Le Dieu du Désert S'ils ont pris une place importance dans ce conflit Kazejin, les shinobis des villages cachés sont pour beaucoup loin d'imaginer les enjeux de cette rébellion. Outre un écart flagrant des richesses et des inégalités toujours plus marqués, la religion presque fanatique du Premier Cercle n'a pas l'opinion du peuple. Mais pourtant, le pouvoir en place de Kaze no Kuni a toujours su compter sur un fait important : celui d'avoir permis de stopper la tempête de sable qui ravagea le pays en l'an 40, et de l'avoir reconstruit.
Mais aujourd'hui, c'est une nouvelle tempête de sable qui semble avoir pris forme au sud de la capitale. Tous les regards furent rivés vers le Temple du Dieu du Désert, divinité absolue du Premier Cercle. Et pour les rebelles, l'objectif était accompli : le Temple était détruit, et tous pourraient voir que cette divinité n'avait rien de réel.
Sauf qu'ils avaient eu tort. Le Dieu du Désert existait bel et bien. Et du sable lui-même il se formait, tandis que tout le Temple autour de lui s'effondrait. Une masse, de plus en plus grande, reprenait forme et poussa un rugissement d'une violence inouïe. A lui seul, le cri avait fait comprendre à tous les shinobis, guerriers et civils présents que comme son nom l'indiquait, le Dieu du Désert défiait l'entendement.
Qui ou qu'était-il ? Seuls ceux qui décideraient de le combattre plutôt que de fuir le sauraient. Pour l'heure, il n'était qu'un énorme tas de sable qui semblait prendre la forme d'une créature qui surplomberait bientôt la ville...
Ceci est le sujet final de cette partie de l'Event. Il comporte donc des règles particulières.
Voici les règles et indications à suivre :
La participation est facultative. N'importe quel personnage ayant participé à cette partie de l'Event peut, s'il est en état, poster dans celui-ci. Il faut néanmoins que vous en ayez terminé avec votre groupe.
Il n'y a pas d'ordre de post. Vous ne pouvez bien entendu poster qu'une seule fois entre chaque narration.
Il n'y a pas de délai.
La narration arrivera avec ou sans votre présence, et ne vous attendra jamais. Faites preuve de réactivité et de réalisme.
Vos personnages sont dans le même état qu'à la fin de leur groupe. Rien ne vous force à venir, vous pouvez fuir une fois ce groupe rejoint si vous redoutez le danger. N'oubliez pas que ce que vous voyez est une créature qui semble défier l'entendement.
Vous pouvez exceptionnellement poster sans avoir terminé votre RP afin de faire savoir que vous voulez poster mais si au bout d'une heure votre RP n'est pas complété, il sera supprimé par l'équipe administrative.
Alors que le flot des affrontements dans la Capitale de Kaze no Kuni suivait sa destinée, nos Shinobis dont la défaite se résultait de la clémence de Meikyu Manako se retrouvent en faible posture. Si Tsunami trouve encore la force d'user de ses jambes et de ses tentacules pour venir au secours de son allié, Amagai n'aura mérité que ce qu'il cherchait. En plus d'avoir été blessé par les flèches enflammées de l'archère, un puissant sceau fut apposé des suites de sa défaite. Commence alors leur périple aux odeurs sanglantes, l'une privée de son ancienne vie, l'autre de ce qui faisait de lui, un Shinobi.
Plus grave encore, forcés d'errer en quête du moindre soutien parmi les rues nouvellement ensablées de la Capitale, il devenait de plus en plus difficile pour l'homme que de suivre le rythme de son alliée, supportant elle une partie de son poids et de ses peines. Mais comme disait l'adage, aux grands maux les grands moyens, et il devait bien y avoir dans cette foutue capitale un putain de médecin ou quelque chose dans le genre, capable au minima d'extirper les flèches, possiblement refermer les blessures .. et plus encore, débarrasser Amagai du sceau qui le contraignait à grimacer de douleur à chaque nouvelle tentative de faire traîner sa jarre de sable derrière eux.
D'un autre côté et suite au dénouement du combat qui l'opposait lui et Tsunami, au Nukenin de Kiri et la représente des trois piliers, se dressait un léger problème à régler aussi, en plus des blessures. Et oui, c'est qu'il n'était pas arrivé seul ici, ni n'avait fait le choix que d'abandonner ses compagnons de voyage avec qui il avait passé des jours voir des semaines à travers les dunes du pays, en apprenant toujours un peu plus sur les origines des siens, jusqu'à partager quelques sourires pour ces Shinobis libres comme le vent. Alors abandonné Ketten, Masahige ou Shima, il n'en était pas question, d'autant plus qu'il n'avait rien pu voir de leur combat en dehors d'une boule de feu venue du ciel, et quelques éclats de flammes au loin.
La surprise fut néanmoins plus grande encore une fois aux abords du temple où ils espéraient trouver du soutien. Certes ce n'était peut-être pas le meilleur endroit .. mais s'il devait peut-être y avoir des âmes charitables et bienveillantes, ce serait peut être aux alentours d'un lieux de culte qu'ils les trouveraient. Un Asaara ? Des Asaara ? Pour Amagai dont la résistance était mise à rude épreuve, à cause de la chaleur et du reste .. la question se posait bien évidemment face à la tempête qui s'annonçait non loin. Une tempête qui lui semblait cela dit familière, lui n'en était pas apeuré du moins sachant qu'elle était constituée d'un élément qu'il était en mesure de contrôler à sa guise. Mais la tempête n'était pas un simple soulèvement de sable .. elle avait une certaine intelligence .. et prenait peu à peu forme jusqu'à pousser le blondinet à faire quelques pas en arrière. Pas fuyard mais au moins prudent face à ce qu'ils avaient involontairement réveillés.
Et tout prenait de plus en plus de sens dans son esprit, qu'il s'agisse des sacrifices ou du clan Meikyu, le schéma tissé prenait une triste forme qui ne pouvait que lui déplaire sur le moment. Et si le Premier Cercle n'était pas entièrement responsable de toute cette merde ? Mais peut t'on réellement mettre sur le dos du clan des Asaara les légendes d'autrefois ? Quoi qu'il en demeure, le rugissement soudain du monstre de sable scella l'affaire. L'on ne savait s'il était foncièrement enclin à tout raser sur son passage, l'on ne savait s'il possédait un camp, une volonté, celle des rebelles ou celle du culte mais quoi qu'il en était .. il fallait prendre une décision, faire front dans un piteux état .. ou laisser Shinobis, esclaves et innocent à la merci des terreurs de la Capitale ensanglantée.
Spoiler:
Amagai débarque avec Tsunami aux abords du temple toujours en quête d'un médecin, et dans le meilleur des cas un spécialiste du fuinjutsu. Il prend la décision de s'arrêter un moment si sa partenaire est du même avis, ne faisant qu'observer pour l'instant la masse de sable gigantesque.
Le dieu du désert existait-il vraiment ?! Le panache ocre que nous avions pu voir se former à l’intérieur du temps semblait être du sable, et l’incommensurable source de chakra qui semblait l’alimenter n’en finissait pas. Grâce aux bonds d’Haiiro nous avions pris un peu distance avec le temple en train de tomber tel un château de carte. Nous étions plus ou moins à une distance de sureté, mais vu ce qui était en train de se préparer… Aucun lieu ne serait vraiment sûr. Nous ne restions pas plus longtemps sur le dos de Haiiro qui nous avait déjà bien sauvés la mise. Je fronçais les sourcils. Le félin apposa sa tête contre mon torse, puis me regarda.
— Tu n’es plus en état de combattre, tu ne devrais pas pouvoir user d’aucun jutsu.
Je n’avais pas besoin de l’entendre pour comprendre ce qu’il disait. Tout comme le sang coagulé au niveau de mes oreilles faisaient facilement comprendre la rupture de mes tympans quelques minutes plus tôt, les apparences et la situation suffisait à tout raconter.
— Merci à toi... Fais ce que tu pourras Haiiro. Si jamais tu as un problème, ne t’en fait pas pour moi, et retourne chez toi. Ça ira, t’en fait pas.
D’un hochement de tête, il m’avait signifié son accord. Il se retourna alors vers ceux qui m’accompagnaient. Je suppose qu’il était en train de leur proposer son aide, il n’y avait pas vraiment d’autre choix. Si la situation se gâtait. Il faudrait intervenir. Du moins, je n’avais pas l’intention de fuir pour ma part. Et je crois que mes comparses du jour étaient de la même trempe. La fatigue se faisant sentir, j’avais posé genoux à terre. À mes pieds, Mamushi. Le corps toujours en sang, le moindre mouvement sur la moitié de son corps aurait sur elle, un effet un peu affaiblit de son poison, belle ironie du sort quand on y pense. Je fouillais dans ma poche, mon attirail de Shinobi, m’armant d’un kunai. C’était sans doute mieux que rien.
— J’ignore ce qui va se passer, ni ce que vous avez prévu ou ferez, mais demander moi ce que vous voulez quand viendra le moment. Notre union fera notre force. Chaque adversaire à une faille, il suffit de la trouver, de s’y engouffrer avec force, courage et sagesse !
Autour de nous, les scènes des combats qui avaient encore lieu quelques minutes auparavant avaient vraisemblablement cessé. Un tout autre combat était sans doute sur le point de commencer. La fatigue avait beau se faire ressentir et se voir. Le danger ne permettait pas le repos. Quel était le but de tout cela ? Une chose était sûre, Mamushi avait été envoyé pour cela. Et même si elle était à mes pieds en sang, elle avait réussi.
Résumé:
Le groupe 1/02 l'Autel sacré s'extrait du temple avant sa destruction au dos du kuchiyose de Shikarai. Après avoir pris de la distance avec le temple, tous descende d'Haiiro, qui propose sont aide à Raizen et Eiichiro, puisque Shikarai ne pourra pas combattre en l'état.
Kaze était un bien étrange pays, bien plus encore maintenant qu’il n’offrait qu’une vision de ruine. Tsu’ aurait pu s’éloigner bien plus encore, trouver une zone plus sûre, plus calme, mais la fatigue du combat précédant et ses propres blessures l’avaient poussé à se résigner. D’autant plus qu’Amagai n’avait lui-même pas fier allure, une fièvre l’avait englobé progressivement, couplé à ça sa perte de sang et ses blessures. La configuration n’était pas la meilleure, mais s’ils voulaient survivre de ce calvaire, ils se devaient d’avancer. Le choix du Asaara se portait vers le temple et bien que la Chumani n’y comprenait une nouvelle fois pas tout, elle s’exécutait à l’aider à le rejoindre. Il semblait espérer y retrouver ses pairs et par la même occasion des gens capables de l’aider. La bleue espérait vivement qu’il avait raison, sa situation étant elle-même inconfortable, rajoutait à l’équation qu’il était préférable de ne pas croiser de kirijins ou d’iwajins pour des raisons évidentes et les chances se réduisaient de plus en plus.
Même le temps se mettait contre eux, au loin, une sorte de tempête semblait s’élever, la bleue soutenue par ses tentacules se stoppait, Amagai aussi semblait perplexe à ce sujet. Elle se demandait alors s’ils devaient vraiment continuer, mais rendu là, quel choix leur restait-il ? Elle soupira longuement en fixant l’horizon, avant de reporter son regard vers son compagnon. Silencieuse, ses yeux exprimaient pourtant sa pensée : Qu’est ce qu’il ne lui ferait pas faire. Pourtant, cette dernière la fit sourire plus qu’elle ne la désespérait, au moins même dans les pires moments, l’enfant de sables lui offrait une motivation dans la vie. Ils finissaient leur route vers le maudis temple ainsi donc.
« Et maintenant ?... J’imagine que si tu en as l’occasion tu vas foncer là-dedans tête baissée, encore… »
Presque le ton était aux reproches, mais ce n’était pas vraiment sa motivation première, plus un avertissement à se montrer plus tempéré. Après quoi, elle le déposait contre un support, une autre tâche l’attendait et pas des moindres.
« Attends-moi là, je vais essayer de te trouver un médecin. Pas de bêtise ! »
On ne pouvait pas vraiment dire qu’elle l’avait mis à l’abri, mais ses forces à elle aussi vacillaient, et le traîner pour sa quête augmentait encore plus vite la fin de ses réserves de chakra et donc l’échec de sa quête. La bleue lui caressait la joue en souriant, faible geste pour le rassurer avant de s’éloigner aux alentours en quête d’un irou ou autre pouvant l’aider.
Quittant la scène importante alors qu’ils étaient aux premières loges, Hairo s’assura de mettre toute l’équipe en sureté en s’éloignant suffisamment du temple pour qu’ils puissent reprendre respectivement leurs forces. Forcé de poser un œil plus important sur la condition de ses coéquipiers, Raizen réalisa que tout le monde était relativement mal en point. Shikarai et Eichi ne devaient plus avoir beaucoup de chakra après les avoir utilisés de manière assez intense.
Serrant son poing, il constatait à quel point la situation risquait d’être rude. Après tout, même si ceux-ci n’étaient pas en condition parfaite, ils devaient tous collectivement faire quelque chose pour arrêter cette bête. Pire encore, il était possible que certains se liguent contre eux surtout que certains membres de la rébellion devaient être au courant pour tout cela.
-Merci de votre soutien, sans quoi, je ne donnais pas cher de notre peau.
Raizen était reconnaissant d’avoir vu leur union triompher contre un adversaire aussi puissant. Par chance, outre le poison qui avait restreint ses mouvements pendant un long moment et qui commençait à se dissiper, celui-ci n’avait, jusqu’à présent pas utiliser beaucoup de chakra pour affronter Mamushi. Posant silencieusement son regard sur celle-ci, le jeune homme eut un léger sourire alors qu’il porta son attention sur Haiiro.
-Je ne sais pas si tu seras de la partie Iceman, mais je ne compte pas rester dans l’inaction, pas quand ça concerne mon clan.
Raclant sa gorge, un sentiment étrange envahissait le Meikyû. C’était un mélange de colère et de curiosité dont il ne connaissait toujours pas le meilleur angle d’observation. Après tout, une partie de lui voulait découvrir tout ce qu’il y avait à savoir sur cette bête tandis qu’une autre voulait éviter que le chaos prenne une ampleur démesurée. Si dans la destruction, il y avait de nombreuses belles choses, pour une raison encore inconnue, il ne voyait pas vraiment ce réveil du bon œil. Du moins, pas lorsqu’ils étaient tous dans l’inconnu et qu’il y avait des acteurs qu’il ne connaissait toujours pas.
-Mamushi a probablement été amené ici pour contrôler cette bête. Je ne sais pas comment elle fait pour forcer les gens à faire ce qu’elle veut, mais je pense que nous devrions la surveiller et surtout l’empêcher de dire le moindre mot.
Déchirant un morceau de tissus, Raizen s’assura d’obstruer les lèvres de celle-ci de manière à ce qu’elle ne puisse pas prononcer un seul mot qui puisse se rendre à la bête ou autre. Après tout, il valait mieux prévenir que guérir.
-Je pense que nous devrions chercher un médecin pendant qu’il en est encore temps. Si ça ne te dérange pas, je compte grimper sur ton dos. Ne t’en fais pas si je débarque à un moment sans prévenir.
Utiliser une monture intelligente risquait d’être un atout pour non seulement se mouvoir face à la menace, mais aussi pour avoir un sens d’observer le terrain sans pour autant être ralenti. Ils allaient avoir besoin de puissances et de vitesses pour tâter le terrain jusqu’à ce que la faille soit dévoilée. Laissant ainsi tomber sa longue veste pour recouvrir Mamushi et la cacher, Raizen arborait un t-shirt à manche courte sur lequel son sceau de guerre était illustré. Il était prêt bien que l'aide d'un médecin pour détruire totalement les effets restants du poison dans ses cellules ne serait pas de refus.
Résumé :
Résumé Le groupe 1/02 l'Autel sacré s'extrait du temple avant sa destruction au dos du kuchiyose de Shikarai. Après avoir pris de la distance avec le temple, tous descendent d'Haiiro. Raizen s'assure d'obstruer la bouche de Mamushi afin qu'elle ne fasse pas des grabuges en se réveillant. Il la recouvre aussi d'une veste avant de montrer clairement son désir d'être de la partie pour affronter la créature.
Dans la Chaleur du Désert, le temps s’était arrêté. Le monde avait cessé de respirer. Là, alors qu’ils se dirigeaient vers la Cité des Sables, la créature achevait sa métamorphose dans un cri horrifique, faisant tressaillir jusqu’à l’os l’homme le plus courageux. Tandis que le soleil se faisait encore haut dans le ciel encore bleu d’une journée banale, le monde avait été renversé à jamais. Comme ce jour-là, à Hi no Kuni, où un Titan avait couvert de sa hauteur les rayons solaires. Une année n’était même pas passée depuis ce jour affreux où les Villages s’étaient unis contre la première véritable menace qui s’élevait. Aujourd’hui, loin des Forêts du Feu, dans le Désert du Vent, l’Aveugle sentait la dangerosité de cette nouvelle menace. Bien différente du Titan de Shîto, la Créature de Taiyô ne semblait même pas être humaine.
Eiichiro ▬ … Je compte me battre … Jusqu’au bout de mes forces …
Ses pieds nus s’enfonçaient dans le sable chaud qui envahissait maintenant l’environnement. Déjà posait-il un premier genou au sol alors que son équilibre ne lui revenait pas. La perte de son oreille gauche était extrêmement contraignante et l’empêchait de discerner correctement ce qui l’entourait. Un mouvement trop rapide et il perdait dorénavant un nouveau sens. Posant sa main gauche tâchée de son sang contre l’un des débris du Temple, l’Aveugle se relevait péniblement tandis que son corps lui rappelait toutes les souffrances passées. Il lui rappelait l’Exil et la Fuite, autant dans ses pieds que dans son dos encore étiré. Il lui rappelait la Chute. Il lui rappelait aussi l’instant exact où son deuxième œil lui avait été enlevé par la Sabreuse. Son cœur évoquait les peines, les douleurs et les souffrances émotionnelles. Crachant quelques gouttes de sang accumulées dans sa bouche, il prenait une longue inspiration. Était-ce aujourd’hui que son corps l’abandonnerait ? Fermant sa main droite dans un poing, il ne comptait pas encore abandonner malgré la fatigue de son corps. Il ne laisserait pas un autre Shîto se reproduire. Peu importe les prochains sacrifices. Alors, il repensait au Nagamasa et au Metaru, ses deux meilleurs alliés lors de cet affrontement titanesque. Est-ce que Chôgen serait à ses côtés dans ce combat ? Poussant un long soupir, la tête encore basse, il passait une main dans sa nuque, s’étirant comme il pouvait.
Pour la première fois depuis bien longtemps, tandis qu’un vent important soufflait sur les plaines désertiques de Kaze, l’Aveugle ressentait l’excitation d’un véritable combat. S’il craignait la mort, il s’excitait aussi d’en ressentir son baiser. Passant sa langue entre ses lèvres qu’il humidifiait, notamment d’un peu de sang, il enleva finalement son habituel manteau aux manches retroussées. S’envolant aussitôt, ce dernier volerait là où il serait emporté. Peut-être jusqu’à Iwa, où chacun saurait alors sa mort. A Kiri, là où son cœur reposerait à jamais. A Ame, là où il retrouverait possiblement l’Homme au Chapeau. Un frisson parcourut son échine alors que son esprit se préparait pour ce nouveau combat. Un cri imposant éclata, sifflant à son oreille droite, rappelant à chacun l’éminence du danger. Et, tandis que son bandeau s’humidifiait encore de toute la sueur accumulée, pour la première fois, le Guerrier des Glaces l’abandonna aussi. Délaissant aussi les bandages qui cachaient les brûlures chaudes de la glace, l’Aveugle laissait ainsi découvrir son visage aux paupières fermées, ses doigts brûlés par les engelures. C’est ainsi que, une dernière fois, il se préparait.
Eiichiro ▬ Je m’occupe de la créature … Fais le nécessaire pour la Femme-Serpent …
Tandis que trois répliques de lui apparaissaient, ceux-ci composaient déjà de nouveaux Mudras. C’est ainsi qu’autour des quatre hommes, le froid semblait se faire ressentir tandis que quelques premières glaces se formaient sur les débris retombés du Temple à jamais détruit. Prenant une longue inspiration, chacun se dispersait, permettant à l’originel de mieux cerner l’univers dans lequel il évoluait désormais. Une main reposée sur un muret, le sang séché le long de son cou, l’Aveugle aux yeux clos se préparait comme il pouvait, évaluant sa propre situation. Il avait déjà donné énormément dans son premier combat, contrairement à sa rencontre face au Titan. Aujourd’hui, tout était malheureusement bien différent. Sur qui pourrait-il réellement compter ?
Résumé du Tour:
Etat de Santé : Oreille gauche percée, perte de l'équilibre à prévoir au moindre mouvement. | Résistance S Etat du Chakra : Bien entamé (1S - 5A - 4B) | Chakra S
Résumé : Eiichiro se prépare pour un nouveau combat, évaluant lui-même la situation. Il se rend compte qu'il pourrait aussi bien ne pas en sortir vivant.
Nombre de Clones : 3. Température actuelle : Proche de 0°C auprès d'Eiichiro et des trois clones.
L’ombre grandissait sur la ville, de plus en plus plongée dans l’obscurité, alors qu’Eirin courait dans les rues adjacentes à la grande place, usant de sa véloce course pour se frayer rapidement un chemin. A chaque embranchement, elle hurlait le prénom de sa cousine, et dans la foule, entre des familles déchirées, des enfants hurlants ainsi que des mères déjà en deuil, elle vit cette chevelure unique. Blanche et noire. « Sakuya ! »
Eirin approcha rapidement, attrapant cette femme qu’elle aimait tant et la serra presque violemment dans ses bras. Puis elle contempla son visage, inversant les rôles du médecin et du patient. Soulagement en découvrant qu’elle n’avait rien. « Je te raconterai tout plus tard, les impératrices en flammes, les kazejins tous plus désespérants les uns que les autres. Mais… » Eirin se retourna quelques instants, pointant avec le bout de son sabre, le monstre se formant. « Taiyo va devenir un vrai coupe-gorge dans la périphérie, fuir dans le désert serait plus qu’idiot. » Attrapant la main de sa cousine pour ne pas la perdre dans cet enfer, Eirin lui sourit légèrement. « Tu sais que je suis curieuse. » Cependant elle laissa le temps à la médecin d’inspecter et traiter son épaule. L’opaline faisait très peu confiance aux étrangers, surtout concernant son corps mais Sakuya était bien une des rares âmes à qui Eirin laisserait son corps les yeux fermés.
Les deux jeunes femmes s’approchèrent de nouveau du temple en grande partie détruit, Eirin évitant soigneusement de traverser la place sur laquelle le poison devait encore régner en maître. Longeant les bâtiments poussiéreux, Eirin ne lâchait pas la main de sa cousine. L’ombre grandissait toujours un peu plus, toujours plus menaçante. La samouraï ne comptait pas se jeter dans la gueule du loup, mais bien observer. Contre un mur pouvant survivre de protection de fortune, la guerrière observait le spectacle qui prenait forme, ainsi que les shinobis qui avançaient, curieux, pour certains bien blessés. Elle reconnut Eiichiro, ce fou qui avançait vers le danger. « Idiot… » Car elle le savait puissant mais cette chose qui grandissait dans le désert, bonne ou mauvaise saurait certainement maîtriser même le manieur de glace.
« Un Dieu ne prendrait pas cette forme. Cette chose qui approche est tout sauf divine… »
Résumé:
État de santé : Plus de blessures grâce à la meilleure irou personnelle. ~ État de chakra : Entamé mais encore tranquille
Résumé du tour : Après avoir quitté son groupe (terminé pour la samouraï, contre l'Impératrice Shima), Eirin avance avec Sakuya vers la tempête de sable, mais reste en retrait par rapport aux autres, se contentant d'observer (elle active sa détection) et ne désirant pas que Sakuya s'expose à du danger inutile.
“J’aurais mieux fait de me péter un bras …” Sakuya quittait à peine la zone d’action de Takumi et Tenmei, et elle faisait le point. Le point sur ce pays et sa situation incroyablement merdique et incompréhensible. Sur ce qu’elle avait cru saisir depuis son arrivée quelques temps avant ce soulèvement et puis … Quoi que ce soit qui semblait se dérouler devant ses yeux ébahis. Et tout cela la confortait dans son idée que la jeune femme aurait mieux fait de rester a Tetsu no Kuni, ne jamais prendre la responsabilité de ses actes et ceux de ses frères, laisser les soucis des shinobis a ceux que cela concernait.
Mais elle n'était pas seule dans ce chaos. Il y avait cette nouvelle rencontre, Etsuko, et ses cousins. Avançant à grand peine pour tenter de retrouver une tête connue, au moins de vue et identifiable comme Iwajine pour savoir ou se situer dans cette discorde incroyable, la jeune femme accusait le coup d’un environnement des plus exigeants. Étrangère mais pas tout à fait inconsciente non plus, Sakuya pensa à récupérer le tissu qui, d’habitude, emballait son arme, pour entourer une partie de son visage et le protéger des grains de sable.
Elle voulait comprendre, pourtant. Elle voulait voir ce qu’il en était, apporter son aide modeste à ceux qui avaient sans doute déjà beaucoup souffert des affrontements. Le regard d’acier de la Hoshino parcourait la foule qui s'éloignait sous l’ombre grandissante d’un être indescriptible. C'était comme si elle entendait son nom quelque part. Une hallucination due à l'épuisement, ou au chaos ? La réalité lui donna bien vite tort lorsqu’elle sentit qu’on l'étreignait et cette fois, son nom résonnait bien à ses oreilles. Le regard perdu, elle détaille celle qui l’avait extirpée de ce flou dans lequel la tempête l’avait plongée. “Eirin ?” Sakuya poussa un soupir de soulagement, bien qu’elle aurait préféré la savoir repartie pour Iwa plutot que dans cette tempête. “Attends, t’as quelque chose, là …” Par réflexe, elle examina sa cousine et confidente et soigna son épaule. Une blessure assez superficielle en comparaison de ce qu’elle avait pu voir un peu plus tôt mais si la situation venait à empirer, il ne fallait rien négliger. La Hoshino avait rationne son usage de chakra au cas ou, la tournure des événements lui donnent malheureusement raison.
Au loin, elle reconnut ce type, le fameux ami de Watari, un homme détestable mais qui imposait malgré tout une forme de respect. Comptait-il faire face tout seul a cette monstruosité qui prenait forme a travers les décombres du temple ? La jeune femme ne savait pas trop quoi en penser, cela ressemblait à de l’inconscience, un goût du danger bien trop prononcé. Et toute rancoeur mise a part, la médecin se savait bien incapable de lui venir en aide si malheur lui arrivait. Elle suivit Eirin a l’abri mais en observant la scène qui se mettait en place devant elles, le doute la tiraillait. A quoi était-elle bonne si elle ne plongeait pas dans la bataille à venir pour aider les quelques téméraires - ou inconscients - qui faisaient barrage au monstre du désert ? “Merde …” Elle porta sa main a sa bouche, par dessus le tissu poussiéreux qui la recouvrait. Sakuya mourait d’envie d’y aller, et constater son manque d'expérience et de force pour survivre tout simplement à un cataclysme pareil était difficile à avaler. “Pour ce que j’ai vu de Kaze jusqu’ici, ca ne m’etonne qu’à moitié. Cet endroit … ce n’est que du chaos.”
Résumé:
État de santé : Correct, quelques blessures très superficielles. Chakra : Un peu entamé. (Sujet précédent + Rang D) Suite à son départ et laissant Takumi et Tenmei gérer la situation de leur côté (sujet 1.5), Sakuya rejoint la zone du temple en ruines, retrouve Eirin et la soigne (Soulagement) puis se met à l’abri avec elle pour observer la tournure des événements et se tenir prête à aider.
Malgré tout ce qui s’était passé, Ketten ne pouvait que saluer le destin d’avoir mis sur sa route une Iwajine qui manipulait si facilement le Katon face à l’Impératrice aux cadavres. Sans elle, ou plutôt sans la puissance de ses flammes, difficile d’imaginer que le combat aurait pu avoir la même forme. Non, c’était même grâce à elle que la Prêtresse Rouge avait succombé sans réellement avoir pu démontrer toute sa force, ni que le Sendai eut à révéler toutes ses cartes.
Mais il avait réussi, et c’était tout ce qui important. Sa mère, son père, et tous ceux qui avaient été offerts en sacrifice par l’Impératrice. Elle était morte : il l’avait tuée. Une page se tournait, et il le savait que trop bien.
Comment pourrait-il en être autrement avec ce prétendu Dieu du Désert, qui avait surgi hors du Temple qui lui valait son nom ? Alors qu’il s’était lui aussi mis en quête de rejoindre l’extérieur de la ville, tout comme l’Iwajine l’avait fait plus tôt, il vit davantage de précisions lui être apportées. C’était bien l’Autel qui avait été brisé, et cette monstrueuse masse de sable dégageait une énergie anormale, oppressante. Elle n’avait rien de naturel, rien d’humain.
« Divine ou pas, personne ne peut rivaliser, ça se sent. Si nous voulons avoir une chance, il faudra coopérer. »
Il avait dit ces mots en entendant les paroles d’autres Iwajins, et de la samouraï avec qui il avait failli se battre lorsqu’elle s’était entêtée de protéger la terrible Impératrice, avant de se rendre compte de son erreur. Au final, c’était une vraie chance de la retrouver ici et la voir vraisemblablement prête au combat.
Mais le fait était que parmi tous les présents, il y avait des fous qui croyaient pouvoir affronter seuls une énergie qui défiait l’entendement, mais aussi des personnalités qui semblaient des plus indécises. Parmi ceux que le Fils de Kaze reconnaissait, il y eut Amagai, qu’il se hâta de saluer d’un geste de la main.
« Que tous ceux qui ne sont pas en état de se battre aident les blessés et fassent évacuer la capitale ! Pour les autres… »
Il se retourna face à l’immonde masse de sable. En caressant son poignet, il fit réapparaître la lame qu’il avait laissée au combat face à l’Impératrice.
« … l’heure n’est plus à la rébellion, au Premier Cercle ou aux étrangers : nous devons sauver ce pays. »
Spoiler:
Ketten espère calmer les ardeurs des uns, et faire comprendre la situation à tout le monde, indiquant aux plus hésitants qu'ils peuvent aider à l'évacuation ou à la prise en charge des blessés. Espérant aussi centrer tout le monde sur le Dieu du Désert, il se tient prêt à se battre.
Le visage d'Asaara Amagai et de Sendai Ketten furent reconnus par certains, et donnèrent un élan de courage et de solidarité à quelques soldats du Premier Cercle et de la Rébellion. Mais cette petite dizaine de guerriers en plus changerait-elle quelque-chose ?
Difficile de quantifier la masse de chakra qui avait pris place au milieu des ruines du Temple du Dieu du Désert. Impossible également de savoir si c’était une vraie divinité ou autre chose qui défiait tous les shinobis et guerriers de Taiyô. Mais une chose était sûre : la créature de sable avait tout de divin. Son énergie était anormalement surpuissante, et sa forme indécise faisait naître bien plus que de l’inquiétude. Au moins trente mètres, peut-être même plus, de filets épais de sable qui semblaient cacher des masses bien plus compactes.
Chose étrange, le sable semblait parfois si épais qu’il en devenait bleu, ou vert, par endroits. Difficile là encore de savoir avec précision ce que ça pouvait valoir dire. Mais ce n’était pas du Sunaton lambda. Oppressant et évidemment singulier, une seule chose était sûre avec cette « chose » : c’était elle qui avait détruit le Temple du Dieu du Désert.
Mais c’était justement lorsqu’on pensait que le lieu avait été totalement dévasté par le Dieu du Désert qu’on pouvait se rendre compte que ce n’était pas tout à fait exact. Le lieu en lui-même n’était plus que ruines, mais il y avait quelque-chose qui avait résisté au choc.
En bas des masses de sable qui formaient l’étrange divinité, l’Autel et l’inscription qui y était apposée étaient toujours là ! Plus surprenant encore, la gigantesque masse de sable semblait venir de là. Etait-il possible que…
Les shinobis tentaient donc de discerner ce qu’était ce dantesque amas de sable, qui parfois semblait prendre forme définitive, avant de finalement onduler et varier. Mais à un moment, sous d’autres vagues de sable : tous purent voir un œil aussi grand que la grande horloge de la ville. Un œil doré, à la pupille noire et étrange.
Et là : un déferlement d’énergie gagna tout l’arrière de la ville et tous ceux qui faisaient face à cet œil. Cette énergie défiait non seulement l’entendement humain, mais provoqua un doute et une peur insatiables chez les shinobis et guerriers présents.
Tous ceux qui avaient ressenti cette vague d’énergie se rendaient alors à l’évidence : non seulement cette chose était surpuissante, mais elle gagnait en force à chaque seconde.
Avec cette énergie des plus oppressantes, une énorme masse de chakra ayant presque la forme d’une immense queue de sable se prépara à frapper en arc de cercle tous les courageux – ou fous – qui faisaient face au Dieu du Désert.
Spoiler:
Vous pouvez encore rejoindre ce RP, mais devrez considérer ce tour-ci directement d'entrée de jeu.
Les grandes et puissantes masses de sable semblent ne former qu'une entité, dont vous n'apercevez finalement qu'un oeil. Puissant et redoutablement oppressant, une énergie qui défie l'entendement vous gagne tous : vous n'avez le temps que pour une seule action/technique ce tour-ci si vous êtes rang C/B, et 2 si vous êtes rang A/S.
Une énorme masse de sable frappe tout en arc de cercle. Vous ne savez pas quelle est la puissance de cette frappe, ni la résistance de cette dernière. Que vous souhaitiez esquiver, tenter de la parer ou de la détruire (ou encore d'encaisser) vous regarde.
Pour plus de simplicité, l'ordre dans lequel vous posterez durant ce tour déterminera votre positionnement et l'ordre par laquelle la queue de sable divine vous frappe. N'oubliez pas que le Dieu du Désert peut reposter à tout moment, qu'il ne vous faut pas traîner, et que vous êtes libres de tout essayer (le RP cache peut-être des choses). Mais dès à présent, la vie de vos personnages est en danger permanent.
Mais, quelle idée avait-il eu de rejoindre le Temple ? Enfin, ce qu'il en restait... A vrai dire, Shôran avait perdu la délégation kumojine à laquelle il faisait parti, impossible de mettre la main sur Shikarai ou Rayzen. Il arriva donc au moment où une sorte d'amas de sable semblait prendre forme, un peu à bout de souffle après avoir couru de là où il était... Du monde s'amassait autour de ce qui semblait être un œil. Sérieusement ? Qu'est ce que c'était ? Aucune idée, mais c'était hostile. Personne n'était en sécurité, était-ce donc le fameux Dieu du Désert ? Shôran se posait une multitude de questions... mais il n'avait pas vraiment le temps pour cela.
Non, parce que c'était là que le Kumojin voyait une énorme masse de sable qui ressemblait à une queue s'abattre sur lui. Il n'eut donc pas d'autre choix que d'esquiver cette attaque hors-norme... Bien qu'il n'avait aucune idée du niveau de celle-ci, mieux valait esquiver. Toutefois, après avoir esquivé, Shôran décida de ne pas en rester là. Non, il fallait continuer et il effectua dans une rapidité extrême plusieurs mudras pour faire apparaître l'ultime technique. Le Cyclope. Oui, un géant de quatre mètres qui se dressait devant Shôran et face à cet amas de sable.
Shôran était tétanisé par cette énergie dégagée, mais il devait se montrer fort. Un ennemi était devant, cette chose semblait... Il n'avait pas de mots. Son cyclope devant lui, il attendit... Shôran ne pouvait pas lancer son meilleur atout comme ça dans ce tas de sable.
Spoiler:
Santé : OK Chakra : Bien entamé, déjà.Mais, ne ressent pas la fatigue suite à un sceau dans le précédent groupe.
Actions : Il esquive du mieux qu'il peut avant de faire apparaître son géant d'un oeil et quatre mètre tout juste devant lui, il attend de voir quelque chose avant d'attaquer.
Face à lui, un Démon surgissait du Sable. Du Temple en ruines, se découvrait une créature à l’énergie époustouflante. Face à lui, un monstre sans nom se dressait et se montrait, chaque seconde, toujours plus puissante. Car s’ils ne faisaient rapidement rien, personne ne serait capable de l’arrêter. Aussi, son poing se ferma alors qu’il entendait un nouvel inconnu prendre la parole. Était-ce réellement le moment pour de telles paroles ? De tels actes ? Soufflant froidement, sa tête se tournait seulement vers cet homme qu’il venait d’entendre pour lui adresser quelques mots.
Eiichiro ▬ … C’est votre foutue prétendue Révolution la source même de sa naissance … Je me fiche bien de ton Pays …
Puis, prenant une longue inspiration tandis que la créature se faisait toujours plus puissante, il avait ordonné aux trois clones de se rassembler autour de lui car, aux cris de chacun, il comprenait qu’il ne pourrait pas éviter ce qui aller arriver. Il devait faire vite. Aussi, sans plus attendre, caché derrière un mot, les trois répliques se mirent du même côté que l’Aveugle, celui d’où venait la Queue et, tous ensemble, ils se protégèrent comme ils le pouvaient. S’enfermant ainsi dans de véritables blocs de glace, les trois formèrent une grande barrière sur le flanc attaqué du Yuki.
Résumé du Tour:
Etat de Santé : Oreille gauche percée, perte de l'équilibre à prévoir au moindre mouvement. | Résistance S Etat du Chakra : Très bien entamé (2S - 5A - 4B) | Chakra S
Résumé : Les trois clones d'Eiichiro se préparent sur le flanc attaqué et, tous ensemble, ils créent une véritable barrière de glace devant Eiichiro, lui-même protégé par sa technique.
Nombre de Clones : 3. Température actuelle : Proche de 0°C auprès d'Eiichiro et des trois clones.
La situation prenait une tournure totalement imprévue alors que la bête commençait à se manifester de plus en plus. Arborant un air intimidant et tueur, Raizen ne pouvait s’empêcher d’admirer la merveille catastrophique qui se situait plus loin de lui. Il comprenait mieux ce que les Meikyû avaient désespérément tentés de protéger pendant la révolution. Après tout, libérer un tel énergumène en pleine nature aurait été beaucoup trop dangereux. Or, ils devaient maintenant faire collectivement face à ce danger. Non loin se réunissait un groupe d’individu dont Shoran faisait partie. Ayant invoqué son cyclope, celui-ci était prêt à combattre tout comme tous ceux qui n’avaient pas fui.
Si certains étaient réticents à la fuite, un puissant hurlement vint secouer Kumo et ce qui restait de leur courage. Dès lors, nombreux quittèrent les lieux, en prenant pour initiative de sauver leur peau au lieu d’aller au front. C’était compréhensible puisque personne n’était en sécurité. Or, tout comme toute situation, il devait y avoir une solution et ce n’est qu’en travaillant en équipe qu’ils allaient la trouver. Après tout, s’ils avaient réussi à sceller la bête une fois, cela voulait dire que c’était faisable une seconde fois.
Ayant aperçu le sceau lors de sa rupture, Raizen se demandait si assembler les pièces en renforçant le sceau fonctionnerait. Sinon, il pourrait tenter de le reproduire. Or, il n’en était pas certain et pour le moment, il avait plus important à faire. Devant lui se dirigeait une puissante bourrasque de sable qu’il ne mit aucune difficulté à esquiver. Dans ce genre de situation, il préférait ne pas avoir à bloquer quoique ce soit puisque le moindre geste pouvait s’avérer fatal.
À l’instant, le point focal de sa concentration était de trouver la faiblesse et la faille de cette énorme créature. Aussi puissante soit-elle, elle devait bel et bien avoir une faille pour avoir été préalablement été scellée par les membres de son clan. De plus, les lignes bleuâtres et verdâtres représentaient possiblement les veines et le flux de chakra de la créature. Y avait-il moyen pour lui de la contaminer avec son sceau ? Cela restait à voir.
Pour le moment, Raizen se contenta d’embarquer sur Hairo. Cette monture risquait forcément d’être efficace pour lui permettre de se mouvoir sans trop dépenser d’énergie sans compter qu’il allait pouvoir faire un tour rapide du terrain pour voir ce qu’il pouvait utiliser à son avantage.
-Oy, cette créature était scellée dans l’autel et la pierre dans laquelle elle était prisonnière s’est brisée, j’étais présent au moment où c’est arrivé.
Ne prenant même pas le temps de se présenter, Raizen continua.
-Les prêtres rouges qui la gardaient enfermée sont plus ou moins inconscients. Il faudrait les trouver pour savoir comment on peut rétablir le sceau. En attendant, il va falloir la calmer un peu.
Raclant sa gorge suite à la profanité qu’il venait de prononcer, le jeune kumojin refusait de dérougir. Il avait beau n’être qu’un seul genin, sa réflexion était tout de même avancée. Mieux encore, il était curieux de voir comment ils seraient en mesure de déconstruire la situation pour la tourner à leur avantage.
Sur cette brève coalition, Raizen regarda la bête qu’il chevauchait dorénavant avant de lui donner l’indication de faire le tour du Dieu du désert. Il avait besoin de repérer les alentours avant de savoir où foncer. De plus, il était la personne la plus mobile grâce à l’aide du Nara, il devait s’assurer d’en faire bon usage.
Résumé:
Résumé : Raizen esquive la bourrasque de sable et embarque sur Hairo afin de rejoindre les autres soldats réunis. Il leur indique que la créature s'est réveillée à partir du sceau brisée et qu'elle était maintenue enfermée grâce aux prêtres rouges Meikyû. Raizen décide donc d'utiliser le Kuchiyose du Nara pour se déplacer rapidement autour de la bête afin d'examiner l'état des lieux en quête d'information quelconque.
Etat de Santé : Moyennement Bien Etat du Chakra : un peu entamé- Taijutsu = ( (1 D) + 1B ) - Ninjutsu ( 1B + 1C)
La merde la merde la merde. C'était tout ce qui résultait de cette situation à la con qui en plus de mettre en danger le duo/couple ? De nukenin, mettait en danger des civils que Tsunami avait demandée de ne pas blesser. Amagai dans son récent combat avait en effet dû en engloutir quelques-uns dans son véritable déluge de sable s'écroulant sur une partie de la rue adjacente. Cependant, accablé par les pires maux et alors que personne ne lui venait en aide, pas même Ketten qu'il aperçut obnubilé par la vengeance, puis par la masse de sable difforme, il lui fallu trouver une solution pour survivre.
La situation était tellement pourrave qu'elle pouvait remettre en question l'engagement des Kazejin déserteurs dans leur quête de liberté ou de vengeance contre l'Impératrice. Mais avant d'être des Shinobis, ils étaient des hommes et des femmes qui ne cherchaient pas le chaos à chaque fois qu'il se présente. Alors en plus d'entendre les commentaires d'autres Ninjas venus des villages cachés .. tout allait pour dire que c'était un véritable rassemblement à chercheurs de problèmes dans les environs, mais à la fois un outil pour trouver une faille dans ce vacarme. Le monstre gueulait ses tripes et glaçait plus encore le sang du blondinet qui .. rampant jambes et bras du mieux qu'il pouvait, se rapprochait du tonneau de glace d'Eiichiro le déserteur.
Ce visage ne lui était d'ailleurs pas étranger puisque forcé de le côtoyer à certains moments de sa vie lorsqu'il faisait alors parti des forces Shinobis de la Brume, il put à plusieurs reprises échanger discussions comme concertations sur différentes missions mineurs. Mais le temps avait passé et chacun avait tracé son chemin à travers le Yuukan, ils n'étaient pas particulièrement proches en plus du reste, ni Amagai ni le Yuki ne ce serait soucié de l'autre. Remarque l'utilisation de la glace n'était pas si stupide dans ce contexte .. Ainsi, il se glissait du mieux qu'il put dans son dos, un regard en quête de Tsunami dans les parages. « .. Si tu te fiche de notre pays. Je n'te connais pas si sénile pour ne pas prendre tes jambes à ton cou et partir d'ici avec les tiens. Yuki Eiichiro. »
Et ce n'était pas peu dire puisque malgré la blessure et le sceau, Amagai prenait appui jusqu'à se geler le derme sur la structure de glace construite par le Yuki. En fait.. l'Asaara ne pouvait tout simplement effectuer aucune technique qui demanderait une consommation de chakra trop conséquente, ou c'était la mort assurée. Cependant, il n'était pas venu seul et Tsunami qui plus loin cherchait avec peine un médecin capable de s'occuper de lui, s'exposant à une ombre gigantesque prête à s'abattre sur la zone où ils siégeaient. Une atroce douleur suivit l'orchestre formulé par les bras d'Amagai qui, tant bien que mal à l'abri derrière l'Iwajin, essayait maintenant de protéger son alliée du colosse de sable en tentant d'en faire dévier les grains. C'était son ultime chance de créer une échapatoire mais sa technique était incomplète et aux résultats discutables .. aussi ne tarderait-il pas à complètement lâcher prise en espérant avoir réussi à éviter le pire à son alliée.
Mais le voilà qu'il était à nu, et sans plus de solutions à part Eiichiro qui lui servait de rempart de glace de secours, était-ce suffisant pour le protéger d'une attaque qui avait tout l'air d'être puissante et dévastatrice, tout allait trouver sa réponse. Dévisageant le monstre à l'œil jaune .. leur situation était critique, et les solutions peu nombreuses. Amagai ne pouvait ni se battre, ni fuir, il n'était qu'un poids, un grain dans la masse.
Puis bon, quitte à chercher une solution à ce merdier sans nom, peut être que le monstre était doté de parole et de raison, il avait un œil, pourquoi pas des oreilles et une bouche ? L'idée tilta comme un éclat de véritable génie dans l'esprit déjà trop éprouvé du Shinobi au Bob Sacré. La rébellion lui avait un peu tourné la tête, alors taper la causette avec une grosse masse de sable, à quoi bon ne pas tenter le dialogue ..
« RRAWWWWWARRRRRR ! ! » - il crachait ses poumons et faisait gicler du sang sur le mur de glace non loin. Marmonnant pour lui-même certaines paroles encore - « Il s'est excité sur le saké lui .. »
« OH ! MOI AUSSI JE PEUX SOULEVER DU SABLE, ON EST PAREIL ! EST-CE QU'IL EST ENVISAGEABLE DE SE CALMER ? » - il rajoutait un : « S'IL TE PLAIT ? » - et un crachat de sang sur le sable chaud à ses pieds. La diplomatie, toujours tenter le tout pour le tout dans une situation désespérée..
Quel étrange homme que celui qui venait de se retourner ! Ses yeux, pensa le Sendai, ses yeux… Etait-il… Non, il préféra ne pas penser qu’un shinobi d’Iwagakure no Satô, face à un tel monstre et une telle situation, ait pu avoir pareil handicap ! Pourtant…
L’autre chose qui avait directement choqué Ketten, c’était bien entendu le mépris qu’il pouvait encore y avoir du côté du village caché de la Roche. Juste avant c’était la jeune femme à la lame ardente, et maintenant ce possible aveugle. Pourquoi étaient-ils là s’il se moquaient de la situation de ce pays ? Pourquoi agissaient-ils ou prenaient-ils partie contre la rébellion s’ils n’avaient que faire de Kaze no Kuni ? Et pourquoi, diable, parlaient-ils sans rien savoir ? Ces maudits villages cachés…
Mais hormis ce déconcertant personnage, certains Kazejins avaient rejoint le Fils de Kaze dans son élan de solidarité et sa volonté de faire front face à ce monstre de sable. Et fort logiquement – surtout depuis qu’il avait eu confirmation de l’instabilité Iwajine – Ketten s’était dirigé vers celui qu’il connaissait le mieux : Asaara Amagai.
Malheureusement, le Dieu du Désert ou ce qui s’en rapprochait bougeait déjà. Une sorte de masse de sable, de plus en plus compacte, s’était formée puis séparée du corps principal. Sans avoir besoin d’un grand intellect ou d’une forte perspicacité, tout était clair : une attaque considérable allait avoir lieu.
Vu la dangerosité et l’ampleur de l’attaque, ainsi que sa proximité avec son compagnon d’armes, Ketten n’eut pas à réfléchir : il prit rapidement Amagai sous le bras et insuffla suffisamment de chakra dans ses jambes pour se projeter en l’air, esquivant de peu la puissante rafale de sable. Une fois retombé, il relâcha son allié, qui ne manqua pas de montrer une fatigue et des blessures certaines, malgré une ironie toujours prononcée.
« Tiens bon. »
Intervention plus perspicace et provenant pourtant d’un Kumojin, visiblement, Ketten avait entendu parler d’un sceau. En regardant celui qui avait suggéré cette idée, le Sendai reconnut les tatouages propres à l’un des clans majeurs de son pays : était-il possible que ce Kumojin soit un Meikyû ? Mais dans ce cas-là, faisait-il partie du Premier Cercle ? L’Ancien se rappela la mort de l’Impératrice et l’urgence de la situation, et se concentra plutôt que de penser aux éventualités liées à ce ninja des Nuages.
Sans relâcher son attention, il regarda vers le sol. Parmi les ruines, il y avait effectivement l’Autel du Temple et son inscription qui restaient intacts. Etait-il possible que c’eut été un sceau depuis le départ ?
« Tu as peut-être raison ! Mais dans ce cas-là, que tous ceux qui maîtrisent le Fûinjutsu s’approchent du sceau, pendant que les autres affaiblissent ce monstre ! »
Spoiler:
Ketten attrape Amagai et esquive l'assaut de sable du Dieu du Désert (rang B) puis analyse la situation et l'hypothèse émise par Raizen.
La frappe de sable du Dieu du Désert avait été effroyable, et avait balayé tous ceux qui n’avaient pas pu l’esquiver. Parmi les principales victimes de ce premier assaut titanesque : l’Aveugle d’Iwa, mais également certains Kazejins qui n’avaient rien pu faire. S’il y en avait besoin, la confirmation que le monstre de sable était hors des normes de ce monde était là.
Mais il restait de nombreux survivants, et de shinobis et guerriers prêts à combattre cette créature titanesque. Malgré les mouvements, indescriptibles, que cette dernière faisait, il y avait des stratégies qui semblaient se mettre en place. A vrai dire, une seule avait attiré les attentions : celle d’un Kumojin, Meikyû Raizen, qui avait parlé de l’Autel comme d’un possible énorme sceau par lequel le démon serait sorti.
Et tout semblait lui donner raison. Tout en bas de la masse de sable titanesque, l’Autel du Temple était la seule pièce encore intacte parmi les ruines de la bâtisse sacrée. Et il était vrai que la monstruosité planait au-dessus de ce dernier. Etait-il possible que l’inscription de cet Autel ait été un sceau, et qu’il soit possible de le renforcer afin de, peut-être, sceller à nouveau le Dieu du Désert ?
La bête continuait de prendre des formes diverses et variées. Sa masse changeait, et certaines parties se déformaient voire se détachaient du corps principal. Sans attaquer à nouveau, le démon était définitivement imprévisible. Mais si on poussait l’hypothèse de Raizen plus loin, peut-être que tout ceci montrait que le monstre était en train de se débattre, ou d’essayer de se libérer complètement !
Sendai Ketten, quant à lui, semblait avoir pris un certain leadership dans la parole et la motivation des combattants. En plus d’être séduits par l’hypothèse de Raizen, et d’être rassurés par la présence d’un Kazejin comme Ketten : les guerriers et rebelles encore présents s’exécutèrent et tous ensemble, ils attaquèrent de leurs épées, arcs, et autres techniques le démon. Tous partageaient bien sûr l’espoir que les shinobis maîtrisant le Fûinjutsu aillent vers le sceau, et que les autres affaiblissent le monstre et bien entendu que le Kumojin ait raison…
Mort:
Entre ses graves blessures du combat précédent, le handicap du personnage de base (sa cécité totale), la non-utilisation de quelque technique de Sensorialité que ce soit ou d'informations qui pourraient possiblement aider et surtout tout ceci résultant d'un choix de venir pour combattre ce qui est un Bijû, le fait qu'une engelure ne peut pas apparaître sur du sable, ni sur l'original, tout cela se répercutant aussi sur ses clones... @Yuki Eiichiro n'a aucune raison logique de pouvoir faire sa technique de rang S et meurt avec les honneurs.
Important:
@Meikyû Raizen a vu juste et débloque l'ultime tour de ce RP final : l'Autel du Temple est en réalité un puissant Fûinjutsu duquel le Dieu du Désert semble vouloir se libérer.
Tous ceux qui ont posté au moins une fois sur ce RP doivent maintenant faire un choix : 1) Fuir : échappant à la mort et aux honneurs 2) Tenter le tout pour le tout : Aller essayer de réparer le sceau (pour ceux qui ont le Fûinjutsu rang D au moins) ou attaquer le Dieu du Désert pour l'affaiblir. L'équipe administrative sait la ou les conditions nécessaires pour un succès, qui vaudrait les honneurs aux héros. MAIS S'IL Y A ECHEC, tous les personnages ayant choisi cette option mourront.
Les personnages qui auraient déjà posté une fois dans ce RP mais qui ne posteront pas dans ce tour mourront aussi s'il y a échec de ceux qui ont tenté ! Nous n'allons pas, s'il y a échec, faire mourir ceux qui ont tenté et pas ceux qui n'auraient même pas posté.
Grâce à @Sendai Ketten, les quelques Kazejins encore présents attaquent et affaiblissent le démon (cela équivaut à un personnage qui aurait décidé de continuer l'affrontement).
De justesse, il avait réussi à esquiver cette attaque qui s'annonçait salvatrice. En effet, il avait remarqué que quelques-uns s'en étaient sortis indemne alors que d'autres... avaient failli. Toutefois, le combat ne s'arrêtait pas maintenant, il fallait continuer. Raizen, avec qui Shôran était venu de Kumo à Kaze, lança son idée. N'étant pas excessivement loin de lui, il entendit ainsi ses explications. Ce démon de sable avait été scelle et de ce que le Nécromant avait compris; il pouvait l'être de nouveau. Malheureusement, Shôran ne possédait aucune connaissance en Fuuinjutsu mais il pouvait affaiblir du mieux qu'il le pouvait ce monstre comme le disait un homme inconnu pour lui.
A ce moment, il n'y avait plus de rebelles, d'ennemis. Non, tout le monde avait un seul ennemi en commun : ce monstre des bacs à sables. Le cyclope qu'avait invoqué le Nécromancien de Kumo se tenait devant lui, mais ce-dernier n'allait clairement pas être suffisant pour affaiblir le démon. Shôran devait tenter le tout pour le tout, comme ces pauvres soldats qui se lançaient à l'assaut du géant de sable. Intimant à son cyclope de s'attaquer au géant, le jeune chuunin commença ses mudras afin de se mettre à pleine puissance. Cinq loups apparurent à ses côtés, ces-derniers n'attendant pas les ordres du Nécromant pour se lancer derrière le cyclope à l'assaut du géant.
« Allez ! »
Il prit une longue inspiration avant de sortir ses deux lames, accrochées à son dos pour se lancer à son tour à l'assaut du monstre. Shôran se tenait derrière ses créations, mais sa rapidité excédait même ses invocations et il se trouva ainsi en première ligne pour sa technique qu'il avait élaboré avant même de partir pour Kaze. Un enchaînement puissant et rapide de coups d'épées, bien placés.
Spoiler:
Santé : OK Chakra : Bien entamé.
Actions : Il lance son cyclope et ses cinq loups sur le démon avant de lui-même se rendre au corps à corps pour tenter de l'affaiblir au mieux avec ses deux épées.
La coopération était primordiale à l’heure actuelle surtout vu le danger qu’imposait cette puissante créature. Ils n’étaient pas un nombre phénoménal, mais l’union allait être clé, chose qui avait été mentionnée par l’homme aux cheveux bruns avant l’attaque. Alors que Raizen avait pu esquiver la puissante bourrasque, ce n’était qu’une question de temps avant que la situation ne devienne pire. Ils devaient agir et maintenant. Par chance, l’homme aux cheveux bruns sauta tête première dans sa théorie et proposa ce qui semblait visiblement être la solution la plus probable. Or, cette tempête violente de sable ruina le champ de vision de Raizen qui ne fut pas en mesure de prendre immédiatement conscience du sort terrible qu’avait subi son collègue jusqu’à ce qu’il remarque une trainée de sang à proximité de l’endroit où Eeichi était avant l’impact. Sur le coup, son cœur se serra, signe pertinent qu’il comprenait l’ampleur de la situation. Se raclant la gorge, une vague intense d’énergie empara ses membres alors que certaines scènes de leur combat précédent défilèrent dans son esprit. Pourtant, au lieu de visualiser les courtes interactions qu’il avait eues avec Eeichiro, des éléments pour le moins clé revinrent à sa mémoire. Le choc avait-il suscité cette réflexion soudaine ? Il n’en était pas certain, mais ses pensées latentes émergèrent, faisant des connexions plus rapides qu’il ne pouvait le supporter. Lors de sa rencontre avec Mamushi, il se souvenait dorénavant de quelques paroles qui l’avaient marqué. Certaines choses restaient gravées dans sa mémoire.
Citation :
«Le Maître de Mamushi veut briser l’Autel. Mais comme il l’a dit, vous semblez ne pas savoir ce que c’est. »
Se remémorant les paroles précises de celle-ci, Raizen comprenait que la destruction de l’Autel et du sceau signifiait le relâchement total de la créature à l’air libre. Le tout coïncidait et si la créature changeait subitement et restait au-dessus de l’autel, cela voulait dire qu’elle était probablement inapte à se déplacer. Autrement, elle se serait déjà attaquée à ceux-ci en se précipitant vers eux. Or, il y avait plus important dans ses souvenirs. Lorsque Mamushi avait prononcé sa ligne de commande, ses instructions avaient été claires et précises pour une raison
Citation :
« Mamushi ordonne aux Meikyû qui gardent l’Autel de briser l’inscription qu’ils alimentent et protègent depuis des années.. »
Ainsi, Raizen comprenait qu’il fallait non seulement sécuriser l’inscription, mais aussi l’alimenter. Bien que cette réflexion fut soudaine et prompte après les paroles de l’homme à la chevelure brune et de son acolyte, Raizen acquiesça de la tête en précisant ses dernières paroles pour soutenir le mouvement de courageux qui fonçaient dans l’action.
-Écoutez l’homme aux cheveux bruns, trouvez les prêtres vivants et fonçons ! Que tous ceux en état de se battre foncent. Il y avait 4 prêtres en fuin pour sceller la bête, il en faudra le plus possible ! Chaque personne compte et fuir ne vous garantira en rien la vie !
Chaque seconde était comptée, chaque parole, chaque combattant et chaque once de chakra étaient pertinents. Ainsi, ils allaient avoir besoin de tout le monde, sans exception. De ce fait, Raizen récupéra Shikarai promptement alors que celui-ci embarqua Mamushi avec eux. Le rôle de cette femme serpent était de commander cette bête. C’était pour cette raison qu’elle avait été choisie pour détruire l’autel et le sceau. Ils auraient pu choisir quelqu’un de plus dangereux et de plus puissant. Or, elle avait une finalité bien précise, celle de commander ce monstre. Ainsi, la garder à proximité agissait comme garantie d’avoir une possibilité de maîtriser la bête en cas extrême. Plus important encore, Hairo pourrait se charger de la protéger pendant que ceux-ci donneraient tout ce qu’ils avaient dans ce dernier effort.
-Shikarai, il va falloir le sceller de nouveau et alimenter le sceau !
Déchirant subitement la manche de son bras, il pointait son sceau en pointant la créature. Il ne savait guère si les tympans de celui-ci étaient rétablis. Ainsi, il tentait de lui faire rapidement passer le message.
-C’est tout ou rien...
Ainsi, les kumojins fonçaient vers la bête à l’aide de leur monture. Par chance, ils avaient l’agilité d’une bête puissante à leur service, ce qui maximisait leur chance de se rapprocher suffisamment de là où tout avait commencé. Se raclant la gorge à nouveau, Raizen eut une courte image d’Asami qui défilait dans son esprit. Elle avait raison, il était un abruti. Pourtant, là où plusieurs auraient rebroussé chemin, il ne pouvait se le permettre, pas quand la clé du sceau résidait possiblement en lui. Il devait bel et bien y avoir une raison pour laquelle 4 Meikyû gardaient le sceau et l’alimentaient. Ainsi, indirectement, il considérait qu’il n’avait pas vraiment le choix d’y aller. Son sens du devoir prenant le dessus, ils arrivèrent proches du feu de l’action. Accompagné de plusieurs braves et courageux, le premier réflexe de Raizen fut de diriger Hairo vers l’inscription qui semblait intacte. Déchirant totalement son haut, il laissa transparaître les nombreux tatouages qui marquaient son corps, fier signe qu’il était lui aussi un Meikyû. Usant habilement de son sceau de guerre, il s’approcha du mieux qu’il le pouvait du sceau avant d’y concentrer tout son chakra pour tenter de rebâtir le sceau. L’ayant vue avant sa destruction, Raizen tentait du mieux qu’il le pouvait de réparer la technique de scellement qu’il avait vu rapidement. Libérant ainsi la totalité de son chakra pour pouvoir fermer et alimenter le sceau, il usait de son sceau de guerre à titre d’exemple. Pour l’avoir longuement étudié, il savait qu’il devait y avoir un moyen de répliquer la variante résistance pour solidifier et améliorer le sceau. Après tout, si des Meikyûs gardaient ce sceau actif, ce devait être bien pour une raison.
Ainsi, le Meikyû poursuivit sa tentative spontanée pour reconstruire du mieux qu’il le pouvait le sceau et l’alimenter.
-Que les ancêtres Meikyû débloquent les trois sceaux de la trinité et que le corps, l’âme et l’esprit gardent le corps ne fassent qu’un : Sosen no shoji: Saiken no geijutsu .
Récitant une prière de protection connue dans le clan que son père lui avait montré à son plus jeune âge, il canalisait tout à travers ce geste pour se concentrer. C’était à partir de cette prière qu’il avait débloqué ses premières facultés et c’était à partir de celle-ci qu’il comptait tout donner. Si jamais les deux prêtres étaient encore debout étaient dans les environs, ceux-ci risquaient de reconnaître la prière et se joindre à lui dans ce dernier effort. Du moins, c’est ce qu’il espérait.
Résumé:
Résumé : Raizen dit aux autres de foncer en suivant les commandes de Sendai Ketten. De son côté, il récupère Shikarai et fonce vers l'autel grâce à Hairo, le Kuchiyose de Shikarai. Sur les lieux, il compte se protéger des attaques venant dans sa direction. Une fois arrivée, Raizen déchire les vêtements de son haut et montrent ouvertement qu'il est un membre du clan Meikyû. Il puise donc tout son chakra pour refermer le sceau et l'alimenter en s'inspirant de son propre sceau de guerre et de la facette ''résistance'' du sceau. Il récite aussi une prière Meikyû que son père lui chantait pour se concentrer, mais aussi pour attirer les 2 prêtres Meikyûs qu'il n'a pas frappé en espérant avoir le plus de soutien possible.
Etat de Santé : Moyennement Bien Etat du Chakra : Entamé - Raizen utilise le Chakra qu'il lui reste pour alimenter le sceau et le reconstruire.
La bleue errait depuis de longues minutes aux alentours du temple, si bien, qu'elle avait fini par avoir l'impression de s'être perdue au milieu de se foutoir. Aucun médecin trouvé et Amagai qu'elle avait laissé sur place, est-ce qu'il s'en sortait ? Ses craintes n'allaient pas être apaisées en vue des premières agitations qui emmenaient de l'endroit que son partenaire lui avait suggéré de rejoindre. Tsu' ne savait pas alors trop penser de tout cela et ses sens sensoriels lui disaient de ne pas davantage se rapprocher de l'endroit, de loin, elle constatait ce qu'elle pouvait alors que déjà les premiers échanges et offensives étaient lancées.
Sa senso était encore débutante, donc lui demandait beaucoup de concentration, comme tout, après tout, la Chumani était une novice, un corps adulte certes, mais un soumis à l'art ninja que depuis peu. Sa logique ou son sens de survie lui dictait alors de reculer, partir en arrière, fuir. Si elle avait été seule ou simplement avec l'enfant du vent qui l'avait accompagné, probablement que ce choix ne l'aurait pas fait hésiter, mais Amagai s'était retrouvé sur son chemin.
Voilà pourquoi on se guidant au mieux de sa marque chakratique, au lieu de fuir, la bleue s'engouffrait dans la tourmente. Quand elle arrivait à son niveau, il était près d'un homme qu'elle n'avait jamais vu, le grand détour qu'elle avait fait pour rester à l'abri de l'attention du monstre lui avait volé beaucoup de temps, mais à nouveau, ils étaient réunis. Pour combien de temps. Elle le fixa lui et son état, l'étrange créature et les protagonistes des affrontements. Tout en écoutant ce qui se disait. Son sourire semblait en dire plus long que des mots qui ne furent pas prononcés. Simplement, elle déposait rapidement une main dans les cheveux de l'Asaara, avant de s'éloigner.
Tsu' n'avait aucune compétence en fuinjutsu, elle ne pouvait pas aider à l'hotel, elle n'était pas non plus une grande offensive et ses défenses étaient aussi solide qu'un château de carte sous la tempête, mais elle avait appris en jouant avec le manieur du sable, que l'eau était un désavantage pour les créatures du désert ou plutôt sableuses. Quelques mudras et la pluie se mettait a tombé au dessus d'eux, s’infiltrant dans la peau sableuse en voulant l’alourdir, la faire pâteuse. Si les sembons de cette technique n'allaient rien lui faire, grâce à sa senso, ils allaient aussi éviter ses alliés, elle espérait que l'eau le gêne assez pour aider les vrais combattants déjà en prise avec lui.
HRP:
Santé: Blessée du combat précédent cuisse et dos. Chakra : Faible.
Tsu' était en retrait jusque là, rejoins Amagai, puis suit les directives en rejoignant ceux qui attaquent la bête pour l'occuper ? Elle fait pleuvoir pour mouiller le terrain, mais surtout leur adversaire fait en sable afin de l'alourdir/gêner ?
L’horreur. C’était le seul mot que j’étais capable de trouver pour le moment pour décrire la situation présente. Les mains jointes je restais concentré sur mon objectif, malaxer du chakra. J’avais la quasi-certitude que nous allions tous y passer. En fait, j’avais même fait une appréciation ridicule, j’estimais à 5,97% notre chance de survivre. Vous pensez que ça n’est pas des plus optimistes ? Pourtant le simple fait d’imaginer avoir petite chance dans une pareille situation relevait de la folie. Et ce que je m’apprêtais à faire avec les autres shinobis ici présent en relever tout autant. Pourtant, il y avait une certitude. Cette créature était je le pense scellée dans cet Autel, la rupture du sceau suite à l’ordre de Mamushi était la cause de son apparition. Si par le passé des gens avait réussi l’y enfermer, alors peut-être pourrions-nous réparer ce sceau. Ma surdité était un problème, je voyais bien l’effervescence des shinobis présent, je voyais leurs lèvres se mouvoir, je réussissais à capter des mots sur leur lèvre, mais à une telle distance dans une telle pagaille… Comprendre tout ce qu’ils disaient relevait de l’impossible. Voilà pourquoi je malaxais de manière frénétique mon chakra. Impassible face au déchainement des événements, j’avais surtout beaucoup de chance. Pourtant lorsque la grande bourrasque accompagnée d’une masse de sable frappa je n’en menais pas large. J’ignorais comment mais j’étais toujours là. La peau abimée en de multiple endroits, mais belle et bien vivant. C’est à ce moment que je compris que balayé par l’attaque. Le Yuki n’avait probablement pas survécu. Mais nous devions nous concentrer sur la lutte toujours en cours. Non loin, je vis des visages connus repartir à l’assaut. Shôran, j’ignorais ce qui s’était passé pour lui durant le laps de temps où nous avons été séparés, mais le plus important c’est qu’il était en vie, et qu’il avait gardé tout sa force et son courage.
— RAIZEN ! HAIIRO !! EMENER MOI !!!
Je croyais que mes mots allaient rester lettres mortes. La surdité créait vraiment une étrange sensation lorsque l’on devait s’exprimer. Pourtant Haiiro avait bondit avec Raizen qui me tendit le bras pour que je grimpe, nous devions aller vite mais j’avais de mon côté saisi le bras de Mamushi. Si nous mourrions, on l’emporterait dans la tombe avec nous. De toutes les façons, le sceau que j’avais appris à Raizen, et que ce dernier lui avait apposé, l’empêcherait de faire des choses trop inconsidérées si jamais elle se réveillait. La célérité d’Haiiro, de bond en bond nous permettait d’avancer vite et bien à la source du problème. Raizen s’expliqua en signe, comprenant que j’étais toujours complétement sourd. Mais je n’en avais pas besoin. J’avais très bien compris sa réfléxion. Je n’étais pour ma part pas un Meikyū, mais j’étais très habile pour le fūinjutsu. Ne pouvait qu’en témoigner les sceaux sur mon visage et mon corps. Dans cette course effrénée, je continuais tant bien que mal de malaxer du chakra. L’art des sceaux en demandait beaucoup, alors pour une telle créature… Ce qu’il restait du sceau était devant nous.
— Haiiro… Tu te sens capable d’utiliser la technique de tes parents ?
Cette technique, il m’avait dit à mainte reprise qu’il ne la maîtrisait pas dans son entièreté, et qu’ainsi elle ne valait rien. Mais nous n’avions rien à perdre. De plus, malgré sa course, s’était Haiiro qui avait le moins utilisé de chakra de nous tous. Alimenter le sceau, et nous aider ne seraient donc pas un problème pour lui…
Naguère, lors de ma mission à Hi no Kuni, j’avais usé et transporté avec moi plusieurs parchemins de scellement. Ceux-ci était une variante de l’un de mes propres sceaux, et permettait d’emprisonner dans un sceau, le chakra et bien plus. C’est d’ailleurs grâce à cela que j’avais pu rapatrier les dépouilles des Kumojins tombé à Hi. J’avais donc les connaissances et l’expérience pour faire cela. J’espérai simplement que le chakra que j’avais pu malaxer serait suffisant. Raizen mettait toutes ses forces pour réparer le sceau, celui-ci semblait tenter de se réassembler. Les sceaux sur le corps du Meikyū semblaient particulièrement bien réagir avec lui. La raison était évidente. Ce sceau devait depuis des années être entretenu par des Meikyū, qu’il puisse alors entrer en résonnance avec le chakra d’un membre de ce clan était tout à fait normal. Je ne pouvais que constater cependant la difficulté que le sceau avait à se maintenir. La créature déployait une quantité astronomique de chakra et ne se laissait pas faire. Heureusement que de l’autre côté, Shôran et d’autres se battaient pour faire diversion. J’eus une idée un peu folle pour aider Raizen. Puisque je manquais de chakra, il fallait que je trouve le bon flux pour être le plus efficace possible. Instinctivement, j’avais apposé ma main droite sur le sceau de Raizen qui réagissait le mieux avec celui de l’Autel. Grâce à ma sensorialité, je pus me concentrer totalement sur ce flux. Mon autre main quant à elle, je l'avais appliqué sur le sceau à réparer. Si nous arrivions pas à le réparer, qu'à cela ne tienne, nous créerions un nouveau quitte à donner notre vie pour cela. Le problème c'est qu'un tel sceau devait être alimenter à flux constant pour être maintenu. Il aurait presque fallut que cette créature soit scellé sur un homme, et qui de mieux qu'un Meikyū pour tenir ce rôle. Dans un élan de folie. J'aurais très bien pu renverser le sens du processus, et transférer l'énergie du sceau à réparer, sur ceux bien former du Meikyū. Peut-être que cela serait une sorte de dernier recours. Haiiro de son côté avait fait à peu près la même chose que moi. Posant l’une de ses pattes sur le dos du Meikyū pour l’aider, il insufflait sa puissance l’autre patte pour alimenter le sceau. Mais pensait-il comme moi ?
Il n’y avait plus beaucoup d’issus possibles désormais. Soit nous réussissions, soit mourions. J'osais tout de même murmurer mes pensées à voix haute... Ce ne serait jamais qu'un dernier recourt. La mort nous attendrait si on échouait, quoiqu'il arrive. D'autres nous avaient rejoint pour la complétion du sceau, plus personne n'avait ici rien à perdre.
— C'est peut-être une idée en l'air. Mais si nous ne parvenons pas à le réparer. Je propose de transférer le capital du sceau dans un autre catalyseur.. Murmurais-je en regardant le Meikyū...
Tous comprendraient mes mots le cas échéant... Il n'y avait plus qu'à attendre et continuer notre action avec force.
Amagai avait évité de justesse à peu prés tous les dangers qui lui faisaient face. Si son combat avec Manako s'était soldé par un échec, celui contre le Dieu du désert était tout simplement perdu d'avance si l'idée de foncer dans le tas avait germée. Ketten avait été la béquille sur laquelle s'appuyer lorsque la gigantesque envolée de sable arriva jusqu'à la zone ou se trouvait le bloc de glace d'Eiichiro. Mais l'on sait tous que manger une glace en plein désert est une mauvaise idée à moins d'en avoir partout sur les mains ensuite. Et la glace du Yuki n'avait visiblement pas été assez solide en ce milieux aride, au point que l'Asaara, transporté de force par le Sendai, entendit le craquement vindicatif sur le déserteur et maintenant Iwajin. C'était la fin pour lui ..
Déglutissant alors qu'il pensait se servir de lui comme bouclier, nulle doute que le blondinet dans son effort de survie serait lui aussi au royaume des morts sans l'intervention de son compagnon de route, qui semblait encore de plus en plus en frénésie à voir le monstre de sable grandir ce qui, et pas si étrangement que cela, ne posait de problème à Amagai. En fait la conclusion avait été de pair avec l'homme qui attaqua les portes de Kiri, et dés lors le monde entier put constater que son clan était innocent. Des crimes dont on les accusait à la condition qu'on leur imposait, la capitale et tous les habitants purent constater qu'il ne s'agissait en rien d'une manœuvre des Asaara pour détruire le pays 160 ans plus tôt.
« Tous des enculés, personne est foutu de me soigner, pourtant j'ai vu une fille plus loin, j'ai fait des signes elle pas bougée son derche !! »
Quelques plaintes évidemment, pour un homme qui perdait de plus en plus espoir dans sa survie, et même si une main affectueuse dans sa chevelure vint calmer les ardeurs du gaillard, cela ne suffirait pas à les sauver, pas encore. Au fond, Amagai espérait que Manako avait eu le loisir d'observer cette scène de loin, avec son œil perçant .. s'ils survivaient, il était fort probable qu'il aille un jour ou l'autre à sa rencontre, quitte à la chercher à travers tout le désert. Esprit corrompu, désordonné comme le sable qui flottait sous ses pieds, il était tout aussi difficile d'imaginer que les sacrifices annuels du premier cercle n'avaient aucune incidence, ni aucune - utilité - finalement. Le lien, probable ou non, se faisait entre ce clan au trait héréditaire spécifique, et ce sceau alimenté par le clan Meikyu. Asaara, Sceau, sacrifice, s'il y avait quelque chose à creuser, c'était peut être là.. mais sans réponses, sans informations, Amagai ne pouvait tirer des conclusions hâtives et tenter un tout pour le tout incertain.
Prenant un instant l'épaule de Ketten avant qu'ils ne pénètrent dans le temple « Je... je n'veux pas croire que l'on nous sacrifiait pour du tourisme .. »
Que pouvait-il faire de mieux à part suivre ? Une petite chose ridicule lorsque le Shinobi au Bob sacré prit pour cible une dernière fois avant de disparaître, la grosse masse de sable. S'il connaissait les faiblesses de cet élément, face à l'eau, il savait également qu'une explosion aurait pour conséquence de ralentir la concentration de grain. Attachant un parchemin explosif à l'un de ses kunaï, Ama' ne visa pas la simple et grosse masse de sable ou plusieurs Shinobis chargeaient, mais l'angle le plus fin d'ou le sable pouvait provenir, espérant ralentir sa formation.
Que cette brève tentative ait eu des résultats ou non, l'homme blessé ne pouvait rien faire de plus, rien de plus à part suivre Ketten jusqu'à l'intérieur de temple pour trouver des réponses à ses questions, même si chaque mètre parcouru relâchait des entrailles du blondinet, quelques salves de sang plus menaçantes encore pour sa survie. Lui qui pensait pouvoir tenir jusque la, verra ses démons l'assaillir alors qu'il prononçait quelques paroles.
« Dit à ma femme que je l'aime .. Ketten.. » Amagai s'effondra, inconscient, blessé, à l'intérieur du temple ou d'autres Shinobis s'étaient réunis pour cette dernière tentative.
Spoiler:
Même état que dans le précédent post. Il esquive l'attaque du Dieu grâce à l'intervention de Ketten, balance un kunai explosif puisqu'il ne peut rien faire d'autres. Puis s’engouffre dans le temple avant de s'écrouler, inconscient, pas loin de l'autel et des Shinobis/Prêtres réunis. Il est KO.
“Eirin, n’approche pas. Éloigne toi autant que possible, ça vaut pas le coup de crever là dedans, je reviens.” Étrange paradoxe que de conseiller à sa combattante de cousine de s’éloigner de la bataille alors qu’elle fonçait sous les ordre d’un illustre inconnu à ses yeux. Mais si Sakuya avait longuement hésité, elle voyait à présent se dessiner une situation qui n’appelait à aucune remise en question. L’ami de son cousin, celui qu’il louait tant, était tombé au combat et chaque force, même modeste, infime, serait une chance de plus de sauver le plus grand nombre. Sortant de son abri de fortune, la Hoshino partit sans se retourner et sans un mot de plus, en direction du petit groupe qui se formait pour repousser l’échéance. La naginata de Sakuya ne serait peut-être que d’une aide toute relative, elle n’en savait rien. Mais si elle parvenait à survivre à la prochaine offensive du monstre pour soigner quelques unes de ses futures victimes, ce serait déjà ça de gagné.
Il lui fallut plus de temps qu’elle ne l’aurait voulu pour rejoindre le temple, mais elle y parvint sans trop de dégâts… Pour l’instant. Un regard parcourant l’assistance, il lui était bien difficile de prendre la moindre décision sur la chose à faire. Mais d’ici, elle pouvait faire un point plus efficace sur la situation. La plupart des guerriers semblaient épuisés mais déterminés … Et l’un d’eux grièvement blessé. Un homme, effondré dans le temple, à la merci de n’importe quelle attaque et même des éventuels futurs réfugiés qui ne prêteraient pas attention à son corps étendu là. Sakuya se précipita vers lui, l’attrapa par les bras et le glissa un peu plus loin. Elle n’avait que peu de temps, l’analyse de ses blessures devrait être rapide. Pour la plupart, elles ne seraient pas trop complexes à soigner mais le sceau était au delà des compétences. Hors de question de se laisser abattre néanmoins. Après avoir terminé sa courte analyse, elle plaça ses mains au dessus des plaies et se concentra du mieux qu’elle put dans de telles circonstances, espérant de tout coeur que cet acte ne serait pas le dernier qu’elle opèrerait de sa vie. Une inspiration profonde, et voilà que le chakra se concentrait lentement sur les blessures et les refermait petit à petit. Sakuya, elle, sentait son énergie diminuer mais sa concentration ne faiblissait pas. La panique laissait place peu à peu à une sorte d’état second où, les yeux fermés, elle s’isolait de la catastrophe à venir.
Résumé:
État de santé : Correct, quelques blessures très superficielles. Chakra : Bien entamé. (Rang D + Rang D + Rang B)
Sakuya exhorte Eirin de s'éloigner du monstre avant de se précipiter avec le reste du groupe. Elle aperçoit Amagai effondré, analyse ses blessures avant de soigner les plus évidentes (plaies/brûlures) sans parvenir à s'occuper du sceau.
“Mais quel idiot…” Ce furent les mots qui s'échappèrent dans un murmure de la part de la samouraï en voyant le Yuki approcher de ce qui visiblement, n’était pas un Dieu tout puissant mais bien un Kami, créature ancestrale de la nature. Il fallait être totalement fou pour oser s’opposer seul et Eirin connaissait suffisamment la puissance du Yuki pour savoir qu’il avait conscience de la dangerosité de la situation. La cécité n’était en rien une excuse à son comportement téméraire et irrespectueux.
Le Sendai interpela Eirin, cependant il était impossible pour la jeune femme de se lancer à corps perdu face à une mort certaine. Peur ? Crainte ? Aucunement. Il n’y avait aucun honneur à courir chercher la mort, se jeter directement dans ses bras. Il n’y avait aucun honneur à se dresser face à un Kami, encore plus avec le peu de moyens à leur disposition. Observant la scène, les shinobis qui avançaient, c’est un Kazejin hurlant en voyant l’attaque qui poussa Eirin à redresser son regard vers la queue de sable. Sans réfléchir une seconde de plus, l’opaline attrapa Sakuya contre elle, l’englobant et plaqua la tête de l’irou dans son cou, le tout en se cachant derrière le mur de l’habitation leur servant de protection. “Ferme les yeux !” Eirin serra presque de toutes ses forces sa cousine si aimée, refusant de la perdre. Le choc fit bouger le mur qui pourtant résista. Le coup témoignait un peu plus de la puissance de la créature qui grandissait toujours. Rouvrant les yeux une fois que le sable eut fini de piquer sa peau pâle, Eirin fit un pas en avant, laissant Sakuya derrière elle.
Quel idiot. Yuki Eiichiro. Mort. Un idiot mort. Un idiot qui n’était plus. Un idiot qu’elle avait apprécié, un idiot qui avait su l’énerver comme rarement mais un idiot qui n’aurait pas dû mourir dans ce maudit. Un idiot qui incarnait l’idée de l’amitié pour Watari, un idiot qui laisserait sans aucun doute une famille détruite en apprenant sa mort. Alors que doucement, sa main se posa sur la garde de son katana, Eirin entendit les mots de sa cousine raisonner derrière elle avant de la voir partir en courant. La respiration de l’opaline se coupa pendant une seconde, une insulte bloquée dans sa gorge. Elle avait tout fait pour la protéger et même si cela supposait de se mettre en danger, il était impossible pour la samouraï de partir et laisser cette cousine inconsciente seule.
Se concentrant, Eirin attendit une nouvelle offensive contre le Kami pour se projeter vers l’avant, courant rapidement, le plus vite possible sur les traces de Sakuya. D’un bond, elle arriva au temple qui subissait déjà les dégâts de la tempête de sable. Se penchant par dessus l’épaule d’une Sakuya concentrée, Eirin ne manqua pas de lui lancer quelques mots tranchant “Ne me fais plus jamais ça. Et pire, ne me demande jamais de t’abandonner au risque de réellement me mettre en colère.” Sakuya était bien placée pour savoir que justement, il n’était jamais bon d’être le centre d’intérêt de cette cousine quand les flammes colériques l’envahissaient. Le regard inquisiteur d’Eirin balaya l’intérieur du temple alors qu’elle tenta de calmer son esprit, se concentrant pour détecter les pointes de chakra autour de cet enfer. A chaque offensive, à chaque coup, leur nombre se réduisait… Elle ne pourrait aider à refermer un sceau dont elle ignorait tout. Et moins téméraire que certains, Eirin se doutait qu’il serait inutile de charger au corps à corps face à la créature. Que restaient-il ? Rien sinon l’espoir de certains optimistes.
L’opaline soupira, passant sa main dans ses cheveux, cherchant la meilleure solution et un moyen de se calmer car son esprit bouillonnant était prêt à s’en prendre au premier à lui adressant la parole. “Bon, maintenant que tu as évité la mort à ce cher inconnu, hors de question qu’il crève.” Dès que Sakuya eut fini les premiers soins, Eirin attrapa l’Asaara en glissant un bras par dessus ses épaules et poussant de toutes ses forces sur ses jambes. Elle retenait nombre de paroles injurieuses, mais la samouraï décida d’arrêter de compter le nombre de Kazejin qu’elle allait porter ou tirer. Elle lança un regard décidé à Sakuya, ainsi que quelques paroles. “Tu me suis et tu t’occuperas de lui si tu en as envie, mais après !”
La samouraï s’élança de toutes ses forces vers l’extérieur du temple, essayant d’oublier les hurlements du Kami ou encore les corps au sol. Elle ne chercha guère loin, s’engouffrant dans les ruelles, dans le centre de la capitale. De même, elle chercha la première porte en bois et d’un air décidé, elle donna plusieurs coups de pieds dedans jusqu’à ce qu’elle cède. Personne. Certainement une maison dont les occupants étaient soit cachés, soit déjà dans un autre monde. Sans grande douceur, Eirin laissa l’Assara dans l’entrée avant jeter un regard à la médecin. “Là tu peux t’occuper de lui si c’est ce que te dicte ta conscience. Cependant que je ne te vois pas sortir de cette maison, Hoshino Sakuya !”
Eirin n’était pas idiote. Si le Kami du désert désirait se libérer totalement, ce n’était pas les êtres vivants qu’il allait viser, mais bien le temple. La samouraï resta également à couvert, s’approchant de l’Asaara et regardant Sakuya. “Je connais la puissance tes soins, mais peux-tu le sauver ?” Au moins si elle y arrivait, Kaze verrait un de ses enfants rester en vie. Fermant les yeux, Eirin se concentra de nouveau, percevant les chakra… Elle ne fuyait pas. Mais la vie de Sakuya et ses espoirs de médecin était son bien le plus précieux en cette journée d’enfer.
Si jamais il le fallait de nouveau, Eirin se tenait prête à agir. Mais la jeune femme n’oubliait aucune dans son esprit, ce que ce peuple des sables semblait avoir osé enfermer un Kami sacré contre sa volonté.
Résumé:
État de santé : Plus de blessures grâce à la meilleure irou personnelle. ~ État de chakra : Entamé mais encore tranquille, RAS
Résumé du tour : Eirin résiste à l'attaque grâce à ses précautions de ne pas trop s'approcher et rester à couvert. Elle observe impuissante la mort du Yuki et comprend qu'elle ne peut guère aider en tant que samouraï des flammes. Quand Sakuya échappe à sa vigilance, Eirin se met à la poursuivre et à la rattrape jusqu'au temple, la laissant faire des soins vitaux à Amagai cependant... Une fois de plus, elle ne peut guère aider pour le sceau.
Attrapant Amagai, elle sort du temple et s'éloigne avant de pénétrer de force dans une maison Kazejin pour déposer l'Asaara et que Sakuya puisse réellement le sauver si elle le désire. Ayant toujours sa détection activée, Eirin suit le déroulement des combats, et se tient prête à agir.
Elle avait crû vivre ses derniers instants aujourd’hui. Mais elle avait été sauvée, par un homme mystérieux et par une rébellion dont elle n’avait jamais osé rêver. Et pourtant, l’Impératrice avait été trahie, et le peuple Kazejin s’était levé !
N’importe qui aurait fui à la place de Kâtenshêdo. Elle qui n’était plus qu’une marionnettiste sans pantins, avec le plus simple des habits qu’était celui d’une condamnée au sacrifice, au milieu de combats qui faisaient rage. Il y avait les fidèles du Premier Cercle, ces chiens, face à la rébellion mais également les shinobis des villages cachés. Encore et toujours là, ces maudits.
Mais surtout, Kâtenshêdo avait reconnu la voix de celui qui l’avait sauvée. Et elle aurait pu la reconnaître entre toutes. Le seul homme qu’elle n’avait jamais aimé : Yasei Tadao. Tous deux avaient servi l’Impératrice. Lui s’était toujours voulu plus patient, plus noble dans sa façon de se rebeller face aux atrocités du pouvoir en place. Elle avait toujours fait preuve d’une pessimisme contagieux, et ses choix personnels la conduisirent à déserter. Leur au revoir, il y a des années, avait tout eu d’un adieu. Mais elle ne l’avait jamais oublié.
Et pourtant, malgré sa nouvelle vie et sa nouvelle cause au sein du Soshikidan, elle avait toujours caressé l’espoir d’une situation qui s’améliorerait pour ses terres natales. C’était d’ailleurs la condition qu’elle avait imposé pour sa participation au projet de Nara Alderan : celui d’un jour faire pareil qu’à Hi no Kuni pour le Pays du Vent.
Elle chercha Tadao, se frayant un chemin entre les ruelles dévastées d’une Taiyô devenue théâtre d’une bataille historique. Puis elle le trouva finalement… presque mort. Elle reconnut les visages de ceux qui l’avaient vaincu, forcément. Et elle voulait leur peau.
Mais encore une fois, le calme et la bravoure de son amant la stoppèrent dans son élan. Elle s’apprêtait sans doute à faire une nouvelle bêtise, une énième erreur. Alors elle resta là, à regarder celui qui se savait condamner lui parler d’une femme, d’un instrument et du temple. Puis il lui cria son amour. Les larmes fondirent sur le visage de la marionnettiste, qui regarda jusqu’au bout avant de bien vite s’enfoncer bien vite dans les ruelles de la capitale.
Elle crût courir plus vite que jamais. Et elle arriva enfin aux ruines du Temple du Dieu du Désert. Elle fut sans doute la seule pour qui l’énorme monstre de sable qui était là ne représentait finalement pas grand-chose. Elle n’avait d’yeux que pour celle que Tadao lui avait parlé. Cette femme et son instrument, qu’elle trouva finalement au sol, entravée par un sceau et avec quelque-chose sur la bouche, au loin du combat et aux blessures aussi multiples que difficiles à comprendre.
Kâtenshêdo s’en approcha, et ne lui demanda rien, de peur de la sortir d’un coma qui pouvait peut-être l’apaiser. Elle s’empara de cette jeune femme inconsciente, et de son instrument plus loin. Et elle courut, toujours les larmes aux yeux…
Il n’avait guère eu le temps d’en dire plus à l’Iwajine, qui avait rapidement pris en charge l’Asaara délirant. Ses blessures et la fatigue accumulée dans cette immense bataille étaient sans doute trop lourdes pour lui. Ketten se savait chanceux de pouvoir poursuivre ses efforts, malgré le combat qu’il avait livré face à l’Impératrice. Mais face à lui, c’était une autre immondice qui s’était dressée devant lui, et devant des tas d’autres shinobis. S’ils ne le vaincaient pas, qui sait ce que cette bête serait capable de faire, elle qui avait déjà ôté la vie de plusieurs hommes en une seule attaque ?
Le Kumojin qui avait émis à la fois l’hypothèse la plus logique mais également la plus digne d’espoir appuya tout ce que le Sendai avait dit. C’était un allié, probablement. Et qu’importe si dans la finalité, il n’en était rien : tous se devaient d’être unis pour espérer rivaliser avec cette chose.
Trouver les prêtres rouges qui gardaient cet autel ? Des Meikyû, donc forcément expert dans l’art des sceaux. Tout semblait prendre un sens inespéré. Ketten n’avait plus une once d’hésitation en lui. Il sauta de la bâtisse où il se trouvait, pour arriver à la même hauteur que le grand Autel, devenu alors sa cible.
Il tenta de se frayer un chemin, difficile, entre les débris qui tombaient ou ceux qui chutaient déjà. Forcément attentif aux mouvements et vagues de sable, le Fils de Kaze n’utilisa son chakra et ses forces que pour esquiver et mieux arriver en dessous du prétendu Dieu du Désert. Essoufflé, mais satisfait d’avoir atteint son objectif, il craqua ses phalanges.
« Laissez-moi vous aider, s’il ne s’agit que de stabiliser et renforcer ce sceau… »
Il posa sa main droite, paume ouverte, en plein sur le bas de la grande inscription. Son chakra, alimenté par le mudra qu’il maintenait de son autre main, déferla comme celui des Meikyû dans l’Autel. C’était donc bel et bien un sceau de Fûinjutsu, et non une vulgaire inscription religieuse. Ces maudits chiens du Premier Cercle…
Spoiler:
Ketten se fraie un chemin jusqu'à l'Autel, et utilise ses connaissances assez poussées en Fûinjutsu pour aider à la reconstitution du sceau, mettant ainsi sa vie en danger.