| Découvre toi [ Libre ] | Sendai Kai Avatar © : Fan Art Expérience : 159
Messages : 9 Date d'inscription : 20/11/2018
| | Ven 23 Nov 2018 - 19:05 | |
Je vous regarde du haut de mon siège de Divin. La miséricorde sera pour toi ton unique salut ♫
Je suis l'élu. L'homme ou plutôt un dieu parmi les hommes. Je les gouvernes sans qu'il ne sache que leurs fardeau sera effacé. L'ange bleu venu du ciel, de son astre blanc, assis sur le trône du monde, je regardais vivre des êtres sans aucune compassion. Vivre sans aucun but, et une vie qui ne sert à rien. Je suis né pour faire du monde un havre de paix, donner du réconfort au plus démunie. Je n'enlève pas de vie innocente, je libère des pêchés les hommes ou les femmes n'aillant plus de but sur cette magnifique terre. N'y juge, n'y force hiérarchique ne peu me dicter ma conduite. Je n'obéis cas un seul et unique chef. Moi même.
On ne l’observe pas, on ne le regarde point, le faire est tel que de s’exposer à une douleur des plus insurmontables, à un danger des plus imminents ; le scruter, c’est s’égarer dans le labyrinthe lascif de l’envi et de la jalousie ; détailler sa personne, c’est braquer du doigt nos propres imperfections, dépouiller notre personne et nous complaire dans la folie. Il n’est qu’un spectre, immatériel, inaccessible, lointain et abrupt, le chenal qu’il empreinte laisse sur sa voie une brise frigide, flegmatique, provocante que personne n’ose la perturber ; son existence n’est que sordide différence, une immesurable distinction dans un tel orphelinat de misère.
Ce fantôme à l'existence divine cille cette vie avec une grâce surnaturelle, une bénédiction jamais atteinte par le commun de ceux qui vivent dans cette lassante de réalité, se pavanant avec cette allure princière, au-dessus de sa condition d’humain, suscitant l’envi et le désarroi, tous l’observaient déambuler avec une flèche dans le cœur ; pourquoi subissaient-ils le supplice d’un martyre, alors que cette effrayante personne arrivait avec tant d’aisance à se pavaner avec une telle supériorité ? Dans la vie, tout n'est qu'une question d’un choix, la vie en elle-même n’est qu’un choix, j’ai choisi de m’hisser au-delà de mes limites, de frôler la divinité encore jamais acquise, de siéger parmi les piliers de cette terre et de m’y imposer ; ma clause n’est donc point dû au hasard, c’est un assortiment, une voie que j’ai choisi de suivre.
Muni de cette aisance qui m’orbitait, je demeurais le plus silencieux de mes compères, amplement serein, comblé par un calme des plus césariens, j’étais indifférent aux conséquences, mélancoliquement insensible à l’aboutissement d’un éventuel affrontement. A vrai dire, au fin fond de mes désires, je souhaitais l’éclat de celui-ci, je convoitais un clash des plus titanesques, car oui, j’en avais plus que marre de cette lassitude qui emplissait ma vie et celle de ce village. Chérissant cette idée, je contemplai le panorama des évènements, scrutant de mon regard éploré, les moindres faits et gestes de mes antagonistes ; chose captivante.
- Concentration, respiration et ...
La méditation était le meilleur des entrainements. Je pouvais revivre des choses de ma vie. Connaître le sentiment de sérénité m'offrais le plus grand bien. Un mental préparé à toute épreuve pouvait sauver n'importe qu'elle personne l'ors d'un évènement déroutant. Pourquoi ? Parce que la force d'un homme, ou plutôt de nous les Samourais, se trouve à l'intérieur de notre tête. Notre mental. Il possède le plus haut des facteurs puissance dans notre entraînement. Concentration, relaxation, faire le vide, se figer uniquement sur notre objectif. Rien ne doit nous enlever la vision de notre but premier. Il me fallait me préparer au mieux dans le cas d'une éventuelle guerre. Mon esprit devait être opérationnelle et des plus serein.
Un grand homme m'avait dit un jour : que le pouvoir ne l'intéressait pas. Il était selon lui trop compliqué, trop pervers, il était le reflet d'une société malade où chacun s'avilit, pour peu qu'on lui donne une autorité et une liberté d'agir.
Voilà pourquoi ces terres et ses villes étaient libres, nul n'en était le maitre, et si l'un osait le prétendre, d'autres sortaient un instant de l'ombre pour le ramener à sa place. La ville est à tout le monde, chaque rue, pierre et recoin appartenait à celui qui l'occupait. Cet équilibre reposait sur la certes controversée loi du plus fort, mais il fallait reconaitre que cela avait parfois ses avantages.
Je lui avais répondu que sans le pouvoir, cette paix et quiétude ne pourrait régner en ces terres , bien trop de choses était en jeu pour croire en la confiance humaine et leur humanité à accepter une cohabitation commune.
- Des mouvements fluide et précis ...
Quelles sont les atouts d’un bon samourai ? Comment une personne vivant dans la droiture et respectant à la lettre le code du bushido devait mener son existence dans ce monde où les shinobi poussaient comme des mauvaises herbes. Qu’est-ce qu’un samourai réellement, mis à part un être qui s’entête dans une voie noble. Dans le monde actuelle personne ne retiens le nom des vaillants samourai, car leur faits d’armes ne sont pas aussi fantastique que ceux des shinobis. Durant de longues décennies, vivant reclus dans le pays du fer, ses êtres dont tu descendais vivaient une vie ne marge de la société. Malgré une certaine adaptation par le biais de l’utilisation du chakra pour ce battre, afin d’évoluer dans un monde où dès chose telle que le ninjutsu et le genjutsu voyaient le jour. Ces arts ninja qui permettaient à des shinobi de cracher des boules de feu ou encore d’envoyer leurs ennemis dans des mondes étranges. Oui, la force d’un samourai était bien inférieur à ceux des ninja.
L'existence humaine est pittoresque. Dès notre naissance nous sommes condamnés à mourir, menant une vie où qu'importe nos actions qu'elles soient bien ou mal le résultat sera le même. Même si vous pensez être supérieur à la grande faucheuse et qu'elle n'arrivera en aucun cas à vous prendre, vous vous trompez indéniablement. Dans la vie il y a un certain équilibre de la vie et de la mort, pour une vie donné une vie doit être prise. Ceci est l'équilibre de la Vie dans laquelle tu vivais. Le cours de l'histoire de notre monde était la preuve de mes affirmations, tu le sais non ? Quatre grande guerre où chaque shinobi ont sacrifié leurs vies pour une sorte d'idéal de paix, des vies sacrifiées, des morts dans chaque camps.
- Il me faut plus de pantins de bois pour m'entraîner.
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| | | Nobuatsu Saji Avatar © : Snake Eyes (G.I.Joe) Expérience : 3856
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| | Dim 25 Nov 2018 - 22:31 | | Les kiais résonnent à un rythme régulier dans l’enceinte du Grand Dojo, on entend un groupe d’apprentis sabreurs pratiquer leurs katas en parfaite synchronisation dans l’une des salles de cours. Un homme masqué en shôzoku noir marche devant eux les deux mains derrière le dos, supervisant leur entraînement. Il marche dans les rangs pour voir de plus près les mouvements, corrige les formes incorrectes, effectue lui-même la technique jusqu’à ce qu’ils comprennent. Saji se plaît à ce nouveau rôle qui lui a été donné au sein du clan. Le Grand Dojo étant la propriété du Clan des Sabreurs, les Sept Sabreurs de Kiri peuvent souvent être vus à l’intérieur, équipés de leur épée légendaire pour s’entraîner en solitaire. Tous les jours, Saji est présent depuis le petit matin pour se lancer dans une longue session de katas, de frappes de mannequins ou encore de combats. D’autres fois, il se contente de prodiguer des enseignements de kenjutsu pour les néophytes qui souhaitent se lancer dans la voie du sabre. Il est même excité de voir que de plus en plus de gens s’y intéressent. Son programme est relativement chargé depuis qu’il a été promu chuunin et qu’il a été nommé représentant officiel du Clan, en l’absence de Dame Watanabe alias la Mizukage. Néanmoins, malgré le titre criant et l’honneur qui lui est incombé, il n’a pas le sentiment que le regard des autres a beaucoup changé. On le regarde toujours avec le même respect qui procède non seulement de sa bienveillance mais aussi de sa dextérité au sabre. Noble de cœur, il est aussi maître de la lame. Sa principale occupation ici est de s’entraîner toute la journée, en toute tranquillité. Il aime se diriger vers la salle la plus éloignée de façon à méditer en silence, pour ne pas être dérangé par le son des coups contre le bois. Mais cette fois, ce n’est pas ce qui interrompt Saji dans sa séance de méditation. Non, on commence à entendre des jeunes élèves s’attrouper dans le couloir, derrière la porte de l’une des salles. On dirait qu’ils observent quelqu’un s’entraîner, ils ont l’air fascinés par ce qu’ils voient. Le brouhaha parvenant à ses oreilles, Saji ne peut se concentrer. Il se lève et va enquêter sur l’origine du bruit. Ne devraient-ils pas s’entraîner dans la salle d’à côté ? Quel est ce boucan ? Saji s’approche du groupe d’apprentis sabreurs ont l’air de se bousculer pour regarder un homme s’entraîner seul. Tapant l’épaule de l’un des jeunes qu’il reconnaît, il effectue quelques signes pour demander ce qui est en train de se passer. Heureusement que l’un des apprentis connaît le langage des signes. Benkei. Un brave jeune homme, il est apprenti depuis presque deux ans apparemment. Sa mère étant sourde, il a besoin du langage des signes pour s’exprimer avec elle. Il n’a donc aucun mal à comprendre le sabreur muet, et lui répond à voix haute. « Euh je sais pas… Quelqu’un a crié qu’il y avait un homme qui se battait pas mal au sabre donc on est venu pour voir quoi. » Le chuunin hoche de la tête et lui fait signe de traduire son message. Benkei se retourne pour parler au reste du groupe. « Monsieur Saji demande à ce qu’on évacue le couloir et retourne dans notre salle. » Quelques soupirs discrets, des épaules qui tombent. Ils traînent des pieds pour retourner à l’entraînement. Le jeune Benkei est sur le point de les suivre mais Saji l’arrête, lui demandant de le suivre à l’intérieur pour aller échanger avec l’inconnu au bob. Ce dernier leur tournant le dos pendant qu’il tape les mannequins en bois, Saji a l’occasion de remarquer son style assez particulier, qu’il pense reconnaître. Cette façon de tenir le sabre, ce positionnement des jambes, ce centre de gravité plutôt bas… Le muet compose des signes en direction de son jeune interprète qui se racle la gorge avant d’ouvrir la conversation avec l’inconnu. « Bonjour hum… Monsieur ? Nous vous souhaitons la bienvenue au Grand Dojo. Je vous présente Nobuatsu Saji, qui gère actuellement les lieux en compagnie du Gardien que vous avez dû rencontrer à l’entrée. » Il marque un temps pour voir les signes de Saji. Il se retourne vers l’inconnu. « Il serait curieux de savoir d’où vous venez et ce qui vous amène ici. Votre style de combat est assez particulier, il a l’impression de l’avoir vu quelque part mais n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Pourriez-vous l’éclairer s'il vous plaît? » Intrigué par la réponse de l'homme au bob, Saji a encore plus envie de le connaître. Mais non plus par les mots. « Il voudrait évaluer votre niveau au combat si cela vous intéresse. »
Dernière édition par Nobuatsu Saji le Lun 26 Nov 2018 - 1:17, édité 1 fois |
| | | Sendai Kai Avatar © : Fan Art Expérience : 159
Messages : 9 Date d'inscription : 20/11/2018
| | Dim 25 Nov 2018 - 23:21 | |
Je vous regarde du haut de mon siège de Divin. La miséricorde sera pour toi ton unique salut ♫
Je suis l'élu. L'homme ou plutôt un dieu parmi les hommes. Je les gouvernes sans qu'il ne sache que leurs fardeau sera effacé. L'ange bleu venu du ciel, de son astre blanc, assis sur le trône du monde, je regardais vivre des êtres sans aucune compassion. Vivre sans aucun but, et une vie qui ne sert à rien. Je suis né pour faire du monde un havre de paix, donner du réconfort au plus démunie. Je n'enlève pas de vie innocente, je libère des pêchés les hommes ou les femmes n'aillant plus de but sur cette magnifique terre. N'y juge, n'y force hiérarchique ne peu me dicter ma conduite. Je n'obéis cas un seul et unique chef. Moi même.
Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. Voici le pain qui descend du Ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le Pain vivant, qui suis descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que Je donnerai, c'est Ma chair, pour la vie du monde. Les Juifs disputaient donc entre eux, en disant: Comment celui-ci peut-Il nous donner Sa chair à manger? Dieu me dit donc: En vérité, en vérité, Je te le dis, si vous ne mangez la chair du fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair, et boit mon sang, a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour.
Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange Ma chair et boit Mon sang demeure en Moi, et Moi en lui. Comme le Père qui M'a envoyé est vivant, et que, Moi, Je vis par le Père, de même celui qui me mange vivra aussi par Moi. C'est ici le pain qui est descendu du Ciel. Ce n'est pas comme la manne, que vos pères ont mangée, aprés quoi ils sont morts. Celui qui mange ce pain vivra éternellement.
Soyons bien persuadés que ceci n'est pas ce que la nature a formé, mais ce que la bénédiction a consacré, et que la force de la bénédiction l'emporte sur celle de la nature, parce que par la bénédiction la nature elle-même se trouve changée ... La parole du Dieu, qui a pu faire de rien ce qui n'existait pas, ne pourrait donc changer les choses existantes en ce qu'elles n'étaient pas encore ? Car ce n'est pas moins de donner aux choses leur nature première que de la leur change.
Entendant quelqu'un venir troubler mon entraînement, je me retournais pour voir ce qui allait avec le son que je venais d'entendre. Deux hommes, un qui semblait parler et l'autre un peu plus en retrait ne disant aucun mot. Pied vers la droite, rotation du buste, et je me retrouvais face a eux. Main sur le manche de mon katana, je regardais en laissant échapper un mot.
- Bonjour ... ?
Je n'étais pas bien dérangée de ne pas dormir très tard dans la matinée, l'aube était l'un des moment les plus agréable qui soit. Air frais, calme, sérénité, que demander de plus? L'absence de cette cécité qui m'empêchait depuis des années d'admirer le lever du soleil, peut être? Au fond, je m'en accommodais particulièrement bien. Retrouver la vue n'était pas une chose que je désirais: j'avais connu un monde si laid que le voir à nouveau ne pourrait me donner qu'une envie, celle de redevenir aveugle à nouveau. J'étais heureux comme, et je n'avais rien à demander de plus afin de satisfaire mon bonheur. Ceci est la phase type d'une journée comme je l'ai aime. Serait il une journée comme celle ci aujourd'hui ?
L'homme est cupide, avide de puissance. La puissance à un prix. La mort. Chaque personne qui avait soif de puissance n'était qu'un fleau pour le monde ninja. Ceci avait causé des guerres, des pertes humaines, et il ne fallait pas revivre cette chose. En temps que samurai, cette personne ne suivait pas du tout l'éthique fondé du Bushido.
- Si je refuse de vous éclairer il va ce passer quoi ?
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| | | Nobuatsu Saji Avatar © : Snake Eyes (G.I.Joe) Expérience : 3856
Messages : 2096 Date d'inscription : 24/09/2018
| | Lun 26 Nov 2018 - 18:19 | | Il faut l’avouer, en entrant dans cette pièce, le sabreur muet est venu avec des intentions amicales, afin de souhaiter la bienvenue à cet invité sur la propriété du Clan des Sabreurs. Après tout, les élèves semblaient fascinés par sa maîtrise du sabre, si bien qu’ils ont quitté leur salle de cours pour le regarder s’entraîner. Il semblerait que tout cela lui soit monté à la tête. L’arrogance, l’un des pires ennemis du bretteur. Saji se souvient encore de ses années d’apprentissage sous son maître, lequel pouvait battre ses élèves indisciplinés avec son bokken jusqu’à les envoyer à l’hôpital. Une méthode rude mais efficace. Son frère en avait fait les frais mais pas lui. Il se demande désormais s’il devrait en faire de même avec cet impertinent. Car si Saji est de nature patiente et bienveillante, pour autant, s’il y a bien une chose qu’il exècre, c’est le manque de respect, et la mauvaise conduite en générale. La faute à l’influence de son maître qui était très sévère mais juste, il voulait faire en sorte de mettre ses disciples sur le droit chemin, c’était pour leur bien. Maintenant, comment répondre à l’attitude désinvolte de cet invité sur la propriété des Sabreurs, autrement que par la lame ? Saji reste sans réponse, comme s’il laissait volontairement planer le silence afin de faire comprendre à l’homme au bob la gravité de son comportement. Quant à son élève l’interprète, il tremble, il panique. Il sait que le sabreur est quelqu’un qui prend à cœur de défendre des valeurs et échanger avec les autres dans le respect, et que l’insolence est peut-être l’une des seules choses au monde qui puisse l’énerver. Il se tourne vers Saji pour essayer de deviner sa réaction mais en vain, son expression est cachée derrière son masque. Est-il énervé ? Vexé ? Ne supportant plus ce moment de silence qui semble durer des heures, il décide de reprendre la parole pour s’adresser au visiteur. « Vous… Vous… Comment osez-vous parler… » Saji l’interrompt en mettant son bras devant lui. La tension devient palpable. Le silence, insupportable. Il voit l’inconnu mettre la main sur la manche de son katana, et le regarder avec cet air de défi. S’il souhaite vraiment se battre, il n’a qu’à le demander explicitement. Pour autant, le sabreur masqué ne fait pas de geste brusque et reste impassible. Il laisse le silence durer encore quelques instants, puis finit par faire des signes à l’encontre de son interprète qui ne tient presque plus sur ses genoux. Pourquoi l’a-t-on embarqué dans tout ça ? se demande-t-il sûrement. Il se ressaisit et traduit les paroles du muet. « Il semblerait que vous n’ayez pas compris que Monsieur Nobuatsu Saji était muet. Et vous n’avez peut-être pas compris que les signes qu’il faisait n’étaient pas pour faire joli mais pour communiquer. Il vous a souhaité la bienvenue mais vous l’avez accueilli avec hostilité. Il pense qu’un échange à coups de sabre permettrait de mieux « faire connaissance ». » Sur ces mots, Saji fait signe à l’interprète de se mettre en retrait, tout au fond de la salle et d’assister au combat de loin. La tension monte entre le sabreur masqué et l’homme au bob qui se fixent intensément dans les yeux. La main sur le fourreau, le pouce de Saji pousse légèrement la garde du sabre de façon à tirer légèrement la lame. Il est prêt à dégainer. Il pense qu’au final, seul le combat leur permettra de dialoguer et de se comprendre. Il tend l’autre main vers son adversaire qui se situe à courte distance pour lui faire signe qu’il lui laisse l’initiative de la première attaque.
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| | | Xuân Nozomi Avatar © : Shani (The Witcher) Expérience : 2287
Messages : 1017 Absence : Ralentissement durant vacances scolaires Date d'inscription : 17/09/2018
| | Lun 26 Nov 2018 - 22:45 | | Comme tous les matins, Akane s’entraînait sur un des terrains situé à côté du dojo des sabreurs. Le plus loin, évidemment, pour ne pas être dérangée. Elle avait prit ses habitudes et venait ici chaque jour après avoir couru une bonne heure dans le village. Mais elle ne rentrait que rarement dans le dojo même, puisqu'il était souvent trop rempli de monde à son goût. De plus, il était surtout réservé aux sabreurs. Et elle n'en était pas une.
Ce jour-là, elle s’entraînait au lancer de kunais. Non pas un seul comme elle savait le faire depuis son plus jeune âge. Non, elle essayait d'en prendre le plus possible entre ses doigts et de viser une cible avec chacun d'entre eux. Dans le but de faire une pluie de projectiles s'abattant sur un adversaire. Mais elle avait beau s’entraîner, elle n'était pas satisfaite du résultat. Il y en avait un qu'elle n'arrivait pas à faire planter en plein milieu de la cible. Oh, il était bien dans le cercle, mais pas en plein milieu. Et ça ne lui plaisait pas.
Soupirant de sa piètre performance, elle alla les ramasser une énième fois. Lorsqu'elle entendit des bribes de voix. Elle capta quelques mots comme « défi », « combat », « samourai », et « Saji ». Elle écouta plus attentivement, et cette fois-ci elle entendu le mot « maître » associé au nom de celui qu'elle considérait comme un allié. Pourtant pour ce qu'elle en savait, il était genin comme elle. Sinon, il n'aurait pas amené Wutu-Fuku sur l'île d'Asosan avec eux pour les accompagner. À moins qu'il n'ait fait ça pour avoir du renfort là-bas. Ce qui était aussi plutôt intelligent.
Les shinobis des terrains environnants se dirigeaient tous vers l'intérieur du dojo. Il allait apparemment y avoir un spectacle intéressant. Devait-elle faire comme tout le monde et s'y rendre également ? En temps normal, elle ne se serait même pas posée la question, préférant rester seule dans son coin. Mais elle n'avait pas eu beaucoup l'occasion de voir le sabreur à l’œuvre. Hors il était son allié. Ne devait-elle donc pas savoir sa façon de se battre ? Et puis il serait peut-être intéressant de le voir dans un autre contexte que celui de la recherche de son père. Afin d'apprendre à mieux le connaître.
Ses kunais ramassés, elle se rafraîchit un peu avant de se diriger vers le dojo. En approchant, elle put constater que les terrains étaient désormais tous vides. Il n'avait pas fallut longtemps avant que tous les curieux aillent voir ce qu'il se passait. Elle y compris, en fait... Peu importe, ça ne pourrait que lui profiter de voir des sabreurs s’entraîner, ou même se battre. Afin d'apprendre peut-être de nouvelles choses. Elle se fraya donc un passage parmi les quelques curieux présents à l'intérieur afin de pouvoir observer ce qu'il allait se passer. Le sabreur était en effet bien là, faisant face à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Mais étant donné qu'elle ne connaissait pas grand monde dans le village, ce n'était pas compliqué. Le combat n'avait visiblement pas encore débuté. Elle arrivait à temps pour observer et apprendre. - Spoiler:
Il y a des curieux qui observent !
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| | | Sendai Kai Avatar © : Fan Art Expérience : 159
Messages : 9 Date d'inscription : 20/11/2018
| | Mar 27 Nov 2018 - 0:46 | |
Je vous regarde du haut de mon siège de Divin. La miséricorde sera pour toi ton unique salut ♫
Je suis l'élu. L'homme ou plutôt un dieu parmi les hommes. Je les gouvernes sans qu'il ne sache que leurs fardeau sera effacé. L'ange bleu venu du ciel, de son astre blanc, assis sur le trône du monde, je regardais vivre des êtres sans aucune compassion. Vivre sans aucun but, et une vie qui ne sert à rien. Je suis né pour faire du monde un havre de paix, donner du réconfort au plus démunie. Je n'enlève pas de vie innocente, je libère des pêchés les hommes ou les femmes n'aillant plus de but sur cette magnifique terre. N'y juge, n'y force hiérarchique ne peu me dicter ma conduite. Je n'obéis cas un seul et unique chef. Moi même.
Ignorez vous que les injustes n'hériterons pas du royaume de dieu ? Ne vous y trompez point: on ne se moque pas de Dieu. Car ce que l'homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème dans la chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème dans l'esprit moissonnera de l'esprit la vie éternelle. Ayez du goût pour les choses d'en haut, non pour celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec en Dieu. Lorsque le Divin, votre vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez vous aussi avec lui dans la gloire. Faites donc mourir vos membres qui sont sur la terre, la fornication, l'impureté, la luxure, la convoitise mauvaise et l'avarice, qui est une idolâtrie, c'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de l'incrédulité.
Or Je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole inutile qu'ils auront dite. Car tu seras justifié par tes paroles, et tu seras condamné par tes paroles. Qu'aucune mauvaise parole ne sorte de votre bouche, mais, s'il y a lieu, quelque bonne parole propre à nourrir la foi, afin qu'elle fasse du bien à ceux qui l'entendent. Aujourd'hui, amène-moi les âmes qui sont au purgatoire et plonge-les dans l'abîme de ma Miséricorde ! Que les flots de mon sang rafraîchissent leurs brûlures ! Toutes ces âmes me sont très chères, mais elles me rendent Justice. Il est en ton pouvoir de leur apporter quelque soulagement. Puise dans le trésor de on Église toutes les indulgences, et offre-les en leur nom ! Oh ! Si tu connaissais leur souffrance, tu offrirais sans cesse en leur nom l'aumône de tes prières, et tu paierais leurs dettes à Ma Justice.
- Je pense que vous faite erreur. J'ai très bien compris qu'il était muet, et que vous êtes une sorte de sbire qui lui sert a communiquer. Il veut un combat ? Pourquoi pas.
Amène-moi les âmes indifférentes et froides, et plonge-les dans l'abîme de ma Miséricorde. Ce sont ces âmes-là qui blessent le plus douloureusement mon coeur. Ce sont elles, qui au jardin des oliviers, m'inspirèrent la plus grande aversion. Non sans mon fardeau, je suis votre bourreau. Ceci n'est pas un ordre, mais une rédemption. Le divin vêtu de son long manteau blanc flamboyant de pureté. Toi, l'humain dont le corps est parcourut par du sang de mortel, toi qui en l'espace d'une fraction de seconde peut perdre la vie. Ta vie n'est juste qu'une simple chose futile. Dans le monde tu ne sers à rien, vivre en ce lieu n'est pas mérité pour toi, toi qui ne respect pas la vie, toi qui crois que tout t'es du. Un jour tu trouveras en chemin la lumière et celle ci ne pourra pas t'oublier.
Je désire que tu connaisses plus profondément l'amour dont brûle mon coeur. Tu le comprendras en méditant Ma Passion. Appelle Ma Miséricorde sur les pécheurs, Je désire leur salut. Quand tu réciteras cette prière pour un pécheur d'un coeur contrit et avec foi, Je lui donnerai la grâce de la conversion. Il venait de mettre son subalterne vers l'arrière. Regardant fixement l'homme, mettant la main su son manche de sabre. Il était l'heure de faire sonner la cloche.
- Yukita Eiko. Samurai originaire de Tetsu. Enchanté
- Récap:
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| | | Nobuatsu Saji Avatar © : Snake Eyes (G.I.Joe) Expérience : 3856
Messages : 2096 Date d'inscription : 24/09/2018
| | Mar 27 Nov 2018 - 23:05 | | L’initiative est laissée à l’invité, mais celui-ci ne profite pas de l’opportunité qui lui est donnée. Saji esquisse un sourire derrière son masque. Son adversaire a beau être insolent, pour autant, il n’est pas stupide ni impulsif. Il sait très bien ce qu’il fait, et ne cède pas à la provocation. Son adversaire refuse d’approcher et se contente de placer sa main sur la poignée de son katana. Qu’attend-il pour frapper ? Circonspect, le sabreur muet dégaine son sabre, saisit la manche à la façon d’un poignard et plante solidement la lame dans une fente du parquet. Un bretteur sans son sabre, contre un bretteur armé. Voilà une façon de rendre les choses intéressantes. Un signe de provocation peut-être. Ou bien une façon de faire croire qu’il dispose d’un panel de techniques qui ne se limitent pas à l’utilisation de son sabre ? L’homme au bob laisse donc visiblement passer sa chance de commencer et reste sur ses positions. Saji n’a donc d’autre choix que d’ouvrir le bal afin que ce combat ne s’éternise pas en duel de regard.
Il place les deux doigts de chaque main en croix. Fait apparaître trois clones devant lui sortant tour à tour leur sabre de leur fourreau. Ne connaissant pas la force réelle de son adversaire, et en se rappelant de l’impression qu’il a laissée sur ses élèves, Saji préfère voir de quoi il est capable contre des versions inférieures de lui-même. Deux clones restent près de l’original désarmé pour le couvrir tandis que le troisième charge droit vers l’adversaire. Le clone s’élance en concentrant du chakra dans son bras. Voyons voir ce dont il est capable contre le premier clone.
Une fois arrivé à sa hauteur, le chakra parcourt le bras du clone pour imbiber sa lame qui prend feu. D’un geste vif, il libère un coup de taille enflammé en diagonale afin de découper sa cible au niveau de l’abdomen. Pendant ce temps, l’original croise les bras en observant attentivement le déroulement du combat devant lui. Si le premier clone est détruit, il enverra le deuxième pour tester sa réaction à une technique plus puissante. L’homme au bob se bat-il aussi bien qu’il veut le faire croire ? Les spectateurs qui se sont attroupés devant la porte le découvriront assez vite.
- Résumé du tour:
État de santé : Ok État de chakra : 1D / 1B
Résumé du tour : Saji plante son sabre au sol. Il invoque trois clones à ses côtés et envoie l'un des trois au corps-à-corps contre l'adversaire pour effectuer une technique offensive. Les deux autres clones restent près de l'original pour le garder.
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