Les trois silhouettes arrivèrent aux portes du village sans trop se presser. Toph était l'une des trois, et chevauchait un ours polaire qui disparut dans un nuage de fumée. Elle fit face aux gardes qui s'étaient agenouillés devant elle.

Nous sommes de retour.

Toph donna son sac à dos à un shinobi qui arrivait à sa hauteur. A quoi servait d'être haut placé si on pouvait pas un minimum en profiter, pas vrai ? Puis elle se tourna vers un autre shinobi. L'ordre tonna, car il y avait fort à faire.

Convoquez le Conseil, ainsi que Rika.

Cela ne serait pas instantané de réunir tout ces gens-là. Toph n'était donc pas pressée d'arriver à l'Académie. Elle sortit de sa poche un rouleau qu'elle tendit à une de ses deux accompagnatrices.

Aimi-san, ceci est pour toi, tu l'as bien mérité.

Dedans, elle y découvrirait sa nouvelle position officielle de responsable de l'Hôpital d'Iwa. Elle avait montré ses capacités, et était responsable au possible. Toph se tourna vers son autre accompagnatrice. Gabushi-san, Amazone d'iwa.

Gabushi-san, pendant que je vais au conseil, j'aimerais que tu t'assures que si Taishi vient rendre visite au village, les gardes ont pour ordre de m'appeler personnellement et ensuite... vous pouvez toutes les deux prendre votre journée à votre aise.

Toph les salua, puis pris la route vers l'Académie.

(Non sans ordonner à un shinobi qui passait par là d'aller lui chercher du pain chaud et du thé. Il fallait bien profiter un tant soi peu de son autorité).

Voilà une affaire qui requiers son attention : cette histoire à Kaze est plutôt intrigante. Pourquoi des iwajins se seraient attaquer à un riche marchand kazejin ? C'est certainement pas elle qui l'a ordonné, la remplaçante de Toph pendant qu'elle est partie elle ignore où, elle se demande quand même quand elle reviendra, mais heureusement, tout a été démenti, ça reste tout de même suspect et il vaut mieux enquêter sur cette affaire avant que ce qui reste de leur relation avec Kaze se détériore, déjà que le pays du Vent ne porte pas vraiment Iwa et les tsuchijins dans leur cœur ... Enfin, bien qu'elle attend le retour de son sucre d'orge, elle n'est pas pressée de partir de ce confortable bureau, bureau qui a d'ailleurs été aménagé pour qu'elle puisse y rester y compris le soir - donc qu'il y avait ses affaires soigneusement pliés dans un coin et un rocking chair en guise de chaise de bureau qui lui faisait office de lit -, mais cela commençait à faire long, et Ryoko attend des enfants. Si elle n'était point enceinte, elle aurait bien voulu rester mais ... elle doit quand même prendre soin d'elle et de ses petites, et si travailler à remplir des papiers et lire des rapports restent de tout repos, elle peut quand même ressentir le stress d'un tel poste à entretenir.

Elle était en train de réfléchir à comment faire pour gérer cette affaire, s'il fallait d'abord envoyé des personnes pour calmer Kaze ou directement envoyé les Tengus pour avoir des informations, dur dur. Ryoko gémit de douleur en sentant les petites s'agiter, elles sentaient qu'elle était un peu stressé, et entre ça et sa poitrine qui lui faisait mal, elle avait du mal à réfléchir correctement. Elle n'allait quand même pas demandé à un clone de réfléchir à sa place. Mais quelques secondes après, voilà que Toph revient dans son bureau, sans même prévenir avant.

- Oh, rebienvenue Toph ! On commençait à se demander quand est-ce que tu reviens. Excuses-moi, mais je peux pas venir te faire un câlin pour t'accueillir à nouveau, fufufu~.

Dit-elle en posant son édition du Kunaï Emoussé avec la partie "attaque iwajin à Kaze" bien mis en évidence. Elle tendait ses bras quand même, histoire de quand même essayé de gratter un câlin.