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Ryūuketsū no Deku
Ryūuketsū no Deku

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Dim 1 Juil 2018 - 17:04
Lieu : Pays du Feu.
An : Aux alentours de 202.

. : It Follows : .



En déferlant la péninsule du pays du Feu, ton esprit pensait aussi dur comme fer que tu opérais tel une pieuvre géante, fauchant les âmes errantes de Hi. La réalité restait toute relative en vérité, on ne notait que quelques disparitions inquiétantes d’anciens ou de chérubins bien trop confiant dans leurs compétences. Les actes barbares, si bien cachés pouvaient-ils êtes, se découvraient au fur et à mesure que les familles s’inquiétaient ou qu’un noble anodin réclamait son dû pour des raisons bien trop obscures qui t’échappait totalement. Le fait de partir de tes terres natales était une idée qui avait plus aux Dieux, un nouveau jardin de torture amenait forcément ses nouveaux spécimens de plantes exotiques, leurs cris comme nectar appétissant. La validation des hautes autorités - Ou suite à un délire quelconque - formait un pique d’adrénaline constant dans tes veines, te forçant à lire et relire les saintes écritures Jashinistes ; effectuer les dons journaliers et surtout, à la méditation intérieure.

Même si le combat restait au cœur de ta Religion, il serait aigre de croire en une tornade de destruction pure sans règles ni hiérarchie, sans sacrements et interdits innommables. La méditation restait un acte obligatoire dans le quotidien d’un hérétique. Une re-connexion entière aux premiers cercles où ton esprit malade s’enfonce de plus en plus dans une folie sans queue ni tête pour les ignorants. Il y avait aucune gloire véritable qui frappait ton courage de ninja depuis ton départ d’Iwa, tu en étais bien conscient. Finalement, toi qui fut depuis toujours homme de l’ombre ; le rôle de déserteur discret te suffisait. Même si tu savais au fond de toi que tu ne remplissais pas à 100% les envies de Maître Jashin. Depuis bien trop longtemps la recherche de l’immortalité était tombée dans l’oubli le plus total, signe affligeant d’un faible raccord au sang et... à une pseudo existence.

Dans une grotte creusée par la pluie acide puis finalisée par la volonté des hommes, le cercle et le triangle furent formés par le plasma sanguin des ennemis. Au milieu, ton enveloppe corporelle sur les genoux, paupières closes et relâchement musculaire qui aboutissait à une décontraction presque malsaine. Notamment au vu du burlesque de la situation. Un hachoir contre le torse, incrusté de façon à ce que perle par goûtelles brunes un filet au centre du symbole religieux. Face à toi, cadavre civil au ventre béant avait été une monnaie d’échange pour joindre les vicelards divins à ta cause. Les régalant de ton acte, espérant une bénédiction sainte de ces derniers. Vaine tentative pour n’importe qui, mais tu espérais fondamentalement pouvoir faire un pas vers eux, une main aux ongles noircies par la crasse.

L’endroit était reculée des civilisations premières, un bref feu apportait chaleur et viande bientôt cuite. Au milieu des arbres épais se dessinait tant bien que mal la fameuse grotte, signe d’une résidence secondaire temporaire. Malgré la saison des hautes températures qui ne tardait pas à pointer le bout de son nez pointu, les épaisses pierres de la taverne avait la capacité d’emmagasiner suffisamment de fraîcheur et d’ombre pour rester planter plusieurs heures en méditation totale. Par conséquence, il s’agissait presque d’un minuscule havre de paix qui t’étais personnellement destiné, où les méfaits les plus sordides pouvaient être accomplis sans trop de peine et de bruit à faire courir le long des épais couloirs des instances ninja.

Sauf que, il y avait cette présence que les démons te chuchotaient à l’oreille cloutée par de nombreuses babioles en argent, cercle en fer et bijoux exotiques des pays inconnus. Il y avait une interférence dans ce lieu saint ; une âme non pieuse dont la présence brisait la tranquillité de ta discussion avec Maître Jashin. Et malgré l’horrible odeur qui se dégageait de la grotte, tu pouvais sentir. Tu pouvais le sentir.

Sors de ta cachette, petit enfant apeuré.
Silence.
Mon Maitre est apaisé, je ne te toucherai point. 
Pour le moment.
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Hayai C. Taishi
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Lun 16 Juil 2018 - 23:30
Ce n’était censé qu’être une journée de repérage ordinaire. Depuis la création de l’Hinoishi, Taishi parcourait fréquemment le pays pour en parfaire ses connaissances de la géographie et repérer les endroits ayant le plus besoin des ressources de l’organisation. Après tout, Aimi ne pouvait pas tout faire. Secondairement, l’Hayai apposait des nouveaux sceaux régulièrement pour améliorer la grille d’action des membres du groupe. Bientôt, ils n’auraient aucun mal à de déplacer dans le pays malgré sa vaste étendue, pour peu que Taishi fasse partie du voyage. Pas de pause à l’Horizon, songea-t-il…

Il avait repéré l’anomalie par un certain hasard. La signature de chakra n’était pas une vraie surprise, les shinobis de toutes affiliations étaient relativement communs dans le pays qui n’avait pas sa propre armée pour contrôler ses frontières efficacement, un problème que Taishi souhaitait éventuellement régler aussi. Non, le vrai facteur étranger était la position relative de cette source, dans un coin reculé de la forêt, loin de la plupart des concentrations de population. Même sans sensorialité, un œil averti et expérimenté pouvait repérer de minces volutes de fumée qui indiquait la présence d’un feu quelque part dans le dédale qui siégeait au creux de la forêt. Une sorte d’ermite, peut-être ? Ou un shinobi en mission. Dans tous les cas, il était à l’intérieur du pays du feu et Taishi , qui craignait également l’interférence de l’homme au chapeau ou l’un de ses acôlytes, voulait en avoir le cœur.

Il s’était avancé prudemment et en silence dans l’interstice rocheux qui formait une caverne naturelle s’enfonçant dans le relief du paysage boisé. La première chose qui le frappa était l’odeur malsaine, une effluve qu’il connaissait – malheureusement- trop bien de par ses anciennes fonctions comme membre des forces spéciales d’Iwagakure, celle de l’agonie et du massacre. Malgré toute cette expérience, il fut tout de même surpris de la scène qu’il découvrir dans l’alcôve principale, cette sorte de rituel qui avait presque éclaboussé les murs. La victime lui était inconnue, mais son habillement ne semblait pas s’apparenter à celle qu’un shinobi aurait utilisée. On pouvait en dire de même du deuxième individu, bien plus vivant que le dernier si ce n’est de son immobilité, dans une sorte de méditation. Pas un moment plus tard qu’il était interpelé et sa main se porta instinctivement sur l’un des multiples kunais dans son manteau. L'Hayai se redressa sans gêne. Même pour un ancien assassin, il n’était pas reconnu pour ses capacités de dissimulation. Son efficacité avait toujours résidé dans sa capacité à atteindre sa cible plus rapidement que n’importe qui d’autre.

Les mots du type étaient presque aussi inusités que sa tenue. L’Hayai aurait sans doute été intrigué si ce n’est de la présence du cadavre dans la pièce, qui rendait l’atmosphère nettement moins propice à la socialisation.

« Si tu comptes me toucher, assure toi de te laver les mains avant, sans rancune mais si je me fie à tout ça, je peux me demander où tu as trainé… »

Trève de plaisanterie, il releva son couteau verdâtre vers l’individu.

« Je suis habituellement du genre à me mêler de mes affaires et à être ouvert d’esprit, mais ma fonction en ce pays est d’en sauvegarder la paix. Et ce pays est très inclusif mais tolère moins bien les meurtres et… hum… Peut importe ce qui peut bien se passer ici. »

Son regard se promena sur le cadavre, les étranges symboles un peu partout. Tout criait à une certaine cérémonie, peut-être quelque chose de religieux.

« … Aussi, si j’étais toi j’essaierais de me fournir une explication raisonnable si une telle chose est possible. Autrement, je ne peux pas garantir ta propre sécurité. Mes propres expériences m’ont appris que même l’incompréhensible peut saigner… Et mourir… Commençons par une truc facile, qui es-tu et d’où viens-tu ? »

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Ryūuketsū no Deku
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Jeu 19 Juil 2018 - 10:21
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Âpre insecte rongeant la paroi rocailleuse, certain humain était similaire à des moustiques, inutiles en apparence mais qui savaient devenir intéressants lorsque l’exploitation militaire devenait comme une fleur au fusil, précis. Méditation brisée par paroles vénales, le singe devait être - normalement puni - ; mais un Dieu en transe cognitive n’était pas apte au combat. L’estomac était lourd et épais, presque trop monstrueux et débordant. Mais ce qui cuisait lentement était allègrement plus appétissant que ce belliqueux à l’arme blanche. Il y avait de la haine dans ces propos, une répugnance illusoire qui ne donnait aucune issue hormis celle de répondre aux questions d’un illustre inconnu. Le rituel étant brisé, cela ne servait qu’à trop peu de chose que tu restes au sein de ton cercle incongru.

La menace était certainement réelle, il fallait avoir la tête sur les épaules pour réussir à ne pas être déstabilisé face au massacre et à l’estomac putréfiant de la charogne. S’agissait-il d’un Ninja de l’un des villages cachés ? L’arme tendue face à toi semblait convenir d’un rang militaire, ce dernier restant à définir. Ôtant d’un geste vif l’épais hachoir contenu dans ton torse, une légère gerbe de plasma déferla contre le sol dans un jet presque comique. Se relevant, un rire méphistophélique perçait tes commissures asséchées par la malnutrition : Hachoir contre viande au feu. Viande extirpée, crocs contre épiderme fondue, régal face à griveton absurde. Manger. La gloutonnerie à son paroxysme, gourmandise et sucrerie cuite. Sucs et graisse bavante. Il y avait pas de honte à se repentir face à l’inconnu. Crocs jaunis découpant morceau. Avec les yeux de la folie, cette lueur d’incompréhension face au monde civil, ton regard se posa une seconde fois, presque tendrement, sur l’illustre inconnu.

Chien de Hi, je ne suis que passager sur ces Terres. 

Bouffe.
Vomi.

Là où tu vois un meurtre, je vois une offrande. Là où tu vois la barbarie, je vois un ballet macabre. Là où tu vois la mort, je vois une résurrection dans la chair. 

Sortant réellement du cercle, tu engloutis de ce qui restait sur la pique d’acier, ton enveloppe bourrée de cicatrices et de pus se déplaça sur le côté, t’agenouillant sur le cadavre avant d’y plonger une main crasseuse. Trou béant, attrapant morceau au hasard, empalant grossièrement sans prendre le temps du respect de la viande. Apprendre à recevoir ces hôtes dans pareil lieu, une invitation burlesque que les civils ne comprendront jamais. S’assoir avec les Dieux, croire un seul moment qu’il était possible que l’inconnu soit compréhensif. Comme si cet homme là, en laisse animalière autour du cou pouvait appréhender ta missive divine. Une fois le met culinaire plus ou moins terminé, dans un instant de presque lucidité, le pique rouillé fut posé avec précision et méticulosité sur le charbon ardent, calcination satanique d’une viande maudite. Tu recommençais l’opération une seconde fois, schématiquement.

Pose ton couteau digne d’une femme de foyer ! Je peux sentir d’ici que ta viande est trop dure, bourrée de… Nerfs. Une viande de militaire typique. Viens donc à mes côtés, comprendre le dessein que les Gourmands ont pour l’humanité. 

La situation était réellement absurde, mais semblait sincère. Le délice de la viande Shinobi n’était pas un gueuleton appréciable dans la plupart des cas. Les Insatiables appréciaient le goût du chakra dans leur gorge mais cela demandait âpre préparation.

Goute à ma viande et je te dirais tout. 

Une simple bouchée suffisait,
Pour rendre l’inconnu : frère.
L’espace d’un instant, aux abords d’une lame effilée.
Partagé avec le coeur et l’estomac, fier d’apercevoir le geôlier de ces terres.

Tandis que l’oeil ne quittait pas l’humain, tu t’asseyais dans la poussière et le plasma, main ensanglantée léchée par une bavarde rosâtre, coupée symétriquement similaire au religieux serpent. Chiot humain qui attendait que l’on joue un peu avec lui, que l’on l’occupe. Une histoire de divertissement. Une histoire de patience. Une histoire qui reliait, sans le savoir, deux destins presque similaire.

Tu ressembles à ces statues de pierre d’Iwajins…

Vomi.
Avale. 



Sans coeur et calculateur. 

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Hayai C. Taishi
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Jeu 9 Aoû 2018 - 2:19
L’Hayai s’efforça de rester calme. Il avait, de par son expérience et son passé, déjà entendu de ce genre de culte. Cela ne rendait pas plus déroutant cette rencontre ou encore la scène sous ses yeux. Taishi ne pouvait que s’appuyer sur son passé comme assassin pour pouvoir supporter l’ensemble de cette image sans réagir violemment et brutalement. Mais le haut-le-cœur qui remontait dans sa gorge était bel et bien réelle, tout comme les restes d’être humain qui jonchait la pièce, et les actes abjects auquel se livrait cette chose qui se prétendait humaine.

« Et toi tu ressembles à un jashiniste, une pourriture de cultiste. Et moi qui pensait que tous les membres de ta secte avaient été massacrés il y a longtemps déjà. »

Les légendes racontées au sujet de ces prétendues prêtres de la mort étaient nombreuses, bien plus nombreuses que le nombre de vrai jashiniste encore en vie, pour de multiples bonnes raisons. Certains pouvaient encore prétendre ouvertement pratiquer ce genre de culte, mais peu d’entre eux pouvait prétendre en respecter les coutumes, pas comme ce gars-là du moins.

Il parlait mais l’Hayai l’écoutait à peine, examinant plutôt le logis de fortune à la recherche de pièges ou sceaux. Si ce n’était que du facteur inconnu de la caverne, il aurait déjà mis fin à la vie misérable de cet illuminé, d’autant plus que sa signature de chakra était inférieure à la sienne. Enfin les paroles du monstre lui arrachèrent un certain rictus.

« Tu ne mérites ni cœur ni calcul. À quoi t’attendais-tu, que je m’assois au bord du feu pour écouter tes inepties ? Écoute bien, qui que tu sois. Tu mérites d’être abattu comme n’importe quel animal qui serait hors de contrôle. Mais je protège ce pays, je n’en suis pas le juge. »

L’Hayai hésita un instant sur ses propres mots, puisqu’il lui semblait agir contre sa propre nature. Mais il ne pouvait prendre le risque de tomber dans un piège ici. La caverne serait une embuscade parfaite si son interlocuteur avait des alliés. Taishi avait une certaine notoriété et sa tête valait certainement son pesant d’or en ce moment.

« Tu vas foutre le camp du pays du Feu et ne jamais y revenir pour commencer. Ose y reposer les pieds et tu n’auras pas le temps d’y poser un deuxième. Il est dommage que tu ne saches pas qui je suis, sinon tu saurais que je suis très littéral : je te tuerai en un unique instant, l’ultime humiliation d’un imbécile envers son dieu »

Le Kunai était toujours pointé vers lui.

« Mais ton temps est désormais compté, de plus d’une manière. Je n’oublierai jamais ton chakra. Et quand tu sortiras de ce pays, car c’est ce que tu feras, surveille gracieusement tes arrières parce que je suis peut-être magnanime en ce pays, mais tu n’auras pas cette chance ailleurs. Nuage, Pierre… Au bon moment, je te retrouverai et mettrai fin à ton existence. »

Il agita le Kunai vers la sortie de la caverne.

« Maintenant, dégage avant que je change d’avis. »

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Ven 17 Aoû 2018 - 17:20
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Il était inutile de pourparler avec ces agents de la non logique. Une infime partie de ta conscience avait éclatée en milles morceaux, miroir social brisé pour toujours. Comme un moucheron qui tintait dans l’oreille, déposant ses oeufs au creux d’une cavité auditive mal entretenu, cire jaunâtre servant de lit appréciable à la progéniture. Tu riais, c’était la seule chose dont ta mâchoire disloquée était capable. Bouche sanguine, morceau contre dent, folie vers les cieux, bien loin des prêtes trop terre à terre pour un sacrifice vénal. Qui était-il. Que voulait-il. Non, cela n’avait que trop peu d’importance. Le moucheron n’est que moucheron. Alors, dès la première phrase, tu quittes. Te levant, ne calculant que trop peu l’idiot. À ces mots, seulement un rire glouton naissait des entrailles de ta gorge affaiblie par un trop plein de viande morte.

Tous les pays ne sont qu’un. Tous les pays ne sont que des idiots. Tous les habitants des pays sont des ignorants. Tous ne comprennent pas. Doigt dans bouche, arrachant morceau de gras sous une molaire noircie. Gras par terre. Gras contre pied. Gras humain contre humain. Seule réponse. Mauvaise partie de la viande, mauvais don pour bon Dieu. Respect ultime devant être sacralisé par l’aptitude des porteurs de mort. Semi transe vénale, un long drapé comme couverture de disparition, quelques mèches argentées tombant nonchalamment sur un visage encore barbouillé d’un acte interdit. Le torse encore nu, la légère entaille s’amusait déjà à teindre le coton et le lin de ta tunique sectaire.

Ce bruit.
Ce rire.

Tuer un immortel. 

Les fous avaient des idées saugrenues.

Malgré tout, un bref regard vers la barbarque cuite te pinça le coeur. Il était triste d’abandonner un corps comme celui-ci aux loups et aux ours. Sauf si l’abruti à la crinière goudronneuse décidait d’opérer les utilités d’usage pour un corps défait et en décomposition. Pseudo gardien ayant sûrement échangé un collier pour un autre. Tandis qu’un reflet métallique du Kunai perçait ton oeil, tu éclatas de nouveau de rire face au couteau de ménagère.

Tu réunis les quelques baluchons que tu possédais avant de mettre fin à la conversation déjà trop peu existante. On ne parlait pas avec un chien fiévreux, encore moins lorsque ce dernier avait la tête aussi grosse qu’une testicule d’éléphant du pays du Vent. Les grades guerriers ne t’intéressaient que trop peu, il y avait aucune gloire dans la guerre, seulement dans la violence et dans l’utilité de la chaire. Meurtre pour meurtre. Faim pour faim. Corps utilisable comme vache à lait. Bien loin de la pensée de la protection, de la bienfaisance ou d’un rattachement quelconque à un titre qui n’avait de valeur, que l’encre utilisé pour l’inscrire dans l’Histoire des grands hommes.

Abruti au Kunai,
Arme ridicule comme verge dehors.
Arrogance dissimulatrice,
D’une vie.
D’un fantasme sans intérêt.

Tête penchée sur un mauvais côté, tes yeux balayèrent une dernière fois le sol de la grotte ensanglantée. Tristesse réelle ; il allait falloir revenir sur les terres natales. Il n’existait pas meilleur terrain de chasse que celui-ci. Une parole était une parole, Jashin était pour l’instant apaisé. Rien ne servait la cause dans ce combat plausible, il valait mieux que tu partes au bon vouloir du misérable soldat.

Adieu.
Femme au Foyer.
Citation :
Rp Terminé.
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