Naiem te fixait de son regard inquisiteur. Il était juge d’une situation qui ne lui plaisait pas, et son corps entier manifestait son agacement.
- C’est bon Naiem, ça va
Et d’un seul énervé, vous passiez à deux. Il grattait, grognait, frémissait. Tu le connaissais assez bien pour savoir qu’il ne s’arrêterait pas de lui-même. Restaient deux solutions, la manière forte, ou la manière faible. Et comme d’habitude, tu faisais honneur à la partie lâche et hésitante. Combattre les hauts le cœur d’un loup te fatiguait déjà. Il eut la réponse qu’il voulait ; un soupir désarmé, las. Ses oreilles pointèrent le ciel, sa moue inquiète fit place à une mimique enjouée ; il avait gagné, encore une fois.
Son museau se glissa instinctivement sous ta paume, longeant tes jambes comme une bête en manque d’amour. Mais c’était l’inverse, il déversait sur toi le surplus de tendresse qu’il avait, à sa façon.
Un léger picotement, une grimace retenue. Il venait de toucher la plaie béante que tu avais masqué derrière de quelconques bandages et une tenue ample. S’il avait pu parler et te juger sous un air hautain, Naiem aurait probablement fait le fier « Hm, tu vois que tu as mal » Oui et non. C’est une douleur qu’on réveille et qu’on endort facilement. Tu l’oubliait vite, mais la bête blanche faisait tout pour la relancer, encore et toujours. Un coup de patte, une demande de caresse, un reniflement. Assez pour toucher, sentir, ressentir.
Ultime grognement.
- Ok ok, on y va.
Le village avait sans nul doute nombre d’experts ou de drogueries en tout genre pour s’approprier de quoi se faire les premiers soins, mais tu avais toujours été plus à l’aise avec les forêts que les ruelles. Rien que demander ton chemin te paraissait hérésie. Alors, la route devenait plus longue, plus sinueuse. La seule forêt de conifères à ta connaissance se trouvait tout en bas de la montagne qui soutenait Iwa.
Il te faudrait bien 2 heures pour la rejoindre, et un peu plus pour remonter. Qu’importe. Le plus pénible serait de te dérober à ta tâche incommensurable de Genin, chargée officielle de la surveillance d’un chien parce que.. -et ceux qui avaient déduit ça devaient être de profonds génies- tu étais à l’aise avec les canidés.
Gros soupir, un Naiem qui se courbe : La course à la discrétion commence. Les Genins n’étaient pas censés sortir des barrières du village caché, mais interdire la balade à une Inuzuka, c’était comme lui crever les yeux ; Tu devenais alors anxieuse, perdue et désagréable.
La première odeur de pin te consola. Vous étiez bientôt arrivés. Personne n’avait vraiment fait attention à ton décrochage. Libre le temps d’une journée, retrouvailles avec des bois aux effluves diverses. Un petit sentiment de nostalgie t’envahit, mais il fut vite remplacé par la recherche de la plante désirée.
La chose fut aisée, celle-ci poussait à foison en cette saison. Au fond tu ignorais un peu ses vertus, mais à l’époque où les Inuzuka étaient maîtres de forêts, ils ne se soignaient que par ces méthodes un peu rudimentaires sur les bords.
Tes bandages tombent, la pommade est déposée. Honnêtement, elle te dérange, elle venait de réveiller la douleur qui avait été balayée par cette entrevue avec mère nature.
Une brindille craque. Ton cœur fait un aller simple vers tes entrailles. Tu n’avais pas prévu une rencontre dans cette zone-là. Tu n’avais même pas prévu de rencontre du tout. Il serait fâcheux qu’une Genin soit découverte hors zone protégée. Alliés ou ennemis, ils avaient tout pouvoir ici.
Dernière édition par Inuzuka Meian le Sam 24 Juin 2017 - 11:35, édité 5 fois
Il faisait jour, le soleil frappait malgré les nuages épais qui l'étouffaient. Au-deçà de toutes ces célestes humeurs se trouvait notre protagoniste, les cheveux dans le vent, le regard cristallin porté vers l'horizon. Aujourd'hui Shinobu n'avait pas bu, je rectifie, pas trop bu. Il était à un état que lui appellerait sobriété mais qui ne serait pas un avis partagé avec les lois du pays de la terre.
Continuant sur sa route le jeune homme croisa chemin avec de nombreuses marchés itinérants et autres folies du pays de la roche qui faisait sa personnalité si excentrique et agréable. Cependant si toutes ces frivolités affamantes étaient de mises ce n'était pas là que se dirigeait le jeune ninja médecin. Celui-ci fonçait tout droit dans la forêt dénicher quelques plantes frivoles qu'on lui avait interdit de faire pousser dans le serre du pays de la terre.
La forêt était loin et le jeune homme n'était pas forcément dans un état de forme optimale, cependant il traînait son corps à travers la forêt pour dénicher ces belles feuilles étoilées qu'il avait planté auparavant. Ces plantes étaient comme une mauvaise herbe, une flore tenace qui n'avait pas réellement besoin d'intervention humaine pour se répandre, cependant ses effets sur le corps humain une fois séchée et inhalée étaient très apaisants et relaxants.
Oui ! C'était une drogue, une drogue que le jeune homme prenait en son temps libre, l'avantage du médecin. Cependant c'est sur le chemin du retour, le sac plein de ces feuilles étoilées qu'il rencontra une jeune femme. Celle-ci était semblable à une sauvageonne, elle en était sûrement une d'ailleurs. Après un petit regard examinateur Shinobu releva trois éléments importants, en premier le gros loup qui la suivait, en second sa blessure à la jambe rudimentairement traitée et en troisième lieu son goût vestimentaire terrible.
Son visage resta impassible continuant de la regarder de haut en bas, stoppé net sur son avancée, dissimulant d'une autre main son chanvre dépassant de son sac.
« Yare yare, si je m'attendais à tomber sur une sauvageonne en détresse dans ces lieux reculés... » Disait-il, un air charmeur au coin des lèvres.
Un sourcil qui oscille, basculant d’un bord à l’autre. De la sérénité à l’attention. De l’attention à l’inquiétude. De l’inquiétude au dédain ; On venait de te saluer de la manière la plus grossière qui soit.
Sauvageonne et en détresse, tu ne te sentais ni l’une ni l’autre. La détresse arriverait plus tard, s’il s’avérait que l’homme décide de se montrer plus impertinent encore. Pour le côté sauvage, certes, des vestiges trônaient, des marques rouges sur ton visage, une tenue de peau et de duvet, mais tout dans ton allure assurait d’un civisme maîtrisé.
Le premier réflexe fut d’ordre préventif, cet homme avait bel et bien un bandeau ninja, similaire à celui qu’on t’avait donné. Marqué au fer, à vif, le symbole d’Iwa trônait, ce qui eut raison de ta méfiance pendant un court instant. Mais mentait qui voulait, une technique de dissimulation était bien vite exécutée.
Techniquement, tu recules d’un pas, Naiem s’avance d’un. Forcément il montre les crocs ; Il est exigeant et n’aime pas quand il n’est pas roi d’une rencontre. Vous étiez tout deux habitués à trouver les âmes perdues, pas l’inverse. D'instinct, ta jambe malmenée vient se cacher derrière l’autre. Le loup se place en garde également, couvrant la vision de la plaie et du semblant de baume qui s’y apposait. Ton expression se figea en un mélange de renfrognement et d’amertume :
- Je suis loin d’être en détresse, je maîtrise d’ailleurs parfaitement la situation
Une légère agressivité sculpta tes mots, comme s’ils étaient garants d’une vérité infondée. Au fond, tu n’étais pas en confiance, ce qui justifiait la rancœur facile. Ces contrées n’étaient pas les tiennes, les plantes pouvaient se ressembler et être opposées. Leurs effets également. Et bizarrement, là où le fameux soin devait geler la douleur, il raviva au contraire une certaine chaleur et des picotements inconnus jusque lors.
- Vous êtes d’Iwa ? Je ne crois pas qu’on se soit déjà croisé
L’inquisition commençait. Qui et quoi ? Le cribler de questions pour qu’il ne puisse pas en poser à son tour. Détourner le sujet, parler de faits divers, pour qu’il se lasse, qu’il abandonne et prenne la fuite. La seule issue à une conversation qui tombait mal, parce qu’elle mettait ta fierté en jeu, était d’étaler une discussion à un autre niveau. La rendre banale. Il oubliera alors peut-être la rencontre, ton visage, la plaie et ton grade, avec un peu de chance.
Quelques phrases encore, et vous parleriez probablement de météo ou climat en général. Après tout, les terres Shinobi avaient tellement de choses inintéressantes à partager.
Les rayons du soleil avaient du mal à traverser ce paysage boisé dans lequel cette première rencontre prenait place. Si normalement les douces lueurs du presque-crépuscules auraient dû éclaircir le visage du bellâtre ce n'était pas le cas. La jeune fille, épris d'une méfiance tout à fait respectable recula tandis que son ami à poil blanc avançait agressivement.
Il ne lui fallut pas longtemps avant de réagir de manière tout à fait légitime. Son visage s'illumina d'un sourire radieux et celui-ci leva les mains en l'air pour montrer qu'il n'était pas là pour lui faire du mal et ajouta :
« Je ne suis pas là pour te faire du mal.... Je m'appelle Yamada Shinobu, je suis effectivement du village caché de la roche, je me trouve aussi être médecin....» Son regard se déposa alors sur ce qui s'apparentait être une blessure.
Le jeune homme ne continua pas plus loin, il posait simplement son regard sur celle-ci d'un regard interrogateur, son visage semblait se crisper au vu des tremblements de la jeune femme. Contrairement à sa réputation Shinobu était quelqu'un qui prenait à cœur la vie humaine et tentait au mieux de la conserver dans toute son infime splendeur. Ce devait être de famille, les Yamada's avaient une réputation d'hippies altruistes, comme quoi même sous une réputation de salaud et une attitude de pochtron on n'arrivait pas à se détacher de son "soi".
L'homme se baissa vers la jambe en question, tendant la main lentement, cependant à une distance de sécurité afin de montrer simplement son intention :
« Je peux ?... Je promet ne pas vous faire plus de mal que vous n'avez déjà !» Un sourire gentillet au coin du visage.
En tout cas si elle avait décidé de ne pas montrer sa faiblesse notre protagoniste ne la laisserait sûrement pas partir sans un petit examen. Son regard était apaisant afin de mettre en confiance à la foi la bête de la belle, je vous laisse décider de qui est qui.... C'était là une rencontre tout à fait atypique dont aucun d'entre eux ne semblait s'attendre, cependant tout ceci ressemblait à une histoire. Attendons donc de voir ce que nous réserve la prochaine page.
Le visage de l’inconnu s’affina, ses traits se précisèrent avec délicatesse, peut-être même trop. Il resplendissait de lumière, de sa peau blanche en ton sur ton avec sa chevelure. Un côté radieux presque déstabilisant. Il parvenait à être tout sourire, là ou Naiem et toi étiez en méfiance instinctive. Il s’adressa à vous, d’une manière naturellement douce. Ses mots tombaient avec légèreté, rien dans son intonation ne faisait penser à un mensonge.
C’est à ce moment que le vent se mit à jouer avec les arbres, qui eux même, jouèrent de lumière. Les rayons se promenaient çà et là, dessinant ombres et contrastes sur le visage qui s’était obstiné à regarder vers ta blessure.
Il se disait ninja médecin, ce qui ne manqua pas d’éveiller tes sens. Dans ton ancienne vie d’Inuzuka, les guérisseurs étaient les plus respectés du clan, de part leur importance dans une vie de nomade. Il y a toujours des maladies, des blessures, des surprises, des poisons, et sans guérisseur, les Inuzuka auraient bien vite étés décimés.
Ton mutisme n’eut pas raison de sa curiosité -inquiète ?-. L’homme se pencha, délicatement, à l’encontre du vent et des feuilles qu’il portait. Il ignora l’expression de Naiem, ses babines retroussées qui dévoilaient volontairement des crocs par dizaine.
Mais tu connaissais Naiem, il intimidait, il jugeait. Il s’était rapproché un peu plus, suivant du regard la paume blafarde de l’homme qui se tendait vers ton avant jambe. A cette distance, il aurait pu l’arracher sans aucun problème en une fraction de seconde. Mais il n’en fit rien. Il rangea sa haine, redressa ses oreilles, se contentant simplement d'humer une nouvelle odeur, une nouvelle aura.
Naiem l’avait accepté, alors tes sens se relâchèrent. Tu n’avais pas bougé ni parlé. Ton genoux fléchit alors, rejoignant le sol afin d’être à hauteur de l’homme qui se penchait. Ton regard plongea vers la plaie qui bouillonnait désormais, comme ravivée par des cendres éternelles.
- Je … Inuzuka Meian, j’ai rejoins Iwa il y a 3 ans avec quelques membres de mon clan..
Ton buste s'était penché par politesse, toujours saluer plus bas que l'autre, c'était la base d'un salut respectueux et noble. Tes prunelles vrillèrent enfin vers Naiem, sans que ton visage ne bouge pour autant. Ton bras se faufila délicatement le long de sa nuque :
- C’est Naiem…. *Il vous aime bien je crois* songeai-tu sans pour autant l’avouer à l’oral, connaissant par coeur l’égo de la bête.
A ce moment là, tu savais que loup prendrait un petit air supérieur, fier d’être présenté, ravi d’être au centre de l’attention, le temps d’une seconde.
Les cendres devinrent alors flammes, les flammes brûlent, cette plante semblait différente de celle que tu jugeai connaître.
- Là d’où je viens, tout est si différent, je pensais connaître les boiseries comme ma poche… Je me trompais..
L'animal est différent de l'homme. Les sens de l'animal lui permettent de sentir, ou d'entendre plus loin de manière plus efficace qu'un Être-humain. L'animal sait se fier à sa sens pour lire en quelqu'un comme dans un livre ouvert, là c'était ce loup, au regard vif et tranchant qui dévisageait notre protagoniste de peur qu'il attaque celle qui semblait être sa compagnon de tout les jours.
Ce loup qui petit à petit semblait baisser sa garde et se fier à la bienveillance de Shinobu. A vrai dire il faut dire qu'en dehors des beuveries habituelles ce jeune garçon aux cheveux pâle a le cœur sur la main, cependant c'est la rareté de ces instants qui en font leur valeur si précieuse. L'homme regarda donc la jeune femme aussi intensément que loup auparavant et sembla déchiffrer de son regard aguerri les symptômes de la jeune femme. Picotement semblables à des brûleurs, pas de fièvre du moins pour l'instant, la peau avait rougit mais rien d'anormal autour d'une plaie de cette forme... Jusque-là ce n'avait pas l'air si terrible que ça. Souvent ce genre de réaction était dû au traitement de la plante qui naturellement secrétait une enzyme urticante nécessitant d'être bien rincée avant d'être utilisée en lotion sur la blessure.
Son regard sérieux fut rapidement remplacé par un sourire afin de rassurer la jeune femme. Après tout il ne fallait pas lui faire peur, si celle-ci pouvait redouter de nombreuses plantes dans ces zones rocheuses celle qu'elle avait utilisée ne devait pas être bien méchante. Chargeant ses mains de son chakra médical le jeune homme commença à soigner la jeune femme, tout en enlevant les morceaux broyés de plante qui composaient son onguent fait-maison.
« Avec ça tu devais aller mieux. Si tu es Iwajin tu devrais rentrer au plus vite et faire appel à de l'aide, c'est plus prudent que te soigner toi-même. Même si je dois te l'avouer tu as eu de la chance, tu es tombé sur l'élite des médecins.» Disait-il en ricanant afin de détendre l'atmosphère.
Shinobu continuait d'appliquer son chakra sur la plaie tandis que tout à coup son visage se raffermit pour montrer son mécontentement et il la regarda droit dans les yeux afin de lui dire directement :
« Tu es donc une kunoichi ? Tu n'es pas Genin j'espère ?! Les genins ne devraient pas traîner dehors, encore moins seuls.... » Tentait-il de la raisonner.
Son visage ferme se radoucit tout à coup, tandis que ses yeux se baissaient sur la plaie de la jeune femme celui-ci marmonna quelques phrases que la jeune femme puisse entendre sans pour autant montrer sa fierté de tenir un tel discours.
« Bon je dirais rien pour aujourd'hui car moi-même je ne suis pas sorti en toute sécurité, CEPENDANT, tu vas rentrer avec moi à Iwa et t'as intérêt à me payer un bon repas pour me remercier ! » A peine eut-il dit le mot repas qu'il afficha un grand sourire bênet.
Ultime bouffée de vent, ultime regard ; sa main touchait presque déjà l’endroit où le sang s’était amusé à se mélanger à la pâte de soin. Une aura émanait alors de sa paume et enveloppa la zone d’une tiédeur assez douce. Il était bel et bien un guérisseur, plus aucun doute là-dessus.
Il s’en vantait d’ailleurs, un sourire en commissure de lèvres. Tu te joignis à lui, révélant une moue discrète et des yeux légèrement plissés par ton humeur. Mais ce fut bref. De soignant et conseiller, il devint interrogateur. Sa risette avait disparu, ses yeux s’étaient ternis.
Piégée au jeu de la confiance, tu constates avec gêne qu’il n’est pas dupe de ton statut, des tes droits ou -en l’occurrence- de tes non-droits. Un silence fit office de réponse. Tu aurais pas mal de choses à dire, pas mal d’idées à exprimer, mais ton respect pour les gradés les effaça d’une traite.
Ta jambe valsa en direction du sol, ignorant le fait qu’elle ait à s’apposer sur un sol graveleux, ignorant la blessure elle-même. Ton buste se courba alors, prêt à joncher le sol, comme désireux de rejoindre tes propres genoux.
La parfaite position de Seiza et son excuse sincère. Sans jeu de fierté, sans arrogance, une excuse digne et honnête.
- Pardonnez-moi Shinobu-san…
Tu avais songé à te justifier, à dire tes aveux, tes hauts-le-cœur. Mais c’était indigne et inutile, la chose était faite et seul l’avenir comptait. Alors tu songeai simplement. A ces jours libres, à cette vie de nomade arrachée, à ton propre choix d’en être arrivé là. Tu te souviens brièvement de ce jour ou l’on t’avait accroché ce bandeau ninja au bras, et que dès lors, toute sortie en solitaire fut condamnée (et avec, toute une vie d’errance). Sur le coup, c’était comme te couper les jambes, les sectionner assez proprement pour que tu ne puisses pas réagir. Ils t’avaient alors donné des impératifs, de rang, de nom, de grade, d’importance. Et te voila, 3 ans après, toujours destinée à faire le mur pour une quelconque envie.
Tu retiens un soupir, mais Naiem ne manqua pas de gémir pour toi. Après tout, lui aussi avait été privé de sa vie sauvage, et il en avait presque plus besoin que toi. Ton visage était resté courbé ; pas d’issue tant que les excuses n’étaient pas acceptées et/ou considérées comme sincères.
Et la porte de sortie te fut révélée. Une histoire de repas offert, sur un ton condescendant et amical. Tes yeux se levèrent, illuminés par l’idée. Voûte finale, dernière courbure, signe de gratitude cette fois-ci.
- Je .. Je connais un endroit qui excelle en matière de ramens
Naeim fit un bond. Le mot l’avait comme réveillé. Il savait exactement de quel endroit tu parlais. Une échoppe tenue par un autre Inuzuka, habitué aux exigence nutritives d’une bête en pleine croissance : Un endroit ou hommes et animaux pouvaient s’empiffrer des meilleures boulettes de viande du coin.