elle n’avait su trouver l’épine qui l’empêchait de dénicher ce qu’elle convoitait, elle se rappela que, parfois il était nécessaire de se diriger vers de nouvelles ressources pour mener à terme une problématique. Si seulement elle savait ce qu’elle cherchait véritablement. Tout partait d’une ambition. Basée sur des suppositions. Bien trop maigre. Bien trop aléatoire. Et si elle ne trouvait rien ? La persévérance serait une clé. Et dans ce domaine Tomoe excellait.

Un nouvel angle d’approche… Mais lequel ? En vérité, si elle devait sembler se perdre dans les profondeurs de sa réflexion depuis l’extérieur, elle avait finalement accepté ce petit bruit imaginaire qui résonnait dans son esprit. Presque imperceptible mais qui suffisait à illuminer son visage. Une idée. C’était ce pourquoi elle s’était retournée. Pourquoi elle montra de l’intérêt pour ce que la jeune femme possédait. Alors, suite à sa simple question, elle attendit sagement la réponse. L’espoir que, peut-être, cette Hanae fasse découler une réponse qui lui serait bénéfique, qui lui donnerait une piste. Encore une fois, l’Explosive ne s’appuyait que sur une hypothèse, elle avait même bien conscience que l’écarlate n’était là que par envie de savourer l’un de ces romans que la Teikokujine ne comprenait guère.

Les lèvres apparaissaient hésitantes. Ses cordes vocales saccadaient quelque peu sa réponse. Du moins sur les premiers mots. Voilà qui évoquait l’étonnement chez Tomoe. Alors elle repassa les informations dans sa tête. Une jeune femme qui assurément ne savait pas d’où elle venait. Une pointe faible qui força le ricanement. La brunette resta de marbre, mais n’en pensa pas moins. En vérité, elle ne saisissait pas tout à fait pourquoi elle tenait tant à en savoir plus sur ses origines. Dans le cas de la Chôkoku, plus loin elle se tenait de celles-ci, et mieux elle se portait ! Cependant… Elle avait beau passer et repasser sa phrase en boucle… Son silence laissa Hanae poursuivre. Au moins, Tomoe n’avait pas affaire à un individu dénué de la maîtrise chakratique, et visiblement du maniement des armes aussi. C’était déjà rassurant puisque autrement la conversation n’aurait pas porté ses fruits.

La jeune femme fronça cependant les sourcils lorsqu’elle remarqua cette dextre se déplacer et venir effleurer son buste. Ne comprenant pas trop, elle se concentra plutôt sur ce qu’elle venait de dire. Fûinjutsu, les arts de scellement. Elle se souvenait d’un ancien “camarade” s’il en était, d’un clan aussi mystérieux qu’étrange pour la Chôkoku. Mais elle n’avait jamais prêté de réelle attention à cette discipline. Ninjûtsu, art ninja. Celui-ci était bien trop connu pour l’Explosive puisque c’était pour ces techniques qu’elle s’était perfectionnée depuis qu’elle eut quitté le joug de son paternel.

Or, dans tout cela, rien ne l’aidait. Jusqu’à ce qu’elle évoque finalement le Kenjutsu. A ce mot, la lieutenante vint à froncer le regard et à chercher des yeux le vide, dans l’espoir d’y voir une réponse s’y révéler. C’était particulier venant de Tomoe, elle n’avait pas tant l’habitude. Il fallait creuser encore davantage. Le Kenjutsu, de souvenir, de ce qu’elle avait vu plus tôt, il s’agissait du maniement des épées, quelles qu’elles soient. Dès lors, elle se souvint de la prise de Kumogakure. De cette bataille menée. De ce combat qui avait failli la tuer. Ses adversaires. Chacun d’eux en possédaient un. Ces récurrences qui lui revenaient telles des images défilantes lui mirent alors la puce à l’oreille.

« Bien sûr. »

Tomoe claqua ses deux mains l’une dans l’autre dans un instant bruyant -qui obligea même quelques unes des personnes aux alentours à évacuer leur mécontement. L’information montante avait subi un cheminement, pourtant elle avait fini par arriver et faire mouche. « Ca doit être ça. Un clan. » Elle s’arrêta un instant. « Ou une arcane secrète qui nécessite d’user d’armes, c’est exactement ça qu’il me faut. » Tomoe était retournée dans sa petite bulle de pensées qui l’accaparait entièrement. Elle retourna même en direction de la montagne de livres qu’elle avait mis en bazar avant de se retourner et de faire signe à la rousse de la rejoindre. « J’ai encore besoin de toi. » Ne sachant pas trop vers quel écrit se tourner, car elle les avait emprunté en trop grand nombre, son expression nettement plus éclairé à présent, elle lança un regard sur sa camarade de recherche. « Dis-moi. Comment tu as su ? » Elle fit un petit mouvement de menton pour l’attirer vers le livre qu’elle semblait toujours tenir. « Comment tu as su que tu étais issue de ce fameux clan ? » Evidemment, la Chôkoku pouvait écarter totalement l’idée de découvrir une nouvelle origine. Sa mère comme son père, comme tous ses ancêtres, étaient du pays de la terre. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle Tomoe ne portait plus le symbole qui lui refilait la terrible étiquette de membre de ce clan. Cependant, si ce qu’elle cherchait pouvait ne pas être génétique, il pouvait peut-être en être autrement...

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Sendai Hanae
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Sam 16 Mai 2020 - 22:38
Les réactions de Tomoe continuent d’étonner Hanae, qui a vraiment du mal à la cerner. La plupart des personnes qu’elle a croisé, à Kumo, sont bien différentes les unes des autres, mais la femme qui lui fait face est encore d’un autre genre. Dénuée de toutes les normes sociales qui sont propres à l’être humain, elle parle comme cela semble lui venir, de manière directe, sans tenter d’ajouter la moindre prestance à ses propos. Littéralement, on pourrait la comparer à la Sendai avant son arrivée à Kumo, elle qui a toujours été une sauvage, mais qui a tenté de changer pour mieux s’intégrer. Changer dans les apparences, mais pas dans sa façon d’être, qui restera toujours la même : la rougeoyante ne se détournera pas de sa voie, même s’il lui faut se faire des ennemis à cause de cela. Quoi qu’il en soit, le geste de Tomoe ne manque pas d’étonner la rubiconde, sans pour autant la surprendre, elle qui est toujours aussi concentrée sur ses faits et gestes, la prenant pour une sorte de sujet d’observation, du fait de son caractère pour le moins étrange.

Suivant la fille aux prunelles de feu, lorsqu’elle le lui demande, elle remarque aussi qu’elle a tout du tempérament d’une dirigeante, et cela l’intrigue encore plus. Elle a tout à gagner de se souvenir de sa façon de s’adresser à elle, pour le jour où elle aura atteint son but. La brune montre alors un nouvel intérêt à l’égard de la rougeoyante, et lui pose une question à laquelle elle ne s’attendait pas. Comment a-t-elle su ? Eh bien, depuis toute petite, ses parents adoptifs semblent le savoir, pourtant, ils lui ont dit l’avoir trouvée seule, sans personne à côté d’elle. Pensive, elle se demande alors si tout ce qu’elle sait est vrai ou non. Remontant sa manche droite, elle dévoile un tatouage qu’elle possède depuis sa naissance.

« Les Sendai, car c’est le clan qu’est le mien, possèdent tous ce tatouage. Je ne sais comment mes parents adoptifs l’ont su, mais pour moi, ce nom a toujours été le mien, dès ma naissance. De manière générale, les membres de mon clan sont réputés pour apparaître « aléatoirement », mais ce n’est pas toujours le cas, d’après ce qu’on m’en a dit. Nous sommes rares, en ce monde, mais il y a au moins quelque chose qui nous lit, et si ce n’est le sang, alors c’est cette capacité unique qui a fait bien des jaloux, de ce que m’ont dit les Yasei qui m’ont élevée. »

Après en avoir dit plus que ce qui lui était demandé, s’en servant pour se remémorer le peu qu’elle sait de cette espèce de famille anormale et éparpillée dans le monde, elle se tait pour ne pas accaparer la parole, et surtout parce que certains regards semblent lui intimer de se taire, pour certains, et l’observer avec un air étonné, pour d’autres. Ce clan est connu de beaucoup de personnes, et ses membres en sont très rares. Les connaisseurs sont donc tous très intéressés de pouvoir les observer, quand ils le peuvent. La rubiconde connaît deux autres membres de ce clan, dont un est ici, à Kumo, et l’autre est cette mystérieuse Sendai Dalhia, qui s’est présentée aux portes du village, quelques jours auparavant.

Le regard de la Kazejine se pose alors sur les livres en pagaille se trouvant sur la table. Elle dépose le sien dans un coin libre, puis cherche parmi ceux présents, avant d’en trouver un sur un clan de personnes ayant un fort lien avec les armes en général. Elle repense aux mots de Tomoe, et se dit que ça pourrait l’intéresser.

« Ce livre parle d’un clan de Mizu no kuni spécialisé dans la manipulation d’armes spéciales. Ils ne donnent pas de nom, mais parlent de « Gladiateur ». Je ne sais pas ce que c’est exactement car je n’en ai jamais croisé, mais le résumé mentionné une île en particulier… Asosan. Peut-être que tu trouveras ce qui t’intéresse, dedans. »

Troquant son vouvoiement pour un tutoiement, se mettant au même niveau que son interlocutrice, Hanae reste étonnée de l’existence d’un clan comme celui-ci. Pourtant, lors de son passage à Kirigakure, elle a entendu parler du Rokudaime Mizukage, Kagai Inja, et le mot gladiateur est revenu à plusieurs reprises, disant même que son nom est lié à cela. A cette époque, cela ne l’avait pas intéressée, mais maintenant que la brune en parle, la rouquine fait le lien entre ces éléments.


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Chôkoku Tomoe
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Dim 17 Mai 2020 - 20:24

Le besoin de savoirHiver 204.

D’une certaine manière il existait plusieurs moyens d’en apprendre davantage sur quelqu’un. Tomoe n’était, de prime abord, pas une personne suffisamment subtile pour consciemment faire passer une forme “d’interrogatoire”. Mais ce n’était pas non plus tant un intérêt pour son interlocutrice qui la motivait à en savoir plus. En vérité, sans s’en rendre vraiment compte, la Chôkoku emmagasinait plus de renseignements sur cette jeune femme qu’elle ne l’aurait souhaité. Et le comble pour cette lieutenante crainte par certains, admirée par d’autres, ou encore haïe, c’était qu’elle ne le faisait même pas exprès. La réflexion de la Sendai était pour le moins prometteuse et permettait à l’Explosive de voir les choses sous un autre angle. Cependant lorsqu’elle se rendit compte de l’ampleur de ce passé qu’elle semblait ne pas connaître, la brunette se questionna finalement sur cette-dernière, et évidemment, ses intentions.

Un clan dont les membres ne se connaissaient pas. Ou peu. Tout du moins c’était visiblement le cas de celle-ci. La Teikokujine, tout en l’observant, finit par froncer un tant soit peu les sourcils, dénotant là une petite incompréhension. Peut-être que la rousse le déchiffrerait, mais en cet instant, Tomoe n’en dit rien et se contenta de l’écouter jusqu’au bout. Elle venait à repenser aux siens. Si le sang qui coulait dans ses veines, ainsi que l’impossibilité de nier sa propre appartenance dû à l’attrait physique atypique de son clan l’obligeait à demeurer liée à celui-ci, Tomoe en avait répudié le symbole qui les caractérisait. Des liens brisés, la libérant dès lors de l’emprise que ce clan de la roche avait sur elle. Après tout, par ce tempérament, elle n’avait été qu’une renégate, un poids pour cette famille. C’était assurément pour cette raison qu’elle avait en horreur l'appellation seul de son patronyme. Elle demeurait alors dans l’incompréhension la plus totale vis à vis de l’assiduité qu’Hanae pouvait montrer à l’égard de ses origines. Si elle avait été élevée auprès d’autres individus, pourquoi persister ?

Les mouvements de son interlocutrices la sortirent de toute cette réflexion. Elle cherchait à son tour au sein des ouvrages étalés là, sur la table. Décidément, la lieutenante avait eu ce flair inconscient lorsqu’elle l’avait abordée. Elle semblait posséder davantage de savoirs que la Hijine. Le court récit dont l’écarlate lui fit part ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde et, sans un mot, elle pencha son regard sur ledit recueil. C’était au-delà de ce qu’elle aurait pu imaginer. De ce qu’elle espérait. « Une précieuse trouvaille. C’est exactement ce qu’il me fallait. Du moins, une bonne piste... »

Cependant, une information se répéta une seconde fois dans l’esprit de l’Explosive. Croisé ? Plus la Sendai en dévoilait, et plus Tomoe songeait au fait qu’elle n’était pas d’ici, de Kaminari. « Tu sembles connaître un minimum cette bibliothèque. Tu es à Kaminari depuis longtemps ? » Croisant finalement les bras, cette fois la brunette tourna son corps pour appuyer ses hanches sur le bord de la table, ainsi elle faisait de nouveau face à la Sendai. De plus, elle remarqua les quelques regards qui étaient braqués sur le duo, mais elle ne les sentaient pas sur sa propre personne, uniquement rivés sur la jeune femme à la chevelure flamboyante. « Enfin… J’imagine que si tu peux être là c’est que tu ne dois pas avoir de mauvaises intentions. Je te prie d’oublier mes suspicions. » Elle lui ferait même une “fleur”, si tant était que ce le soit. Bien connue par la plupart de ces personnes qui les observaient sans une once de pudeur, L’Explosive soupira pour s’adresser nettement plus bruyamment pour que les curieux puissent l’entendre. « Il me semble vous avoir déjà dit qu’il n’y avait rien à voir par ici, soldats, kumojins. » Le ton se voulait aussi franc que cinglant. Tomoe leur montra même chacun leur tour des yeux plein de réprimandes. Si la jeune Chôkoku avait perdu en grade, elle n’en avait pas perdu en autorité.

Cependant, et malgré que la Sendai avait porté sa pierre à l’édifice, la Teikokujine semblait ne pas en avoir terminé avec elle. « Tu sembles en savoir suffisamment pour être sûre de ton appartenance, alors je ne peux pas m’empêcher de me demander quel est le but de tes recherches ? » La lieutenante n’avait aucune animosité dans la voix, cela aurait été irrespectueux, pourtant elle ne pouvait empêcher ses questionnements. Inspirant un bon coup, elle dût admettre, à défaut de vouloir garder ça pour elle : Tomoe ne comprenait définitivement pas pourquoi Hanae faisait tout ça. « Le passé renferme parfois de grandes déceptions. Voire pire. » Une expression un poil plus sombre qu’auparavant, la Chôkoku ne fixait plus que le livre sur ce clan dont la rousse faisait partie. Un clan, une famille, les liens du sang, tout ceci n’était que fardeau après tout.



Dernière édition par Chôkoku Tomoe le Mar 19 Mai 2020 - 16:16, édité 1 fois
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Sendai Hanae
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Lun 18 Mai 2020 - 15:16
Le livre trouvé par Hanae semble plaire à Tomoe, ce qui arrache un sourire à la rougeoyante, toujours aussi satisfaite de pouvoir aider autrui. Son travail semble donc accompli, et la rubiconde va pouvoir lire son ouvrage pour éventuellement découvrir des informations sur son clan. Néanmoins, la brune semble en décider autrement. Elle commence par la questionner sur le temps qu’elle a passé ici. Une interrogation qui aurait été normale, si elles avaient été à l’arche grise, dans un interrogatoire pour déterminer si la rougeoyante a le droit ou non de passer le poste de garde, mais ici… La jeune femme semble un peu spéciale, et étonne encore un peu la Sendai. S’abstenant d’abord de répondre, voyant que Tomoe se rattrape d’elle-même, elle la laisse ensuite rappeler à l’ordre les autres occupants de l’espace, dont les regards indiscrets ne font rien pour mettre à l’aise Hanae.

Depuis son speech sur la place centrale du village, les rumeurs sont allées bon train, la concernant. Beaucoup ont commencé à la détester, alors même qu’elle n’a fait qu’appeler au calme et à la paix. Le fait de ponctuer son discours en demandant à la Régente de quitter les lieux n’a pas apaisé les esprits à son égard, à croire que certains décident de n’écouter que ce qu’ils veulent, au fond. D’un côté, cela expliquerait qu’un mouvement de Résistance ce soit formé. Les shinobis des nuages ne retiennent que le côté doré de ce qu’est Kumo, et ignorent l’amas de crasse qui est caché par les beaux airs que se donne le village. La crasse a fini par dépasser la beauté, et le Teikoku est arrivé pour rappeler à tous ce qu’est le karma. Sortant de ses pensées, la flamboyante écoute les mots de la brune, et la laisse finir avant d’y répondre :

« Je ne suis pas née à Kaminari, mais à Kaze. Je vis ici depuis environ cinq ans, après avoir été recueillie par des shinobis Kumojins, alors que je fuyais… quelque chose. Comme tu le dis, je ne suis pas une menace pour Kumo, le Teikoku ou même toi en particulier. »

Elle lui adresse un sourire amical, qui ne cache aucune hypocrisie ni aucun mensonge. Tant que cela n’est pas une question de vie ou de mort, la Sendai n’est jamais du genre à mentir à autrui.

« Je veux en savoir plus par curiosité. Et puis, qui sait ce que je pourrais apprendre auprès de mes semblables ? Le seul Sendai que j’ai eu la chance de croiser ici, à Kumo, m’a déjà beaucoup appris sur mes capacités. Dans ce monde, la force est un prérequis pour survivre, même si ce n’est pas la seule raison pour laquelle je cherche d’autres Sendai. Peut-être qu’en cherchant suffisamment, je pourrais trouver ceux qui m’ont donné la vie. Ils ne sont peut-être même pas comme moi, mais les chances ne sont pas nulles. »

Trouver ses origines par le biais de son clan. C’est une solution quasiment sûre de fonctionner pour la plupart des êtres humains. Manque de chance, la rubiconde fait partie du seul de ces clans pour qui les chances sont minces.

« Tu as l’air de savoir de quoi tu parles, lorsque tu dis que le passé renferme des déceptions. Je n’en doute pas, bien sûr, mais je préfère être déçue qu’ignorante. Et toi, quelle déception as-tu pu avoir dans le passé, pour que ma recherche te semble étrange ? »


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Chôkoku Tomoe
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Mar 19 Mai 2020 - 1:37

Le besoin de savoirHiver 204.

Il était intéressant d’observer une pareille jeune femme qui paraissait si éloignée des pensées maladives de la Chôkoku. Si différentes, et pourtant, en ces instants réclamant échanges cordiaux, la jeune lieutenante ne pouvait qu’admettre que la compagnie n’était pas de celles qu’il fallait écourter. Tomoe voulait en savoir davantage. Sa nature curieuse qui l’avait poussé dans certains retranchements éthiques parfois était cependant mise à l’épreuve, car le sujet, aussi sensible pour l’une que l’autre visiblement, éveillait quelques souvenirs dans l’esprit de la brune.

Il y avait alors deux écoles. D’un côté se trouvait un fardeau dont l’origine était propre à son tempérament instable. Et oui, la Tsuchijine était bien pire étant enfant. Mémoire à la surface, les prunelles cramoisies semblaient se perdre dans la rivière d’un passé douloureux. La gorge quelque peu nouée, elle se justifiait ses défauts -et ô combien nombreux- avec pour seule cause ces liens du sang. Prison qu’elle avait quitté et que plus jamais elle n’avait confié, à qui que ce soit. Tandis que sur l’autre rive se trouvait celle qui évoquait “l’ignorance”. Nouveau fardeau, qu’il était difficile pour la jeune Chôkoku d’estimer comme tel. Au récit de la Sendai, Tomoe ne pouvait s’empêcher d’imaginer un instant sa vie si elle avait été à sa place. Bénédiction. Sous le joug de la subjectivité, elle n’arrivait toujours pas à comprendre.

Fuir quelque chose. Ce fut finalement ce qui intrigua le plus l’Explosive. Mais peut-être que cette fois l’appétence serait malvenue… Qu’en avait-elle à faire ? Elle n’avait jamais fait dans la dentelle, c’était certain. Alors ces termes restèrent tout simplement dans un coin de sa tête. C’était peut-être même le seul point commun qui les incombait.

Tomoe se contenta de ne rien laisser paraître lorsque la Kumojine, car telle était sa considération malgré l’origine du pays des sables, lui affirma que ses intentions étaient loin d’être néfastes. Evidemment l’ancienne Capitaine était consciente que cela relevait de relativité. Mais cette-dernière n’ayant montré aucun signe symbolisant le contraire, alors pourquoi rester sur ses gardes ? Du moins, plus que d’habitude, plus qu’il ne le fallait au sein de Kumo.

Alors la rouquine reprit son histoire. Au fur et à mesure qu’elle en dévoilait, la spectatrice de ce récit s’y perdait un peu plus à chaque phrase. Décidément, c’était un point de vue qui demeurerait inchangé pour Tomoe. Elle abaissa doucement son regard sur le livre que la Sendai était venue chercher, mais elle ne tentait plus de comprendre ses motivations. Enfin, il fut moins évident pour celle-ci d’entendre les interrogations d’Hanae. Là, probablement par un mécanisme défensif, comme aurait pu le montrer un enfant, l’Explosive se redressa et fit deux petits pas autour le long de la table. Les yeux fuyants ceux de son interlocutrice, sans même qu’elle ne s’en rende vraiment compte, Tomoe était déjà en train de récupérer quelques livres dans le but d’aller les ranger. Elle se contenta d’une simple phrase. « Une famille au sens propre du terme est loin d’être quelque chose de bénéfique, si tu veux mon avis, tu devrais t'en éloigner plutôt que de leur courir après. » Ses yeux s’étaient assombris, alors quelques visages se dessinèrent au sein de l’esprit insensé de la Chôkoku. Puis, comme pour changer de nouveau le sujet initial, et en revenir à autre chose, elle reprit aussitôt. « Qu’est-ce qui te fait croire que tes parents veulent que tu les retrouves ? » C’était cinglant. Probablement cruel pour toute personne normalement constituée affectivement parlant. Elle en profita alors pour aller remettre à leurs places les quelques ouvrages, puis revenir quelques secondes après.

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Mar 19 Mai 2020 - 22:35
La question d’Hanae ne fait pas mouche. Simple curiosité de sa part, pour savoir les raisons de la brune de tenter de rebuter à ce point la rubiconde dans sa quête du passé et de ses origines. Cependant, Tomoe semble mettre un point d’honneur au fait de ne pas parler de sa propre famille. Fait-elle partie d’un clan dont l’évocation ferait honte ? Il doit y en avoir beaucoup, et ne pas savoir d’où est originaire ne facilite pas la réflexion. Rien qu’à Kumo, le clan Metaru peut représenter une honte pour ses membres, du fait des actes passés des deux Raikage qui ont commis le massacre de Yûgure. Les deux autres clans sont pour ainsi dire quasiment inconnus de la sauvage, mais le monde est vaste, rien ne dit que la mystérieuse jeune femme soit seulement liée à un clan, après tout. Cela dit, un élément prouve au moins à la Sendai que son interlocutrice a été touchée par la question. Elle s’en contentera, d’ailleurs, car les mots de la femme aux yeux vermeille sont d’une anormale cruauté, aux oreilles d’Hanae.

Laissant Tomoe s’éloigner pour ranger ses livres, elle prend ce petit répit pour accuser le coup. Si elle a eu une enfance heureuse, entourée de gens aimants, cela ne l’empêche pas de vouloir chercher ceux qui lui ont donné la vie. L’idée même qu’ils pourraient ne pas vouloir la voir ne lui avait pas traversé l’esprit. N’y pensait-elle pas, réellement, ou était-ce une volonté subconsciente de ne pas y penser ? Sans doute la deuxième option, mais la Teikokujine a mis les pieds dans le plat, ne manquant pas de couper le sifflet de la Sendai en un instant. Alors qu’elle revient pour obtenir une réponse, sans doute, elle ne peut voir qu’Hanae qui regarde la couverture du livre, parfaitement immobile, comme si son esprit était parti ailleurs, dans un monde où les doutes qu’elle s’efforce de chasser au quotidien étaient de retour, en une fois. Qui abandonnerait un enfant, sinon des parents indignes ? Ou est-ce l’enfant en lui-même, le problème ? Un enfant maudit, ou non désiré, une créature qui est venue sans l’avis de quiconque, sans aucun consentement, et dont on a voulu se débarrasser ? La réponse à cette question ne se trouve malheureusement pas dans son cerveau, et c’est pour cette raison qu’elle finit par fixer Tomoe de ses rubis étincelants, signe que les larmes ont bien failli atteindre cette femme qui a beaucoup vécu, dont l’enfance a été arrachée plus d’une fois, et qui est toujours là pour répondre aux questions de la brune :

« Je ne sais pas s’ils le veulent. Mais je n’aurais la réponse à cette question que lorsque je les aurai retrouvés, non ? »

Si elle les trouve, elle pourra demander « Pourquoi m’avoir abandonnée ? », et il faudra qu’elle soit prête à affronter la réponse, quelle qu’elle soit, lorsque ce jour viendra. Finalement, les mots de celle qui déteste sa famille ne sont pas si cruels, ils ont au moins réussi à lui ouvrir les yeux. Clignant des yeux pour faire fuir les prémices des larmes qui se dessinaient, elle reprend toute son assurance pour prononcer d’autres mots :

« Je pense que tu as trouvé ce qu’il te faut, Tomoe. Si tu as d’autres questions, n’hésite pas… Sinon, je vais commencer à lire cet ouvrage et… partir en quête de mes origines. Qui sait, peut-être que je te raconterai comment cela s’est passé, et que je te ferai comprendre que toute famille n’est pas mauvaise… ou peut-être est-ce que je découvrirai que tu avais raison… »

Ses derniers mots sont prononcés moins fort, presque dans un murmure, comme pour éviter de s’attirer le mauvais karma.



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Chôkoku Tomoe
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Mer 20 Mai 2020 - 0:57

Le besoin de savoirHiver 204.

Le temps de retourner dans les allées remplie de savoirs accumulés et pourtant si différents les uns des autres permettait un répit à la Chôkoku qui ne put empêcher les vagues de souvenirs de la submerger. Mais à contrario d’Hanae, possiblement, la noyade de Tomoe était bercée par l’animosité. Si seulement elle avait été assez forte pour leur faire face, ne serait-ce qu’une unique fois. L’enivrement de l’aventure, le départ précipité, elle ne regrettait rien, cependant le sentiment d’inachevé la hantait parfois. D’autant plus dans ces moments là. La dernière fois qu’elle avait eu l’écho de ses origines c’était face aux Iwajins, et juste avant le message envoyé de sa Obasan. Rien d’autre. Que pourrait bien penser la vieille bique en voyant ce qu’était devenue son odieuse petite-fille ? Une meneuse d’Hommes, déchue de son rôle à cause des défauts de sa personnalité. A présent lieutenante au sein d’une patrie qui a conquis. Serait-elle fière ? Le rictus qui se dessina sur son visage donnait tout son sens à la réponse évidente. Bien sûr que non. Vilain petit canard d’une fratrie qui comportait une perfection incarnée. Fichu Jurôjin. S’il n’avait jamais été là, peut-être que cette fillette aurait été plus appréciée…

Elle inspira profondément alors que le dernier ouvrage était remis à sa place. L’explosive s’efforça de faire disparaître ce sourire de son visage. De détendre ses mâchoires contractées à se faire saigner les gencives. Rien. Elle n’avait plus de famille depuis la mort de Fujimi. Il restait assurément l’Asaara, son binôme, mais même lui avait finalement emprunté d’autres voies qu’elle n’avait voulu suivre. Pour l’Empire. Alors c’était cela se sentir “chez-soi” ? Tomoe avait bien du mal à y croire, quelque chose d’autre s’y cachait. L’envie de toujours plus, de grandeur. Son “gros coup” n’était pas encore arrivé. Le glas de ses lubies. C’était cela que représentait vraiment le Teikoku pour elle : une opportunité.

La brunette revint auprès de la Sendai pour embarquer les derniers livres qui étaient restés là. Elle l’observa un moment en silence, contemplant un esprit emprunt à une réflexion pour le moins poignante. C’était ce que l’écarlate semblait retransmettre en fixant l’objet de sa venue dans la Grande Bibliothèque. Sans un mot, Tomoe la laissait faire, espérant même que son interlocutrice était en pleine prise de conscience. Aux mots qu’elle entendit comme une certitude dans la bouche de la Kumojine, la lieutenante ne put que se résigner. Elle n’allait tout de même pas s’époumoner pour la convaincre. Alors elle subirait seule, et par elle-même. Du moins c’était ce que la brune estimait en un haussement d’épaule aussi humble que lourd de sens.

Hanae trouva finalement l’échappatoire, et dans ses mots, Tomoe ne put que se résoudre à respecter son obstination. Ses yeux sombres se posèrent sur le livre conseillé pour les recherches de la Chôkoku, et elle s’en empara. Accusant ses mots d’un simple regard, la brunette commença à se retourner. Cependant, elle s’arrêta un instant, comme si elle avait une dernière chose à dire. Le visage à moitié orienté vers la rouquine, ses prunelle en coin pour pouvoir lui adresser un autre regard, plus froid cette fois. « Si jamais il s’avère que j’avais raison… J’imagine qu’il sera inutile de te dire que je t’avais prévenue, Sendai Hanae. » Faisant un premier pas en direction de la sortie, lui tournant à présent totalement le dos, elle reprit un peu plus fort. « Et si jamais certains de ces curieux ne savent pas se tenir, qu’il faut les rappeler à l’ordre, demandes à voir le lieutenant Chôkoku Tomoe. » Dans un sens, c’était là davantage un prétexte pour lui faire comprendre qui elle était, à qui elle avait eu affaire. C'était peut-être la moindre des choses après en avoir tant appris sur sa personne. D'autant que la jeune femme n'était pas un danger, ni pour l'impériale, ni pour l'Empire. Evidemment elle estimait que si la Sendai était arrivée jusque là, c’était sûrement qu’elle n’était pas de ces faibles individus aveuglés par leurs rêves. Et ce malgré la futilité du sien, selon la Teikokujine. Les blessures du passé devaient demeurer là où ils étaient, inutile de forcer le destin pour les faire resurgir.

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Jeu 21 Mai 2020 - 16:50
Sans chercher à écourter la conversation plus que de raison, Hanae demande si Tomoe a d’autres choses à lui demander. La discussion a beau avoir éprouvé la jeune femme, elle n’en a pas pour autant envie de chasser la brune. Son côté sauvage et son attitude qui ne semble pas suivre les codes de la société sont deux atouts chez la Lieutenante qui la rapprochent bizarrement de la Sendai. Si la rubiconde n’est pas aussi blasée que semble l’être son interlocutrice, elle n’en oublie pas d’où elle vient et qui l’a élevée. Les Yasei sont loin de suivre les mêmes standards que les autres populations du Yuukan, et ça, la soldate ne l’oublie pas, en s’adressant à Tomoe.

Les derniers mots de cette rencontre fortuite la font sourire. Bien entendu, elle n’oubliera pas qu’elle a été prévenue, même si elle espère de tout cœur pouvoir retrouver ses géniteurs et comprendre leur choix, si toutefois ils l’ont eu. S’il s’avère que la demoiselle aux prunelles vermeille a bel et bien raison, alors cela donnera une raison à la rougeoyante de la retrouver pour le lui faire savoir, et pourquoi pas discuter des déceptions familiales de chacune ? Mais cette brève parenthèse est coupée court, lorsque la Chokoku tourne les talons et prononce quelques derniers mots à l’attention de tous. Les personnes présentes ont plusieurs réactions, allant du visage dégoûté à la peur, en passant même par l’admiration pour quelques Teikokujins venus lire tranquillement dans cet endroit.

De son côté, Hanae est perplexe. Finalement, il s’agit bien de l’Explosive, cette Chokoku Tomoe qui participé à l’annexion de Kumo et dont le titre fait référence à la brutalité dont elle a fait preuve alors. Doit-elle être haïe pour les morts qu’elle a pu causer ? Ou bien honorée ? Le fait qu’elle soit une femme qui marque l’histoire doit-il être pris en compte, ou non ? Si elle a tué, elle le fera de nouveau, à moins que quelqu’un ne la tue avant. Mais la Sendai ne tue pas, et n’a pas de raisons de l’attaquer ici, ou ailleurs, si elle ne montre aucune attitude hostile ou violente. Par ailleurs, la guerre est passée, et la rubiconde n’aurait pas rejoint les rangs de l’Empire si elle gardait une rancœur envers les soldats qui n’ont fait qu’obéir aux ordres. Certes, ils auraient pu fuir, mais qui reprocherait à un être humain de ne pas sacrifier sa vie aux dépens de celles d’autrui ? Bien qu’il y ait eu des innocents, dans le lot, c’est indéniable, finalement elle n’a fait que choisir sa vie avant celles des autres. Hanae a, un jour, choisi sa vie et sa vertu, contre celle d’un autre. Il serait aisé de dire que les deux situations sont différentes, mais sans mieux connaître la vie de l’Explosive, elle n’est pas capable de juger ses actes. Elle n’a pas vu ce qu’elle a fait, ni ce qui a pu lui arriver avant. C’est donc d’un regard dénué d’expression, totalement neutre, qu’elle observe son dos et lui dit quelques mots tandis qu’elle s’éloigne :

« Au revoir, Chôkoku Tomoe. »

Rien de plus. Il n’y a ni ressentiment, ni gaieté aucune dans sa voix. La rougeoyante s’est livrée à cette femme sans savoir qui elle est, montrant bien que sans deviner son passé, elle aurait sans doute même bien apprécié Tomoe, mais désormais, elle ignore comment la considérer. Une tueuse ? Une sauvage ? Une brute ? … Une amie ? Une ennemie ? Une cible à emprisonner aux côtés de Yamanaka Rei ? Ces questions attendront, mais elle n’oubliera jamais son nom et sera attentive aux raisons pour lesquelles il sera prononcé, si cela arrive de nouveau. Se détournant de la brune qui s’éloigne, la rouquine va trouver un lieu à l’abri des regards pour lire son ouvrage, souhaitant passer à autre chose.


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