Fuki venait de lui adresser un geste de gentillesse, et il l'avait perçu comme une marque d'acceptation à ses excuses. Il était soulagé.

«  Demain nous pouvons nous retrouver ici même si tu le désire. » lui adressa t il avec un sourire timide.

Il était heureux parce qu'elle n'avait pas relevé sa nouvelle nature grandissante. Mais il se devait tout de même de le lui dire, alors il se lança.

«  Fuki ! Tu es la fille la plus incroyable que je connaisse. Ta force et vitesse n'ont rien a envier à celle des garçons. Tu es extrêmement forte, et tu es également l'une des plus jolie fille qui ma été donné de voir. Tu es mon amie... en y réfléchissant bien... tu es ma seule amie. Alors merci. »

Il la regarda sérieusement, il n'était pas dans sa nature de parler de la sorte, et il s'ouvrait chose qu'il n'avait pas fait depuis bien longtemps a cette fille qu'il avait voulu assassiner quelques instants auparavant. Cette Fuki tellement hors du commun avec qui il avait décidé de tisser un lien, et qui il l'espérait pourrait mener a une belle amitié.

«  Fuki on ma mit en charge du projet d'entretenir le Dojo tu sais, mais j'ai également le projet de construire une salle spéciale, si tu l'accepte j'aimerais que tu m'aide dans cette entreprise. »

Décidé a lui prouver son regret et son admiration, il continua.

«  Demain je pourrais t'apprendre a manier un pantin si tu le veux. Je pourrai même t'en fabriquer un si tu le désire. »

Il adressa un sourire a la jeune femme, qui lui tournait le dos en enfilant sa veste.

Kobayoshi venait de sortir de sa sacoche une compresse et un ruban adhésif, puis avec vitesse se rapprocha de Fuki qui était en train de se retourner, et il lui appliqua avec douceur, en baissant les yeux toujours en signe de pardon. Il n'avait pas le cœur mauvais, il ne l'avait jamais réellement eu, la vie avait fait de lui ce qu'il était devenu mais son cœur était celui d'une personne douce et gentil. Et cette plaie sur la joue de la kunoichi lui rappellerait a l'avenir ce qui était de plus mauvais en lui.

Il tourna les talons pour rejoindre une armoire dans le fond de la salle, de laquelle il sortit une brosse et un saut, après l'avoir rempli avec une technique Suiton de base il revient sur la zone de la confrontation et à genou, consciencieusement il commença a frotter pour enlever les taches de sang, se replongeant en silence a nouveau dans la scène qui lui serrait le ventre. Comment un garçon si gentil pouvait devenir aussi monstrueux, c'était la question qui le hantait et le hanterait encore bien des années durant.

Ce n'est que la nuit bien avancé qu'il rentra chez lui, les etoiles dans le ciel était belle et il ne put s’empêcher de se retirer le visage de Fuki et la balafre qu'il lui avait infligé de la tête. La nuit sera courte pour le jeune marionnettiste qui aurait a cœur de se rattraper auprès de la charmante petite fille du Forgeron.

Un nouveau jour venait de se lever et Kobayoshi n'avait pas beaucoup dormis, les événements de la nuit lui revenait constamment dans la tête sous forme de cauchemars. Son envie de meurtre, ses attaques sans retenue, et les blessures infligées à Fuki. Il se demandait s'il devait lui raconter ce qui lui était arrivé, mais il avait tellement peur qu'elle ne comprenne pas et qu'elle cesse de lui parler, encore une crainte a rajouter a son calvaire. Non il ne dirait rien, c'était plus prudent de la sorte.

Une course à pied pour commencer la journée voilà ce qu'il lui fallait, et c'est donc aux trots qu'il rejoignit le Dojo. Lorsqu'il arriva au niveau du gardien qui lui jeta un regard pleins de déception il comprit que le Maître Saji avait communiqué la scène a son collègue. Kobayoshi ne se fit pas prier.

«  Bonjour Gardien, je vous prie de m'excuser pour ce qui c'est passé hier, et lorsque vous verrez maître Saji faite le lui savoir svp. »

Puis il tourna les talons puis se dirigea vers la salle où il avait affronté Fuki la veille. * GRRRR saleté de cigarette * pesta t il intérieurement remarquant un petit tas de centre près d'un mannequin, mais il n'en parlerait pas a sa compagne pour ne pas entrer à nouveau en conflit avec elle. Après avoir rapidement nettoyé, il s'étira consciencieusement puis commença a faire bouger ses doigts dans tout les sens, Kosu la mort bleu se mit alors à gesticuler, les gestes était net et précis, il avait garder le sabre au nuage bleu qu'il aimait tant et il exécutait ce qui lui paraissait être une forme de kata imaginaire ne connaissant que ce qu'il avait pu observer durant ses heures de travail.

Après un moment à s’échauffer avec Kosu, il se décida a s’entraîner lui même, il commença par une série de pompe mais fut rapidement stoppé par des bras congestionné, il entreprit ensuite de faire des abdominaux mais l'exercice ne fut guère plus concluant, alors comprenant vite que le niveau physique de Fuki qui lui faisait défaut ne pourrait être acquis aussi facilement qu'il l'avait escompté, il choisit de rester sur les exercices qui faisait sa force, son agilité en esquive, il commença a se mouvoir dans tout les sens tel un serpent imaginant les attaques de la petite fille du forgeron, puis il sortit un kunai de sa sacoche et toujours dans le vide contre un adversaire imaginaire frappa encore et encore.

Une fois le corps chaud il était prêt, elle pouvait venir, et il avait hâte. Des bruits de pas retentir dans le couloir et il eut un sourire, la porte s'ouvrit et son sourire s'estompe aussi sec, qui était ce mec qui était entré a la place de son amie Fuki ?

«  T'es qui toi ? Tu as du te tromper de salle ! »

Wutu-Fuku aime bien varier les lieux dans lesquels il s’entraîne. Récemment, c’était dans une clairière non loin de Mizu, car il avait besoin de discrétion… il avait finalement été trouvé par un individu peu commun, Yami Hokkyokusei, à qui il a finalement enseigné une de ses techniques. Mais aujourd’hui, la météo n’est pas très clémente. C’est donc en intérieur que le Kaguya décide de pratiquer son art. Et pour cela, le dojo des sabreurs est le lieu idéal. Le Kaguya fait donc le trajet jusqu’au bâtiment qu’il connait désormais comme sa poche. Il faut dire qu’avoir dans sa poche le représentant actuel du clan des sabreurs, ça aide… il passe donc par la cours, habituellement plus remplie par temps clair. Le Kaguya pousse ensuite la lourde porte, tout en prenant soin de ne pas salir l’intérieur avec ses sandales boueuses. Il se met ensuite à la recherche d’une salle disponible. Mais bien évidemment, comme les emplacements extérieurs sont inaccessibles à cause de la météo, difficile de trouver un emplacement… il croit finalement tomber sur une pièce libre, mais il se trompe, puisqu’elle est déjà occupée par un jeune homme s’exercant avec un kunai. Le jeune homme est étonné de voir le Kaguya arriver. Il a l’air d’attendre quelqu’un. Quoi qu’il en soit, il n’est pas très poli. C’est la période des sauvages à Kiri en ce moment ?

-Je pensais que la salle était libre, navré.

Mais à bien y regarder, le gus est seul dans la pièce, alors que les autres endroits sur lesquels il a jeté un œil étaient bien plus remplis. On dirait bien que les deux shinobis vont devoir se serrer un peu…

-Les autres pièces sont toutes occupées… elles en débordent presque. La faute de la météo, certainement. Cela ne te dérange pas si nous partageons la pièce ?

Malgré son rang, Wutu-Fuku n’est pas du genre à mettre son rang en avant pour exproprier les aspirants ninjas. Il faut bien qu’ils progressent, eux aussi. Ils sont le futur du village après tout.

-Ah, j’ai oublié de me présenter. Kaguya Wutu-Fuku. Je ne t’ai jamais vu ici, tu es nouveau ?

Le type était rentré et Kobayoshi l'avait un peu agressé verbalement surtout par l'effet de surprise, mais le ninja venu s’entraîner ne s'était pas laissé impressionner et avait répondu calmement et poliment, puis s’était présenté sous le nom de Kaguya Wutu-Fuku. Le marionnettiste connaissait les Kaguya l'un des grands clans du village dont les jeunes c'étaient bien assez moqués de lui a cause de son style particulier, ces mêmes Kaguya qui l'avaient toujours fait passer pour un ninja de seconde zone, et maintenant qu'il commençait à devenir quelqu'un du haut de ses 13 ans, un Kaguya débarquait sûrement pour tout foutre en l'air.

* Je ne vais pas te laisser me détruire comme tout les tiens l'on toujours fais. * Il le pense tellement fort que ses poings se serre.

Mais il ne pouvait se permettre de dire ce qu'il pensait à haute voix, aussi jeune soit il, Kobayoshi avait enfin été reconnu par quelqu'un et c'est pour cette personne qu'il se devait de rester calme et courtois.

«  Bonjour, pardonnez mon comportement j'ai été surpris j'attendais mon amie. Je suis Toho Kobayoshi, je suis l’ingénieur en charge de l'entretien et de la restauration des accessoires ainsi que du Dojo lui même. Et même si vous pensez que je suis jeune, c'est maître Saji en personne qui m'en as donné la responsabilité. » l'effort que venait de lui coûter cette phrase était incommensurable pour le jeune genin mais il ne laissa rien paraître, et reprit la parole.

«  Je vous en pris Maître Kaguya, vous pouvez vous entraîner dans ce coin, nous irons dans celui ci. » Il venait de designer deux extrémités de la pièce et c'est sans attendre son reste que d'une main agile il se dirige vers la zone indiqué suivit par Kosu.

Puis la porte s'ouvrent en trombe et enfin Fuki fait son apparition, mais le sourire de Kobayoshi est au abonné absent et son amie le remarque aussitôt, elle commençait a bien le connaître. Et c'est avec simplicité qu'elle lança une blague sur une tenue de fille.

Kobayoshi en étendant cette boutade et le rire de sa camarade, finit par lâcher prise et se mit a rire également, elle lui faisait du bien. Cette fille avait une chose que les autres n'avaient pas et il pouvait être lui même ou presque... en sa présence. Mais il n'oublia qu'un bref moment le personnage qui était avec eux, et quand il se souvint de sa présence il se plongea a nouveau dans une forme de mutisme. Il attendait de voir ce qu'allait dire ce ninja, avec ses grands air de bien né, même si au fond il ne se voyait pas vraiment.

Malgré le comportement courtois de Wutu-Fuku, l’occupant de la salle semble dérangé par sa présence, au point de serrer ses poings assez forts pour que le Kaguya remarque son manège. Quoi qu’il en soit, il finit par s’excuser et se présenter comme Toho Kobayoshi, ingénieur en charge de l’entretien et de la restauration du matériel d’entraînement au dojo. Une responsabilité donnée par Saji, le responsable des lieux. Si le représentant des sabreurs lui a accordé cette confiance, c’est bien qu’il doit avoir les compétences pour.

-Oh, je vois. Tu dois avoir pris tes fonctions récemment, c’est la première fois que je te vois au sein du dojo…

Et pourtant, il s’y rend quand même régulièrement mine de rien. La répartition de la salle s’organise donc. Comme le laisse penser sa première phrase, Toho attend un compagnon d’entrainement. Pendant ce temps, Wutu-Fuku commence à s’échauffer en frappant un mannequin prévu à cet effet. Après quelques minutes, la personne arrive. Une jeune femme, une cigarette à la bouche. Encore un fumeur ? Le village en est envahit ces derniers temps… Quoi qu’il en soit, le Kaguya a déjà donné niveau sevrage donc ils n’ont qu’à se débrouiller avec leurs addictions. Ils sont de grandes personnes après tout. Cela n’empêche pas Wutu-Fuku se saluer la nouvelle arrivante. Après tout, il squatte sa salle d’entrainement…

-Bonjour. Je suis Wutu-Fuku Kaguya. L’affluence au dojo m’oblige à partager cette pièce avec vous. J’espère que cela ne dérange pas.

Visiblement non, puisqu’elle se permet même une petite blague pour détendre l’atmosphère, qui en a bien besoin.

-Il aurait été dommage de salir une robe par un temps pareil.

Dit-il avec un sourire, avant de retourner à son mannequin de frappe. Mais il ne se passe que peu de temps avant qu’un quatrième larron décide de faire irruption dans la pièce, heureusement plutôt grande. Aucun problème aux yeux de Wutu-Fuku, on n’est plus à ça prêt clairement. De toute manière, le choix appartient à Kobayashi. La salle n’est pas privée, mais c’est quand même lui qui est arrivé ici le premier. Le nouvel arrivant se présente. Un Yamanaka, hein ? L’un des clans qui a déserté le Pays du Feu pendant la guerre
civile.

-Wutu-Fuku Kaguya. J’ignorais qu’il y avait des Yamanakas à Kiri…

( La suite )

http://www.ascentofshinobi.com/t5094-entrainement-de-combat-kobayoshi-fuki-et-shaka-vs-wutu-fuku#40005