Les ennemis de Kaze ? Meikyû Manako a voué sa vie à Kaze no Kuni, et par extension au Premier Cercle. Le voir ainsi se faire attaquer déclencha chez elle des sentiments étranges. Si elle comptait protéger jusqu’au péril de sa vie son pays, voir une telle rébellion semblait l’inquiéter. Etait-il possible que le peuple Kazejin ne soit pas au rendez-vous ? Etait-il possible qu’elle-même… ne soit pas dans le bon camp ?
Comme un signe du destin, elle rencontra rapidement d’autres shinobis, étrangers, qui la ramenèrent à ce qu’elle connaissait.
En effet, Tsunechika avait été envoyé avec Tsunami par Meikyû Yamamoto afin de ne pas se laisser devancer par Kaze no Kuni et les menaces des Sœurs gardiennes. Pour le duo représentant Kiri, l’objectif était clair : trouver quelqu’un du Premier Cercle pour dialoguer et essayer d’éviter un conflit. Mais la rébellion avait tout chamboulé…
Pour Asaara Amagai, il faisait partie du quatuor de Nukenins qui, sous l’impulsion de Sendai Ketten et d’autres Asaara, étaient venus à la capitale pour chercher des informations sur l’hypothèse de cette rébellion finalement bien réelle. Les combats et l’agitation l’avaient malheureusement séparé du reste de son groupe…
Mais les trois shinobis allaient devoir s’occuper de leur invitée. Meikyû Manako, en sa qualité de membre de l’élite du Premier Cercle, savait que le conflit avec Kiri était proche et qu’Asaara Amagai était un Nukenin. Pour la Meikyû, ces trois shinobis étaient des ennemis… à abattre.
Voici les règles et indications à suivre :
Lorsque c'est à votre tour de poster, vous disposez de 36h pour répondre.
Une seule fois durant tout l'événement vous pourrez demander un seul et unique délai de 12h.
En cas de non-respect des délais, vous serez exclu de l'événement.
Comment dire que là, l'ombre de l'eau poussait le bouchon un peu trop loin ? Ok, j'ai accepté de bosser pour lui, mais me coller un satané fuinjutsu sur la joue pour prouver que je lui obéi et m'empêcher de divulger ses secrets... Ok. Mais la joue ? Pourquoi la joue hein ? Il avait peur que je drague sa compagne ou quoi ? Certes, je ne me suis jamais caché d'être un dragueur, mais je touche pas aux affaires des autres, sauf si je l'ignore et là, bon comment dire que quand tout le monde en parle, c'est compliqué d'ignorer un truc. M'enfin, là, c'est pas cela qui me sidère, mais cette fucking première mission qu'il me donne. Je conçois qu'en aucun cas, personne n'aurait pu prévoir les agissements de Kaze, mais m'envoyer moi, là-bas... Non, juste non, c'est juste une mauvaise blague de sa part. Mais alors que je le regarde et que j'attends de sa part un c'est pour rire, je ne vois que son sérieux qui me glace le sang. Parce que retourner sur ma terre natale, celle que j'évite depuis que mes parents m'ont envoyé à l'académie il y a de trop longues années, cette terre dont je n'ai que très peu de souvenir... Comment dire que je n'ai pas envie de la fouler que ça ne risque pas du tout d'être une partie de plaisir même si au fond, j'en garde d'assez bon souvenir... Enfin, rare, mais il y en a des bons quand même. il me semble.
Observant, non, reluquant en réalité la bleue qui va me tenir compagnie, je ne peux m'empêcher de regretter un peu son manque de forme et de sexytude, si j'peux me permettre de le dire de la sorte. On dirait que l'homme à décidé de me mettre réellement à l'épreuve pour tester ma fidélité à l'argent qu'il me fournit pour jouer à son toutou. Je soupire, agacé par tout cela, mais frivole comme je suis cela ne durera pas. Je trouverais bien un moyen de m'amuser sur le long du chemin, puis après tout, une fille reste une fille, qu'elle soit sexy ou non. Alors, avec le nombre de nuits que l'on va passer rien que tout les deux... Bien que je doute quelle ai réellement froid à Kaze... Enfin, parfois les nuits peuvent être très froides comparée à la journée, les aléas du désert.
---
C'est ainsi, après quelque jours de voyage et une sacré marche, que l'on découvre un climat totalement différent. Enfin, elle peut-être moi, Kaze, je connais quand même un peu. Mais il est clair que la sensation du sable brûlant, c'est quelque chose qui ne m'avait pas du tout manqué... Marchant donc avec la bleue, je ne me plais pas, mais il est clair qu'elle peut facilement remarqué que mon pseudo enthousiasme des derniers jours s'étaient totalement envolé pour laisser place à un visage plus fermé, plus sérieux. Non pas que je me sois découvert un cerveau en chemin, mais disons que je suis assez intelligent quand même pour savoir que ça, ce voyage, c'est pas quelque chose de bon pour moi. Enfin soit, passons cela, il faut faire fit de ça et avancer tout simplement.
Alors après avoir marcher encore et encore dans tout ce sable, on finit par retrouver un semblant de civilisation, chose qui nous permettra normalement d'arriver au bout de notre quête. Négocier, trouver quelqu'un du premier cercle, cela ne devrait pas être trop compliqué non ? Enfin, si bien entendu on tombait pas encore sur ses deux jumelles... M'enfin, de toute façon, contrairement à la bleue à mes côtés, j'ai pas une tête de Kirijins, du moins, j'ai plus l'air d'un nomade qu'autre chose non ? Du moins, j'espère. C'est pas quelques semaines dans un petit village et à obéir à un kage qui va faire de moi un parfait petit toutou, pardon, kirijin.
Civilisation... J'ai parlé un peu trop vite et arque un sourcil sur ce qu'il se passe devant nous. Un rite religieux ? En fait, ouais, je suis bien content d'avoir été envoyé à l'acadé...
Je tourne la tête et observe l'agitation soudaine avant de poser mes iris sur la petite Kirijins pour ne pas la perdre dans ce tumulte de coup, de cri, de pleure, de jérémiades en tout genre. Être séparé serait une véritable misère, alors je fais en sorte que cela ne soit pas le cas. La fille de l'eau ne m’échappera point.
C'est ainsi, après quelque minutes qu'on finit par se retrouver dans un endroit un peu plus calme bien que l'agitation se fasse bien entendre au loin. Je fixe la direction d'où on vient, là ou était la place. La mission risque d'être compliqué...
Et pire encore.
Une silhouette vaguement familière, parce que je l'ai déjà vu à Kiri une ou deux fois avant l'attaque. Le traître comme certains semblent l'appeler maintenant. J'arque un sourcil avant de finalement avoir mon attention une nouvelle fois happée par autre chose ou plutôt une autre personne... Moins singulière et surtout bien plus imposante que le pro des châteaux de sable.
Dernière édition par Gyakufuu no Tsunechika le Mer 7 Mar 2018 - 21:31, édité 1 fois
D'une voix qui gronde à des vestiges ancestraux, lui qui n'avait alors jusque-là qu'entendu les folles histoires de ses parents n'avait jamais eu l'occasion de parcourir les terres ensablées de ses ancêtres. Du moins la tournure de son long périple prit une direction bien différente après la rencontre de ce Sendai, dont il avait connaissance de l'existence sans réellement tisser de liens. De la solitude d'un monde sans réponse vint le duo, le trio et finalement le quatuor d'Exilés, déserteurs ou nomades, en quête de justice et de vengeance. Et sous l'Impulsion d'une énergie commune, frénétique dans les bras armés de nos Shinobis, tous sans distinctions bravèrent les tempêtes du désert jusqu'à la Capital de ce dernier.
..
Sendai Ketten, Asaara Shima, Asaara Masahige, et finalement Asaara Amagai, celui dont le périple à travers la Capital sera grandement bouleversé par les mouvements de foule et rebondissements dont le groupe même ne se serait douté à cet instant. S'ils avaient clairement entendu les échos et murmures des ruelles qui de plus en plus rejetaient les agissements du premier cercle. Ils n'auraient pas conscience que cette haine, accumulée depuis plus de 150 ans se manifesterait si soudainement, à travers le fracas des armes s'entrechoquant les unes contre les autres, ou encore les cris terrorisés d'une foule désordonnées, lorsque la trahison fut le déclencheur.
Rapidement séparé de groupe, le Shinobi au Bob sacré qui, avec le voyage, avait laissé une fine barbe poussée sur ses joues, ou avait encore vu sa peau se faire plus rugueuse et abîmée contrairement aux douces brises du village de Kiri. S'il avait maintenant tout l'air de n'être qu'un des rouages de cette rébellion et bien qu'isolé de ses possibles renforts, rien n'irait néanmoins se mettre en travers des objectifs que les quartes s'étaient fixés. Qu'importait le nombre, qu'importait quel Dieu viendrait abattre sa fureur sur le plus riche pays du continent, l'homme aux mèches blondes pourtant si connu pour sa proportion à l'inaction, n'aurait aujourd'hui que faire des sacrifices à faire.
Des sacrifices des siens, et en mémoire des souffrances que lui avait évité, Amagai comptait bien se débarrasser de chaque enfant, chaque obstacle, chaque regard allant dans le sens d'une autorité religieuse complètement cinglée et hors des réalités. Des pecnots isolés dans un désert, c'est ce qu'ils étaient pour l'ex-Kirijin, qui de part l'éducation reçue sur les côtes maritime, avait appris à surmonter le sentiment de mépris lui montant à la gorge, face à des Shinobis de seconde classe, des pâle copies vêtus de rouge que lui aussi était amené à affronter.
..
Mais qui aurait pu prédire à cet instant, qu'une rencontre pareille viendrait à chambouler ses plans. Lame à la main alors qu'il parcourait les rues en quête de la moindre tunique rouge.. Boucle d'or qui d'habitude assez vigilant fut prit dans la panique d'une foule en délire. Poussé vers l'une des plus grandes places de la capitale, à l'entrée d'un petit carrefour, il avait alors dévalé en se cassant la gueule dans le sable une pente de plusieurs mètres. La raison ? La Lame alors retournée du bourreau dans l'abdomen de l'Impératrice à seulement quelques secondes de distance d'ou il se trouvait, la rébellion prenait alors forme et même s'il ne pu suivre son équipe sur l'estrade, il serait rapidement lui, confronté à un autre ennemi.
Son Kimono se déchirait même si lui n'avait rien, mais l'entrée en scène du folichon fut pour le moins atypique..
« Wowowowowowowo ! .. Bougez-vous !! » Qu'il gueulait à en perdre l'équilibre, se retrouvant la tête la première dans une touffe de sable, à seulement quelques mètres d'un duo qu'il connaissait, pas bien plus loin d'un autre Shinobi qui viendrait rapidement à leur faire face « Ufff....Brrrrr.. »
S’ébrouant le visage alors qu'involontairement, il venait de refermer le triangle formé par les trois groupes, Amagai reprit ses repères puis adressa son regard, entre l'amusement et la perplexité, vers les 3 autres personnages. Si bien qu'il entrouvrît la bouche au moment d'apercevoir la bleue dont il avait chatouillé les lèvres avant son départ. Involontairement son cœur s'était serré l'espace d'une seconde, comme pour convenir d'un premier problème, son accompagnateur. Un Nukenin lui aussi, mais marqué du sceau du Mizukage, et l'Asaara savait pertinemment ce que de telles méthodes pouvaient l'amener à faire. « ..Princesse.. » avait-il chuchoté, plus pour lui-même que pour autre chose. Mais encore une fois les bandeaux ou accoutrements typiques au village de la brume, ne pouvaient qu'éveiller les doutes le concernant, étaient-ce des ennemis ? Étaient t'ils venu le traquer ? C'était fort probable, et cette posture ne l'aiderait en rien à s'extirper de la situation.
Quant à l'autre personne dont il soupçonnait le camp sans véritablement réussir à mettre de nom sur son visage, sa prestance mais surtout sa posture laissait à penser qu'elle n'était pas venue ici pour discuter, et encore moins négocier.. quoi que.. le Déserteur n'était pas reconnu pour être un sanguinaire assoiffé de sang, aussi, il serait prêt à ce que cette situation triangulaire, sans pouvoir définir qui était l'allié, qui était l'ennemi, tourne en sa faveur.
Si la tension était palpable, aucun mot de s'échangea et durant un laps de temps assez long. Les quatre se jaugeaient, peut être réfléchissaient t'ils à une stratégie, pour tuer ou pour survivre, chacun devait avoir son plan. La jarre du clan ancestrale se vidait au fur et à mesure que la lame de son katana ne vienne effleurer le sol. Et quant à l'attitude de celui qui semblait être en mesure de le manier, elle venait à être de plus en plus sereine, forçant une concentration quant à la situation. Nul besoin d'échanger d'invectives ridicules, ou de menaces, ce n'était pas dans les manières de faire du Déserteur au chapeau qui de part ses anciennes coutumes de Kirijin, affronterait l'obstacle plutôt que de le fuir.
« Il n'est pas trop tard pour rejoindre le camp des vainqueurs. »
Spoiler:
Amagai fait échapper le sable de sa jarre en se préparant à l'éventualité d'un combat.
Dernière édition par Asaara Amagai le Dim 18 Mar 2018 - 4:18, édité 3 fois
Tsu’ n’avait jamais eu le goût pour les jeux des ombres, et les particularités du monde. Un univers qu’elle connaissait et maîtriser à peine était déjà bien suffisant, mais le sort en avait voulu autrement. Devant l’ordre de mission, à cet instant, sa condition se déclinait dans sa tête, à quoi bon dire qu’elle ne voulait pas s’y rendre, personne ne l’aurait écouté, pire que ça, au mieux, on lui aurait mis un coup de pied aux fesses, au pire un fou aurait crié : « Qu’on lui coupe la tête !!! ». Dans sa tête, en chemin, la kirijins avait imaginé la scène allant avec cette réplique, le Mizukage était devenu une sorte de grosse reine (travesti) géant et tout le village avait tremblé sous le courroux de son hurlement. Oui, c’était clairement ça.
Un frisson lui parcourait l’échine et elle secouait sa tête à l’imagination trop fertile pour chasser l’image avant de tourner son attention sur son compagnon de marche. Lui… Pour le moins étrange. La bleu n’était ni du genre à juger ou faire la fine bouche, donc la constatation n’avait rien de méchante, parfois même, il éveillait en elle une certaine fascination pour ses facultés à changer d’état d’âme avec une facilité déconcertante selon les jours. Tsu’ était plus du genre invariable, qui écoutait volontiers attentionnée avec ou sans intérêt –quatre vingt dix-huit pourcent du temps la seconde option- ce qu’il pouvait bien avoir à lui raconter.
Bien que quelques sourires s’étiraient par moment, il fallait bien donner le change, le cœur de la kirijins n’y était pas, déjà parce qu’on la livrait que à l’extérieur avec un parfait étranger, merci Kage, et parce que déjà avant son moral était vacillant. L’esprit de la jeune femme était sûrement aussi embrumé que le climat de son village ces derniers temps, c’était… fâcheux.
Heureusement, le puissant soleil de Kaze no kuni était capable de frapper fort sur n’importe quelle tête, assez violement pour que la chaleur ardente ôte toute préoccupation ou autre à ses victimes. Damne, pourquoi faisait-il si chaud ? Être une assimilatrice d’eau ne la sauvait qu’à peine, car si la bleue avait fait la maligne les premières heures en usant son chakra pour une pellicule d’eau la protégeant, sa consommation avait eu tôt fait de la calmer sur les passes-passes et voilà le comble pour une enfant du suiton… Avoir l’impression de mourir de soif ou desséchée ?
Oh, mais fallait-il en plus qu’elle le foule de ses pieds au pire moment de l’année, les rues de la… citée ? … Étaient fort bien agitée. Par chance, la senso ne pourrait au moins pas être séparé de son partenaire de fortune, enfin était-ce une chance… Puis contrairement à lui, Tsu’ était parfaitement typée comme « étrangère » à cette terre, presque on aurait pu dire qu’un panneau lumineux clignotait au-dessus de sa tête en indiquant kirjins. Rien n’allait en s’arrangeant, y avait des périodes de l’existence comme ça.
Pays de merde.
Sa pensée fut très forte et des négatives dans l’esprit de cette créature-là, c’était presque une première, peut-être l’environnement qui lui tapait sur les nerfs, fallait dire que bien que le sable était à perte de vue. Un bon point pour cette amatrice des châteaux de sables. Pas d’eau compromettait EXTRÊMEMENT le premier point. En gros, Kaze n’avait rien pour lui plaire, comme ce voyage jusqu’à ce que…
" Le Pourfendeur de crabes. "
Dit haut et fort, un ton calme, mais nettement annonciateur du mécontentement de la « princesse ». Son attention se fixait sur Amagai dans le silence pesant pendant lequel… hum ? À vrai dire, la bleue ne prêtait pas attention aux autres protagonistes, une fois qu’elle eut fini de l’insulter intérieurement, ses mains posées sur les hanches, la kunoichi secouait la tête en le voyant agiter son sable.
" Si j’étais une fille agressive ou rancunière, je viendrais sûrement te coller ma main fortement sur ta face. "
Elle grimaçait… "Fort heureusement, ce n’est pas le cas. "
Un long soupire lui échappait. "C’est mon allié. "
Informait-elle pour finir son partenaire bizarre qui n’avait pas plus envie qu’elle d’être ici jusqu’à cet instant.
"AMAGAI Asaara ! Aurais-tu l’obligeance de me dire à quoi tu joues ici ?! ... Pour commencer.. ... "
Personne ne la prenait jamais au sérieux… Parce que Tsu’ n’en avait jamais les airs.
Kaze no Kuni était en proie à la guerre, victime d’une trahison qui avait sonné la révolte. Le second de la Grande Impératrice avait osé diriger son arme contre elle, et par extension, contre son peuple. Face à une situation si improbable, il était impensable que Manako reste les bras croisés. Elle était une guerrière du Premier Cercle ; un de ses membres d’élite. Sans attendre ne serait-ce qu’une seconde, elle agrippa son arc et tira lentement sur la corde, se préparant à décocher une première flèche.
Cependant, dans cette arène informe et chaotique, qui pouvait-elle considérer comme un allié ? A qui la Meikyû pouvait-elle accorder son soutien ? C’était une évidence : Au Premier Cercle… Du moins, c'est la réponse qui semblait le plus logique...
Son regard ambré s’imposa dans un mélange de fureur et de doute sur les trois étrangers qui se tenaient quelques mètres devant elle. L’air se faisait lourd et vicié, peut-être de par la sensation du sable et de la poussière qui se soulevaient à mesure que la bataille progressait.
« Le camp des vainqueurs ? Est-ce donc là tout ce que vous pouvez cracher au visage des défenseurs de ce pays ? Le comportement dont vous faites preuve est pour le moins décevant. »
La Meikyû se trouvait à bonne distance des trois étrangers. Assez pour lancer un assaut précis et efficace.
« Les ennemis de Kaze doivent mourir. »
... Aucune flèche ne fusa. Manako, toujours perturbée par ses propres pensées, fut bloquée sur ce qu’elle venait de dire. Elle désirait initialement crier au nom du Premier Cercle, mais ce qui sortit fut tout différent. Elle protégeait pourtant Kaze no Kuni, alors pourquoi diable cette soudaine réflexion ?
« Maudit soit cette rébellion. Maudit soit votre présence. »
La songerie inadaptée était terminée. Le brouhaha qui régnait se faisait de plus en plus violent ; de plus en plus insupportable. Et la Meikyû allait s’assurer d’éliminer ses opposants. Laisser son pays en proie à un tel carnage lui était insupportable, et les ninjas qui lui faisaient face représentaient une menace.
D’un bond en arrière, elle prit un petit mètre de recul et arma son tir, projetant promptement trois flèches sur chacun de ses ennemis, et ce, avec une précision chirurgicale.
Résumé du tour:
État de santé : Parfait État de chakra : Parfait
Résumé du tour : Manako projette avec vitesse trois flèches, dispersées afin de cibler chacun de ses adversaires.
Technique utilisée : Tir du Cobra [B] Manako projette une série de flèches sur ses adversaires. Les tirs sont rapides et précis.
Dernière édition par Meikyû Manako le Ven 9 Mar 2018 - 23:25, édité 1 fois
Alors que les tourtereau fricotent semble-t-il d'une étrange façon, je ne dirais rien sur les surnoms plus qu'étrange qu'ils se murmurent, comme des mots doux. Princesse, autant je peux encore comprendre, même si je trouve que la bleue n'a rien de noble, de gracieux ou d'attirant comme on l'imagine souvent pour les princesses qu'il faut aller secourir sur un noble destrier. Par contre... Pourfendeur de crabe... Là, je pige pas du tout, c'est étrange, mais bon, chacun à des coutumes à sa sauce et parfois réellement étrange. Je les écoutes donc d'une oreille discrète, non intéressé par leurs pseudo-retrouvaille alors que mon regard est attiré par quelqu'un d'autre. Intrigué d'une certaine façon et je fixe donc cette personne, cette femme qui semble perdu, son arc tendu et à qui rapidement l'ancien Kirijin adresse quelque mot.
J'arque un sourcil ? Donc on se retrouve au milieu d'un conflit qui ne nous concerne pas et l'idiot à nos côtés et un opposant à la meuf avec son arc ? Oh joie. Moi qui ne voulait pas d'emmerde, qui espérait expédier cette mission pour ne pas rester plus longtemps dans ce pays trop chaud, trop sablonneux et tout ce que vous voudrez. Sauf que là, tout ce bordel compromettait mes plans et allaient contre mes désirs. Je tourne la tête un instant vers le nuke nin au chapeau et montre bien mon désaccord avec tout cela alors que la Meikyu prend la parole et semble perplexe par tout ça, comme perdue ?
Je pose mon regard à nouveau sur elle, la regardant alors qu'elle a toujours son arc tendu, prête à attaquer mais ne faisant rien pendant encore de longue seconde. C'est quand je désire prendre la parole pour m'expliquer, pour défendre mon cul, qu'elle tire alors. Il ne me faut guère trop de temps pour éviter son attaque et lever les mains en signe de 'je me rends alors me bute pas, capiche ?'.
"On est pas là pour se battre. On a des questions à poser !" M'exclamais-je alors en m'approchant d'elle, avant de pointer du pouce l'autre type originaire de Kaze et ayant déserté Kiri. "Lui, par contre... J'peux t'aider à le défoncer si tu nous aides ensuite à discuter avec quelqu'un du premier cercle." Quoi ? Pactiser avec la personne qui vous attaque, c'est pas interdit non ? Surtout si c'est cette personne qui peut vous donner les informations que vous souhaiter... Puis vendre un autre nuke nin, c'est pas grave non ? Toute façon, Kiri finira par lui faire la peau, alors autant mâché un peu le travail et faire d'une pierre deux coup. C'est le plus judicieux. Reste à voir si la bleue acceptera cela aussi facilement étant donné que ce type et son pourfendeur de crabe... Ouais non, j'assume pas ce surnom à sa place. C'est infâmes. Enfin, je fais gaffe à mes fesses là, sait-on jamais que ma coéquipière change d'équipe et ai avec l'autre déserteur ou que le tas de muscle que trop peu féminin en face de moi n'accepte pas ma proposition. Pourtant, même si je suis sur mes gardes, près à me transformer à nouveau en vent pour esquiver et me déplacer, je me permets une dernière petite réplique, avec un petit sourire. "Comme ça, il saura que c'est pas lui qui a choisit le camps des vainqueurs."
Le triangle des Bermudes version Kazejin, voilà dans quel pétrin était fourré chacun des protagonistes de ce combat. Qui avait réellement raison, qui avait tort, tant dans les méthodes que sur le fond des réflexions qui poussèrent tout un chacun à agir de manière agressive ou plus sur la réserve. Pour Amagai, rien n'eu plus d'impact que les dernières paroles de Tsunami, après qu'il l'ait retrouvé de son second exil. L'ellipse s'imposait au sein de paroles qu'il serait amené à porter vers une petite assemblée, et si les villageois et le reste de la foule prenaient leurs jambes à leur cou pour évacuer le lieu les alentours de cette scène de combat nouvellement formée, lui n'était que trop concerné par les interrogations de Shinobis, qui ne pouvaient à cet instant comprendre la rage et l'insurmontable sensation de révolte bouillante dans les entrailles de nos hommes.
« .. Je libère mon clan de sa condition. » et même s'il avait à ce moment toute une flopée de discours révolutionnaires lui montant à la tête, et dont il aurait bien voulu lui faire part pour lui expliquer la situation, L'Asaara n'avait non seulement que peu de temps devant lui pour en finir avec son ou ses opposants, mais devait également réfléchir à la suite du plan.
« Le sang des sacrifiés coule dans mes veines, mes sœurs, mes frères, mes oncles.. souillés, insultés. Accusés d'une folie dont ils ne sont pas responsables.
S'il s'agissait d'un jeu, peut être aurais tu aimée voir ma tête à la place d'un des condamnés ? Tsunami. »
Mais la prise de position de cette dernière Genin ne fit que réconforter l'originaire de Kaze, qu'il n'était pas seul dans cette lutte. Son équipe, ses frères d'armes et de sang avaient leur propre combat à mener en haut de l'estrade, le siens serait ici, avec pour alliée l'une des Shinobi avec qui il avait tissé des liens certains liens, qu'il aurait bien voulu gardé loin des oreilles de ceux qui se serviraient de cette information. D'un visage limpide et neutre il ne put qu'acquiescer à ses paroles, des paroles qui lui donneraient un certain avantage psychologique sur un adversaire dont on pouvait douter de l'engagement. Cependant la Meikyû maintenant supposée, à la vue du tatouage ornant son visage, venait elle aussi à intervenir dans la réunion des alcooliques pas si anonymes, qui après plusieurs minutes manquait de rebondissements. Et c'est qu'elle se foutait de sa gueule, en plus de la prestance qui lui conférait une certaine, aura de gros bras sans cervelle. Quant à notre homme qui cillait face à la provocation, il étira la commissure de ses lèvres à l'entendre répondre d'un affront direct, sous-entendant une susceptibilité manifeste, elle qui se prétendait pourtant défenseur de Kaze.
« Contrairement à vos paroles vides de sens, je me contente d'une démarche pratique. Évitez de me raconter vos déceptions. Mais nous sommes d'accord sur un point, les ennemis de Kaze doivent mourir. Seulement vous ne semblez pas les voir. »
Et il ne fallu que peu de temps avant que cette dernière montagne de muscle ne se mette plus en colère, sa lenteur trahissant largement les questions dont elle était la cible, et le temps gagné ne permis que de renforcer le jugement que portait le descendant d'esclaves à son égard. Une flèche fit lâchée en sa direction, chose prévisible non seulement à cause du temps qu'elle mit à décocher, mais en aussi en adéquation avec les malédictions qu'elle semblait vouloir leur jeter. Quant au Nukenin au Bob sacré, bien que n'étant qu'un Shinobi aux ressources moyennes, si l'on en jugeait ses dernières performances, il ne se laissa aucunement déstabilisé par une attaque aussi ridicule. Sans le moindre mouvement mais par le simple fruit de sa volonté, un jet de sable venait interrompre quasi instantanément la flèche, alors que le protégé.. s'adressa une nouvelle voir à Manako.
« Comptez-vous défendre un pays avec des brindilles ? C'est décevant. » Amagai d'un bras tendu saisit la flèche alors que son regard n'en démordait pas de fixer le siens, brisant de sa poigne la maigre tentative.
--
Mais l'autre côté du triangle avait lui aussi subit la même attaque, et qui sait encore de quelle manière chacun des présents auraient pus esquiver cette offensive. L'Asaara se doutait largement que les capacités de Tsunami pouvaient la rendre insensible à ce genre de chatouillements, mais quand était t'il de l'autre ? Du vent.. Intéressant.. Dangereux ? Il ne le connaissait vraiment, n'ayant entendu que des bribes d'informations à son sujet sans pour autant lui avoir une seule fois adressé la parole. Mais son comportement ne put que mettre plus en déroute les plans de l'un des rebelles, encore plus lorsqu'il apprit que l'affrontement se jouerait par alliance. Un Nukenin n'aurait aucun remord quant à en tuer un autre, mais la soumission de son sceau, et sa prise de position en totale contradiction avec celle de sa coéquipière, créa la méfiance tant redoutée chez le blondinet. Blondinet qui soupira suffisamment pour ne pas laisser transparaître sa frustration et son ennui, d'avoir à affronter deux personnes et non une seule. Car telle était la décision qu'il ne tarderait pas à faire, joignant d'un geste rapide et puissant ses deux mains.. alors qu'un vrombissement puissant et alarmant se faisait entendre tel un tremblement dans le sol, et tout autour d'eux..
Sable en frénésie s'entrechoquant sur les maisons environnante, broyant plusieurs murs de maisonnées et roches qui les entouraient, c'était littéralement une énorme vague qui venait de se construire aux dessus de ses peut-être futurs ennemis, cachant le soleil alors que l'entièreté de la rue était assombrie par la masse de sable, dont le flux venait sans la moindre hésitation, se diriger vers Manako, et peut être Tsunechika s'il avait eu la folie que de la rejoindre physiquement. Quoi qu'il en soit, l'avalanche désormais fonçait directement sur eux, d'une force qui ne faisait que s'accroître sur son passage, broyant finalement les maisonnées les moins solides, et leurs possibles occupants avec. Kiri la sanglante avait de quoi être jalouse, car le Premier Cercle paierait pour ses crimes.
Résumé du tour:
État de santé : Parfait
État de chakra : Entamé mais toujours bon. 1A 1C
Résumé du tour : Il se protège de sa parade de sable habituelle pour bloquer la flèche, puis engloutit une partie de la rue pour former une grande vague de sable, la faisant s'abattre vers la Manako, et "peut être" Tsunechika, s'il a décidé de se joindre à elle.
Techniques utilisées :
Dernière édition par Asaara Amagai le Dim 18 Mar 2018 - 4:19, édité 1 fois
Ennemis de Kaze ou encore camps… La bleue ne savait pas ce qu’elle aurait dû penser de tout ça, comme elle ne savait pas vraiment à la base mettre d’opinion sur ce qui la conduisait ici, mais une chose était au moins certaine, il y avait bien une personne ici contre qui elle ne voulait pas se battre. Et aucun conflit, aucun pays ou quelconque pseudo camp l’obligerait à le faire. La volteface de son partenaire de voyage ne la troublait même pas, au fond c’était prévisible, quel genre de poids faisait-elle sur la balance ? Aucun peut-être, mais cela ne l’empêchait pas de tourner le dos au « traître » de son village pour faire face à son « allié » du moins sur le papier. Amagai ne lui inspirait pas de méfiance qu’importe la circonstance et en l’écoutant, ce n’était pas un tissu de mensonges auquel l’avait habitué Kiri que la kunoichi semblait entendre. Ses cheveux se liquéfièrent avant de s’élever autour d’elle comme des bras de renfort tentaculaires. Certes, le terrain n’était pas à son avantage et quelle chance de survivre à ce genre de choix ? Elle n’y avait même pas pensé, car la vie faite de regrets, la Chumani en avait assez. Alors elle se contentait des seuls faits réels dans son esprit.
« Tu as mal entendu ce que je t’ai dit ? C’est mon allié ou je suis la sienne au choix de ta préférence. »
C’était bien sûr adressé à son partenaire de voyage, lui qui n’avait pas envie d’être ici, mais qui semblait prêt à cracher sur la vie d’un autre pour plus vite en repartir sans fracas. Son regard de minuit se déposait sur la femme en proie au doute et la bleue ne pipait pas un mot de plus en se concentrant sur son essence chakratique. Tout cela n’avait pas d’importance, parce qu’elle était étrangère et que…
« Je ne peux pas juger ce que je connais pas, mais… »
Ses tentacules décochaient la flèche de sa trajectoire qui manquait alors d’empoigner un civil qui tentait de fuir. Ce qui n’avait bien sûr pas échappé à l’attention de la kirijins, qui lançait un petit regard en coin dans cette direction tout en gardant sa concentration sur la femme des sables.
« C’est ça que vous voulez sur ces terres ? Que des civils sans défense payent de leur vie accidentellement ou non le prix de votre querelle. Réglez au moins ça avec honneur en les évacuant avant de vous entretuer, ne pouvons-nous pas nous entendre au moins sur ce point-là ? »
Visiblement non, car l’offensive se poursuivait avec la fureur des sables dont la bleue connaissait parfaitement l’origine. Un poil désolée, elle secouait la tête en regardant autour d’elle la foule, puis un regard en coin s’adressait au pourfendeur.
« Je suis ta princesse aussi longtemps que tu restes le chevalier que je connais, loin de l’assassin sans foi. Pas de civils. »
C’était sa seule revendication et s’il fallait affronter alors les deux autres sans connaitre le pourquoi du comment, c’était ainsi que ça se passerait. Tsu’ ne redoutait pas vraiment l’enfant du vent, plus opportuniste pour sa vie que vrai monstre, alors elle ne lui en voulait pas vraiment, mais l’autre femme de cette terre plus perturbée. Pouvait-on la convaincre avant qu’un malheur ne pointe le bout de son nez ?...
Résumé:
Tsu' utilise ses tentacules et sa senso pour dévier la flèche. Ma bleue est pacifique bande d'affreux ! Mais cela n'empêche qu'elle garde ses tentacules et sa focalisation senso sur l'inconnue pour se battre s'il le faut. Elle a choisi le côté de Amagai :p
Des premières flèches inefficaces, mais la Meikyû était loin de s’en étonner. Elle avait été lente, ralentie par d’insupportables doutes. Et même lorsqu’elle avait tiré, elle n'avait pas pu se convaincre de les abattre.
Manako observa quelques instants le provocateur à chapeau. Il n’était qu’une brebis égarée, animée par le sanguinaire mouvement de révolte qui prenait place à Kaze. Elle en était convaincue : cet homme allait tout faire pour éliminer le Premier Cercle. Dans un soupir, elle dirigea son regard vers Tsunechika.
« Très bien. Joins-toi à ma lutte contre ces révolutionnaires et tu obtiendras peut-être les réponses que tu recherches. »
Celle aux cheveux aqueux était libre de faire ce qu’elle voulait. Elle ne se montrait pas - pour le moment - agressive, ni dans ses actions, ni dans ses paroles. Non, l’unique personne qui troublait et agaçait Manako, c’était cet homme chapeauté.
Il ne tarda d'ailleurs pas à lancer son assaut. Un comportement illustrant bien le caractère des rebelles, prêt à mettre une cité à feu et à sang sous prétexte que quelque chose n'allait pas dans leur sens. Les sacrifices font partie des coutumes ancestrales de Kaze. Était-il vraiment approprié de l’accuser maintenant ? Qu’est-ce qui avait changé ? ... Quoi qu'elle fasse, la confusion ne voulait pas quitter son esprit.
Le sol gronda soudainement, surprenant presque Manako, qui regardait d’un regard mauvais le sable se défiler jusqu’à former une imposante masse qui menaçait de s’écraser sur elle et sur son allié de circonstance.
L’attaque fut plus rapide qu’elle n’aurait pu l’imaginer. L’environnement était un formidable catalyseur à sa capacité, mais ça n’allait pas être suffisant pour arrêter une guerrière d’élite du Premier Cercle. Alors que le sable s’écrasait, rongeant une partie de son bras au passage, une flèche jaillit de l’avalanche sableuse. Celle-ci, liée à un fil de chakra, permit à l’archère de se dégager jusqu’à un point plus ou moins épargner par l’attaque de l’Asaara.
« Des brindilles ? Les rebelles n'ont-ils pas d'autre arme que la provocation ? »
Dès son atterrissage – qui fut légèrement plus compliqué que prévu – elle tira une nouvelle fois sur la corde de son arc, décochant une puissante flèche qui transperça l’air dans un sifflement strident. Autour de la flèche jaillit ensuite une aura enflammée qui menaçait alors le manipulateur de Sunaton. En s'écrasant, les flammes provoquèrent une légère combustion autour de la zone d'impact.
Résumé du tour:
État de santé : Blessures moyenne au bras État de chakra : Bon
Résumé du tour : Légèrement blessée par l'attaque d'Amagai, Manako se soustrait de l'avalanche de sable en se tirant à l'aide d'une flèche liée à un fil de chakra. Dès qu'elle arrive en lieu sûr, elle décoche une flèche enflammée jusqu'à l'Asaara. S'il n'est pas attaqué par Manako, Tsunechika est cependant la cible de l'avalanche de sable. Tsunami, quant à elle, subit juste la secousse produite par l'attaque de sable.
Technique utilisée : Grapin - [B] Manako plante une flèche sur une distance de plusieurs mètres puis tire sur le fil de chakra qui relie la flèche à sa main, ce qui lui permet d'esquiver ou se dégager d'une situation délicate.
Flèche ardente - [B] Sur une cible unique, la Meikyû décoche une flèche qui prend feu à mi-parcours. Lorsque la flèche rentre en contact avec une surface, le feu se disperse légèrement et sur une très courte distance, blessant les ennemis aux alentours.
Peut-être ? Génial, j'ai même pas un oui. Mais bon, dans tout les cas, je ne peux pas faire machine arrière, surtout que la bleue semble décidée à s'allier au déserteur de Kiri. Bonjour la fidélité qu'elle a pour son village. C'est limite risible de réaliser que j'accorde plus de valeur à la réalisation de la mission, qu'elle, qui est une véritable ninja de la brume. Je pouffe légèrement de rire à ses paroles, alors qu'elle tente de se mettre en moralisatrice tandis que le pourfendeur de crabes passe à l'action. Je fais de même, pour ralentir son attaque, je joue de mes capacités futon, pour donner un peu de temps à ma nouvelle coéquipière un peu plus de temps pour ne pas être prise au dépourvu par l'attaque soudaine de sable.
Je profite également de ce petit ralentissement pour me mettre à l'abris, non pas sans me manger quand même quelque grain de sable dans la figure. Ça pique les yeux cette merde ! Me frottant alors ceux-ci rapidement pour me libérer de la gêne, je remarque alors assez rapidement l'attaque de la Meikyu. Du Katon, j'ai bien fait de changer de camps quoi ! Enfin, à voir si l'autre ahuri ne contrôle pas aussi cette affinité. "Hey ! Tsunami. T'es mal placée pour critiquer ! Parce que tu vois, elle, elle défend son village alors que toi, tu trahis le tien et participe à la destruction de celui-ci en prenant partit pour les opposants." Gueulais-je alors à l'attention de la fille de l'eau avant de me bouger pour attaquer à mon tour, visant uniquement le garçon pour l'instant, mais qui sait peut-être que la fille fera un bonne cible dans le futur et vu le lien entre les deux, ça pourrait être un bon moyen de pression pour qu'il baisse les armes...
Mais pour l'instant je préfère réellement tenté autre chose, alors rapidement, je compose des mudras pour faire apparaître à mes côtés trois clones de vent, qui ne tarde pas à s'éloigner de moi pour lancer une première attaque, plus pour faire diversion et gêner l'adversaire temporairement tandis que pour ma part, je m'éloigne de cet affrontement pour tenter de mettre en place quelque chose de bien plus intéressant qu'un simple affrontement frontale et dangereux pour ma pomme étant donné la présence de katon. Je tiens pas à finir rôti par inadvertance par cette femme dont je ne suis même pas sûr de pouvoir lui accorder ma confiance.
« Que crois-tu qu'il se passe Tsunami. Ce sont les miens que l'on tue sans remords, pour amuser la foule et alimenter les sanglants rites qui accompagnent le culte du Dieu du Désert. »
À ses mots il joignit une main qui venait pointer l'une des responsables, puis l'estrade ou se déroulait le dit, sacrifice en l'honneur du Dieu. Dieu qu'il ne pouvait que mépriser tant ses adorateurs avaient tournés en dérision, un clan capable de les ensevelir avec leurs croyances. L'on reconnaissait d'ailleurs les traits de ceux qui s'étaient échappés avec l'Homme au bob, plus encore en proie à une colère qu'il s'évertuait de contenir.
« Nous sommes là pour libérer les Kazejin de leurs chaînes. Il est temps d'en finir avec le Premier Cercle. »
Son sable sous son contrôle, l'Asaara eu donc temps d'expliquer brièvement d'où venaient ses convictions et pourquoi il serait prêt à donner sa vie pour cette cause. Ce n'était pas qu'une affaire de Nukenin vivotant dans le désert en quête de l'inconnu. Ni un vulgaire acte terroriste que certains partisans de l'autorité religieuse, criaient sur les toits. Non, il était question la d'abolir la tradition sanglante, ou lui aussi serait la cible. Les Asaara n'étaient que des moutons, du bétail pour les plus riches marchands et nomades qui n'eurent aucuns scrupules à livrer ces gens aux griffes de l'Impératrice. Amagai ne pouvait plus faire marche arrière ou encore retourner sur ses paisibles plages de Mizu, c'était un combat à mort, et peut être un sacrifice nécessaire sur le chemin qui libérerait sa famille.
Mais le combat n'en était alors qu'à ses prémices lorsque les éléments se déchaînèrent eux même au sein d'une rue qui ne ressemblait déjà plus à rien d'autre qu'un champ de bataille. La Kazejin ne se laisserait pas faire si facilement et l'une de ses puissantes attaques pour son niveau, n'avait pas eu l'effet escompter.. mais ce qui intriguait par-dessus tout le blondinet était le maniement de cette arme peu communes aux shinobis de son pays d'exil, plus habités à manier des sabres légendaires.
Un arc, et quel arc, lui permettant de voltiger ou bon lui semblait sans qu'aucune de ses flèches ne soit déviée de sa trajectoire, si Tsunami à cet instant n'avait pas usée de ses dons pour le protégé, il ne serait dés lors plus qu'un amas de cendres sur des menaces au teint ridicule. Mais la configuration du combat en lui-même changeant drastiquement lorsque le second traître pris stupidement parti d'une élite du Premier Cercle, en croyant qu'elle lui serait redevable. Et cette unique pensée sortie de la bouche du rebelle, qui ne se refuserait aucune parole le concernant.
« Parce que tu crois sincèrement que le Premier Cercle s'abaissera à délivrer des informations à un merdeux comme toi ? En laisse et marqué par le sceau du Mizukage ? Je te pensais moins naïf que ça ! »
« .. Tu aurais eu plus de chance d'amasser des informations en suivant ma voie, car je compte bien me confronter à nombre de vermines dans son genre. Mais elle, doit mourir. Si tu veux saisir ton unique chance, tourne ton arme contre elle et les prêtres de l'autel seront sujets à toutes tes interrogations. Oppose-toi à nous, et cette opportunité te sera enlevée.»
Fort heureusement sa réponse peinait à se faire entendre à travers le véritable nuage de sable, de toute apparence semblant de plus en plus ressembler à une tempête brouillant la scène du crime, et écorchant les joues du Shinobi. Sans que l'opposition ne soit véritablement définie à travers d'une action purement défensive, l'Asaara se devait de stopper la Meikyû.. et surtout par tous les moyens, retirer l'arc qui lui donnait toute sa puissance.
C'est guidé par son alliée qu'il pourrait manier le sable via son unique volonté, profitant du fait que l'entièreté de sa vision était brouillée sans que ses techniques de sensorialité ne soient utiles dans un tel endroit. Le révolutionnaire avait avec lui le meilleur des GPS, un ninja sensoriel. Écoutant alors ses instructions attentivement lorsque le combat semblait prendre une tournure plus lente, il faisait voltiger ses bras dans un vide juste devant lui.. et passa à l'offensive à nouveau, non pas vers le Nukenin dont le comportement était difficilement honorable ni même proprement défini, mais vers sa cible unique.
Jaillissant de sous ses pieds alors qu'une partie du sable dans les airs lui faisait profiter d'un effet de surprise.. le flux de milliards de grains vint se confronter directement à la défense de l'élite du premier cercle. Semblable à un geyser ou pilier de sable, il l'emmènerait à une hauteur conséquente, sans prise sur le sol.. mais quant à la suite des événements, et conscient de sa précédente esquive, le déserteur avait également prévu de retirer sa prise sur ses seules capacités offensives. Au fur et à mesure, le stable stagnant dans les airs formerait une seule et unique main.. qui tenterait de s'enrouler autour de l'arc de la Meikyû jusqu'à l'emprisonner sous plusieurs kilos de pression.
«.. Je dois économiser mon Chakra, Tsunami.. épaule moi. »
Spoiler:
État de santé : Quelques écorchures, rien de sérieux. État de chakra : Un peu plus qu'entamé 1A 1B 2C
Résumé du tour : Amagai fait confiance à son alliée qui le protège de la flèche, et suit ses instructions pour guider son offensive sur Manako. Lorsque Tsunami localise sa position, il fait surgir un relativement puissant jet de sable en dessous d'elle, et cherche à la projeter en l'air. Il rassemble ensuite les particules de sable soulevées et use de son entrelacement désertique, enroulant une main autour de l'arc qu'il cherche à immobiliser, voir briser suivant sa résistance.
Techniques utilisées :
Dernière édition par Asaara Amagai le Dim 18 Mar 2018 - 4:20, édité 1 fois
Si Tsu’ ne s’offusquait pas de la joute verbale, les événements chaotiques la désolaient malgré tout, impossible d’échapper aux dégâts rendus là et aucun mot n’y ferait de différence, ils étaient tous si impulsifs et entêtés. Si certains croyaient qu’il était encore le temps de la parlotte, grand bien leur fasse, la bleue ne jugeait personne ici, vu qu’elle ne savait rien de leur motivation, cependant, elle avait accordé dans le temps sa confiance à Amagai et il était impensable de soudainement lui retirer pour des inconnus. C’était sûrement naïf et pure folie, mais c’était toujours ainsi qu’elle avait été, alors que le sol tremblait lui donnant une allure assez risible à ses premières paroles aux ouïes de certains, en soupirant, la kunoichi se rapprochait de son allié. Une chose était sûre, la Chumani ne croyait pas aux dieux, ni à la supériorité ou infériorité de certain homme ou femme. Ni même que les exécutions étaient une bonne chose encore moins sur une place public, alors, ça lui suffisait à user de ses tentacules aqueux pour se protéger en partie, ainsi que son visage afin de ne pas être troublée plus que ça… Ainsi que d’offrir avec deux autres de ses mêmes appendices aqueux le même avantage à Amagai. Bien, son partenaire de voyage avait fait un choix aussi tiré par les cheveux qu’elle en un sens. Qu’est-ce qui empêcherait l’archère de le tuer tout simplement une fois inutile ? En tout cas, il la tuerait sûrement elle s’il en avait l’occasion, alors que l’ironie faisait que la bleue ne prendrait la vie de personne…
Les débris et le sable leur revenaient à la face avec le vent, mais l’imposante structure aquatique qui l’entourait tabasser les plus gros projectiles sans grande difficulté, huit bras longs de plus, c’était quand même bien pratique pour bien des choses. La Kirijins n’était pas une ninja très brillante, mais elle avait toujours eu le don de rester calme et patiente pour son heure, mais les choses n’étaient pas si mal finalement avec un partenaire capable d’accélérer le mouvement offensif. Finalement, il avait sûrement été sage pour elle de se concentrer dès le début sur l’archère, cela lui permettant une fois de plus de confronter sa flèche à sa création aquatique qui éteignait les flammes en même temps que dévier juste assez la trajectoire pour ne pas l’arrêter, mais ne pas laisser Amagai se faire atteindre. Celui-là même qu’elle avait obligé à la suivre à travers sa prise tentaculaire en reculant vers les piliers d’un bâtiment, sans jamais perdre la trace de l’archère, au risque d’avoir à payer le prix ensuite avec le contre coup de l’enfant du vent, mais… Tsu’ se disait qu’il n’aurait plus de raison de se battre si cette dernière, pseudo alliée tombait rapidement.
« Hum, hum… »
Les seules réponses de la bleue furent alors des indications de la position de leur cible, si ici tout le monde pouvait taper la cosette et cogner sans sourciller, bah, plus novice, elle devait rester concentrée. D’ailleurs, la rafale passait, elle semblait joindre ses mains alors qu’Amagai avait déjà lancé la suite des opérations, une fine pluie rafraichissait l’atmosphère, et les esprits ? Pas vraiment en fait, si elle mouillait à peine le terrain, c’était parce qu’elle était truffée de sembons en quête de cible à découverts…
Résumé:
Toujours avec les deux mêmes techniques Tsu' se défend et défend aussi Amagai en protégeant leurs visages aussi sans gâchait leur vue, bah oui l'eau c'est transparent et elle contrôle ce qui rentre en elle ? -sans jeux de mots- Ensuite, elle indique grâce à sa tech de traçage la position de l'archère, avant de relâcher ses continues pour lancer sa pluie magique une fois la vague de vent passée juste en suivant l'assaut de son camarade.
Santé : Si elle sue elle se déshydrate pareil alors qu'elle absorbe l'eau ?... ... ? Chakra : Proche moitié. 1B-2C continue x1
L’eau et le sable. Deux éléments pourtant incompatibles donnaient du fil à retordre à l’esprit guerrier de Manako, qui voyait sa flèche et les flammes qui l’imprégnaient disparaître dans l’amas aqueux qui venait de protéger le rebelle manipulateur de sable.
Si elle ne transpirait pas encore, elle appréciait malgré tout le soutien de son allié de circonstance. Ses talents étaient intéressants et la technique qu’elle venait d’utiliser allait jouait à son avantage. L’œil ambré de la Meikyû s’agrandit, marquant l’activation de son sceau ancestral. Peu importe leur position ou leurs prochaines actions, elle les avait en ligne de mire.
« Vous n’échapperez pas à mon regard. »
Et en effet, l’œil de Manako venait de les repérer. Prenant l’initiative avant de perdre une occasion en or, la Kazejin décocha plusieurs flèches en une fraction de seconde, jonchant le ciel de six flèches enflammées, qui dessinaient chacune une trajectoire différente avant de se rassembler jusqu’à ses deux adversaires.
Néanmoins, encore et toujours, le sable environnant donnait un avantage non négligeable au révolutionnaire, qui parvint à déstabiliser la Meikyû. Son sceau l’avait certes mise en garde d’une attaque à venir, mais elle n’était pas parvenue à se mettre à l’abri.
Pourtant, avec cette vision restreinte et l’attaque de la Meikyû, il semblerait que les plans de l’homme au bob ne se soient pas déroulés avec autant d’efficacité que prévu. Manako, projetée mais lucide, jeta son arc plusieurs mètres plus loin, s’assurant de le jeter avant tout en hauteur pour éviter tout contact avec le sable.
L’attaque avait cependant atteint son bras, qui, sous la pression, manqua de craquer. Heureusement, comme le laissait supposer son grade, elle avait assez de force pour résister à l'étreinte. Manako subit également quelques dégâts provoqués par une attaque de Tsunami. Affaiblie, genou à terre et privée temporairement de son arc, elle espérait que son attaque se soit révélé fructueuse et que son allié saisisse une occasion pour frapper fort.
« Les Kazejins n'ont aucune chaîne... c'est une illusion que vous vous efforcez à croire, vous, rebelles, pour justifier vos actions. Vous cherchez un prétexte pour renverser le pouvoir et prendre les rênes du pays. »
La voix de Manako était troublée. Elle était bien entendue légèrement blessée, mais c'était toujours cette incompréhension qui ressortait.
Résumé du tour:
État de santé : Blessures au bras et à l'épaule. Son côté droit est vraiment endommagé. État de chakra : Moyen
Résumé du tour : Le bras de Manako est sérieusement endommagé et elle est privée de son arc. Cependant, aidée par son sceau, une salve de flèche s'abat sur Tsunami et Amagai. Chaque projectile est enflammé et menace de mettre le feu à la zone concernée.
Technique utilisée : Tatouage Ancestral - [D] Meikyû ─ Fûinjutsu L'utilisateur active son sceau ancestral de l'Ancêtre de l'adresse apposé à son oeil droit et débloque la faculté d'accéder à des capacités de visions spéciales.
Oeil perçant - [B] Meikyû ─ Détection Grâce à son sceau apposé à l'oeil droit, Manako est capable de détecter le chakra avec une certaine précision. Les nuages, la poussière et même quelques murs très fins laissent transparaître le chakra d'autrui, et ce, sur une distance de plusieurs mètres.
Salve incendiaire - [A] Katon - Kenjutsu Manako tire plusieurs flèches en très peu de temps qui dessine chacune une trajectoire différente. Elles sont largement renforcées par l'affinité Katon de l'archère. Dès qu'elle touche le sol ou une cible, un brasier s'éveille.
Eloignée des trois lurons occupés à se battre maintenant et de mes clones, j'entends néanmoins les propos du manieur de sable et ne peut réprimer un sourire. Bien heureux celui qui ne sait pas comme on dit. Il se contente de croire que je suis qu'un petit chien chien, mais j'obéi par souhait et non pas par obligation, si je veux me casser de Kiri, je le fais, c'est tout, mais l'argent, ça aide pas mal, puis je voulais rencontrer le Golem, obéir à ses ordres me permet de me rapprocher de lui et d'en apprendre davantage sur son art pour peut-être pouvoir m'en inspiré aussi, parce que je me doute bien que l'académie m'a bridé et coincé dans une logique trop douce pour mon contrôle. Je veux voir comme un assimilateur qui n'a pas été formé par des mecs coincés a fait épanouir son art et il est le seul que j'ai sous la main. Il est donc normal que je fasse en sorte de réussir à parvenir à mes fins non ? M'enfin soit, qu'il pense ce qu'il veut, même si entre traître, je pensais qu'il y aurait un peu plus de compréhension.
Une de mes clones exploses soudainement en lame de vent sans raisons apparentes et rapidement, les deux autres comme moi-même prennont notre aspect venteux complet pour éviter d'être atteint par cette pluie ? Laissant mon regard observer la scène qui se déroule, ma nouvelle partenaire recommence avec son Katon, malgré la possibilité que je pourrais être blessé, ou peut-être qu'elle n'a pas d'autre affinité ? J'en sais rien, dans tout les cas, maintenant que je m'approche à nouveau du combat, pour y prendre part ayant eu le temps de préparer le chakra nécessaire. Je laisse l'un de mes deux clones restant foncé vers les deux opposant. Celui-ci chargeant peu de temps après la technique de la Meikyu, reprenant par la même occasion une consistance visible et atteignable par les attaques. Il se jette dans les flammes et amplifie donc celle-ci de part sa nature venteuse, provoquant ainsi l’apparition de lame de vent tranchante en plus dans la technique de Manako. Une technique improvisée et surtout kamikaze, ne me laissant maintenant plus qu'avec un seul clone. Le premier ayant été détruit par Tsunami et sa pluie, le second ayant jouer les suicidaires.
Mon dernier clone se déplace alors sur le terrain pour s'approcher de Tsunami et la prendre pour cible si jamais elle tente d'intervenir à nouveau.Tandis que pour ma part, je me déplace vers Amagai, quand il n'y a plus aucune risque de brûlures pour moi, toujours sous mon aspect venteux et une fois très proche de lui, je me matérialise à nouveau pour laisser que très peu de temps à celui-ci pour réagir. Ma main venant chercher à rencontrer son nombril pour y apposer un petit sceau de ma fabrication.
« Cessez de m'appeler Rebelle. Ce mouvement n'est pas celui dont je suis issu. Je n'ai pas soif de destruction et de désolation sur les terres de notre nation, mais de liberté pour les miens encore aux mains d'assassins dirigés par votre culte. »
« Et je prendrais sur moi le lourd fardeau que de remettre mon sable entre les flots du combat, car ce dernier est inévitable. Ma famille forcée à l'exil, traquée par vos sbires, et vous pensez que cela n'est qu'un prétexte ? Gardez votre saleté de pouvoir, mais réfléchissez aux conséquences désastreuses que VOUS avez provoqué. »
Mais les mots qu'il avait prononcé en échange des siens ne suffirent pas à créer un doute suffisamment persuasif pour la dissuader de cesser cette folie. Lui-même dans un sursaut de lucidité venait de prendre conscience de la dangerosité que de mener leur combat au sein de la Capitale, sans pour autant s'être résigné à courber l'échine devant l'archère qui, surprenant Amagai, réussie une nouvelle fois à esquiver partiellement ses attaques.
L'Asaara n'était pas l'homme orgueilleux qu'il avait pu laisser entendre dans ses paroles, et reconnaissait bien la une élite, et sans doute le plus redoutable des adversaire qu'il avait combattu jusque là. Ses facultés prodigieuses sans compter sur sa réactivité, lui qui d'ordinaire ne se laissait jamais prendre au jeu qu'était le combat à longue distance, eu du fil à retordre quant à la capture de cette Kazejin. Son sable maintenu en suspension depuis plusieurs minutes perdait en rapidité et commençait à sérieusement menacer les réserves de Chakra du Nukenin, ce dernier dont les gouttes de sueur perlaient son front, plus que jamais concentré sur l'objet de la confrontation.
--
Ce fut sans aucun doute la longévité de l'affrontement qui lui fit perdre l'équilibre en ces instants cruciaux lorsque cette même femme musclée balança cette fois-ci non pas une flèche, mais une salve toute entière dans plusieurs directions différentes. Quant à la cible à la vue nouvellement retrouvée, elle ne put qu'entrevoir la volée de flèches menaçantes sur le point de s'abattre sur eux. Mais tout devenait trop rapide, imprévisible, même pour lui.. les flèches ricochaient et changeaient presque de direction jusqu'à les atteindre. La décision fut rapidement prise et sans le consentement de Tsunami que d'empêcher que cette dernière malgré sa faculté à se liquéfier, ne prenne le risque d'être blessée.
La manœuvre n'était d'ailleurs pas la moins risquée, mais le choix se faisait dans la hâte alors que l'autre garçon était ignoré. D'ailleurs plus épuisé qu'au début du combat, le Sunaton avait cette facette que de quémander une source de chakra relativement grande pour espérer un contrôle précis et rapide. Joignant ses mains entre elles pour le malaxer, avant de les aplatir sur le sol lui aussi fait de l'affinité qu'il maîtrisait, de nombreux flux jaillirent du sol dans une surprise qui ne devait plus vraiment les étonner. Tsunami se retrouverait bien rapidement et sans son consentement.. projetée contre son grès en dehors du champ d'action des flèches, envoyée assez rapidement dans les airs en direction de Manako.
Leur dernière carte se jouerait très probablement sur cette action alors que l'Asaara venait de prendre un retard considérable sur la deuxième action, qu'il espérait lui sauver la vie en cet instant. Le second flux viendrait de son côté s'amasser à ses pieds avec pour finalité former un dôme extrêmement solide, et impénétrable sans usage de la force.. mais dans la hâte et la précipitation, deux flèches enflammées percèrent les défenses du Nukenin qui, sur le moment, n'avait aucune chance de les esquiver.
« Shimata..! » - Toutes les deux vinrent se planter chirurgicalement au niveau du thorax d'Amagai, au niveau son pectoraux gauche. Un cri de douleur fut aisément audible par son alliée.. ou encore même ses opposants qui devaient jubiler face au résultat. La brèche qui avait permis aux flèches de s'introduire dans ce cocon de protection ne tarda d'ailleurs pas à se refermer, mais c'était sans compter l'intervention du retourneur de veste professionnel dont le clone avait lui aussi lancé son offensive. S'introduisant sous forme de lames dans la moyenne prison avant qu'elle ne se referme, elles enflammèrent d'autant plus les flèches dont les flammes prenaient plus encore d'ampleur dans ce four.
Entrain littéralement de brûlé sur la partie gauche de son torse.. et jusqu'en bas des reins, la frénésie du sable environnant avait eu pour résultat que de faire frémir le Shinobi rebelle, bataillant pour une survie qu'il savait des plus difficiles si Tsunami ne renversait pas la situation. Les plaies se cautérisaient les unes après les autres quant au sable lui, s’abattait de plus en plus au-dessus, comme de véritables coups de poing visant à étouffer les braises de la discorde.
Lui demeurait pour le court repos permis grâce à son dôme, allongé et dans un état qui laissait à désirer. Bien que les flammes n'avaient été les plus dangereuses pour sa survie, ce qui inquiéta le plus Amagai étaient les deux flèches trônant dans la partie gauche de son buste, lorsque les autres furent arrêtées par le bouclier de sable, qui s'enflammait à son tour des quatre autres flèches encaissées.
Résumé du tour:
État de santé : Deux flèches plantées au niveau du pectoraux gauche. Brûlures étouffées du pectoraux en question jusqu'au bassin de ce même côté. Plus d'une dizaine de légères entailles cautérisées par les flammes. Il est conscient, peut marcher, mais ne pourra pas continuer le combat. État de chakra : Moins de 40 % - 1 A 3 B 3 C
Résumé du tour : Il use de la même technique que pour Manako mais sur son alliée, qu'il projette en direction de l'archère pour qu'elle esquive les flèches. Ensuite il forme son dôme mais avec du retard, prenant deux flèches et le clone de Tsunechika sous forme de lames de vent. Il s'enferme donc dans le dôme et précipite un peu de sable sur lui même pour étouffer les braises.
Techniques utilisées :
Dernière édition par Asaara Amagai le Dim 18 Mar 2018 - 4:21, édité 1 fois
Laissant finalement sa vie entre les mains du manieur de sable, la bleue participait par la force des choses à l’offensive, sa sensorialité rependue dans la pluie lui indiquait que son attaque avait trouvé ses cibles. Si cette dernière marchait bien la première fois sous la surprise, sa faible puissance la rendait inutile à maintenir, logiquement, ils allaient s’en abriter, alors la Chumani repris sa quête de traçage, prête à se défendre comme le pouvait, ravivant machinalement ses tentacules aqueuses. Pourtant, à aucun moment elle n’avait prévu ce qui allait suivre et la prenait au dépourvu, avant même d’avoir eu le temps de sortir un son, le sol sous ses pieds l’expulsait, comme une attaque en traître qui la laissait déstabilisée les premières secondes. Pourtant la douleur soudaine dans sa cuisse transpercée par une flèche lui fit reprendre ses esprits, mettant encore plus en alerte ses sens défensifs en se sentant rapprocher de l’archère…
Mais pourquoi ?!!
Avant même de réfléchir à la question, la kunoichi lançait ses tentacules sur l’archère de feu, une vers son bras blessé à première vue, une vers sa jambe, une voulant le coup de la femme, l’autre n’importe oû tout prêt, il était difficile d’être concentré, d’autant plus qu’un coup dans le dos, crispait ses tentacules qui s’enroulaient violement –avec ou sans prise- sur elle-même. La douleur lui faisait d’ailleurs cracher une substance liquide en face d’elle, gluante et peu reluisante, quand dans le même temps, un réflexe lui fit balayer ses arrières à l’aide de deux tentacules pourtant en hauteur et plus bas un fouet violent, tandis qu’il aurait été préférable pour la bleue d’avoir trouvé un point d’accroche, sans quoi… Un problème à la fois. Si ces tentacules l’avaient préservées jusqu’à là, la limite de son chakra et son inexpérience jouaient aussi sur la balance, la chance du débutant n’était pas éternelle après tout.
Leur meilleure chance n’était-elle pas de forcer l’archère à s’arrêter de combattre ? Si Tsu’ ne comprenait pas bien les enjeux de ce qui se tramait, ni qui avait tort ou raison, elle savait en revanche que plus ils s’entretueraient, plus la ville et les civils tomberaient à chaque offensive. Mais de là à tuer une pseudo ennemie, il n’en était pas question. Principe qui allait clairement compromettre son avenir de bien des façons, au final, de qui était-elle l’alliée ou l’ennemie ? Elle ne laisserait pas Amagai mourir de son vivant, mais pas non plus tuer l’archère ou son partenaire de voyage. C’était le serpent se mordant la queue, il ne pouvait plus y avoir de bonne issue pas vrai ? Son sang s'écoulait le long de sa cuisse, quelle ironie pour celle qui pouvait se rendre liquide et laisser passer à travers les projectiles. Kiri avait décidé de son sort au final en l'envoyant ici ou c'était elle qui l'avait fait en arborant un bandeau pour survivre ?..
Résumé:
Santé : Une flèche dans la cuisse droite, ouille, puis un méchant coup dans le dos suite à l'assaut du clone (que j'ai présumé pouvoir me suivre dans les airs logiquement). Chakra : plus de la moitié.
Tsu' se rend compte avec sa détection toujours sur la même personne qu'elle est propulsée sur l'archère, alors elle jette ses tentacules vers sa direction, l'attrapant ou non, ces dernière vont se ramenés vers Tsu' et se serreront sur elles-même à cause de la douleur du coup dans le dos, qui lui a aussi fait cracher un suiton en face d'elle. Là encore, dans le vide ou pas ça dépend de l'effet des tentacules.
Les paroles du rebelle sonnèrent comme de fausses notes aux oreilles de Manako. Fronçant les sourcils dans un signe de désapprobation, elle commençait presque à virer au rouge à force de l’écouter tenter de justifier la rébellion. Elle, pourtant si calme et d’ordinaire imperturbable, montrait de visibles signes d’agacements.
« Les seules conséquences désastreuses sont en train d’être provoquées par votre révolte. Pensez-vous que toute cette violence se soldera par votre victoire ? Par la victoire de Kaze ? N’avez-vous donc pas pensé à tous les morts – innocents ou non – qui périront de votre main ? qui périront de la mienne ? N'avez-vous pas pensé à la situation du pays une fois que tout ne sera que débris et cadavres ? »
Des tentacules aqueux vinrent l’attraper. Impossible pour elle d’esquiver : Elle était distraite et ses blessures ont gêné son mouvement malgré qu’elles ne soient pourtant pas si graves. La force d’attraction était importante, mais Manako, trop fière pour s’abaisser à traîner à même le sable, se maintenait presque debout, marchant et luttant jusqu’à l’étrange kirijine.
Elle venait de solliciter inutilement ses muscles, simplement pour illustrer ce qu’elle était : l’élite du Premier Cercle. Une femme forte qui rejette la terre, qui refuse le repos et qui ignore la douleur, aussi affreuse serait-elle.
Une fois devant Tsunami, la Meikyû se releva lentement, redressant l’entièreté de son échine pour imposer sa présence à son adversaire. Avec son bras gauche et dans un mouvement vif, elle agrippa les tentacules et plongea son regard dans celui de la kirijine.
« Ne t’avise plus de me toucher, enfant des eaux. »
Effleurant de ses doigts son carquois, la Meikyû dégaina finalement une flèche et dirigea dans un mouvement vif la pointe de celle-ci vers la gorge de la femme tentaculaire.
« Tu participes si facilement à une rébellion de cette ampleur, si silencieusement… tu dois avoir, je l’espère, de solides raisons pour justifier ça. Autant que celle du rebelle ? »
Son regard changea de direction, tentant de chercher son allié de circonstance. Difficile de suivre des yeux un courant d’air.
« Apporte-moi le manipulateur de sable. Ce combat est terminé. La seule chose à laquelle je pense maintenant, c’est de trouver une raison de vous laisser à vous deux la vie sauve. Et pour être honnête, j’ai du mal à en trouver. »
Le problème était que sa voix tremblait légèrement. Était-ce la rage ? Ou l’hésitation ? Ou le doute ? Quel sentiment pouvait bien traverser l'esprit agacée de la Meikyû ?
Résumé du tour:
État de santé : Blessures moyenne au bras État de chakra : Bon
Résumé du tour : Manako est agrippée par Tsunami mais s'efforce de rester debout. Une fois devant elle, elle dégaine une flèche et la pointe vers la kirijine, sachant malgré tout qu'elle n'est pas à l'abri d'une contre-attaque. Elle demande à Tsunechika de sortir Amagai de sa cachette.
Techniques utilisées :
Aucune, elle sort juste une flèche.
Important:
Tout est entre vos mains. Vos décisions, vos paroles et vos actes pèseront lourd sur le combat et sa finalité. D'ailleurs, aucun de vous n'est forcé d'arrêter de combattre et chacun peut agir librement.
Alors que j'avance sous ma forme de vent vers l'Asaara, je constate assez rapidement le dome de sable qu'il a formé pour se protéger. Le bâtard ! Je grimace alors et stoppe mon offensive tandis que mon clone quand à lui, continue. Alors qu'il a suivit la jeune Kirijin dans les airs pour reprendre soudainement son apparence quand elle semble viser une nouvelle fois la Meikyu pour aider le traître. Je me retourne alors pour observer la scène qui se déroule maintenant, étant donné que l'autre est cloîtré dans sa propre prison de sable. Des lames de vents frappent alors le dos de la bleue, qui crache une substance visqueuse tout en attirant la Kazejin vers elle. La femme à la peau matte fait d'ailleurs tout pour rester debout. Fierté ? Masochisme ? Je pense être en droit de me questionner un peu sur cela même si ce n'est pas réellement le bon moment pour ça.
Une flèche sur la gorge de Tsunami et des nouvelles paroles. Un ordre à mon égard. Je soupire. Je suis pas son larbin non plus. Mais bon, de toute façon, j'ai rien d'autre à faire pour l'heure, alors autant continuer à jouer le jeu, cela peut être encore un peu divertissant et si ça me permet de finir par avoir mes info et être ensuite payer par le Mizukage, comment dire que je ne vais pas cracher sur ça. "Bien." Souflais-je alors avec une certaine nonchalance quand même.
Je me tourne alors à nouveau vers le dôme et crée à mon tour des lames de vents pour attaquer la surface de celui-ci afin de détruire cette satanée construction de sable et attraper l'autre déserteur de ce pseudo-combat. Et étrangement, le sable ne résiste pas tant que cela. Peut-être à cause des dégâts déjà subit par les flammes juste avant ?
Non.
Quand mon regard se pose sur Amagai, je constate que son état n'est pas des plus joli. "Ah non. Mais je vais pas te porter ! T'es plein de sang." Me plaignis-je alors en faisant un peu ma chochotte, un peu comme l'aurait fait Seifukusha si elle aurait été à ma place. "Je propose qu'on tue celui-ci. Abréger ses souffrances, vous voyez le truc ?" Lançais-je alors en reposant finalement mon regard sur l'utilisateur du sable. Je m'approche alors néanmoins de lui pour tenter de le tirer et l'éjecter hors du reste de sa construction sablonneuse, tout en essayant de ne pas finir couvert de son sang. "Puis pour la fille, sauf si vous voulez que Kiri termine ce qu'ils ont commencé." Lançais-je en faisant un mouvement de tête vers l'autre shinobi. "je pense pas que ça soit un bon plan de la tuer." Je peux aux moins tenter de sauver la fille non ? Après tout, j'ai été envoyé en mission ici avec elle, il est normal qu'à un moment ou un autre je fasse un minimum preuve d'esprit d'équipe ? Surtout que bon, j'ai pas envie qu'on m'accuse de l'avoir tuer ou je ne sais trop quoi. Je préfère couvrir mes arrières comme on dit. Puis après tout, le but de notre mission était de calmer les tensions, pas d'en rajouter des nouvelles... Sauf que là, comment dire que j'ai l'impression que la bleue à jeter de l'huile sur le feu... Oh joie. Pourquoi je me suis impliqué la dedans déjà ? Pour quelque Ryos ? Est-ce que ça en vaut réellement la peine ? Je me le demande bien là...
Finalement les efforts étaient de plus en vain dans sa quête de survie, c'était à la fois un risque à prendre, mais une fatalité toujours aussi dure à accepter que de devenir l'un des morts d'un des conflits Shinobis. Lui qui n'était venu pour tuer, s'était au bout de presque une heure d'affrontement presque vu à la merci de ses opposants. Il devenait difficile de croire qu'une nouvelle opportunité se présenterait, alors cloîtré dans sa prison de sable dont l'odeur de cramé incendiait les narines. Tsunami avait t'elle réussie ? Il n'en savait rien jusqu'à l'entente des mots de l'archère à seulement quelques pas de sa construction.
Quoi qu'il savait la bleue en vie de part ses quelques bribes parvenues à ses oreilles, il ne démordait à l'idée que ce combat n'avait rien de terminé. Ses forces le quittaient en grande partie, sa blessure menaçait sérieusement son état de santé se dégradant au fil des minutes et plus encore lorsqu'il sentit sa cage se faire tambouriner de multiples lames de vent, effritant, cassant ses parois jusqu'à ce que les rayons de soleil n'illuminent le plus mal en point. Il était en vie. Blessé, à moitié cramé sur la partie gauche de son tronc, mais en vie..
Et pour combien de temps, si l'on devait croire les mots de celui qu'Amagai considérait comme un intrus. Ou du moins ne considérait tellement pas qu'il ne porta pas une seule seconde son attention sur la moindre de ses paroles. Son vent était aussi invisible que lui, dans ce combat qui n'avait peut-être aucune raison de le concerner. Tuer pour tuer.. pour des ordres, lui qui suivit l'enseignement des Shinobis de la brume savait pertinemment que Tsunechika n'était maître d'aucune volonté, d'aucun libre-arbitre, mais que tout comme lui, il était soumis à certaines règles. Pourquoi aurait-il pris ce pari autrement ?
Le temps de réfléchir était passé au temps de prendre des décisions alors que sorti de son trou l'autre Shinobi viendrait à le tirer par les bouts de Kimono encore restant. Amagai n'eu le temps que de dégainer un maigre Katana afin de le planter dans le sol.. effectuant un mouvement de riposte en vain de l'autre bras, en vain, incapable de riposter à quoi que ce soit en réalité. Préservant simplement une fierté quant au combat qu'il menait. « .. Lâche moi, je peux marcher sans qu'on me tienne la main. »
Et alors qu'il s'appuyait sur la garde de son arme, les deux flèches encore plantées dans son torse lui écorchant plusieurs giclées de sang, mais des râles de douleur, il reviendrait à prendre une posture plus digne, ne préservant pas seulement son image, mais aussi l’étoffe d'un clan esclave. Ses yeux ne se baladaient autrement que sur Manako qu'il avait en face de lui maintenant, sans sourciller quant aux tentacules de son alliée, dont il connaissait les facultés. Son souffle était court.. sa voix enrouée, soufflée par la ténacité du Shinobi au Bob sanglant.
« Y'a que le sang qui décidera quand ce combat sera terminé. » - Empoignant sa garde sans n'avoir un seul regret, si ce n'est celui de ne pas réussir à protéger sa Princesse tentaculaire en qui il plaçait toute sa confiance, elle seule ayant maintenant le pouvoir de les sauver. L'Amagai aurait bien voulu ajouter d'autres mots quand sa blessure lui rappelait quels étaient les dangers que d'employer plus d'énergie que nécessaire, restant debout, à moitié appuyé sur un Katana lui servant de canne.. ses yeux perçants d'un bleu profond fixeraient ceux de son ennemie, mais à son image et malgré ses paroles.. Immensément remplis d'un doute à son égard. Quand on disait voir l'âme d'une personne à travers ses yeux.. le manieur de sable aurait rapidement compris d'ou provenait cette expression.
Spoiler:
Amagai se fait tirer par Tsunechika après que ce dernier ait détruit son dôme à coup de lames de vent. Il se redresse sur sa canne/katana et fait face à Manako et Tsunami. S'interdisant des dernières volontés, plaçant sa confiance en Tsunami pour en finir..
Dernière édition par Asaara Amagai le Dim 18 Mar 2018 - 4:22, édité 1 fois
Ses tentacules trouvaient leur prise par on ne savait trop quelle chance au final, mais cela n’entravait en rien l’archère bien plus tenace et puissante que la genin lui faisant face. Ce qui n’était en soit pas une grande surprise, la bleue tentait de l’imiter, car c’était au finale peut-être encore la dernière corde à son arc –sans jeux de mots je vous jure-. Droite autant qu’elle le pouvait avec sa blessure à la cuisse, en s’aidant de ses tentacules, la Chumani lui faisait face, l’azur de son regard serein osait défier le sien sans appréhension : Son choix était déjà fait et la mesure de ce dernier aussi.
« Le rebelle que tu nomes ainsi est à tes yeux synonyme de destruction et folie vengeresse… »
À nouveau, qu’importe la menace et les représailles, la Chumani renvoyait sa tentacule liquide vers le bras tenant le carreau de flèche pour le rapprocher d’avantage de la chair de sa gorge, dont la pointe fit couler un fin filet de sang.
« .. Mais il est aux miens un ami précieux aux valeurs justes, les gens ne changent pas aussi radicalement, alors certes, tu as raison, qui suis-je pour aveuglément juger vos affaires. Personne. Mais je sais que j’ai fait un jour le choix d’avoir confiance envers l’Asaara et qu’ainsi je n’ai pas besoin de chercher à comprendre. Si sauver ses frères lui tient à cœur, alors à moi aussi. Que tu prennes ma vie maintenant ou après n’y changera rien, je ne te laisserais pas le tuer, ni lui, ni ses alliés. »
Un autre tentacule se tendait vers la gorge de l’archère, qu’importe l’écart de niveau, qu’importe la chance, tout cela n’avait plus d’importance, il valait mieux avoir tenté et perdu, que n’avoir rien fait et regretter.
« Car si tu t’en prends à lui, à sa vie, j’attenterais à la tienne autant que je le peux, aussi longtemps que je resterais vivante. N’est-ce pas pour le même sentiment de loyauté envers tes principes que tu souhaites le tuer ? Là-dessus, sommes-nous si … différentes ? »
Le combat ne s’achèverait donc que sous deux issues, mais certainement pas la capitulation de la bleue face à l’archère aussi impressionnante pouvait-elle être. Sa détermination ou sa folie qui la gardait si calme dans pareille situation ? Va savoir, mais au final, le choix Amagai avait été la seule et unique position de sa vie que Tsu’ avait choisie par elle-même. Plus précieux que Kiri, que sa vie qui n’avait pas de but jusque-là, elle ne resterait pas les bras croisés, ni se laisserait ramener captive pour pourrir inutile. C’était presque obligé de finir ainsi.
« Si tu es sûre de tes choix autant que je le suis, alors cessons de discuter, finissons-en. »
Résumé:
Tsu' garde ses tentacules pour rapprocher la flèche pouvant la tuer et tend ouvertement une autre comme menace de traquer le cou de son opposante si Amagai est pris pour cible, considérant dès lors qu'elle attaquera l'archère qu'importe les conséquences pour l'en empêcher et lui donner une chance de s'enfuir s'il le peut -trololol je me sens comique en écrivant ça xD-.
L’étreinte d'un tentacule vint se resserrer autour de la gorge de Manako tandis qu’un autre s’était attaqué à la main tenant la flèche. Elle serrait les dents, contestant le défi que Tsunami lui lançait. Son regard se faisait de plus en plus noir, agacé à la fois par ses propos et par ses actes. Dans sa lutte, la Meikyû finit par libérer son poignet et enfoncer brutalement la flèche qu’elle tenait dans l’épaule de son adversaire.
« Tu ne reçois que ce que tu mérites. »
Elle fit un pas en arrière, se séparant d’une kirijine particulièrement tenace. Ses doigts effleurèrent son cou avant de s'éloigner à cause de la douleur.
« Malgré tes torts, et comme me le conseille mon ‘’allié’’, je ne peux me résoudre à tuer quelqu’un qui s’est battu pour protéger son honneur et ses principes. Quel genre de lâche serais-je en t’exécutant froidement, kirijine ? »
Se dirigeant désormais vers son deuxième adversaire, quelques pas suffirent à réduire la distance entre elle et Amagai. Leurs regards kazejin se confrontèrent l’un à l’autre tandis que le doigt de la Meikyû s’agitait. Peu à peu, son arc finit par se dévoiler, raclant le sable jusqu’à l’archère, qui l’attira grâce à un fil de chakra. Serrant les dents, elle empoigna son arme favorite, plaça la flèche contre la corde qu’elle tirait ensuite en arrière, préparant l'exécution de l’Asaara.
« Le Premier Cercle n’est pas un groupe d’oppresseurs aveuglés par leurs convictions et leur foi. C’est pour la sécurité de Kaze que nous avons dû vous lier. Une catastrophe, comme racontée dans les contes, ne pouvait plus être tolérée. Qu’auriez-vous fait à la place du Premier Cercle ? Risquer l’extinction de notre peuple ? Risquer la destruction de Kaze sous une apocalypse de sable ? Encore aujourd’hui, ton nom de clan s’est illustré en détruisant maisons et édifices. Sans parler des probables civils qui s’y cachaient. »
Le ton de sa voix était affreusement amer et vindicatif. Si d’ordinaire son iris était attrayant et élégant, il ne reflétait à cet instant qu’un soleil ardant et menaçant. Mais ce soleil finit par s’éteindre alors que la paupière de Manako se refermait, marquant le départ de la flèche. Celle-ci trancha l’air dans son sillage et vint traverser Amagai, mettant fin à sa vie.
« Toi, en revanche… tu ne reçois peut-être pas ce que tu mérites. »
N’était-ce qu’une illusion ? Une sensation causée par la menace ? La flèche n’avait fait que frôlée la tête de l’Asaara et s’était simplement logée dans le sable.
« Le Premier Cercle se serait bien passé d’un adversaire de plus. Malheureusement, je crains que mes pensées aient été corrompues par tes paroles. Tu n’es pas assez informé pour défendre ton camp… mais je ne suis pas non plus assez informée pour défendre le mien. »
De par ses doutes, Manako avait ainsi décidé de ne pas en finir avec l’homme au bob. Cependant, il était clair qu’elle restait fidèle au Premier Cercle... ou du moins qu'elle voulait lui rester fidèle. Sa paupière à nouveau ouverte, elle dirigea son œil vers Tsunechika.
« Toi, l’homme-vent. Comment t’appelles-tu, pour commencer ? Et pour quelle raison veux-tu voir un membre du Premier Cercle. Sans raison valable, je ne peux me risquer à soutenir quelqu’un qui pourrait représenter un danger. Surtout pas pendant cette rébellion. »
Ils avaient combattu ensemble, mais prudence est mère de sûreté. Finalement, d’un soupir, elle jeta un coup d’œil à Tsunami et Amagai.
« Occupez-vous de vos blessures. Je suis une soldate, pas une meurtrière. Mais votre lutte contre le Premier Cercle semble terminée. »
Résumé du tour:
Après avoir subi d'autres dégâts, Manako finit par se libérer de l'étreinte de Tsunami. Elle lui plante la flèche dans l'épaule et se tourne vers Amagai. Ramenant à elle son arc, elle feint l'exécution, ne pouvant lutter contre son esprit tourmenté et empli de doutes. Finalement, elle demande quelques clarifications à Tsunechika avant d'accepter de continuer avec lui.
Surveillant l'utilisateur de sable à mes côtés, pour être sûr qu'il ne tente plus rien contre Manako alors qu'elle se défait de Tsunami en plantant une flèche dans l'épaule de la genin. Je ne peux réprimer une grimace pour elle. Entre sa blessure au dos et maintenant la flèche... La pauvre. Je n'aimerais guère être à sa place et heureusement pour moi, ce n'est pas le cas. La technique du lâche est réellement la meilleure. Suffit de voir qu'au final, je suis le moins blessé de ce combat, certes, je n'ai pas servit à grand chose, mais j'ai quand même perdu deux de mes clones. Le troisième est toujours là d'ailleurs, à surveiller également le déroulement de la scène et de la petite discussion qu'il y a maintenant.
Je lève alors les sourcils au ciel quand j'entends les différentes répliques. Il y en a, ils ne savent pas quand s'arrêter. Laissant ensuit Manako faire son petit speech à son tour, je m'approche ensuite de l'Asaara. "Têtu comme tu es, tu vas pas t'arrêter là il me semble. Alors, je t'offre un petit cadeau." Lui murmurais-je alors avant de finalement poser enfin ma main sur son ventre venant apposer mon sceau sur lui. Chose qui l'empêchera de commettre un acte suicidaire à cet instant et donc qui préservera sa vie un peu plus longtemps, en espérant bien entendu qu'il ne comptait pas user de technique médicale pour ce soigner. Je fais alors disparaître mon clone.
Je me tourne alors, tout sourire vers Manako qui s'adresse enfin à moi et sautillant un peu je m'approche. "Nishibi Tsunechika. Je suis originaire d'ici aussi, mais je suis payé par le mizukage pour tenter de calmer le jeu suite aux explosions que vos jumelles ont fait sur le territoire de l'eau. J'aimerais donc créer la possibilité d'un échange entre les deux nations et éviter encore une profusion de sang. Je pense que vu l'état de vos rues, ça serait dommage, surtout que le Mizukage pourrait peut-être vous aider contre les rebelles." Ok ok, je m'avance peut-être en disant cela, mais proposer une alliance pour faire disparaître un conflit, c'est pas ce que le rouquin m'a demandé ? Ah non. Il a juste demandé de calmer le jeu. Baaah,je m'en fous, il avait qu'à précisé par d'alliance. Il n'est pas préciser ça sur le contrat alors il pourra rien dire !
Proche d'elle maintenant et tout sourire, comme un enfant, parce que voilà, je suis ravi, il y a enfin le commencement du pourquoi je suis là qui se déroule. Bien que peut-être que je me montre un peu trop enthousiaste suite à ce combat ? On s'en fou, je suis comme ça, changeant comme le vent. Et là, c'est le moment de l'accalmie, de la douce brise non ?
S'avançant jusqu'à faire face à l'archère, l'utilisateur du Sunaton scellait entre ses mots la finalité d'un combat que lui seul aurait choisi de mener. Les efforts de Tsunami avaient été insuffisants pour mettre un terme à cette opposition, lui manquant une fois de plus l'occasion de lui dire que son cœur et sa pitié ne mènerait à rien de plus que des souffrances inutiles. Mais peut être avait t'il lui aussi tort dans le fond, car il n'avait absolument rien fait pour assagir le combat, ou même épargner la vie de sa - compagne ? Alliée, il ne savait pas, ni ne s'était posé la question. Que représentait telle, quel était son statut.. sa valeur.
Mais c'est bien le souffle coupé qui lui rappela qu'elle n'était pas le pion à sacrifié dans cette capitale, lorsqu'il vit la Meikyu tenter de lui faire plus de mal. Il savait, il savait pertinemment qu'elle ne craindrait pas ce genre d'attaques, et pourtant la crispation des traits de son visage trahit la crainte qu'il eu, de n'avoir en plus de ses blessures, Sa Shinobi à sauver. Et plus particulièrement, son seul soutien, sa seule épaule sur laquelle s'appuyer lorsqu'on insinuait de lui qu'il n'était qu'un destructeur sans convictions. Hélas c'était tout le contraire de l'Homme qui n'agissait qu'en de rares occasions et pour des situations qui imposaient l'usage de la force.
Sa voix alors, peut être plus sereine, peut être ayant dissipé certains doutes et certaines questions après avoir compris qu'il n'était pas plus informé que son adversaire, vogua en direction de la tatouée en guise de réponse.
« Nous lier. Nous tuer. Nous mépriser. As-tu seulement une quelconque preuve que mes ancêtres sont les responsables de cette catastrophe. Et quand bien même il s'agirait de la vérité, n'a tu aucun remord de mettre le poids de cette tragédie sur les épaules d'innocents, dont la responsabilité se résume à choisir quel pied s'avance avant l'autre ?
Les hommes changent, Archère. Je veux mettre un terme à ces blessures du passé que subit mon clan, ma famille, sous couvert d'une mascarade sacrificielle en l'honneur d'une divinité. Ni le pouvoir ni la vengeance ne m'intéresse. Ce pourquoi nous avons dû nous battre aujourd'hui dépasse l’entendement de cette rébellion dont je n'avais connaissance qu'à travers les rumeurs. »
C'est alors qu'il vint à la voir, lentement et avec difficulté, récupérer l'arc qui lui avait déjà tant pris dans les minutes qui précédèrent. Toujours appuyé sur un katana ressemblant fort à une canne en cet instant, Amagai pinçait ses lèvres de cette douleur persistante que lui tiraillaient les deux flèches plantées dans son torse. Les paupières se clôturaient à moitié sous la chaleur qui ne faisait qu'accentuer la descente aux enfers du blessé, et l'acte qui suivit n'eu d'importance que dans un esprit déjà trop éprouvé par les événements.
Il pensait, comme ses veux le stipulaient, mourir en tant que Kazejin, en tant que Shinobi de la brume, mais trop rapidement pour qu'il n'ait le temps de réagir à quoi que ce soit, l'on lui réservait un tout autre traitement. Comprimé, qu'il s'agisse de sa respiration ou de sa force vitale, l'Asaara à contrario de ressentir une vive douleur eut la sensation d'un vide étrange se formant dans le creux de son bassin. Un gouffre sans fin dans lequel le Shinobi au Bob sacré avait l'impression de s'enfonçer ? Tombait-il ? Était-ce un cauchemar ? Non.. c'était autre chose. L'on venait de lui arracher comme une partie de l'Homme qu'il était. Son Chakra perdait de son intensité lorsqu'il tenta de faire se mouvoir quelques grains, tandis que la frénésie de courte durée se termina d'un arrêt net et précis dans ses gestes. Plus rien, la connexion venait d'être fermée, tissée, cousue par une main qu'il n'avait sentit ou vu venir de par-devant lui..
Quant à la flèche qui venait de lui passer devant et bien que Manako était la principale concernée par son attention, il n'y fit réellement attention. Son esprit s'était accaparé à fouiner dans ses réserves pour chercher ce qu'était le problème, et le regard vitreux qu'il avait eu durant bien une minute démontra sa difficulté à saisir ce qu'il venait de se passer.
« .. Ton nom. » Soufflait-il « .. Je veux connaitre ton nom.. »
Et même s'il avait d'autres questions, son état ne lui permit de faire plus ample connaissance, ou encore de taper la causette. Aussi, qu'importe la réponse qu'elle lui ferait parvenir dans les secondes, Amagai s'effondrerait lourdement contre son flanc et sur un tapis de sable qu'il avait au préalable parsemé sur la zone. Mort ? Non.. c'était encore une fois plus mesquin, sa signature chakratique avait littéralement disparue pendant quelques instants. Ne restant qu'un infime flux lui permettant de garder les yeux ouverts, fixés vers un horizon qu'il ne manquerait d'observer.
L'Asaara n'était pas mort en cet instant, mais le "cadeau" délivré avait eu plus d'impact que les quelques volées de flèches adverses. Sans rapides soins, sans endiguer le mal qui venait de le contaminer, il ne faudrait dés lors que quelques heures au Shinobi avant d'expirer son dernier souffle. Sans aide médicale, il ne lui restait que peu de chance de survie.
Spoiler:
Amagai tente ENFIN, de confronter sa vision à celle de Manako. Comme quoi les mots méritent d'abord une bonne baston.. ensuite il a un bug cérébral lorsque le sceau est apposé sur lui, sans qu'il ne comprenne les effets, ce qui lui fait littéralement zappé le passage de la flèche. Et peu de temps après avoir voulu connaitre l'identité de l'archère, il s'écroule dans une sorte de semi coma fiévreux. KO *ding ding ding* And the winner isssssssss !
L’agacement de la femme des sables était palpable et probablement que Tsu’ le serait aussi en voyant une étrangère adopter la même ténacité, mais cela ne lui paraissait pas envisageable autrement, aussi acceptait-elle la sentence bien moindre. Celle d’une flèche qui transperçait ses vêtements pour s’enfoncer dans son corps. Pourtant, la bleue ne grimaçait pas outre mesure, fixant le regard de l’archère, sans relâcher sa focalisation sur elle, toujours son ennemie à partir du moment où elle s’en prendrait à l’Asaara. Volontaire ou non, elle manquait sa cible le concernant et toute façon, la bleue n’avait pas été capable de réagir assez vite si bien que dressées sous la surprise, ses tentacules retombaient doucement sur le sol sablonneux.
Ses appendices aquatiques l’aidaient alors à se mouvoir malgré ses maux, marchant par leur biais telle une pieuvre qu’elle imitait vers Amagai écroulé au sol. Sans le moindre effort, la kunoichi ressortait la flèche de son épaule qui n’avait pas pu la blesser et pour cause, sous le tissu, cette partie de son corps s’était liquéfié pour l’épargner. Sa peau se reformait alors sans blessure alors qu’elle jetait à terre sa punitive, les deux flèches étaient alors côte à côte. Si elle avait été plus expérimentée, sûrement que ni sa cuisse, ni son dos souffriraient à l’heure actuelle, mais tout cela n’avait plus vraiment d’importance.
« J’espère que toi aussi archère tu recevras le mérite que tu espérais. »
Peut-être lui faisait-elle comprendre sans vouloir trop le dire trop fort qu’elle lui était reconnaissante de ses choix, car si son jutsu était toujours maintenu dès lors, ce n’était plus pour combattre, mais bien pour ramasser son allié. Son rôle ne s’achèverait qu’après lui avoir trouvé une assistance médicale et cela au milieu d’une citée en proie aux affrontements, dans un pays qui lui était étranger. En observant l’étrange enfant du vent et surtout à son utilisation du mot Mizukage, la Chumani réalisait dès lors qu’elle ne pourrait même plus rentrer.
« Tsunechika. Que lui as-tu fait ? »
Son regard se portait sur son ancien allié qui avait contribué au final à la garder en vie malgré tout. Si elle l’avait vu touché Amagai, elle n’était pas certainement qu’il s’agisse là d’une attaque. Qu’il lui avoue ou pas n’avait plus non plus une grande importance, ses tentacules se saisissaient de l’Asaara aussi délicatement qu’il lui était possible. Elle devait le mettre à l’abri et les bâtiments qu’il avait contribué à détruire étaient ses meilleures chances, quelle ironie.
« Bonne chance à toi et pour ton retour. »
Malgré tout, puis elle les laissait s’éloigner à leur guise, elle-même n’avait pas de temps à perdre en entrant sous un toit qui n’était pas le sien, vide de toutes âmes. L’affrontement avait-il réussi à faire fuir à temps les civils ? Elle espérait que oui, ne sachant ce que son âme lui dicterait de faire face à un cadavre laissait là par l’Asaara.
Résumé:
Tsu' a triché pour prendre sa punition avec cette tech :
Puis récupère Amagaï pour le mettre à l'abri le temps de trouver un médecin si on la laisse faire.
La colère avait disparu de son œil ambré. Son regard était dur, mais pas menaçant. Au fond, elle avait peut-être fini par comprendre, ou du moins ressentir, une once de respect pour le rebelle Asaara. Une chose qui lui était encore impossible à admettre, cependant. Redressant son dos du mieux qu’elle pouvait, tâchant de ménager le côté droit de son corps, elle rangeait lentement son arc.
« On m’appelle Manako l’Œil, du clan Meikyû. Archère et membre d’élite du Premier Cercle. Je suis également l’une des représentantes des Trois Piliers. »
Elle marquait une pause, alors qu’Amagai commençait lentement mais sûrement à s’écrouler. La Meikyû reporta cette fois son attention sur la kirijine, qui était sur le point de venir en aide au ninja des sables. Visiblement, la flèche ne l’avait pas transpercée, mais Manako l’avait bien senti lorsqu’elle l’avait enfoncée dans son épaule.
« Le soleil aura raison de vous deux si vous ne fichez pas rapidement le camp. Nos routes se séparent ici. »
Le temps n’était ni aux menaces, ni aux discours, ni aux encouragements. La confrontation s’était soldé par la défaite d’Amagai et de Tsunami. Manako n’était pas le genre de femme à s’éterniser. Encore moins avec des ''ennemis''.
Tournée vers Tsunechika, elle lâcha un soupir en entendant sa requête. Kiri ? Le Mizukage ? De l’aide contre cette rébellion ? Le calme qu’entretenait l’archère se dissipa légèrement, laissant entrevoir une fine rancœur dans son regard.
« Je te suis reconnaissante de m’avoir prêté main-forte pour ce combat, mais pour le moment, je ne peux accepter de t’accompagner jusqu’à un membre du Premier Cercle. Que ce soit pour ton bien ou par fierté personnelle, nous n’accepterons pas de discuter avec un représentant Kirijin. »
Sa main venait effleurer son épaule meurtrie par le sable et la pluie aqueuse, évaluant ainsi les dégâts. Si ses doutes portaient sur son statut vis-à-vis de cette révolte, elle hésitait également à donner une chance à celui qui semblait être une sorte de mercenaire à la solde du Mizukage.
« Ta mission sera peut-être un échec, mais je n'ai pas le choix. Nous aurons fort à faire une fois la rébellion sapée et notre dernière envie sera de traiter avec Kiri. En revanche… si tu reviens ici un jour, je saurai me montrer reconnaissante envers la personne qui a aidé – volontairement ou non – Kaze. »
Hélas, c’était son dernier mot. Manako avait pris sa décision. Une décision logique, après tout. Kiri ne s’était pas fait l’ami de Kaze après avoir chassé les sœurs de leur terre. Peu importe les détails et formalités qu’ignorait Manako, c’était un élément de trop qui l’empêchait d’accéder à sa demande.
« Ne traîne pas plus longtemps ici, à moins que tu ne veuilles repousser les rebelles. »
Sans davantage de fioriture, la Meikyû s’éclipsa lentement. Amagai – et même Tsunami – étaient parvenus à embrouiller son esprit et ses idéaux. Mais pour l’heure, elle devait soutenir un camp. Reste à voir si elle choisira le bon…
Note de fin:
Fin du RP. Manako se souviendra de vos choix et actions d'aujourd'hui.