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VENDETTA II

Koukotsu Uiba
Koukotsu Uiba

VENDETTA II Empty
Jeu 30 Avr 2020 - 17:33


VENDETTA II CG1tVJG



Une autre nuit. Un autre tempo.

La vie poursuivait son cours dans la cité de la brume, et son Mizukage sans cœur jouissait de tous ses nouveaux pouvoirs au plus grand mépris d'autres prétendants plus désignés, tel que Hotaru, désormais introuvable. Logique, puisque comme le savait bien l'Echassière, Hotaru aurait dû être le nouveau Mizukage, en témoignait son discours charismatique lors de la réunion des genins et son tact lors de la mission de sauvetage des chatons. Aussi devait-il assurément pleurer dans un coin, défait, seul, oui, anéanti. Cette image causait de la peine à la Koukotsu, qui le considérait comme son meilleur ami.
Mais que pouvait-elle y faire ?
Elle la première s'était faite berner par Nobuatsu Saji, lui qui avait osé, durant une mission de rang B, dévorer sa pudeur et attenter à sa chasteté. Ce pervers narcissique, non content de l'avoir attrapé dans son filet, avait ensuite exercé une emprise obscène à son égard jusqu'au dénouement de a mission. Puis, prétextant un rendez-vous au clair de lune à la porte du village, lui posa finalement un lapin.
Ordure. Sans coeur.
Une ordure sans cœur !

Alors oui la rage, oui le dégoût oui la honte de l'humiliation et oui la vengeance !
Quand bien même personne n'en parlait, son graffiti avait obligatoirement fait mouche - Saji se l'était mangé en pleine face, un beau matin, et avait du rageusement ordonné à ce qu'il soit effacé afin de ne pas la perdre. La face.

Il y avait actuellement 1 - 1... mais pouvait-elle se contenter d'une égalité ?
Non. Car elle n'était pas seule. Elle vengerait aussi le pauvre Hotaru, trop meurtri pour prendre les devants par lui-même. Ce dernier ne devait pas avoir honte de se laisser représenter par une femme, car KOUKOTSU UIBA est une femme forte ! Et pour clore cette vengeance, elle n'avait pas trente six solutions : Elle devait tuer Saji.

Sueurs froides.
L'aimait-elle encore ? Quand bien même il l'avait trompé du début à la fin ?
Elle ne le savait plus. En vérité, ne souhaitait-elle pas seulement le revoir ?
...


Alors qu'elle se mordait les lèvres faute à de telles pensées, la yukijin scrutait la porte de l'échoppe d'armes du regard. Voilà déjà plusieurs soirées qu'elle poireautait ici à heures fixes, tâchant de trouver une faille dans le quotidien de ce commerçant. Ce soir là, il n'avait pas quitté son magasin malgré la nuit tombée et des voisins au repos depuis déjà plusieurs heures. Étrange, que trafiquait-il ? Uiba s'en contrefichait, en réalité, puisque son seul intérêt dans ce contexte consistait à tomber sur le bonhomme en question tel un gourdin.

Ce qui ne tardait pas à arriver - Le commerçant sortait finalement. Alors que la porte allait se refermer derrière lui, la hampe d'une faux venait se glisser dans l'ouverture, bloquant l'action. Pris de surprise, le quidam s'apprêtait à râler lorsqu'il détailla le visage de la gêneuse, ce qui le stoppa radicalement. Il blêmissait à vue d’œil, mais déjà une main pâle le saisissait à la nuque afin de faire re-rentrer aussi sèchement que fugacement.

- Qu... que voulez vous à la fin?!

La porte claquait, deux pas s'en suivait. Suivi du mouvement circulaire d'une faux véloce qui se tâtait sur quel morceau trancher. Finalement, toujours cette hampe qui menait la danse, s'abattant d'un choc net contre la tempe adverse. L'assommant sur le coup... au minima, puisque l'évidence d'une fracture crânienne indiquerait plutôt un décès. Aucun mot ni réaction particulière n'accompagnait ce verdict tout bonnement fatal.
La Koukotsu attrapait juste l'instant d'après le corps par les dessous de bras, le redressant partiellement contre son propre comptoir. Se redressant également puis s'étirant, elle attrapait ensuite des bobines de fil d'acier, choisissait ceux colorés en noir, puis enfin, entamait son oeuvre:

Si ce n'était la lueur de la lune, aucune lumière ne s'aventurait dans l'échoppe. On pouvait difficilement faire la distinction entre un quelconque commerce fermé et une scène de crime en temps réel - Là où une âme vengeresse au but encore secret s'efforçait de pendre un cadavre au sein de sa propre demeure lucrative.

Quelques pas en arrière, l'Echassière détaillait son "agencement". Penchant la tête ici ou là, elle reculait d'un bond puis abattait vivement sa lame, Youmaneiru, afin de trancher au gré d'une précision extrême le visage du macchabée, le laissant choir au sol telle une tranche de steak.
Elle le ramassait, puis le réa-cordait à son emplacement d'origine, instant couture aux fils noirs.
Se souvenait-elle des raisons exactes de ce rituel qui avait eu lieu durant cette mission avec Saji ? Non. Uiba se souvenait des objets, des visages, de certains noms, des scènes et des actes concrets. D'une manière ou d'une autre, si cela ne l'avait pas instruite, au moins l'avait inspirée. Soit elle soit Youmaneiru... Car la cohabitation dans un village shinobi n'était pas aisé et Youmaneiru se lassait de torturer sa propriétaire, avait juste faim, et restait de plus en plus difficilement tapi dans l'ombre. Ce début de vengeance l'arrangeait bien, raison pour laquelle il attisait les angoisses et les colères de son hôte. Même si Youmaneiru était faible dans un tel milieu, il ne fallait pas le sous-estimer...

Uiba elle, pouvait l'être.
Mais !... Cette ordure sans cœur payera coûte que coûte !
Elle en avait presque terminé avec son oeuvre. Le pendu au visage recomposé avait été étendu en l'air par l'usage d'exactement dix bobines en fils d'acier noirs, ne restait plus qu'à glisser un message dans sa main. Elle avait hésité plusieurs fois, entre "MORT AUX 100 <3" et "Retrouve-moi devant la porte Est." - C'était d'ailleurs ce dernier message qui venait se loger dans le creux de la main à la rigidité croissante, bien que plusieurs versions du papier avaient été rédigées puis déchirées, abandonnées à même le parquet. Il ne semblait pas y avoir un chat dehors ? La Koukotsu avait renveloppé sa lame de bandages et quittait le magasin le plus naturellement possible, reprenant une démarche plus naturelle à mesure qu'elle gagnait en distance avec ce magasin désormais maudit par sa main.

Vivement la suite !
Ce sera bien fait.

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