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Premier Festival d'Automne de Kiri [Akimatsuri/Libre] TERMINÉ

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Ashida Ryuji
Ashida Ryuji

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Ven 24 Jan 2020 - 9:35





Premier Festival



Le jeune élémentaliste soupira légèrement en voyant son opportunité d'un combat s'envoler avec l'arrivé d'un cortège. Soupirant légèrement, il rangea son arme dans son fourreau et sauta de l'estrade d'un bond, atterrissant souplement sur le sol en écartant les bras sur les côtés.

- Hopla..

Il regarda alors l'homme qui s'était adressé à lui par dessus son épaule, soupirant légèrement. Non pas que la perspective d'un petit défi le dérangeait, mais visiblement, l'heure n'était plus vraiment aux combats.

- Désolé, mais il semblerait que l'heure ne soit plus à l'attraction...

Il se dirigea ensuite vers la tablée, s'installant à une place non loin du Mizukage, après tout son grade le lui permettait.. Peut-être. Il se servit quelques chose à grignoter, pas vraiment de quoi manger en soit, mais surtout histoire de ne pas sembler trop... Distant. Il inclina légèrement la tête vers la demoiselle en sa compagnie, restant à distance raisonnable toutefois suite à la mise en garde de ses gardes. Il reporta par la suite son attention sur le Mizukage, calmement. Néanmoins son attention fût bien vite attiré par les paroles d'un autre homme.. une menace d'outre mer... Son regard se posa alors sur lui, tendis qu'il prit la parole.

- L'Empire du Feu, n'es-ce pas ? Je doute qu'ils soient une menace immédiate personnellement, ils doivent encore gérer la retombé des actes dans le pays de la foudre. Mais je suis bien d'accord sur le fait qu'il reste une menace néanmoins.

Il commença alors à manger un morceau, se surprenant à penser que ce n'était pas mauvais au fait. Il repensait souvent à ce qu'il se serait passer sans l'attaque de l'Empire.. Serait-il seulement ici dans ce cas ? Non, probablement pas. Et puis, il avait aussi cet homme au chapeau, qui avait fait pas mal parler de lui. Franchement, ce monde partait en vrille à une vitesse alarmante. Il reprit la parole par la suite, calmement.

- Néanmoins, nous avons un certain avantage par rapports aux autres.. Il n’assiégeront pas Kiri aussi aisément que Kumo.

Certes, ça n'enlevait pas la menace, mais c'était assez pour soulager les esprits de se dire ça. Lui, il n'y pensait pas. Il se leva alors, s'inclinant devant le petit groupe.

- Sur ce je vais vous laissez. Cette soirée est agréable, mais mon entraînement passe avant tout, la guerre n'attend pas après tout.

Sans vraiment attendre de réponse, il se redressa, se dirigeant vers la sortie du village, afin de justement partir s’entraîner, de toute façon il n'était rien dans ce village, il se doutait bien qu'il serait simplement ignoré, et par le Mizukage, et par les nouveaux arrivants en liens avec le nouveau dirigeant du pays.


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Shuku
Shuku

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Ven 24 Jan 2020 - 12:14
Akiyama refusa le duel en partant, tandis que Jiro se dit qu'il devait assuré le spectacle tout seul, pour changer. Dans son kimono or, noir et blanc, complet et sans aucune tâche d'hémoglobine dessus pour une fois, il se laissa glisser vers le groupe de mercenaire d'asosan sans attendre. Il avait Kyameru prête à servir, et même sans ses pouvoirs, elle restait impressionnante de beauté et de puissance : Son pommeau ouvragé en ébène, laqué et pouvoir du symbole d'un chameau dans le désert, avec des dégradés d'ocre et de rouge, sa lame de soixante six centimètre parfaitement martelé dont le tranchant ne s'userait jamais, et la chaleur qu'elle dégageait de tout temps, qui faisait fumer l'air comme si c'était un cigare, et non de l'oxygène.

Il donna son maximum pour faire une exhibition digne de ce nom. C'était la fête après tout, tout le monde devait en avoir pour son argent après tout ... Même si pour l'heure la fête n'était pas dans son cœur, il se devait de donner le change, et faire bonne figure. Pour son maître bien sûr, mais aussi pour son village et son clan de la main noire. C'était assez étrange voir à quel point sa psyché avait évolué depuis son départ de son île natale, pour devenir ninja au service de la brume. Depuis, il s'était adoucit, pensait aux autres avant lui même, et surtout, n'avait plus tant à coeur que cela que de détruire son ennemis juré et natale, Kirigakure no sato la grande dévoreuse de bandits.

- Il semblerait que nous ayons un peu de temps à perdre mais je suis sur le point de craquer, à qui le tour ? Venez tous en même temps, on va bien plus s'amuser comme cela ... Son regard étincela d'une lueur étrange, presque torve mais surtout vague et floue. Un sourire sardonique se dessina sur son visage tandis qu'il secouait la tête de haut en bas.

Trois gladiateur répondirent présent, et les trois s'attaquèrent au jeune genin comme un seul homme, rompu aux arts du combat en équipe comme en solitaire. Il l'encerclèrent, faisant une sorte de triangle autours de lui, leurs terribles armes à la main, et leur vigueur au combat renouvelé par le défis que leur lançait un jeune homme qui ne payait pas de mine. Ce n'était ni le plus grand, ni le plus fort, ni le plus réputé des combattants prévu de sortir du lot ce soir.

La déception et la frustration des Asosan fut bien grande, quand en trois quatre mouvement, le premier termina sans pantalon ni arme pour se défendre. Puis quand il para un coup synchrone et simultanée des deux combats restant, l'un avec sa garde, l'autre avec le fourreau de son épée, qui était fait de métal comme de bois et de cuir.

- Arigato pour ce combat messieurs, je retourne à la fête ... Fit-il en saluant poliment, son éternel sourire ironique sur le visage, sauvegardant les apparences à qui voudrait bien le regarder sur le devant de la scène. Il quitta ensuite son publique, saluant poliment la foule qui applaudit ses exploits comme étant exceptionnel, alors que c'était la routine pour l'Ikaku.

Il se fraya un chemin dans la foule, sans croiser Saji qui était absent pour une raison inconnue du jeune homme. Il chercha du regard Mafuyu, celui qui aurait dû être son binôme dans l'équipe 6, mais dont la rapide montée en grade avait changé en un chef de sa propre équipe, en tout les cas le serait-il prochainement. Il tomba nez à nez avec la jeune blonde qui semblait s'ennuyer ferme, il attrapa une assiette et se glissa à ses côté avec un sourire charmeur sur le visage.

- Comme nous nous retrouvons mademoiselle, le destin est bien cruel de vous remettre à ma vue, sans savoir si cette danse se réalisera finalement ou pas ce soir ... Un petit clin d'oeil, un sourire taquin et quelques banalités plus tard, il espérait bien avoir son dû et se pavaner au bras de la plus jolie organisatrice de cette soirée.

Le voir batifoler comme ça, alors qu'il avait une femme qui l'attendait à la maison ... Oui, mais il fallait bien remettre les choses à leur place : Ce n'était qu'un mariage arrangé pour son organisation criminelle, et non un choix dicté par l'amour.
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Yuki Kaya
Yuki Kaya

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Ven 24 Jan 2020 - 17:31

Domaine Yuki - 15 minutes avant le discours


Yuki no Kuni faisait passer le village de la brume pour un village tropical tant ces contrées sont froides et enneigées. La température n’était pas vraiment un problème pour quelqu’un manipulant quotidiennement la glace, mais le contraste était tout de même remarquable. Quelques temps après son retour sur les terres l’ayant vue grandir en tant que ninja, elle avait pu observer un changement majeur dans les décorations. Le festival se préparait, et tout cela ne pouvait faire qu’un bien fou au village.

Les attaques sur Kiri s’étaient répétées, et un petit coup de boost au moral des troupes et des civils ne pouvait être que bénéfique. Rien de mieux que des festivités pour cela, même si le prix était évidemment absorbé par les impôts, la population serait globalement heureuse de se détendre et de penser à autre chose qu’à leur travail ou à la sécurité du village.

Elle s’était promise d’y passer, ne serait-ce que pour encourager ces démarches en tant que gradée de la brume, mais aussi car c’était une personne qu’elle connaissait bien qui s’était occupée de l’organisation. Elle avait en effet combattu à ses côtés plusieurs fois, notamment face à Hakyo qui reste encore aujourd’hui l’un des adversaires les plus rudes qu’elle ait eu à affronter. Et puis, avouons le, prendre un peu de bon temps ne faisait de mal qu’aux personnes bien moroses.

Cependant, il était possible que toutes ses fonctions cumulées ne lui laisse que peu de temps pour pavaner dans cette fête de village. C’était une excuse qui était presque valable, sauf que le Mizukage en personne avait trouvé du temps, lui. Bon, en fait, elle avait probablement oublié la date de cet événement, et c’est en voyant de nombreux Yuki habillés en tenue traditionnelle pour l’occasion qu’elle se rendit compte que c’était en ce jour même. Pire que ça, c’était maintenant. Et elle n’avait pas fini sa paperasse habituelle. Elle allait rater le début, sans aucun doute.

En plus, il était impensable de se présenter à ce type d’événement sans être apprêtée pour l’occasion cependant, ce qui ne l’aida pas à être présente pour le début des festivités. Les tenues traditionnelles n’étant pas tellement quelque chose l’attirant, elle opta pour l’une de ses longues robes blanches. Un dos nu assez décolleté, un tissu de qualité exceptionnelle, et des accessoires ne cachant pas la richesse de son clan. Une véritable tenue de gala.


Grand Place de Kiri - Quelques minutes avant la prise de parole du Rokudaime

Le festival avait drainé une majeure partie de la population, à un point que s’y rendre était assez étrange tant les rues étaient désertes. Le brouhaha était cependant audible à plusieurs dizaines de mètres à la ronde, et empêchait Kiri de passer pour un village fantôme.
Assez rapidement, elle se retrouva au niveau de cette grande place, et le premier constat était qu’il ne fallait pas être agoraphobe. Pour le moment, elle décida de rester à l’écart pour observer le déroulement du festival, de façon assez discrète en soit. Même si, rien que de part sa tenue, elle ne l’était pas vraiment. De son regard glacial, elle essayait aussi de remarquer des connaissances dans la foule, ce qui n’était pas aisé avec un tel rassemblement d’être humains.

Evidemment, ce qui attira son attention fut le Rokudaime Mizukage, qui monta sur l’estrade au loin et dont l’imposante carrure imposait le respect. Elle se rapprocha un peu, toujours sans faire de vagues, afin de pouvoir entendre son discours.

Ce dernier était rassurant, clairement, mais aussi et surtout porté sur l’avenir. Il avait su affirmer le caractère militaire du village tout en évitant le cliché du rouleau compresseur prêt à tout écraser sur son passage. En effet, place à la jeunesse grâce à un examen Chunin! C’est avec un petit sourire qu’elle tourna son regard pour observer la réaction des potentiels concernés, et l’annonce semblait être bien reçue. Kaya, elle, était aussi agréablement surprise par le contenu de ce discours, et souhaitait faire part de sa satisfaction au chef de la brume.

Alors qu’elle s’apprêtait à le rejoindre pour échanger quelques mots, car après tout son grade ainsi que les moments passés avec ce dernier lui permettait d’approcher sans problème de celui devenu Mizukage, l’élégante dame de glace fut stoppée dans son élan par cette délégation qui en faisait des tonnes. Si ce n’était pas quelqu’un d’extrêmement important, cela n’aurait aucun sens.

Et voilà qu’elle se retrouve à quelques pas de cette jeune femme, au style approprié par rapport à l’événement, mais qui restait tout de même assez peu recherché. Sans parler de ce garde qui la qualifie très sobrement d’altesse. En plus, elle se permettait de directement parler au Mizukage qui s’était incliné de façon formelle face à elle, cette gamine. Levant les yeux au ciel face à cette scène, elle avait tout de même écouté ses paroles. La nièce du nouveau Daimyô, donc. Elle était peut-être très gentille, mais son arrivée avait suffit à contrarier Kaya. Enfin, si elle devait lui parler, ça se passerait comme d’habitude. Tout le monde mettra son masque politique et son faux sourire.

Juste après la fin du discours, elle s’était rendue à côté du Mizukage pour déposer délicatement une main sur son épaule. Kaya avait toujours été tactile, allumeuse certains diront, mais pour le coup c’était sans aucune arrière pensée. Elle savait juste que ce type de contact était en général assez agréable pour les hommes.

“Bonsoir Inja. Tes discours ont de plus en plus d’impact, je trouve. Félicitations, tu t’améliore vite!”

Dit-elle en retirant sa main, juste avant que la fameuse Azami ne s’approche pour s’installer aux côtés du Mizukage pour partager ce repas. Ses pupilles dont la froideur n’avait d’égal que la glace que la Yuki générait se posèrent sur cette dernière, en essayant, pour une fois, de ne pas avoir son air hautain. Le masque était de sortie. Elle fit même une petite révérence.

“Bonsoir, dame Naragasa. Je suis Yuki Kaya, Heidan du village caché de la brume et chef d’un des trois clans fondateurs. Bienvenue à Kiri, et je vous souhaite de passer un agréable moment au sein de notre village, votre visite est très appréciable. Nous nous recroiseront probablement dans le futur. Profitez bien de votre repas.”

Conclut-elle en adressant cela aux deux personnes les plus importantes de la fête.

Spoiler:

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Ketsueki Kazushi
Ketsueki Kazushi

Premier Festival d'Automne de Kiri [Akimatsuri/Libre] TERMINÉ - Page 2 Empty
Sam 25 Jan 2020 - 0:04
On ne pouvait pas les manquer, toutes ces affiches décidément. Je m'approchais de l'une d'elle afin d'obtenir quelques informations en plus. Akimatsuri, festival d'automne, la place du Palais. Intéressant. J'étais certes solitaire, mais j'avais une grande envie de participer à cette fête et pourquoi pas faire de nouvelles rencontres.


Je me préparais dans mon petit appartement, j'étais à la recherche d'un habillement assez simple, décontracté pour une fête comme celle d'aujourd'hui et mon choix se portait rapidement sur… ma tenue habituelle. Mon kimono rouge allait être parfait pour ce soir. La température était encore agréable pour une soirée d'automne.


Je me trouvais à l'endroit du festival quelques minutes avant le début des festivités, les derniers préparatifs étaient terminés et le discours officiel de lancement n'allait plus tarder.


Quelques minutes plus tard
J'écoutais attentivement les paroles de la Hayame tout en jetant de petit coup d'œil aux stands qui ouvraient petit à petit. Un des stands principaux m'intéressait particulièrement, celui de Buntan avec son artisanat axé autour de la calligraphie, confections de petits portes bonheur et la religion. J'allais certainement trouver de quoi agrémenter mon autel privé.


Je passais de longues minutes à faire un premier tour du festival avant de me rendre sur le stand de l'île de Buntan pour m'essayer à la calligraphie. J'ai toujours trouvé que les calligraphes étaient des artistes, leur précision n'avait d'égal que l'orfèvrerie. Des bijoux encrés.


Je passais encore de longues minutes à stand de Buntan lorsque le bruit de torche et des épées réveillèrent mon esprit de shinobi, mais je comprenais rapidement que ceux-ci n'étaient en fait qu'une activité de plus.


Après le discours d'Inja
Le Mizukage avait prononcé son discours depuis quelques minutes à peine lorsqu'un murmure remontait la foule. Quelqu'un d'important venait d'arriver et cette personne n'était autre que Naragasa Azumi, nièce de Naragasa Shingen, nouveau Daiymô de Mizu. En voilà des informations intéressantes.


J'avais écouté avec beaucoup d'attention ces deux derniers discours et il est vrai, que la Naragasa avait raison. Il commençait à faire faim ! Je regardais ma bourse afin de voir combien d'argent il me restait pour la suite des festivités et si j'allais pouvoir ramener un autre petit souvenir, peut-être une bonne bouteille d'alcool…

Infos:
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Hotaru
Hotaru

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Sam 25 Jan 2020 - 12:01

Hotaru ne manqua pas de remarque le furieux haussement de sourcils qui agita le doux visage de Junko lorsqu'elle entendit la remarque de Liuqin. Elle ouvrait déjà la bouche pour répliquer - et sans doute pas de la plus douce manière qui soit - quand Hotaru pointa du doigt la scène:

"Oh, regardez !"

Le Mizukage était monté sur l'estrade, et entonnait son discours. Puis ce fut au tour d'une grande dignitaire de faire son apparition, et d'ouvrir le buffet. Hotaru applaudit poliment à chacune des interventions, même s'il ne s'y intéressait pas vraiment et que, pour être tout à fait honnête, il ne comprenait pas tout ce qui s'était dit.

"Bon, on dirait qu'on va pouvoir manger un peu. Je suis bien curieux de savoir ce qui a poussé le daimyô à nous envoyer une représentante. Je croyais que la situation était tendue entre Kiri et la seigneurie ... Peut être qu'avec le changement de gouvernant, ils veulent améliorer les relations ? Enfin bon ..."

Il se tourna vers Liuqin et lui adressa un sourire.

"Peu importe tout ça. Allons manger plutôt. Junko, vous venez avec nous ? ... Junko ?"

La jeune femme avait profité de la distraction qu'avaient offert les apparitions des officiels pour s'échapper du petit groupe, se fondre dans la foule et repartir en quête de la personne qu'elle était partie chercher avant d'être harponnée par son nouveau coéquipier. Elle n'avait même pas remarqué que la jeune noble qui venait de faire son apparition n'était nulle autre que celle dont elle avait sauvé la vie, avec Zeref, lors de sa précédente mission. Elle ne tarda pas à distinguer la silhouette tant recherchée, cependant.

"Imekanu !"

De son côté, Hotaru, un peu perplexe, balayait la foule du regard, en quête de la chevelure de feu de Junko. Il abandonna vite le projet, cependant. Elle n'avait de toute évidence pas très envie de rester en sa compagnie - ce qui le désolait un peu, d'autant plus qu'ils devaient se retrouver pour une rencontre en équipe le lendemain même - et il s'en serait voulu d'insister. Peu lui importait, après tout. Il n'était pas en mauvaise compagnie pour autant. Il reporta son attention sur Liuqin, et sourit.

"On dirait que ce festival va être plein de surprises. Je ne sais pas trop si c'est la coutume, ou pas, ceci dit ... Je crains de ne pas être le meilleure des guides pour une étude approfondie de la gente de Kiri, malheureusement."

Il eut un petit rire gêné, et se passa la main dans les cheveux.

"Mais il faudra vous contenter de moi, j'en ai peur !"

La foule se massait déjà autour des mets disposés sur le buffet. La perspective de se plonger dans la tourbe n'enchantait guère Hotaru, mais son estomac protestait activement.

"Bon ... J'imagine qu'il faut qu'on se rapproche du buffet si on veut espérer avoir quelque chose à manger."

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Meikyû Nato
Meikyû Nato

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Sam 25 Jan 2020 - 14:34
18H – Appartement de Nato

Le jeune shinobi finissait de se préparer. Plus tôt dans la semaine il avait reçu un tract vantant une grande soirée pour Kiri : l’Akimatsuri, un festival pour les unir tous. Cela faisait maintenant plus d’un mois que Nato avait rejoint le village caché de la brume, mais il ne s’était pas encore rapproché d’autre Kirijin, il lui avait semblait que cette soirée serait une bonne occasion pour s’amuser et pourquoi pas faire des rencontres. Il tenait tout particulièrement à nouer des liens avec des shinobis. Après tout, il avait intégré ce village pour bénéficier d’un nouvel entrainement ninja et ainsi repousser ses limites de Genin. L’esprit plein d’attente et d’espoir à l’encontre de cette soirée il avait fini par trouver la bonne tenue pour s’y présenter, la petite brochure qui l’avait informé de cet évènement stipulait que la soirée était ouvert à toutes et tous, le tout dans un climat de paix. Son accoutrement de ninja n’était donc pas le bienvenue.  Il avait alors pris soin de mettre de côté sa tenue habituelle de shinobi pour revêtir des vêtements plus amples, bien plus adaptés à une virée en ville. Maintenant vêtu d’un pantalon souple blanc et d’un gilet de la même couleur, il enfila une longue veste, toujours blanche, à la bordure d’un bleu qui rappelait ses cheveux. Nato était fin prêt à profiter de cette soirée organisé par son nouveau village. Il prit donc la direction du palais de la brume.

Tenue de Nato:

20h – Festival



Nato se baladait les mains dans les poches, le regard passant d’un stand à l’autre. Toutes sortes de produits était vendus, des activités pour les petits et grands avait été prévus. Le village avait mis le paquet pour que cette soirée soit une réussite. Un petit stand attira l’œil gourmand du shinobi, ce dernier proposait une flopée de confiseries différentes. Une petite dizaine d’enfant bavaient devant les sucreries, le marchand leur avait fait une petite dégustation afin de leur mettre l’eau à la bouche et ainsi inciter les parents à craquer pour faire plaisir aux bambins. Le Meikyû gourmand de son état avait fait l’acquisition d’un petit sachet composé de diverses confiseries. Sa gourmandise maintenant satisfaite il reprit sa marche allant d’un stand à l’autre. Il se doutait bien que d’autre ninja viendrait à l’évènement mais il avait du mal à les distinguer dans la foule. Certainement que eux aussi avaient préféré porter une tenue plus neutre pour ce soir. Bref, Nato voguait au gré des stands en espérant repérer un shinobi à accoster, jusqu’à ce que qu’une voix grave et forte attire son attention en direction de l’estrade.

Le Mizukage venait de s’exprimer, il était revenu sur des évènements antérieurs à l’intégration du Meikyû qui ne s’était que peu senti concerner, mais il avait salué la performance d’orateur du grand homme. En revanche, un élément du discours avait piqué l’intérêt du jeune homme.


"Un examen chuunin ! Voilà une motivation pour progresser, il faut que je me surpasse en vue de cet examen !"


Une telle épreuve était exactement ce que Nato recherchait, une motivation pour s’entrainer, une occasion de se mesurer à d’autre ninja et pourquoi pas l’occasion de progressait au sein de son village d’accueil.


21h – Festin

Peu de temps après la prise de parole de leur Kage, un convoi armé avait fendu la foule. Nato était loin de lui mais le bouche à oreille provoquait par son passage l’informa qu’il s’agissait vraisemblablement du nouveau Daimyo. Une seconde vague de murmure parvint jusqu’aux oreilles du jeune qui rectifia les premières informations : il s’agissait en fait de la nièce du nouveau seigneur de l’eau, venue en son nom elle voulait représenter le lien que voulait renforcer le Daimyo entre Mizu et son village caché. Elle en avait profité pour ouvrir le banquet … Le banquet, Nato le savait c’est là-bas qu’il trouverait la plus importante concentration de ninja, autour de ce festin à l’honneur de l’union entre Mizu et Kiri. Il rangea alors dans une poche de sa veste son petit sachet de gourmandises et se dirigea vers la grande table qui regorgeait de victuaille. Comme il s’y attendait la foule s’accumulait autour de la table, après avoir réussi à se servir discrètement un verre, il prit un peu de distance avec la table pour observer la scène.

"Comment briser la glace avec l’un de ces shinobis ? Déjà lequel aborder ? Et avec quelle excuse ? Ça va être plus compliqué que ce que je pensais …"


Le Meikyû sirotait son verre en cherchant du regard une personne avec qui créer un lien. C’était son objectif en venant ici, il n’allait pas rebrousser chemin juste parce qu’il ne savait pas comment aborder les gens. Il attendrait juste qu’une occasion propice à la discussion se présente à lui.
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Aditya
Aditya

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Sam 25 Jan 2020 - 21:18
D’une œillade, l’ascèse reconnu le minois singulier de sa partenaire, peu de temps avant que sa présence n’ait suivi l’écho de ses paroles à son encontre. Un fin sourire se glissa sur ses lèvres alors qu’il glissait sous son nez l’une des brochettes en sa possession, demeurée intouchée – une invitation à s’en emparer pour partager ce moment carnassier.

« Comme toujours. », souffla-t-il.

Bien assez tôt, l’éclat de voix robuste du Rokudaime intima les plus téméraire à échouer les réminiscences de leur discussion afin de convoquer toute leur attention sur sa figure d’autorité, un souhait que toute l’assemblée ne manqua pas de respecter, que ce soit par respect ou obligation ; et si ses premiers mots d’introduction furent attendus, les informations que conféreraient les suivants étaient loin de porter la même apathie. Dès lors que la révélation de l’organisation de l’examen chûnin traversât la barrière de ses lèvres, un murmure surpris parcourra la foule, entre excitation et indécision. Aditya ne fut pas étranger à ce sentiment, lui non plus ; si la pensée que les institutions encadreraient d’avantage l’évolution des nouvelles recrues et leur apprentissage ne le gênait en rien, l’idée d’envisager cet événement comme un tournoi à l’image de la plupart du Yukan, elle, éveillait plus de soupçons en son être. Il n’était pas certain que dresser les enfants de la Brume les uns contre les autres dans le seul but d’atteindre une victoire qui récompenserait un tel comportement soit le meilleur chemin à prendre.

Cependant, il était tout aussi indéniable qu’il n’avait là aucun impact sur cette décision, et encore moins sur le fait que Kiri arborerait le même schéma que ses confrères ; après tout, elle s’était d’ores et déjà montré innovante et intuitive par le passé, en servant d’exemple à tous les villages cachés. Peut-être réitérerait-elle cette philosophie à l’aube d’un renouveau, tant pour le village que pour le Pays tout entier après les affres qu’ils ont tous deux dû surmonter.

Néanmoins, ce ne fut pas tant cette idée que l’arrivée de l’héritière de la seigneurie qui bouleversa les pensées du blond, dont les sourcils s’étaient froncés sous l’incompréhension : une chose que sa comparse, Reikan, pourrait tout à fait être témoin si toutefois elle avait l’œil sur l’ascèse. Dès lors que l’homme d’âge mûr accompagnant la demoiselle déclama ses paroles et qu’elle-même s’adressa à leur chef des armées sur un ton proche de la confidence, presque hautain, ce sentiment d’inconfort se mêla peu à peu à la méfiance, graduellement. Le souvenir de l’état de Junko hantait encore sa mémoire, elle et son flanc fendu d’écarlate alors qu’elle était à peine de retour de sa mission au Palais.

Ses bras se croisèrent sur son torse lors de son discours, un bout de bois toujours pressé entre deux de ses doigts – relique de son met désormais terminé. S’il avait toujours été un observateur du monde silencieux, laissant les événements aller et venir en essayant tant bien que mal de ne pas imposer la marque de sa présence dans leur déroulement, Aditya n’en était pas pour autant dénué de regard critique en ce qui concernait les décisions prises pour le « bien » de la nation. Par le passé, le Pays de l'Eau avait été gouverné par un homme dont la cupidité n'avait d'égale que son absence de fidélité : rangé aux côtés de l'Homme au Chapeau, il avait délaissé Mizu, ainsi que ses habitants. Et si le blond ne s'était pas encore laissé aller à avoir un état d'esprit tranché sur l'homme le plus « dangereux » que le Yûkan portait en son sein ou ses faits et gestes – car après tout, qui pouvait prétendre connaître les véritables intentions d’un autre ? – les actions de Raonaka Ao, elles, étaient plus qu’équivoque sur la façon dont il considérait ses pairs.

En tant qu’homme d’état, le bien être et la sécurité de ses habitants étaient la responsabilité charnière liée à son rang. Pourtant, c’est bien là son absence qui s’était fait le plus ressentir lors de ces moments de crise ; pire, même, l’affront qu’il fit à l’entièreté de la Brume lorsqu’il se dressa face à eux lors du Cataclysme. Il n’y avait rien au monde qui débectait plus l’ascèse qu’une personne se refusant aux obligations qu’elle devait tenir ou se complaisant dans l’ignorance : Raonaka Ao semblait être l’un de ceux-ci, tout comme l’ancien Daimyo l’était également. Comment avait-il pu être si aveugle en ce qui concernait les désirs de celui qui, plus tard, l’assassinerait pour prendre sa place ? S’il y eut bien une chose que les archives de Kiri lui avaient appris, c’était la décadence avec laquelle l’Eau avait été gouvernée jusqu’ici. Que pouvait-il penser désormais, avec l’arrivée d’un nouvel homme envoyant une autre à sa place, et qui n’avait pas même la décence de placer un mot sur la honte que ses prédécesseurs avaient marqué au fer rouge dans l’état d’esprit Kirijin.

Peut-être ce nouveau Daimyo s'avérerait-il de la même graine que les autres ; peut-être que non. Alors, lorsqu'elle appela les membres de l'assemblée à se joindre au banquet, Aditya délia ses bras et patienta jusqu'à ce que la foule ne se soit éventrée pour s'adresser à elle d'une voix assurée ; elle n'était ni hurlée, ni particulièrement forte, seulement assez claire pour être entendue, laissant tout le loisir à qui voulait être témoin de l'échange de l'être.

« Bonsoir, dame Naragasa. Aditya, Chûnin de Kiri. Navré de prendre de votre temps, mais quelque chose m'a interpellé lors de votre discours, plus tôt. »

Quand bien même ses propos à venir allaient s’avérer être d’une franchise des plus tranchante, le blond n’en oublia pas pour autant le respect incombé à son rang, et courba légèrement l’échine envers elle. Si elle pouvait potentiellement le connaître en tant qu’Héros de Mizu, elle demeurait avant tout l’héritière de la Seigneurie et méritait d’être traitée comme il se doit.

« En quoi pensez-vous que votre présence pour Mizu sera-t-elle différente de celle des précédents Daimyo ? », demanda-t-il en s'approchant de quelques pas afin de ne pas se donner en spectacle – une chose qu’il détestait fermement. « J’imagine que vous n’êtes pas sans ignorer les griefs qu’ont laissé tant votre père que Raonaka Ao dans leurs sillages ; des griefs que les habitants de ce village et de ce Pays ont su surmonter sans la présence de votre dynastie. Dans un tel état d’esprit, on peut se demander ce que vous pourriez apporter à une Brume qui a appris à ne pas compter sur les hautes instances. Pendant bien longtemps, seul notre Mizukage, ainsi que Dame Watanabe, se sont montrés dignes de confiance lors des derniers événements ayant secoué l'archipel. », glissa-t-il en offrant un coup d’œil au Rokudaime. « Cela n’est pas une chose que le poste que votre oncle occupe désormais a habitué, tant les civils que les shinobis, à attendre de votre part. Vous n'en avez pas même fait mention, à vrai dire. »

Son regard rejoignit celle de la jeune femme, où trônait un éclat dépourvu de méchanceté : seule l'indifférence mêlée de sollicitude perçait au-travers de l'azur, prouvant qu'Aditya était loin de proférer de telles paroles impunément ; il n'était pas là un détracteur, encore moins quelqu'un refusant l'importance des Daimyo – elle était tout à fait essentielle. Néanmoins, il se devait de faire l’épreuve des volontés de sa vis-à-vis ; après tout, elle savait, tout comme lui, qu’il ne s’agissait que de politique, ce qui sous-entendait que chacune de ses réponses à venir seraient marqué du sceau d’approbation de Naragasa Shingen, où seule une parole pourrait être mal interprêtée.

« Je peux concevoir – sans éprouver grand respect pour cela – que la vie des autres peut vous sembler banale, ou insignifiante. Néanmoins, j’espère qu’elle ne l’est pas et que vous, ains que votre oncle, saurez rétablir le lien qui unissait autrefois la Brume à votre dynastie. Certains d’entre nous ont déjà prouvés qu’ils étaient aptes à faire ce pas envers vous ; la seule question est de savoir si vous l’êtes aussi, et si vous méritez un tel geste. », finit-il en faisant une évidente référence à la mission de laquelle était revenue Junko, et au bout de laquelle, il avait dû panser les plaies épongées pour le compte d’un autre. « Il n'est pas de mon droit de juger une telle chose – je ne suis qu'un homme parmi tant d'autres, après tout. Mais c'est là le devoir de tous les Kirijins de s'assurer que vos intentions envers eux sont légitimes, comprenez-le. »

Malgré l’échange politique dans lequel il s’était lancé avec l’héritière, la silhouette de la féline ou encore moins celle d’Atsumi ne lui avaient pas échappé, si bien qu’il fut indéniablement témoin de la situation dans laquelle la blonde se trouvait. Il se fit la promesse mentale de la rejoindre dès lors qu’il le pourrait ; après-tout, les paroles de son interlocutrice lui demeuraient toujours inconnues.


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Hayame Atsumi
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Dim 26 Jan 2020 - 11:53
De ce qu'elle pouvait voir, son altesse Azami était plutôt sollicitée, elle cru même reconnaître Aditya et Reikan près d'elle. Adossée à une table, elle se posa un instant en réfléchissant.

Jusqu'ici, pas de problèmes. Peut-être que Kiri à réellement le droit à la paix ? Tout le monde se comporte comme il faut, un grand nombre de shinobis ont joué le jeu et se promènent en tenue traditionnelles … serait-ce … réussi ?


Poussant un soupir de satisfaction, la jeune demoiselle sursauta en poussant un petit cri lorsque quelque chose lui frotta la jambe. Heureusement, il ne s'agissait que d'un petit chat, qui slalomait entre les tables à la recherche de nourriture tombée. L'attrapant dans ses bras, elle se contenta de le caresser en lui parlant avec une petite voix absolument ridicule, avant de le laisser repartir, une crevette décortiquée dans la bouche.

Alors qu'elle sélectionnait avec grande attention divers ingrédients cuisinés dans l'immense buffet qu'elle avait elle même composé, la demoiselle se fit adresser la parole une fois de plus par une voix qui ne lui était pas méconnue. Il s'agissait du jeune homme de tout à l'heure. Tenant un maki au bout de ses baguette, Atsumi sourit.

« Vous revoilà donc. Le destin est décidément bien capricieux en effet, il ne cesse de mettre sur mon chemin des hommes qui ne m'écoutent pas … Je ne danserais pas avec quelqu'un dont je ne connais pas le nom »
. Dit-elle, avec un sourire encore plus intense, tout en mangeant le fameux maki.

Lui laissant tout de même le bénéfice du doute, lorsque le jeune homme rectifia son erreur, la demoiselle se contenta d'avancer vers un espace un peu plus dégagé, ou un grand nombre de personnes dansaient déjà. La musique étant plutôt lente et symphonique, comme elle l'avait prévu, le festival avait des airs de bal. Elle n'avait pas énormément de temps à lui accorder, il n'était donc pas nécessaire de se faire désirer d'avantage. Son physique n'était pour le moins pas disgracieux, alors pourquoi se refuser une petite danse ?

Posant sa main sur l'épaule de Jiro, entrelaçant l'autre avec la sienne, Atsumi entraîna le jeunot dans une valse lente et peu difficile.

« Eh bien Jiro, le festival vous plait-il ? »


Jiro:
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Kaguya Shitekka
Kaguya Shitekka

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Dim 26 Jan 2020 - 17:05
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Au beau milieu du festival, Shitekka avait fait la rencontre de trop : sa tante au caractère bien trempée. Elle venait de l'intercepter, alors qu'il profitait de l'évènement automnal aux côtés de son amie Imekanu. L'occasion était trop belle pour Seika Kaguya de ne pas dévorer du regard la jeune kunoichi, avec dédain et curiosité. Le Kaguya de sang-mêlé sentit qu'il serait difficile pour lui de se dépêtrer de pareille situation. Aussitôt son regard appela à l'aide auprès de l'Urumie. Seul, le Kirijin se sentait incapable de se soustraire à l'aura capricieuse de sa tante. Ce fut sans compter sur la ruse de la chasseresse qui, digne de sa condition, trompa sa proie avant de s'échapper en compagnie du balafré.

Si le contact de sa main avec celle d'Imekanu le surprit fortement, la libération qui en résulta le soulagea au point de ne pas tenir compte de ce lien physique avec Imekanu. Le tandem d'Urumis s'esquiva alors de l'emprise de la fille de Renzaburō, se fondant dans l'immense masse de Kirijins venus au festival. Ces derniers finirent leur escapade à proximité d'un stand qui vendait de la street food. Le fumet de la viande grillée interpella vite le Kaguya, là où l'appel des lueurs incandescentes attira l’œil de sa partenaire. Malgré l'agréable odeur dégagée par les mets cuisinés à proximité, Shitekka restait inconditionnellement rattaché à la gastronomie de son île. Il ne consommait que très peu de plats d'origine Mizujin, ou du Yuukan en général.

Cependant Imekanu ne l'entendait pas de cette oreille, et sa curiosité ne faisait pas le distinction entre ainu et sisam. Elle se jeta sur les takoyakis, et amadoué par le charme ingénu de la kunoichi, le vendeur lui fit goûter à elle, et son prétendu amoureux, quelques morceaux. La proposition du cuisinier fit instanténement réagir Shitekka, piqué à vif, qui tourna le dos pour masquer sa réaction tout en faisant fi de ne pas être concerné. L'instant d'après, le Kirijin fut forcé de fondre devant la moue de sa comparse, découvrant la texture d'un takoyaki. Il n'eut alors d'autres choix que de donner sa chance au plat, alors qu'il goba le takoyaki présenté sur la pique d'Imekanu. Quelques coups de molaires plus tard, le verdict tomba.

« Hum… hinna, hinna. »
Peu disposé à s'avouer vaincu face aux merveilles de la cuisine Kirijin, il dégusta en silence le reste du takoyaki. Au même instant, Imekanu semblait perdue, étouffée par la foule les entourant. Il y avait encore tant à faire dans ce festival d'automne, et pourtant il paraissait difficile de choisir où aller. Tandis qu'elle confia la suite des opérations à celui qui l'avait invité, Imekanu en profita pour s'enquérir de la relation qui unissait Seika et Shitekka. Le shinobi jeta quelques regards à droite et à gauche pour s'assurer de l'absence de la dite personne, avant de glisser sobrement :
« A ku koro unarabe nisa… Shinuma a… kotuk-kotuk. »
Il songea à ces retrouvailles peu souhaitées de sa part. Pourquoi semblait-elle avoir tout fait pour le rencontrer au festival ? En observant autour de lui, il y avait peu de Kaguya, pour ne pas dire quasiment aucun Kaguya à sa connaissance. Peut-être que Renzaburō n'était pas un grand aficionado de ce genre d'évènements ? L'occasion était pour trop belle pour ne pas s'afficher au grand public en grand vétéran de guerre, chef de clan prodige et accessoirement complice de meurtres et tortures sur des membres de sa famille. Le discours de Kagai Inja, suivi de l'intervention du nouveau daimyō ainsi que sa nièce ne firent que conforter l'hypothèse de Shitekka.

Bien qu'il repensa mélancoliquement à l'ancienne Mizukage en présence de l'actuel, les mots prononcés par chacun des dirigeants de l'Archipel ne firent pas mouche chez le Kaguya. Plus que le contenu du discours, c'était le discours en lui-même qui fit office de rappel au devoir du Kirijin qu'il était. Les détails ne l'intéressaient guère : pour peu que les autorités soient suffisamment compétentes, il n'avait pas besoin de plus pour leur accorder sa coopération afin d’œuvrer à la protection de l'archipel.

On annonça bientôt l'heure du grand banquet, quand une présence s'approcha d'Imekanu en l'appelant par son prénom. Alerté, Shitekka braqua sa tête vers la dite personne. Il s'agissait d'une jeune kunoichi, certainement un peu plus âgée que sa comparse Urumie, et dont la chevelure érubescente la faisait clairement se démarquer du reste de la foule. À son tour, le Kaguya renvoya la pareille:

« E shiamkirara en, Imekanu ? »
L'enfant de Saroruncasi adressa un bref coup d'oeil à la personne qui interpella Imekanu. Shitekka réalisa qu'il s'était exprimé dans sa langue natale en sa présence. Le risque de malentendu auquel il songea serait certainement épongé par la douceur rayonnante d'Imekanu qui dissiperait aussitôt le quiproquo. L'instant d'après, le Kaguya s'approcha d'Imekanu. D'un léger coup de coude discret, il invita son amie à prêter attention au buffet au centre de la place. Les deux pourraient par la suite s'y diriger afin de prendre une des rares places encore disponibles.
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Shuku
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Dim 26 Jan 2020 - 20:37
Un sourire sur des lèvres rosées. Un sourire, qui fait toute la différence entre les petites filles et les femmes. Un sourire craquant, qui mettait en exergue la blondeur de ses cheveux. Hayame Astumi, prometteuse chûnin de Kirigakure no Sato semblait d'humeur taquine ce soir, tant et si bien qu'elle réussit à capturer une expression affligée sur la tête imperturbable du bandit de Kiri. Le Sanguinaire, comme on l’appelait chez les sabreurs, était parée à toute éventualité, et surtout à un refus catégorique de voir sa demande dans les bonnes grâces de la jeune femme.

Sa réponse réussit à le surprendre, ce qui était la première des qualités qu'il recherchait chez une demoiselle. Il se recomposa une expression assurée et virile, comme on le lui avait apprit, en quelques fractions de secondes. C'était déjà une millième de trop, et rien n'aurait pû rattraper cette réaction de surprise qui ne manqua pas d'arracher un plus grand sourire à son interlocutrice.

- Mille excuse, je vous connais de nom et de vue, mais nous nous sommes effectivement jamais rencontrés... Ikaku Jiro, second sabreur et genin de Kiri. Fit-il en s'inclinant légèrement, faisant danser le tissus jaune or, qui composait son haori. Il remit en place son kimono d'une blancheur immaculée, sur laquelle quelques gouttes de sang donnait le change à côté de ses bracelets de force, et de son tour de coup en cuir noir. Ses lourdes getas, bien plus grande que d'ordinaire, battait la mesure lorsqu'il avança au côté de la kunoichi, pénétrant dans le cercle des danseurs.

Il déposa une main délicate et ingénue sur sa taille, et prit sa main chaude dans la froideur de la sienne. L'expression populaire indiquait bien qu'à main froide, coeur chaud, mais dans cette configuration particulière, il devenait caduc. Il n'avait de cœur qu'à l'ouvrage qu'on lui avait apprit depuis ses plus tendres années : La mort et la destruction. Il était une arme, un outil, un katana au service de Kirigakure no sato. Voilà la vérité pour tous. Voilà la seule vérité qui comptait à présent dans son esprit.

Parfois, même les espions étaient prit à leur propre jeu. Il planta son regard rougeâtre dans celui d'Atsume et lui répondit en la faisant tournoyer vers lui, sur le côté droit, au rythme de la musique traditionnelle qui se jouait sur scène.

- Cette première fois commence sur les chapeaux de roue, après les gladiateurs, le mizukage et cette mystérieuse apparition d'une dignitaire du pays de l'eau, voilà que je danse avec vous, ce qui me semble être une réussite en soit.

Il semblait le plus honnête du monde, pensant ses paroles. Les fêtes avaient toujours eu un goût particulier pour le criminel de la main noire, qui les goûtait avec plaisir aussi faire que peu. Il semblait attirer par les festivités comme les papillons par la lumière, dans la chaleur d'une nuit d'été. Il avait bien évidemment repéré où se trouvait le bar le plus proche, et avait lorgné de l'oeil dessus en passant devant. Cela serait sûrement son point de ralliement personnelle après cette danse avec la jolie Atsumi.

- A mon tour de vous poser une question, seriez vous du jury ou de l'encadrement pour cet examen, peut être que nous pourrions nous y revoir alors ... Il lui fit un clin d'oeil complice, conscient que son attitude donnerait des frissons à plus d'un. Elle était après tout son aînée, et son supérieur de surcroît. Pouvait-il vraiment se permettre de flirter avec elle ?

Mais après tout, qui saurait ?
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Hokazuka Liuqin
Hokazuka Liuqin

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Lun 27 Jan 2020 - 12:23
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Un examen chunin ? Les grades de l'armée étaient encore un peu flous pour Liuqin, mais heureusement le système n'était pas bien compliqué. Les genins constituent le grade de base et la majorité des effectifs, un chunin serait un soldat "moyen" et le jonin représenterait un statut "supérieur", faisant montre d'une relative expertise. Entre l'Ombre de la Brume et le Jonin se trouvaient quelques grades plus spécifiques, des spécialistes, parfois comparables à des ministres. Enfin ça, c'est si l'Hayashijin avait bien assimilé les informations qu'il avait collecté au cours de son errance.

Cette annonce, quoi que indirectement, concernait malgré tout le jeune homme. Au terme de sa période de test il prévoyait de rejoindre l'armée régulière de la Cité. Rien n'avait été dit quant à la période relative à l'examen. Il lui faudrait au moins un espace de six mois entre son entrée dans les rangs et la mise à l'épreuve s'il espérait pouvoir en être éligible, d'après lui. Autrement, il serait forcé de saisir une prochaine occasion.

C'est là que revinrent ses sempiternels dilemmes internes. Fallait-il seulement qu'il gravisse l'échelle de la hiérarchie ? Monter en rang et en importance ne risquait pas juste de l'enfermer dans Kiri, de l'empêcher de renouer avec son peuple un jour ? Et comme à son habitude, il n'avait pas les réponses à ses questions. Juste des pistes de réflexion, perdu dans cette purée de pois mentale plus épaisse que la brume encerclant l'archipel.

Une fois les annonces passées, Liuqin se rappelait ne pas être seul. Peut-être qu'interroger ses camarades sur leurs intentions l'aiderait à avancer dans les abysses de son anxiété. Il se tournait vers la femme à la chevelure pétillante qui l'accompagnait lui et Hotaru. À sa grande surprise, cette dernière s'était volatilisée. Alors qu'il s'apprêtait à lancer un commentaire sur la situation sûrement teinté d'un humour qui ne faisait rire que lui, son ami mizujin suggérait de rejoindre le buffet. Le Cervalier ne pouvait qu'accepter, la nourriture était sa grande amante. Il sentait une pointe de culpabilité quant à l'idée d'être un étranger mangeant le repas destiné aux mizujins, mais sa gourmandise était bien plus importante que sa culpabilité. Alors il acquiesçait simplement vers son bienfaiteur, en retournant son sourire.

"Avec plaisir."

La sympathie d'Hotaru lui faisait chaud au coeur. Il était vraiment de ces gens avec qui Liuqin pouvait se sentir à l'aise et établir une relation de confiance en un rien de temps. De base, de toute manière, l'Hayashijin était du genre à très rapidement faire confiance aux gens. Mais il savait que dans ce cas précis il avait raison de se laisser aller.

Tandis que les deux hommes se rapprochaient de la foule, une interrogation piquait l'esprit du jeune homme, encore une :

"La Seigneurie et la Cité sont en tension ?"

Il laissait un petit flottement dans l'air, non sans faire le rapprochement dans son esprit avec la seigneurie de son pays de naissance. Mais à la différence de ce qu'il a précédemment vécu, Kiri était un village militaire. Y perpétrer un génocide serait bien plus difficilement envisageable. Quoique, les Inuzukas n'étaient pas non plus des civils. Mais ils n'étaient pas fortifiés dans une citadelle et l'écart numérique entre les forces en présence était bien plus creusé, certes.

"Vous savez si c'est quelque chose de nouveau ou pas, Hotaru ?"

Il n'en demandait pas plus. Hotaru avait bien insisté sur le fait que les affaires politiques de l'archipel étaient d'une subtilité qui lui était encore étrangère. Une large inspiration tendait les muscles de la nuque et des épaules du jeune homme. Ce genre de sujet était impossible à ne pas lier au Massacre de 196 à Hi. Son souffle s'échappait de ses poumons tandis que les deux hommes avaient finalement atteint la foule du buffet.
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Hayame Atsumi
Hayame Atsumi

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Mar 28 Jan 2020 - 0:11
Agréablement surprise par l'habileté à la danse du shinobi, elle se laissa entraîner dans des gestes plus techniques. Étant elle même très douée dans le domaine, Atsumi était pour ainsi dire ravie de partager ce genre de moments avec un compère. Tout cela n'était pas sans lui rappeler son enfance et son adolescence dans son village natal, loin dans l'archipel. Véritable petit bourg, il n'était pas rare que le restaurant de ses parents accueille tout types d’événements. La jeune fille était habituée aux festivités, elle savait recevoir et être reçue. Son regard se perdit un instant dans le vide, avant qu'elle ne se souvienne qu'elle était au bras de quelqu'un. La froideur de sa main contrastait beaucoup avec la chaleur que produisait naturellement le corps d'Atsumi, parcouru par son chakra futton.

Le jeune Jiro complimenta son organisation. Ainsi qu'elle même. Peu déstabilisée, mais flattée la demoiselle ne rougit pas le moins du monde, mais sembla sincère également dans ses remerciements.

« Eh bien, j'apprécie grandement vos retours Ikaku-kun. » dit-elle, plongeant son regard dans le sien, resserrant légèrement son emprise sur son épaule.

Cependant, il semblait bien que le genin ne perdait pas le nord. Il la questionna sur l'examen chunin à venir, et sur son potentiel rôle à y jouer. En toute honnêtetés, Atsumi venait seulement de sortir d'une longue hospitalisation, il n'était pour l'instant pas question de se prêter à ce genre d'activités.

Pour autant, la blonde se contenta de rire pendant quelques secondes, avant de rétorquer.

« Vous êtes bien curieux ! Sachez qu'aucune information officielle autre que l'annonce de tout à l'heure n'a encore été faite, et comprenez bien que même si c'était le cas, il serait totalement immoral de ma part d'en mentionner ne serait-ce qu'un mot. Néanmoins j'en déduis que vous comptez y prendre part ? Il est peut-être probable que nous nous croiserons dans ce cas, effectivement. » Dit-elle, lui retournant son clin d’œil avec un air de défi. La demoiselle avait sa fierté, et il n'était pas simple de l'atteindre, du moins, pas avec ce genre de signaux standards. Difficile de comprendre si l'espionne détenait véritablement des informations confidentielles à ce sujet, mais n'importe qui se rendrait à l'évidence : Si secret il y avait, il était férocement gardé.

Il fallait s'y attendre, de par sa personnalité et ses fonctions, Atsumi demeurait incroyablement fermée et secrète. Une barrière soit démotivante ou intrigante selon l'interlocuteur. Quel était le genre de ce Jiro ?

Ainsi, elle continua à se balancer avec le genin, dévoilant un habile jeu de jambes malgré la présence de talons. Rien ne laissait croire qu'Atsumi était une kunoichi à cet instant. Difficile de l'imaginer quelques mois plus tôt, ensanglantée et épuisée, triomphant de l'érudite. Elle ne dégageait étonnement aucune puissance, aucune hostilité. Son aura n'était que silence et calme, ne laissant présager aucun danger.
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Narrateur
Narrateur

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Mar 28 Jan 2020 - 19:38
La jeune Azami est déjà en place, non loin du Mizukage, prête à partager ce repas avec le peuple Kirijin. En son for intérieur, et contrairement à ce que l’on pourrait penser, la jeune femme est loin de haïr les ninjas. Beaucoup de personnes parmi les nobliaux de Mizu ont tendance à les voir comme des démons, mais pas la nièce du Daimyô. L’avis de son oncle est d’ailleurs aussi obscur que ses pensées en matière de politique. Au sein du palais de l’eau, on sait qu’il s’agit d’un dirigeant orienté sur la fermeté, qui ne se laissera pas corrompre comme certains de ses prédécesseurs, ni par une quelconque fortune, ni par du pouvoir ou des promesses dignes d’un conte de fées, mais il est encore compliqué d’entrevoir ses plans pour le pays. Même Azami n’est pas dans le secret, à ce niveau-là, et agit comme un beau petit pantin envoyé pour que les gens du peuple aient un os à se partager. Par moment, la brune semble chercher quelqu’un du regard, mais de qui s’agit-il ? Elle n’était jamais venue à Kiri, alors le nombre de personnes de ce village dont elle pourrait espérer la venue n’est pas élevé.

Une voix l’interpelle, douce et chaleureuse, mais les gardes ne réagissent pas. Ils ont dû comprendre assez vite que la blonde n’a rien de mauvais, ou ont-ils deviné qu’il s’agit de l’organisatrice de par ses propos ? L’intelligence n’est pas la qualité la moins recherchée, parmi l’élite de la garde royale, apparemment. La fille venue d’un beau palais adresse un sourire à Atsumi, et hoche la tête en ne disant que quelques mots :

« Merci, continuez ainsi. »

Peu de monde aux alentours mériterait une telle attention que des remerciements et des encouragements de la part d’une telle éminence, la Hayame peut donc s’en trouver heureuse. Une autre personnalité importante arrive peu de temps après, et sa beauté étonne Azami, qui est légèrement jalouse. Comment une kunoichi peut attirer plus de regards que la nièce d’un empereur ?

« Eh bien, bonsoir à vous. Votre nom ne m’est pas inconnu, après tout, votre beauté et vos multiples titres vous précèdent, héros de Mizu. »

Le sourire que lui adresse la Naragasa est sincère, et n’étant pas bien vieille, il n’est pas difficile de comprendre que, même pour une jolie princesse, les héros restent des héros. Le regard de la femme à la courte chevelure se porte alors sur l’estrade, tandis que le temps a un peu avancé, pour voir une quantité non négligeable de shinobis y monter. Une sorte de défilé militaire ? Une démonstration de ce que savent faire les Kirijins ? Un sourire se dessine sur les lèvres de la sabreuse, mais son spectacle ne durera pas, car une voix vient encore la déranger. Un Chuunin, dont le nom n’est pas inconnu, lui aussi. Aditya, un autre héros. Oh, il y en a eu beaucoup, de ces héros, et elle en a appris chacun des noms. L’un d’eux est d’ailleurs doublement un héros, à ses yeux, car il l’a sauvée également, quelques temps après. Quoi qu’il en soit, voici venir les premiers discours politiques. Des rumeurs qu’a entendues la Naragasa, elle aurait plutôt attendu ce genre de discours de la part de Yuki Kaya, mais il semblerait qu’une autre personne s’en charge. Cet homme pourrait aussi bien être son élève que cela ne l’étonnerait même pas. D’un signe, la brune le laisse approcher au plus près. Non pas qu’elle ne veuille pas ébruiter ce dont ils vont parler, mais rien ne sert de communiquer à tous des discours barbants qui ne regardent que les principaux intéressés.

« Bonsoir, Aditya. Je vais commencer par m’excuser pour les prédécesseurs de mon oncle, mon père y compris, même si rien ne pourra faire oublier ce qu’ils ont commis. Mais Naragasa Shingen n’est pas comme Raonaka Ao. Je peux vous faire les promesses que je veux en son nom, mais seuls les actes prouvent qui l’on est. Savez-vous pourquoi mon oncle a mis si longtemps à prendre le pouvoir alors qu’il était le plus à même de le faire ? »

Question rhétorique, bien sûr qu’Aditya ne le sait pas. Les meilleurs dirigeants sont ceux qui font parler d’eux sans avoir besoin de se faire de la publicité voyante étant un bien beau mensonge face à la réalité.

« Depuis la guerre civile, il a guidé l’armée de Mizu pour éliminer jusqu’au dernier des mercenaires ayant aidé Kewashiioke à tuer Dame Shiori. Dès son retour, il a mis fin aux discussions en s’autoproclamant Daimyô. Personne n’a su refuser, parce que personne ne voyait mieux placer que lui pour regagner la confiance du peuple et faire avancer le pays de nouveau. »

Que le blond prenne ces mots comme une vérité ou non, cela importe peu. Le léger sourire qu’arbore la dame en prononçant ces mots dénote une fierté mal dissimulée, et sa voix n’a pas flanché une fois. Le héros de Mizu devra donc définir s’il s’agit d’un discours répété des dizaines de fois, ou de la pure vérité – du moins celle détenue par la nièce du Daimyô. Si le jeune homme a d’autres questions, bien sûr, la princesse y répondra, sinon, il est vrai qu’elle aimerait regarder les shinobis en action, elle qui n’a fait que voir des épéistes à l’œuvre dans sa vie… Enfin, presque.


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Shuku
Shuku

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Mer 29 Jan 2020 - 10:13
Elle approcha un peu plus, serrant son épaule d'une bien mignonne façon qui lui donna presque un frisson. Il aimait ses manières, ses gestes et sa façon d'être retorse sans jamais fermer la porte à quoi que ce soit. Mais après tout, il était un homme marié et il se devait de donner le change de l'extérieur, bien qu'à l'intérieur il n'avait qu'une envie : succomber au charme d'Atsumi. Il fit de même, approchant très légèrement son bassin de celui de sa partenaire de danse. Concentré sur ses sensations plus que ses émotions, toute forme d'égo avait disparu chez Jiro, qui n'était plus qu'une proie entre les griffe de la Kunoichi. Il se laissait porter par la musique et donnait l'apparence de mener la danse bien sur ... Mais c'était bien la chûnin qui avait tout pouvoir sur lui, comme si elle avait lancer un sort en le regardant dans les yeux quelques instant plus tôt, dans un moment de faiblesse du Sanguinaire.

- Vous le méritez, c'est un travail de titan que vous avez abattus là...
Il savait qu'elle n'avait pas été seule, mais elle avait assumer toute la responsabilité de l’événement, se l'était approprié, et en avait fait une réussite où tout le monde s'amusait comme si tout le monde était égaux devant les dieux. La peur et l'anxiété du peuple était devenu de la joie et de l'insouciance. Partout dans la rue fourmillait une activité dantesque, propice à la vente sous le manteau et à la contrebande. Invisible de tous, les pickpocket de la main noire officiait pour le compte de l'Ikaku. Ce serait une soirée florissante, il le savait.

Il pouvait bien remercier celle qui était à l'origine de ses profits extraordinaire. Surtout qu'elle était belle, éblouissante comme le soleil, et les blondes comme les blés.

- Loin de moi l'idée de vous soutirer des informations, autre que votre planning dans les mois à venir... Il sourit avec un air charmeur, comme s'il était ce genre de serpent à vous poussez à mordre dans une pomme originelle... Je serais bien évidemment sur la ligne de départ de cette compétition, j'ai hâte de rejoindre certaines factions afin d'aider au mieux mon pays dans notre contexte actuel... Il ne commenterait pas la politique, ni la situation géopolitique. Il ne laissait voir que ce qu'elle avait besoin d'entendre, et sous entendait surtout un nationalisme profondément ancré en lui.

- J'ai en tout les cas hâte de vous y retrouver... La fin de la musique signifiait que le sort était rompu, et que le destin reprenait son cours. La jeune femme était très occupée ce soir, et l'interlude dansant ne devait durer que quelques minutes. En tout les cas Jiro les avait savouré avec beaucoup de délectation. Il lâcha la main de la kunoichi, qu'il tenait encore, son regard d'albinos plongé dans celui de la jeune femme. Se disaient-ils des choses dans les yeux ? Ou bien testaient-il leur potentiel l'un sur l'autre ? Etait-ce une genre de bataille, ou bien un jeux entre eux ?

Il salua en s'inclinant légèrement du buste, et lui lança une œillade en se retournant. Prenez sois de vous, Hayame Atsumi !
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Imekanu
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Mer 29 Jan 2020 - 13:07

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Imekanu s’était bien trop longtemps fermée dans une bulle qui lui rappelait sans arrêt qu’elle était une fière Urumie. Cette décision l’avait empêchée de s’ouvrir au monde extérieur et de profiter de ce qu’il offrait. Ce soir sera un moyen d’ouvrir une première fois cette porte forgée qu’elle s’était refusé d’ouvrir. Par peur ? Parce qu’elle se sentait mieux dans ce petit-bois qu’au milieu d’inconnus ? À une époque, elle ne faisait même pas confiance en la nourriture des kirijins, bien trop satisfaite par la gastronomie du Saroruncasi. En acceptant de goûter à ces Takoyaki, elle s’ouvrait à eux. L’archère ne put s’empêcher de sourire lorsque son ami finit par avouer que c’était bon, elle avait bien vu sa réticence et le fait qu’il accepte lui faisait plaisir.

Pour la suite de la soirée, la native du Mata Kotan ne savait pas où donner de la tête. Lui faisant part de sa confusion, elle le questionna sur la présence de cette femme albinos précédemment. À croire qu’il en avait peur. Il lui expliqua alors que c’était sa tante et qu’elle était de nature… insistante. La brune ne put se retenir de rire légèrement, cachant sa bouche avec sa main. Alors elle comprenait bien mieux. C’était d’ailleurs la première fois qu’Imekanu rencontrait un proche de l'Urumi, souhaitait-elle en savoir plus ? Sûrement, mais ce n’était pas l’endroit pour.

En attendant, cette blonde prénommée Atsumi leur adressa de nouveau la parole, lorsqu’elle mentionna le repas à suivre, Imekanu ne put s’empêcher de saliver, on ne changeait pas les vieilles habitudes… Cependant, il allait lui falloir attendre. Une carrure impressionnante fit son apparition sur la scène. Tous les regards étaient fixés sur la montagne d’intimidation qui se présentait à eux. Le Rokudaime, de ce qu’elle comprit, s’adressa à la foule. Les pupilles saphir de la chasseresse brillaient d’admiration devant celui qui représentait la brume. Un village fier, des shinobis fiers et courageux, voici des allégresses qu’Imekanu entendait d’une oreille attentive. La jeune femme comptait bien faire partie de ceux qui contribueront au bien-être du Kirigakure et par conséquent, de son île.

Une autre personnalité fit son apparition, une silhouette qui s’opposait totalement à Kagai Inja. Plus de douceur, d’élégance et de finesse ainsi qu’une beauté à faire tomber le cœur des hommes. La politique dépassait la genin qui s’habituait encore à la culture Kirijin et Yuukanjin. L’annonce d’un nouveau daimyo ne fit qu’attiser sa curiosité, ne sachant pas ce que représentait ce titre. Un regard vers Shitekka, alors confuse, elle écoutait tout de même les paroles de la Naragasa. Des tensions étaient établies et par sa présence seule, elle souhaitait faire comprendre aux personnes présentes qu’il était temps d’y remédier. Tout ce qui comptait pour Imekanu, c’était de remplir son rôle de guerrière de Kiri et de protéger les siens, s’ils le lui permettaient, grand bien lui fasse.

L’heure du buffet sonnait et l’azurite se frotta les mains, prête à goûter leurs mets raffinés et à la fois généreux. Mais une voix familière la stoppa dans sa joie gustative. Son visage se tourna vers son interlocutrice, tandis qu’elle tomba sur ses pupilles carminées et une chevelure qui ne lui parlait que trop. Son regard s’agrandit tandis que son visage s’illumina.


« E Junko. Tan Junko ku=utarini e ! »

La jeune femme se rendit compte qu’elle s’était prêté à sa langue d’origine sous le regard de la flamboyante. Elle rougit et se frotta la tête avant de se rapprocher de la jeune femme.

« Junko ! Cela fait des lunes que nous ne sommes pas revues ! Je te présente Kaguya Shitekka -celui dont je t'avais parlé- et Shitekka, je te présente Junko ! Je l’ai rencontrée près de notre autel dédié aux kamuys. Elle en a d’ailleurs fait de beaux éloges ! »

Bien que la présence du Kaguya lui suffisait à se sentir bien, voir un autre visage familier lui faisait plus que plaisir. Elle se sentait représente des couleurs, surtout devant une chevelure aussi chaleureuse. Un coup de coude attira son attention, ses iris océaniques se posèrent sur le globe d’or de son cher Shitekka. Elle sourit à son attention tandis qu’il lui proposait de se rejoindre au banquet. Son faciès se posa sur la kunoichi à ses côtés.

« Cela te dit de te joindre à nous pour ce beau buffet ? Tu pourras me dire comment tu vas depuis tout ce temps, je serai ravie de l’entendre Junko ! »

L’archère suivit alors le balafré aux côtés de la Date. Lorsqu’ils trouvèrent des places pour s’installer, elle se positionna entre les deux kirijins. Son regard devant cette immense table brillait de mille lumières, tandis qu’elle entrouvrait la bouche. En tant que fine papille et grande gourmande, elle se devait de goûter à tous ces mets !


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Yasei Zeref
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Mer 29 Jan 2020 - 18:20
Je surveille la place comme un vautour surveille sa proie. La mienne, c’est tout ce qui pourrait causer des troubles en cette soirée voulue agréable par les hautes instances du village. Ce festival est une bénédiction pour ceux qui ont un cœur à faire battre, car la joie qui s’y répand ne peut que les transporter dans un bonheur parfait. Si Saeko était là, elle voudrait y aller avec moi, et je pense que je pourrais même m’y plaire, malgré la foule qui me rend malade. Mais je n’ai pas cette chance, comme certains en contrebas. Personne n’acceptera de tenir compagnie à quelqu’un qui refuse les mains que l’on pourrait lui tendre. Je regarde donc ce géant barbu monter sur l’estrade, écoutant son discours en tendant mon oreille lupine, n’en manquant pas une miette. La mention de la joie présente me fait rire intérieurement. Combien peuvent se targuer de ne pas garder de peine des événements passés ? La beauté de cette fête n’enlèvera rien, ou, au mieux, cela ne fera que leur donner la chance d’oublier jusqu’au réveil. Je n’ai également rien à faire de cet examen Chuunin dont il parle, après tout, je possède déjà ce grade, et de savoir qu’une flopée de Genin va mourir dans des épreuves montrant bien la politique de ce village ne m’intéresse pas. Tant pis pour eux, en fait.

Le temps passe, j’observe cette masse difforme se trouvant quelques mètres plus bas, sans discerner aucun visage. Mais quelque chose se démarque, un véhicule impossible à identifier, duquel surgit une personne impossible à identifier. La dégaine de sa suite ne m’est pas inconnue, loin de là. J’ai maltraité quelques-uns de ces gardes lorsque j’étais au palais du Daimyô. La personne viendrait donc de là-bas, et de ce que je peux voir, il est évident que ce n’est pas Naragasa Shingen. Serait-ce cette femme que j’ai sauvée, la nièce du Daimyô, qui viendrait en son nom ? Je continue de la regarder, alors qu’elle vient vers Kagai Inja, puis sur l’estrade. Son discours annonce une chose que je savais déjà, et pour cause : je me trouvais à un mètre du nouveau seigneur de l’eau lorsque celui-ci a annoncé qu’il reprenait le trône laissé vide. Une chose est sûre : je ne compte pas descendre pour aller la voir. Elle m’a sans doute oublié, si c’est bien la princesse presque kidnappée, son titre lui permettant de ne pas penser aux simples ninjas de la brume.

Lorsque le défilé militaire arrive, et que j’en ai plein les yeux, j’estime avoir assez de choses à raconter à Saeko. Je descends de mon perchoir, sautant de débris en débris pour amortir ma chute, peu inquiet quant au fait que quelqu’un me remarque.

« J’en ai assez vu pour ce soir. Demain matin, j’irai tout raconter à Saeko… »

Me dis-je à moi-même, alors que je rejoins le sol de la grande place pour la première fois de la soirée. Mes pas me mènent indéniablement aux abords du banquet, et je peux reconnaître une carrure plutôt impressionnante, d’un homme dont la chevelure est aussi longue et blonde que son éloquence et son intelligence sont grandes. Il semble en pleine discussion avec la princesse, vers qui je jette un regard. Celle-ci semble remarquer ma présence, ou pas, étant donné qu’un sourire se dessine sur ses lèvres, plus grand que celui d’avant. Je détourne les yeux, me disant que même s’il m’était adressé, je n’irais pas parler à une telle éminence. Ma rencontre avec les grandes familles de Mizu m’a suffi, je préfère côtoyer le bas peuple, de préférence. Le buffet se trouvant désormais dans mon dos, je n’ai plus qu’à me diriger vers la sortie de la place pour échapper au tumulte. Qui d’autre est venu, parmi mes connaissances, à ce festival ? J’ai vu Aditya et Atsumi, mais est-ce que d’autres ont fait le déplacement ? Reikan, Imekanu, Fuu, Liuqin, Hotaru… Et tous ceux que j’ai pu croiser. Aucun ne viendra me déranger dans ma tentative de fuite, ce qui n’est pas plus mal.


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Hotaru
Hotaru

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Mer 29 Jan 2020 - 23:20

Junko adressa à Imekanu un de ces rares sourires dont son visage se fendait parfois, comme un rai de lumière dans la pénombre d'une chambre trop sombre. Retrouver un visage familier, et sympathique, dans la foule de tous ces anonymes était un réconfort, surtout depuis qu'Aditya l'avait laissée presque pour compte. La présence de son nouveau coéquipier n'était pas exactement ce qu'elle considérait comme quelque chose de très agréable. Il essayait trop d'être gentil, bon, doux. Elle ne pouvait croire, en tout cas, qu'une telle nature existe sans artifice: il devait y avoir derrière ces travers quelque calcul. Néanmoins, elle lui reconnaissait certaines qualités, que le temps devrait confirmer. Plus tard, cependant.

Pour l'heure, elle salua d'un hochement de tête l'homme qui accompagnait Imekanu, et qu'elle ne connaissait pas. Du reste, il ne l'intéressait pas tant. Il n'y avait qu'Imekanu qui retenait son attention. Les inconnus pouvaient bien accompagner ses connaissances, ils n'en restaient pas moins des inconnus, et donc des personnes desquelles elle se méfiait automatiquement.

"Oui, avec plaisir."

Elle avait accepté l'invitation. Elle ne savait trop quoi raconter à Imekanu. Que lui dire, sur sa vie qui avait été si mouvementée ? Qu'elle était allée en mission ? Qu'elle y avait subi une blessure plus grave peut être que toutes les autres dont elle avait souffert auparavant ? Qu'elle aimait, enfin ? A quel point la confiance qu'elle plaçait en la jeune Urumie parviendrait-elle à briser la carapace épaisse qui l'entourait toujours ? Elle le découvrirait bien, au rythme de la soirée. Elle verrait ...

De leur côté, Hotaru et Liuqin profitaient de la nourriture offerte par le Daimyô. Hotaru avait toujours eu le défaut d'avoir les yeux plus gros que le ventre. Aussi l'assiette dont il s'était munie était-elle à présent surchargée de mets à l'air raffiné, et surtout délicieux. Il n'occultait pas pour autant sa conversation avec son ami:

"Eh bien, je n'en sais trop rien ... Il me semblait en tout cas avoir entendu dire que les relations n'étaient pas exactement au beau fixe entre le village et le Daimyô. Il n'est pas exclu que j'aie mal compris les choses, bien sûr, mais il me semble bien que nous sommes en train d'assister à une sorte de tournant dans les dynamiques politiques de Mizu."

Il se tourna vers Liuqin, un sourire bienveillant aux lèvres.

"C'est plutôt rassurant, je trouve. Et ça laisse augurer des bonnes choses. Peut être même que ça vous encouragera à rejoindre les rangs des shinobis de Kiri."

Et il ponctua sa remarque d'un clin d'oeil et d'un petit coup d'épaule à l'adresse de Liuqin. Il avait employé un ton suffisamment adapté pour que l'autre comprenne que c'était une blague. Hotaru aurait bien été le dernier à faire pression sur qui que ce soit pour lui faire embrasser la cause de l'armée de la Brume. La décision était trop grande. Et était-il seulement sûr lui-même d'avoir fait le bon choix, en s'enrôlant ?

"En tout cas, ça me plaît. S'il y a bien une chose que l'on peut espérer de la part des dirigeants du pays et du village, c'est qu'ils travaillent main dans la main. La coopération, voilà le maître mot. Coopération et diversité."

Et à nouveau, il sourit.

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Yasei Mia
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Jeu 30 Jan 2020 - 2:07
Fuu était en train de se faufiler dans la place, pendant que l'événèment continuait à battre son plein, l'assimilatrice tente de trouver une tête connue, une personne qu'elle connait et auprès de qui elle pourrait rester, mais avec tout ce monde et avec la petitesse de sa taille, elle ne parvient pas à se frayer un chemin vers une tête connue. Ainsi, elle passe toute la soirée à être plutôt discrète, restant auprès des deux employés qui ont fait le tour du stand, elle devait être leur garde du corps après tout. Mais de ce fait, elle passe plus la soirée à faire la plante qu'à vraiment profiter, vu que personne ne tente de mettre en danger les deux employées, ce qui est une bonne chose, au moins, elle n'aurait pas tenté de se battre contre des bandits et attirer trop l'attention sur eux. Enfin, elle a au moins le loisir de regarder le combat de gladiateur, ainsi que cette étrange venue, celle de cette Naragasa ... une personne qu'elle ne connait pas, mais les employés lui ont dit de laisser tomber, ce n'était pas leur affaire, et il était hors de question de partir sur un terrain politique qui risque de les dépasser.

Enfin, une fois que la soirée reprend son cours, Fuu continue de servir de plante verte aux deux personnes qu'elle protège, jusqu'à ce qu'elle croise lors d'une tentative de prendre un peu l'air à force de ne rien faire hormis se concentrer sur les personnes qui s'approche des employés ce cher Zeref, visiblement en train de tenter de se faire la malle discrètement jusqu'à ce qu'il lui rentre dedans. Fuu, légère comme elle est, finie aussitôt assise sur le sol, en train de se masser le derrière en levant la tête vers le métamorphe, puis en se remettant sur pied.

- Monsieur Zeref, je vous ai cherché partout lors de cette soirée. Je ne m'attendais pas à vous rentrer littéralement dedans, mais je suis bien contente de tomber sur un visage familier parmi tout ces inconnus ...

En même temps, difficile de la voir avec tout ce monde, donc la demoiselle ne lui en voulait pas trop. Enfin, elle est plutôt rassurée de voir un visage familier et disponible pour passer un petit moment ensemble.

- Où est-ce que vous vous rendez comme ça ? Si ce n'est pas indiscret du moins ...

Allait-il rendre visite à sa soeur ? Dans ce cas, elle aimerait bien l'accompagner, après tout, vu qu'il la considérait un peu comme sa soeur ... autant qu'elle vienne avec lui voir sa "jumelle".
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Yasei Zeref
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Jeu 30 Jan 2020 - 18:43
Fuir discrètement. Ceux qui me connaissent diraient sans doute quelque chose comme « Ça fait très Zeref. », et ils n’auraient pas tort. Je ne compte pas m’attarder ici, comme toujours, parce que je n’aime pas les endroits où il y a du monde. En y repensant, la dernière fois que j’ai vu un attroupement qui m’a dérangé, c’était aux sources chaudes, lors d’une soirée un peu particulière qui a été très gênante. Ce soir-là, il n’y avait qu’une dizaine de personnes, mais là on parle des trois quarts de la population – civile ou shinobi – de Kiri. Alors que mes yeux esquivent la vue de la princesse, je sens que je percute quelque chose… Ou plutôt quelqu’un. Un enfant, sans doute, qui ne regarde pas où il va. M’apprêtant à lui faire une remontrance, je baisse les yeux sur le garnement… qui est en fait Fuu. Sa tenue est vraiment très jolie, et j’en oublie mon envie de disputer la maladroite. En fait, la dernière fois que je lui ai crié dessus, elle a pleuré, et je n’ai pas envie que tout le monde se retourne pour voir un fier héros de Mizu maltraiter une gamine de Kaze. Je lui tends la main pour l’aider à se relever.

« Fuu… Bonsoir. On dirait que tu m’as trouvé… »

Dis-je, sans réellement enthousiasme. La voir me fait plaisir, bien sûr, elle fait partie d’un cercle restreint de personnes avec qui j’aime passer du temps – si je les croise par hasard bien entendu – mais pas dans un cadre aussi… public. Je me demande si je dois lui indiquer vouloir partir, la heurter n’étant pas vraiment l’une de mes envies – même si pour le coup, je l’ai heurtée littéralement, et involontairement. Mentir est donc une solution plus souhaitable, que je choisis très vite.

« Je cherchais également une tête connue, mais je n’ai pas eu grand succès avant que l’une d’entre elles ne rebondisse sur moi. J’espère que tu ne t’es pas fait mal. »

Ma tête se tourne brièvement pour observer la direction du grand blond et de la jolie brune, mais il semblerait que ni l’une, ni l’autre n’ait vu cet accident. Au moins, je ne risque pas de me retrouver dans une sorte d’assemblée regroupant un grand nombre de personnes qui vont discuter de tout et n’importe quoi. Après tout, ce n’est pas l’Asaara qui va me faire rejoindre d’autres personnes : elle est étrangère et ne doit connaître personne. Quoi que, Aditya était avec moi lors de son arrivée, ils se connaissent au moins de vue.

« As-tu pu profiter de ce festival comme tu le veux ? Je ne sais pas si tu avais déjà vu ce genre de fête, à Kaze, mais ici, ce n’est pas une coutume très ancienne. En fait, c’est le premier… »


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Aditya
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Jeu 30 Jan 2020 - 23:23
L’expression du jeune homme se fendit sous un éclair de douceur, bien que léger, pour indiquer à la demoiselle que le fond de sa pensée était parvenu jusqu’à lui. S’il lui était impossible de déterminer si ses dires étaient d’une franchise impitoyable ou l’un de ces nombreux manteaux d’infâmie qui ravageaient la politique, Aditya se refusa à trancher, pour l’heure. Seul le temps saurait déterminer si Naragasa Shingen était véritablement un homme aux bonnes intentions, tant par ses gestes ou ses paroles ; mais ne serait-ce que voir que celle qui serait un jour l’héritière de la Seigneurie était plus qu’encline à aborder le sujet était déjà une chose qu’il pouvait saluer. Elle avait un esprit critique, au-delà de ce que les ordres lui aient inculqués. Elle ne cherchait ni à défendre les actes du Raonaka ni ceux de son père, là où d’autres se seraient osés à plaider le respect qui leur était dû avec indignation, même dans la mort et la traîtrise. Peut-être était-ce simplement là un discours qu’elle tenait en pensant que c’était ce que l’ascèse souhaitait entendre ; peut-être était-ce la vérité.

Le temps ferait son ouvrage.

« Je vois. Dans ce cas, Mizu ne peut qu’aspirer à voir votre oncle poursuivre la bienfaisance qu’il a débuté. », glissa-t-il sur un ton posé. « Mais pour l'heure, je suppose que le festival et ses activités nous attendent tous deux. Dame Naragasa. »

Sans un mot de plus, le blond courba l’échine une nouvelle fois vers la demoiselle en signe de respect, laissant ses mèches d’or rouler sur les courbes de ses épaules avant qu’il ne détourne les talons vers l’esplanade. Ses iris se posèrent sur la silhouette de l’Hayame, qui semblait être éprise d’une danse éblouissante aux côtés d’un Kirijin qu’il ne connaissait en rien ; pour autant, s’il en jugeait la quiétude qui régnait chez l’espionne, il était indéniable qu’elle appréciait sa compagnie, ne serait-ce que pour un échange aussi bref que celui-ci. Un sourire sincère se glissa sur ses lèvres, discret, en étant ainsi témoin du plaisir qu'elle reprenait à vivre l'instant présent en toute liberté.

À peine quelques pas ne l’avaient séparé de la silhouette de l’héritière, qui pourtant l’avait invitée à se rapprocher pour ne pas étayer leurs propos, qu’il manqua de heurter celle d’un participant, le regard fixé sur la blonde ; et malgré son mouvement de recul, Aditya ne put que reconnaître le visage de Zeref dès lors que ses yeux se posèrent sur ses traits. Le noiraud était vraisemblablement sorti de nulle part – peut-être même des hauteurs, s’il en jugeait la courbe que prit son regard – et avait surpris par son apparition furtive, tant ceux qui l’entourait qu’une jeune albinos qui ne tarda pas à faire la même erreur que lui. Fuu, l'enfant du désert. Sa paume libre se posa sur l’épaule du métamorphe, l’espace d’une seconde. D’une simple œillade avenante et bienvenue envers ce duo intrépide, il laissa leurs statures dans son sillage.

Bientôt, ses pas l’eurent mené à nouveau auprès d’Atsumi, qui désormais, semblait défaite de son partenaire conféré par la nuit. Alors, d'une discrétion qui était loin d'égaler la sienne, il se glissa à ses côtés avec cette retenue naturelle, presque pudique.

« Je vois que tu as pu te trouver quelques instants de répit. Tu avais l'air dans ton élément, une fois de plus. », souffla-t-il, amusé.

Si ses iris éthérées longèrent un moment la couleur de leurs confrères sous les mèches blondes de la jeune femme, ils ne tardèrent pas à aller retrouver les courbes de ce groupuscule anonyme, dans l'ultime recherche de cette chevelure flamboyante qu'il n'avait pas revu depuis l'arrivée du Rokudaime. La chaleur familière de Junko à ses côtés lui manquait, indubitablement, sans qu'il n'en comprenne la source. C'était là un sentiment bien différent que ce qu'il éprouvait par égard pour la tigresse blanche, celui d'être toujours conscient que quoi qu'il arrive, leurs chemins se retrouveraient, qu'une main serait tendue lors des pires instants. L'ascèse ressentait l'absence de la métamorphe lorsqu'elle n'était pas à ses côtés, certes ; mais c'était-là quelque chose de plus doux, de plus rassurant. De connu. Comme un foyer où l'on revenait en sachant être le bienvenu à chaque instant, bercé d'une chaleur enveloppante. Atsumi était l'une de celles-ci, elle aussi, bien que cette sensation soit atténuée ; la profonde confiance qu'il lui portait désormais n'était que naissante, malgré tout. Cela viendrait, avec le temps.

Un vent de mélancolie balaya le creux des iris d'Aditya, peut-être assez fermement pour que son visage ne puisse retranscrire que les prémices de cette émotion. Ce qu'il éprouvait pour la rougeoyante était bien plus tortueux. L'ancienne gladiatrice était libre, étonnement libre. Elle ne s'attachait à rien, ne se liait à personne, telle l'eau d'une rivière qui glissait entre nos doigts dont un seul regard nous plongeait dans sa plus profonde colère ou son affection tempérée. Ses yeux se fermèrent, l'espace d'une seconde, se forçant à chasser ce manque de son esprit. Ses doigts s'enroulèrent un peu plus autour de l'anse métallique de sa lanterne, comme pour lui rappeler la froide présence du métal. Quelque part, elle demeurait encore son élève, bien qu'il ne l'ait jamais réellement considérée ainsi.

Mais bientôt, un soupir salvateur s'échappa de ses lèvres et la douceur reprit place sur son visage. Au détour d'une chevelure ébène, l'éclair du visage de Junko avait percé la foule, bercée par la présence de Shitekka. Sans tarder, il adressa un regard à l'Hayame, son expression inchangée.

« As-tu quelques instants devant toi ? J'aimerai te présenter quelqu'un. »

Après s'être assuré que la jeune femme avait acquiescé et avait enjoint son pas, Aditya se glissa au-travers de silhouettes anonymes en veillant à toujours distinguer l'ombre de Shitekka. L'odeur épicée de mets disposés sur le buffet se substitua bientôt à l'odeur âpre que les combats avaient laissée derrière eux, près de l'estrade, longeant leur chemin jusqu'au trio de silhouettes. Bientôt, la marche de l'ascèse ralenti ; et pour cause, ils avaient désormais rejoins leurs flancs. L'Urumi se tenait aux côtés d'une jeune femme brune, dont une ligne noirâtre fendait les lèvres avec une prestance singulière, les yeux pétillants. Il leur adressa un signe de tête à tous deux, en guise de salutation ; familière pour l'un, nouvelle pour l'autre, avant d'oser un regard en direction de Junko.

« Navré, j'espère que notre présence n'interrompt pas votre conversation. », il avisa une œillade en direction d'Atsumi, brièvement.

Son regard jongla entre les personnes présentes dans ce désormais quintet tandis qu'il présentait succinctement chacun de ses membres à la blonde, tant l'enfant de l'os que la gladiatrice. S'il avait sciemment choisi de ne pas nommer l'Hayame pour lui laisser toute liberté sur ce sujet, l'ascèse fut pris au dépourvu lorsqu'il croisa les prunelles de l'inconnue.

« Je crains de ne pas connaître votre nom, pardonnez-moi. »


précisions:


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Mawehara Miyuki
Mawehara Miyuki

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Ven 31 Jan 2020 - 14:59
C'est calme quand même... Non ?
Ouais, et ?
Bah c'est chiant...
Mais tais-toi un peu. Et laisse moi profiter. C'est bien aussi quand c'est calme de temps en temps.


Miyuki ne répondit pas au soupir de l'esprit de son arme, ne voulant pas prolonger cette conversation ennuyeuse plus longtemps. Elle voulait profiter de ce moment et elle comptait bien le faire. Rares étaient les occasions où elle pouvait se laisser aller et ne rien faire autre que paresser. Et là, il n'y avait personne pour s'entraîner avec elle au Grand Dojo. Tout le monde était dans les rues. Les gens mangeaient, discutaient, dansaient, se battaient même. Bon, c'était des combats d'apparât qui avaient plus attrait à la chorégraphie qu'à de vrais affrontements, mais ils semblaient s'amuser. Sa tenue l'empêchait de les rejoindre, mais pas de les regarder avec une barquette de takoyakis en main.

Profitant de divers mets phares de telles occasions, l'héritière se baladait de stands en stands, regardait les enfants jouer aux jeux qui leur étaient proposés. Quelques couples s'y adonnaient aussi, donnant l'occasion aux jeunes hommes de faire les beaux devant leur princesse. Des scènes assez cliché puisqu'elles étaient répétées à chaque festival comme une tradition de plus dans ces derniers, mais rien d'extraordinaire.

La soirée avançait tranquillement et le Mizukage finit par se montrer pour faire un discours bref avant de lancer le repas sur d'immenses tables de banquet. Partageant le moment avec quelques voisins, l'Épéiste reçut quelques félicitations de ces derniers qui avaient apprit sa promotion au sein du clan des Sabreurs. Elle n'était pas extrêmement proche d'eux mais ils étaient globalement sympathiques et la jeune femme n'avait rien à leur reprocher, si ce n'est leur absence de niveau en combat au corps-à-corps qui les empêchaient de devenir des partenaires d'entraînement ou de mission. Des gens simples mais nécessaires au bon fonctionnement du village de par leurs divers métiers.

Dans le même temps arriva une petite troupe guidée par une femme plutôt belle. Si Miyuki n'avait aucune idée de qui elle pouvait être, la rumeur parvient rapidement à elle et lui apprit le nom et la position de cette dernière. Naragasa Azami, nièce du nouveau Daimyo. Pas quelqu'un qu'elle-même devait rencontrer. Elle n'était qu'un genin dans la foule, même si elle avait une certaine importance au sein du clan des Sabreurs désormais. Le mot passa aussi que la fête était possible grâce aux dons du Daimyo. Pas vraiment une information qui intéressait la blonde. Ce genre d'action politique les regardait, pas elle. Et il ne changerait pas le fait qu'elle allait profiter du festival jusqu'à sa fin.

Hinhinhin...
Quoi encore ?
Bah t'as entendu comme moi. C'est encore pour se faire mousser. Pour lisser les relations, pour que Kiri soit un bon chienchien du Daimyo. Ils peuvent même pas fermer leur gueule quand ils font un cadeau et juste l'offrir, ils sont obligés de le crier jusqu'à ce que tout le monde le sache.
Je sais. Pas la peine de me le rappeler.


Ennuyée alors qu'elle était plutôt joyeuse jusque là, la Danseuse se releva en saluant ses voisins, ayant terminé son repas. Elle les remercia pour les félicitations, souriante en apparence, et s'écarta de la table pour aller voir les prémices du défiler qui commençait sur l'estrade alors que les couche-tôt et les enfants les plus jeunes commençaient à partir, sous les coups de 23 heures. Intérieurement, la sabreuse ne restait plus que pour une seule chose, le feu d'artifice qu'elle espérait voir à la fin.

Observant la parade sans y prendre part, Miyuki s'écarta un peu de la foule pour se poser et profiter d'un calme plus agréable après le bain de foule qu'elle vivait depuis quelques heures. Se posant sur un muret, elle observait de loin la foule qui décroissait doucement avec les premiers départs. La jeune femme en profita pour se recoiffer un peu et enlever quelques temps ses chaussures cérémonielles qui commençaient à la faire souffrir. Battant un peu des pieds dans le vide, elle laissa passer une bonne dizaine de minutes avant de se relever et de faire un brin de soin pour remettre sa tenue en état.

Rejoignant la fête, la Mawehara reconnu quelques visages de shinobis, que ce soit son professeur doton qu'elle salua d'un mouvement de tête alors qu'il était sur le départ, discutant avec la jeune Fuu qu'elle avait affronté il y a quelques jours au Grand Dojo. Elle remarqua alors un groupe avec Hotaru et Imekanu, saluant ces derniers également de loin. Elle n'était même pas sûre qu'ils l'aient vu, mais elle avait plutôt envie de se rapprocher de l'estrade pour voir un peu mieux où en était la parade en cette fin de soirée, espérant que la cloture serait intéressante et, si possible, accompagnée d'un feu d'artifice. Repassant par les stands de nourriture, elle se trouva des doriyakis et s'installa un peu sur le côté pour en profiter avec une tasse de thé chaud dans la fraîcheur du soir. Patientant donc légèrement sur le côté, bien installée pour voir la fin de cette soirée, l'Épéiste perdit son regard dans la foule. Elle entrevut même Kamiko qui était encore avec Tanosuke, plutôt proche de lui d'ailleurs, le pressant un peu et faisant jouer ses formes à n'en pas douter. Elle n'était pas du genre à abandonner facilement, alors si ce dernier voulait s'en débarasser, il devrait être patient.

Amusée par cette vision, Miyuki mordit dans une de ses pâtisseries. La soirée n'était pas si mal, au fond.
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Hokazuka Liuqin
Hokazuka Liuqin

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Ven 31 Jan 2020 - 20:12
Si le coeur d'un Homme était pesé lors de son arrivée dans l'au-delà une fois sa vie dans ce monde de chair terminée, alors assurément le péché de gourmandise serait celui qui alourdirait le coeur de Liuqin lors de son jugement. Il aimait manger. Un paradoxe pour la moindre personne ayant déjà posé son regard sur sa silhouette mince et son petit corps. Un plaisir, d'ailleurs, qui créait manque depuis son arrivée à Kiri et la situation précaire que son exil et la Kenpei lui imposaient. Mais si il existait bien un plat ou plutôt un ingrédient qui tuait sa gourmandise, c'était le poisson. Et ce buffet en contenait une grande quantité. Mais pas que, bien heureusement. Il y avait de quoi satisfaire tout le monde et en quantité.

Pour une raison inconnue, le Cervalier disposait malgré tout quelques-uns de ces animaux marins grillés dans son assiette. Peut-être voulait-il vérifier s'il détestait toujours la poiscaille ? À la manière des relations entre la Cité et la Seigneurie, peut-être que son goût changerait ? Aux mots d'Hotaru, le jeune homme acquiesçait. Il n'était pas bien convaincu mais connaissait trop peu le terrain pour pouvoir s'avancer et ne disposait donc pas d'éléments concrets pour appuyer son ressenti. Perdu entre ses pensées et la contemplation du plateau de nourriture qui se déroulait devant ses yeux, Liuqin se fit réveiller lorsque son camarade le bouscula gentiment d'un coup d'épaule. Il craint d'abord que son absence n'ait été remarquée et qu'il fasse l'objet d'un rappel à l'ordre. Mais faute d'avoir décrypté les mots du Mizujin son ton, lui, lui était bien parvenu. Un ton joueur, ricanant, amusé. Alors en réponse il en déduit une tentative de trait d'humour. Par réflexe, l'Hayashijin se mit donc à rire sans réellement comprendre pourquoi.

Ce lariat innocent permettait malgré tout le réveil du jeune homme, qui put se concentrer sur la suite du discours de son ami :

"Ce serait bénéfique pour tout le monde, qui pourrait dire l'inverse ? Je reste méfiant, malgré tout. Je veux dire... ce n'est pas mon pays et ma connaissance en est limitée mais la politique est toujours sous-tendue d'intérêts, d'ambitions personnelles... Je veux bien croire au Pays de l'Eau..."

Il s'interrompit un instant pour avaler une bouchée

"... je n'attends que ça qu'il me prouve l'inverse. Mais j'ai un peu de mal avec les politiciens, les seigneurs, les administrateurs."

Il toussait ensuite, avant de murmurer pour lui tout seul :

"J'ai jamais aimé le poisson..."
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Hayame Atsumi
Hayame Atsumi

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Ven 31 Jan 2020 - 22:18
Délicatement, Atsumi se défit de l'étreinte de Jiro. Elle le salua d'un léger abaissement de la tête, un grand sourire au lèvres.

« Prenez soin de vous aussi, bon courage pour l'examen. »

Elle n'eut pas le loisir de se sentir seule très longtemps, car Aditya était de retour. Toujours aussi rayonnant avec sa lanterne.

« Oui les choses se sont un peu calmées, ce charmant jeune homme en a profité pour m'inviter à danser. Je ne le connais pas mais bon, c'était un agréable moment, il est plutôt bon danseur » dit-elle, terminant sa phrase par un petit rire.

Pendant un instant, elle repéra le regard de l'ascèse perdu dans la foule, comme à la recherche de quelque chose ou quelqu'un. D'ordinaire, la blonde aurait sans doute fait preuve de curiosité à l'égard d'un tel comportement, mais connaissant l'irou-nin, elle se contenta de l'observer en silence. Elle n'aurait pas voulu l’embarrasser avec des questions trop intrusives.

Oh, elle aurait pu l'interrompre, ou pencher la tête dans son champ de vision pour attirer son attention, mais l'espionne qu'elle était préféra s’effacer tandis qu'elle regardait le visage d'Aditya passer par plusieurs émotions. Qu'avait t-il sur le cœur ? Pendant un instant, elle eu peur que quelque chose de mauvais lui torturait l'esprit, mais sa conscience sembla sa soulager d'un coup. L'origine du phénomène restait un mystère aux yeux d'Atsumi, mais sur l'instant, elle se contenta simplement du bonheur de son camarde. Peut-être en discuterait-ils d'un un contexte plus intime et propice à la confidence.

Elle accepta d'un mouvement de tête enjoué la proposition de l'Hayashin, lui emboîtant le pas, au rythme du bruit de ses talons, traversant la foule jusqu'au groupuscule. Elle avait déjà aperçu le visage du garçon, même si le contexte ne lui revenait pas spécialement, nuls doutes qu'ils s'étaient simplement croisés au village. Néanmoins, les deux jeunes femmes étaient de parfaites inconnues à ses yeux. Aditya lui déclina leurs identités. Les 3 personnes avaient vraisemblablement entendu son nom lors du discours d'ouverture, mais elle préféra se présenter à nouveau, en tout humilité.

« Bonsoir à vous, je suis Hayame Atsumi, j'espère que vous passez un bon moment ? »

A peine le groupuscule eut-il l'occasion d'échanger quelques mots, qu'un bruit de tambour traversa l'intégralité de la place. Résonnant au sein de la poitrine de chacun.

« Ah ! Les voilà ! Presque en retard … »

Sous un fond de musique lourde et épique, quelques membres des différents clans de Kiri défilèrent. Rien de bien surprenant ou même captivant pour les shinobi présents sur la grande place, qui connaissaient déjà par cœur le registre des talents de la brume. Mais les différentes techniques claniques, ou non, dont était faite la démonstration arrachaient bien des cris de stupeur aux civils.
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Ashida Ryuji
Ashida Ryuji

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Sam 1 Fév 2020 - 10:58





Premier Festival



Le shinobi salua l'assemblé d'un mouvement de tête simple et passa à côté de la plupart des gens présents pour s’en aller. C'était définitif, ce genre de soirée ne lui plaisait pas du tout. Il n'était pas très à l'aise avec ce genre de chose, par manque d'habitude très probablement ? Il s'étira un peu alors, faisant craquer sa nuque en se disant qu'il pouvait bien participer un peu au déroulement de la soirée... Au moins avant son départ en tout cas. Il se mis alors dans un coin d'ombre, avant de sauter sur un toit, composant une série de signes rapides, envoyant vers le ciel au dessus de la place quatre dragons, un de chaque éléments, hormis la terre. Les animaux élémentaires dansèrent dans le ciels, jusqu'à exploser en l'air, dans un artifice de couleurs et de lumières, s'annihilant entre eux pour ne pas laisser de retomber, rien qu'un simple spectacle de son et lumière au dessus de la tête des villageois et autres participants.

- Joyeux festival d'Automne, Kiri.


Il sourit en coin, s'asseyant alors sur place, un genou replié contre son torse en observant le ciel, silencieusement. Il ne pensait pas que quiconque l'ai vu jeter ce feu d'artifice improvisé, mais était-ce vraiment important ? Pas vraiment non, tant que les gens profitaient du spectacle, c'était le plus important. Il n'avait pas besoin de reconnaissance, même si pour les plus observateurs, sa silhouette fût illuminée un bref instant durant l'explosion. Son regard se posa ensuite sur le peuple Kirijin, son nouveau foyer depuis maintenant quelque mois. Il ferma ensuite les yeux et s'allongea sur le toit, croisant les bras derrière sa nuque en observant les étoiles, sans un mot. Il n'aimait pas vraiment le ciel étoilé.. Si vide et pourtant tellement rempli, mais.. Il avait le don de l’apaisé, pour une raison totalement obscure. Il sourit en coin se redressant ensuite calmement, dépoussiérant son kimono avant de s'en aller tranquillement vers le bord du toit, y sautant pour atterrir au sol et prendre la direction de la sortie du village dans le but de s'entraîner un peu, après tout, il fallait bien qu'il devienne plus fort encore pour protéger le village de la brume de n'importe quelle menace...


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Yasei Mia
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Sam 1 Fév 2020 - 16:15
Lui aussi cherchait donc une tête connue ? Eh bien, le hasard fait bien les choses, vu que les deux se cherchaient mutuellement, il était temps qu'ils finissent par se voir. Fuu lui échappe donc un sourire qui s'affiche sur son visage, certes, il n'a pas l'air enthousiasme à l'idée de la voir elle, mais la kazejin se doute bien que c'était sa nature, que c'était parce qu'il était en public, et donc il a dû mal à s'afficher en tant que personne heureuse lorsqu'il y a beaucoup trop de monde autour de lui. Il faut dire que Fuu comprend un peu ce ressenti, elle aussi n'aime pas vraiment le fait que beaucoup de monde les entourent, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle voulait chercher une tête connue, pour éviter de se perdre dans cette masse d'inconnus, et si certes elle n'est pas aussi asociale que le loup, elle a peur de ce qui risque de se passer si on lui annonce qu'elle est responsable de la banque. Après tout, une tentative d'enlèvement dans tout ce monde, personne ne pourrait voir ça, surtout avec le petit gabarit de Fuu. Après ce n'est pas comme si elle ne savait pas se défendre ...

- Je vais bien, j'ai beau être une poids plume, je reste un minimum solide.

Enfin, il voulait savoir si elle passait un bon moment, elle ne peut pas dire qu'elle en passe un bon malheureusement. Oh, ce n'est pas la faute de celle qui a dirigé ce festival, au contraire, c'est même un très beau festival, mais la demoiselle n'était pas des plus connues ici, en plus, c'était une étrangère, donc difficile de se créer des liens sur le coup. Elle soupire, au moins, les deux autres employés, eux, se sont bien amusés.

- Pas vraiment non, il y a tellement d'inconnus que j'ai du mal à me lancer ... et puis, personne ne me remarque à cause de ma petite taille ... j'aurais peut-être dû acheter des talents hauts au lieu de laisser mes collègues m'habiller comme une poupée.

Mais il est trop tard n'est-ce pas ? Le festival risque de bientôt se terminé, donc pour faire des rencontres, c'est rapé ... peut-être que cependant elle ferait appel à l'organisatrice de ce festival pour en faire un une fois la filliale construite, du moins, si elle parvient à avoir un terrain d'entente avec la milice kirijin.

- Mais passons, que souhaitez-vous faire ? Maintenant qu'on est deux, on peut survivre à ce festival ensemble, donc autant en profiter non ?

Et puis, cette délégation d'un autre pays est curieux pour elle, mais bon, Fuu ne compte pas se lancer sur ce terrain-là, trop dangereux politiquement parlant, c'est ce que ces "gardes-fous" lui on dit, donc elle va éviter de se mêler de ça.
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