O les astres d'en bas, je suis si loin de vous Que mon vaste archipel de splendeurs immobiles, Que mon tas de soleils n'est, pour vos yeux débiles, Au fond du ciel, désert lugubre où meurt le bruit, Qu'un peu de cendre rouge éparse dans la nuit !
Il fit glisser sa lame sur le guide de son fourreau, et rangea Kyameru dans sa gangue de métal et de cuir. Il attrapa la masse de cheveux mouillé qui pendait sur sa tête, et en fit un catogan bien serré. Passa un kimono bleu nuit, sur un Hakama de couleur gris perlé, enfila ses getas disproportionnées et enfila ses plaques d'armures qui protégeaient certains points stratégiques de son corps. Il était fin prêt, il était paré à toute éventualités et n'avait à rougir de sa ramure. C'était important d'avoir du style en toute circonstances, si on lui avait posé la question il aurait répond que, c'était parce qu'il représentait son village en tout instant et qu'il voulait lui rendre toute sa superbe et sa gloire.
Après tout, si on ne connaissait pas son lourd secret, cela pouvait prendre. Seulement, ce n'était que par caprice qu'il s'habillait de cette façon, pure caprice. Il voulait le meilleur, en toute chose, en toutes circonstances. Il voulait sentir de la soie, de l'or et des paillettes sur sa peau. La vie de truand ressemble par cet aspect à la vie d'artiste, qu'elle permet de s'offrir le luxe d'une vie de rêve. Ce n'était pas avec son salaire de sabreur qu'il aurait pu être aussi cossue, et délicat dans ses choix.
- Allons-y Kyameru, c'est l'heure. Fit-il entre ses dents, plus pour lui même que pour lame de Kirigakure no Sato. Depuis quelques temps, il semblait de plus en plus normal de parler avec son épée de vive voix, qu'importât la situation. En effet, c'était comme si elle était devenu une extension de sa conscience. Le lien qu'il avait tissé avec la lame du désert, n'avait aucune mesure avec aucun lien humain existant. Ils se comprenaient et se complétaient parfaitement. L'un obéissant à l'autre, tandis que l'autre écoutait le chuintement susceptible de lui indiquer la voie aussi sûrement que certaines pucelles écoutent la voix du seigneur.
Il avait dans la main un bout de papier qui disait :
La clé de déchiffrement se trouve là où l'eau cristallise le pouvoir de notre village.
Nobuatsu Saji
Il le connaissait bien son senseï, il savait qu'il pouvait être tordu par moment. Ce code d'apparence banale avait en vérité plus de sens pour Jiro qu'il ne pouvait en avoir pour d'autre. Il savait déjà ce que voulait dire l’énigme qui permettrait de décoder, aussi il se tranquillisa et continua de réfléchir. C'était simple enfaîte, la clé de décodage, ce fameux sésame, se trouvait dans le nombre de sabreur qui évoluaient dans le village. Le chiffre 7 était sans aucun doute celui qui lui permettrait de tout comprendre.
Il appliqua sa logique bêtement, et se trouva devant un bâtiment bien particulier du grand dojo. Séparé en trois salles en enfilade, dont la porte principale était aussi épaisse que la caboche de Jiro. De lourds rivets de métal en gardait la structure même. Sur la porte était frappé un Kanji.
La communication par missives était une chose à laquelle le nouvel épéiste commençait à peine à se faire. Malgré son caractère, il préférait toujours qu'on lui annonce les choses en propre et à l'oral plutôt que de lui laisser la possibilité d'égarer la lettre, omettre de la lire, et tout ce que cela impliquait par la suite. Ce message-là, cependant, avait eu le mérite d'éveiller son intérêt. Si Narotama n'était pas un adepte fervent des jeux de pistes et autres énigmes, il interprétait néanmoins le code qu'on leur soumettait comme une sorte d'épreuve nouvelle à relever. Il n'y avait pas que les bras qui faisaient un Sabreur d'un pratiquant de kenjutsu. L'élément primordial qu'avait retenu le xanthe des préceptes de son mentor était ainsi qu'un esprit émoussé était tout aussi mauvais pour le tranchant d'une lame. Il avait éprouvé le code à la lumière de sa promotion nouvelle. C'était totalement arbitraire, et très hasardeux, mais lorsque l'on prenait en compte le nombre d'épéistes de la Brume, sept, on tombait sur des coordonnées correspondant à un emplacement aux environs du Grand Dojo, sur la carte de Kiri. S'il en était venu à tenter cette approche, c'est que le fils de forgeron avait déjà écarté la thèse du code renfermant un message concret - puisque rien ne donnait d'indices concrets à ce propos - et aussi parce que la seule phrase intelligible ne l'était pas en son sens. S'il devait dire où l'eau cristallisait le pouvoir au sein du village, No aurait immédiatement pensé à la Tour du Mizukage, mais l'endroit était légèrement compromis. Ne sachant comment interpréter l'indice laissé par Nobuatsu Saji, Narotama finit ainsi naturellement par réfléchir sans le prendre en compte. Et en l'occurrence, la solution que le hasard lui avait révélé donnait une réponse plutôt cohérente…
Il s'agissait donc d'éprouver sa théorie au concret en rejoignant l'emplacement en question. L'épéiste ne savait dire combien de temps il était resté à tenter d'élucider ce mystère, absorbé qu'il avait été par la tâche, mais il ne pensait pas être en retard cette fois-ci. Vêtu d'un haori de couleur noire arborant des motifs en quadrilatères, reflets d'opale sur le basalt, ainsi que d'un kimono blanc d'apparence basique et de son éternel galurin rayé, il rejoint ainsi rapidement la porte marquée devant laquelle se trouvait un épéiste qu'il connaissait au moins de visu. C'était plutôt bon signe, puisque la probabilité qu'ils se soient trompés tous les deux était plutôt faible. Hiramekarei sur son dos, enroulée qu'elle était dans ses bandages de momie de métal, Narotama était certain que, si l'autre ne reconnaissait pas son visage comme familier, verrait au moins sa fonction de par l'énorme couperet qui dépassait de derrière lui.
- Je n'aurai donc pas l'honneur d'être arrivé le premier, fit-il en approchant sans autre introduction, que Jiro Ikaru l'ait ou non vu arriver.Bien que nous ne soyions pas encore au complet de ce que je vois, continua Narotama en jetant un oeil à la bâtisse, sa porte et ses lourds rivets de métal.
Il était venu d'un pas nonchalant, et avait immédiatement tiré l'épée de son dos pour la laisser reposer sur le sol, qui en souffrirait moins que lui. Le jeune homme s'appuyait ainsi sur les deux manches de l'épée-jumelle à la manière d'un vieillard sur une canne. On aurait dit que tout son poids s'y appuyait par fainéantise, par défiance quant à l'obligation de porter son propre corps. Sourire en coin, ses yeux verts émeraude dissimulés dans l'ombre de son bob, il finit par décliner son identité.
- Nous ne nous sommes pas encore rencontrés, je crois. Alors mon nom est Raiden Narotama, mais on m'appelle plus généralement "No". C'est moins longuet et alambiqué.
Le Sabreur était assit au milieu d'une des nombreuses salles du Grand Dojo, entouré de diverses livres et parchemins narrant les aventures des Épéistes de la Brume au fil du temps. Il tenait de sa main droite un bouquin dont il tournait les pages avec son pouce, son bras gauche collé contre son torse via une attelle. Si l'Épreuve de Miyuki reposait sur une volonté de fer, celle de Takeo Jomei trouvait sa source dans la violence et l'endurance. L'esprit qui dormait dans son Sabre, Hiai, ne l'avait pas épargné, la profonde morsure faisant toute son épaule ainsi qu'une partie de son dos le brûlant encore à certaines occasions. Néanmoins, le genin était désormais en repos, une sorte de convalescence le temps que son bras soit de nouveau utilisable, expliquant son air ennuyé alors qu'il semble lire pour la 10ème fois la même histoire. Lassé, il repose le livre dans le tas l'entourant, ses pupilles écarlates se posant sur une missive amenée plus tôt dans la journée. Il n'avait pas cherché à la lire aussitôt reçue, possédé par une sorte d'ennui profond à lire encore quelque chose après avoir dévoré des dizaines de légendes.
Cependant, Jomei était plutôt surpris du contenu de la lettre : un code à déchiffrer. Il fronça pas mal les sourcils, n'étant pas particulièrement fan de ce genre de jeu, même si en tant que shinobi il se devait de connaître les bases pour coder/décoder des messages durant un conflit. L'information était une arme dangereuse, probablement la plus puissante si bien utilisée. La lettre posée sur le tatami en face de lui, il se frottait la tempe en essayant de faire fonctionner ses méninges, les quelques neurones qui lui restent après avoir pris sa dose d'anti-douleurs. L'eau qui cristallise le pouvoir du village… Takeo Jomei réfléchissait plusieurs minutes, se demandant si le palais du Kage était la réponse à la solution, mais il eu comme une sorte d'illumination alors qu'il saisissait un vieux parchemin. Il relisait son contenu en diagonal, jusqu'à ce qu'il retrouve une phrase similaire en plein milieu d'une description racontant le pacte des Sabreurs pour dévouer tous leurs efforts et leurs pouvoirs pour le pays de l'eau. Donc la clé pour déchiffrer ce code résidait dans les Sabreurs en eux-mêmes, une génération composée de 7 membres…
Takeo Jomei se relevait, plaçant un Haori traditionnel par-dessus ses épaules tandis qu'il restait torse nu en-dessous, des bandages allant de son épaule gauche jusqu'à son torse. Un simple hakama couvrant ses jambes, il saisissait son Sabre enfermé dans un fourreau avec sa main valide, le tenant fermement alors qu'il se déplaçait dans le Grand Dojo pour rejoindre les coordonnées indiquées dans la missive. Un endroit particulier, presque isolé du reste. La vision de cette grande porte avec le mot Sagesse inscrit dessus intéressé Jomei, jusqu'à ce qu'il remarque la présence de deux autres figures. Il en connaissait un, le second une personnalité pas encore familière aux yeux du nouveau Sabreur. Sans cérémonie, il s'approchait deux, son bras gauche toujours retenu dans une attelle alors qu'il s'adressait aux deux autres Sabreurs.
- J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de réunions à travers le village ces temps-ci… mais je suis bien curieux de voir ce qu'une rencontre de cette génération pourra bien créer.
Le regard clair et le visage neutre, il tournait ensuite son regard vers No, acquiesçant de la tête avant de se présenter.
- Mon nom est Takeo Jomei, j'ai récemment été sacré Sabreur. Heureux de faire ta connaissance.
Miyuki jeta un oeil à la missive qu'elle avait reçu. Elle soupira. Ça ne l'intéressait pas vraiment, une rencontre de plus. Déjà qu'elle avait hésité à la première, là elle devait en plus décoder un message ennuyeux. Un bref coup d'oeil, que des chiffres. Et des espacements, des virgules. De la ponctuation signalée. Soit. Le premier mot avait 7 lettres. Un indice décripté à la fin. "La clef de déchiffrement se trouve là où l'eau cristallise le pouvoir de notre village." Avec un poil de logique, vu que ceci était à n'en pas douter un message visant les sabreurs, c'était fait par eux. Donc, question d'égo, le "pouvoir" c'était certainement les sabreurs eux-même. Et ils étaient 7 aussi. Coïncidence ? Peut-être. Mais ça valait toujours le coup d'essayer. Et bingo. Les premiers chiffres formaient le mot "Bonjour". Pas besoin d'aller plus loin, de réfléchir ou d'utiliser une grille. De la simple déduction suffisait.
Il devait s'agir d'un message de rassemblement certainement, ou sinon pourquoi s'embêter à envoyer une missive codée dans un village bien surveillé. Peut-être un message important devait y être délivré, mais ce n'était pas la manière la plus discrète aux yeux de la combattante blonde. Un simple message leur demandant de venir au Grand Dojo pour une réunion aurait été plus discret. Ça devait donc être une sorte de jeu de l'un d'entre eux. Miyuki haussa les épaules et finit par simplement se diriger vers leur lieu de rassemblement. Senritsu à la taille, elle avait enfilé son armure pour être un peu plus solennelle puisqu'elle doutait qu'on les convoque pour rien après tout.
Peut-être était-ce un test même. Arrivant aux portes du domaine du clan, elle questionna deux apprentis qui discutaient. Histoire de savoir s'ils avaient déjà vu passer quelqu'un parmi les sabreurs, si les épéistes de Kiri se trouvaient bien ici. Et sans surprises, elle apprit qu'il y avait déjà Jomei, Nô et Jiro. À bien y réfléchir, de ce qu'elle savait d'eux, c'était sans doute Jiro qui était parvenu à ce genre d'idées. il semblait toujours avoir des tours à jouer, plus ou moins sérieux. Elle avait pu le voir en action au Cyprès-Jolie. Et encore une fois, sans surprise, la réponse était positive. Ils lui donnèrent même la direction dans laquelle ils étaient tous partis.
Dans la place, elle reconnut d'abord Jomei à son atèle bien qu'il lui tournait le dos, puis Jiro et Nô. Elle fit un simple salut de la tête en premier abord puis après quelques pas, leva la voix.
« Ohayo Gozaimasu, messieurs. Mawehara Miyuki, j'ai réussi mon épreuve en même temps que Jomei. Quelqu'un sait la raison de cette réunion ? »
Les missives c’était vraiment stressant, à chaque fois qu’il en recevait une, Kuro stressait. Allez savoir pourquoi mais il n’aimait pas recevoir de paperasse. Enfin dans tout les cas il finit par instantanément déstresser, parce que même s’il n’avait rien à se reprocher, il stressait vraiment pour rien et cette fois il avait stressé pour une simple lettre à déchiffrer. Une grosse répétition de 7. Il s’était déjà pas mal exercé à déchiffrer les codes de ce genre, mais là c’était clairement autour de cela que ça tournait. Enfin il restait aussi un indice qui fit s’allumer une ampoule au-dessus de sa tête.
« La clé de déchiffrement se trouve là où l'eau cristallise le pouvoir de notre village. »
C’était plus simple avec un indice quoi. Du coup il finit par s’habiller de la même tenue sombre et longue qu’il avait porté l’autre fois à la réunion des nouveaux et se mit en route vers ce fameux lieux de rendez-vous sans se hâter non plus. Il savait très bien que les petits génies arriveraient avant lui. Il arriva donc au grand dojo et se retrouva rapidement auprès d’un bâtiment spécial avec une grande porte et … bah les autres sabreurs. C’était bien cela les 7 partout ? Surement. Arrivant en faisant autant de bruit qu’une ombre, il remarqua No, Jomei et deux autres personnes qu’il avait entrevu quelques fois dont il ne se souvenait pas trop des noms, mais il savait qu’ils étaient sabreurs. En arrivant après eux il se casa contre un mur silencieusement, les saluant d’un hochement de tête.
- Hoi.
Il ne regardait personne dans les yeux, sa main gauche toujours au-dessus de ses deux sabres accrochés (Son ancien et son nouveau.) à sa taille. Ce n’était pas parce qu’il se sentait menacé, mais seulement parce que c’était un réflexe mécanique musculaire inscrit en ses os depuis sa plus tendre enfance. Enfin il pouvait comprendre s’il en mettait mal à l’aise plus d’un.
“La raison de cette réunion est simple. Il s’agit de tester votre esprit de cohésion.”
Une voix retentit dans le dos de Miyuki alors qu’une silhouette familière dont l’apparence noirâtre semblable à une ombre fait écho à sa question, il en faut peu pour ses confrères avant de reconnaître le Nobuatsu dans sa tenue intégrale noire de jais faisant ressortir sa forme athlétique. Ses lames rangées dans une forme de croix dans son dos, il dévisage rapidement chacune des personnes présentes devant les portes de cette annexe placée à l’écart du Grand Dojo et dont la lourde porte de métal se tient face à eux avec un signe gravé en son centre, le kanji 知恵 évoquant la sagesse. Une bâtisse devant laquelle nombre d’apprentis se sont demandés ce qu’une porte aussi robuste pouvait renfermer. Ils ne tarderont pas à découvrir la teneur de ce que le jounin leur a réservé entre les murs de ce lieu retranché, des aménagements qu’il a pensé en coopération avec son ingénieur Kobayoshi lorsque celui-ci a offert ses services au Grand Dojo. Un secret qui s’est évanoui avec sa disparition, à l’exception du chef des Sabreurs ayant lui seul connaissance de ce qui s’y trouve désormais.
Comme de coutume, Jiro le plus ancien de ses confrères a su déchiffrer le message et répondre à l’appel avec succès, de même pour les autres genins qu’il reconnaît pour avoir brièvement lu leurs dossiers respectifs: Nō qui manie l’épée sole-limande, Jomei le dompteur de la lame serpentine capable de se fragmenter, Miyuki l’utilisatrice de l’épée mélodieuse Senritsu, et enfin Kuro qui peut se targuer de combattre avec une épée manipulant les ombres, un pouvoir inédit parmi les Sabreurs. Autant de talents sur lesquels il lui faudra garder l’oeil afin de favoriser leur évolution, sans quoi il craint qu’ils finiront par disparaître comme leurs prédécesseurs n’ayant su être à la hauteur de leur nouvelle position, le clan étant de ceux où les membres sont généralement mal préparés aux épreuves qui les attendent à l’extérieur des murs du village, où leur responsabilité est mise à mal par la réalité du terrain, la hauteur de la tâche dont ils sont tributaires étant trop grande pour qu’ils persévèrent durablement au sein de la confrérie.
La mission du chef de clan sera essentiellement de les endurcir dans le sens d’un renforcement de leurs capacités au combat et de travailler leur esprit de corps, même si pour la plupart il se doute qu’ils ont déjà une certaine connaissance des rudiments et plus encore, pour avoir atteint le sommet de la pyramide du clan, ils ont montré davantage que cela. Mais l’escalade ne se termine jamais vraiment quand on s’engage au service d’un clan dont l’existence a traversé plusieurs générations, le Nobuatsu se sent alors investi du devoir de montrer la voie aux nouveaux sabreurs que cette “lignée” a apporté. Quoi qu’ils ne soient pas liés par le sang, ils sont désormais liés par une cause commune, des intérêts convergents et une force qui une fois mise ensemble leur permettrait de tout surmonter. A eux maintenant de prouver leur valeur, en commençant par surmonter les épreuves que le sabreur en chef leur a concocté. Le bretteur masqué a beau être doué de parole à présent, son leitmotiv demeure le même: il préfère le geste à la parole, le combat à la tergiversation.
“Je vous retrouve au bout du chemin. Bon courage.”
Tel un prestidigitateur, l’homme en noir disparaît soudainement dans un nuage de fumée jusqu’à s’évanouir complètement, mais personne n’est dupe: il s’agissait d’un clone dont le seul but était de souhaiter la bienvenue mais aussi de confirmer qu’ils se trouvaient au bon endroit, annonçant ainsi le début des réjouissances. Des mécanismes derrière la porte s’activent, puis la porte aux rivets de métal s’ouvre dans un lourd grincement en dévoilant à l’ensemble des Sabreurs la disposition de la première salle.
A peine pénétrez-vous le bâtiment que la salle semble soudainement prendre vie, et des mécanismes se déclencher automatiquement à votre présence, ou s'agirait-il de cette fausse lame de parquet sur laquelle l'un d'entre vous a marché, provoquant toute une série d'événements en chaîne: un sablier tout au bout du chemin qui vient de se tourner ne vous offrant qu'une vingtaine de minutes pour gagner l'autre extrémité du parcours, les têtes de dragon sur le mur de gauche qui produisent un clic n’annoncent rien de bon, de même pour les fléaux d'armes suspendus au plafond, et les tuyaux soufflant du vent ou des kunaïs.
Vous l'aurez compris, la première salle est truffée de pièges mortels du sol au plafond et sur toute la longueur, visant à tester l'agilité et le bon sens de ceux qui se risquent à la traverser. Tout au bout de la salle vous apercevez trois portes sur lesquelles sont marquées d'une encore noire la lettre A, B ou C de gauche à droite et vous remarquez que pour chaque porte, il y a un long cylindre qui tourne à gauche ou à droite en fonction du mouvement imprimé par vos pieds et en guise de pont - au-dessus d'une douve tapissée de piquets de bois extrêmement pointus, pour vous permettre d'atteindre la plate-forme se situant de l'autre côté et vous donnant accès à l'une des portes. Trois cylindres au total et de longueur équivalente, pour une distance de plusieurs mètres que vous estimez prendra près de cinq minutes à traverser, en prenant en compte le fait qu'ils demanderont de votre part beaucoup d'équilibre pour arriver au bout sans tomber. Au plafond, vous remarquez également des fléaux d'armes accrochés au bout de chaînes de fer et qui risquent de se déclencher et se balancer sur toute la largeur du parcours lorsque vous commencerez à avancer.
Comme si cela ne suffisait pas, chaque chemin comporte un danger différent, vous imposant donc de bien faire votre choix sous peine de connaître l'échec, ou pire encore, la honte de ne pas avoir su mériter votre place parmi les Sept.
Spoiler:
La première épreuve se déroulera en deux temps. Un premier post pour discuter d'une éventuelle stratégie, puis un deuxième ou chacun choisit le chemin qu'il va suivre pour passer à la salle suivante. Vous pouvez aussi directement traverser au premier post si vous voulez la jouer solo. Bon rp!
Prendre le chemin ADes lance-flammes crachent continuellement au niveau des jambes espacés d'un mètre sur la longueur du cylindre
Prendre le chemin BUn souffle de vent en face vous repousse en arrière pour vous empêcher d'avancer et risque de prendre deux fois plus de temps
Prendre le chemin CDes trous dans le mur de droite projettent des kunaï tout le long du chemin à hauteur du torse et peuvent aller jusqu'au chemin A
J'ai deux femmes dans ma vie, La bouteille et ma lame, Deux femmes dans ma vie. Ikaku Jiro
Ah, il pouvait presque parader la lame à nue, et narguer tout ses camarades. C'était lui qui avait la préférence de Nobuatsu Saji, le chef de clan. C'était lui, le second sur la liste des plus puissantes et fines lames de Kirigakure no Sato. Et il était le premier arrivé, si ce n'était pas un signe que tous étaient en dessous de lui, qu'était-ce ? Même son intellect était plus affuté, plus tranchant et plus puissant que le leur. Il n'avait pas chercher à réfléchir après tout, il avait deviné grâce à sa connaissance grandissante de Saji, mais aussi parce qu'il avait un instinct infaillible.
Il passa au crible ses compagnons, deux escogriffes aux yeux vides, portant des lames aux pouvoirs aproximatifs dans son esprit, mais qu'il apprendrait bien vite à connaitre au combat, pour sûr. Un blondinet aux grands airs qui présenta en bonne et due forme, lui. Et une femme.
Il se frotta les mains, et attendit patiemment sans saluer personne, dans la pure tradition de l'Ikaku, qui se faisait dédaigneux et pédant dès que possible. S'enfermer dans sa bulle lui permettait de justifier qu'il ne soit pas le spécimen le plus sociable du groupe, et cela convenait à la fois à la figure qu'à la figurine. J'entends par là à l'acteur, et à son personnage.
Il y'a ce qui agit, lui, et puis il y'a sur quoi il agit, son environnement. Et aujourd'hui, il n'avait aucune idée de quoi s'attendre pendant cet épreuve. Mais bien évidemment, il est le premier à passer la porte de métal avec son Kanji sculpté à même le métal, sans aucune peur ni aucune anicroches avec les autres. Il est après tout l'aîné, celui qui a le plus d'expérience. Le plus précieux aussi, non ? Il se devait de prouver sa valeur, mais la logique aurait valu qu'on le préserve pour la suite, qui se finirait surement dans le sang, la sueur et les pleurs de certains.
Il voyait déjà la bonne femme supplier pour sa vie, et les trois autres crier que tout cela était trop dur pour eux. Il connaissait Saji après tout, il n'y allait pas avec le dos de la cuillère. Il se contenta d'avancer dans le noir, la chaleur de sa lame le rassurant autant qu'elle le prévenait qu'un danger était imminent.
Et cela ne se fit pas attendre, il vit la salle et esquiva les pièges aussi faire que peu, et se retrouva devant les ponts suspendus qui formait une construction arachnéenne de cordes et de métal.
Il choisit le chemin A, et se retrouva dans la fournaise la plus intense qu'on lui avait donné à voir, depuis Kyameru. Il avait l'habitude, il pouvait supporter la chaleur, après tout, c'était sa spécialité. Il usa de son sabre comme d'un bouclier de métal, efficace contre le plus gros des dégâts que l'on pouvait lui imposer par ce chemin infernal.
Il n'en menait pas large, et espérait que les autres étaient dans la même merde.
Les banalités de convenances s'étaient échangées nonchalamment, du côté du chapeauté Raiden Narotama : Flegmatique silhouette élancée qui semblait à tout instant prompte à l'écroulement, telles l'étaient les grandes lames de fond meurtrières honnies des navigateurs. Celles là venaient des profondeurs, bouillaient à la surface et l'agitaient d'écumes, fendant le bois et se brisant dans l'acte. Il n'y avait rien de grand à être de ces catastrophes-là. Après leur disparition, nul ne subsistait d'elles que le préjudice. Le jeune homme reposait de tout son poids - si terrible d'apparence - sur la double-lame pleuronectiforme et momifiée, que son dos s'accoutumait difficilement à traîner. Mais il valait mieux porter sa croix, disait-on. Les banalités de convenances s'étaient donc échangées, le xanthe déclinant son identité à ce Jomei et à cette Miyuki, avant de rendre son salut au Loup Solitaire… Inutile de faire les présentations avec ce dernier. Ils s'étaient baptisés ensemble. Le seul qui ne fit l'objet d'aucun échange fut finalement ce sabreur dont les cheveux étaient d'opale. Mais Nō le connaissait déjà. En vérité, il connaissait déjà les autres membres du Conseil des Sept de nom, au moins. Par déduction, l'amejin établit que c'était de Jiro Ikaku qu'il s'agissait là. Un sabreur plus expérimenté, plus anciennement reconnu digne de porter son épée à pouvoir… Mais moins que lui, et c'était suffisant pour le relever, enclin aux sacrifices du travail en équipe.
La porte s'était ouverte alors que Saji Nobuatsu, chef de ce clan hétéroclite tout pareillement hétérodoxe, disparaissait dans le néant. Un clone, manifestement. Cela signifiait que l'original les attendait au bout du chemin. Comme la mère oiseau laisse ses petits prendre leur envol, au risque de les voir chuter et tragiquement épouser le sol dur et froid, s'y fendant le crâne. Outre les pièges retors, déjà passablement décourageants, il y avait ces mots prononcés par le Sabreur Muet. Un mot en particulier : Cohésion. Nō n'était pas sûr d'assister à une démonstration d'esprit de cohésion, alors que l'Ikaku s'aventurait en solitaire au devant du danger qui n'était très certainement pas déployé de toute son absurde sournoiserie. Le créateur de ce parcours d'obstacle devait être quelqu'un de… Particulier. Stoïque comme les antiques Moaï, Narotama observait la progression de son homologue en vis-à-vis, qui n'était manifestement plus aussi assuré face au fait établi. Nō trouvait critiquable son choix de chemin, mais cela était peut-être lié à sa particularité propre. Qu'en savait-il ? Son dévolu se jetait plutôt sur le chemin C… La largeur de son arme était suffisante pour bloquer assez aisément une attaque qui venait à intervalle régulier et à niveau fixe : la hauteur approximative de son torse. Niveau cohésion, ce choix permettrait de bloquer les tirs qui, éventuellement, allaient atteindre jusqu'au chemin emprunté par l'Ikaku.
Oui, ça semblait plutôt bon. Le dernier choix n'était pas véritablement considéré par le bretteur : leur temps était compté et ils ne savaient pas les obstacles qui suivraient. Perdre du temps dès la première épreuve - sans doute la plus simple - était la pire idée possible. D'un mouvement vif et inattendu, il redressa son arme avec une facilité qui prêtait à rire, sachant le poids du monstre ichtyoïde. Une impulsion quasi-imperceptible vint tendre le muscle de l'avant-bras du xanthe, et la double-lame expulsait alors un chakra suffisant, par ses deux yeux latéraux, pour en retirer tout bandage.
- Hé bien je suppose que c'est à notre tour. Qui se dévoue ? Il sourit bêtement. Difficile de dire si c'était de la lâcheté ou bien un manque de sérieux qui lui faisaient poser la question. Son visage était indéchiffrable, à ce moment là.
Quelque chose dans l’air commençait à vibrer alors que de plus en plus de porteurs de Sabres approchaient, une sorte de résonnance silencieuse se réalisant entre les armes légendaires qui se réveillaient petit à petit de leur sommeil. Jomei restait en partie de son côté, observant la tête des différents personnages autour de lui, reconnaissant certains, découvrant d’autres, et sûrement préparé à découvrir de nouvelles surprises. Qu’est-ce qui se cachait derrière cette immense porte ? Il voyait apparaître Nobuatsu Saji, le chef de clan semblant arriver pour lui répondre à sa question avant même qu’il n’y mette la voix pour la poser. Bien sûr, c’était pour répondre à une question déjà posée par ses camarades.
Tester leur esprit de cohésion ? Une raison particulière, le chef de clan aurait pu leur demander de “prouver leur force”, ou “la force du lien entre eux et leur Sabre”, mais non. Une lumière passait entre les pupilles de Takeo Jomei, comme s’il venait d’avoir une soudaine illumination. Depuis combien d’années existait le clan des Sabreurs ? Quel en était le résultat aujourd’hui ? Il est vrai que c’est un groupe avec un énorme poids dans les forces du Pays de l’eau, mais la réalité faisait qu’une nouvelle génération venait de voir le jour. Leurs liens étaient fragiles ! Et comme pour donner raison au maître de Hiai, trois portes finissaient par dévoiler trois longs chemins qui semblaient pleins de dangers.
Jomei fixa les différents cylindre sans cligner des yeux, le regard sérieux, avant de voir le premier d’entre eux se démarquer et rejoindre le chemin des flammes. Il estimait qu’il était probablement confiant dans ses capacités pour régler cette épreuve tout seul, même si Jomei pensait que le but de l’épreuve était ailleurs. Sans réellement perdre de temps, il se tournait vers No qui demandait qui serait le prochain sur la liste. Jomei ne restait plus en arrière et s’avançait.
- Plutôt que d’y aller un par un et chacun de notre côté, essayons de profiter de nos capacités ensemble pour couper à travers la difficulté artificielle de cette épreuve. C’est logique, non ? Tous ces pièges n’ont qu’un seul objectif : nous faire perdre du temps en y faisant face par nos propres moyens. Voici ce que je vous propose : avec mon Sabre je peux bloquer des projectiles tirés dans notre direction, la souplesse de Hiai me permet de vous protéger même si vous n’êtes pas dans un bon angle comparé à moi.
Il se rend compte au cours de son explication qu’il avait oublié un détail important : il était en ce moment en convalescence. Drôle de façon de se reposer que de risquer sa vie dans un lieu à l’écart des yeux. Il soupirait avant de regarder son bras gauche encore sous les bandages, inutilisables pour le temps à venir, avant de balayer du regard les autres Sabreurs restant.
- Je sais bien que ça sonne comme de l’appel à la pitié puisque je suis blessé et que je demande à tout le monde de coopérer, mais je ne suis pas stupide au point de compter sur ma fierté seule pour poursuivre sur cette voie que je me suis lancé. Je vous pose cette question : qui souhaite venir avec moi ?
Il se positionnait devant le chemin C, celui qu’il espérait avoir le plus de chances de passer malgré sa blessure, du fait que les pièges ne semblent pas si complexe si tentait qu’on était préparé à se protéger. Peut-être qu’il subirait une blessure par-ci ou par là, mais si vraiment personne n’était prêt à venir avec lui alors il n’allait pas juste repartir dans son lit d’hopital sans rien tenter.
Actions :
Jomei se positionne devant le chemin C et attend de voir si d'autres veulent réaliser l'épreuve avec lui.
Saji arriva, et avec lui, les informations sur la situation. La raison de leur présence. Miyuki hocha donc la tête, l'écoutant avec attention. Il était le chef de clan mais aussi un sabreur expérimenté, pas juste un vieux bien pensant qui dictait la conduite pour faire "comme de son temps". L'esprit de cohésion donc. Traverser le passage qui s'ouvrait devant eux ensemble. Elle haussa un sourcil en le voyant partir devant mais soit. Il avait plus d'expérience qu'eux tous rassemblés. C'était tout de même dommage selon elle qu'il ne soit pas avec eux pour participer à cet esprit de groupe, mais soit. C'était lui qui décidait.
Alors qu'elle s'attendait à un lancement de conversation rapide pour analyser ensemble la situation et y trouver des solutions, la guerrière vit Jiro se lancer seul. Décidément, c'était pas trop son truc d'écouter les autres à celui-là. Enfin... Nô et Jomei semblaient plus patients. Miyuki hocha donc la tête et s'étira un peu avant de prendre la parole, ayant écouté ses deux camarades précédent.
« Jomei, tu es blessé, tu devrais prendre le premier chemin et te déplacer en même temps que Nô. Comme ça il te protègera des projectiles et tu n'auras qu'à sauter à la fin. Ikaku se la joue solo donc il ne reste plus que nous deux Kuro. Ça te dit la même stratégie ? Un de nous passe devant les shurikens pour les bloquer directement et l'autre passe sur le chemin enflammé pendant ce temps. Ou si vous le sentez pas, le chemin du milieu se fait aussi mais il faut que celui à droite attende l'autre qui sera plus lent. »
Posant une main sur la poignée de son katana, Miyuki reporta son regard sur le sabreur sombre.
« Tu préfères passer côté shurikens ou l'autre chemin ? Si tu t'en occupes, j'irais sur celui des flammes. Elles sont prévisibles, c'est mieux qu'un souffle permanent. »
Patientant le temps de sa réponse, la combattante aux cheveux blonds continuait d'observer le terrain, vérifiant qu'elle n'avait rien manqué qui aurait pu s'avérer dangereux.
Vous profitez pour certains des premières minutes pour observer la disposition de la salle, ses mécanismes piégés et convenir d’une stratégie. Mais tout le monde ne semble pas être du même avis.
Ikaku Jiro, confiant dans sa capacité à traverser le parcours d’obstacle se lance en premier sur le chemin A qui présente comme les autres voies, un cylindre en guise de pont au-dessus d’une mer de pics, mais aussi des lance-flammes à tête de dragon crachant en continu au niveau des jambes. Ce qui rend impossible toute tentative d’esquive à moins de savoir voler. A peine pose-t-il le pied sur le cylindre que celui-ci commence à tourner, mettant à l’épreuve son équilibre et l’obligeant à courir rapidement à la surface pour ne pas glisser et chuter sous l’effet de la rotation. Au même moment, une masse d’armes très lourde descend du plafond pour se balancer de façon fulgurante en direction du Sanguinaire et l’emporter au milieu de sa course.
Comme si cela ne suffisait pas, il peut sentir une odeur de brûlé... En baissant la tête il verrait que son pantalon a pris feu et réaliserait qu'il faut bien plus qu'une lame de katana pour bloquer des jets de flamme.
Spoiler:
@Ikaku Jiro reçoit des brûlures de second degré superficiel au niveau des tibia, son pantalon est en feu, ce qui impacte sérieusement ses déplacements pour arriver jusqu’au bout du parcours mais aussi rester en équilibre. Il est maintenant à la moitié et doit trouver une solution contre les lance-flammes et la masse d’armes qui arrive sur lui.
@Yokan Kuro n’ayant pas répondu ne fait rien ce tour-ci.
Afin d'accélérer les choses, vous pouvez tous répondre dans l'ordre que vous voulez avant le prochain passage de la narration. Les participants qui n'auront pas répondu verront leur tour sauté.
Un léger sourire se formait sur le visage de Jomei lorsque Miyuki intervenait pour partager la suite de la logique qu’il avait énoncée. Partager un chemin à deux pour que les Sabreurs puissent se couvrir mutuellement était une bonne idée, cela permettrait de limiter les risques. Jiro avait déjà débuté sa course vers l’autre bout du chemin et il ne restait donc que les 4 plus jeunes Sabreurs qui devaient décider de la marche à suivre. Kuro ne semblait pas réagir, probablement dans sa propre réflexion, tandis qu’en attendant la réponse de No le jeune Jomei tournait son attention vers le seul qui avait eu la témérité de se lancer vers l’avant. Et ce n’est que quelques secondes après que Jomei fronça les sourcils, voyant à quel point Jiro était mis en difficulté par cette épreuve.
Même s’il n’était pas le commode, même s’il avait un humour particulier, même s’il connaissait le terrible secret de l’allergie de Jomei, Jiro restait un camarade et un membre du même clan. Comment ne rien ressentir lorsqu’un comparse est agressé ? Jomei tenait depuis le début Hiai dans sa main, la lame toujours prisonnière de son fourreau… Et lorsqu’il saisit la poignée avec sa seule main valide avant d’agiter l’arme pour faire valser de force le fourreau, il adressait un regard désolé.
- Je pars l’aider !
Sans hésitation, malgré son bras gauche impossible à bouger, il sauter sur le cylindre et commençait à son tour à courir avec vitesse pour ne pas se laisser emporter par le mouvement rotatif de la plateforme. Il sautait par-dessus les premières gerbes de flammes qui menaçaient ses pieds et lorsqu’il jaugea être assez bonne distance de Jiro malgré être partit en retard, il insuffla son chakra directement dans son arme pour déployer les pouvoirs de Hiai. Le Sabre vibrait en réaction, déployant ses joints pour obtenir une souplesse impressionnante, avant d’être manipulée par la main unique de Jomei qui faisait tourner la lame avant de l’envoyer avec force contre la masse d’arme qui risquait de s’abattre sur le crane de Jiro. Il ne savait pas si cela suffirait à aider le Sabreur, ni même si lui-même serait capable de se protéger de ce qui risquait de lui tomber dessus une fois qu’il reposerait les pieds sur le cylindre, mais il était prêt à suivre le chemin qu’il a choisi jusqu’au bout.
La double-lame entre ses mains pesait lourd sur ses avants-bras, alors que ses yeux dardaient pareillement que Jomei les tribulations de l'Ikaku semblant somme toute en mauvaise posture. C'aurait été mentir que de nier la schadenfreude que ressentait le xanthe à son égard, lui qui s'attendait au vu de son attitude à le voir passer l'épreuve sans difficulté aucune. Il aurait bien laissé quelques autres secondes de flottement avant d'aller l'aider, sans méchanceté, juste pour rigoler un peu. Narotama ne s'imaginait pas en mener plus large que lui, et c'était plutôt inquiétant quelque part de voir un shinobi plus expérimenté en de telles difficultés, mais il ne se laisserait pas effrayer par de telles considérations. Bien qu'il ait plaisanté, un peu plus tôt, sur le fait de savoir qui serait le prochain à y aller, Nō n'avait rien d'un pleutre qui reculerait devant une épreuve. Bien au contraire. Plus la montagne était haute, plus il avait envie de la gravir. Plus la route était longue, plus il avait envie de se mettre en marche. Tout ce qu'il fallait, c'était qu'il trouve un semblant de motivation. La satisfaction d'avoir surpassé ses limites lui suffisait. Voir Jomei et son bras blessé se jeter aveuglément à la rescousse de Jiro lui décrocha un sourire.
" Manifestement notre ami ne suivra pas ton plan, Miyuki. Il va falloir bloquer les kunaï qui risquent de bientôt atteindre les deux suicidaires. " dit-il en faisant lentement mouliner la lourde Hiramekarei. " Je me dévoue pour cette mission. Plus le temps de discuter, donc… "
Sur ces mots, le chapeauté retira brièvement son couvre-chef, lâchant d'une main son sabre pour saluer Kuro et Miyuki. Il allait pouvoir mettre à l'épreuve ses talents de bretteur. La mort n'avait pas été une option pour lui depuis un moment, et il ne comptait pas qu'elle se réalise aujourd'hui. Le jeune homme s'élança à son tour, direction le chemin C. Il avait observé la progression de ses camarades et s'attendait aux mouvements du cylindre sur lequel il posait les pieds. Dans un saut habile, le sabreur atterrit en face du chemin et sépara les deux lames de son épée, jouant de deux armes pour qu'elles fassent le contrepoids l'une de l'autre pendant sa progression et lui permette d'équilibrer ses mouvements, tout en repoussant les assauts des lames projetées latéralement et en gardant une main armée pour se protéger des autres dangers qui apparaîtraient par la suite… Prenant avantage de la largeur anormale de l'arme ichtyoïde, Nō s'en fit un bouclier pour bloquer les kunaï projetés en sa direction alors qu'il tentait d'avancer de façon synchrone avec les mouvements de ses deux autres camarades, se mettant dans la trajectoire des armes de lancer qui devraient théoriquement les atteindre. Ces deux là avaient déjà assez à faire avec leurs lance-flammes.
Miyuki passa sa main dans ses cheveux et en profita pour les attacher en chignon afin d'éviter une mauvaise surprise. Ses camarades s'étaient tous décidés, il lui fallait faire face à son tour. Confiante sur sa capacité à arrêter des projectiles, la jeune femme choisit également le troisième passage derrière Nô. Ce dernier avait également choisir de s'occuper de parer les projectiles pour Jiro et Jomei qui s'étaient engagés sur le terrain des flammes.
Senritsu dans une main et un kunai dans l'autre, la kunoichi était prête pour parer tout ce qui viendrait sur elle et donc sur Jomei. Pour elle au fond, la tâche de rester sur le cylindre était assez aisée. Le mouvement ne changeait pour l'instant pas, il était toujours identique, et ils n'avaient pas d'autres véritables problèmes. Seules les éventuels pièges qui pouvaient leur tomber dessus semblaient être une véritable menace.
« Jomei, quand tu peux, laisse de l'avance à Jiro ! On doit tous pouvoir reculer ou avancer brusquement si un piège est inarrêtable ! »
Essayant elle-même d'appliquer ce conseil tout en restant suffisamment proche du niveau de Takeo le temps qu'il aide Ikaku à s'en sentir, Miyuki prêtait particulièrement attention aux projectiles qui lui arrivait dessus, enchaînant les moulinets de la main droite tandis que son kunai était prêt à être lancé pour intercepter un éventuel shuriken loupé. Très attentive, la jeune femme jetait également des coups d'oeil réguliers à ses camarades, Nô pour voir si elle pouvait l'aider et Jomei pour surveiller qu'elle restait bien à son niveau pour qu'il n'ait pas à recevoir les shurikens de son côté en plus des lance-flammes qu'il devait éviter avec son camarade sur le chemin A.
HRP:
Miyuki donne un conseil supplémentaire à ses camarades à voix haute et pare les shurikens qui lui arrivent dessus, Elle surveille par coups d'oeils rapides les avancées de Nô et de Jomei pour agir en fonction d'eux.
Jiro avait sous estimé son maître et le vice qu'il mettait à le tester -et plus particulièrement lui que les autres, dans des situation toujours plus extrêmes. Après avoir sauté par dessus une mer de flamme, et bloquer la plus part des dégâts grâce à Kyameru, une masse d'arme se déclencha du plafond pour s'enclencher dans sa direction. Sans pouvoir répliquer, ni faire quoi que ce soit d'autres que de se dire qu'il était dans un sacré pétrin, Jomei déboula sur son cheval blanc sans une once de pitié pour son ego, ni pour l'énorme poutre bardé de piques qui les menaçait tout deux à présent.
Il dévia la course de la masse d'arme suffisamment pour que Jiro puisse l'esquiver d'une simple rotation du buste, et advienne que pourra. Il n'en termina pas là, car il attrapa la main de son comparse qui l'avait sauvé - l'Ikaku était réputé pour son sens de l'honneur parmi les rangs de la brume, et le propulsa vers l'avant, vers l'avenir. Ce qui l'empêcha de tomber dans un océan de piques acérés.
Il le fit passer devant lui, puis éteignit les flammes qui commençaient à manger son pantalon de Kimono. Il sauta ensuite par dessus Jomei d'un bond, puis concentra son chakra dans ses jambes pour effectuer trois bonds vers l'avant, qui le mènerait peut être vers la sortie, et vers la victoire sur ses camarades - Honorable mais pas malin le bougre.
- Vers l'infinie et au delà ! Fit-il en prenant la pose à chacun de ses bonds gigantesques.
Tandis que Kuro continue d’observer les autres se démener pour passer cette épreuve aux pièges mortels, peut-être par peur de mourir lui-même, Jomei est le premier à réagir en se lançant avec héroïsme en direction de Jiro pour le sauver d’un destin funeste, annoncé par les gerbes de flammes parcourant son hakama et la masse d’armes descendant du plafond. Dans un geste salvateur, Jomei parvient à dégager l’obstacle menaçant d’emporter le Sanguinaire dans les pics d’en-dessous, dans un fracas retentissant dans l’ensemble de la pièce. Mais la force de l’impact est telle que le bras encore intact de Jomei se retrouve engourdi et qu’il se fait déséquilibrer sur le cylindre en mouvement tellement le choc est violent. Heureusement, Jiro empêche son camarade de tomber suite à sa tentative et l’emmène avec lui, en esquivant de justesse les masses d’armes suivantes continuant de pleuvoir et manquant de peu de les percuter, et en faisant attention cette fois à sauter par-dessus les lances-flammes. Ils parviennent jusqu’au bout de la salle, sains et saufs.
Quant à Nō, il repense aux sarbacanes depuis lesquelles fusent les kunaïs dans la direction de leurs camarades, et se dirige immédiatement vers le chemin à l’opposé et en parallèle, depuis lequel ils pourront réduire le danger auquel ceux du chemin A seront exposés. Heureusement, le porteur d’Hiramekarei trouve une astuce pour se tenir en équilibre sur le cylindre tout en bloquant ici et là les projectiles d’acier, puis les rassembler pour s’en faire un bouclier, profitant de la largeur de l’arme ichtyoïde. Il est aussitôt suivi par Miyuki qui comme lui fait preuve d’observation en suivant le chemin qui était de loin le plus facile à emprunter parmi les trois, surtout qu’il est relativement aisé pour un épéiste de se défaire de petits projectiles tangibles tels que des kunaïs. Vous remarquez une chose, c’est que les masses d’arme ne s’enclenchent pas sur le chemin C, heureusement pour vous. Peut-être l’auriez-vous remarqué en lançant des clones à l’avance pour servir d’appât. Nō et Miyuki parviennent à la porte C, et tous entrent dans la salle suivante. Tous? Non. Vous n’êtes plus que quatre participants sur cinq.
Une salle d’entraînement rien de plus normale à première vue. En face de vous, une seule porte, verrouillée. Et en plein milieu, une petite armée d’une trentaine de mannequins de bois de taille humanoïde et sans bras, se déplaçant sur des petites roues attachées en-dessous, présentant chacun un type d’armement au niveau de la bouche (projection de kunaïs, flammes, gaz toxique) qui se tournent dans votre direction, alors que vous venez à peine d’entrer dans la salle.
Vous remarquerez un symbole gravé au niveau du tronc de chaque mannequin de bois et qu’ils sont disposés en désordre dans la formation en ligne, formant donc une rangée face à vous. Derrière vous, les portes se ferment subitement, ne vous laissant d’autre choix que d’avancer, sans savoir qu’au moindre pas, un mécanisme automatique se déclencherait et que les machines en bois se mettraient à attaquer celui le plus proche, systématiquement. Le sablier près de la porte verrouillée se tourne, indiquant qu’encore une fois, que le temps vous est compté.
Spoiler:
Vous avez trois tours pour comprendre comment ouvrir la porte (il faudra chercher un peu) et passer à la salle suivante.
Si possible, utilisez vos techniques validées pour justifier de vos actions. Même une générique peut être utile en fonction de la situation.
@Yokan Kuro est resté enfermé dans la première salle (ce qui explique pourquoi il n'a pas pu venir au conseil issou) donc ne peut plus participer à la suite.
Répondez dans l'ordre que vous voulez avant le passage du narrateur lundi prochain!
La traversée s'était avérée plus simple que prévue, du côté des deux Sabreurs aux cheveux blonds. Miyuki et Narotama avaient rejoint la salle suivante avec une aisance remarquable. Visiblement, il y avait de bons et mauvais chemins, et celui qu'ils avaient judicieusement choisi était dans la première de ces deux catégories. La taille d'Hiramekarei rendait les parades d'attaques à distance plus simples, puisqu'une large partie du corps de Nō pouvait être protégée derrière le hachoir ichtyoïde. Si cette caractéristique de l'arme pouvait évidemment se révéler être un problème selon la situation, c'était ici clairement un avantage. Passé le chemin, donc, ils arrivèrent à cette salle remplie de mannequins affublés de symboles assez parlants. On devinait plutôt aisément quel genre d'arme chacun de ces homoncules de bois possédaient. Nō ne put s'empêcher de penser à ces marionnettes redoutables qui servaient d'armes à certains shinobis. Ces choses semblaient répondre à une logique plutôt similaire… Aucune raison de prendre des risques inconsidérés. On avait bien vu ce que cela donnait lorsque l'on se jetait seul dans la mêlée. Jiro, pourtant le plus expérimenté du groupe, avait failli recevoir un coup fatal. Et les flammes l'avaient un peu caressé, si l'on pouvait dire. Le xanthe se tourna pour constater que Kuro ne les avait pas suivis. Il passa ce détail, ils allaient devoir avancer et ne pouvaient de toute façon pas retourner en arrière. Il n'y avait qu'à espérer que le sabreur à l'épée sombre soit sain et sauf.
" On dirait qu'il vaut mieux éviter de nous enflammer sinon nous ne survivrons pas aux épreuves de cet endroit. Hein Jiro ? "
Narotama sourit en coin, l'air bête. Après quelques secondes d'un silence gênant qu'il avait passé à se gratter la tête à travers son chapeau, manifestement fier du malaise provoqué ou ne l'ayant tout simplement pas relevé, il reprit.
" Ahah. Bref, faisons preuve de cohésion comme a dit Saji ", commença-t-il sur un registre plus sérieux. Le jeune homme avait déjà à nouveau rangé la lame Hiramekarei dans son dos, ce qui avait fait comme sonner un cri de protestation désincarné dans la tête du sabreur. Ça arrivait de plus en plus souvent. Était-ce son épée qui lui parlait ? Peut-être. Si ce n'était pas le cas, le saké le rendait tout bonnement schizophrène. Nō n'était pas sûr de savoir ce qui serait pire entre ces deux scénarios. L'épée rangée, donc, il observait avec attention la disposition de la salle et des mannequins piégés. Une trentaine de machines mortelles posées sur rails… Ils devaient suivre un schéma tout aussi mécanique, et donc qu'un oeil avisé pouvait entreprendre de discerner. Il y aurait forcément une faille dans leurs déplacements… Heureusement, aucun de ces mannequins n'attaquaient pour l'instant. La meilleure manière de trouver le chemin allait être de l'éprouver. Sans expérience, ils lanceraient à l'aveugle. Et ça, c'était hors de question. Le sabreur blond exécuta les mûdras adéquats et deux nuages de fumée blanche furent soulevés à ses côtés. Après sa dissipation, la fumée opaline laissa sa place à deux copies conformes de Narotama. Comme si un seul ne suffisait pas. L'original se tourna vers ses camarades alors que les deux clones observaient encore la salle et ses pièges retors.
" Je pense qu'envoyer ces deux là en premier sera plus prudent. Il doit y avoir un mécanisme pour ouvrir la porte suivante, mais pour aller là bas il va falloir être capables d'anticiper les mouvements des mannequins. À moins que vous ayiez suffisamment confiance en vos capacités d'improvisation pour vous jeter là dedans dès maintenant. Personnellement, je passe mon tour. Des idées ? "
Il acheva son laïus dans un nouveau sourire en coin, la situation semblait beaucoup l'amuser.
HRP:
Narotama effectue des mûdras et utilisé une technique de clones d'ombre puis attend les idées de ses camarades pour tenter quelque chose.
Un bruit retentissant résonnait dans les oreilles de Jomei alors qu’il écartait la masse d’armes, assez pour sauver sa tête et celle de Jiro en même temps. Ce qui s’ensuivit arriva très vite, la lumière des flammes traversant la vision du genin qui se laissait attraper par son senior au sein du clan qui l’emportait jusqu’à la fin du chemin. Couvert de sueurs, Jomei inspirait et expirait rapidement alors qu’il sentait encore les tremblements dans son bras qui tenait Hiai. Bilan de la première épreuve ? Jiro a esquinté quelques blessures et Kuro était resté derrière, ils n’étaient donc plus que 4.
Jomei se redressait pour observer la salle du regard, un attroupement de manequins inquiétant se profilant devant eux. Celui qui avait préparé les épreuves avait au moins eu la décence de prévenir quel type d’arme était équipé chaque manequin dans la salle… mais était-ce aussi simple ? Les manequins étaient nombreux et eux avaient clairement le désavantage du nombre, surtout que tous n’étaient pas forcément équipés pour faire face aux flammes ou au poison, et pire encore ils risquaient d’activer d’autres manequins alors qu’ils visaient un en particulier.
Lorsque No s’avançait et déployer ses clones, une certaine lumière traversait le regard de Jomei qui comprenait les intentions de son camarade avant même qu’il ne s’exprime. Il écoutait calmement l’explication de l’homme au béret et décider de ne pas le déranger dans son approche, même si Jomei n’hésitait pas à rajouter sa petite analyse.
- Bonne idée, je pense même que ça pourrait s’avérer plus utile que ça. Si les signes sont vrais, alors on sait d’avance à quoi s’attendre, ce qui peut nous permettre de les retourner les uns contre les autres s’ils réagissent au mouvement. Avec Hiai je suis capable de contourner les mannequins et donc de créer un mouvement repérable par eux, ce qui les pousserait à tirer dans la direction que je le souhaite. Cependant, il y a toujours le risque que les signes ne soient pas là pour indiquer les armes des mannequins, mais avec “quelle arme” il faut les détruire, ce qui complique la tâche.
Après une première traversée sans réelles difficultés pour elle, la Sabreuse remarqua que l'un d'entre eux n'avait pas suivi. Il s'agissait de Kuro. Elle n'avait pas remarqué vraiment ce qu'il avait fait au final, qu'importe. Il était grand et s'il ne souhaitait pas agir avec eux, alors il n'avait rien compris. Il devrait montrer plus de bonne volonté s'il souhaitait véritablement faire parti de l'élite du clan.
Face à cette nouvelle salle, Miyuki commença par en analyser tout ce qu'elle y voyait. Un groupement de mannequins prêts à les attaquer selon ce qu'ils allaient faire. Rien n'était certain quant à leurs mouvements. Une première solution fut proposée par Nô qui invoqua deux clones. La Mawehara hocha la tête tandis que Jomei appuyait l'idée de vive voix. Ils pouvaient donc utiliser des clones pour vérifier d'éventuels passages, mais il leur fallait aussi d'autres informations.
« Je peux faire des murs de terre pour nous protéger si jamais tu fais un faux pas avec tes clones et que les mannequins jugent malin de nous attaquer. Après je pourrais aussi faire une boîte directement autour pour qu'on passe sans trop de problèmes mais je sais pas ce que ça peut déclancher. »
Prenant quelques instants supplémentaires pour réfléchir, elle reprit la parole.
« Observez aussi le sol, regardez s'il y a le moindre signe distinctif sur le sol, des indices sur un éventuel passage précis à prendre, des traces de pas précédentes qui pourraient nous dévoiler un chemin sûr, ou une forme de codage à résoudre pour passer sans les activer. Si on trouve rien de tout ça, on essaie avec les clones et on voit le résultat. »
Sur ses gardes, Miyuki était alors prête à créer son mur doton au moindre mouvement suspect des mannequins dans leur direction. L'avantage du mur solide c'est qu'il arrêterait même les nuages toxiques, ces derniers seraient stoppés dans leur élan à mi-course. Cependant, le gaz resterait sans doute dans la pièce et trop les déclancher pourrait mener à transformer la salle en aquarium gazeux peu propice à la vie. Quelque chose de peu enviable comme résultat. Si jamais elle se retrouvait à faire son mur, elle aurait aussi la réaction des mannequins par rapport à la création d'un mur dans la pièce, ce qui pourrait éventuellement indiquer si c'était une bonne idée d'en créer ou non.
Une autre possibilité était qu'il fallait simplement détruire les créations qui se tenaient au centre, mais cette solution lui paraissait trop simple, trop évidente. C'était certainement autre chose. Bien qu'il pourrait s'agir là d'un dernier recours en cas de problème.
« Observez aussi les murs, regardez bien les mannequins, s'il n'y en a pas un de différent par rapport à tous les autres, qui pourrait renfermer la clef de la porte d'en face pour qu'on puisse avancer. On essaie de trouver tous les indices qu'on peut d'ici avant de se lancer dans des tentatives avec les deux clones ok ? »
Concentrant sa propre attention sur la première proposition qu'elle avait faite, Miyuki commença à observer avec plus d'attention le sol de la pièce, sa composition, l'éventuelle poussière qui y était déjà présente ainsi que ce qu'elle pouvait révéler de passages précédents. Le tout maintenant, c'était de voir les problèmes qui leur faisaient face.
Arrivés dans la deuxième salle piégée, vous êtes face à une nouvelle énigme: la porte verrouillée et une armée de trentes mannequins de bois équipés d’armes diverses. Les automates en bois les plus proches des deux clones qui viennent d’apparaître réagissent sans bouger de leur position dans la ligne, en relâchant un lance-flamme et des kunaïs dans leur direction, correspondant comme vous pouviez vous y attendre, aux symboles gravés sur leur torse. Les deux clones sont détruits, mais vous apportent une information qui vous permet de confirmer d’ores et déjà que les symboles sont un indicateur de leur armement, même si cela ne vous avance guère beaucoup sur le moyen de déverrouiller la porte. Il vous faudrait alors explorer davantage, prendre des risques espérant que l’indice finisse par se révéler à vous. En restant au bout de la salle, à cette distance, il est très peu probable que vous distinguiez quoi que ce soit.
Spoiler:
30/30 mannequins de bois 10/10 de feu 10/10 de gaz toxique 10/10 de kunaï 2 tours restants avant la fin de l’épreuve