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Les caravanes d’Ali Baba

Sabaku Eirin
Sabaku Eirin

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Mar 15 Oct 2019 - 21:42
La patience était l’une de mes grandes vertus. Que la haine me ronge, ou que la colère m’anime, je prenais un grand soin de ne jamais rien laisser paraître par accident, d’agir de façon inconsidérée ou de parler imprudemment. Je n’étais ni une romantique, ni une créature dénuée d’émotions. J’étais tout simplement une femme responsable de ses propres émotions et traits, évitant de se trahir à la face du monde ou de dévoiler ses faiblesses.

Par exemple, ayant passé plusieurs jours dans caravane tantôt sur un sol boueux, tantôt sur un sol caillouteux, mon corps entier était considérablement endolori et pourtant, je n’affichais ni une mine lasse, ni une fausse mine joyeuse et surtout je ne me plaignais pas. A mes yeux, Les plaintes étaient pour les faibles , incapable de trouver une solution par leur propre moyen. En somme, ceux qui demandaient l’aumône à l’humanité pour leur épargner de travailler.

Un autre exemple serait l’état de mortification dans laquelle je me sentais. Représentante de la Banque, je ne voyais qu’avec six caravanes et une pauvre poignée d’hommes ou de marchands dont la majorité allait séparer ses routes aux abords d’une ville fort riche de Tsuchi. J’allais entrer dans ce fameux village ninja avec des caravanes richement décorés et richement garni, certes, mais nullement la parade habituelle que j’offrais. Mon grand-père m’y avait interdit, soulignant l’importance de la sécurité ou de la discrétion pour un village « caché ».

Une femme était avec moi dans cet inconfortable voyage, tantôt ma dame de compagnie, tantôt ma secrétaire, tantôt mon amie… Elle et son chevalier servant – le chef de ma garde personnelle – étaient les seuls à me connaître ou à deviner mes états d’âme derrière cette façade factice que j’offrais, eux qui exprimaient ce que je retenais au fond de moi, eux qui étaient cette part d’humanité qui pouvait me faire cruellement défaut.

- Oh, nos routes se séparent avec les marchands, Dame Eirin. Cela veut dire que nous ne garderons pas à arriver aux portes du village, susurra-y-elle, usant toujours de la politesse et de la cordialité lorsque nous quittions l’intimité de ma demeure ou qu’un étranger se trouvait à proximité. Il semblerait que de merveilleuses statues ont été érigées, en l’honneur de guerriers morts au combat.

Je préférais ne pas commenter, bien trop préoccupée par une sensibilité accrue de la douleur. Mon regard se perd à l’extérieur, et notamment sur quelques chevaux. Je retiens une grimace. Par expérience, je savais que la douleur sur la selle d’un cheval est encore plus importante et plus inconfortable en fin de journée : l’attention constante, l’effort …

Mon regard se dirige vers le reste de la procession. Six caravanes avançant lourdement, une dizaine de chevaux dont certaines personnes allaient faire Demi-tour une fois arrivée aux portes du village. Oui, seules les personnes nécessaires à l’entreprise et les biens les plus précieux allaient pénétrer le secret militaire du pays. En somme, pas de musiciens, ou saltimbanques, à mon grand désespoir.

- Dame Eirin, comment se porte votre œil droit ?

L’inquiétude de mon amie se portait constamment sur mon œil depuis que je l’avais couvert d’un discret cache-œil, lui-même caché derrière un épais rideau de petites perles ou tiges tressés, jouant avec ma frange rousse. La moitié de mon visage était caché , mais avec « style ». Un mal nécessaire pour dissimuler ce sceau soudain qui était apparu sur mon œil, un sceau du clan Meikyu disait-on. Le temps d’en déterminer l’origine et la nature, il a été décidée qu’il fallait que l’œil soit dans le noir complet, en somme en inactivité totale, pour ne pas gaspiller du « chakra » et m’évanouir.

- Bien.

Réponse succincte qui invitait au silence, pour le reste du trajet. Finalement les statues apparaissent et sans tarder une première procession shinobi vint à notre rencontre. Je ne tarde pas à sortir, seconder par la demoiselle.

- Je vous salue, noble Shinobis d’Iwa, et je vous remercie de nous accueillir aussi promptement. Mes compagnons et moi-même sommes venus jusqu’à vos portes, au nom de la Banque Sabaku de Pays du Vent, afin de rencontrer vos autorités. Si vous le désirez, j’ai la lettre pour vous prouver la bonne foi de mes paroles.


J’offrais un regard avenant, cerné de khôl et de fards adaptés à mon teint. Je prononçais mes paroles d’un Ton clair, mots sortants de lèvres rouges. Enfin, j’offrais à qui voulait tous les signes de richesse : un bracelet en or épais incrusté d’une pierre verte qui ressert les pans de mes longues manches faites d’un voile vert transparent, rehaussant une tenue large de la même gamme de couleur mais plus sombre et plus travaillée de multiples corderies en fil doré. Prévoyante, la robe s’ouvrait au milieu, révélant un pantalon noir légèrement lest.
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Han Musashi
Han Musashi

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Ven 1 Nov 2019 - 23:27

¤ IWAGAKURE NO SATÔ ¤
Les caravanes d'Ali Baba


Les caravanes d’Ali Baba Iwa12

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« J’imagine que tu es venu pour discuter avec Taishi, Musashi-kun ? » Demanda Ija, alors que le Genin venait de prendre place à sa table « habituelle ».

« Qu’est-ce qui te fait croire que je ne viens pas pour toi ou tout simplement pour prendre un verre comme tout le monde, Ija ? » Rétorqua -t-il, d’un fin sourire. « Tu sais j’aime beaucoup ce lieu, sans doute que cela n’aurait pas été le cas si c’était une autre personne que toi qui le gérait. Tu veux bien me servir comme d’habitude, s’il te plaît ? » Conclut-il, avant de regarder devant lui, la place qu’occupait habituellement son « Senseï ».

La gérante de la taverne ne manqua pas de lâcher un petit sourire avant de l’observer, silencieusement, d’un regard visiblement triste. Le Kazejin n’avait rien remarqué, il était en effet bien trop occupé à se demander quand est-ce que le Hayai pointerait le bout de son nez.

« Ton compliment me touche, Musashi-kun, je t’apporte ça toute de suite et c’est la maison qui régale. » Fit-elle, finalement, avant de se diriger vers le comptoir.

Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour revenir avec sa boisson habituelle, un café à la cannelle dont le parfum titillait les narines du Genin avant même qu’il n’arrive à sa table. Il aimait particulièrement ce doux parfum, qui avait le don de l’apaiser plus que tout autre chose.

« Voilà pour toi ! Je me permets de m’asseoir à cette place… et de te remettre ceci… » Fit-elle, en s’installant en face de lui, lui remettant une missive dont il connaissait manifestement déjà l’expéditeur.

Le regard rivé sur Ija, Musashi finit par décocher un léger sourire, acceptant visiblement la réalité, à laquelle il s'y était préparé...

« Ne lui en veux pas. S’il y a une personne qui peut le comprendre c’est bien toi Musashi ! … » Fit-elle, en le fixant droit dans les yeux.

….
Quelques heures plus tard
Le Han se trouvait non loin des crocs rocheux, tenant toujours la missive de Taishi dans la main. L’enveloppe n’avait pas encore été ouverte et il n’avait visiblement pas l’intention de le faire, du moins pas dans l’immédiat.

Scrutant l’horizon, l’épéiste cherchait ainsi un moyen de s’occuper, autrement qu’un entraînement puisqu’il avait été sérieusement touché lors de sa dernière séance. S’approchant des gardes qui géraient les entrées et sorties du village, il se proposa de les aider dans cette tâche, tout en discutant avec eux, abordant plusieurs thèmes intéressantes, notamment la « résonance », un sujet qui les passionnait tous sans exception.

Soudain, plusieurs caravanes apparurent au loin, attirant ainsi immédiatement l’attention des gardes et de Musashi. Ce n’était pas tous les jours qu’il avait le droit à ce genre de scène, ainsi il observait attentivement et attendait patiemment que les « étrangers » s’approchent à leur niveau. Un des gardes paria sur un riche commerçant, tandis que l’autre jurait qu’ils allaient avoir affaire à une personnalité politique importante. Musashi ne savait pas quoi en penser, et à vrai dire il s’en fichait un peu, du moins sur le moment. Étrangement, lorsque le groupe s’arrêta à quelques mètres d’eux, Musashi avait l’étrange sensation d’avoir déjà rencontrer la jeune femme aux allures de princesse qui se présenta à eux. La banque Sabaku, rien que ça ! Faisant taire son tumulte intérieur, le Genin s’avança pour accueillir cette hôte, qui méritait d’être traitée avec « le plus grand respect ».

« Bien le bonjour, Honorables représentants de la Banque Sabaku ! Je vous avoue qu’on ne nous a pas fait part d’une telle visite, je veux bien jeter un coup d’œil à la lettre si vous le voulez bien, une simple… » Commença -t-il, avant d’être interrompu.

« Hey mais qu’est-ce que vous faites ?! Faites-les immédiatement rentrer, c’est un ordre de Toph-sama ! » Déclara un garde, essoufflé par la course qu’il venait de réaliser depuis le domaine des Hyûga.

Pas besoin de crier aussi fort, surtout qu’il venait pour leur transmettre les consignes dont ils n’avaient justement pas connaissance. Visiblement il aurait dû trouver autre chose pour s'occuper que des jouer aux gardes. Toutefois, c'était un peu tard pour se défiler... Acquiesçant d’un signe de tête, Musashi se retourna vers les invités du jour :

« Je vous prie de m’excuser pour ce désagrément, soyez les bienvenues à Iwa ! » Fit-il, d’un fin sourire, tout en se demandant ce qu’il fichait ici. « Entrée je vous prie. Moi c’est Musashi, Han Musashi, enchanté de faire votre connaissance. Suivez-moi, je vais vous conduire à votre suite, là où Toph-sama, éminente membre du Conseil de notre cité, vous rejoindra dans les plus brefs délais. » Fit-il, après que le garde lui eut transmis la suite des consignes, en lui chuchotant aux oreilles.



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Sabaku Eirin
Sabaku Eirin

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Dim 8 Déc 2019 - 22:57
Je me garde d’exprimer clairement ma désapprobation vis-à-vis de la procédure. D’une part, je comprenais et respectais parfaitement cette dernière – adoptant une même approche intransigeante au sein de la Banque – mais d’autre part, l’application de règles imposées aux communs des mortels à ma personne me révulsait considérablement. Mon nom de famille était « Sabaku » et les caravanes qui m’accompagnaient avaient suffisamment de richesses pour faire pâlir un Daimyo d’un pays de petite taille. En somme, je n’étais ni une vulgaire marchande, ni une femme aisée parmi tant d’autres.

J’étais différente. Une réalité que les dirigeants censés du village caché semblaient reconnaître car voilà qu’un autre soldat arrive et communique les ordres des supérieurs hiérarchiques, entre deux souffles hachés. Pour récompense, je lui offre un sourire affable et je pose même ma petite main sur une de ses épaules – un geste qui gonflait bien souvent l’orgueil des hommes.

- Votre diligence est remarquable, et je suis fort désolée de vous avoir causé tant de troubles. Je vous prie d’accepter la boisson que ma servante va vous tendre, dis-je d’une voix qui se veut douce et chaleureuse.

Certes, j’étais sincèrement reconnaissance de l’effort de cet homme mais je me fichais concrètement qu’il soit en forme, à bout de souffle ou blessé – tant qu’il m’avait épargné les peines des procédures. Après cette petite démonstration de courtoisie protocolaire, je me relève et reprends ma place initiale. Je m’adresse cette fois-ci à celui qui se présentait comme « Han Musashi ».

Je ne peux m’empêcher de faire un rapprochement entre le nom de famille de ce soldat, et celui d’un des marchands qui m’accompagne. Je suis tentée de soulever ce point mais je suis un tantinet lasse du voyage, et la douleur à mon œil reprend de plus belles. Je me dois de prendre mes médicaments sans plus tarder.

- Avant de nous mettre en chemin, pourriez-vous nous indiquer si nos caravanes peuvent atteindre les portes de votre cité sans encombre ? Je transporte des biens personnels auxquels je suis très attachée, ainsi que des présents à des membres imminents que j’ai promis de rencontrer durant mon séjour au Pays de la Terre. Par respect pour vos procédures et votre sécurité, je n’ai amené avec moi qu’un seul et unique homme capable de maîtriser et manier du chakra. Il ne peut guère s’assurer de la bonne destination de six caravanes par lui-même. Votre aide et votre assistance sera nécessaire.

Habilement, je sous-entendais clairement que tout mal apporté à ces précieuses marchandes ne sera pas une simple offense à ma personne mais à l’égard de quelques autres, et que toute réussite ou échec liée à cette première « mission » informelle serait répétée à qui voulait l’entendre autour d’une table ou d’un verre.

- Enfin, si ma requête n’apporte pas grande peine, je souhaiterais marcher jusqu’à ce que je fatigue. Voyez-vous, le trajet a été long et j’ai eu très peu d’occasions pour me dégourdir les jambes.

Je devais admettre qu’étant maintenant debout, l’idée de retourner entre ces quatre cloisons et poser mes fesses sur un banc qui va trembler de toute part ne m’enchantait guère. J’avais effectivement mal à l’œil, mais l’envie de faire appel aux fonctions les plus primaires de mes jambes était tout simplement plus forte.
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Han Musashi
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Lun 16 Déc 2019 - 1:01
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Les caravanes d'Ali Baba


Essoufflé, le soldat qui avait accouru depuis le domaine des Hyûga se vit récompenser d’une boisson par la servante de la Sabaku. Cette dernière appréciait visiblement l’arrivé du garde qui lui avait, en effet, permis de passer outres les procédures habituelles. Alors que le petit soldat remerciait la princesse avant de se délecter de sa liqueur, de mon côté mon regard s’attardait sur toutes ces caravanes rempli de richesses qui attendaient de franchir le seuil des crocs rocheux. Je les considérai pendant quelques secondes avant de m’excuser auprès de notre hôte. Je l’invitai alors à entrer et à me suivre pour la conduire dans les hauts quartiers de notre cité, situés non loin du bureau du Tsuchikage.

Si ma proposition semblait lui convenir, la Sabaku m’interpella toutefois au sujet d’une chose, à savoir ses caravanes. Ainsi, elle m’exposa brièvement la situation, insistant notamment sur la valeur de ses biens, avant « d’exiger » mon assistance. Saisissant parfaitement la situation, je fis apparaître quelques clones sans me poser de question.

« J’aurais dû le constater, veuillez m’excuser. » Fis-je, pendant que mes doubles s’exécutaient pour assister l’homme chargé des caravanes.

Ce n’était normalement pas une tâche qui m’incombait, mais puisque je m’étais improviser en garde, je me devais d’assumer jusqu’au bout, c’était la moindre des choses.

« Ne vous enfaîtes pas, il n’arrivera rien à vos caravanes, je m’en porte garant. » Poursuivis-je, d’un ton rassurant.

Maintenant qu’elle était parvenue jusqu’à notre cité, rien ne pourrait lui arriver, ni à elle ni à ses biens. En revanche, j’étais étonné de constater qu’elle était arrivée jusqu’à ici sans encombre. Après tout, six caravanes remplis de richesses ce n’était pas quelque chose qui pouvait passer inaperçue, surtout de Kaze jusqu’à Iwa. Certains coins de Tsuchi regorgeaient de malfrats en tout genre, sans compter les brigands des montagnes qui s’aventuraient parfois sur les grandes routes commerçantes dans l’espoir de les dépouiller de leurs richesses.

Quoi qu’il en fût, c’était une bonne chose qu’elle fût arrivée sans encombres, une bonne chose pour la cité et ses commerçants.

« Bien sûr, je comprends. Allons-y. » Répliquai-je, d’un léger sourire.

J’entamai alors le long trajet qui allait nous mener jusqu’aux hauts quartiers de la cité. La Sabaku emboîtai le pas, tandis que le caravanes nous suivaient en formant deux colonnes de trois. Peu de temps après avoir quitté les crocs rocheux, nous arrivâmes non loin des quartiers commerçants, où chacun s’était arrêté de faire ce qu’il faisait, contemplant l’escorte des caravanes au mille et une trésors. Si certains, sans doute parmi les plus grands commerçants, avaient vent de l’arriver de la représentante de la banque Sabaku, d’autres ne le réalisaient que maintenant.

« Comme vous pouvez le constater, il s’agit là des rues commerçantes de notre cité. Cette route débouche quant à elle sur la grande place publique. Si vous êtes friandes de spectacles et événements en tout genre, je vous conseille de vous y aventurer, surtout à la tombée de la nuit. » Fis-je, tandis que mon indexe guidait ses yeux sur les différents lieux cités.

Et voilà que je m’improvisais en guide touristique. Ce n’était peut-être pas indispensable, puisqu’elle pouvait avoir ses propres guides et gardes, après son entretien avec la Conseillère, mais bon au moins cela permettait de tuer le silence, le temps du trajet.

« Le grand bâtiment que vous voyez là-haut s’agit de l’académie Hashira, lieu où on forme les shinobis et où vous pourrez vous entraîner, si jamais vous manipuler le chakra. Vous trouverez de nombreux mannequins en bois, des armes en tout genre, et bien entendu des shinobis qui s’entraînent sans relâche. » Lâchai-je, en indexant le bâtiment du doigt.

Le bâtiment était un peu éloigné, mais son architecture le rendait facilement distinguable. Dommage que la Sabaku ne puisse voir la grande Cour qui y était derrière, mais si cela l’intéressait, elle pourrait passer du temps là-haut. Quoique, il lui faudrait peut-être une dérogation de la part de la Conseillère…

« Les grands plateaux au fond, que vous avez sans doute aperçue de loin avant votre arrivée, s’agit des hauts plateaux d’Iwa. Un lieu fort agréable, notamment propice à la méditation. Selon le plateau que vous choisirez, vous pourrez notamment observer de combats entre shinobis. » Repris-je, après un certain temps.

Longeant les quartiers résidentiels, dont je ne voyais pas la nécessité de commenter, nous finîmes – enfin – par arriver devant l’auberge « VIP » qui accueillait les personnalités telles que la représentante de la banque Sabaku. Ma mission arriva à son terme, puisque les gestionnaires de l’auberge prenaient la relève en s’empressant d’accueillir leur hôte.

« Je crois que ma mission s’arrête ici. Je vous souhaite de passer un bon séjour à Iwa. » Conclus-je, d’un sourire sincère.

Vu la quantité de biens et d’or qu’elle avait emporté avec elle, ce n’était peut-être pas un séjour qu’elle envisageait, mais carrément une immigration. Quoique, n’exagérons rien.

Quoi qu’il en fût, je ne m’en allais pas sur le champ, observant l’assistance des aubergistes et prêtant oreille à la Sabaku, si jamais elle désirait dire une dernière chose. Si cette mission ne m’enchanta pas au départ, je ne la trouvai pas pour autant désagréable. Au contraire, l’arrivée de cette représentante me donnaient une idée et j’y comptais bien en avertir Oden, depuis le temps qu’il cherchait de quoi grossir son commerce…

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